L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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13 augustus 1916
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s.n. 1916, 13 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q52f767d6c/
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gème Anrsée e N°. S cents Dimanctie 53 août 19î6 v L'ECHO BELGE rilninn fait la Forcer <iîoiï£"îi£il Qisoticlâco du matin fj^î*aiss£inî en S-SqÏB&îîcI© Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent Ê4ra adrïsst au bureau de rédaction: N> 55. VOORBURGWAL 234-240, AMSTKRDJS Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbleî, Comité de Rédaction: ^ René Chambry, Emile jpainparé. Pour les annonces, abonnements et vei au numéro, s'adresser A l'Administration Journal : N.Z. Voorbupgwal 234-240, Âmsterdt Téléphone: 1775. Abonnements: Hollande fS.1.50 par mois. Etranger îl.2.00 paru Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Ëaieris ridisiiiss Il est toujours défendu, en Allemagne, de parler des „buts" de la guerre. On ne pane, évidemment, que de cela, pour autant, bien entendu, que l'on abonde dans le sens des milieux officiels. : ouôstion de l'annexion de la Belgique fait l'objet de débats passionnés. Tout le i,;.....,i: csr, d'accord sur le principe des „garanties". Quelles garanties? Ah! voilà. Les paugermauistes et le parti des junkers,. qui sont des gens tout d'une pièce, trouvent que la garantie la meilleure c'est l'incorporation do notre pays à l'empire. Ce serait le règne de von Bissing à perpétuité. Charmante perspective. Cependant un M. von Harnack, qui dirige le nouveau ,,Comité National et qui passe pour refléter les idées de M. de Bethmann-Hollweg, s'exprime avec sévérité sur le compte des annexionnistes dont il dénonce la voracité. ,,Pourquoi irions-nous, dit-il, faire de la Belgique une nouvelle Irlande!" Sur quoi un général von Gebeattel répond dans l',,Alldeutsche Blatter" que jamais, sous l'influence allemande, il n'y aura des pays d'îlotes. L'Allemagne qui incarne le principe du bien ne peut que répandre le bien autour d'elle. En effet, et notre pays ruiné, affamé, martyrisé en est bien la plus belle preuve.... Car il est curieux de voir comment le point de vue change selon qu'on se place dans l'un ou l'autre camp. Les Allemands ont porté chez nous le meurtre et l'incendie. Pour le reste, ils ont pillé ce qu'ils n'ont pas détruit. Sans doute la „Kreuz- zeitung" ne le nie point, mais elle appelle les choses°par un autre nom lorsqu'elle imprime gravement: ,,Actuellement l'Allemagne accomplit en Belgique un acte de libération et elle fait régner l'ordre dans le pays." Ce pays, évidemment, ne connaît pas son bonheur. Un petit exemple. A Bruxelles, qui passe cependant pour une ville civilisée, les spectacles commencent rarement à, l'heure fixée par le programme. Un tel désordre est bien fait pour choquer une âme allemande. v Von Bissing a donc pris. une ordonnance pour obliger les directeurs de théâtre à frapper les trois coups à l'heure militaire. Ceci est admirablo et l'on comprend que la ,,Kreuzzeitung" s'en félicite. Car la grandeur de l'Allemagne n'éclate point tant dans la grandeur des résultats que dans la grandeur des moyens qu'elle emploie pour y arriver. L'habitué le plus grincheux du. •Palais d'Eté ne s'est jamais figuré que, pour arriver à faire commencer le spectacle à l'heure, il aurait fallu fusiller 6000 hommes, femmes et enfante et. incendier dix mille maisons. Il est possible que certains neutres n'en éprouvent que plus d'admiration pour les méthodes allemandes qui appliquent aux petits maux les grands remèdes. Mais s'il nous est indifférent, à noys, que les spectacles ne commencent pas a l'heure fixée? Car nous sommes un peuple brutal et indiscipliné. Un M. Hans Leuss le constate avec une nuance de mélancolie dans le ,,Welfc am