L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 23 Maart. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cn6xw48v5q/
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4c.nc Année N° I24CJ s cemç ' Samedi 23 mars 191S L'ECHO BELGE L'Union fait ta Force. Journal csaiotidiero du malin t?<1 rai s <»an t et. Molliras!© Belge est notre nom de Famine. toutes les lettres doivent être adressées au N..,eiSde rédaction: N. K. VOOHBUKGWAL 234-240, ÏUmTEBDAitt. Téléphones: 2797 et 1775. Rédacteur en CheS: Gustave Jaspaers. «yoniité de Réaction :j ffi^gggg»- Re"é C'»"»*" ^ Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La batailir engagée. La bataille qui s'appellera peut-être un jour la grande bataille d'occident a com- " Quels que 'soient les événements politises qui s'accomplissent par ailleurs dans le monde, nos coëurs anxieux ne quittent plus la terre tragique, inondee de sang de-Lis quatre années de luttes effroyables, ou B9 iouent les destins du monde. Sous 1 angle du choc de ces millions d hommes ou s incarnent tout ensemble deux groupes de peuples et deux principes, les batailles de la Marne de l'Yser, de Verdun, de la Somme et de l'Aisne n'apparaissent plus que comme des épisodes préliminaires, des actions préparatoires où les adversaires se tâtent et font l'épreuve de leurs forces. Ces forcés, du côté de nos ennemis, sont arrivées au f plus haut point de leur développement. ? II est inimaginable qu'ils puissent accumuler un jour plus d'homûies et plus de matériel entre la Mer du Nord et la frontière suisse qu'ils ne le pourront cet été. Les canons ramenés 4u front oriental, ainsi que les canons pris aux Russes et aux Italiens, forment une masse que les efforts combinés^ de Krupp et de Skoda sont peut-être en état de maintenir à son niveau mais non point d'augmenter. Quant à l'usure des troupes, même si elle ne dépassait pas le coefficient des trois premières années Se la guerre, elle siéra toujours supérieure à l'appel que les Allemands et les Austro-Hongrois pourront faire à leurs jeunes classes. Militairement nos ennemis sont à l'apogée de leur puissance. ' ^ Nous ne sommes point à l'apogée de la notre. Mais si, dès ^maintenant, lés forces dont nous disposons sont en mesure d'équilibrer la puissance de l'ennemi, leur accroissement coaitinu, se développant en raison inverse de l'usure de l'adversaire, doit en fin de compte assurer notre victoire. Nous n'avons donc, pour l'instant, ou les fluctuations de la bataille vont méttre nos nerfs à une rude épreuve, qu'à considérer le nombre et la qualité des troupes que le bloc occidental oppose dès maintenant à la coalition germanique. Nous ne disposons évidemment d'aucune donnée précise, ni sur la composition des armées franco-anglo-belges, ni des armées allemandes. Pour celles-ci on a parlé dé 400 divisions, ce qui est manifestement exagéré. Ce chiffre doit être, au moins réduit de moitié. Il correspond en ce cas à tout ce que les alliés ont pu connaître de la composition des formations allemandes en Belgique et en France avant la paix de Brest-Litovsk, y compris les contingents que les Allemands ont pu ramener du front oriental. On a pu établir que, fin 1917, l'armée allemande toute entière comprenait 230 divisions avec 2000 bataillons d'infanterie de 750 hommes chacun. Et l'Allemagne n'a pas trop de toutes ses réserves en jeunes hommes pour maintenir ces effectifs au complet. Ludendorf a affirmé dans une récente interview que les Allemands avaient sur le front occidental la supériorité numérique, et, officiellement, les Anglais ont reconnu qu'effectivement l'ennemi avait sous le rapport du nombre une légère avance. Il n'est pas moins certain que c'était le contraire a-vant la capitulation russe, én sorte que Dette supériorité de l'ennemi est en tous cas de beaucoup inférieure aux 70 divisions qu'il a pu ramener de Russie. Et nous dirons tout de suite que cette supériorité est notablement inférieure à celle que les Allemands avaient pu s'assurer lors de leurs précédentes