L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 31 Maart. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sq8qb9wc3s/
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: 4ème Année N® 1254- et 1255 S cents DSmanchc 31 mars et lundi! î avril 19SQ L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal csiïoticSïesi du malin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. ——=^=""- " ■ * a r j eti CheS: Gustave Jasoaers. Abonnements: Hollande fil. 1.50 par mois. Etranger fil. 2.00 par mois. Pet :- les Toutes les lettres doivent e f o J n ^ , e? a oftnaraufl-ïf V militaires au firont et les militaires internés en Hollande fil. ,0.7b |;ar mois payable 11**1.de rédaction : IV. X. VOORBLIRGWAL ^34-240, de Rédaction- S ^er a a ' ' Chambry, par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames : 30 cents la ligne. Ooncorip. medicato. Nos pauvres nerfs |. \u bon vieux temps, c'est-à-dire avant le I mois d'août 1914,, c'étaient les femmes qui avaient, leurs nerfs Que de ta mmi avons i entendu résonner la fameuse fomrauto. Madame a ses nerfs! Aujourd'hui, an ne peut ■plus diro que c'est Madame, et je serais tenter de croire, parce que je vois et parce que j'entends, que c est surtout Monsieur oui a ses nerfs. Les femmes seraient-elles devenues supérieures aux hommes, du. moins en cela 1 .'' , . I Quoiqu'il en soit, il semble bien que qua-I raate-'quatro mois de guerre ont fait des 1 nerveux des plus indifférents. Je connais des messieurs, d aitluxe e?Uae, 'V devenus peu à peu, grâce à la guerre, d'une ■uerve ité maladive. U faut les voir depuis I huit jours: ils sont lamentables, et»' passent B par.- transition de l'espoir à l'angoisse. La E lendemain de la victoire, ils •encombreront W ncs cabinets do consultation, et personne Rp'osera plus parler de sexe fort. j Quelle pierre de tcuolie qu'un communi-K que austère ! Et que nous voici loin de cette ■époque héroïque où Corneille, le Corneille ■ de Cinn.a, mettait sur les lèvres d'Auguste ■ ce vers admirable: , I „Je suis maître de moi, comme de l'uni- ■ .Veas • I Cette chronique n'est pas écrite pour ceux ■ qui peuvent se répéter tcht bas, fût-ce de-■vant leur glaoà, le vers de Cimia ; mais pour ■ les autres qui ne sont pas seulement la ma-Bjorité. mai& qui sçnt/ légionpour ne pas ■dire Cju'ils sont tout le monde, vous et moi (compris. j Un officier français, de la plus haute va-heur, qui occupe un point dangereux du front, et qui s'y "connaît en hommes et en courage, n a-t^il pas écrit cet aveu, qui nous Konscdera.de nos quarts d'heure de faiblesse: J, ,,11 n'v a pas d'homme capable d'être ■ continuellement brave' '. [ Noua sommes nerveux. A vouons "le. Et ■cependant, il y aurait profit et santé aussi a ■l'être moins, ou du moiiis à l'être le moins ■possible. Mais comment? I • Examinons cette question, ensemble. | La nervosité belge est entretenue ici, &•. dans l'exil, par un grand nombre de fac-K'ieurs, dont l'enumération complète nous :V" mènerait trop loin, et vaudrait à celui qui Récrit l'épithète d'indiscret. Je n'en citerai ■ nue trois, non les plus profonds, mais les . ■plus'apparents: l'oisiveté, la lecture de oer- J ■{aiu3 journaux hollandais, la fréquentation ■ des pessimistes. Je pourrais écrire des pages E ©t des pages sur cet inépuisable, sujet, à quoi ■ bon? Ce. n'est pas de la philosophie, ni ■ même de la psychologie que vous demandez. B Vous avez do pauvres nerfs, vous souffrez. K Vous souhaitez avoir des nerfs plus solides,1 K jnoins souffrir, ou ne pas souffrir du tout, I et je vois, sur vos lèvres, errer la question K qu'os pose toujours à son médecin: f Que faut-il faire? La demande est précise. La réponse sera ■ claire, nette "brève. Il y a trois choses à faire. D'abord et avant tout travailler. J'ai ren- ■ contré, l'autre semaine, sur la digue de K Scheveninguè, un de. mes malades qui te I promenait tout seul, pensif. De