L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 17 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/028pc2v36r/
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geme Aonée N°. 632 c& cents ffio ceniimes) B-^tiSîie^i jMasnssï i®fi $3 L'ECHO BELGE L'Union tait la Force, ♦JoisrrssaS QM©tf.c$Iera dïu rr°«&llirï pgarcasssosraî era SfolleincSe Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées eiii bureau de rédaction: IV. X. VOOH8UROWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 3797. Rédacteur en Chef: Gustave ^Jaspaers. / ( Cïi£irles BerjSard, Clsairles S-Sertsiec, Comité die Redactîoini: <.„ , _ . , ( René Cïisamiibry, Emile Pannparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration cî«n journal: N.2. Voorburgwai 234-240, Amsterdei». Téléphone : 1775. Abonnements: KoïIamiSefl. ! .SOsa?mois. Eïï-anfjer H.2.00 narmois Annonces: 15 cents 2a ligne. Réclames: 30 celîts Sa ligne. *-*"—~-^w——.1 . I 11 I | ~ 1 »—1MIIIH I I p — grifllhTTi _ Du Sang-Froid Après la terrible période de préparatioi et d'attente, cependant que le formidable pilon allemand s'acharnait sur Verdun e que les Autrichiens devant Vicence menaçaient de couper en deux les armées de Cadorna, la triple offensive russe, italienne el alnglo-'française a ranimé tous les espoirs. Cet espoir dans le triomphe final avail donc f aibli ? Il est indéniable que la ipule ne se laisse impressionner que par celf qu'elle voit , et non par cela qu'elle ne voit pas. La volonté manifestée en mille circonstances diverses par l'es alliés de continuel la lutte jusqu'au bout, les formidables ressources dont ils disposent, consistant en une réserve d'hommes et une capacité de production industrielle quasi illimitées, voilà certainement des facteurs qui, en dehors de toute vicissitude momentanée de la fortune des armes, devaient fortifier notre certitude de la victoire. Pourtant les Allemands progressaient à Verdun, pas a pas, payant de la vie de milliers de soldats chaque mètre de terrain tourné et retourné par les obus, mais ils progressaient. Le miracle de la résistance française nous remplissait d'une admiration sans bornes, mais nous savions que seuls l'énergie, l'admirable ténacité et le mordant du fantassin français avaient raison des millions de tonnes d'acier que, jour et nuit, pendant des semaines et des semaines, les mortiers boches crachaient &ur la forteresse. Nous n'avions donc pas encoie assez de gros canons % Constatation attristante que l'offensive autrichienne dans le Trentin, inaugurée avec un luxe de matériel vraiment inouï, vint encore aggraver. Pourquoi les Anglais n'attaquaient-ils pas? Où étaient-, les 5 millions de soldats de lord Kitchetier? Et les Russes? Il n'a pas toujours été facile de remonter ce courant et de vaincre par un. simple raisonnement l'inquiétude des âmes. Aujourd'huiAujourd'hui notre devoir reste le même. Il est aussi difficile, non point de réfréner l'enthousiasme, celui-ci ne saurait jamais ctre trop débordant, mais de mettre en gaç'do nos amis contre une appréciation inexacte de l'effort à accomplir avant de jeter bas notre puissant et redoutable adversaire. La bête est attaquée de tous les côtés à la fois efc cela est bien parce que c'est la seule manière d'en venir à bout, mais elle n'est pas encore sur le point d'être vaincue. L'Allemagne attaque encore à Verdun, là où ses heurts répétés ont créé non pas une place vulnérable mais une place particulièrement sensible dans notre immense ligne de bataille. Mais nous n'avons plus à craindre un de ces formidables retours offensifs qui, l'été dernier, porta nos ennemis jusqu'au coeur de la Pologne et, trois mois plus tard, à»Constantinople. Le coup de Verdun a' été paré et la riposte est venue, foudroyante, avant que 1 offensive du Trentin ait pu avoir d irréparables conséquences. Les Russes ont attiré toutes les forces autrichiennes — pour les battre. Les Anglais et les Français ont pris l'offensive a leur tour et ils écrasent le front allemand — à l'allemande" — à coups de tonnes d'acier, cependant qu'ils se sont emparés déjà