L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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01 september 1918
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s.n. 1918, 01 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qn5z60d62m/
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^enoe ^nSlêÉ et /S CCSÏtS EMaîîemci-se a eï î&srssai ;s seOTesnf&ire îS?i» L'ECHO BELGE L'Union fait la Força. »IO£srsîa! raaaoticMem! «3ts rrssailïm ssèaraïssaraî ©ira MoM^ffaeS® Bslue est noire nom do Famille. IToutes Ses ' lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOOKBUKGWAL "234-240, ^MSXEROAiVi. XéïépluosTses: 27.97 et E'7"7.Ev. Rédacteur Gn «Dfrief : Gustave Jaspaers. ctoiïîité cse RMne«Ioi.,{ ***** Ch.«».tor Abonnements: HoSlande fi. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour le militaires au frcnt e4 les militaires internés en Hollande fl. 0.76 par mois payabl n?>c- ?>n4;^ii-.îit«r,n. ûnnonftcs: 1B ccRlS 5a liane. Réciamcs: 30 cents la liane. Un Anniversaire. Demain, 2 septembre, l'Alkmag célèbre ^'anniversaire de la bataille 1 Sedan. On peut croire que l'esprit da lequel le peuple allemand commémore: cstte fois la reddition de l'armée de M; Platon sera différent de ce qu'il^ était d puifi le temps où l'on a inculqué aux e: i'ants des écoles lo culte d'une victoire d'< sortie l'unité allemande et la grande! de l'Empire Allemand. O'est bien ainsi, pendant 47 années cous cutives, que la maître d'école allemam dont on a dit qu'il était le véritable vai] queur de 70, considère cet événement q" i ^ la revanche l'Iéna. A léna, Napoléc ; iomilia la Prusse et imposa l'hégémon ! franco-latine. A Sedan la Prusse humil I Ji France et imposa l'hégémonie germ; | nique. C'est de Sedan qu'est sorti Vimp f rialisme allemand cous la forme où noi i avons appris à le connaître aujourd'hui c'est de Sedan, qui ne fut pas aux yen ; du vainqueur un aboutissement mais ui étape, qu'est sortie.la guerre monstrueuj voulue par l'Allemagne, préparée et dédia née par elle, qui met aux prises les dém< crafci.es luttant pour , le Droit et les garni empires de proie du centre de l'Europe. Ce 48me anniversaire de la terrible trag< die où sombra le second empire frança révèle aux yeux du peuple allemand qx et Sedan, où il voyait la source de sa grai dour, aura été en réalité la cause de e ruine. Avec Sedan le funeste esprit prut sien a innooulé tous les peuples d'Aile magne de son virus. Car Sedan n'avait-; pas montré l'excellence des méthodes prui siennes et la précellence de l'idéal prus sien? Le traité de Francfort, qui en fut J 6uite, traité injuste, traité inique, ratifia 1 principe de la force primant le droit, et dès cet instant, l'Allemagne se voua tout entière au. culte de cette force brutale a' moyen de laquelle, après avoir abattu 1 France de 70, elle ambitionna, en 1914 de mettre à ses pieds tout l'univers. Le droit s'est vengé; ces principes supé rieurs de morale, eue, surtout depuis Sedan l'orgueilleuse philosophie allemande pré tendait nier au nom d'un cynique détermi nisme historique, ont pris aujourd'hui leu revanche. Le droit a levé des soldats dan les cinq continents du monde; le droi incoercible a suscité des énergies insoup çounées parmi tous les peuples libres de 1; tore et les a fondues en une force uniqu qui apparaît enfin supérieure à la fore allemande. Dès maintenant nous entre voyons le Sedan allemand qui effacera 1 Sedan français et, dès maintenant aussi nous saluons l'avènement prochain d'un paix juste qui effacera les iniquités d> . traité de Francfort. Et, bien que chez le I puissances qui combattent au nom du droi ' nous devions exclure a priori toute idée d' oonouête, cette paix se fera cependant contr-l'Allemagne et consacrera pour une longu période de l'histoire sa défaite et sa ruine Et o'est demain, pour la première fois que la leçon de Sedan va prendre aux yeu: de nos ennemis cet aspect nouveau. Quatre fois de suite, au cours de oettx guerre, l'Allemagne a célébré l'anniversairj da Sedan dans l'esprit de6 vainqueurs! d< Sajan. Le 2 septembre 1914, von Klud mandait sur Paris et Hindenburg culbutait les armées russes dans les marais masuriens Une année plus tard s'achevait la campagn* victorieuse de Pologne et de