sa canne, I levée dans la direction dé l'ouest, il me fai-I sait signe qu'on entendait au loin le canon. I- C'était vrai ! Mais quelle détestable occu-Ëpatian que d'aller entendre gronder le mon-L sfere qui tue, là-bas, vers 1 Yser. Pas de I rêveries, pas de promenade mélancolique. ■'Travaillez, faites n'importe quoi. Lisez des ■romans. Apprenez une langue: vous, Fla-I mand, le français; vous, Wallon, le' fla-I mand. Il faut que tous les Belges connais-| sent les deux langues de leur pays. Faites ides courses pour le ménage. Oocupez-vou3 I des oeuvres. Efforcez-vous de connaître la ■ Hollande à fond. Visitez les musées, les en-■virons de votre ville. Intéressez-vous à nos K soldats au front, à nos prisonniers de guerre, i.à nos internés. Ecrivez. Faites des vers, de ■ la musique. Allez au théâtre 6i la pièce est ■ propre et gaie. Collectionnez des livres, des ! journaux, des revues. Je le répète, faites I n'importe quoi, mais ne demeurez pas oisif. F Le travail est un incomparable tonique du I système nerveux. Et d'un ! Au deux maintenant. A table, s'il vous I plaît, et surveillons notre alimentation. A oe mot, je vois, sur le visage de plus d'un 1 leoteur. un pli d'ironie. Le moment semble I mal choisi pour parler d'un tel sujet. Tout : se fait rare et cher. La Hollande, notre F hôtesse, est un peu dans la situation ' gênante et gênée d'une dame de maison, qui , nous aurait invités à diner, et qui s'apercevrait, au moment où on va se'mettre à table, F que le chat du voisin a volé le rôti Qu'elle nous destinait. Il serait cruel d'insister. | N'insistons pas. Il reste, informez-vous, | quelques denrées. Mon Dieu, elles ne sont pas toujours faciles à trouver, mais on les 1 trouve. 200 grammes de viande par semaine [ et par tête, c'est peu, c'est mémo dérisoire; • mais cette privation elle-même va donner de f l'esprit ou du moins de l'ingéniosité à nos ménagères. Avec du fromage, des oeufs, du 1 poisson, des légumes, des fruits on peut 1 vivre et même réaliser des prodiges culinaires. Je me rappelle sans déplaisir des côtelettes aux crevettes qui valaient bien la côtelette de mouton, et qui coûtaient, au prix actuel de la viande, la moitié cher. Il est vrai que la cuisine réclame du : temps, le temps qui est quelquefois, lui : aussi, de l'argent; et enfin, pourquoi ne pas l'avouer, quelques personnes sacrifient trop aisément au luxe, à ,,paraître" comme disait : Donnay, le confort intérieur de la famille, et font passer la toilette qu'on voit avant à la table qu'on ne voit pas. J'entendais j mer, en tramway, deux dames se faire ces légères confidences de femmes, ^jui sont j comme le pain de leur conversation. Elles ne ! pendraient des étoffes de robes de prku-I temps, £ette phrase fut $£§ =, U15Q Qg. I' rins! Mais c'est pour rien!" Je ne connais ' rien en chiffons, mais je sais qu'aveof, 150 florins on pourrait avoir trois oeufs par jour-pendant 365 jouts. Je voudrais que le souci de l'alimentation, en ces temps-ci particulièrement, passât avant celui de l'élégance. C'est à table que se fait et que s'entretient la vie, et la bonne nourriture fait les nerfs solides. Enfin, après le travail et l'alimentation, il y a, poui- nos pauvres- nerfs, cette magnifique ressource qui s'appelle très simplement le repos. Monsieur Post'huma 11e l'a pas encore mis en carte; on en peut donc user sans parcimonie. On ne dira, devant les nerveux surtout, jamais assez de bien du lit, que La • Fontaine • appelait: le pays où l'on dorb. Le sommeil c'est la paix, c'est l'oubli, c'est l'apaisement de tout l'être et surtout du système nerveux. A lui seul, il vaut toutes les thérapeutiques. L'homme qui, tout vibrant encore d'une journée de vie, de travail, de préoccupations, de souffrances, s'allonge et s'étend dans'la douoeur du silence et de l'ombre, c'est comme- le violon, qui a vibré toutes les émotions d'un, concert, dont les