de plus de vingt villages, — à la française — à force d'audace, de bravoure et d'élan. Ah ! oui, nous avons lieu de nous réjouir et .nous pouvons, dès à présent, saluer l'aube radieuse de la victoire. JVXais cette clarté nouvelle ne s'est pas encore dégagée des nuages de sang qui la tenaient obscurcie. N'oublions pas à quel prix, nous aussi, nous payons chaque pouce de terre française arraché'à l'ennemi. Si puissante que ce soit montrée l'Allemagne dans l'offensive, elle ne se montrera pas moins forte dans la défensive. Elle a encore des millions de soldats, des canons et des obus, et, si elle manque de pain, elle s'accommodera longtemps encore de pommes de terre pourries. La machine militaire qu'elle a construite en un siècle do patients efforts ne sera pas détruite par les veuves et les orphelins affamés qui manifestent dans les rues de Berlin ou de Munich. Ne comptons pas trop sur leur, concours et disons-nous bien que c'esk de nous que doivent venir les coups capables de l'abattre. Ce que nous avons fart est bien; mais il nous reste à faire encore plus. Le ,,Morning Post" engage ses lecteurs à la patience: „Nous avons déjà obtenu des. résultats, nous sommes en train d'en obtenir d'autres, mais l'ennemi est encore très fort et. il est bon de se méfier. Qui sait si tous les racontars sur l'affaiblissement de son moral et de ses approvisionnements ne sont pas • publiés dans le but d'inciter les alliés à diminuer leur effort? Si les alliés sont avisés, ils se souviendront de leurs désappointements antérieurs. En temps de guerre, une chose n'est certaine que lorsqu'elle est réalisée." Et, si nous sommes certains de la victoire, nous ne sommes point sûrs que l'heure de cette victoire sonnera demain. On ne s'imagine pas quel gigantesque effort il a fallu pour porcer vers Péronne une ou deux plaques du vingtuple bouclier dont se couvre notre adversaire. Et, si les Russes, après six semaines de batailles ininterrompues, ont pu faire reculer les Austro-Allemands de cent kilomètres, ils n'ont encore parcouru qu'une étape de la route difficile et longue. Nos voeux les accompagnent dans la préparation du nouvel effort qu'ils vont tenter pour atteindre l'étape prochaine. Quel que soit le nouveau bond en avant des aigles mofwqvites, uo-ug lç s^luer^ns ayss r-soonnais- . sance. Aux héros de la Volhynie comme aux héros de la Sçmme nous ferons joyeusement le crédit d'une patience aussi tenace que leur effort. L Charles Bernard. Cs!«i'si ils ont répondu aux convoitises - aiiemssdss sur is Congo boige. Le chroniqueur militaire du ,,Temps" commente les nouveaux progrès des troupes , belges commandées-par le général Tombeur et. de 3 troupes an.glo-boor • v 3,Ces conquêtes d'outre-mer ne peuvent préoccuper l'opinion des alliés au même point que la grande bataille européenne. , Mais elles n'en ont pas moins une.importance qu'on ne saurait méconnaître. Elles mettent entre nos mains et celles des Anglais des régions étendues d'un grand avenir et dont les échanges commerciaux^ avant la guerre, représentaient déjà un demi-milliard de francs. Le Togo a été. occupé par les troupes franeo-britanniques dès le début de la guerre. L'Australie devint ensuite maîtresse des possessions allemandes d'Océaiffe. Tsing-Tao fut enlevée par les Japonais à la fin de 1914. Ensuite vint la perte du Cameroun et de l'ouest africain. Les Français, les Anglais et les Belges se sont prêté un appui mutuel en Afrique. Les Portugais ont apporté leur concours du côte de l'Angola^ et le moment approche où les couleurs teutonnes auront disparu de la carte africaine. L'empire colonial allemand englobait prbh de 2.952.900 kilomètres carrés, avec 17 millions d'habitants, dont 30.000 blancs, et 2.500 kilomètres de chemins de fer. Ces territoires représentaient aux yeux, des Allemands la base de leur expansion mondiale future, de la conquête économique du | monde par leur commerce et leur marine marchande. Le désir d'étendre ces possessions, de leur adjoindre des contrées plus civilisées et arrivées à une plus •grands puissance do consommation