L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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15 augustus 1915
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s.n. 1915, 15 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zs2k64c34p/
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icre Année "f • IM?: 29© ^ 6 cenïs flo Centimes) Bimanche 15 ' août I9|^ L'ECHO BELGE l'Union fait la Force. •lourna>l quotidien du matin paraissant & Amsterdam.. Belge est notre nom de FamiUè. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction : N.Z. VOOBBURGWAL 234-240 Téléphone: 2795". Rédacteur en Ckieï : Gustave .îaspaers. .r»_ ...jr ( Charles Bernard, Charles Herlbie», Comité de Rédaction: J , , y ( René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. VOOHBURGWAL 234-240. Téléphone: 1773. Abonnement I En Hollande fl. 1.50 par mois, payable par anticipation l Etranger fl. 2.00 ,, ,, la prêtre pi calosunie fes Selles. f- Ce pauvre père Von Éssen, dont le phan-laïsme a été scandalisé par le catholicisme non janséniste des Belges, a trouve un imitateur en i'abbé A. Blomsons, collaborateur du Toekomst" (L'avenir) pangermaniste. M. Blomsons se dit Hollandais. J ai voulu avoir ' des éclaircissements à ce sujet. Un vieux grognard de la presse ne prend pas des vessies pour des lanternes, ni le „Vlaamscho Post" pour un journal belge. Je me suis donc adressé directement aux Evêques des Pays-Bas pour savoir si M. Blomsons appartient à leur clergé. Les cinq évêques, y compris Mgr. Van de Wetering, [archevêque d'Utrecht, ont répondu que non. Ces vénérables prélats ont mis de l'empressement à me répondre, car j'étais fixé par retour du courrier. L'épiscopat hollandais aurait pu se déclarer incompétent, soit par une pirouette, soit par une réponse alambi-quée. Au contraire, il a été franc, clair et [(Catégorique. Qu'il reçoive ici mes hommages. Tous mes compatriotes apprécieront sans nul doute comme moi l'attitude loyale des évêques. Les catholiques belges comprendront surtout la signification de leur geste. Il est donc démontré que l'épiscopat et le clergé de ce pays hospitalier n'ont rien de commun avec ce prêtre. Ce malheureux, aveuglé par son fanatisme germanophile, a injurié la France, condamné les catholiques Français et calomnié les Belges. Je laisse à Mgr. Baudrillart, président de l'Oeuvre de propagande catholique française à l'étranger, le soin de relever comme il convient les accusations indignes de M. Blomsons. Quant à moi, j'obéis a un devoir de conscience et de patriotisme en répondant à un calomniateur de mon pays. Nous devons nous défendre fermement, ainsi l'exige impérativement notre honneur. J'espère, pour le caractère sacerdotal de mon adversaire, que M. Blomsons est un inconscient. J'en suis même convaincu parce qu'un prêtre l'un pays neutre, dispesant de toutes ses fa-mités, ne jetterait pas l'opprobre sur des :oreiigionnaires frappés dans tout ce qu'ils >nt de sacré par une puissance luthérienne lont la religion n'est qu'un extrait d'ueber-cultur. Que nous reproche M. Blomsons? Sous prétexte de. vouloir blanchir le nègre Doche, l'abbé qui a vécu en Allemagne et en Belgique — merci ! — veut établir que les accusations intéressées des Allemands concernant l'existence de francs-tireurs en Belgique sont entièrement fondées. Il avoue ce->e:idant, avec une niaiserie çui désarmerait m. temps de paix d'avoir traduit de l'alle-nand les preuves de l'existence de francs-ireurs. Et il ose dire: ,,Veritati scribo". Quel toupet! Cet historien si véridique es soi-disant francs-tireurs belges ajoute [u'il n'est pas documenté puisqu'il a de-uandc en Belgique de lui envoyer le plus ;rand nombre de journaux belges d'août et le septembre 1914 et de les lui acheter, nême pour la forte somme. Le ,,Toekomst" raie bien. Il croit cependant devoir attende longtemps avant de les recevoir. Que ait donc ce prêtre qui déborde de charité îhrétienne et qui écrit pour la vérité? Il >uiso à pleines mains dans un opuscule allemand, ,,oon duitsch werkje": ,,Der Frankti-Rurkricg in Belgien, gestândnisse der bel-jisclien Presse" (Deutsches Verlags An-italt. Stuttgart, Berlin). Il confesse qu'il a febàté la Belgique