cordes sont détendues e't qu'en repose dans son étui. Nerveux, dormez tôt, dormez beaucoup, dormez longue-. ment. Travail, alimentation, repos. Gravez dans votre mémoire les trois termes de cette tri-nité souveraine des nerfs. >— Et c'est tout? Interrogez-vous d'un ton où je devine comme une arrjère-pensée d'inquiétude. Tout ! Non pas. Si les moyens naturels 11e suffisent pas, à eux seuls, à vous refaire des nerfs solides, il reste la thérapeutique et ses ressources extraordinaires. Les ner--vins, c'est-à-dire les fortifiants du système nerveux, 110 manquent pas. Des substances médicamenteuses . très efficaces sont capa-, bles d'intervenir et assez rapidement, par injection. Il existe même des toniques qui se boivent^ comme pn boit un veîrro de bon vin. Les très bons sont rares, mais enfin, il en est. Tenez, j'en connais un dont le nom est au bout de ma plume; cependant j'ai résolu de ne le dire que tout bas, à l'oreille do mes compatriotes seulement, pour cette double raison, d'abord que la réclame n'est pas de mise à cette place et puis, pour une autre raison en bore ,t plus péremptoire': ce matin même, j'ai vu ce journal entre les mains de boches authentiques. Je ne veux pas que le nom de mon médicament, qui est presque épuisé en Hollande, tombe sous les yeux de ces oiseaux do malheur. Efc maintenant, mes chers lecteurs, bon cciirage et bonne sauté. Surveillez vos pau-vres_ nerfs et travaillez à en faire des nerfs d'acier. Souvenez-vous que votre santé est une partie de ce trésor de la nation aujourd'hui disséminé. Vous en aurez besoin au retour pour refaire la Belgique à votre image, vaillante, solide et saine. Docteur Paul Durand. Les Allemands ont évacué des enfareîs belges dans dés çondîtsons déplorables. Quelques lignes parues dans la presse française ont signalé les conditions déplorables dans lesquelles s'est effectuée l'évacuation d'un grand nombre d'enfants belges, dirigés sur la Suisse. L'événement a soulevé en Hel-vétie une émotion très vive, émotion fort compréhensible ^ et que chacun partagera après avoir lu le résultat de l'enquête à laquelle s'est livré, à Bâle, le ,,Journal de Genève". Voici ce qu'imprime, à ce sujet, le grand quotidien genevois : ,,Les réclamations se rapportent sans doute au convoi d'enfants belges évacués de Liège et des environs, et arrivé à Bâle le 24 novembre, où ils ont été reçus par le Comité formé en' juillet pour l'hospitalisation d'enfants belges. ,,Le voyage a duré du jeudi soir àu samedi matin, sans que les enfants puissent quitter les wagons. En cours (Je route, ils ont reçu de la nourriture une fois par jour (soupe chaude) ; chacun avait emporté de la maison des vivres pour le voyage. Il y avait avec les enfants quelques dames allemandes, et dans certains wagons quelques femmes et vieillards évacués à cette occasion. Dans d'autres voitures les enfants^ se trouvaient sans surveillance. Portes et fenêtres étaient closes. Le passage d'un wagon dans l'autre était impossible. En cours de route, des gamins réussirent à ouvrir une fenêtre et à grimper sur le toit de la voiture en pleine marche. Les spectateurs des autres wagons étaient impuissants. Par bonheur aucun accident n'est arrivé. „Les wagons étaient. des wagons belges du plus ancien modèle, 6ans cabinet, et les ordures des enfants avaient été forcément faites dans les voitures, qui n'étaient pas chauffées, ce qui atténuait la pestilence des émanations. Les enfants étaient classes en garçons et filles. Les frères et soeurs se trouvaient donc, (Jans la règle, séparés. Par exception, il se trouvait dans un wagon de fillettes un frère de onze ans qui n'avait pas voulu se séparer de sa petite soeur et ne la quittait pas' plus que son ombre. ,,D'autre part, lors du dernier convoi d'évacués français de 1917, le train qui devait arriver le vendredi 21 décembre, à 4 h. 30, a eu un retard formidable. A 8 heures