a. été une des raisons qui ont déterminé la guerre. Ce sont çes perspectives de gain immédiat qui ont raillé les milieux financiers et industriels au conflit armé que les hoberaux voulaient à tout prix pour conserver à leur caste un rôle prépondérant dans la formation de la plus grande Allemagne. Ces appétits.sont déçus et l'espoir de rentrer dans une partie des colonies perdues est lui-même rubordomié à l'hypothèse d'une $aix boiteuse oui permettrait aux Allemands de faire valoir les gages qu'ils détiennent encore en Belgique, en Serbie, en France et en Russie." Notre confrère a d'autant plus raison qu'il omet les gages précieux que nos victoires en Afrique ont mis aussi, dans ,,nos" mains. Les troupes du général Tombeur n'occupent-elles pas, dès à présent, un territoire plus grand que toute la Belgique, et qui est constitué par les riches provinces du Ruan-da et de l'Urundi?! Ne sont-elles pas maîtresses aussi des rives du Tanganyka? Ce-sont là des gages d'autant plus précieux que la prétention des Allemands était d'obtenir Comme fruit de la guerre — d'aucuns prétendent même qu'ils ne l'ont déchaînée que pour cela ! — précisément le .Congo belge : ,, possession vraiment trop grande pour la minuscule Belgique", à en croire ce qu'écrivait von Bernhard en 1913. Et voici qu'aujourd'hui c'est la petite Belgique qui, non seulement a pris pour elle en Afrique des gages au détriment de la kolossale Allemagne, mais a puissamment aidé la France et la Grande-Bretagne à en conquérir. En cette matière, une fois de plus, l'Allemagne, qui s'enorgueillit le plus de ses psychologues, a démontré à l'évidence qu'elle était de toutes les nations celle qui a le moins de psychologie. LlBGopÉn II notfe classe 17 Les opérations relatives à l'incorporation de la classe 17 — jeunes gens nés en 1897 — ont commencé la semaine* dernière en France, en Angleterre et en Hollande,. écrit ,,Le XXe Siècle". Au Havre, une cinquantaine do conscrits o'nt^été examinés chaque jour par la commission présidée par M. le député Boval. L'enthousiasme de cette jeunesse faisait plaisir à voir. A peine a-t-on trouvé quatre à cinq pour cent d'inaptes au service de campagne. Il aurait fallu voir-la -désolation des ,.refusés" ! Plusieurs insistaient pour être enrôlés tout de même. ,,Est-ce que vous croyez que je ne saurais pas tirer comme les autres?" disaient-ils. C'est en chantant que nos conscrits se sont rendus, derrière le drapeau national, à leurs dépôts respectifs. Où est le temps du tirage au sort? En ce temps-là, les ,.reformés" bondissaient de joie, suivis par le joyeux cortège * des parents et amis. Aujourd'hui que l'incorporation signifie combat et péril de mort, notre jeunesse court littéralement sous les drapeaux. Ah oui! il y aura quelque chose de changé dans la Belgique de demain. A ¥ 1 S. Nous serions reconra ssants à nos abonnés qui reçoivent leur journal par la poste et dont l'abonnement expire le 15 juillet de bien vouloir nous envoyer un mandat poste de fl. 1 50 en mentionnant sur le r.-Hat poste: HenauveHement si'alioia< etnant. En Belgique. A Bruxelles Un petit fait qui montre que les Allemands installés en Belgique, se rendant sans doute mieux compte d'une situation qu'ils voient d^ plus près, ne partagent pas les illusions que l'on continue à nourrir Outre-Rhin. Il y a à Bruxelles des commerçants boches qui s'j trouvaient avant la guerre et qui y sont revenus peu après le .20 août 1914. Ces gens 11e paraissent pas du tout espérer pointeurs armées un triomphe éclatant. Et il n'a pas fallu pour cela la ruée formidable des 'troupes de Broussilof et de Letschinsky. Dès lo début de cette année, ils ont manifesté leur inquiétude pour les lendemains de la guerre. Sera-t-il encore possible, en présence de la colère vengeresse qui anime la Belgique entière, de continuer dans ce pays si hospitalier les'bonnes ,,bedides avaires" ?'