Montag" où cet homme clairvoyant assure qu'avec la Belgique l'Allemagne aurait gagné un éléphant à la loterie. Cet homme connaît son liistpire : ,,Depuis des siècles on sait que les Wallons sont le peuple le plus tenace de l'Europe. En vain Charles le Téméraire a voulu les soumettre. Il fit jeter 800 Liégeois dans la Meuse mais à peine avait-il les talons tournés que les Liégeois massacraient son arrière-garde. Singulière inquietjide. La manière foi te de Charles le Téméraire apparaît comme un jeu innocent en présence des horreurs que les Allemands accumulèrent dans notre malheureux pays. Est-ce que, déjà, ils commenceraient à craindre pour leur arrière-garde ? Ce Hans Leuss veut d'ailleurs bien reconnaître que les Belges sont épris de liberté, vaillants et actifs. Et, s'il ne craint pas précisément que nous fassions subir aux armées allemandes en retraite le sort de la garnison bourguignonne de Liège, il songe avec terreur à quelles avanies seraient exposés les Allemands en Belgique s'ils s'avisaient d'y rester les maîtres. Nous avons, en effet, de l'imagination et l'amour de la plaisanterie, même de mauvaisvgoût. Et, dame, quand il s'agit d'un boche.... Notre chronique du pays envahi fourmille de mille traits ingénieux et plaisants — traits héroïques — puisque toujours iis sont punis d'une peine proportionnée à l'immensité de l'amour propre blessé de nos bourreaux. Enfin ùn bon M. Gustav von Schmoller, professeur d'économie nationale, se déclaré partisan du juste milieu. Entendez qu à défaut-de la Belgique il se contenterait du Congo. Les nègres sont plus accommodants et les Allemands ont' montré avec les Iler-* reros .qu'ils ont une méthode civilisatrice irrésistible. Restons-en là. Ces discussions, 1 au moment où le canon des soldats du droit par larges pans abat les murailles formidables derrière lesquelles s'abritent ks empires de proie, sont encore plus sottes qu'odieuses. Ces hommes d'action — de mauvaises actions pour mieux dire -r- sont aussi de fastidieux raisonneurs. # Ces bavardages insipides et pédants les peignent tels qu'ils sont, plus vils encore dans leur grossier opportunisme que dans le naïf déchaînement de lauxj appétits. Les alliés auront tôt fait de. les mettre d'accord. x fa admirable lettre d'un Liégîm à la Chartreuse Un récent numéro de la ,,Libre Belgique r.ousf apporte le texte d'une lettre adress< à sa femme par un industriel liégeois, Die donué Laimbrechts, au moment où il alla ctre fusillé par les Boches dans les foss de la citadelle de la Oliartreuse. Nul ne lira cette lettre sans une profon< émotion- On y verra dans quels sentimen savent mourir les patriotes belges : De La citadelle de la Chartreuse, 17 avril 1916. Ma Jeanne bien-aimée. Je viens d'être transféré de Saint-Léonaj ici et, comme je l'ai pressenti, c'était poi y apprendre la nouvelle fatale. Il vient < m'être confirmé que le jugement du 12 n condamnait .à la peine de mort et que 1 recours en grâce ont été rejetés... Dieu n rappelle à Lui ; que sa volonté soit fait* .Nous ne pouvons que nous incliner devaj sa suprême sagesse. Ah ! miai bien aimé quelle douleur atroce pour vous tous q espériez tant ! Pauvre femme, pauvres p rents. Mon âme est remplie de tristesse ir mense en pensant à vous tous ! Celui q disparaît est vite quitte de ses souffrance J'espère que Dieu m'a pardonné et qu il n réserve le bonheur éternel où je vous «ttec drai tous; mais, pour vous autres, que c douleurs! Je t'ai déjà écrit longuement jour du jugement; tu recevras le tout < même temps probablement. Que ma rés gjiation te soit un réconfort. Que Dieu yo-donne à tous le courage qu'il n'a cessé < m* accorder et que vos peines vous soie] moin3 cruelles. Pensez tous que nua, mo est une belle mort ; que la-haut, tout piès c Tout-Puissant, je veillerai sur vous et qi je le prierai beaucoup pour qu'il vous pr tège et