L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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07 augustus 1917
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s.n. 1917, 07 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gh9b56f81k/
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3croc Année No. IQïQ 5 cents Marcîî 7 &PB4 i91y L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer «loMrraail auotidiew clas mâtin p^naâssasiî en Hollande.: Belge est notre nom de FamHte. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction : N. Z. VOOHBUHGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et !77S. Rédacteur en Clieï: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles HerSîJea, Comité de Rédaction: j René CHam1a^ EraîiIe paIïîS5£îr55. Pour les annonces, sifoossnefimeEuls &t voxiS© «m numéro, s'adresser ik fi'AdLonaïîisiratSon dlîia journal: N.Z. Voorburâwaî 234-240, Âmsterda^si Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fi. 2.00 par mois. Pour les 'militaires au front et les militaires internes en fiioliande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Tenir Les Centraux ont fait de nouvelles propositions do paix, cette fois à Washington. Le gouvernement de M. Wilsôn les a rejetées parce qu'il,ne pouvait pas les considérer comme sincères. C'est-à-dire qu'une fois de plus — et les fois ne sont plus à compter — Berlin à la remorque de Vienne ou Vienne a la remorque de Berlin a tendu un piège aux alliés. Wilson pas £lus que Ribot, pas plus que Lloyd George ne s'y est laissé prendre. Fâcheux pour l'A.ustro-Allemagne, fâcheux pour Stockholm et les socialistes-léninistes en Russie et hors de Russie. Dernièrement Carsoû a dit qu'on ne pouvait traiter avec l'Allemagne que si elle consentait à retirer ses armées sur le Rhin, par quoi il faut entendre l'évacuation préalable de la Belgique et du nord de la France. Rien de plus juste, car cette évacuation seule garantirait la sincérité d'une proposition, de paix, dont, a priori, nous avons le droit d'attendre qu'elle stipule, la'restauration de la_ Belgique dans son intégrité territoriale. Mais l'Allemagne, loin de rien garantir, se refuse même de rien "promettre. Elle s'en tient à une vague formule sur l'honneur des peuples. L'Allemagne, qui, lé 2 août 191-1, nous proposait de vendre notre honneur contre des espèces sonnantes, e3t assez mauvais juge en cette matière. Pour Je reste, supposer que nous soyons assez îsiïfs pour nous laisser piper par les formules do Berlin et que nous consentiçns à entamer des négociations, qu'arriverait-il ? La fameuse carte de guerre, qui, en ce moment, ne signifie rien puisque la guerre n'est pas finie, commencerait à influencer les pourparlers. A chaque objection de notre part, l'Allemagne pourrait toujours répondre: ,,A . votre aise, mais n'oubliez pas que je vous tiens". En ce moment, malgré tant de revers apparents, n'oublions pas que c'est nous qui tenons l'Allemagne. Ses furieuses offensives de paix à Stockholm, à Pétrograde, à Washington comme dans certaine presse louche de France ou de Hollande (nous ne parlons pas des journaux hollandais) ont uniquement pour but de la dégager. Loin de nous le reproche de faire bon marché des souffrances des nôtres. Mais que nous importe quo quelque agent allemand, embusqué dans l'un ou l'autre ,,Socialiste Belge", nous reproche notre politique de ,Jusqu'au bout" à 300 kilomètres du front! Nous voulons seulement retenir cette phrase, par exemple, du noble et courageux manifeste des Flamands loyalistes à Bethmann-Hollweg: ,,La guerre durera ce qu'il faudra qu'elle dure"... Après quoi nous pouvons être tranquilles. C'est le peuple belge lui-même, foulé mais invaincu, torturé