Galicie ei s'inaugurait l'écrasement de la Serbie. Ex ; 1916 c'était l'offensive de Broussiloff qu: ! s'épuisait et en 1917 l'écrasement immi-[ nent de la Russie, déjà en pleine décomposi- ■ tion, marquait l'apogée de la puissance mili- ■ taire allemande. ■ Quelle différence aujourd'hui! Après la ■ saoulorie où 'les premiers succès de Luden- Bdorff avaient plongé le peuple allemand du Knaufc en bas de l'échelle sociale, depuis j l'ouvrier des usines de munitions social-; démocrate jusqu'au junker féodal, le réveil est d'autant pkis tearible. C'est un chef 'français, le maréchal Foch, à qui la justice immanente permet de venger la défaite essuyée il y a quarante-huit ans par un autre chef français, le maréchal do Mac Platon, et c'est le génie français et la vaillance française, éternelle barrière dressée contre la barbarie du germain, et que sui champs de bataille de 70 la caste militai»» allemande avait cru vinculer poui toujours, brise encore une fois l'élan de l'Allemagne ruée à la conquête de l'Occident. C'est l'armée britannique, issue de °ûtte',, misérable petite troupe" qui suscitait D*guère l'orgueilleux mépris de Guillaume il, c'est cette armée que Ludendorff se Entait d'avoir battue pour tout de bon au printemps dernier, qui.oblige aujourd'hui les divisions allemandes à se replier sur cette fameuse ligne Hindenburg d'où ils 3 étaient précipités le 21 mars avec tant d'audace et d'insolence. Enfin ce sont ces Américains, dont le gouvernement allemand avait écarté les justes protestations formulées par la bouche du président Wil: son avec une si haute éloquence, ces Américains, dont Ludendorff avait dit que grâce aux sous-marins pas un seul ne mettrait les pieds sur 1© sol français, qui ont déjà imposé aux meilleures troupes allemandes l'ascendant de leur bravoure en attendant que, demain, ils lui imposent 1 ascendant de leur nombre et de leur formidable matériel. Et l'Allemand, l'Alle-toand à qui Sedan a donné cette irifatua-tion <Je lui-même et cette arrogance qui on ont fait le croquemitaine de l'Europe, l'Allemand sent son moral lui descendre dans les bottes au peint qu'un ministre de la guerre prussien, ô ironie, est obligé paur leur donner un peu de coeur au ventre de leur montrer en exemple l'énergie et la ténacité des anciens vaincus de Sedan! • feliMs A d«s retours itaprévu!» Et pourtant les Allemands auraient toi d'accuser la fortune là où il n'y a de coi ,pables qu'eux-mêmes. Charles Bernard,, : Pour la HMièps de Louvaii 2S :a Voici le quatrième anniversaire du jou (mardi 27 août) où les Allemands, après avoi 3- viole toutes les lois humaines et renié pa 1- l'invasion de la Belgique le pacte qu'ils avaien signé avec l'Europe entière, ont, par l'incendi ir de la Bibliothèque do Louvain, rompu ave l'esprit, la pensée, la culture humaine, se son „ mis au ban de la civilisation. Depuis l'incendie de la bibliothèque d'Ale 5 xandrie, nul crime pareil n'avait été commi i-. contre la tradition aes idées, contre leur fixe n tion par le Livre, contre la réalisation des con ■n naissances: Louvain, trésor inestimable où; de lo P*11^ siècles, s'était accumulé en bel ordr a pour l'instruction des hommes d'étude ce qi avait été écrit sur les matières qui intéressen / le plus profondément les êtres inquiet s" do leurs destinées. De Louvain, dès le is âges où les Holienzollern cherchaien ■ par l'apostasie à donner une importance i x l'Eïectorat stérile acheté à beaux deniers comp lo tants et qu'ils se procuraient une religion op jq portuno qui ne fut ni un frein pour eux, r une espérance pour les esclaves, mais une po lice et une déification, de Louvain était pari le premier appel contre la secte nouvelle, 1 ls première condamnation contre l'Apostat. ^ •présent que triomphait la force évaugélique à présent qu'elle ne connaissait plus ni sera pu le, ni obstacle, Louvain devait périr. qL 1 ; fallu que les flammes savamment entretenues par un prodige de cette culture qui ne s'es-exercée qu'à la destruction, réduisissent en cen dre impalpable ces millions de feuillets que de; bandits moins experts n'eussent pu consume: entièrement. Çette année-l'a même, le 20 septembre 1914 j'écrivais sur l'Université de Louvain: ,,Ei même temps que l'on doit travailler à racon