offensives 6ur le front de l'Ouest, h la Marné, à l'Yser et à Verdun. Et les canons ? Au cours de 1917, en 23* semaines, les contre-batteries britanniques >nt détruit 1280 canons lourds allemands, si l'on songe en même temps aux pièces mi-;es hors d'usage par l'intensité même de !eur tir, on arrive à une consommation de aatériel d'artillerie en comparaison de quoi es quantités de butin ramassé par les Alle-aands, si énormes soient-elles, perdent ce->endant dè leur importance. Et si léger lue soit l'avantage numérique de l'ennemi, 'avantage provisoire qu'il a peut-être réussi i s'assuçpr' au point de vue du matériel era plus léger encore. Certainement il serait sot de dénier touté mportance a l'oscillation qui vient de 6e >roduire dans l'équilibre des forces en pré-ence, _ puisqu'elle permet de faire passer 'offensive de l'un d:an§ l'autre camp. Mais, abstraction faite du facteur moral qui déange toujours les meilleurs calculs mathématiques, l'offensive, pour réussir, exige ne supériorité écrasante que les Allemands e seront plus jamais en état de s'assurer ur aucun point du front. En février-mars 916 ils avaient massé devant Vèrdum trente i visions dont l'avance du 21 au 25 février lit impressionnante. Elle était enrayée à ette dernière date grâce à l'intervention de armée du général Pétain. La progression 'uné armée boche, si nombreuse et si for-îidablement outillée soit-elle, sur un point u front, ne sera jamais assez rapide pour révenir l'arrivée sur le champ de bataille une force à peu près équivalente qui lui îra contrepoids. C est pourquoi, le coeur battant à rom-re et les nerfs tendus à l'idée des sacrifias que tant d'admirables jeunes hommes pportent à notre grande cause, nous atten-ons avec confianoe l'issue d'une lutte dont îs nôtres sortiront vainqueurs. Ils en sor-iront vainqueurs parce que, luttant, à ar-ies sensiblement égales, ils sont demeurés îs mêmes^ soldats qui, sur la Marne, sur 'Yser et à Verdun, ont remporté la' vic-oire quand ils luttaient dans la proportion te un contré deux et parfois même de un outre cinq, tandis que la disproportion entre les artilleries et le nombre des mitrail leuses était encore dix fois plus grande Comme à Verdun, comme sur l'Yser et su: la Mgrne, ils sont conscients de l'enjeu d* la lutte: il s'agit d'être libres ou Allemands Militairement, l'énjeu consiste pour nou à tenir pour permettre aux Américain! d'arriver sur le champ de bataille et d'3 déployer le plein de leur effort. Il y faudra des mois. Mais nou3 tiendrons. Et, mainte nant que la grande lutte est engagée, noj voeux ardents vont tout d'abord vers notre brave armée, l'armée de l'Yser, qui, depuis les journées épiques d'octobre 1914, n avari plus ,,donné". A la gauche de l'année britannique coûtre laquelle l'ennemi sembk tourner son principal effort, occupant un front continu de 40 kilomètres depuis la mer jusqu'à Merckem, elle joue un rôle décisif. Gardienne indomptable du dernier lambeau de notre patrie, elle n'en cédera plus un pouce à l'envahisseur, en même temps qu'assurant la sécurité du flanc de l'armée anglaise, elle permettra à nos aîliés de consacrer tous leurs efforts à repousser l'assaut frontal de l'ennemi qui semble chercher une décision entre Cambrai et Saint-Quentin^ Charles Bernard. L'esprit prussien. On connaît la répartie de notre spirituel compatriote, le Prince de Ligne : ,,Un tel court après l'esprit", lui disait-on; du tac au tac, il répondit: „Je parie pour l'esprit". Si „un tel" avait été quelque authentique Prussien, j'imagme que le Prince de Ligne aurait dit; ,,L'honnêteté naturel fo m'empêche de parler!" De fait, un Prussien courant après l'esprit et le rejoignant, cela lui est aussi impossible que de prendre la lune avec ses crocs de chien enragé ou ses défenses de sanglier ! Si dans cette course il ramasse quelque dhosé, ce sera, je ne dis pas la sottise, mais la gaucherie, la balourdise, l'épaisse grossièreté, bref quelque chose qui sera à l'esprit dans le rapport de la compacte choucroute à la délicate