vous réserve encore-des jours liei reàix sans celui qui aurait tant voulu fai. votre bonheur à tous en vous entourant c tous ses soins. Dieu ne l'a pas permis, inclinons-nou Il sait ce qu'il fait et s'il nous éprouve man tenant c'est pour mieux nous récompens< auprès de Lui. Demain, 18 avril, je serai exécuté. Quel coïncidence, ce sera justement le derni< jour de notre dixième année de mariage Dix ans de bonheur passés 'près de to: Dieu n'a-t-il pas déjà été assez bon de m'; voir, réservé tant^de joie, jusque maint nant, alors que nous ne sommes destinés traverser cette vallée de larmes que poi souffrir. Remercions-Le et inclinons-noi devant. son arrêt qui ne peut faire qi notre bonheur. Réfugie-toi dans la prière, ô mon aiméi et sois vaillante. Pense à notre fille à qi tu to dois toute et qui sera ta consolatioi Console mes pauvres parents pour le quels ce coup va être terrible. Puise dai ton amour pour moi les forces nécessaire pour leur donner l'exemple du-»ccurag-Priez tous pour moi. Je te laisserai la croix que tu ïu'as fa parvenir pour qu'elle te soit mon derni< souvenir. J'y déposerai mes derniers ba sers pour toi, Riette et mes parents. J' joindrai mon anneau'. Sois mon interprète auprès de tous cen qui se sont dévoués à ma cause pour 1er dire toute ma gratitude. Dieu n'a pas pe mis que leurs vaillants efforts aboutissenl c'est parce qu'il me réserve plus de félicii près de Lui. Jeanne, adieu ; reçois sur cette lett] pour notre fille chérie, pour mes parents < pour toi, les plus affectueux baisers c celui qui fut Votre Dieudonné. —— —as*K*-0—-«* Pour le Comité d'Alimemtatio, Anonyme G. L., Rotterdam ... 5.00 fl. il/. Alb. Y an Campen, Amsterdam 1.00 y. Pour nos invalides Recul, par l'entremise de il/.. Faul Meert, 117.65 frs. aie ■profit de l'oeuvre des Invalides, produit d'une collecte après une conférence faite à l'Union Belge de Tlulst par le R. P. Dr. P. Vullings, aumônier belge à Middclltourg : ■uni somme de 55 florins a été , adressée pur le même comité l'oeuvre ,, J ide et Secours Maternels." 11' -05 fr N ..rrnsv*-®— i! y a un m 13 août 1916. — Un sous-marin angla torpille la canonnière turque ,,Bcrk-i-Sa vet." Le Roi Albert est nommé colonel en ch du, ôme régiment de Dragon Guaïds. Les Français reprennent une partie d tranchées de l'ouvrage de Martin, en A go-niie. Des Zeppelins font un raid sur la, côte t En Belgique. Le Régime de la Terreu e Nous avons été les premiers à annoncer 1 - restation de M. Carlier, directeur de la'Baii< t,. Nationale à Anvers. M. Carlier revenait s Bruxelles, lorsqu'il fut arrêté à sa descente train, à la Gare Centrale. • ' La police hoche se rendit au domicile 'e celui-ci, au 6iège de la Banque Nationale. 1 ts a eu l'extrême bonté d'annoncer l'arrestat à la famille! Co furent aussitôt les plus 1 lentes et les plus énergiques protestatic Personne ne sait où M. Carlier a été enune Il avait depuis le début do l'occupât déconcerté et les Allemands, et tous^ c enclins, à des concessions par une volonté t jours identique, inspirée d'une comprchenî u* très exacte de la situation et d'un patriotis le' sans peur et sans compromission. ie Lo crime de cet honnêto homme 3S d'avoir refusé au représentant d'une p' " sance qui ne doit plus être corni i j parmi les nations civilisées la somme I ' quatre cents millions de francs contre laqu *t les Boches voulaient lui remettre du papier. quel papier? M. Carlier refusa énergiquem li à Bruxelles même où il avait été mandé. x- l'arrêta à Anvers et on l'expédia en Allema; 1. sans qu'il ait pu voir aucun membre do sa ^ mille. C'est une version. „ Les Barbares ont besoin do cet argent. Us trouvent dépourvus momentanément do i ie lions, leur cinquième emprunt n'étant pas 1_ rivé à échéance. Le pillage méthodique do le coffre-forts n'est guère possible actuc le ment. Ils se sont donc adressés à u plus • importante