L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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28 januari 1917
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s.n. 1917, 28 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nk3610x056/
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3êrne Année N°. S27 S cents Dimanche 2S Janvier 1917 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom tfe Famille. Toutes les lettres doivent être aaresse«s au bureau de rédaction: N. Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. T^IAnHnne: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. „ . i Charles Bernard, Charles Herblet, Comité de Rédaction: ' „ , „ ., , , I René Chambry, Emile Palnparé. Pour les annonces, abonnements et ver t* au numéro, s'adresser à l'Administration t u Journal: N.Z. Voorburgwal 234-340, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements! Hollande <3.1.50 par mois. Etranger H. 2.00 parmcis Annonces! IS cents la ligne. Réclames! 30 cents la ligne. Le Bulgare parle. Le nouvel agent bulgare auprès du Gouvernement allemand, Kizof, a "j™"® avis sur les conditions de paix de 1 Kntente Il l©a appelle un monument d'impudrace et d'hypocrisie. Haussons les épaules. Au ern plus tant que les hordes bulgares outragent encore de leur présence les steppes de la Dobroudja et les vallées de la Macedmne, ce Eizof peut difficilement avoir une autre opinion. . Mais ce Bulgare se permet aussi d avoir un avis sur la violation de notre neutralité par l'Allemagne. Celle-ci avait le droit, âéclare-t-il tranquillement, de se frayer un passage à travers notre pays parce que son existence était en jeu. Le sieur Rizof ne se rend pas compte comme on Ta fait après coup en Allemagne de la monstruosité de cette these. .J n'éprouve pas le besoin d'évoquer le document Barnardiston, ni d'ergoter autour de la récente polémique sur l'attitude de l'Angleterre vis-à-vis de notre pays en 1887. A quoi bon s'abriter derrière de mauvaises raisons au risque d encourir ce reproche d'hypocrisie qu'on adresse si volontiers à autrui? L'Allemagne avait le droit parce que c'est l'Allemagne, voila tout. Cette opinion est courante chez nos ennemis. Elle découle tout naturellement de îa notion du ,,peuple éhi" qui est un dogme pour tout "bon All'em--^. Et c'<="st ainsi qu'un pantin comme le comte Reventlov? peut écrire que l'avenir de l'empire allemand a bien plus d'importance peur lui que ,,le monde" et ,,l'humanité" sans rencontrer de protestation ailleurs que chez les socialistes. Si l'Allemagne n'a pas énormément de sympathies chez les neutres, il est vrai de dire que, par contre, les neutres qui lui donnent leurs sympathies le font serves. Pour eux aussi l'Allemagne est au-dessus de l'humanité parce qu'elle^ résume l'humanité. La Germania doceb équivaut au m agis ter dixit. C'est pourquoi il est assez étonnant et, hâtons-nous de le dire, assez réconfortant de voir un neutre de la qualité de M. de Savornin-Lohman, dont la germanolâtrie n'est un mystère pour personne, plaider à la Seconde Chambre la cause des petits Etats. Sans doute il se souvient qu'il est Néerlandais avant tout, et, s'il est plus sensible aux tracas que causent les Anglais qu'aux dégât® que fexnt les Allemands, son souci de la dignité et des droits de son pays n'en est pas moins légitime. . . Lee Etats indépendants, grands ou petite, sent tous membres à un titre égal de la grande famille des nations civilisées. Le droit à la vie de la Belgique est au moin? égal a celui de l'Allemagne et, même s'il avait été vrai — ce que les faite ont toujours démenti et démentent encore deçuis le !2 août 1914 — qu'elle se fut trouvée véritablement en danger, les lois divines et humaines, le droit naturel et le droit positif lui interdisaient d'agir comme elle l'a fait. Pour en revenir au Bulgare, la modestie ne l'étouffé pas. Certes son pays, lui aussi, fait partie de la communauté internationale. C'est la Russie qui l'y a fait entrer voici quarante ans environ. Droits entiers mais droits bien récents après tout. Qu'était avant cela le statut de la horde asiatique des Bulgares attirée dans les Balkans par l'appétit du meurtre et du pillage aux ocrai ères