crème fouettée.Les Prussiens — j'entends les véritables Prussiens, ceux du nord, ceux qui ont domestiqué l'Allemagne et l'ont, disciplinée jusqu'à la servitude — les Prussiens sont tous taillés sur le modèle d'un de leurs rois, le père du grand Frédéric. Les historiens Lavisse et Sorel rapportent de lui un trait qui le caractérise, lui et sa race et ses sujets. _ Ce Frédéric-Guillaume, ce roi sergent, ce roi tonneau, affectait d'aimer la musique. Mais comme il ne pouvait s'empêcher de tout pousser au "gros comique, il fut ravi le jour où son maître de chapelle lui fit la surprise d'un sextuor... de cochons. Le roi se fit répéter le morceau vingt fois, riant aux larmes et se tenant le ventre. Tel est bien l'esprit de ce pays ! Depuis le sextuor de cochons, les gerrs de là-bas n'ont guère changé. Voici un nouvel échantillon de leur finesse et de leur humour. Il y a quelques semaines, il se jugeait à Bruxelles devant les Boches une affaire de délit de presse. L'auditeur militaire — un nom voué à l'exécration et au mépris — crut opportun de placer devant les yeux des juges — les fameux juges... campagnards! — une pièce à conviction, la petite „Libre Belgique." Les officiers prussiens, ces butors qui en 1914 ont assassiné, brûlé, incendié, violé, ces barbares qui dans nos châteaux ont la'issé leurs ordures ignoblement étalées sur des canapés, sur des fauteuils, dans des corbeilles de porcelaine, ces malodorants ont affecté de se ganter avant de prendre de leurs pattes la „Lïbre Belgique." Le mot du fabuliste est toujours de situation avec ces balourds: Ne forçons point notre talent; Nous ne ferions rien avec grâce : Jamais un lourdaud, quoi qu'il fasse. Ne saurait passer pour galant. Un des amis auquel on rapportait le geste de ces officiers... campagnards s'écria: ,,La plaisanterie _ eût été de taille si de leurs pattes gantées dis s'étaient appliqué sur le mufle un masque antiasphyxiant." Un autre ami me dit avec beaucoup d'indulgence: ,,Quelle délicatesse dans ces mains! — délicatesse au sens allemand ! Ils ont eu peur do salir de leur graisse la ,,Libre Belgique." Extrait de libre Belgique" no. du 25 décembre 1917. ' Tout ce qui se irouve en Belgique est noire propriété, disen! les Aiiemands. Une dame de nationalité hollandaise, domiciliée en Belgique. (Calmpthout, province d'Anvers), depuis une trentaine d'années, a obtenu, après beaucoup de démarches, l'autorisation dè rentrer en Hollande. Cette personne, actuellement à La Haye, déclare qu'elle ne fut autorisée à emporter que trois chemises, trois jupons, etc. La maison qu'elle occupait en Belcri. que avait été, à la longue, complètement pillée. On a même enlevé le fil de fer qui clôturait le jardin et la cour de la ôiaison. Lorsqu'ellp faisait observer aux Allemands qu elle étâit Hollandaise, ils répondaient : ,,Tout ce qui se trouve sur le territoire allemand est notre propriété." Pour nos œuvres Pour les pauvres de1 la> 'part, do G. P. Arnlicm .... '0.25 fl. Pû-ur les mutilés la guerre Ed. Vloeberghs 0.25 ,, : — ■— ^ | // y a un m 23 mars 1917: Les Français réalisent dès ! propres au nord de S crissons et au nord et à ' l est du canal/ de Saint Quentin. Les Britanniques gagnent du terrain dam le secteur de Croisilles. Dans le secteur de Focsany les Russes délogent V ennemi de la gare d'Haltavadeni et '■ sur le frçmt. m Perse ils occupent Aliabad. j En Belgique. Une vietoire aktiviste. Un vieux journal d'Anvers: Lé ,,Lloyd Anversois", qui en est à sa 60e année d'existence, va cesser de paraître par pur patriotisme. Cet organe, ,,seul journal maritime émanant des courtiers de navires", se bornait à défendre les intérêts professionnels de ses lecteurs sans aucune ingérence dans les questions politiques. Il avait comme tel continué à paraître sous 1 'occupation allemande. Les communiqués de guerre, bons ou mauvais, ne l'intéressant pas directement, il- ne les publiait pas, il les ignorait et se bornait à continuer à ses lecteurs les renseignements'd'ordre maritime et financier auxquels