succursale en Bc que, do la Banque Nationale, don; trésor est hors de leur portée. Et, revol .ls au poing — ou la menaco aux lèvres — ça e ressemble —, ces messieurs se sont pbstés ^ vant M. Carlier qui a préféré l'emprisonnera i"b et ses rigueurs À faillir à son devoir. Déc U ment, les grands patriotes, chez nous, ne \ ie vent plus se compter et chaque jour nous ré1 de nouvelles bravoures. Mais les. Allemands viennent de faire p l~ Ils ont arrêté et emprisonne la fille de M. ( e lier, comme moyen de pression sur le pi ^ Voilà où en sorft arrivés des individus représentent officiellement l'Allemagne! ;. Il n'y a, évidemment, qu'une réponse à 1 faire : prendre dés 'mesures do représailles ,r y a a^sez de Boches en France et en Angletc et surtout assez de propriétés allemandes p qu'on réponde à leurs exigences dans la se e langue qu'ils comprennent. Les'Belges ,,du !r dans" commencent à se plaindro véhémei *• ment de ce qu'on ne rende pas aux agresse ! dent pour dent. On en a le moyen et. t- vérité, il serait puéril de vouloir discuter a >_ les assassins du capitaine Fryatt. Ils ne red à tent que les mo3*ens de coercition. r * * * is II suffit, pour comprendre l'odieux du r ,e rao sous lequel nous vivons, do feuilleter la , lection des condamnations prononcées cha semaine par les Boches siégeant *à Anvers. 5'. gouverneur, le gouvernement et le Komm II dant frappent à tour de bras. On ne coin l- plug leurs victimes. M.M. F. Clokaert; J. chelsen, J. Broers et C. Cerstiaens, de Lie is sont frappés d'une peine légère d'emprison «s ment pour avoir commis uné ,.grossièreté s nom" (le gouverneur ne nous dit pas si c à la suite de la manifestation du 21 juillet, -, lélu-ée à Lierre do façon divertissante?). quatre Lierrois no sont pas les seuls do la ;r calité.à connaître les rigueurs des tribun 1_ allemands. Nous relevons aussi les noms V M. M. F. Lambrechts, P. van den Ncken, Torfs, J. Vaes, L. Vertommen et H. Mai x Vivent les Lierrois pareils à ceux-ci etqui-cl r sent l'imago nauséabonde d'un Raymond K pe, qui aura, lui, à répondre devant la jus belge. M. lv. Vermeulen, d'Anvers, est pun 'trois >mois de prison pour avoir tenu uno ) 'e r.ion publique sans autorisation, avoir --rono un discours anti-allemand et avoir fait re^ "e senter une pièce dont les tendances étai it dirigées contre l'Allemagne. Joseph Platte e qui avait prêté son concours à ce spectacle, coure une peine do ,prison de deux semaii Les autres motifs de condamnations s moins intéressants. Ils sont trop nombreux, — reste, pour qu'on songe à reproduire ici noms de tous les braves gens auxquels les ches décernent des brevets de patriotisme. A BrisisêHes M. le baron von Bissing (Moritz-Ferdina a 1 occasion de se frotter les mains. XI pa que les aéronefs boches ont tué, en Anglete des femmes et des enfants. Et, dans sa j •l'ancien .élove du ,,Breslauer Gymnasium" % connu alors déjà pour sa cruauté — fait pa à ,,'sa" presse, lo petit communiqué suivant l)es voyageurs arrivant d'Angleterre dé rent que les attaques faites, les 28 et 29 jui par !<;S dirigeables Zeppelins ont causé de 1 grands dégâts. Il y a, paraît-il, beaucoup tués et de blessés. Comme c'est boche! * * * La santé de M. Maurice Lcmonnier, souffrait d'une entorse au pied, est tout à bonne à présent. Lo maïeur, par intérim, a reprendre ses occupations. * * * S. On annonce les décès de M. Louis Vc directeur honoraire du service des télégrapl ~~ officier do l'Ordro do Léopold, et do il. J Charlier Claret directeur de ,Xa Finance 3VJ diale'» et du ,,P' Echo de la Finance et l'Industrie". * * * 18 M. François Rasse dirige de grands' conc symphoniques à la Salle Patria. Nos con siteurs ' nationaux no sont pas oubliés, ?f heureusement. * * * es Les collectionneurs de timbres vont p r- voir enrichir leurs.collections. Depuis la de juillet, on vend de nouveaux timl st