pendant quatre ans et qu'il s'y plaisait. Il sent même de la pitié pour les Belges durement éprouvés, mais la vérité ne tient pas compte de pitié, ni de sympathie. Ah! le sinistre cafard. , Même en supposant que les extraits des journaux belges soient authentiques, leurs nouvelles seraient encore très discutables. Nous en savons quelque chose. Sans vouloir nédire de la presse, je puis bien déclarer jujourd'liui, n'est-ce pas, que les historiens ie cette guerre n'iront pas y chercher des locuments indiscutables. M. Blomsons partage notre avis, puisqu'il cite le ,,Daily News" du 17 août 1914 qui écrivait: ,,Mal-teureusement tant de nouvelles provenant le sources belges ont été tellement exagé-ees que bientôt les gens prudents n'ajoutent plus aucune foi aux informations que euîent . bien répandre les journaux et la snsure belges". Or, c'est précisément sur w nouvelles suspectes que se basent les Al-"nands et leur défenseur maladroit, M. •îomsons, a^n de créer la légende des 'ancs-tireurs. L'auteur du ,,Veritati scri-5 } qui ne vaut pas celui de ,, J'accuse", ah on> invoque encore le témoignage du jour-ÎJ de guerre de qui? De Stijn Streuvels. curquoi pas oelui de Manteufel, qui pré-au s&c de Louvain, ou de Somerfeld, J; ordonna d incendier la malheureuse !-c de Tcrmonde? Qu il me soit permis d'ouvrir une parente. J'ai rencontré ici certains flamingants * mes amis, réfugiés en Hollande depuis prise de Bruxelles ou la reddition d'An-Ir3* Us n ont rien vu des atrocités aile- ! fndes. Ils n'ont pas subi un seul instant ^.long crispant de l'ennemi. Or, ces réfu-défendent toujours Streuvels par prit cie camaraderie. Je leur dis sincère- , ™ qu ils n ont pas le droit de le faire . ,n!L C|U'!ls, compromettent la cause fia- ' M* qui plane au-do::us des personnes et 1 paras mêmes. Ils excusent leur attitude i _avn£e en disant que Streuvels a donné â C0UP explications, plausibles selon i eux, qui les rassurent. Ce n'est pas notre avis. Ces explications ampoulées n'ont convaincu personne. M. Blomsons, lui-même, ; ne les admet pas. Il suffit que le mitron sans coeur et pas courageux pour un sou ait aidé à créer la légende abominable des francs-tireurs. Nos ennemis se servent de son journal pour justifier les représailles en Flandre et en Wallonnie et pour souiller la noble Belgique. Je n'iliésite pas à me faire l'interprète de tous nos compatriotes non aveuglés en disant que tous nous considérons le collaborateur du ,,Vlaamsche Post", qui préfère des officiers ennemis à des paysans flamands qui se font tuer pour la patrie, comme un félon et un traître. D'aucuns estiment que le gouvernement devrait lui arracher sa croix de l'ordre de Léopold afin de donner sa satisfaction à* l'opinion publique scandalisée. • En citant Streuvels, M. Blomsons parle encore du curé <ie Berneau ,,qui fut tué après avoir canardé les boches du haut du clocher de son église ', des hommes, femmes et enfants de Herstal qui versèrent de l'huile bouillante sur 2000 Allemands et d'autres faits entièrement inventés. Il reproche aux sapeurs pompiers de Diest et aux gardes civiques d'avoir fait la guerre de francs-tireurs. Le malheureux confond tout. Il ignore que les sapeurs pompiers sont assimilés aux gardes civiques, reconnus par arrêté royal, ayant des cadres d'officiers nommés par le Roi tout comme ceux de la garde civique qui était active ou non active en Belgique. La non active pouvais être appelée sous les armes comme elle l'a été effectivement par arrêté royal. Streuvels lui-même, qui appartenait à la garde civique non active, se trouvait dans ce cas. Il reconnaissait avoir fait des patrouilles. Si la thèse de M. Blomsons était fondée, il aurait mérité d'être fusillé par ses amis allemands. L'auteur de ,>Veritati scribo" invoque enfin les récits de soldats allemands tels que des publications allemandes les ont relatés, le livre blanc et le message du kaiser à M. Wilson, pour arriver à la conclusion que la guerre des francs-tireurs a réellement existé en Belgique. Il est bien bon de concéder que les fausses accusations contre le clergé belge n'ont été réfutées que grâoe à la ligue allemande Pax. Ni le cardinal Mercier, ni Mgr. Ileylen sont