ceux-ci étaient accoutumés. Mais le ,,Lloyd Anversois", depuis 60 ans, se publiait en français, ce qui prouve encore — si nécessité était — combien la partiel flamande de la Belgique est bilingue. Une telle situation ne pouvait durer évidemment sous l'activisme triomphant. Elle était une injure permanente aiu ,,Verraad van Vlaamderem" et aux partisans du flamand obligatoire. Les Allemands ont donc offert au Directeur du ,,Lloyd Anyérsois" cette alternative, ou bien de publier son journal en flamand, ou d'en cesser la publication. L'excellent patriote qui assumait la direction. du vieux journal maritime anversois n a pas hésité un instant: le ,,Lloyd Anversois" cesse de paraître. Il n en connaîtra que plus de succès au jour de libération qui marquera la revanche des bons Belges ! Ertîselles L'an dernier la commune de Tervueren avait décidé^ ia création d'un nouveau cimetière, l'ancien étant comble, et dans ce but avait fait choix d'un vaste emplacement, alors eoccupé par des champs et des prairies, situé le long de la route date Pavé de Duysbourg, c'est-à-dire sur la. droite de la muraille sud-ouest du Parc de Tervueren, tout à l'extrémité. Le cimetière est aujourd'hui terminé. La bénédiction du nouveau champ de repos donnée par le. curé de Tervueren a eu lieu à la fin de février. Le nouveau cimetière est un vaste -carré de deux cents pas de long sur deux cents de large. Une muraille circulaire en briques, avec soubassement décoratif en pierre de taille du côté de l'entrée et chaperons en même pierre de distance en distance, enclôt cette • superficie. La porte est une haute grille à deux battants. Au fond de l'enclos, l'angle de gauche esc occupe par une maison de garde. Le cimétière est heureusement encore vide. Aucun petit jardinet n'y dessine son funèbre rectangle ; c'est encore, sur tc*ato l'étendue, la ^ terre vierge dès prairies, telles qu'elles étaient avant que le terrain fût enclos de la décorative muraille. Une allée centrale y est seule tracée, large et 6emée de briques rouges,' menant à un parterre central bordé de pierre bleue, au milieu duquel s'élève, solitaire et détaché en noir, le signe de la rédemption, une humble et toute simple croix de bois. * » * Sur la ligne d'embranchement qui relie les abattoirs de Cureghem au chemin de fer de ceinture _ et dans l'enceinte des abattoirs on emmagasine des betteraves pour le bétail. Or, la nuit dernière, une cinquantaine d'individus se sont introduits dans cette enceinte et se mettaient en devoir de piller lès magasins, lorsque deux patrouilles de police sont survenues1. Les individus ont attaqué les policiers à coups de pierres; quelques projectiles ont porté, mais fort heureusement aucun agent n'a été blessé sérieusement. Les voleurs ont été obligés de battre en retraite, malgré leur supériorité nur. mérique. Un seul est -resté entre les mains des policiers. * * # Le. commissaire de police de Vilvorde vient d'arrêter et de mettre à la disposition de la justice 7 bandits qui, la semaine dernière, ont assassiné, pour la Voler, une femme qui habitait seule une maiscininette sur «la route de Strombeek à Borght. La malheureuse avait été étranglée, puis pendue au pied de soan lit pour faire croire à un suicide. K * * M. N —, propriétaire, avenue de Long-champ, à Ucole, possède une maison meublée avenue Legranid. La nuit, d'audacieux voleurs, parmi lesquels se trouvait une femme, ont. déménagé tous les meubles. Des ; voisins ont remarqué de la lumière dans la maison) toute la nuit. Vers 6 heures du matin, une première charrette de déménagement est arrivée et elle a été chargée complètement. Cette charrette est revenue une seconde fois, à 7 h. 45; elle a été chargée de nouveau, puis, comme la première fois, elle a pris la direction de la chaussée de Vleurgat. .On croit que les meubles ne se trouvent pas en un endroit éloigné de l'avenue Legramd. A. Anvers On a dérobé dans' l'église paroissiale de Saint-Willebrord six gros chandeliers en cuivre, pesant chacun 10 kilos, et douze plus petits. * * * En