mais irréductible, qui crie: „ Jusqu'au bout!" Au risque de nous laisser satir par un peu de boue, nous ne pouvons cependant point trahir tant de constance ni décourager tant d'héroïsme. Et si nous ne voyons point la bassesse qu'il pourrait y avoir à exalter la sublime abnégation de ces hommes qui consentent à tout endurer jusqu'à la victoire finale, nous voyons au contraire tout ce j qu'il y a de misérable à n'encourager que la peur et à spéculer dans un intérêt de boutique — et, qui suit, un intérêt allemand — sur des instincts qui logent plus bas que la ceinture. L'armée russe a été battue parce qu'il y avait là-dedans trop de gens qui, s'ils eussent été ici, eussent écrit dans le ,,Socialiste Belge". Devant la débâcle, devant les soldats révoltés qui tournaient leurs fusils contre leurs officiers et leurs camarades restés fidèles au drapeau, les yeux du Soviet se sont ouverts. A-t-il compris tout le mal, le mal immense de tous ces discours et de tous ces écrits délétères que dans sa naïveté barbare le moujik révolté transposait en actes? Le gouvernement de Pétrograde, socialiste cependant, a dû interdire les discours et suspendre les ,,Socialistes Belge" du cru. Si socialistes, si internationalistes qu'ils fussent, ils ont compris, au moment même où elle chancelait sur sa base et . menaçait de crouler en morceaux, qu'au-dessus de tout ce pathos et de toutes ces fumées dont aiment à s'enivrer les foules il y avait la •Russie. Ils sauveront la Russie, nous en avons la conviction. Mais nos internationalistes à nous, le jour cù, par Stockholm, 1 l'Allemagne aurait roulé l'Entente, s'aper- " icervant eux aussi qu'il y a une Belgique, * auraient-ils encore le pouvoir de la sauver? ' N'en déplaise à la vanité si chatouilleuse de ces messieurs, nous avons plutôt confiance dans la perspicacité et le jugement de Wilson, de Ribot et de Lloyd George, nous avons, surtout, plus de-foi dans la bravoure des admirables soldats de France et de la Grande-Bretagne. Par exemple, ils n'ont pas besoin des excitations de quiconque ne partage pas leurs dangers et leurs fatigues, mais que pensent-ils donc de ces lamentables j,videurs de crânes", de ces'absurdes et sinistres ,,défaitistes" qui vont partout insinuant que leur sacrifice est vain ? Ils peuvent rire des héros en chambre mais a quel point ils doivent mépriser les trembleurs de cabinet ! Charles Bernard. Il y a m an c 7 août 1916. Dans la zom-e de Motttfalcone les Italiens enlèvent la.cote,_8p~et. font 3600 jprisormicrst < gamiiiaies français à la Selgipe I De Léon Chavenon dans 1',,Information": Je croirais manquer à une obligation essentielle si je ne m'associais aux souvenirs < et aux espérances de la Belgique, de ce peuple plein d'honneur, numériquement faible, mais si grand par la conception du devoir et l'offre spontanée du sacrifice absolu. ...Devant ce débordement de brutalité, rappèlons-le, la Belgique pouvait s'incliner. Sa neutralité garantie, elle pouvait se tenir pour protégée par les traités; elle était prospère, comme nous insuffisamment prête. Elle eût gagné, à laisser faire, des richesses incalculables. v Mais elle eût forfait au devoir. De cela, pas un instant il ne' fut question dans les conseils du gouvernement belge. Aujourd'hui l'Allemagne se déclaré prête à rendre à la Belgique son indépendance. C'est du moins ce que dit Scheidemann à Stockholm, en termes encore équivoques ; c'est ce que signifie aussi la résolution du Reichstag. Mais prenons-y garde. Cette résolution, on le comprend aujourd'hui, était rédigée expressément en vue de fournir un aliment aux germanophiles russes. Que demain l'empire allemand soit vainqueur, les Hohenzollern et leur chancelier n'auraient