il était à Leopoldshohe. Il a été retenu 4 heures dans cette gare frontière, sans qu'on sache pour-| quoi. Malgré le froid terrible, fe§ wagons n'étaient pas chauffés. Un des évacués est mort avant d'atteindre la frontière ; il a étp inhumé à Bâle par les 6oins du consul de France. j>Un grand nombre de passagers était malado de froid et de* misère ; 3 femmes, étendues au fond d'un wAgon, étaient incapables de se mouvoir; l'infirmerie a été débordée. On avait préparé pour ce dernier convoi un arbre de Noël. Il a eu lieu entre minuit et 1 h. 30 du matin, moment où le convoi est reparti. ,,Les dames allemandes qui accompagnaient le premier convoi d'enfants sont intervenues auprès des autorités de leur pays et ont obtenu quelques améliorations à cet état de choses : par exemple, les trains sont maintenant chauffés depuis.... LeopoldshoheI et les wagons du second convoi â'snfaatg belges avaient des I cabinets,'.*- En Belgique. SSfiaiJ* 3g© '"îiaBV/ïll'QC -^es perceurs de coffres-forts se sont intro-■ tJUl â»duits la nuit dans le magasin de Mme E..., ^ rue de la Braie, et ils ont foré des trous dans j Puisque, hélas ! il se trouve toujours un tas \e coffre-fort. Ne parvenant pas à S'emparer do j de niais pour acheter et lire les torchons boches, l'argent, ils orV. enlevé un grand stock de lin- il faut bien, au risqiie de devenir fastidieux, geries, des vêtements, des rideaux, des tentures revenir sans cesse sur les procédés de ces gens- d'autres objets. là. Nos lecteur.^ se rappelleront l'article intitulé: * * * ,,La situation ', paru dans notre numéro j.37. important a été commis dernièrement Il y était répondu et assez solidement", a-t-011 dans leg ma<r'asins la société coopérative bien voulu nous dire, aux arguments pessimistes L>Abeill' haussée de Diest, à Blauwput, près qui se colportaient alors un peu partout. de Les v0\ems ont enlevé 654 kilos L ignoble individu qui signe Mark von Salm du gùcre é 27 caisses à sucre de la Tirle- consacra, sous le titre suggestif de ,,Aveux , montoise, une partie de brosses et une grande dans le ,^russellois" plus d une colonne a cet àé'jJ mwcons de toilette. On croit que les article. Toutes les objections pessimistes enon- ^oleur3 6e sont ^ & vers Bruxelles après «es sont citees mais on les présente comme ^ ch é lem. butin gur un camicm. étant 1 opmion de la ,,Libre .Belgique . 11 a 0 suffi pour ce faire-de supprimer simplement quelques mots, entre autres un ,,dit-on" tout 2^. SW © ^ à fait caractéristique et... d'omettre complète- ment, les réponses! b'ne allège est arrivée de Rotterdam appor- Après quoi, triomphalement, le lourd faus- tant 1038 tannes de froment. Un, cotre apporta saire s'esclaffe, .prétend que jamais le ,,Briis- 23/tonnes de moules. sellois" n'en a tant dit et termine eh nous * * * traitant de tartuffe!! Vers 1 heure do relevée, Arnold P..., âgé do Vraiment, il n'y'a que le manque de graisse 62 ans, a été trouvé mort dans la chambre qu'il 'et de sucre pour expliquer qu'il continue à se occupait rue <Lamorinière. trouver des Belges à gober cela. Quant à nous, • * * ce n'est pas cette nouvelle cochonnerie qui nous Dans une maison, avenue Isabelle, dont les étonne. Ce qui nous étonnerait, mais là.tout habitants sont à l'étranger, on a volé des effets de bon, ce s'hait de voir servir quelque chose d'habillement d'homme et do femme; rue de convenable par le salaud en question. Miroeus, on a soustrait des bijoux pour une ■Extrait de ,,La libre Belgique", valeur de 750 francs et une somme de 125 no. du 25 décembre 1017. francs en monnaie d'argent; rué de la Mon- naie, on a volé des literies et de la lingerie de A. dame pour une assez grande valeur ; vol de : , _ même nature rue de l'Eperon et un autre, | La police d'Ixelles avait été avertie qu'un plus considérable encore, rue de Stuyvenberg, ; gamin d'une quinzaine d'années, le nommé Vieille Route, on a volé