allemands pour le servie» des postes en 1 série de nouvelles cartes postales a aussi ét f* imprimée depuis que nos bienfaiteurs on trouvé moyen d'augmenter le prix des tira ar- bres-correspondances* Ils font tout pou lue nous être agréable, ces Allemands, et nou de rendre la vie plus facile. Et comme ils son désintéressés ! En réalité, il faut que leurs finance s'épuisent considérablement pour qu'ils e: 10U soient arrivés à faire la chasse aux cents, — io- en augmentant le prix des timbres. En Aile us. magne, ça s'appelle progrès. Mais le né. gens du ,,Bruxellois" vous feront compren 'on dre que le prix du papier est si élevé! E >ux celui de la colle, doue! Et, vraiment, on n ?u" peut pas demander à l'occupant de faire de roe* cadeaux à l'occupé. Pardièu! Ajoutons que les nouveaux timbres se dif est féreùcient des anciens par cette particula iis- rite que la laide tête de ,1a ,,Germania" s 'tée détache sur un fond uni et non plus sur il do fond rayé. Les anciennes valeurs sont con servées et, parmi les nouvelles, le timbre d 2£ pfennig, de couleur grise, sera immédia q1 tement mis en circulation. Plus tard, vieil ^no dront les timbres de 7J et de 15 pfennig fa- ainsi que les cartes postales de 15 pfennig Les timbres existants de 2 marks seron se débités jusqu'à épuisement, mais ne seron nil- plus renouvelés. ar" Disons encore,' pour les philatélistes, qu J.os les Etats allemands jouissant d'un servie ,c^ postal propre ont également modifié leu régime du timbre. C'est ainsi que la Bavièr ,"~ie a créé de nouvelles vignettes de 12.]? pf. gri ver bleu, de 7A pf. vert sombre, de 15 pf. roug< se ainsi que de nouveaux timbres de service de- Jusqu'à épuisement du stock, les timbre ént de 2 pf. seront utilisés avec la surcharge e noir: pf. et lo timbre de 5 pf. devien '?}e" vert clair. Tous les nouveaux timbres sont comme les anciens, à l'effigie du roi. ire. . * * * 'ar- Les derniers bulletins démograpliiques d no: l'agglomération bruxelloise, (800-000 hb-lw q111 tants), montrent avec précision quelque unes des conséquences do l'état do guérie )1 Pendant le premier semestre de 1916 !■ rro nombre des naissances s'est élevé à 3.582 oui- celui des décès à 5.140, soit une proportio: ule respective de 9.1 pour mille et de 13 pou (JC~ mille. En temps normal, le nombre de naissances égalait et dépassait souvent ceh: des décès1. vec où- O V ^ S® Dans lo but de fabriquer de l'huile, d< noyaux de fruits peuvent être employés. '^1_ La Croix Rouge- paye 10 centimes le kilo < 15 centimes pour les noyaux bien conservés ( ri.uc très secs. JjC Ces noyaux peuvent être remis dans les bi lin" reaux dos commissaires",do district do la Croi P*® Rouge belge à Anvers, 23, chaussée do Maline: à Malines et à Turnhout. Ue grandes quantitt 1C' peuvent être prises à* domicile sur demanc ue" adressée aux bureaux susdits. ans C'est le prâs-dcnt de la Ziviolverwaltung qi es.fc fait publier cet avis. Les bons patriotes or c^" comprès. Ils entrerront les noyaux do fruits o ^es les jetteront effi" feu, mais ils so garderont d'e fairo profiter indirectement les Boches. O Hlx sait quo la Croix Rouge belge n'existe plus qr de nom depuis l'attaque de sa caisse par > G- von Bissing. C'est, du reste, un comto ail en. mîim\ qui est lo grand manitou de cet 1.as_ oeuvre, eréép par nous. En Bcehie, le gouvernement ^fait aussi ui ^ice chasse effrénée aux noyaux. En Belgique, 1 fera buisson creux, •éu- * * * ac'~ XJn nouveau .magasin do ravitaillement de l,e" ville s'ouvrira prochainement rue du Peupl< 2nb # * * eu- On annonce la mort do M. Louis \ erlcn .es"t chevalier de l'ordre de Léopold. administr; ont teur-délogué do la Banque d'Anvers, no du Gand on 1855, décédé'inopinément à Anvers, « les de M. Constantin Van Geetruyen, cheval u B0- do l'ordre d'Isabelle la Catholique, no lo ] octobre 1S39, décédé lo 1er août. * * * L'exemple