refermant derrière lui la porte vitrée d'une vérendah, M. V. B..., instituteur, âgé de 34 ans, demeurant chaussée de Boom, provoqua, l'on ne sait comment, le bris de la vitre, et un cruel hasard fit qu'un morceau de verre lui pénétra dans le col et lui coupa l'artère carotide. L'infortuné a succombé l'heure. * * * 1 De plus en plus fréquents les vols commis dans, les maisons dont les habitants sont à l'étranger: Nous en avons toute une série à mentionner aujourd'hui : Eue Verdussen, on a enlevé .les objets d'habillement, les literies, le finge et d'autres objets. Rue du Dauphin, vol d'objets indétermi- > nés ; tout a été bouleversé. Ruo Van Lerius, enlèvement do tout le linge. Avenue Hélène, objets d'habillement, literies, linge. Courte rue ' de l'Autel, les objets d'habillement. * * * y j Des visiteurs nocturnes ont percé le coffre-fort, situé au premier étage," d'une maison avenue du Sud et ont. enlevé de l'argenterie et des valeurs. * * * Dans un magasin rue Dambrugge, on a soustrait, à l'aide do fausses clefs, 200 kilos de pommes de terre et des marchandises diverses. A Liège Vu la pénurie de lait, la répartitioi\ en 1 est fixée comme suit: les enfante jusqu'à 1 an reçoivent 3/4 de litre. Les enf ants de 1 à 3 ans un demi-litre. * * * j Des wagonnets conduits par une locomotive amènent le charbon du siège Piron au siège de La Haye, rue Saint-Gilles, d'où un cheval les tire jusque dans la paire du charbonnage en passant sur un pont en béton armé, de 8 mètres de hauteur. Or, il y a quelques jours, vers 2 h. 30, le sieur D., 17 ans, traversait ce pont conduisant des wagons vides, quand soudain ce pont s'écroula sur une longueur de 30 mètres, exactement à l'arrivée du dernier wagon. D... glissa le long des ferrailles du pont et tomba sur le sol en contrebas sans se faire de blessures graves. • * # A Saint-Georges, le sieur François Lheu-reux, 29 ans, occupé mardi à élaguer les arbres dans une prairie, est tombé d'une hauteur de 4 mètres. On l'a transporté à l'hôpital des Anglais, où l'on a reconnu qu'il était atteint d'une fracture de la colonne vertébrale. Son état est grave. Â I^oaav£aiti Les anciens Ateliers du Grand Centrai occupent plus de 750 ouvriers et 200 soldats allemands à la réparation du matériel de chemin do fer. Aux usinés Dyle et Bacalan en tourne des obus et des munitions. Toutes les machines et les ponts roulants de l'usine des Corps creux ont été expédiés en Allemagne. Ata Pa^s Walîon Dimanche soir, le petit Georges Créraer, 12 ans, écolier à Jeméppe, jouait avec quelques camarades, près du pont de iSeraing. Toub à . son jeu, le garçonnet n'entendit pas la sonne- , rie d'un tramway qui arrivait et alla se jeter au devant de la voiture motrice. Il fut renversé et les roues de la voiture lui broyèrent les deux jambes an-dessous du genou. Transporté à l'hôpital des Anglais, le pauvre petit a dû su- ! bir ce matin l'amputation des deux jambes. 11 va aussi bien que possible. * • * Selon une feuille teutonisée, la police aurait : mis la mtXn sur une bande composée de personnes de la bonne société à charge desquelles on aurait relevé d'importants détournementsi do < denrées destinées au ravitaillement. Ces personnes opéraient surtout dans la vallée de l'Ourthe, d'où la plupart sont originaires; presque toutes seraient enfermées actuellement à la prison de Namur. L'organe emboché ajoute: ,,Quoique démesurément grossie par la rumeur populaire, cette affaire constitue le plus gros scandale judiciaire qui ait éclaté jusqu'ici au cours de la guerre en Belgique, tant par le nombre de prévenus que par -l'importance des : vols et détournements. Des wagons entiers de marchandises ont été littéralement escamotés aux quatre points cardinaux de la Belgique, vers Verviers surtout au début des Opérations, vers Bruxelles en e^s derniers temps. La généralité des membres d'un syndicat agricole sont compromis. Les produits volés consistent en riz, cacao, lait condensé,froment, farine^ féve-roles, huile à graisser, pétrdle, etc. On a retrouvé également du vin et des liqueurs chez des 1 particuliers, des caisse^ contenant des instruments de musique destinés aux soldats du front, < sur le toit de la gare de Hamoir-sur-Ourthe. 