intervenus, n'est-ce pas? Le malheureux se fourre les dix doigts dans l'oeil. Il oublie notamment de dire que les calomnies étaient l'oeuvre d'Allemands, de ces Allemands dont il invoque déjà de seconde main le témoignage contre les civils belges. Lui-même ne rétracte rien de l'accusation infâme qu'il admet comme sienne contre le curé de Berneau. Enfin il met le kaiser en mauvaise posture puisqu'il base son réquisitoire anti-belge sur le fameux télégramme impérial de septembre 1914 au président des Etats-Unis, dans lequel le kaiser parlait de prêtres belges francs-tireurs, une calomnie qui a été réfutée par ; Pé.x, cité par notre abbé. Tout cela est bien ' vieux jeu. Ce bon M. Blomsons n'est décidément fert que lorsqu'il fait des gaffes. Toutes mes ! condoléances au ,,Toekoimst". Ses patrons ; devront chercher un autre prêtre moins borné et_ moins maladroit, s'ils trouvent ce merle ' bianc en Hollande, car tout le monde ne se montre pas empressé pour faire une besogne ' répugnante. Je veux bien raoonter ceci pour finir. A mon hôtel était descendu il y a peu de temps un compatriote notable de Cannes près Visé. Il était accompagné de ses deux petites filles. Ils étaient tous trois habillés de noir. La maman des deux jeunes filles avait été tuée à coups de crosse dans le corridor de la maison, où les barbares pénétrèrent en enfonçant la porte. La pauvre ] femme était accourue toute tremblante. On j l'avait assommée sous les yeux terrifiés de 1 son mari et de ses enfants. Cette scène atroce : s'est passée il y a à peine un an. La maison 1 ne cachait aucune arme. Si les assassins de ! cette pauvre mère avaient prétendu que leur victime était armée jusqu'aux dents M. Blomson les aurait cru sur parole comme il Blomsons les aurait cru sur parole comme il 1 aux histoires de Bernea.u et de Herstal. 1 Léonie du Castillon. ^ ■ ■ Q ] ///ara m! \ 15 août 19U. En Alsace les Français c occupent Thann et -prennent le premier c drapeau allemand à Saint-Biaise. Dans la 1 Woevre, un avion allemand, atteint par le 3 tir des Français, est obligé d'atterrir; les J deux officiers qui le montent sont faits ( prisonniers. En Belgique, le bombardement c des forts de Liège par Vartïllerie lourde I allemande continue; nouveaux succès des 1 iroupes belges à Diest et à Hasselt. Création c du Bulletin des Armées" de la Républi- > que. J'arts rcçit et acclame le genéralis- Q ?ime 1 rench, de Varmée anglaise. Les f Eusses occupent la forêt de Sokal, en j 7ali-cie. Raids de cosaques en Prusse orientale. ' \ a "TvTs. ^ * Nous serions reconnaissants à nos abonnés r |ui reçoivent leur journal par la poste et dont c 'abonnement expire le 15 août de bion a vouloir nous envoyer un mandat poste de " I. 1.50 an mentionnant sur le mandat poste: Renouvellement d'abonnement. '' î En Belgique. A Bruxelles. Notre correspondant particulier nous fait c parvenir une physionomie do la ville le 4 août f dernier. On n'a pas oublié les mesures de ri- 11 gueur qui devaient frapper les délinquants; d cafés qui n'auraient pas été fermés à l'heure J fixée par ion Bissing, tramways qui auraient pu rouler après 8 heures du soir, etc. Les amen- /Jl des étaient sérieuses: 10.000 anarks ou 5 ans V de prison. Encore n'était-ce pas au choix! .§•' Mais les Bruxellois, malins, n'ont risqué ni ^ l'amende, ni la peine de prison. Et ils. se sont a bien amusés, tout de même, vous pouvez m'en cioire. ^ • V Les journaux d'ici sont tenus à une réserve dont beaucoup de journalistes s'accommoderaient mal, vous le savez. Pourtant, le o août, ils ne purent paraître 6*ns mentionner les in- i cidents de la nuit. L'un d'eux intitule son ar-ticle ,,Nuit Vénitienne" et voici la description n qu'il donne de cette soirée inoubliable: ta ,,Pianos, violons, phonographes aussi, hélas! Ti chanteurs et chanteuses, applaudissements ! ^ spectacle est en hauteur, étage sur lo large écran des façades; les fenêtres grandes ouvertes sont des trouées lumineuses sur l'éclat ar- ^ dent et jaune des salons brillamment éclairés, où les familles se donnent des fêtes de mu- el sique. Des jeunes femmes, des jeunes filles apparaissent accoudées longuement sur les balus- pl tiades et les balcons, découpant sur la lumière