qu'un sourire de mépris à l'adresse de ceux qui auraient été assez niais pour s'appesantir sur la valeur d'une motion parlementaire de pure forme. En tout cas, l'envahisseur se conduit en Belgique, du moins là où il espère se maintenir, comme s'il avait l'intention d'acheter des consciences et de no s'en aller jamais. II s'en ira. Le fracas du canon anglais l'en avertit. Car l'holocauste de la Belgique a montré à la Grande-Bretagne la grandeur du rôle qui lui échéait. Une puissante armée britannique s'est créée hier aux yeux du monde étonné, comme une grande armée américaine se créera demain. Et durant ce temps, Albert 1er, toujours plein de courage et de foi, est au milieu de ses troupes. D'une culture étendue, informé des choses intellectuelles pures comme des choses de la .politique et de l'industrie, sincèrement modeste "pourtant, ce souverain si nécessaire à son peuple est lesté à son poste d'honneur et de péril, devisant avec ceux de son armée, visitant les batteries, également inaccessible à la fatuité, à la crainte et au découragement. Une femme, la Reine, est à ses côtés, prodiguant inlassablement aux blessés, aux malheureux, sa noblesse de coeur et sa bonté. Il )'■ eut un jour de septembre 1915 — c'était l'offensiye de Champagne — où l'ennemi, joignant l'odieux à la barbarie, fit bombarder La Panne par des avions qui tuèrent et blessèrent un certain nombre de soldats..Le drame n'était pas accompli que la Reine était sur les lieux, versant ses consolations et donnant ses soins aux victime du banditisme germanique. Il est des dévouements, des attitudes dont la grandeur et la luminosité font paraître la sottise plus basse en l'éclairant de plus haut. Consulat général de Belgique à Rotterdam. Cantons de : Alphen, Brielle, Delft, Gouda, La Haye (sauf le territoire de La H aye- Sclieveniiigue) Leyde, Rotterdam, Schoouhoven et Sommelsdijk. Arrêté-Loi du 1er mai 1917. Avis. En vertu de l'Arrêté-loi du 1er mai 1917 les Belges, nés après le 30 juin 1898 et^ avant le 1er janvier 1899, résidant à l'étranger depuis le 1er juillet 1916 et qui no sont pas sous les armes, sont appelés à servir la Patrie. En conséquence, les hommes résidant 1 :kas la juridiction consulaire de Rotterdam doivent se présenter avant le 15 août 1917, munis de leurs pièces d'identité, à la chancellerie du Consulat Général, bureau-an-tiexe, Baan, 39, à Rotterdam, qui leur fournira les instructions nécessaires. Rotterdam, le 4 août 1917. Consulaat-Geraeraal van Beigië te Rotterdam. ^ K an tons van: Alphen, -don Briel, Delft, jouda, Den Haag (het grondgebied van len Haag-Scheveningen uitgezonderd) Lei- \ len, Rotterdam, Schoonhoven en Sominels-lijk. ( Besluit-Wet van lste Mei 1917, Bericht. * Krachtens Besluit-Wet van 1 Mei 1917 ! vorden de Belgen, geboren na 30 Juni ' [898 en voor 1 Januari 1899, in den vreem-le verbliivende sinds 21 Juli 1916, en die 1 net onder de wapens zijn, opgeroepen om -îet vaderland te dienen. ^ Bijgevolg moeten de mannen, die verblij-het consulair gebied van Rot-erda-m, zich vôôr den lôm Aur/ustus 1917 ( lanbieden, voorzien van hunne identiteits- , >ewijzen, op de kanselarij van het Consu-aat G-eneraal, bijkantoor, Baan, 39, te ( lotterdam, waar .hun de noodige inlichtin- j ;en zullen verstrekt worden. Rotterdam, den 4 Augustus 1917. ] ■ I — - 1 Pour nos couvres * Noms cuvons reçu de la part de M. J. ^ Wègci&è, à Ermelcl' I Po\u>r les Blessés et prisonmçrs 0.60 fl. F Po\uq1 les Orphelins de la guerre 0.60 PjXuti là -CoirTtifofr $Alimçïtiotiio'rit 0.60 \\ T- ■ En Belgique. La Séparation administative. Protestation du Conseil Communal d'Anvers Anvers, le 6 juillet 1917. Monsieur le Sénateur, Vous ayez défendu à ^'administration communale