! Ils se le sont demandé. Et c'est ainsi qu'un herr H. Lemmer, agent boche, a convoqué à une réunion ^extraordinaire, qui eut lieu au Club allemand, les commerçants, agents , et industriels allemands établis en Belgique, I ,.en vue d'examiner les mesures propres à garantir le travail économique et la situation industrielle des' Allemands en Belgique, partant du principe que la Belgique retrouve après» la guerre son administration indépendante ainsi que son indépendance "économique et politique". Les voyez-vous venir, tous oes chafouins plats et flagorneurs qui voudraient continuer à nous coller leurs ours?... Ils seront bien reçus, quoi qu'ils aient pu décider, mais constatons, en attendant, que les gens qui préparent ainsi leurs- batteries ne doivent pas se faire beaucoup d'illusions sur l'avenir de la Belgique! * Te W Tel le Phénix renaissant de ses cendres, l'Hôtel communal de Schaenb.eek, détruit, il y a quatre ans, par le grand incendie dont tout Bruxelles a gardé le souvenir, est désormais reconstitué.- On met la dernière main aux travaux de parachèvement des dernières salles et le Collège échevinal se dispose à célébrer l'achèvement cîe l'édifice, La cérémonie aura..un caractère tout intime et n'aura pas le faste et l'éclat que les édiles schaerbeekois comptaient lui donner. Il est question cependant de réunir dans les nouveaux locaux des délégations des écoles, des sociétés et groupements loôdux. Le Conseil général des hospices et secours a fait parvenir au Conseil communal de Bruxelles, à fin d'approbation, les budgets pour 1916 des Hospices et de la Bienfaisance. Ce budget se clôture, à ,l'ordinaire, par une insuffisance de ressources totale, qui s'élève au chiffre impressionnant de 3,355,205.93 francs, soit une augmentation de 1,781,067.13 francs, comparativement au déficit du budget de 1915. Depuis une dizainë d'annees, les déficits des Hospices ont subi une augmentation croissante. En Î905, le mali n'était que de 310,329.60 ■ fr. ; il est donc actuellement plus que décuplé. L'augmentation du découvert est provoqué en partie par les charges supplémentaires imposées à l'administration charitable par les événements actuels. Les prévisions budgétaires ont été établies en supposant que la guerre durera pendant toute l'année financière. La hausse survenue dans le prix des denrées, vêtements,' médicaments et combustibles fait prévoir un supplément de dépenses de plus de 350,000 francs. D'autres nécessités justifient également l'augmentation de "l'insuffisance des ressources ; la population de certains établissements hospitaliers a considérablement augmenté; celle de l'Hospice des Enfants assistés notamment a triplé depuis 1913. La rétribution pécuniaire accordée aux pensionnaires des Hospices-Réunis, de la Fondation Pachéco et do l'Hospice Jonet-Rey a été majorée pour la durée de la guerre. Dans le domaine de la Bienfaisance, les événements actuels ont également suscité d'importantes dépenses. • Elles se montent à 1,699,600 francs répartis comme suit: Distribution de charbon - fr. 700,000 ,, „ café ,, 400,000 ,, ,, chicorée ,, 75,000 ,, ,, pommes de terre (1er trimestre) ,, 185,000 ,, ,, lait ,, 51,600' Secours aux chômeurs non qualifiés pour être assistés par le service ,.Aide aux sans-travail" 165,000 Frais d'inspection et d'adiministr. ,, 123,000 L'administration charitable s'est également vue dans l'obligation de créer une nouvelle rubrique, pour le payement des intérêts, des avances qui lui ont été faites par la Banque Nationale, lesquels s'élèveront à 130,000 francs. Gomme il faut que l'administration communale supporte les frais d'entretien des mendiants et vagabonds, qui coûtent 95,000 francs, on constate que les contribuables bruxellois auront à supporter cette année, pour les services des-Hospices et de la Bienfaisance, une charge s'élevant au total de 3,450,205,93 francs. * * * L'exposition des oeuvres sociales boches se tiendra au Luna Park. * * * Malgré les récriminations, lq. situation ne, s'améliore guère dans les magasins où l'on débite du pain de provenance hollandaise. C'est ainsi que lundi, rue Mereelis, quelques personnes furent servies au début de la matinée. . La provision- étant épuisée, on attendit vainement '.'arrivée d'un nouveau chargement et un bon