ai leurs silhouettes parées. Toute la population des grands boulevards est aux façades; des sympathies imprévues naissent d'un côté de la rue à l'autre; des dialogues courtois et badins y s'échangent par dessus l'asphalte solitaire, qui d< connaît pour la première fois un repos relatif. Des premières loges au paradis cinq cents p4 mains, cinq cents .voix bissent et trissent un n)( concerto, ou bien, par diversion, l'on hue un j>, phonographe! Excellente initiative dont nous ,. espérons que la pratique se répandra! _ 1( Dans une rue plus étroite, quatre voisins en ^ vis-à-vis ont organisé, do quatre balcons, une in partie de whist: chacun crio sa carte et le ga-gnant ramasse une levée idéale. Ça marche très bien et pas moyen de lorgner le jeu des partenaires 1 • • ■ 1 lit Dans les rues très étroites et populaires, si les ^ clartés sont absentes aux fenêtres, il y a des m yeux partout, partout des pipes qui brillent m dans 1:ombre ; c'est comme l'impression d'un qi repos absolu do l'esprit et de l'oreille, que ces j-,, vieilles et turbulentes rues ni leurs habitants CQ n'ont jamais savouré. Positivement, ces gens ^ écoutent avec surprise le silence, comme le voyageur du désert observe l'immensité. On §>A se figure aisément les ruelles du moyen âge. m Les ruelles de notre siècle émettent le bruit et caractéristique d'un vice nouveau : la pipe^ et la chique font saliver. Ces centaines de têtes que vous ne voyez qu'à peine dans l'ombre des ^ Eenêtres, crachent, crachent du haut des maisons sur les trottoirs déserts; c'est, très liar- ce' monieusement, le bruit rythmé des premières ce grosses gouttes d'une pluie d'orage. Moins 7 vénitien que les violons et les chants des bon- av levards, c'est ici le drame après le vaude- ce ville. ch Le haut de la ville est solennel. Pour la CQ première fois, sans doute, les grands arbres les boulevards entendent le murmure de leurs « feuilles.' iihix aussi font une nuit vénitienne, aeut-être amoureuse, en tout cas musicale, fré- Ni nissante, dans la douceur de l'air. Ils n'enten- lie lent au loin, par instants, que le bruit sourd de ;oulant d'un train, qui s'élève envahissant do .'ouest, tout le long de l'horizon, comme le gj }hant de la mer. _ qu Des horloges d'églises aux différents points ^ le la ville sonnent simultanément, m élan d lUavement les tons différents de leurs bronzes, en :ormant de leurs voix, épurées par la distance, qu in concert très fin, doux conseil d'anges à tra- gr -ers l'infini, après une année entière du vacar- th ne des canons. Les douze coups ont sonné..." £a: L'article ne manque pas d'esprit, car il fal- ^ ait parler d'un événement particulièrement lésagréable aux Allemands et leur laisser lire ®1C a copie avant la parution du journal. Dès 7£ La îeures, des patrouilles de cent, vingt-cinq, par- au ois onze soldants, baïonnette au canon, cir- ce ïulèrent en ville. La consigne était rigoureuse, la [1 fallait rentrer. C'est ce qu'on fit. Mais c'est ci que prend naissance la zwanze la plus for- ^ nidable qu'on puisse imaginer, comme si elle , ivait été étudiée do longue date, car tout le nonde s'y prêta. Dès 8 heures moins cinq, rue Bs 31aes, dans le quartier cher à Bazoef, un bon v 1 ,Zievereer" sortit, coiffé d'un haut-de-forme ,ncien modèle; une longue blouse ;blanch'e lui cle rainait sur les talons. Il était porteur d'une de anterne allumée et, de la main droite, agitait f0] me énorme sonnette. Il invitait tout simple- fei nent la population à aller se coucher. Dans les quartiers populeux, on chante, on 1 rie, on fait marcher des réveille-matin et des >honographcs, on entrechoque des couvercles le casseroles. La Brabançonne est chantée en bi( hoeur, à pleine voix. Et les ,,feldgrauen", ve" ans la rue, furieux, ne peuvent pas intervenir, jus lh! je vou6 assure qu'ils ont passé un chaud sor loment. Et les ,,smeerlap" de pleuvoir, de outes les fenêtres, sur les représentants de la . Jermanie. Les smeerlap et autres choses aussi. "est ce que l'extrait de journal que je vous ,IX ommuniquo laisse entendre, à mots couverts. e?