convulsions de Byzance ? On n3 sait pas. On ne connaît pas de grand Bulgare qui ait été un grand savant, un grand poète, un grand artiste. Avant sa libération du joug turc, que les Bulgares acceptèrent toujours au rebours des Serbes avec une servilité d'esclaves, la contribution de la Bulgarie à l'oeuvre civilisatrice de l'humanité se réduit à zéro. Depuis, pas mal de jeunes gens de Sofia, de Varna, de Gallipoli vinrent étudier les sciences commerciales à Anvers et les sciences exactes à Liège. Us aidèrent puissamment à l'émancipation de leur pays. La guerre actuelle, où le jeu du hasard et des intérêts a placo la Belgique et la Bulgarie dans deux camps opnosés, ne devrait pas faire oublier à celle-ci une notion élémentaire moins de gratitude que de justice. Ferdinand de Co-burg séjournait souvent chez nous; il sait ce qu'il nous doit. Ses agents feraient bien de s'en souvenir. Mais ce Rizof va plus loin: il nous calomnie. Il réédite froidement les plus odieux mensonges allemands sur la soi-disant guerre des franos-tireurs. Ainsi, selon lui, la répression sanglante des autorités militaires était parfaitement justifiée. Tout antre pays eût fait la même chose pour assurer la sécurité de ses soldats... La Bulgarie, sans doute! Nous connaissons la férocité de sea comitadjis et de ses réguliers. Demandez aux Turcs de Thrace, aux Serbes de Monastir, aux Grecs de Sérès. Le Bulgare ^ européen est encore trop neuf pour avoir tué en lui la brute asiatique. 11 est toujours plus près du Hun d'Attila que du civilisé moderne. Quoi d'étonnant à ce que M. Rizof parle comme il le fait? Par exemple, là où il exagère, même jfour un Bulgare, c'est lorsqu'il loue la valeur exemplative des supplices infligés par les bcches à des femmes et des enfants sans défense. Du coup, dit-il, les pratiques des francs-tireurs ont cessé partout. M. Rizof oublie-t-il les bandits bulgares et les irré-.ffulier» hongrois? XI fist vrai aue ceux-Jà n'avaient rien à craindre de la férocité allemande, amnistiés d'avance comme ils étaient par la clémence des Cosaques. Car c'est bien une des particularités de cette guerre que le renversement de toutes les notions et des préjugés les mieux ancrés. Au moins a-t-elle eu ceci de bon: de nous ouvrir les yeux sur la mentalité des Bulgares,Charles Bernard. — ■■■p i C rm LIGUE DES PAYS NEUTRES Section Néerlandaise. Déportations en Belgique et dans, lo Nord de la France, La Section néerlandaise de la Ligue des Pays Neutres vient d'adresser aux chefs de tous les Etats Neutres un télégramme dont voici la teneur : Quinze mille Hollandais ont 6Îgné notre adresse invitant le Gouvernement néerlandais à se concerter avec les gouvernements des autres puissances neutres pour une action collective en vue de mettre fin aux crimes commis chaque jour par les autorités allemandes en Belgique et dans le Nord de la France et qui sont l'opprobre de l'Humanité. En attendant la réponse de notre gouver nemant, nous nous «adressons respectueuse ment à vous pour vous supplier de seconder nos efforts, car nous voulons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour hâter la fin de l'infernal fléau oui sévît, actuellement sur les régions envahies, et chaque jour de retard envoie à la mort de nouvelles victimes.Les Allemands ont déjà renvoyé de France en Belgique des centaines de Belges qui sont rentrés chez eux dans un état pitoyable, "brisés de corps et d'âme. Es avaient été employés dans le Nord de la France à des travaux ayant un rapport étroit avec .les opérations militaires. De même on .a fait j travailler do force des en Belgi ! que. Les milliers de Belges envoyés en Allemagne, parmi lesquels un grand nombre d'ouvriers des plus habiles et qui n'étaicDt nulWient des chômeurs, sont voués au sort le plus cruel. Tant qu'ils refusent de travailler pour les Allem^^ds,. ils restent parques dans des camps de e'v^'vntration où on cherche à les réduire par la .faim. Sans doute, vous comipi^e® ces faits, mais nous avons tenu à vous les confirmer ! parce que la situation géographique de la ; Hollande nous met à même de les plus facilement que partout ailleurs en recueillant les témoignages des Belgea et des Français qui ont réussi * s'évader -1 qui sont venus se réfugier en tt^ti—^ L* gouvernement allemand continue «nns interruption les déportations. Il faut que cela finisse. C'est pournuoi nous vous adressons ce suprême appel. Nous vous tarions au nom de l'Humanité et notre espoir repose fermement sur le sentiment de justice qui nous paraît const^"'5'- l'une des nlus hautes prérogatives des conducteurs de peuples. Son Emineace le Cardinal Mercier écrivait récemment: ..La Belgique souffre comme elle n'a jamais souffert. Nous sommes ici comme des prisonniers. Si les Neutres savaient comment on nous traite, ils no s'en tiendraient pas à des protestations verbales' '. Nous nous adressons directement, au jour d'hui, aux chefs de tous les Etats Neutres d'Europe et d'Amérique. C'est, en effet, aux gouvernements des Etats neutres qu'incombe le devoir d'arrêter immédiatement le supplice des populations civiles des régions occupées par le? armées allemandes. En agissant de concert, ils en ont le pouvoir. * Pour la Section néerlandaise de la Ligue des Pays Neutres. Niermeyer, Président. De la Faille, Secrétaire. "Walch, Secrétaire. Amsterdam, 23 janvier 1917. Les Déportations Le journal américain ,,Brooklyn- Eagle' " publie ce qui suit: L'Allemagne a offert de permettre aux représentants diplomatiques des Etats-Unis de visiter les camps où '^fernés les Belles déportés et de se rendre compte qu'ils sont bien traités. Cela prouve ou'"1' ne comprend rien à l'indignation du public américain. La fa.;on dont les ouvriers belges sont traités après avoir été déportés en Allemagne est absolument étr.->r>frcre à l'aspect moral ou légal du problème. C'est précisément ce manque dépréciation ^ valeurs morales, non seulemer-f d«r»s le en? de la Belgique, mais d--"* -— qui rend l'Allemagne incapable de comprendre le point de vu° ennemis ou des neutres. En saurait-1'1 une meil leur© preuve que le discours du chancelier et la note aux neutres, dans le même temps -t.- ^ouveaux crimes sont commis en Belgique? En Belgique. A Bruxelles Sous la présidence de M. Io sénateur Emil Dolamioy, président de l'Union du Crédit et d< la Chambro de Commerce de Bruxelles, B'es constituée une oeuvre qui vise principalement i venir ea aide, par tous les moyens possibles, au: employés et voyageurs de commerce. Fon partie du Comité : MM. E. Keym, ancien direc teur général de l'Exposition de 1910, échevîi à Wate'rmael-Boitsfort; F. Motte et Ryziger ancien juge consulaire, vice-présidents; Depi reux, chef de service à la. banque Nagelmackers trésorier ; L. Daube, président de la Commissioi de la Bourse; E. Deschutter, de la Banque In ternationale; Glorie, négociant; Hall&t, vice président de l'Association des licenciés ei sciences commerciales et consulaires; Jonniaux assesseur de la Chambre de Commerce de Bru xelles, etc. Le directeur de l'oeuvre est M. René Merlai et le local a été fixé place de Brouckère 32. * « * Les denrées alimentaires débitées dans Je magasins du Comité national viennent de subi: une forte hausse. C'est ainsi que le riz, qu se vendait fr. 0.66 le kilo, sera vendu à raisoi de fr. 0.19 la ration de 250 grammes, soi fr. 0.76 le kilo, donc avec augmentation de 11 centimes au kilo. Les haricots et les pâtes ali mentaires, qui se payaient 1 franc le kilo seront débités à raison de fr. 0.24 la ration di 200 grammes, soit fr. 1.20 le kilo, donc aug mentation de 20 centimes au kilo. Le saindoux qui était à fr. 2.30 le kilo, sera vendu à fr. 0.31 la ration de 100 gr., donc à raison de 3 franc le kilo, soit une hausse de 70 centimes au kilo Le lard, qui se vendait à fr. 2.80 le kilo, ser; débité à fr. 0.50 la ration de 100 grammes, soi 3 francs le kilo, avec augmentation de 20 cen times au kilo. • • « Nous signalions hier, dit le ,,XXe Sièclo" les lettres d'énergie ou s'exprime l'hostilit des Belges à toute paix qui no consacrerai pas la victoire du droit et le châtiment d' ceux qui l'ont viole. Cette hostilité, nous venons de l'entendu ; confirmer par une haute personnalité belge qu a réussi, il y a quelques jours à peine, à quitte: la Belgique à la barbe des Boohes... et de leur fils de fer. — Oui, nous dit notre interlocuteur, maigri les tortures, les arrestations, les condamna tions, malgré