1 * * *■ j Le chef-garde de nuit des usinée de Sambre- ] et-Moselle, à Montigny-sur-Sambre, M. Léon Louis, a été assassiné, comme nous l'avons < déjà annoncé dans un numéro précédent. Son cadavre a été retrouvé à 5 heures du matin dans la cour donnant accès aux hauts fourneaux; il était couché sur le ventre, la tête sur les bras, la figure, contre le sal, dans une mare de sang. On ne remarquait aucune trace de i lutte. Lundi matin, à l'église de Montigny- < Centre, ont eu lieu les funérailles. Plus d'un millier de personnes y assistaient. < ] D&sî® Ses Flandres ! A Saint-Nicolas une dame âgée d'environ 50 < ans, passait Pavée du Gosson. Il faisait un froid i de loup et la bise souffhait avec violence, i'our ( se préserver, elle s'était enveloppé la tête d'un . monchoir. En traversant le passage à niveau d'un chemin de fer industriel, eile n'entendit c pas une locomotive remorquant une rame de wagons. La pauvre femme fut tamponnée et ' renversée. Les roues de la machine lui broyé- J rent les jambes .La victime n'a pas tardé à ( succomber. t * * * A Lokerem (Flandre occidentale) les i activistes ayant teinu une assemblée, un ^ membre flamand de la Chambre des représentants, le Dr. Persooois, a réussi à s'y faire admettre et à y prendre la parole. Il a proinonioé un discours antiacti- j viste, qui souleva à un tel point l'eaithou- 1 siasme des auditeurs, que ceux:oi le portèrent em triomphe. Des faits'de oe genre se s sont produits én nombre d'autres villes, par ] exemple à Malines. Ailleurs, les activis- 2 tes, pour éviter la oontradictioin, tieanneait ] leur réunion en petit coimité, à portes clo- s ses, des soildats ou policiers allemands dé- t fendant l'entrée.' s Jusqu'à présent, les incidents auxquels j donnèrent lieu les manifestatiems ne somt c pas sortis du domaine de la comédie bur- f lesque, mais, sains la protection de l'occu- t pant, il est certain que le peuple écharpe-rait les activistes. Ces faits montrent combien est fausse l'affirmation des agences de presse aile- 1 mandes qui prétendent que l'activisme a pour lui la faveur de la population. c Les opérations militaires. Les ilbiies prennent l'efensiïB i i'iiest. Après un violent bombardement l'ennemi passe à l'attaque entra La Fère et Croisilles. — Il n'atteint aucun objectif visé et subit des pertes considérables. Vaines tentatives de l'adversaire sur le front français. Sur ie front occidental. Le début de l'offensive allemande LONDRES, 21 mars. Le correspondant de Reuter au front écrit: Le violent bombardement ouvert par l'eamemi, ce matin* vers 5 heures, sur notre front presque tout entier, -au sud de la Scarpe, a été suivi d'une grande attaque d'infanterie. Couverts par uni rideau de fumée, les fantassins ennemis se jetèrent en avant en masses compacte sur un front compris entre Longicourt et le bois de Gauche. Vers 10 h. 55 une lutte s'engagea en plusieurs endroits de nos premières lignes. Le brouillard s'étant dissipé dans la matinée, nos aviateurs furent en mesure de monter dains les airs. Les nouvelles parvenues jusqu'ici de la ligne de feu sont assez contradictoires, mais un fait demeure certain, c'est que les Allemands viennent d 'entreprendre une vaste offensive. Lâ lutte d'artillerie est vraiment terrible, surtout: dans la région des hauteurs aux environs de Saint Quentin, qui semble constituer l'objectif principal du plan des Allemands.Violente attaque allemande entre La Fère et GroisiHes (Cobimumqué officiel) LONDRES, 21 mars. Ce matin, vetrs 8 heures, l'ennemi, après avoir bombardé avec des projectiles ordinaires et des obus délétères nos positions avancées et le terrain situé à l'arriére, effectua une violente attaque d'infanterie.sur un front dépassant 50 milles depuis l'Oise, dans les environs de La b'ère jusqu'à la Sensée, à proximité de Croisilles. L'artillerie ennemie