( ;es chiqueurs (et qui donc ne chique pas rue vls Slaes, rue des Vers, rue de l'Escalier P) cra- va< liaient sans interruption dans la rue sur les .feldgrauen" qui passaient. L^ne pluie bénie fa\ t pas ordinairo ! Hue Haute, les amateurs de moules avaient cju ait provision d'écaillés et en bombardaient 3s patrouilles. Celles-ci (les maisons étant ®al longées dans l'obscurité) n'osèrent pas agir l'allemande. D'autant qu'elles eussent passé "le n vilain quart d'heure. Les grosses bottes ermaniques, écrasant toutes les coquilles de cep lollusques sur le pavé, donnaient un nouivel vie liment musical au concert parti des étages, l'o: (uelques minutes plus tard, quatre ou cinq me liens, une casserole attachée à la queue, ( ortant on ne sait d'où, se précipitèrent j. ffolés dans les rangs des Allemands. Pour n peu, ces braves auraient levé les bras en riant: ,,Kamerad! Kamerad!" de Il est impossible — vous le pensez bien •— me e dépeindre leur fureur à-cause de leur im- noi uissance. Ce fut extraordinaire* i Dans les impasses populeuses, les entrées raient été clôturées et les habitants, ainsi lez eux, avaient organisé des bals à grand •acas. Aux environs de* la poste centrale, ne artiste de la Monnaie a chanté pendant pux heures des couplets do circonstance, amais son succès ne fut aussi formidable. En un mot, dans tout le centre, on manifesta i )mme on put. La fureur teutonne ne connut lus de bornes. Et n'allez pas croire qu'il agissait la d'une plaisanterie. C'était une nnifestation do colère, de dégoût et de hamo l'égard de l'envahisseur. Von Bissing en a très bien ©..*-npris la n-tée ! A Liège. L',,Echo de Liège" a publié, par ordre 3 l'autorité allemande, le discours du gé-sral von Sahulenburg, gouverneur mili-ire de la province de Liège, aux troupes issemblées à l'occasion de l'anniversaire > la prise de la ville. Aujourd'hui le mot d'ordre est Liège, r il y a aujourd'hui un an que Liège a é prise. Tandis que la mobilisation battait son ein en Allemagne et que la marche en 'ant n'avait pas encore commencé, le gé-iral von Emmiicili à la tête de 4 bataillons >u importants et de 3 batteries seulement Ltra ici et occupa la Chartreuse, les ponts i la Meuse et la Citadelle. Cependant la prise de la ville n'avait 16 été commode. Les six brigades qui au >rd, à l'est et au sud furent groupées à issaut de la place forte avaiemt été assail->s à plusieurs reprises dans leur marche en ant par une population fanatique et duite en erreur (sic), égarée et s'étaient furtées à une forte résistance à la ligne s forts. Le 5, au 6oir, les troupes s'étaient aneëes en demi-cercle jusqu'à près de la jne des forts; dans la nuit du 5 au 6, la arche en avant sur la ville devait com-meer entre les forts. Un violent orage il éclata dans les premières heures de nuit empêdha toute orientation (sic) ; le îutact entre les différents détachements t rompu et les troupes essuyèrent de osses pertes; elles n'avancèrent plus, et 3me elles durent en partie rétrograder, ce n'est qu'à une seule faible brigade l'il fut possible de pénétrer dans la ville. Avec une profonde émotion nous nous mmes souvenus hier devant les tombes de > braves qui ont préparé avec leur sang qui fut accompli le jour suivant, le août, et nous nous rappelons aujourd'hui ec fierté la première action glorieuse de ite guerre gigantesque, ainsi que le grand ef à qui cette lourde tâche avait été tifiée, et nos vaillantes troupes qui, peu uerries encore et exposées au feu des ibuscades, ont attaqué héroïquement. >us nous rappelons aussi et non en dernier u cet homme qui conçut l'assaut Liège, qui le prépara et l'exécuta person-llement comme second du général von nmich. Il s'agit du général Ludendorf, i peu de temps après la prise de Liège — août — fut détaché près le feld-maré-al von Hindenburg au front oriental et i y a contribué au premier rang aux mds succès qui ont été réalisés sur ce îâtre d'opérations. Par la prise de Liège, la trouée était te qui permettait à nos armées de passer Belgique et en France; sans la posses-n de Liège, nous avions les mains liées. . nouvelle année qui débute commence ssi pleine d'heureux présages, comme à moment l'année écoulée débutait avec prise de Liège. Remplis de fierté, nous saluons jourd'hui les vaillantes troupes qui, sous conduite du vieux Prince Léopold de vière, âgé