millier,de personnes fut forcé d'attendre durant de longues heures. Il paraîtrait que c'est par» surte de la difficulté éprouvée à trouver les camions nécessaires au transport que l'état de choses actuel est dû. Ce serait au moins extraordinaire, car il est presque certain qu'un appel fait aux firmes commerciales de la place serait entendu et que de nombreuses maisons, dont les camions sont disponibles pendant une certaine partie de la journée, les J mettraient volontiers à la disposition du Co- 1 mité moyennant une faible indemnité. Et. , 1 franchement, co ne serait pas de l'argent . ■ jeté, car il est inadmissible de laisser perdurer I l'organisation actuelle, bien faite pour décou- j rager les meilleures volontés, 1 : Cette façon de sabotage est dû aux Boches, bien entend*» qui mettent le plus d'obstacles possibles à l'alimentation do la population. * * * Les pompiers d'Ixelles, qui depuis plusieurs années étaient installés dans les bâtiments de l'ancienne Ecole moyenne, viennent d'occuper le nouvel arsenal qui a été construit rue du Viaduc, derrière les annexes de l'hôtel communal. Co bâtiment est construit d'après un plan comportant les derniers perfectionnements, avec logement pour ie commandant, M. Yer-ineesch. L'arsenal contient deux auto-pompes, une pompe à vapeur, une échelle sur camion automobile, une échelle sur chariot, un camion pour le transport du matériel et tous-les engins nécessaires en cas de sinistre. A. Aiavers Il est question que le qua'rt du traitement des employés communaux qui ne leur était pas versé jusqu'à présent leur sera payé prochainement., On attend la décision de la commission composée de M. 31. Cools, Randaxhe, Yerrept, Weyler et Bongers. * * * Est-il téméraire d'affirmer qu'à côté de la grosse question du ravitaillement matériel celle de l'alimentation intellectuelle n'est pas sans importance. On lit • beaucoup actuellement. Faut-il s'en étonner? Tant de personnes, appartenant aux classes plus ou moins instruites, coupées de leur manière de vivre ordinaire, ayant des' loisirs prolongés, cherchent un dérivatif à leurs réflexions moroses, en même temps qu'elles cherchent à s'instruire. J'en connais qui ii'avaj^nt- que des notions superficielles de l'histoire des différents pays et qui ont attentivement, pioché dans ces derniers temps un grand nombre des ouvrages les plus intéressants en Ja matière. et Dieu sait s'il y a le choix! Mais" encore faut-il qu'on soit à même de choisir, et sous ce rapport les privilégiés .ne sont pas précisément légion. Ceux "qui possèdent une , bibliothèque — jusqu'ici trop délaissée — sSnfc en petit nombre. Ceux qui sont autorisés à puiser dans des bibliothèques d'autrui. ne sont pas plus nombreux. Et ceux qui peuvent se payer le luxe de fréquenter les librairies pour acheter ce qui leur manque, moins encore. Du, reste, les vitrines des libraires n'offrent guère de choix, par suite de la fermeture des frontières. Il n'y a que des réserves, et celles-ci s'épuisent de jour en jour. Les masses n'ont de recours qu'aux bibliothèques -corn- J munales, et elles en profitent, il faut le dire. Quelques- chiffres en donneront une idée. Ils sont typiques. • . En 1913,. la ■snlle de lecture de la bibliothèque de la Ville, place Conscience, a été visitée' par 16,129 personnes, qui ont consulté 34,623 volumes; en 1914, ee chiffre a diminué fortement: il y eut 15,436 visiteurs et, 32,890 .livres ont été consultés. Inutile de dire que c'est pendant les mois . d'août, de septembre et d'octobre que s'est fait sentir la "reculade. En 1915, il s'est présenté -25,857 lecteurs, qui ont compulsé 49,619 ouvrages, soit une majoration de 15,000 lecteurs'' sur l'année qui a précédé celle de. la' guerre. En ce qui concerne la classification des livres consultés, notons qu'il y en a 4,696 de littérature française en 1914 et 12,448 en 1915: 4,696 de littérature flamande en 1914 et 9.679 en 1915; 625 de littérature allemande en 1914 et 1.203 en 1915; 266 de. littérature anglaise en 1914 et 1,176 en 1915. En 1914, on a prêté, pour l'étude a domicile, 1,429 livres et 2,296 en 1915. La statistique; concernant la bibliothèque populaire, rue des Aveugle*, et ses cinq succursales. rue Verdussen, rue de la Violette, rue de l'Abbaye, rue de la Province, rempart Sainte-Catherine, est plus éloquente encore. On a prêté en 1913, 174,407 volumes ; en 1914, 181,783; en 1915. 