d'Anvers de discuter la question de la séparation administrative, soit au sein du Collège, soit au sein du Conseil, en disant quo , ,les administrations com -munales autonomes ont à limiter leur activité à lexpédition des affaires d'administration communale, et que toute tentative do leur part pour évoquer à elles la connaissance des affaires de l'Etat se (heurterait à une opposition énergique. Pour éviter tout malentendu, Io Bourgmestre à jugé opportun de ne pas porter à l'ordre du jour une interpellation relative à la séparation administrative, interpellation qui avait été annoncée en séance du Conseil communal le 6 juin 1917. Mais l'article 21 de la Constitution nous donne le droit incontestable de nous adresser dans la forme qui convient, à l'administration supérieure, pour lui faire connaître notre opinion au sujet de questions d'intérêt général. Nous désirons faire usage de ce droit constitutionnel en ce qui concerne la décision prise par le Pouvoir occupant de couper le pays en deux, et de représenter cette mesure de sa politique comme une satisfaction donnée aux Flamands. En tout, temps l'administration d'Anvers a. pris la défense des droits de la langue flamande. H'y a plus'd'un demi siècle que la langue flamande a été proclamée la langue , officielle dé la commune; aucune réforme importante n'a été -projetée:en cette matière par le Gouvernement ou par le pou- ] voir législatif sans eue notre Conseil com- ; munal n'ait fait connaître son sentiment. , Toujours il s'est prononcé dans un sens fa- ] vorâble aux Flamands. ' 1 illais mous ne pouvons nous rallier à la se- J paràtrwm administrative. En Flandre comme ] en Wallonie, cette mesure a rencontré l'ad- ( hésion d'un petit groupe d'hommes, auxquels personne ne reconnaît le droit d'agir ■> au nom. de nos populations et qui n'ont reçu \ à cet égard mandat que d'eux-mêmes. ] Dans la protestation de MM. Franck et -j consorts adressée au Chancelier de l'Empire, n les représentants légaux de tous nos arron- { dissent en ts flamands en tant que ceux-ci sont encore accessibles, ont au contraire dé- £ veloppé, de façon décisive, les motifs pour -, lesquels notre peuple est hoStile à cette po- ] litique, que l'empire allemand qualifie -| d'ailleurs de garantie pour lui-même. Leurs ( collègues de sentiments flamands qui se ( trouvent à l'étranger se sont prononcés ç dans le même sens. Tous sont d'avis que < l'autorité occupante va au delà de son droit \ lorsque, au lieu de respecter les lois du pays,- elle fait fi des voies constitutionnel- ( les jusque dans leus fondement, crée ( deux capitales, institue deux séries de c départements ministériels, déplace ' les li- ^ mites des provinces, dispose des mandate f ?xistants sans le consentement des élec- \ teurs, en un mot agit en notre temps de -t gouvernement populaire et dans notre pays f libre comme si la Belgique était devenue, -par le fait de l'occupation, un Etat absolu-Liste où la volonté de l'administration <st f boute puissante et dispose à son gré des lois ? ît des institutions. f Nous nous rallions unanimement à cette { manière de voir; c'est de la part des sépa- g ratistes un acte impardoniiablei à l'égard du peuple flamand de représenter la séparation j idministrative comme un article du pro- c gramme flamand. On peut en tous temps et c ians tous les. pays trouver des opinions t ndividuelles en faveur de toutes les solu- c >ions imaginables. Mais il n'y a pas un c ieul programme de nos grandes associations ? ^amandes, il n'y a pas une profession de t 'oi sur laquelle nos mandataires ont été îlus par un de nos corps politiques' qui lomporte la séparation administrative. Nous :onsidérons cette mesure comme pernicieuse jour Vexistence de notre pays, comme favorable à nos ennemis, comme étant en con- ' radiction avec toutes nos traditions et nos ntêrêts'lès plus élevés. Quoique la Belgique j l'ait pas l'unité de langue, elle n'est pas, s me création arbitraire de la diplomatie, lépourvue de base historique'. De tout temps ( flamands et Wallons ont au contraire tra- c caillé et vécu dans nos contrées dans le cadre d'organisations publiques uniques; lès le moyen.