de près de 70 ans, ont pris irsovie. il y a trois jours. De même qu'alors Liège constituait la f de notre marche en avant dans l'Ouest, même la possession de la grande place te de Varsovie avec son réseau de voies rées constituera la base de nos futures ^rations contre la Russie. Nous pouvons en conséquence y trouver joyeuse confiance que les Russes seront ntôt réduits à merci et qu'alors une nou-le avance sera réalisée au front Ouest qu'à la victoire finale. Les prévisions :t bonnes, car même la fière Angleterre, l par sa politique de ruse, sa grande issance financière, laquelle cependant linue fortement à présent, et son absence û'ste d'égards vis-à-vis de ses Alliés et -à-vis des Etats neutres, commence à ïiller dans son for intérieur, (resic!) vlais pour assurer une nouvelle marche orable de la guerre, il est du devoir de ,cun d'aider à la grande entreprise moment ; chaque homme est néces-re à sa place, aussi ici à Liège, où les )itants, comme je l'espère, s'apercevront ntôt toujours plus que l'administration amande, bien que sévère, est juste et est end ant occupée sans cesse à stimuler la économique et sociale et à rétablir 'dre des choses détruit par les événe-nts.y'e6t ainsi que nous sommes venus de tes les régions de notre bien-aimée rie, chargés par Sa Majesté l'Empereur garder cette .place forte jusqu'au mo-it où Sa Majesté aura finalement à pro-teer sur sa possession. Tous croyons remplir ici fidèlement ce devoir que nous soulignons par ce cri: pour Sa Majesté l'Empereur, Hoch, Hoch, Hoch ! Nous n'ajouterons aucun commentaire au discours de M. von Schulenburg, un historien de derrière les fagots. L'attaque de Liège faite par ,,4 bataillons peu importants et 3 batteries seulement" ferait rire aux larmes tous ceux qui ont assisté au siège de la ville s'il n'avait été meurtrier aussi pour les nôtres. Von Schulenburg? Un iioin à retenir, un général humoriste ! A NaniM Jetons un coup d'oeil rétrospectif sur les dégâts apportés à la ville par les combats du mois d'août. Beaucoup de visiteurs de la coquette ville de Namur parcoureront avec une Curiosité attristee la liste des immeubles ncendiés. Nous donnons cette liste en indiquant d'a>bord le nom du propriétaire, puis la tue où était située la maison brûlée: Ville de Namur. — Hôtel de ville et Hôtel do la citadelle. Daublioul Gilles (ve Ernest), Grande-Place; Barbarsau-Rostenne, rue Saint-Nicolas; Fran-[piien-Suray et les enfants, rue Saint-Nicola3 ; Bougard-Marneffe, rue du Pont et rue des Brasseurs; Simon-Legrand (ve et enfants), deux maisons, place Léopold et rue Dewez, et imo autre boulevard Cauchy; Iladoux-Hubert, rue des Brasseurs ; Boland-Christian Emile, rue Saint-Nicolas; Bougard-Simon, rue Saint-Nicolas; Wogard-Dourgoux, rue Saint-Nicolas; L>ombret-Deravet, rue du Pont; Oberling--•oquart, avenue Prince-Albert ; Fosséprez-Augustin, rue Saint-Nicola's ; Soliutte-Wyck-nans, rue du Pont; Brumagne-Evrard, avenue ^rince-Albert ; Wérotte-Pachet (ve Jacques), ihaussée de Dînant; Bougard-Thirionnet, rue saint-Nicolas; Topet-Larivière, rue de Bavière.Dupaix-Doux fils, veuve et enfant, maison i la Plante; Coméliau-Malisoux Gustave, 3randc-Place ; Effinier-Sacré Henri, rue Saint-Nicolas; Wodou-Derenne, une maison rue Rogier et rue Pépin, et une autre rue Pépin; Société charbonnière au Château, atelier, îcurie et magasin, ancienne chaussée do Dinant. Dupont-Dethy Léopold, une maison rue de Bavière, une rue de Bavière et place d'Armes, leux rue des Brasseurs. Gesnot-Lagrange, avenue du Parc-la-Plante, nagasin de bois, écurie, une maison rue des 3rasseurs, une maison avenue du Parc; Wal-iin-Grégoire, une maison rue Saint-Nicolas; Fanne-Topet, veuve et ,enfants, deux maisons haussée de Dinant; Dupont-Jaumotto Jules, irande-Place ; Frussart-Blomme Jacques, rue saint-Nicolas ; Dasset-Effinier Etienne, rue Saint-Nicolas; Defaux-Gérard Jules, peintre, îeux maisons, rue Pépin; De Vandeleer-Close, a veuve, avenue Prince-Albert; Sténuit, frère t soeur, rue du Quai ; Sonvaux-Rolain, avenue j'rince-Albert; Marcq-Gérard, avenue Prince-Albert.vSociéte coopérative l'Oeuvre de la presse libé-ale, rue des Brasseurs et place d'Armes; Eeck-out Louis, rue Rogier; Hénaut-Métillien