les déportations, le sentimen national va s'avivant chaque jour. Et personm no veut de la paix, personne, en tendez-vous, n pauvre, ni riche, ni Flamand, ni Wallon... — Mais, cependant, interrompons-nous, il 1 a eu cette interview de M. Edmond Picard? — Vous connaissez l'être paradoxal qu'es cet excellent patriote d'Edmond Picard? Dan l'espèce, il s'est montré plus déconcertant qui jamais. Et tout d'abord, il n'avait donné aucune in terview Dans un cercle d'avocats, il avai exprimé certains aphorismes sur la guerre et ls paix. Quelqu'un se trouva là, qui les rapport; au journal boch© la ,,Belgique". Sans la moin dre vergogne, la feuille de la Kommandantu: s'empressa de donner aux paroles d'Edmon< Picard la forme d'une interview ! A son tour, un rédacteur de l'autre feuille emborhéc, le ,,Bruxellois", alla trouver Picar< et celui-ci, tout en déclarant qu'il n'avai accordé d'interview à personne, confirma 1< langago qui lui avait été prêté. "Vous pensez si, à Bruxelles, tout le mondi sursauta. , Des amis « en furent chez Picard, et celui ci leur expliqua son attitude avec une ingé nui té tout à fait désarmante. Voyons, fit-il, parlons clair, n'est-ce pas Les Allemands sont, quoi qu'ils disent, battus archibattus ! Alors à quoi bon continuer ce: tueries? Par leur demande de paix, leur; gouvernants avouent leur défaite. Eh bien cessons ces massacres effroyablos et faisom la paix!" On eut beau dire, Picard n'en voulut paî démordre. Pour lui, les Allemands sont vaincus, et, dès lors, il n'y a aucune raison de continuer la guerre!... Ce qui doit consoler ceux que cette attitude du grand avocat a pu affliger, c'est que, malgré l'autorité de son nom, il n'a été suivi paî personne. Bien mieux, il encourt en ce moment les reproches véhéments de ceux, très nombreux en Belgique, qui ignorent, naturellement, l'ex. plication peu banale de l'auteur de „Ia Forge Roussel". Celui-ci, depuis la parution de son interview voit les protestations succéder aux protesta tions, et il en est une qui lui aura été particu Iièrement sensible : elle émanj de ses confrère? des barreaux d'Appel et de Cassation, déplo-rant son attitude et émettant l'espoir qu'il n'$ pas songé, lui le fier patriote, que ses déclara tions devaient paraître à la masse un a-cte de défection ! II faut venir de Belgique, et avoir -\écn de puis août 191-4 en Belgique, pour se représenter le patriotisme ardent qui n'a cessé d'j grandir, au fur et à mesure que croissaienï la misère, l'exaction, l'injustice, et que s'allongeait leur durée 1 Allez donc parler de la paix en Belgique Vous pouvez le dire, le crier, personne n'er veut, en dehors de la paix de la victoire. Lc< ouvriers, unanimement, l'ont proclamé, et le! bourgeois, les riches — et surtout ces petits bourgeois, ces petits employés qui souffreni particulièrement de la guerre parce qu'ils som prives d'argent et qu'il est dur à l'amour-pro-pre de-bien d'entre eux de vivre de la charge ou de la soupe populaire — tous partagenl l'avis des ouvriers. Jamais peuple, au miliev des plus atroces souffrances, n'aura montre pareille résolution, patriotisme plus ardent! — Et la vie, là-bas ? — On s'y est fait. Dans les familles les plus fortunées^on mange du sirop sur son pain, le? jours qu'il n'y a pas de bourre, et son pain sec, lorsqu'il n'y a pas de sirop l Dans l'ensemble, or a quelque peu maigri. Mais on n'y veut pas penser ; une seulo chose réconforte et fait tout supporter — et l'on ne songe qu'à cela ; 1e jour béni où les troupes belges victorieuses rentreront an pays et où relri-ri, débarrassé de l'engeance boche, respirera librement I — Et la presse2 — Quelques-uns lisent les ignobles feuilles qu: paraissent à Bruxelles — tout le monde ne peut j pas lire les journaux hollandais. Parmi elles, k 5 plus perfide est ,,la Belgique" qui, d'ailleurs > appartient en partie à des Allemands; l'autre k j le ,,Bruxellois" est leur propriété exclusive. : Vous n'avez pas idée de l'horreur qu'inspi- - i rent ceux qui les rédigent! Vrai! je ne vou-. j drais pas être dans leur peau, le jour où le! i Belges se retrouveront chez eux ! Il ne sera pas besoin, croyez-le, des arrêtés-lois que le con . seil des ministres a votés pour que le pays soii débarrassés de traîtres de l'espèce ! Mais il: t s'y attendent bien et ils seront partis, soyez-. en certain, bien avant les soldats boches ! — Et ,,l'Ami de l'Ordre", ,,le Bien Public' ^ paraissent toujours ? — Hélas ! Oui ! Quelle honte et quelle tristes-. se! Quant à moi, nous dit notre ami, je n'a voulu garder que le souvenir du ,,Bien Pu-t blic" qui était le bel et honorable journal d< Verspeven et, depuis octobre 1914, ie n'ai plus voulu le lire. Pour „l'Ami de l'Ordre", vous . connaisse* ' ses aventures funambulesques avec le gouverneur allemand de Namur ? ! Mieux vaut n'er 1 plus parler... 