des commîmes de l'agglomér. tion bi-uxeiloiso, qui ce sont groupées poi .. créer des magasins communaux d'épiceri< en vue d'assurer le ravitaillement des popi rre lations, est suivi dans d'auitres régionsv d oie,' tenritoiro occupé- On apprend, en offe — qu'une société coopérative de communi sser vient d'être constituée, dans .le même bu ; par les administrations communales c , " Borgerhout, do Berohem, do Deurnè, d ,1s' Merxem,' de Wilryck, de Mortsel et c de Hoboken, dans l'arrondissement d'Anver La société, qui a pour objet ,,l'achat et . vente de produits alimentaires et de toi autres articles utiles ou nécessaires à 1 qui population civile des communes adhérei fait tes", a pris pouf titre: ,,Magasins comiw pu naux des cantons de Borgerhout—Berche: et environs". Son capital minimum est c 2 millions de francs, ets, ÙTei A LSége on- Lo bourgmestre d'uno importante commu: de industrielle de la province de Liège, Grâc Berleur, a réuni à l'hôtel communal les te miers et les cultivateurs du village. Il leur erts exposé la situation malheureuse do la popul p0_ tiort ouvrière, dont le ravitailleinent est ren( trè5 toujours plus malaisé en raison de la cher persistante des vivres, surtout du beurre et ci lait. ' 7 A l'unanimité, les fermiers ont consenti céder aux habitants uno livre de beurre p; ^in semaine, à raison de 3 iis le kilo. Le lait se; >res VCndu '20 centimes et les. oeufs 10 çentini 5el- pièce. Grâce .à cet acto do .solidarité ,da T D.' nlimnntiira Coi-Q. ilOCràrAtr»A tl/OLClXUtTO <1 WlfltC-UL-llULH. J.J. «O puuuuiO cet exemple sera suivi ailleurs, mais il_ restera inopérant dans les villes, la mesure prise dans les communes suburbaines risquant do réduire l'approvisionnement des grands centres. • * * * ^ Un organe de la ,,K|pmmandantur" de Bruxelles rapporte une scène qui s'est déroulée, tout récemment, à Liège, et qui montre combien la population tout entière est J restée sensible aux malheurs de la Patrie et à quel point elle a le souci de ne pas paraître s'accommoder du régime imposé par l'envahisseur. L'articulet s'intitule ,,Les processions." ,,Depuis la guerre, dit ce journal, elles sont supprimées bu du moins le clergé se contente de les faire à l'intérieur s de l'-église. Une exception vient cependant 7 de se produire à cette église. C'est à la nouvelle paroisse érigée depuis quelques années f sur la Montagne de Robermont qu'elle a eu 3 lieu. C'était dimanche dernier, le jour fixe pour la fête annuelle. La procession est sortie, non pas le matin, mais le soir à 5 ^ heures. 5 ,,Naturellement il n'y.avait ni drapeau, ni I musique, mais une longue théorie de fidèles accompagnait le cortège déambulant dans 3 les rues de la.paroisse. Eu égard aux événements actuels, c$ spectacle n'a pas été sans faire impression sur ceux qui eu oïit été les ' témoins." * * * ^ On annoce, do Paris, la mort de M. Henr k Gordinnc, l'industriel liégeois. •x * * / e Les Boches vont fairo à nouveau usage du e camp do Neenvindén pour y parquer leurs r prisonniers. e ° A €b£3SΫ3 A la 'aiiite du bombardement aérien de s la ville, M. Braun a fait afficher, en ville. 1 l'avis suivant : t t D'accord avec l'inspection des Etapes, le , bourgmestre de Gand a été chargé de re commander à la population, par affiches vu le grand nombre de .viert-imes bourgeoise; q (5 morts et 14 blessés) de la dernière attaque aérienne, (mercredi 2 août), de s( _ mettre à l'abri, au plus tôt>. dans leur: maisons et dans leurs caves, au cas où de: 3 , aviateurs paraîtraient, au-dessus ele la ville Le, bourgmestre a donc fait afficher l'avis .j suivant : r Le bourgmestre de la Ville de Oand 3 considère comme son devoir d'engager le: ^ habitants, en cas d'attaque d'aviateurs, de fuir par prudence dans les caves jusqu'i co que le danger soit disparu. Gand,. 