4-45,323. Il est heureux que; grâce aux soins de M. l'échevin Victor Desguin, qui a ces institutions dans ses attributions, nos bibliothèques soient en mesure de satisfaire aux préférences de tous los amateurs. % * On paie 31 centimes pour un oeuf ! A Lftéâ© 1 Une assemblée générale de l'ordre des avocats s'est tenue le 13 juillet à 3 heures, au local ilu tribunal de première instance, rue Fond St.-Servais, pour l'élection du bâtonnier et de quatorze membres du conseil de discipline. ' Comme conséquence de la délibération émise par lo conseil do l'ordre, le 9 mai 1911, 1 n'étaient pas rééligibles: a.) comme anciens bâtonniers sortants après un an de mandat: Mes Nicolas Goblet, Isidore MerCenier, Joseph Lecocq ; b.) comme membres sortants cette année après trois années consécutives de mandat; Mes Uyttebroek, Léon Dupont, Julien Drèze, Décollé. Ont oté portés sur les bulletins de vote : fi.) en qualité d'anciens bâtonniers: Mes de Ponthière, Servais père, Jeanne; b.) en qualité de membres sortants et rééligibles après un du deux ans do mandat: Mes Lhoest-Remy, L/ebeau, Loyens, Tart, Falloise, Bounameux, Gmusé; c.) comme ayant accompli trois années 2onsébutives de mandat et sortis du conseil ilepuis plus de deux ans : Me Edouard Drèze ; d.) les avocats dont la candidature a été régulièrement présentée. A M rrs m r Une grave affaire d'accaparement est jugée m ce moment par le tribunal correctionnel :lo Namur. Il s'est trouvé de pauvres gens jui, par l'appât d'un misérable gain et soudoyés par des accapareurs professionnels, ont .t commis des faux en écritures et se sont fait •emettro par le magasin établi à la Sainte-3roix pour le ravitaillement des animaux des piantités de maïs et d',,Idéaline" évaluées à 1 2.500 kilos. Les prévenus sont au nombre do < >ept : Paul Evrard^ verrier à Namur; Antoine 1 Duquenoy, négociant à->Namur ; Albert Evrard, iég$çuvnt à Namur; Joseph Antoine, tailleur do verre à Jambes; Georges Sacré et Adelin Decamps, marchands de porcs à Wasseiges. Lo premier, le deuxième, et le troisième, | munis de déclarations fantaisistes, ornées do signatures contrefaites, ont prfs livraison du maïs, et l'ont mis à la disposition d'Albert i Evrard et de Duquenoy. Ces derniers agissaient pour compte des cinquième et sixième prévenus, Georges Sacré et AdeLln Decamps, en qui l'accusation croit voir les véritables accapareurs. L'affaire sera continuée samedi prochain pour réquisitoire et plaidoiries. ..*.** Un sous-comité s'est constitué pour l'approvisionnement des communes du Namurois (Commission Fleskens). Le-comité est composé de M. J. de Bordes, d'Awans, président, de MM. L. van Prooyen-Kcyzer, vice-consul des Pays-Bas à Namur, H. Wolters, à Seraing, Th. H. de Meester, à Liège, et G. Vogelaar, à Liège. Les bureaux ont été ouverts rue Forgeur 34, à Liège. ' * * * Il est question d'organiser une journée fleurie au profit do la bienfaisance publique. La recette serait convertie en lait, en oeufs, en fortifiants pour los femmes et les enfants malades de nos braves soldats. Heureuse initiative. * » * Les Concours publics et annuels de l'Académie de musique viennent d'avoir lieu. Le jury était compose de M. van Meldert, échevin des beaux-arts, président: membres: MM. Alfred Collin, directeur de l'Académie; P. Gilson, inspecteur des académies et écoles de musique >hi royaume ; Hemlebt, directeur honoraire de l'Académie; Georges Honincks et René Barbier, moniteur du cours d'harmonie au Conservatoire de Liège. A T© sir en sa2 I! est question de créer une boucherie coopérative. L'administration communale s'enquiert de l'activité d'établissements similaires installés dans d'autres villes. * « * Au conseil communal, le compte du Bureau de bienfaisance pour 1914 et le budget de 1916 ont été votés, ce dernier cependant" sous certaines réserves. L'emprunt de 125,000 francs a été approuvé. Gauche contre droite, le Conseil a refusé de voter .le budget des hospices pour cette année, mais a approuvé à l'unanimité les comptes de cet établissement pour 1914 ainsi que l'adjudication de charbons. L'importante proposition concernant les modifications au droit de trottoir présentée par MM. Castaigne et consorts a été rejetée. Les comptes et budgets des fabriques d'églises sont acceptés. Enfin, le Conseil a suspendu pour cetto année les bains mixtes à l'école de natation. A as iLirrsBs © &££=!