âge les trois grands fiefs qui ^ >nt essentiellement constitué notre pays, j s Comté de Flandre, le Duché de Brabant, î ^t la Principauté épiscopale de Liège, taient bilingues dans leur population; plus i ard les Pays-Bas méridionaux ont conservé 0 e même caractère; cela n'a pas empêché f 3 droit des deux langues d'y être respecté t e la façon la plus complète. Cette même ( galite de droits, ces mêmes conditions fa- n orables au développement de notre vie po- r mlairo en flamand peuvent être réalisés ar la Belgique moderne, et nous voulons v is vdir réaliser pour le pays flamand, * ;ais par notre propre parlement, sans im- ^ mixtion étrangère et sans attenter à l'unité de; la Patrie.. Si Anvers se considère avec fierté comme la ville ayant les sentiments les plus flamands du pays, elle n'en est pas moins fière. x d'être comme port et' comme centre artistique un des organes les plus puissants de la Belgique entière et de ne le céder en patriotisme à aucune autre oomanune. Ce patriotisme co'mq?ren>d, dans ■ les liens de la nvêirtâ affection cordiale, tout le pays et tous nos campat rbfces, Wallons et Flamàmids sans clist-mictictiis, et il se sent profondément blessé par une telle mesure que la séparation administrative. Nous qui connaissons notre population et qui avons le droit de parler en son n\om lions pouvons vous certifier que nos sentiments sont partagés par la généralité de nos concitoyens. Aveugles ceux qui ne voient pas qu'un peuple a d'autres intérêts que ceux d'ordre linguistique, quelque grands et respectables que puissent être ceux-ci. Séparés les uns des autres, Flamands et Wallons deviennent si faibles qu'ils ne comptent plus parmi le3 peuples. Unis ils forment-ai: Etat qui, quoique petit de territoire, a» su mériter .le respect du monde, et a encore un rôle à jouer dans l'humanité libre. Nous vous prions, Monsieur le Sénateur, :1e transmettre à l'administration supér1 rieure nos griefs contre les mesures dont il agit. (Signé par tous les membres du Collège ?t"dù Conseil communal d'Anvers.) Il y a beau temps déjà quo le3i exactions allemandes ont produit leurs fruits. II. suf-rit, pour s'en convaincre, de parcourir les statistiques démographiques dans les feuil-es teutonisées ' ou, aussi, les échos de ces 1 lernières où reviennent constamment les nots ,,Préventorium" et ,,Sanatorium". Les idministrations communales, cependant, ne -cessent de lutter contre la terrible t.ubercu-ose, ainsi qu'on le verra, une fois dé plus, >ar les deux informatioiis ci-après, tirées j l'un journal bruxellois à la solde des enva- 1 îisseurs. Ixelles et Saint-Gilles sont deux communes de l'agglomération bruxelloise: : ,,L'administration communale d'Ixelles rient de décider l'édification d'un ,,Préven- : orium" pour pré tuberculeux. En raison de 'urgence que présente la lutte contre la « ruberculose, on va se mettre à l'oeuvre sans otard et les travaux seront activés autant» ju'il sera possible. ' ,,C'est l'architecte communal Boelens qui 1 1 été chargé des plans. Les bâtiments s'élè- 1 feront à l'avenue de Sclbosch, près de la' isière du bois de la Cambre, dans un site tiagnifique. La façade aura 120 mètres de léveloppement. Les installations seront con- 1 ues d'après les dernières prescriptions des pécialistes en la matière et l'on s'inspirera j le tous les progrès faits dans lav lutte con- « rw la tuberculose." ,,Le réfectoire de la rue Defacqz, à Saint- i îilles,auquel une somme assez considérable . le 200,000 francs dernièrement votés a été « onsacrée, s'achève tout doucement. On J ' procède en ce moment,à l'ornementation .1 les salles. Une profusion de plantes et de ^ leurs d'un aspect réjouissant fera du res- 1 aurant de la rue Defacqz un petit' .