3 août 1916, (s.) E. Braun. s ,t . AM Brsi&siîit: fc Voici lo texte d'une affiche caractéristi que apposée sur la porte de l'église de Wa terioo : Mlle P. K., Mlles M. D., 3. D., B. D ^ E. G-., F. van P., M. D., Mmss V. vai o L., F. D. (née J. R.),,V. R., D., Mlles D A. P., Mmes J. G. (née P. R. P.), A. P. !i E. R., ont la profonde douleur de vous fair. t | part du chagrin qu'elles éprouvent- en L II elépart des Allemands, leur soulagemen n bien-aimé, arrivés à Waterloo en novembr. 0 1914 et partis, en juillet 1916 après épuise [. ment complet. # Le service funèbre a eu lieu hier samed e 8 juillet à 10 h. 30 sur la grand'pi ace d< Waterloo, suivi par . toutes les victimes ^ Qu'on se le dise ! n * -K * M. Jansscns, présielent de laiDéputatioi a permanente du Brabant, vient de ccmmuni quer aux 333 -co m m unes de notre provinc que le recensement des chiens se fera bien t tôt sur des formules .imprimées conformé au modèle arrêté par la Députation psrma à nente. ît Ces formules seront à remplir par le •r possesseui-s ou détenteurs de chiens, et, i 2 leur défaut, par les principaux occupant des maisons où se trôuvent les chiens à re censer. Elles seront remises inceîssàmmen ^ par les soins des receveurs des contribu r tiens directes du ressort dans lequel résid< le déclarant. A la- suite des déclarations i- des médailles seront remises contre le paie u ment de la taxe. :s Egaras CSerstr© e La coqueluche et la rougeole font beau e coup de ravages en ce moments-flans nom e bre de communes de la région du Centre : Ls nombre de classes que l'on doit ferme a,, par mesure d'hygiène augmente tous le s jours. , a Malheureusement, des deces assez nom breux se sont déjà produits. Le malheur T. particulièrement atteint une famille de Le u val-Trazegnies, qui a perdu trois petit [c enfants âgés de 2 à 6 ans. Aux frontière® Un journaliste belge vient de parcouri 10 la zone frontière de sou pays, du côté de 1 Hollande. Il décrit ainsi la vie d'un villag du territoire occupé, que l'on aperçoi a. d'Eede en terre néerlandaise: lu ,,Les deux rues principales de ce villag ié descendent eu droite ligne sur le fil él'ec u trique. Le regard les prend ten enfilade t nous voyons, distinctement des soldats all( " 'mancjp en blouse blanche sortant des ma ^ sons ou y entrant, d'autres qui décharger a. un grand chariot, deux hussards de la moi ni qui s'avancent vers la frontière, de granc nt bocks à la main, et puis, spectacle édifiant xa, <au. JLl-lIjUJXICiaDCi , IjUl UtlUlWJ tcuits belle maison blanche, là-bas, pires de l'église. U est un peu bedonnant, mais sa tenue est pleine d'élégance. Machinalement, en marchant, il donne, avec une badine qu'il tient à la main, de petits coups secs sur ses belles guêtres jaunes. Le voici qui §'arrête — pas loin de nous — auprès d'un groupe de fillettes qui sautent à la corde. Il se sait observé. Il serre la main aux enfants, leur donne quelques ,,cents" ou quelques pfennigs qu'il puise dans la poche de son pantalon. Malgré soi, on pense à je ne sais plus cpiel dessin terrible de Forain ou d'Abel Faivre : ,,Et dire que j'ai tué la mère!" Mais voici qui est plus intéressant: le Ritt-meister parti, j'observe qu'une femme, tenant son enfant par la main, profite de ce que la sentinelle lui tourne le dos de temps en temps pour envoyer des baisers à un homme qui se trouve parmi nous, un paysan dans les yeux duquel je vois briller de grosses larmes.... Et voilà comment les âmes peuvent encore correspondre, parfois, à travers les barreaux de la cage...." ■i i "> ii 0 i «fli n . i Lettre dltalie C'est dans la vallée du Posina que l'offensive autrichienne avait atteint un de ses points les plus avancés et les plus périlleux. Les soldats italiens, qui, pendant les ,,trois semaines de passion", comme 011 dit ici, tinrent ces tours et ces créneaux de roche que personne n'avait jamais pu escalader et ces cimeà en dents ele scie mor<latnt le ciel, voyaient en se retournant la radieuse plaine vicentine se perdant en un horizon de molles vapeurs. Roses dans la verdure, les villages et les villes f<ui la peuplent parmi les monts fleuris semblaient dire: ,,Nous sommes la Patrie; c'est nous qu'il faut défendre. Regardez comme nous , sommes beaux et puisez de la force dans cet .