1 Ce qui est consolant, c'est le mépris profond , quo tous éprouvent pour ceux, quels qu'ils soient, qui se sont faits les complices des gouverneurs et des Kommandanturs boches, car ' par le seul fait qu'ils' sont obligés de publier les 5 communications de ceux-ci, ils ont accepte d'être les collaborateurs de l'ennemi. Cela, or ■ ne- le leur pardonnera jamais, quels qu'ils soient ! La meilleure preuve, c'est que tous leurs ef-^ forts ont été vains et que les populations onl résisté à tous les essais d'empoisonnement, ef ' quo le patriotisme, loin de décroître, n'a œsst de s'accentuer, partout et chez tous ! Je le dis moi-même, conclut notre interlocuteur, mais nous avons lo droit d'être fiers. [ très fiers de la Belgique et des' Belges ! A Envers i Est-ce Hciningen dit vori Euerie qui rempla i cera définitivement l'homme malade, le freiheri : ! von Bissing? Il n'est pas impossible. Oi s j apprond, en effet, quo von Hucno est remp!ac< | lui-mêmo comme gouverneur de la position for ? tifiée d'Anvers par le général von Zwehi, don-les troupes prirent Maubeuge en 1914. Or, vox i Huene fait l'intérim à Bruxelles. D'où l'im î pression qu'il sera nommé prochainement à h i succession du général gouverneur von Bissing • * « r Un incendie s'est déclaré dans un arrière t i bâtiment d'une maison de la rue Dambrugg< ' i appartenant à MM. Breedenraedt frères. C< ' bâtiment servait de dépôt de substance! 5 chimiques. Les pertes matérielles, qui sont importan ^ tes, sont couvertes par l'assurance. Mais il j ^ a des oonséquenees plus graves. Deux ouvrien 1 de MM. Breedenraedt ont été blessés griève 1 ment, un nommé G. Vancamp, habitant l [ Borgcrhout, rue de Courtrai, et un nomm< . Jos. Lucas, domicilié Route des Compagnons On suppose quo la eause du sinistre esi l'explosion d'un bovan rempli d'éther ; eett< j matière, en se volatilisant, s'est enflammé* i par le voisinage du poêle allumé et a occa ' sionné une nouvelle explosion, qui a détermim * i l'incendie. A ftîalsnes La ville est frappée d'une amende do 20,00( marks pour avoir refuse d'abattre les ruines i * * * Par voie d'affiches, les ouvriers sont aver-; tis que ceux d'entre eux qui auront quitte leui i poste ou qui ne travailleront pas très régulière ment seront déportés, i A €£« rs«î L'autorité militaire allemande a refusé l'au-1 torisation quo sollicitait lo profoescuT hollan-' dais H. Logeman de retourner à Gand. Le savant hollandais n'a pas reçu d'explications. Peut-êtro l'amitié qui le lie à Jongensen, le grand écrivain danois, auteur de ,,La Cloahc Roland", est-elle cause de cette mesure? A ILoiavairs ,,L'Eclair de Montpellier" consacre les ' lignes suivantes au regretté professeur de l'Université de Louvain Paul Henry — dont nous avons annoncé la mort — et qui occupait depuis un an une chaire à la - Faculté des Sciences de Montpellier. Un nouveau malheur vient de plonger dans le deuil l'Université de Louvain et l'Université Montpellier. La mort vient de leur ravir le professeur Paul Henry. Né à Louvain, Paul Henry suivit d'abord les cours de l'Université de sa ville natale, où sera père Louis Henry, enseignait dans la chaire de chimie générale. Paul Henry obtint tous ses grades universitaires avec ,,la plus grande distinc-! tion". Il se rendit ensuite à Leipzig où il tra-; vailla sous la direction du professeur W. 1 Ostwald, dont le laboratoire <le chimie phv-: sique était déjà célèbre et qui devait se déshonorer en approuvant les crimes de ses compatriotes contre Louvain. Peu après, il fut chargé de faire un cours de chimie physique à l'Université de