ter l'origine, la gloire et les malheur» de cetti admirable institution, il Convient qu'à pré sent tous ceux qui haïssent et qui détestent 1; barbarie allemande, que tous ceux qui repré sentent, à quelque degré que ce soit, la cultur-anti-allemande, offrent en hommage les livre qu'ils ont écrits à la Bibliothèque nouvel^ qui, dans l'Université renouvelée, ouvrira se; portes dès la paix conclue. Sans doute ne pour ra-t-on retrouver les manuscrits inestimables les Incunables uniques, les collections qui fai saient le légitime orgueil de l'Université, mai: au moins apportera- t-on aveo les chefe^ d'oeuvre du passé, dont les éditeurs des pays alliés ne manqueront pas d'offrir les nouvelle* 3 transcriptions, tous les livres qui représentent t nos pensées et nos actes, livres frivoles ei . livres graves, livres de théologie e'o d'histoire. ^ poèmes et romans, ce qui constitue la production littéraire du dernier 6ièclo et de celui-ci.': Certes, ce ne sera point un apport médiocre 3 celui de tous les écrivains des pays alliés: - France, Angleterre, Serbie, Russie, Italie, Ja-3 pon, Etats-Ums, Chine, Brésil, Grèce, las Lv , des orientales et occidentales, le Canada, ef 0 l'Australie, le monde entier et l'humanité j blanche, jaune et noire: des milliards de volumes, constituant une réunion inattendue sam ^ doute, mais la plus émouvante, car elle formera " à la fois un hommage sans précédent et une condamnation sans analogue. Pour les Allemands, qu'a-t-on à faire d'eus et de leurs dons? Aveo l'argent qu'ils devroni payer on choisira, dans les livres qu'ils ont écrits, ceux qui caractérisent le mieux le caractère que leur a fait la domination prussienne, afin de mettre constamment en garde contre leurs pratiques de félonie, de rapacité et d'espionnage. On mettra on parallèle les rares chëfs-d'oeuvre qu'avaient inspirés jadis à quelques grands écrivains la culture latine, l'esprit chrétien et la civilisation européenne ; cela fera un très petit rayon dans l'immense Musée des Horreurs, lo Musée de la Perversité mentale et de la dépravation ambitieuse. Mais on laissera Louvain choisir. Assez de Bçrgeries à la Gessner, assez de religiosités à la Klopstock, assez de ,,Divan oriental" à la Goethe pouT continuer le mensonge d'une Allemagne pacifique, vertueuse et pudique I II faut à la Belgique, il faut aux deux mondes une représentation de l'Allemagne physique et morale qui soit une image authentique, une reproduction photographique de son âme et de son esprit, pour faire à jamais horreur aux enfants des hommes. Cette photographie, ce seront les Allemands mêmes qui la fourniront, ce seront leurs livres, leurs brochures, leurs discours, leurs 6ermons, leurs images, leurs journaux, leurs cartes; on n'y ajoutera rien, on n'en effacera rien : ils se présenteront tels qu'ils sont et cela suffira pour que de tous les coins du monde civilisé on vienne à jamais apprendre sur les bancs de l'Université de Louvain la haine du nom allemand. Frédéric Masson, de l'Académie Française. („Echo de Paris".) Hommage d'un pnéisl aliemand au bourgmestre la, M. Adolphe Max, bourgmestre de Bruxelles, que sa patriotique attitude devant l'envahisseur fit déporter en Allemagne dès 6eptecnibre 1914 et où il se trouve encore actuellement, compte de3 admirateurs même parmi les Allemands. C'est ce que signale, dans ses mémoires, publiés dans lo ,,Daily Telegraph" (13 août 1918), M. Brand Whitlock, ministre des Etats-Unis d'Amérique près le Gouvernement belge: ,,11 — (le général von Luttwitz, à Bruxelles, auprès duquel M. Briand Whitlock était allé protester contre le traitement infligé aux prêtres de Louvain, parmi lesquels des Américains (N. D. L. R.) — parla de M. Max avec admiration: ,,— Un homme brave — dit-il — et patriote. Je l'admire. Il se tient droit et ne ,,rampe pas lorsqu'il vient en ma présence." mus! ■ // y a un m 1er septembre 1917: Les Français ga-çrnent du t-crrciin au nord et au nord-ouest d'Hurte'oisc. 2 septembre 1917: Les Italiens étendent leurs ftroués sur le jiLçtleaw de Brcslcwizza 1 Kktt*ojL En Belgique. ] A Bnaseîîes Les hôtels ,,Métropole", ,,Grand Hôtel", ,,Britannique", ,,Carlton", „Witchcrs", r ,,Hôtel de France" et de 1',,Europe", sont r occupés par la légion d'employés -masculins et r féminins do l'administration allemande. Le ^ ;;Palace" et l',,Astoria" restent ouverts au e public. Leur clientèle, presque exclusivement q allemande, se compose surtout d'officiers de ^ passage. Plusieurs pâtisseries avec orchestre sont très frécjuentées par les Allemands. Un vaste tea room s'est ouvert, en 1917, dans un s grand immeuble de la rue Neuve; il appartient à un Turc commandité, dit-on, par un homme d'affaires très connu.... La ,,Monnaie", le ,,Parc", le Conservatoi-Q re sont fermés. Ils n'ouvrent leurs portes I qu'à des troupes et à des orchestres alle-t mands. Les premières représentations, à la s ,,Monnaie", eurent lieu en 1915, avec un s grand déploiement de ,,polizei". La place de k la Monnaie et les rues adjacentes furent bar-x rées par des cordons de troupes. Les Belges n'ont garde d'y paraître; un Belge d'origine allemande s'y risqua en 1915; il fut aussitôt - lâché par tous ses amis— La ,,Kommandantur" et les bureaux de l'ad-ministration occupent les ministères rue de la l Loi. Les gens arrêtés sont détenus au ministère ^ de l'intérieur, d'autres à la prison de Saint-Gilles. La police secrète a envahi les irameu-' bles de la rue do Berlaimont. Les emprisonne-x ments de courte durée se subissent à la ,,Eom-mandantur", ceux de moins de six mois à fet-' Gilles, les peines les plus longues dans les pri-' sons do l'Allemagne, et, depuis peu, à la prison , pénitentiaire de Vilvorde et à la citadelle do . Diest. Le Parc, le Cercle artistique sont fer-mçs. C'est le ,,Soldatenheim" de la garnison. Des hangars bouchent l'allée du Parc longeant la rue de la Loi. Des réservoirs à essence encombrent une des allées centrales. Les allées extérieures, vers la rue Ducale, la rue Royale, la place des Palais, servent do piste aux cavaliers. Les vieux ormes sont debout. Certains sont marqués à coups de hachette. Va-t-on les abattre ? La rue de la Loi est barrée au public et gardée par des factionnaires. Les visiteurs reçoivent un laissez-passer qu'il faut remettre à la sortie. Sinon on ne passe pas. A midi, grand branlebas. La garde montante, venant de la caserne des Petits Carmes, débouche du Sablon et par les rues de la Régence et Royale, arrive devant le palais de la Nation précédée d'une musique où dominent fifres et cymbalcs. Des commandements brefs, une „Parade-Marsda' ; la garde descendante regagne ses quartiers. Ce spectacle a lieu depuis 3 ans 1/2 au milieu do l'indifférence géncrvJo. Dr1,-' . tramways, sur les trottoirs, les têtes se détournent. Beaucoup de gens s'éloignent pour éviter la rencontre des troupes. Au bois do la Cambre et dans la forêt de Soignes on ne voit ni autos ni voitures: regno du silence et du recueillement. Les Allemands ont exigé des milliers de ,.billes'.' (traverses en bois) de chemin de fer; il a fallu se soumettre et faire des coupes d'énlaircie. Même ' constatation dans le parc de Tervueren. La gare de Groenendael est dovenue un vaste chantier de bois. Les Allemands occupent un grand nombre d'immeubles, rue Ducale, au quartier Léopold, ' à l'avenue do Tervueren, au quartier Louise. Leur prise de possession est réglée comme suit : un lieutenant, assisté de soldats, fait un inventaire d'entrée en présence d'un délégué de la commune. Si lés pièces :sont dégarnies, si les cheminées sont dépourvues d'orne-monts, si les tapis, lé linge de table, les draps ont disparu, des observations sont faites. Les Allemands exigent que tout lo mobilier resto en place et leur soit livré. S'ils soupçonnent que des objets ont été soustraits, ils fouillent commodes et armoires. Les drapç, le linge manquants sont remplacés aux frais de la commune.Une fois installés, les Allemands boulover-sent le mobilier, posent des téléphones, percent les murs, sans soucis des panneaux, boiseries et tapisseriss. Cn cite des hôtels complètement souillés et dévastés. Respeoteront-ils les meubles et collections? Bruxelles aura-t-il le sort des autres cités pillées? A M...