§ Des malandrins se sont introduits dans les bureaux des Fonderies Hasseltoises et y ont déplacé le coffre-fort, mais sans parvenir à le forcer. De dépit, ils ont mis le feu aux livres et aux archives et ont commis diverses déprédations. Le parquet a opéré v/re descente et a fait prendre la photographie ' ! es empreintes laissées par les doigts der- • ' ïaitours. On pense se trouver en présence d'un acte de vengeance. * •* * On annonce, qu'à Hasselt les magasins du Comité Nation.? 1 débiteront yes marchandise? venues do Hollande. * * * Tous les charbonnages Semblent prendre de-l'activité. A Winterslag, les travaux sont poussés avec un redoublement d'énergie. Le puits no. 1 est arrivé à la profondeur de 715 mètres et plusieurs couches très riches en charbon ont été traversées, Les terrassements du puits no. 2 ont atteint la cote de 445 mètres. Aïs La province de Brabant au mois de juillet dernier comptait 150,000 chômeurs. Au Lim-bourg, — province surtout agricole, — il y en 1 plus de dix-sept mille. L'étable communale créée par l'administra, bion communale de Watermael-Boitsfort contient à ce jour dix-neuf vaches laitières. Le lait est vendu au prix de 45 centimes le litre pour les enfants et les personnes adultes malades. Un certificat médical est nécessaire pour la délivrance du lait. * * * Une lettre de Bruxelles apporte l'écho de la joie profonde qui règne dans la Belgique entière depuis une dizaine de jours. La voix des canons anglais, français et belges pii, depuis l'Yser jusqu'à la Somme, retentit puissante, est entendue partout. .Faut-il dire les espoirs qu'elle fait naître, l'émotion qui étreint tous les coeurs, le réconfort ainsi apporté ? Quant aux Boches, jamais ils n'ont été plus passifs, plus obséquieux, plus plat6 qu'en ces journées-ci. Au Pays L'industrie sabotière se trouve dans une situation particulièrement pénible, résultant du renchérissement sans cesse croissant des cou-eurs, vernis, ficelles et spécialement du bois. Vu cet état de choses, la Société des fabricants de sabots de l'Entre-Sambre-et-Meuse a ilécidé dans sa réunion du 4 juin dernier, l'augmenter de nouveau de 10 fr. le cent de )aires de sabots. *• * * Un service d'automobiles vient d être inau-Tur' entre Fontaine-l'Tvêque et Marchienne-111-Pont.* * * Les banques Alfred Cajot-Domken et Chan-eux-Moyse sont réouvertes. % * 4fr L'industrie sabotière à Walcourt se trouve lans une situation particulièrement pénible, •ésultant du renchérissement sans cesse croissant les couleurs, vernis, f;celles et spécialement du jois. Vu cet état de choses, la. Société des fabricants de sabots de l'Entre-Sambre^et-Meuse a '"M*n*'"""" 1 ■ 1 iiii^Moirnin, décidé, dans sa réunion du 4 juin dernier de 10 H y a m m 17 juillet 1016: A utour d'Axtas, eatoon-€ pwitçitoeremcut violente à Souche' et entra AeuvuU et Ro'clinco'urt. Arras reçoit f"S-, Sur autour de lieims' p . Bombardement de Ueims. Ln Argonne, deux attaques emic- fm'^aises ** ta cote j/ (Vf'reuMes) sont re,poussées. Sur les Haiuts-de-.\leuse-, les Allemands attaquent yole^mcnt les positions françaises IZl tmrae1lee df Cal"nna WW'a» iillaye des hpaiges sur le rarm de Smirmix, ils reprennent pled dans un de leurs anciens éléments tamw'^r È'\Lorrain>e, ">fructueuse attaque ennemie des tranchées de la for.ét de a) i oy a;nsi qu'au Ban-de-Sapt /l'osqc) oueT\r'"rS f""r-nie* ditiO mètres nord-oue^t du. bonhomme). Front italien: pro- » Itai"'àrfn Gpdcre; bombardement ae Ban, sur l'Adriatique, par des a via<t e urs au trichien->s. Lettre d'Italie Milan, 27 juin.