Louvain, puis il prit la successiem de son père dms la chaire de chimie générale. La tâche était lourde. Il faut de rares qualités pour se charger de la succession d'un maître de la valeur de Louis Henry. Paul Henry parvint, cependant, à surmonter victorieusement toutes les difficultés, si bien que son père put dire un jour, avec raison, ,,qu'il n'y avait rien de changé qu'un prénom Les nombreux élèves qui suivirent les leçons du jeune professeur regretteront ce maître érudit, d'une bonté de coeur devenue proverbiale. Les origandages boches obligèrent le regretté professeur à se réfugier à Oxford. Sollicité, l'an dernier, de venir aider ses collègues de la Faculté des Sciences de Montpellier, il se rendit à cet appel avec empressement. C'est avec une compétence et un zèle auxquels le Reoteur de l'Université et le Doyen de la Faculté des Sciences de Montpellier ont rendu publiquement hommage qu'il a rempli les fonctions qui lui furent confiées ' et que la maladie seule l'empêcha de repren-1 dre cette année. Les élèves qui ont suivi ses cours, ses collègues et ceux qui le connurent à Montpellier, conserveront de lui le souvenir d'un professeur distingué, d'un savant remarquable, d'un caractère fait de droiture. Dans Ses Fîarssîres Le „Telegraaf" reçoit quelques nouvelles fraîches des environs de Roulers et notamment de la commune de Vijfwegen, où se trouve le châtcau du comte de Limburg Sbirum. Jadis, nous avons annoncé qu'un général — qui se croyait Tout Puissant — avait trans-lormé, à sa guise, cetto belle demeure seigneuriale. Le comte — qui était aussi bourgmestre — se trouvait chez lui quand les Boches arrivèrent. Mais c'est après son départ que le général se conduisit en pur Be>clie. Dans lo village, nos ennemis — par amour de la Kult-ur — mirent le feu à 59 maisons ou formes. La comtesse do Limburg Stirum s'enfuit le soir même avec ses deux enfants et passa la nuit dans une maison ouvriere à Wynckel-St.-Eloi. Elle arriva, le lendemain, à Courtrai. Le comte partit peu après "pour Bruxelles d'où on lui interdit do retourner à Rumbeeke. C'est alors que le général en question ,,conquit'' son château. Belle victoire en vérité 1 Mais l'Allemand ne trouvait pas l'aménage-j ment de la demeure à sa convenance. Il fit construire de nouvelles dépendances, fit fabriquer de nouvelles portes, vendit le mobilier à mi prix dérisoire et tn commanda un autre dont la note fut envoyée (voilà qui est bien t allemand !) à l'administration communale. M. i ce Liraourg St.rum intenta aussitôt un pre>cès au palefreuier-général, iiomme indésiraoio et ; malotru intégral. Le procès traîna en longueur, i mais on apprend aujourd'hui qu'il est — enfin 1 . — termine. L/e général a été condamné à payer > des dommages-intérêts tort élevés. Cependant on peut se demander où il se trouve. Après sos expio.ts sensationnels à Rumbeeke, il partit pour le front. Et on n'en a plus jamais entendu | parler. Ce n'est pas l'autorité militaire alie-j mande, bien entendu, qui fera savoir où il se ( trouvo à la justice belge. On refusé encore toujours au comte do Limburg un laiBsor-passer pour Rumbeeke. Ce qui , fait que lo premier éohevin J. Yan den Bergiie { remplit les fonctions de maïeur. Le secrétaire communal, homme énergique, travaille aussi ( avec beaucoup de méthode. Do temps à autre ; Rumbeeke n'héberge pas de soldats. Il en est de même de beaucoup d'autres villages proches ; du front et lo fait montre que les Allemands ne , disposent plus de grandes réserves. Où est le i temps où Rumbeeke regorgeait de militaires bien équipés et abondamment nourris? La vie, ; actuellement, y est monotone. Mais il y a plus de vivres quo dans les villes voisines, bien que certains articles manquent. Le beurre fait défaut et le lait est réservé aux malades et aux petits enfants. Chaque semaine on abat j une vache, un veau et un porc. La viande est livrée au Comité de secours. Mais Rumbeeke compte 8,000 âmes I Ici, également, le cuivre a été réquisitionne. Le vicaire Cardoen, qui n'avait pas déclaré le cuivre qu'il possédait, a été condamné à quinze • mois de prison et se trouve en Allemagne. Le curé Slosse, amateur d'antiquités, qui possédait une collection importante de