^ en Flandre, des officiers d'état-major occupant une vieille demeure tirèrent au sort un superbe I bahut ancien qu'ils convoitaient et qui fut expédie à Dùsseldorf. A. L..., dans lo Nord, un i officier, depuis longtemps hébergé chez un notable, promit, quand celui-ci fut évacué et rapatrié, de veiller sur ses collections, tableaux, oeuvres d'art. A peine parti, le propriétaire apprit que son hôte les avait déménagés et expédiés en Allemagne. A Bruxelles les Allemands n'occupent encore que les maisons des étrangers ou des absents. Dans l'étape ils expulsent les propriétaires ou les relèguent dans les sous-sols et les ■ combles. On cite des dames âgées qui durent céder leur propriété sans pouvoir rien empor- j ter, sinon leurs effets# d'habillement. A Lille, 1 un nouveau gouverneur expulse de chez elle une dame du 80 ans. Deux officiers, qui avaient critiqué la brutalité de ce procédé, reçoivent séance tenante l'ordre de partir pour le front russe. Tout le littoral bolge a été pillé et le mobilier expédié en Allemagne. A Saint-Quentin, avant le départ des habitants, les Allemands pillent les ma.sons et enlèvent leur butin. , Beaucoup de Saint-Quentinois brûlent et brisent tout ce qu'ils possèdent plutôt quo de lo laisser intact aux mains des Allemands. Des trains entiers de meubles et de butin passèrent par Mons en route pour l'Allemagne. Les . pièces de 25 centimes en nickel, trouées au centre, vont être retirées de la circulation. Le public sera prochainement invité à les verser dans les caisses cîe l'Etat et il sera annoncé qu'à partir du 1er jan- j vier 1919 elles n'auront plus cours. Cette mesure s'imposait par suite de leur similitude avec les nouvelles pièces en zinc de 50 centimes, qui sont également trouées j et ont la môme dimension. • * a Le Conseil communal do Laeken a voté un crédit de 150.000 francs pour majorer le fonds de roulement des magasins commu- , naux, celui-ci n'étant que de 120.000 francs, ce qui laisse un déficit tous les mois. Un autre crédit de 25.000 francs pour l'achat des briques nécessaires à l'exécution de certaine travaux urgents au cimetière communal a été également adopté. ^snfiû, le .Comseil a accordé 1Û-QQÛ /.tancs i pour l'achat de matériel roulant nécessair< au servicé de la ferme des boues et 5,000 fr pour l'achat de combustible pour le servie communal. * * * Jusqu'à présent le mystère plane toujour sur l'horrible crime découvert le 22 juille' dernier, dans une villa de la rue des Bego /nias, à Watermael, où, on le sait, un< nonagénaire, Mme Wcesmael, rentière, vqu habitait seule, a été assommée à coups d; barre de fer, pour lui voler l'argent qu'elle portait toujours sur el*o. Le vieux jardiniei Pierre S et l'aide de celui-ci, sur les. quels-pèsent de graves soupçons, mais qu nient toujours énergiquement avoir parti cipé à l'aesassinat et au vol, sont détenus La police continue son enquête chez toutec les personnes qui ont été en relations ave< la victime. » * * Les trois présidents de la cour d'appel MM. Lovy-Morel, Emst et Carez, déporté par les Allemands pour leur patriotique atti tude à l'égard du pseudo ,,Conseil de Flan cire" ,viennent de rentrer à Bruxelles. C'es : en raison de leur mauvais état de santé qui les trois magistrats ont bénéficié de cetti mesure. A Air^reE',s La saison théâtrale s'annonce comme de-' vaut êttre. très fertile. Comme l'Opéra fia mand ouvrira ses portes le 5 octobre pa*0' chain et que, d'autre part, la troupe de M Georges Villier — qui donna une vingtain< de représentations au Palace, l'hiver der nier — prend possession du Théâtre des Variétés, il y aura deux théâtres réguliers ei plus la saison prochaine. Lo Théâtre de: "Variétés s'ouvrira le jeudi 1 cctobre pai ,,La Grande Ducjiesse", de Gérolstein, : L'Opéra flamand débutera par ,,Princesse Rayon do Soleil", de Paul Gilson. D'autre part, le Théâtre Royal Flamand commencera le samedi 14 septembre par ,,Star-kadd", de Hecrenseheiclt. On donnera ensuite ,,La Mini", de Hcyermane, ,,Madame Sans-Gêne", de Victorien Sardou, ,,La Val Ico de la Vie", ele M. Dryon, ,,La Vierge Folle", de Bataille, ,,Sonna" et ,,Dolle Kans", de Fabricius, etc. Lisons encore que le Théâtre des Variété' no donnera que l'opérette. Après la ,,Gran-do-Duch&ssôi", on montera ,.Rêve'de Valse' ,,Véronique" (avec M. Villier et Mlle ÏLrinkels) et la ,,Chauve-Souris". L'Hippodrome vient de donner la pre maère d'une revue ,,'t Zal Kermis zijn!". qui est montée avec un grand luxe de décore et de costumes et a obtenu beaucoup de succès.