établis- 1 ©ment délicieux. < ,,Cela était d'ailleurs nécessaire.. ,,Dans les cures hygiéniques, ils est aus- 1 i indispensable-d'agir favorablement sur le Qoral que sur le physique, car ce premier ( acteur réagit fatalement sur le second, tout ^ tome celui-ci peut exercer une influence ( ur celui-là. 1 ,,Les premiers malades désignés pour ce c éfectoire seront admis au cours du mois c le juin prochain. Environ cinq cents tuber- c uleux et prétuberculeux pourront s'y res-aurer tous les jours. Un certain nombre ' * e malades fréquentent déjà l'établissement 1 .e Berkendael. Ce sont ceux qui demeu- c aient dans les parages immédiats de ce res- 1 a.urant." ( c c Aaa WaSlssan c A My il no reste plus aucun soldat. La ] ,Kommandàtur" est installée route de Bar- ] aux à Bornai. L'appel mensuel des hommes avait lieu à -, 5oroal la deuxième semaine de chaque mois, ouvent le jeudi. C'est le bourgmestre qui est président du 1 iomitc de raTitailcment ; il est aidé par les c onseillers communaux. ^ 1 * * * I r A Liers, M. Lenain est président du Comité e ravitaillement; les membres du comité sont (' IM. Brae, Dusnont, Delbrouck, Navet, Nyset, rj ùosham, etc. ^ Le Comité de chômage fonctionne également; donne 6 francs par quinzaine. Certains des 3 uvriers sont occupés à l'extraction de phôs-hates, d'autres au transport de houille, d'au-res dans les fermes, d'autres dans les houil- ires.• v En 1915, M. Descheuter fut accusé d'espion- ] âge et fusillé. Sa soeur et sa belle-soeur fu-snt déportées. Pour les déportations, les hommes furent con- C oqués au Meldeamt, quai de l'Industrie à l. iége, mais ne furent pas déportés. ( La commune place les canalisations pour éclairage électrique, # p , Ce que signifie la guerre mondiale, liais k Sonnino et i§ Lloyd Qeorge. Après Irois ans de guerre. — Une réunion impressionnante et mémorable au QueenshaiL — Ifgus luttons pour anéantir la conspiration la plus dangereuse qui fut formée contre là liberté des nations. — Pas île paix avant que l'Allemagne ait appris à épeler clairement le mot „réparaiions". — Pas de découragement au moment où nous approchons de la victoire qui est certaine! Lo meeting au Queenshall LONDRES, 4 août. (Reuter). Cet après-midi M. Lloyd George prononça un discours important au cours d un grand meeting tenu au Queenshall, sous les auspices du comité national des buts de guerre, formé pour renseigner le public sur les intérêts mis en jeu par la guerre. Le marquis Crewe présidait la réunion. Parmi l'assistance se trouvaient l'archevêque de Canterbury, beaucoup de membres lu gouvernement et des deux Chambres, M. 3onkmo, ministre des affaires étrangères en [talie, l'ambassadeur d'Italie, M. Pasjitsj, ïhef du cabinet serbe, et d'autres personnalités.Avant l'arrivée du chef du cabinet on joua des hymnes patriotiques. On déploya es drapeaux des nations alliées tandis que e public entonnait les hymnes nationaux. A son entrée M. Lloyd George fut vivement ovationné. Le discours d'ouverture Lord Crewe prononça le discours suivant: La Grande-Bretagne n'est découragée ni iu sujet du passé, du présent ni de l'avenir. ^Bruyantes acclamations). Il y a trois ans que nous entrâmes en lice à la suite de .'invasion criminelle de la Belgique. Cette année, après les