Féli-ien, rue Rogier ; Michel-Lambert Jules, rue l-ogier; Préat-Miller Mathilde, rue Rogier ; )p de Beeck Emile, chaussée de Dinant; Geu-stte-Helvétius Jules, deux maisons rue Sniut-îicolas; Eucher-Gérard Emile, avenue du Han-ut ; Bothy-Karler Léopold, deux maisoj's ave-ue Prince-Albert; Haudret-Tonneau Gustave, eux^ maisons avenue Prince-Albert. Faignot ^ Edouard, Grande-Place ; Marquet, iline, Elvire, Georges et Laure, Grande-Place t ruo de la Monnaie ; Dethier-Benoit Jules, rrande-Place ; Van Hecke Alice, rue de la Mon-aie ; ^Woitrin Juliette, rue des Brasseurs et uo du Pont; 0rtman9 frères Grande-Place; ►utoit-Watrin, veuve, Grande-Place; Woitrin-•ourdillon, veuve et enfants, une maison Gran-e-Place et une autre Grande-Place et rue des Irass'eurs ; Rucquoy Célestin, Grande-Place et ne de l'Ange; Quinaux Ernest, Grande-Place t ruo des Brasseurs; Philippot Marie, Grande-'lace et rue du Pont. Marteau-Paquet, rue de l'Ange; Buinot harles,. Grande-Place; D'Août-Blomme, Gran-e-Placo; Degrange-Delptienne, rue du Pont; -efèvre-Paye, veuve, rue du Pont; Tonglet liéodore, Grande-Place; Colienne-Walck, à liège, Grande-Place et rue des Brasseurs; De-uize-Hoppe, la veuve, rue de l'Ange; Favens-'lattecl, la veuve, rue du Pont ; Pâquet-Dieu-onné, rue de la Monnaie; Delvaux-Mouton rrande-Place ; Detry-Provis Emile, rue du 'ont; Devroye Louise, Grande-Place et rue es Brasseurs-, Demault-Haine sentier do Vérin.Debronx-Philippart, place d'Armes; Timmer-mnS-Thoron, rue do la Monnaie; Marneffe-lobave Jules, sentier de Vedrin ; Moranville :eorges, sentier de Vedrin; Laloi, Caroline et Irnestine, Grande-Place; Arnould, la. veuve, ne des Brasseurs; Motte-Bradot, la veuve, rande-Place ; Bradot-Begliin, Grande-Place ; almon-Charue, deux maisons avenue Prince-Ibert ; Wodon-Derenne, rue Pépin. Société anonvme Logement populaire, deux îaisons rue Courtenav ; Hetbet-Schutté, deux taisons avenue do la Plante; Galloy Léon, che-lin d'Arquet; Fontaine-Louviaux, Victor, venue Prince-Albert ; Dohet-Feeters, Grandes lace ; veuve Wogard, Grande-Place et rue de i Monnaie; André Fernand, Grande-Place. * * * Un des vicaires do la paroisse de Saint-Loup été déporté en Alelmagne pour avoir commis • crime d'envoyer une lettre au front. Le cour-er avait éto arrêté au départ. A IBr'asàseïhiaiet Comme suite à l'information publiée hier ans notre dernière heure relativement à l'ar-?station du curé de Brasschaet, du sacristain b du commissaire de police, nous connaissons , présent le motif de cette nouvelle manifesta-on policière allemande. Les envahisseurs président avoir trouvé chez le fils du sacristain ! ne proclamation du Roi Albert au peuple 1 elge. Cette proclamation date du 4 août 1914 i îous l'avons publiée dans notre no. du 4 sût 1915)'. Or, les Boches, toujours mal infor- ! iés, prétendent «-m'ello °st récente. F h, pour i°n prouver qu'il n'v a pour les Allemands n'une justice, celle du plus fort, la commune aur rr> fait est frappée d'une amende de 12,000 •a lies! j Varsovie Il y a des articles de journaux qui se aussi ennuyeux à faire qu'à lire, ce sont, j. crois, les plus nombreux; mais il en es. d'autres qui apportent, à défaut d'intérê. pour le lecteur, la satisfaction à celui qui les écrit d'accomplir un davoir. Or, il me semble que c'est un véritable devoir que de signaler l'admirable dévouement dont les Polonais de la Pologne russe ont fait preuve, dans cette guerre envers l'armée russe, qu'ils ont accueillie, soulagée, réconfortée si # sincèrement et avec une ausri délicate pitié qu'elle a profondément ému les Russes. Aussi, les officiere russes, à Varsovie, ne tarissent pas d'éloges en parlant de leurs hôtes ^ polonais. Ils sont tous étonnés et touchés du dévouement de cette population. Le grand-duc Nicolas qui est venu souvent à Varsovie a déclaré que le peuple polonais, par son attitude sympathique^ fait autant pour la victoire que l'armée tout entière.