* * * A Deurne-lez-Anvers a en lieu une très grande foire à la Cogeleplein. Des cirques, ca-vousels et'tirs y étaient installés. Pas do fritures. Cela se comprend par ces temps-ci. La grande attraction fut un petit carrousel où l'on pouvait faire deux tours pour... ,,een dikke patate" et un tour pour ,,een kleine patate !'' L'ingénieux propriétaire n'esta pas? On ne dit pas si les clients doivent auesi aider à pousser les carioles! A CSS-îiap!eroi M. Joseph Kaisin, architecte et ingénieur, président de la Société archéologique de Charleroi ,1'un des bons archéologues belges, vient de mourir en territoire occupé. Joseph Kaisin était une individualité. Pendant plus d'un demi-siècle, il a écrit, parlé, conférencié sur les sujets les plus divers se rapportant aux origines et au folklore de la Wallonie. Son oeuvre est abondante et multiple. Grâce à lui, nombre do communes ont pu reconstituer leur patrimoine en matière d'archives et des familles leur cycle généalogique.13ra CasîîEsIrae Après plusieurs séances consacrées par l'autorité occupante, à Moll (province dJ.Envers), aux choix des hommes à déporter en Allemagne, la population finit par s'opposer à ces violences. Les convocation^ publiques aux séances de désignation furent arrachées et remplacées sur les murs de la petite ville par des placards sur lesçiuels on lisait: ,,Ouvriers, au nom de la Patrie, restez chez vous!" Afin d'éviter à l'administration locale des amendes et de graves ennuis, le commissaire de policc fit enlever les aîfiches, mais le lendemain matin elles couvraient do nouveau les murailles. • Dans le cours de l'année écoulée, à plusieurs reprises, des habitants de Moll ont été, par dizaines, saisis et déportés. Les Allemands allèrent juseju'à offrir une prime de 10.000 M. aux dénonciateurs, pour chaque homme désigné pour la déportation qui, ayant pris la fuite, serait appréhendé sur les indications fournies spontanément à la police teutonne. L'avis annonçant l'octroi éventuel de oes primes fit l'objet d'une réplique répandue sous forme de circulaire et ainsi conçue: ,,Les vrais Belges ne travaillent pas pour l'Allemand". Dans l'un des groupes de déportés se trouvait M. l'ingénieur Frepont. Dans un autre, les Allemands comprirent M. le notaire J. Smolderon et les paremts de trois jeunes gens en fuite. La population, avec beauooup d'énergie, pratique l'entr'aido. Des oeuvres de toute espèce sont créées pour secourir les chômeurs. Les terrains vagues sont mis en état d'utilisation. Des cours temporaires d'agriculture pour les ouvriers do fabrique ont été institués. Les résultats sont très heureux, puisque des milliers de personnes subviennent maintenant à leur besoin, grâce à un travail productif et contribuent, en outre, à augmenter la quantité des produits alimentaires. Cette action économique donne au peuple la force de résiste? et de no pas se soumettre, en toutes choses, aux injonctions de l'occupant. L'irréductibilité du caractère belge apparaît une fois de plus dans la volonté générale dà ha a'incliner, devant J.a ^iolenoo étrangère. Les opérations militaires. . îioknts oeiiiti ierai Îmh liiee lileiande. ' Malgré la résistance acharnés de l'emsœi ies Anglais poursuivant leur warslîs. — Ils s emparant ûe plusieurs villages et um i de nombreux prisonniers. — Lss Français franchissent ■ lo Uanal afa Mord et occupent Eatigny, Sernraize, Chevilly, Qsayvsy, SiappUncourt, Rfiont St. Simésti, fihatinnir Pi a ! L'offensive dîs sHiés. Les Anglais livrent de violents combats dans i la contrée de Bapa-ûnie. — Ils réalisent de nouveaux progrès importants et font «îs nombreux prisonniers. 