brillantes victoires m France et en Mésopotamie, après l'heureuse intervention des Etats-Unis, nous Douvons à nouveau constater que notre but général ne s'est pas modifié, qu'il1 demeure yel que M. Asquith l'exposa en novembre L914. Ce but c'est la restauration et la sécurité. (Ovations). Les déclarations de Berlin ne Contenaient •ien d'encourageant pour les idées -pacifistes. otre devoir, actuellement, est de continuer i travailler aux mesures pour exercer une DreSsion militaire et navale telle que notre ?ut sera atteint. Il est plus qu'évident que îous devons continuer. Nous croyons à notre ïause. Notre but c'est la liberté du monde. 'Ovations). L'Italie ot la Grande-Bretagne Sous les ovations générales le baron Son-lin o déclara ensuite: Je saisis volontiers cette occasion pour exprimer ma gratitude au sujet de l'accueil imical et cordial que la Grande-Bretagne •éserva à mes compatriotes et moi dans tou-es les questions de politique internationale, ^a vieille amitié entre la Grande-Bretagne >t l'Italie fût continuellement entretenue et ut raffermie non seulement par le souvenir econnaissant de l'aide précieuse prêtée par rotre peuple pendant la période terrible de îotre renaissance mais encore par les senti-nents du peuple, par l'unité étroite et cor-liale des intérêts des deux nations et l'éga-ité de leurs institutions politiques. (Ova-ions).Maintenant que les deux pays se trouvent levant un dangér commun, ils se sont unis rolont>airement et fraternellement ayee la lécision ferme de continuer cette guerre nalgré tous les obstacles, malgré toutes les lifficultés. (Applaudissements). Car c'est la eule manière d'obtenir une paix juste et | lurable. (Ovations). Nous autres alliés, nous devons nous pre- | er une aide et un appui mutuels pour obte- j lir le maximum de résultats de la diversité ! tes ressources naturelles, politiques, écono-niques et géographiques de nos divers pays. Ovations). Chacun de nous déploie ses fores ppur contribuer au triomphe do la cause ommune. En ce moment vos vaillants soldats, en oopération avec vos braves cômpagnons les français, livrent bataille pour libérer la Belgique martyrisée. (Ovations). A vos braves artilleurs qui combattent si irillamment sur notre front, aux cqtés de 10s propres troupes, aux intrépides maniera britanniques qui coopèrent avec tant .'ardeur avec notre flotte pour protéger Lotre côte A tous ces derniers j'adresse, >lein d'admiration, un salut cordial avec aes meilleurs souhaits de succès. L'Italie participa à la guerre pour défen-re son bon droit lorsque le traité de la riplice, qui comportait un caractère paci-ique et définitif, fut violé par l'Autriche vec l'approbation de l'Allemagne. Le but de guerre de l'Italie Je puis vous exposer brièvement le buteur lequel nous combattons tout particu-erement.C'est la libération de nos frères de race pprimés ainsi que la. garantie absolue de Lotre indépendance sur terre et sur mer. Ovations). Nous avons décidé tout «ceci d'accord arfaitement, continuellement et absolument aveo nos alliés, tout comme le q^rogramme commun comporte aussi la réparation de toutes les injustices commises à notre égard par l'ennemi. Nous avons le désir ardent de coopérer énergiquement à toute tentative concernant l'établissement d'une meilleure harmonie entre les nations, fait qui peut constituer à l'avenir une garantie pour les droits de l'humanité'et pour les relations entre grands et petits Etats, tandis qu'une liberté suffisante sera assurée séparément a chaque nation pour qu'elle puisse régler ses questions intérieures. if'ai le désir sincère que cette guerre rapprochera le monde#civilisé du but: la liberté de l'humanité. (Ovations). Le discours de M. Lloyd