émerveillement." Les Autrichiens étaient arrivés en ce , point à la dernière muraille les séparant de | la plaine. Ils y jetèrent inutilement des bataillons écrasés,- comme ils rougirent inu-, tilement les neiges du Pasubio. Aujourd'hui toute la vallée du Posina est reconquise. Liancienne frontière dessine à peu près la , ligne de feu, et les Italiens font un formi-( dable assaut d'artillerie au Pas de Borcola. En résistant sur le Posina, en rendant inébranlable ce pilier de gauche de la ligne •d'attaque, les Italiens ont rendu vain tout le plan de l'offensive autrichienne. Aujourd'hui, pas à pas, ils reconquièrent ce qui, leur manque encore du terrain perdu. Le Pas de Borcola s'ouvre à douze cents mètres entre deux blocs montagneux, dans la d(fnsité desquels il creuse comme une lunette de guillotine. Les montagnes qui l'entourent veillent sur lui comme des | gardiens puissants et redoutables. Sans avoir besoin de construire des tranchées, l'ennemi a trouvé des défenses toutes faites [ sur le versant du Mont Majo, où les bois ^ sont épais e.^ où de nombreux murs séparent les diverses propriétés. Quand les arbres ' tombent déracinés et les murs démolis par l'artillerie, l'ennemi n'a qu'à remonter. Chaque pas lui offre un abri plus j sûr; de par sa retraite il domine la situa-} tion. vLes soldats italiens grimpant à sa poursuite trouvaient les tranchées bourrées do munitions et d'armes abandonnées e£ de cadavres tassés commp des harengs, t mais sentant beaucoup plus mauvais! Au col de Xomo les soldats, qui avaient mis en j fuite l'ennemi vivant, reculèrent devant l'ennemi mort, vaincus par l'odeur fétide. De lutte en lutte les Autrichiens sont ainsi remontés jusqu'à la cime. Les Italiens les serrent de près, accrochés un peu , plus bas. On ne voit rien. Seul la couleur L de la fumée des explosions: blanche pour , les projectiles italiens, blanche et rouge pour les Autrichiens, dessine aux yeux de k l'observateur peint initié le rythme de la bataille. C'est la même chose sur les mon-, tagnes environnantes. Il y a, quelque part sur le Mont Majo, une magique baitterie italienne que l'ennemi ne parvient pas à repérer. Très bien élevée, elle répond immédiatement par quatre coups à toute ob-tard, de venir l'occuper. La guerre ici £e fait un peu à l'aiveuglet, • - te. En 24 heures — et en silence — uno position peut être escamotée. Un détachement italien d'infanterie était installa - depuis quelques heures dans une position s boisée du Monte Majo, quand il vit s'avancer une compagnie autrichienne, munie de - deux mitrailleuses! qui s'avisait, un peu i tard de venir l'occuper. In la laissa s'avancer, puis, à l'orée du s f)ois, elle fut encerclée, y compris cinq officiers, furieux et honteux de leur mésaventure.La forme de la lutte est souvent plus férodfe.. Les Autrichiens, avantagés par l'al-r titube, font rouler des bombes à main des a rochers et penchent sur le gouffre l'aboie-e ment des mitrailleuses. Protégés par les t anfractuosités, les alpins résistent. De temps à autre on en descend un sur une e litière faite de quelques rameaux eur deux fusils <*oisés. Les autres restent, et, malgré l'infériorité de leur position, ils montent, i\é avancent. Ils ont déjà conquis, parmi le3 grondements indignés de l'artillerie de . ]a montagne, une des ,.dents" du Monte J Majo, et cette ,,dent"-là ils l'ont contre s leurs ennemis, à tous les points de vue. y/Mly G. R« Ben§dïctus.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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