exécuta une action démonstrative sur un vaste front au nord lu canal de La Bassée et dans le secteur i'Ypres. L'attaque, préparée déjà depuis quelque temps, fut poursuivie pendant toute la journée avec une force et -.urne fermeté particu-ières.Au cours de la lutte l'adversaire enfonça 10s avant-postes et réussit à pénétrer dans nos positions de combat en certaines parties lu front. L'ennemi lança au feu de gros effectif5; >es attaques lui coûtèrent très cher, ses per-yes furent partXirlièrement fortes. , Sur tout le front la bataille continue wee acharnement. Dans la journée on remarqua de nombreuses troupes de renfort ennemies en marche à l'arrière du front-. On a déjà signalé la présence de plusieurs iivisioms ennemies tout spécialement entraînées pour cette, grandie attaque, notamment des détachements de la garde. Suivant des cartes tombées entre nos mains, portant des annotations relatives lux plans de l'ennemi, celui-ci n'a atteint ;on objectif sur aucune partie du front. Le premier choc LONDRES, 21 mars. Le correspondant le Reuter au front sigaiale: Les Allemands, qui lancent au feu de gros effectifs appuyés par un feu d'artillerie >rès violent, semblent avoir pénétré dams mos première lignes en quelques endroits entre a Scarpe et Vemdeuil. Etamt donné que les contre-attaques ne e sont pas encore déployées, la situation i'a pas encore pu être rétablie. L'importance de la lutte LONDRES, 22 mars. (Reuter). Le cor- 1 ■espondamt du :,Daily Chroniclel' au front i icrit: Pour le momeait on n'a encore reçu que les nouvelles contradictoires ou non oonfir-nées au sujet de la situation de nos troupes, > enant tête à une pression violente et à de anglantes attaques réitérées. Il faudra en-ore quelque temps avant qu'on puisse *sà- ' mr définitivement ce que l'ennemi aura iventuellememt gagné ou ce qu'il n'aura pas j >u obtenir. . Aujourd'hui nos groupes défendent non : eulement leur propre vie, mais elles com- ; >attent aussi pour l'existence de la Grande- j Bretagne et de notre race tout entière. ?ette lutte ne constitue pas ufl ,,bluf" mais ime réalité dans toute sa force brutale. ; Mais, quoi qu'il arrive, nous sommes oon- S raimcus de la valeur combative et de la S grande fermeté de nos troupes. Le but des Allemands. LONDRES, 22 mars. (Service spécial de Reuter.) Le correspondant du ,,Morning ?ost" au front anglais annonce: L'armée allemande au sud de la Scarpe ; emble avoir porté le premier coup prraci->alement dans le triangle formé par les outes de Cambrai-Arras et Cambrai-Ba- j >aume, tandis que l'armée allemande au j ud de Cambrai attaque nos systèmes de ranchées à l'ouest du canal de l'Escaut, ans doute dans l'espoir que les deux grou- j >es parviendront à se tendre la main et à ouper ainsi une partie importante du j ront britannique en reprenant toutes les ranchéés Hindenburg perdues il y a 4 mois- L'objectif des premftres attaquas LONDRES, 22 mars. (Reuter). Le cor-espondant du Daily Mail" au front écrit: ; Les Allemands rassemblèrent un nombre norme de canons pour la préparation à , l'artillerie, mais celle-ci ne dura pas longtemps. Elle commença à 5 heures du matin et, à 7 heures, plusieurs détachements allemands passèrent déjà à l'assaut. Entre 9 et 10 heures une lutte générale s'engagea sur un front de 25 milles. L'attaque principale de l'aille droite aile* mande était dirigée sur Croisilles, Bulles court et Lagnicourt et celle de l'ailé gauche sur Hargicourt, Partout l'ennemi subit de fortes pertes. Dans l'après-midi de violents combats locaux se livrèrent pour la possession' de positions avantageuses, telles que les carrières aux environs de Croisilles, des fermes esi ruines, des écluses de canaux, etc., mais il est- inutile, en ce moment, d'entrer dans des détails à ce sujet. Une seule chose est certaine, c'est qua l'ennemi a entrepris une tentative en vue d'enfoncer notre front. Sur le front français PARIS, 21 mars. L'activité de eomibaij se caractérise sur -tout le front par d'imporn tantes entreprises de reconnaissance. Eni