ï)ès^ le début de la guerre Varsovie fut inondée de blessés. Il en arrivait de tous les côtés, empilés sur des chars de paysans. La pitié fit plus encore que les plus belles proclamations impériales. On oublia les rancunes, les souffrances nationales. Tout le monde se mit à l'oeuvre et chacun apporta ce qu il possédait. Le tsar les en remercia lors de sa visite. La population pria qu'on ne mit ni cordon de police, ni haie de soldats et qu'on lui laissa maintenir l'ordre elle-même. Ainsi fut fait. Jamais l'empereur ne vit réception pllus sincère ni plus spontanée en pays annexé. Il en fut vivement impressionné, dit-on. La Pologne, comme la Belgique, est dévastée, son sol est semé de milliers de tombes où dorment ses fils. Le sort a placé les deux pays aux deux pôles de l'ennemi, tous les deux ont le plus souffert par l'invasion. Un lien mystérieux unit à travers les siècles Thistoire de ces deux pays. Il y a 85 ans la Belgique s'est soulevée pour conquérir son indépendance. - A ce moment les Puissances qui ont signé le traite de Vienne et avaient soumis la Belgique ' a son voisin étaient prêtes d'envoyer leurs armées contre la Belgique ,,rebelle". Le représentant de l'Alliance, le tsar Nicolas I, fut déjà prêt à déclarer la guerre aux Belges quand 1 explosion de la grande révolution de 1830 en Pologne arrêta les projets. L'armée russe fut dirigée contre la Pologne.^ La Belgique était sauvée. Tout éloignait les Polonais de l'âme germanique et de sa lourde pédanterie. Chaque manifestation de sa science, à leur sujet, sentait l'inventaire. L'envie de pren-dre y perçait. Quant à l'art tudesque, per-petuel contre-sens de goût, de mesure et d harmonie, il leur semblait une monstruosité, témoin les quelques affreuses bâtisses de style allemand dans l'Aleja- Jerozolems-ka a Varsovie, d'un goût massif et insolent et qui furent lancées par les architectes allemands. Capitale de la Pologne, Varsovie compte aujourd'hui 1.000.000 d'habitants, m'a-t-on dit, ainsi classés: 600.000 Polonais, 300.000 juifs et 50.000 Russes. Un ancien palais royal au bord de la Vistule, un autre dans le parc de Lazienki, un palais du gouverneur général, des églises et encore des églises, la cathédrale St. Jean avec ses gina/ndes tours, quelques chapelles russes avec des toits dorés qui ont coûté des millions et des millions, un Hôtel de Ville et le Théâtre Wielki, deux jolis monuments 6ur la place Teatràlny; quatre immenses gares; quelques grands hôtels, le Bristol, l'Euro-» pe, Polonia, Savoy et l'hôtel de Framcex une masse de gratte-ciel, un grand nombre de belles statues, voilà Varsovie en quel-' ques mots. Peu de villes ont un aspect plus pittoresque et le séjour plus agréable ; aussi quelques-uns l'ont-ils appelée ,,un petit Paris". Les Varsoviennes sont renommées pour leur beauté. Il y a dains cette ville des rues qui sont vraiment un régal pour l'oeil et qui font honneur aux architectes polonais, telles l'Allée Ujazdowska, Jerozo-lemska, le Faubourg de Cracovie et le Nouveau-monde. A côté de la ville moderneA aux rues très droites, aux places très grandes, l'étranger ignore la ville pauvre, le quartier de Nalewki et die la Gesia, le vrai ghetto, dont les ruelles se poursuivent parmi la délicieuse horreur des rideaux, des draps, des chemises, des loques flottant aux fenêtres. Dans la rue Nalewki, il y a même des grands magasins, dont les vitrines sont exclusivement garnies de camelotes austro-alil emiaoïdes. Un tour par la après la guerre, messieurs les voyageurs de commerce belges! C'était la fête de l'Ascension, lorsque l'an dernier je me trouvais à Varsovie. Tout' le monde était endimanché; femmes et jeunes filles venant de la campagne portaient le costume national avec des broderies, du lhaut en bas. Une grande animation régnait au ,,Nouveau mondo". Cette rue est parcourue en tous sens par les voitures et les piétons. Il faut des reins solides, presque en ciment) armé, pour supporter les cahots des fiacres. Mais aussi nulle part au monde le fiacre est aussi bon marché. On paye 20 kopecs la course. C'est pour rien- Je parcours le Faubourg de Cracovie et je m'arrête devant le château royal. C'est là où se tinrent jadis les séances orageuses de la Diète polonaise. Quand les nobles seigneurs étaienjt sur le point d'échanger des' coups, le ohanoine sortait de la sacristie et rapportait les sacrements

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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