ohandeliers, de bénitiers en cuivre, etc., pour éviter qu'on les réquisitionne, voulut les porter, la nuit, dans son église. • Les Bochcs en furent informés et le curé fut menacé d'être puni. Grâce à l'intervention du Kommandant, un fervent catholique, M. Slosse ne fut cependant pas inquiété.Les habitants de Rumbeeke ne peuvent pas dépasser un certain rayon d'un© demi-lieue d'étendue. j Nous avons déjà dit que d'inorfehsifs civils ' et. des chômeurs étaient envoyés à proximité du front comme ouvriers militaires, notamment près de Langemarck de Plasschendaele, villages soumis à de récents bombardements. Sept civils qui devaient travailler à West-Roo-sebeke furent accusés d'avoir parlé de la situation militaire en termes peu admiratifs. Les Allemands les ont envoyés on ne saât où. Os ras le Oaiwau.4 A propos des demandes de concessions minières, il paraît dès à présent certain que la plupart des couches de charbon recoupées dans le sud du bassin minier du HainautJ se continuent au delà de la frontière, voire sur une distance1 assez longue. Il est des exploitants qui pensent même que le bassin du Nord pourrait fort bien se souder sur une grande largeur au bassin charbonnier belge. Quoi qu'il en soit, cinq demandes de concession ont été remises jusqu'ici qui intéressent le nouveau bassin franco-belge. Ces demandes de concession comprennent nn ensemble de plusieurs centaines d'hectares et aboutissent en partie à la frontière. Leur surface semble continuer au nord et à l'est; la partie exploitable du gisement nouvellement découvert. C'est dans cette région que les recherches ont été spécialement entreprises. On n'est pas éloigné de croire, dans le monde des exploitants et des ingénieurs des mines, que l'avenir réservé à ces entreprises est — iuz-* m ■ H y a un an 28 janvier 1916: Au Caucase les Russes prennent la, ville de Khyshda, entre Erze-roum et jdouch», Tous vainqueurs! Sous le titre ,,Tous vainqueurs I Une proposition et un appel", ,,un Européen" publie en irancais un opuscule de 59 pages qui ne porte ; pas d'indication de prix et nous a été envoyé gratuitement. Qui est cet Européen généreux ? Est-ce de sa poche qu'il a payé'l'impression de I sa brochure, et sinon, d'où vient l'argent? ^ous avons notre idée à ce suiet, mais°nous ; laisserons au lecteur le soin de se faire la sienne. j i "k -^nropéen a un plan pour la constitution de 1 Europe future. Il renvoie dos à dos tous [J. belligérants et fabriquo une carte, à son avi.s ideale, où ^ selon lui enaque pays trouve son avantage. Nous n'avons su y reconnaître que I avantage des puissances du centre, mais lais-i 60ns,ce point: l'auteur arrange les affaires du | monde ,,comme des noix sur un bâton", et c est un petit jeu auquel n'importe qui peu. se livrer sans grand inconvénient comme aussi sans grand profit pour personne. Ce n'est pas ce!a, ce n'est pas non plus le béat optimisme do I Européen qui nous frappe; c'est bien plutôt la complète méconnaissance des loi % morales qui ^6 étale tout au long de sa nrosc. II ne connaît ni coupables, ni victimes.*Pour lui, il n'y a pas d'expiations nécessaires ; il ne soupçonne pas les amas de haine aejoumulos par la dévastation de la Belgique, par le torpillai ? sans avertissement des paquebots inoffensifs^ par le bombardement nocturne des villes ouvertes, par les massacres en masse de câvils, par le -meurtre de miss Cavell, par l'emploi des gaz j ospnyxiants et des jets de liquides enflamméâ, j par les déportations en masse. Embrassons-nous lolleville! Tout cela n'était que bagate'-. les insignifiantes. U nous éparge l'offense de i nous prendre pour des idiots en nous.rééditant-I l'antienne de l'Allemagne attaquée par l'A"-: gleterre et forcée de se défendre: saohons-Iu: | en gré; mais-la paix qu'il propose sous-entend uno doctrine de oe genre, et c'est ce qui em-1 péchera tout psychologue de le prendre au sérieux. La guerre actuelle, est un crime, et un crime suppose un coupable. Il peut y avoir plus d'un coupable, mais il est stupide de vouloir re-jeter la plus grande part de culpabilité sur te-le des parties dont il est manifeste qu'elle n'avait préparé aucune agression et qu'elle a été surprise entièrement au dépourvu par dos