1 ( Cc^miunigut cjjiciei.j ■ LONDRES, 30 août. (Router.) A l'est et au nord de Bapaume nos opérations se poursuivent d'une façon satisfaisante, mai-' gré la résistance plus acharnée de l'ennemi. Sur la plus grande partie du front des oombats violents ont été livrés. L'ennemi entreprit des contre-attaques énergiques, Nos troupes entrèrent dans Riencourt-lez-Bapaume et Beaucourt où, pendant toute la journée, elles continuèrent la lutte contre l'ennemi. Elles s'emparèrent de Frémicourl et de Vaulx-Vraucourt, où elles firent ur certain nombre de prisonniers, et elles atteignirent la lisièro de Beugny. A Ecoust-St-Mein l'ennemi ee maintient encore, quoique nos troupss exercent une violente poussée en cet endroit. Nous fîmes un certain nombre do prisonniers sur ce point. Près cîe Bullecourt et d'Hendecourt, c la suite de contre-aattaques ennemie* exécutées avec beaucoup de ' décision et avec des forces importantes, no< troupes furent- obligées de se repiiei vers les lisières ouest de ces viLLagoe i et vers le système de tranchées allemand entre ces localités, où l'attaque de l'adversaire fut arrêtée par notre feu. Ce matin, au nord de ces villages, les troupes canadiennes firent uno attaque réussie des deux côtés de la route d'Arras vers Cambrai. Elles s'emparèrent des lignes de défense ennemies entre Hendeeourt et Hau-court, ainsi que de ce dernier village. Plusieurs centaines de prisonniers restèrent en-; tre nos mains. Au sud de Bapaume nos troupes continuèrent à exercer une violente poussée- sur l'ennemi. Elles réalisèrent dee progrès. Nous avançâmes l'est et au nord-est de Cléry, où nous fîmes 300 prisonniers. Dans le secteur de la Lys l'ennemi poursuit sa retraite, talonné de près par nos troupes. La ville de Bailleul se trouve de nouveau entre nos mains. Les Français enlèvent Catigny, Sermaise, Chevilly, la coto 89, Kapplincourt, le Mont Saint Sin-.con et Champs. (Communiqué officiel.) ' PARIS, 30 août. Les Français refoulé-1-j rent, dans la journée, les troupes allemandes qui résistaient encore sur la rive ouest du canal du Nord. Catigny en S&rmcise se trouvent au pouvoir des Français. Ceux-ci, poursuivant leurs succès, passèrent le canal en deux endroits devant Catigny et devant Beaurains. Ils prirent Chevilly, la cote 89 et pénétrèrent dans Gemprey. Plus vers le sud, dans la région à l'est et au noref de Noyon, d'âpres batailles se déployèrent. Dans co secteur Hes Français enlevèrent Happlincourt, le mont Saint-Siméon et firent plusieurs centaines de prisonniers.Entro Oise et Aisne la lutte ne fut pas moins vive. Sur la rive nord de l'Ailette les Français se rendirent maîtres de Champs et ils pénétrèrent, au nord- de Soissons, dans Chatigny, Cuffies et progressèrent jusqu'à la lisière ouest de Crouy. Conflans et Thionville bombardés. LONDRES, 30 août. (Officiel.) Nos escadrilles aériennes bombardèrent ce matin la gare et l'aérodrome de Conflans. Plusieurs projectiles atteignirent le6 hangars et les voies ferrées. Dans un combat aérien un appareil ennemi fut détruit. Tous nos avions rentrèrent indemnes. Nous exécutâmes une autre attaque sur les gares de Conflans et de Thionville. Notre escadrille livra bataille à un çroupo d'avions ennemis supérieurs en; nombre. Elle détruisit -Un appareil ennemi et contraignit un autre à atterrir désemparé. Quatre avions britanniques ne rentrèrent pas au camp. 21 appareils allemands hors combat. LONDRES, 30 août. (Officiel). Hier nos aviateurs abattirent 11 appareils ennemis et contraignirent 10 autres à atterrir désemparés. l/n ballon captif allemand' fut incendié, Neuf avions britanniques ne ren-trèremt pas au camp. Aujourd'hui nos pilotes montrèrent beaucoup d'activité dans leurs divers travaux. Ils lancèrent 15i tonnes de bombes sur divers objectifs, tels que les bassins de Bruges et les bifurcations à l'arrière du front ennemi.Le mauvais temps empêcha l'entreprise d'expéditions de nuit. Les Britanniques enfoncent îa ligna ctito Hindenburg. LONDRES, 30 août. (Router). Au nord de Soissons les Français occupèrent la cote 159 au-delà do Chavigny et au sud-ouest de Lourv. Les Français occupent toutes les hauteurs entre Loury et Soissons. Au sud de Péronne les Britanniques réalisèrent des progrès ; leurs éléments, avancés atteignirent un point au nord d'Eterpigny et un autre au nord de Biaches. Nous e>ccu-jxme .déry-sw-Spiojne^ à 3 giUloa.au ftard- s ouest de Péronne, et nos troupes prirent pied dans Combles. Plus vers le nord Morval et Bsaulencourt se trouvent encore entre les mains de l'ennemi. De ce secteur notre ligne se dirige vers Riencourt-lez-Bapaume et Frémicourt (à 3 milles à l'est de Bapaume) que nous occupons. Nous avons conquis Vaulx-Vraucourt, Vraucourt et Riencourfc (au nord de Bulle-court). Au sud de Bullccourt nous dépassâ-vne la ligne dite Hindenburg et nos troupes no se trouvent qu'à un mille de la ligne