-(De notre correspondant spécial.) Les pas victorieux Co la contre-offensive italienne. Bien avant, que ces lignes ne leur nar viennent, mes lecteurs connaîtront la vic-tei.leuse contre-offensive italienne, qui naiehant, (fait inouï, sur les brisées dè attaque avec plus de rapidité qu'elle a cour r "n SElU à 1!"i «ne couronne de villages et plusieurs montagnes de .haute importance. Certes, il était diffi die de prévoir que la contrc-offensiv- aurait' lieu si tôt, mais d'elle-même et dë visitflr?3- "8 Pc"vait douter 1ui avait Dans Z gl,rS K°Che? de la envahie. HVlï^ 7a le,es a«-S°l Constamment pointillé des boucles de fumée blanche 1 dès bêche t personne ne s'épouvante, ia bêche reste plantee en" terre "et le paysan un seul instant se détourne. La femme occupée au menago sort sur le pas de la porte et demande: „Où est-ce cette .fois" '/ Aux premiers temps un souffle de terreur cassait avec celui «3e la mort sur les rn„, pagnes. Mais, bientôt, les homm^et te femmes se moquèrent l'un de l'autre et de Jours craintes, ils commencèrent à distin- etlneZeS ^ ^ Pr°Je<*^ amis ^ Les villes les p/us proches de la dIus* âpre bataille, comme Schio, se reprirent admirablement après la première faiblesse IL Pfef?18ï alignement d'oeil instinctif quand tombe 1 cbus. Lés maisons d'abord fermees se rouvrent, les cafés remettent leius petites tables eh plein air. Plus près encore de la bataille les villages sont encore plus crânes. C'est 'la route des Hauts- lateaing épargnes un an par. la guerre et rendus célébrés ce dernier mois. Le? enfants jouent trancmillemont à côté de leur mere qui perte à la palanche les seaux d eau reluisants et n'en vorsc pas une goutte oiiand éclate l'.obus. Partout «i l- drapeaux petits et grands effiloches par la vieillesse et lavés par les mtemperies, cli rayonnant de couleurs neuves. Leiir claquemeht acquiert la valeur d un soufflet sur la joue d l'ennemi qui voudrait les arracher, mais n'y viendra pas. « J La fête du Statut, 1er dimanche de juin, a été toute tricolore et palpitante Les vieilles femmes sertirent les plus beaux nabits de3 noces anciennes et la voix entêtée^ des clochers répéta aux pays désolés, laisses èn arrière par la'retraite: „I1S viendront, n'ayez crainte". Et ils y sont revenus, les Alpins, les bersaglieri, à Asiago, à Clurha, à Gallie, dans les autres villages piofanés. Le maire de Gallio, réfugié à Vicence, disait à ses administrés: ,,Pas xm " soupir n'est sorti de nos lèvres, pas un regret du sacrifice nouveau que nous -demande la X atrie . Il n a pas ete long le sacrifice, car Gallio est repris, comm^ demain le sera tout le haut Vecentin. Le fameux mont Cengio, la clef d'Arsiero, de la cime duquel les Autrichiens s'étaient assez vainement emparés, car les Alpins restaient accrochés au versant des ongles et des piolets, a été ,,nettoyé" des pieds à la tête. .La valeur stratégique de ces conquêtes est beaucoup moindre qu'elle ne l'eût été il y a quatre semaines à l'heure lourde de destins où tous les espoirs sembliiient permis à Conrad. Oh sait dépuis une quinzaine de j'eurs qu'-j/.s ne feront plus un pas, parce que l'âme italienne en a décidé autrement et parce que les soldats d'Italie s'enracinent au sol vigoureux de leur patrie. Il est encore trop tôt pour commenter la valeur de la victoire italienne, qui a été un triomphe de la tactique sur les obstacles naturels. La manoeuvre de Cadorna ne nous apparaît pas encore dans tonte sa clarté. L'aile droite seule a commencé une action que le centre et la gauche achèveront sans doute. Nous pouvons nous en reposer sur les lauriers conquis par le taciturne Cadorna dans la- seconde quinzaine de mai, au moment où il fit avorter l'entreprise dé grande envergure si longuement préparée par l'ennemi. Une journée a repris la conque d'Asiago. La contre-offensive marchant à de tels pas de gé-aiat atteindra bienjaôt le-sol de l'Autriche. W. Benedictus.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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