agresseurs armés jusqu'aux dents. Qu'on puisse proclamer : la cul2>abuité exclusive de l'Angleterre en Allemagne, passe encore: le peuple allemand est si admirablement domestiqué que do sa part on peut tout croire. Mais prétendre ' nous luire avaaer la même bourc^ à nous neu-. très, c'est presque une insulte, une taxation j tacito d'imbécnlité. A qui, de eïeux qui con-: naissaient l'Angleterre radicale de M. Asquith ! et de sir Edward Grey,- fera-t-on admettre que ; ceœ pacifistes à tout crin, uniquement préocem-pes do réformes intérieures, préparaient une . agression contre l'Allemagne? Qui de nous no | sait qu'en Fra-noe, au 1er juillet 1914, pas i une âme no songeait à attaquer l'Allemagne? Co^n est pas en répétant mille fois une sottise qu ou en fait une vérité. Pour toute conscience droite, la responsabilité, sinon du peuple allemand, du moins du gouvernement impérial allemand, dans la préparation et le déolan-oliement de la guerro mondiale est entièro et> indiscutable. Le fait morne, que ce gouvei^ nement allègue, comme cause de la guerre . ",,encerclement' ' de la Triple Entente, est la , pjeiivo la plus convaincante de sa responsabilî-; to. L ,,cncerclemomt'' pouvait être gênant pour des ambitions inavouables, mais c'était sur-j tout une mesure de précaution, une assurance mutuello dépourvue de tout caractère agressif. et l'Angleterre saturée de .terres et de ; richesses avait moins que tout autre intérêt a rompre Péquilibro. Si l'Allemagne avait accepté honnêtement le staitu quo et s'était con. • tentés do^ poursuivre son expansion pacifi-que —- qui lui réussissait si bien! — personne ne 1 oûc. attaquée. En avouant sa volonté de rompre le cercle, ©U© admet sa volonté do faire •la guerre. Or, il est une loi éternelle qu'ont proclamée toutes les philosophes, c'est celle de la réversibilité. Lee Greos, avec leur génie anthropomorphe,^ 1 avaient personnifiée en la „Némé-sis", déesse de la^ vengeance.- Seul le' christianisme l'a adoucie on lui donnant comme complément la doctrine de la rédemption et la loi du pardon. Cetto loi veut que tout acte, bon ou mauvais, soit lo point do départ de répe--cnssions infinies: de même que la pierre jetée dans une mare occasionne des cercles concentriques qui s'élargissent et se propagent indéfiniment. En d'autre termes, une action bonne porte en elle sa propre récompense; une act'on mauvaise porte en elle son propre châtiment. Cette loi de réversibilité est acocptée par la conscience comme vérité a priori ; elle est en outre amplement démontrée a pe>steriori par l'histoire universelle. j Le crime dont nous nous occupons est complexe; il faudrait. reprendre l'histoire de la Prusse à ses premiers débuts pour en rassem-| bler tous les éléments; mais il procède fout | entier d'une conception elle-même criminelle > des rapports internationaux, basée sur le culte exclusif de la force et faisant litière du droit et de la morale. | C'est pourquoi nous ne pouvons partager j l'optimisme do l'Européen. Où il y a eu crime I il doit y avoir sanction et il est inadmissible ] quo le conflit actuel s'achèye dans une embrassade générale. Il y a eu violation grave des lois de là morale internationale; il y a eu do nombreux crimes contre l'humanité, lesquels ne trouvent leur explication, sinon leur justification que dans un désir de domination matérielle à tout prix. Comment ces crimes seront-ils punis? Nous ne pouvons encore le dire; mais une chose est certaine: ils le seront. Si môme l'Entente ne parvenait pas à les fairo I expier par la force, la conscience universelle, ; y compris la conscienco allemande enfin éclai-I rée, se chargerait du châtiment. Ce n'est nns la génération allemande actuelle qui pourra regarder un enfant de Louvain en fa^<". T/on1?-temps après la fin dés hostilités, l'exniatîon po prolongera et l'Allemagne aura à gravir *n long calvaire avant de reprendre n'a-e dars la famille humaine sur un pied de confiance et de cordialité. Voilà, ce que sentent rt posant les meilleurs parmi les . voilà ce qu'ils comprend•^■nt ton* demain. EO. 0. J („La Gazette de Lausanne".)

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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