Drocourt-Quéant. Nous avons prie' la ville de Bailleul, évacuée par l'ennemi, et conquis Nootebeom, à 3 milles au sud de Bailleul. L'ennemi tient encore le mont de Lille, immédiateent au sud-est do BailleuJ. Les derniers succès britanniques. LONDRES, 30 août. (Reuter.) Au nord et au sud de la Somme la lutte acquiert le caractère d'une bataille en terrain ouvert. Ce matin la 3me armée exéemta avec suex^ès une attaque. Sur un po^.nt ncs troupes pénétrèrent sur une profondeur do 300 yards dans la li^ne Quéant-Drocourt, un réseau do travaux plus compliqué quo la ligne • -indenburg initiale et qui eo compose de I cinq lignes de tranchées creusées en zigzag, ! crarnies de nids de mitrailleuses, d'abris profonds et de vastes réseaux de fil barbelé. Après une vive lutte nous conquîmes ce matin Ecoust-Saint-Matin. Nous nettoyâmes les ruines de la gare de Bullecourt, un des point© d'appui de l'ennemi. Nos troupes atteignirent Riencourt, un des bastions de la ligne de Droccurt. Nous avons déplacé graduellement notre front vers la ligne dit© ,,Wotan". Il importe de signaler tout particulièrement l'avance rapide de notre artillerie. Tous^ nos obusiers lourds se trouvent aujourd'hui sur l'emplacement de notre ligne de front d'hier. La concours dos Australiens. LONDRES, 30 août. (Reuter). Au cours de la, prise de Combles nous fîmes 260 prisonniers et capturâmes une batterie complète. Aux environs de Maurepas un canon de 15 cm. et quatre pièces de campagne tombèrent entre ncs mains. Le service de renseignements des Allemands, quele que soient ses défauts ou ses qualités, se montre tout dérouté par nos méthodes actuelles. On vient de me montrer le bulletin d'état-major suivant: ,,L'ennemi dissimule ses intentions d'une façon vraiment magistrale". D'autres documents contiennent ce£ passages assez caractéristiques : ,,Lo3 troupes placées devant nous sent doc Britanniques (Australiens), hommes robustes, extraordinairement braves, débrouillards et entreprenants. Ils cjnt une aptitude spéciale à ramper dan3 les broussailles pour surprendre nos avant-postes. Il est significatif que l'ennemi ne fait que peu de pri-. Konniers et qu'il abat nos hommes à coupa de baïonnette. Il a uns scienese spéciale de préparer et d'exécuter des actions de patrouille. Dans les combats, au cours c?& lo Tournée, les fantassins ennemis rïipntrent une haute bravoure. Le 24 août, à* 8 h. du matin, les Australiens occupèrent nos postes et nos premières lignes." D'autres pièces reconnaissent que lea ,,avions ennemis possèdent une prépondérance aérienne complète et qu'ils apparais-* sent on plus grand' nombre dans les airs que les Allemands." ^ Le patriotisme danstles rangs allemands n'est plus 6i vif qu'on l'a supposé jusqu'ici. La 5me ex>mpagnie du 22e régiment refusa tout récemment de relever la 4Ane compagnie, sous le prétexte qu'elle avait déjà été dans les tranchées. Le major menaça £out d'abord d'envoyer ces hommes à la ligne de feu, puis il fit appel à leurs sentiments de patriotisme, sur quoi, suivant le rapport, plusieurs soldats s'écrièrent: ,,Au diable la patrie!" Les succè3 des armées Kumbert et Ma.igin. LONDRES, 30 août. (Reuter). Ce matin: les armées. Humbert et Mangin réalisèrent des gains d'une haute importance stratégique.Au nord de l'Oise l'armée Humbert pas?a lo canal, occupa Chevilly et la cote Commandant la vallée de la Mare, conquit une partie de Genocy, sur les hauteurs à 2 milles au nord de Noyon. A l'est de Noyon nous prîmes le mont Saint-Simébn, qui forme l'extrémité occidentale d'uno vaste crête et qui couvrait l'aile droite de l'ennemi. Le mont Saint-Siméon fut attaqué à 9 h. du matin, après un bombardement de 3$ heures. Les principaux travaux de défense furent enlevés à 9 h. 30 et le sommet vers midi. Les Français se sernt nichés do la sorte sur la grande muraille naturelle, par laquelle l'ennemi espérait protéger son flano droit, tout en se retirant, au centre, devant les attaques des armées Debeny et Rawlin-son.Les armées Humbort, débouchant de trois côtés, traversèrent Noyon aujourd'hui. Elles coopérèrent ensuite ave© les armées Mangin, qui passèrent l'Oise à proximité d$.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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