un réverbère de D..., faisait depuis quelques jours des dépenses l'éclairage publie." exagérées. Il fit surveiller le jeune homme par * * * Un agent judiciaire qui constata bientôt que On a retiré des eaux des fortifications déclas- i D... était en rapport avec d'autres ind-vidu.s je cadavre, en état de décomposition avan_ de 16 à 20 ans, parmi lesquels plusieurs étaient <>ée, de C..., ouvrier ébéniste, âgé de 34 ans, impliqués dans des affaires de vols de nuit, domicilié à Merxem, qui avait disparu depuis D... et sept autres membres d'une même bande neuf semaines. Le corps ne porte aucune trace furent arrêtés par l'agent Schitz. Interrogés, ^ violences. ces individus entrèrent dans la voie des aveux. « * * Deux jours avant ils s'étaient introduits dans Un bon nomtaé' de3 bateaux belges saisis parla maison de Mlles de C..., chaussée d'Ixelles, , Booh SQnt remisés dans Io lassin.oaI1;ll qm depuis le début de la guerre, se trouvent % Sur rEscaut)VJg&- du fort Marie, a 1 étranger. Us avaient en deux jours pille E(5journ6nt en permanenco une quantité de toute la maison et vendu l'argenterie et tous ^ amdna spécialement pour le tran^ es objets d art tableaux etc., a un receleur j ^ ° trQU ^ chevaui H du nom de D..., de la rue du College. La police ^ matériel^ Ilg|ont ali ^ atr0 tro se rendit chaussée d Ixelles et trouva la ma,sou rei;és €ntre ^ fa0t les !deu;? riïe3 dans un desordre complet: tout avait ete bou- , ^ leversé. Il alla ensuite au domicile du receleur de' ^ Par systeme do oa^>le . et découvrit tous les objets volés chez les de- Dans lcf ««ne. de ce. bateaux les Alle- moisellcs de O... et d'autres objets provenant mands °.nt Pratique des portes permettant de d'un cambriolage exécuté par. il môme bande communiquer d un bateau a 1 autre. dans la maison de M. L..., rue de la Croix. Tout fut saisi. Le receleur D... et sa femme W 5 «a, <5 «a» furent arrêtés et ëcroués à la prison de Saint* - A ^ Gilles, en même temps que la bande dè cam- Un individu en visite chez T..., rue Soeurs- brioleura. - de-Hasque, en profita pour voler un paletot * * * et une 'fourrure valant un millier de francs. Une petite révolution s'accomplit en ce * * * moment dans les différentes administra- On a vole deux charrettes à bras chargées tions. La pénurie du papier force les chefs à de marchandises au préjudice de O..., nego- presorire de sévères mesures d'économie au ciant, rue des Carmes» Le montant de ce vol personnel. Finie l'ère du gaspillage! Il est €sfc 3.000 frs. * 0 * défendu d'utiliser de vastes feuilles'blanches TT , , ,,, -, . „ , , , , -, • , t i j - Une epidemie de vols sévit dans toute la ban- et surtout de laisser en blanc U deuxieme ^ a v0,6 des courroies, au Eiègo du page, laquelle, de temps immémorial, était Xhorré, du charbonnage des Ressaies; 30 kilos une sorte de luxe administratif. Liiifin, il tabao sur une charrette du messager D... est prescrit aux garçons de bureau de re- entre Liège et Jemeppe ; mille kilos de bette- rnuer les vieux dossiers et d'en extirper les raves au préjudice du fermier W... ; des tuyaux feuilles vierges, lesquelles vont être remises en fonte au préjudice de l'entrepreneur chargé en service pour la rédaction des minutes. des travaux de rectification de la Meuse, etG., Ces différentes mesures viennent de faire etc* • * * l'objet d'une circulaire adressée aux admi- T ... ,, • AT , i iiistraticin3 communales par M le directeur ;ejo^ fouis Tbr^fo de la "rué général Pinœmaille, du ministère, de 1 inte- Bois-de-Mont, a dégringolé la tête en avant r3eiir* et s'est fracturé le crâne. * * * ■ / Deux jeunes gens, Nicolas H... et Maria ^ vr* ^ rzmr n* V..., âgés respectivement de 20 et 18 ans, ^ 0Î3OH demeurant a Saint-Gilles, s'aimaient Mme Goffin, la victime du crime de Vil- d amour tendre^ A plusieurs reprises, ils lers-L'Evêque, est décédée à l'ôpital avaient demandé à leurs parents