George M. Lloyd George, qui fut accueilli pan* de longues et de bruyantes acclamations, prit la parole: En votre nom, dit-il, je crois certainement pouvoir exprimer ma gratitude pour les paroles de Sonnino. (Ovations). Je croirais presque qu'il existe une cetraine parenté entre Sonnino et moi parce que sa mère était-, me sémble-t-il, originaire du pays de Galles. (Ovations). Cela explique bien des choses. (Rires). Je le remercie des paroles d'amitié cordiale adressées à ce pays, une amitié dont nous lui donnons aussi l'assurance de notre côté. Je le remercie de l'admiration qu'il manifesta à l'égard*de nos vaillantes troupes au front. (Ovations). Outre que. Sonnino est la personnalité la plus forte de l'Italie, il est, parmi les hommes d'Etat européens, une des figures les plus en vue et dont les sages conseils, la ferme volonté conduisent l'Italie, à travers les difficultés de la guerre, vers une destinée plus élevée qu'elle n'a jamais atteinte parmi les nations du monde. (Ovations). Nous autres, en Grande-Bretagne, nous avons de bonnes raisons pour nous réjouir de cette perspective, non seulement en raison de la bonne entente qui régna toujours entre l'Italie et la Grande-Bretagne, mais encore parce que la grandeur - de l'Italie constitue» une garantie de plus pour la paix et la liberté universelles. (Ovations). Ceux qui suivirent la lutte puissante qui s'est engagée depuis deux ans sur la frontière autrichienne savent comment Sonnino et ses vaillants compatriotes, dans les montagnes et abîmes du Trentin et du Carao, ont mené la bannière de la liberté à la victoire. Nous sommes très heureux que lo leader du peuple italien se trouve ici aujourd'hui, au quatrième anniversaire de la guerre, pour exprimer la ferme résolution de son peuple de^ continuer la guerre jusqu'à , ce que la paix et la liberté auront été assurées dans le monde tout entier. (Ovations). Je tiens à adresser également un. salut au leader éminent et sage du peuple serbe, ici présent. (Ovations). Les victimes de la barbarie teutonne attendent. avec patience et combattent .avec courage et ténacité jusqu'à Pheure de la délivrance et de la réparation qui doit arriver! (Ovations). Le but de la Grande-Bretagne Quel est le but de notre lutte? Déjouer la conjuration la plus dangereuse qui fut jamais ourdie contre la liberté des nations (ovations) et qui fut machinée méticuleusement et froidement, dans tous ses détails avec une fermeté impitoyable et cynique. Ceux qui lurent les révélations publiées récemment, concernant la réunion à Berlin-quelques semaines avant la guerre, auront frémi de la relation de cette séance où les conspirateurs se réunirent avant de déclan-cher l'épisode le plus abominable de l'histoire de la méchanceté humaine. (Ovations). Si quelque sujet de ce pays désirait savoir pourquoi nous combattons, il n'a qu'à se poser cette question: ,,Que serait-il advenu, de l'Europe, du monde, si nous n'avions pas participé à la guerre?" Suivez les événements des trois dernières années et vous trouverez la justification de notre intervention. Voyez ce qui s'est produit en Europe, et ceci malgré que nous ayons lancé dans la mêlée toutes nos ressources, toute notre armée, toute notre flotte. (Ovations). La Belgique, la Serbie, la Roumanie, le Monténégro, quelques-unes des plus belles provinces de la France et de la Russie ont été dévastées, humiliées et réduites en esclavage. La Bulgarie et la Turquie sont devenues de misérables Etats vassaux. Cela s'est produit en dépifc de toute, la force que déploya l*i Grande-Bretagne. Pouvez-vous vous imaginer ce qui serast

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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