certains endroits la lutte d'artillerie f-tttj extrêmement violente. Les attaques des Allemands, surtout dans la région de Souain, comportèrent un caraew tère très violent mais elles avortèrent partout sous de grosses pertes. Les soldats 0b lès officiers de Pétain se trouvent dans l'expectative et ils sont soutenus dans leur confiance parce qu'ils- savent qu'ils disposent d'un matériel inépuisable. Nulle part ils*me se laisseront surprendrç. Depuis longtemps les Allemands, .avec le kaiser et Hindenburg en tête, nous menacent d'urne offensive, mais em dépit du temps favorable, le mois de mars, tout comme les mois # précédents, «s passera en1 mouvements arbitraires sans liai-; son. L'ennemi laisse le teanps aux alliés de ' préparer une offensive dont l'ennemi, s'il | attaque, sentira la force. Vaines tentatives ennemies (Communiqué officiel) PARIS, 21 mars. L'action de l'artillerie allemande demeura très vive pendant toute la journée entre la Miette et l'Aisne, dans la région de Reims et sur le front em Champagne, surtout entre la région! des monte et Ville sur Tourbe. Partout, les batteries françaises ripostèrent énergiquement au feu de l'ennemi. Dams le secteur d'Hurlus les Allemands effectuèrent trois attaques successives qui furent, toutes trois, enrayées par le feu ou par les contre-at-toques des Français. A l'est de la Suippe l'ennemi tenta vainement d'entreprendre un coup de main. L'artillerie française dispersa des colonnes allemandes qui se portaient en avant au sud de Monthods. Sur la rive droite de la Meuse et pur quelques points en Woevre les premières lignes françaises furent assez violemment bombardées. L'aviation française PARIS, 21 mars. (Havas.) Dans un aperçu sur les opérations de l'aviation française, le ,,Matin" démontre que les pilotes français possèdent la prépondérance sur les aviateurs allemands, à la fois dans les combats, les expéditions de reconnaissance «t les bombardements. s En février, écrit-il, 43 appareils allemands ont été abattus contre 18 français^ En juin 1917 la France possédait 33 aviateurs qui avaient abattu au moins ©inq appareils; le 15 mars elle en avait 53, dont 7 avaient remporté plus de 10 victoires. Les observateurs demeurèrent au total 1580 heures dans les airs et les appareils dé bombardement lancèrent 106.000 kilos d'explosifs sur des installations ennemies. Le fait que les Allemands doivent enw voyer les deux tiers de leurs aviafr^urs contre les pilotes français montre la prépondérance scientifique des Français et leur; maîtrise dans les airs. PARIS, 22 mars. L'envoyé spécial de l'Agence Havas au front français télégraphie au sujet des combats aériens: ,,Nos communiqués, suivant un principe que l'on peut critiquer, mais dont on est obligé de reconnaître l'excès de loyauté-, n'homologuent les victoires de nos pilotes qu'autant que l'avion ennemi est tombé dams nos lignes ou que des témoins terrestres ou aériens l'ont vu brisé à terre, flambant en l'air ou vide de ses passagers au-dessus des lignes ennemies. Et comme c'est souvent au-dessus de ces lignes que l'ardeur de nos pilotes va porter le combat, il s'ensuit que ces homologations officielles sont très difficiles et que le nombre de victoires attribué à nos aviateurs ne représente pas la moitié de leurs victoires réelles. Nos ennemis j qui ne s'embarrassent pas de tels scrupules, ne se gênent nullement pour proclamer des résultats absolument fantaisistes. On a pu constater ainsi que, pendant une certaine période, leurs communiqués avaient proclamé l'anéantissement de vingt avions français alors qu'en réalité nous n'en avions perdu que quatre. ,,Notre façon de procéder, si elle a l'inconvénient de ne pas attribuer réellement à nos pilotes toutes les victoires qu'ils remportent,, nous met au moins à l'abri de démentis aussi humiliante queceux que nous venons d'infliger aux Allemands qui annoncent vingt victoires au lieu de quatre",.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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