l'autorisa- Saint-Lourent des suites de se blessjires. tion de se marier; mais, vu leur jeune âge, Le parquet a fait une descente à Villers en ces derniers avaient cru devoir refuser. Les compagnie de M. Corin, médecin légiste, jeunes gen6, désespérés, résolurent de se Jules R..., l'assassin, avait été vu rôdant donner la mort. Mardi après-midi, ils sa autour de la maison du crime et y était rendirent dans un hôtel de la rue de Hcn- même entré pour mendier. Après le départ grie et y louèrent une chambre. Mercredi de M. Goffin, il y est entré derechef et a matin, comme l'hôtelier ne les voyait pas commis son crime comme pris soudain de descendre, il alla frapper à leur porte. Il fureur. En tout cas, le fait qu'il était muni attendit en vain. Redoutant un malheur, il d'une haché indique la préméditation. Une fit prévenir l'officier de police Petrorus, somme-de 200 francs, renfermée dans une qui 6e rendit aussitôt sur les lieux, accom- caisette* a disparu. Jules R... €sfc détenu pagné d'un serrurier. Quand on put en- par Allemands. trer dans la chambre, on trouva les jeunes * * * gens, asphyxiés sur le lit. Un médecin ^ c de de essaya vainement de les rappeler a la vie. tj-amway à j^pe, dont nous ayons Les ^ cadavres ont ete transportes a la ^ ^ décédé -a deg où morgue. * * * ' il avait dû subir l'amputation des deux jam- nT i £ i /-. bes. Ce gamin était le frère de celui qui, Mme veuve N-.-, demeurant rue des Uotn- -, ® ^ -i^1 cj' ' , t? • j 'L* il. il y a quelques annees, ayant étranglé un fédérés, passant rue l<rcassavd, a ete atta- -, J .n ^ ^ i, • 17 - ' r n j• • i j, ' •. , • de ses îeunes amas a^e comme lui de 17 a quee par deux individus d une vingtaine 1Q J .. f.* ? ' >, on „ -, K . , , , -, . 18 ans, avait ete condamne a 20 ans de tra- d annees, qui 1 ont frappee et lui ont arra- Tro 2 , . . ^ , -i 0 -, * Ai, r 4. -x vaux forces et qui est mort il y a peu de clie sa sacoche. La sacoche ne contenait que , < -, • i t -, e T r -, -, i i-. temps a la prison de Louvain. quelques francs. Leur coup fait, les bandits r 1 • • e }-rirent la fuite. ^ ^ # L'Union charbonnière du Pays de Liège .a .. , . .,. . formellement refusé aux Allemands de four- . 111 pratiquant une perquisition dans un ^ qUel dharbon sous n'importe immeuble de la rue Haute, la police a de- qUelle forme ou étiquette (telles les réquisi- couvert dans les sous-soils une distillerie tions de fait sous forme d'opérations commer- clandestine en pleine activité; mais les ciales) pour l'étranger. fraudeurs, avertis de la visite, avaient pris Les Allemands auraient voulu obtenir à nou- la fuite. Tout le matériel a été saisi. veau des maîtres de charbonnages belges la * * * fourniture de charbons aux neutres, et notam-M. Vermeersch, commissaire de police de ?ent à >aS,ais?e et à la Hollande, en échange Woluwe-Saint-Pierre, vient de mettre à la d« quantités de vivres livrees par ces pays a r ... , t • , ..... l'Allemagne. Cette manoeuvre réussit l'an disposition de la justice^ quatre individus é * à la bonne foi des BelgeS- Mais qui, depuis quelques mois, trafcr commis_ de ceu^.ci7ayant vu clair dans le jeu allemand, ont nombreux vols qualifiés à Woluwe-Saint- résolument refusé de s'y associer à nouveau. Pierre et dans le3 environs. H y a parmi Et tout lo pays applaudit à leur fermeté, eux un receveur et un conducteur aux * * * Trafnways bruxellois. >En pratiquant une nouveau canal de jonction entre l'écluse perquisition, le commissaire de police a. n. 12 du canal Charleroi-Bruxelles et la Den- trouvé une grande quantité d'objets volés, dre est exclusivement au service des Alle- * * * mands. Ceux-ci y draguent constamment. Ce Un habitant de la rue de Zuen, M. C..., canal a au moins vingt mètres de largeur, per- craignant les voleurs, avait enterré au fond de mettant le passage do quatre bateaux. H com-son jardin un pot eh grès 'renfermant une mence à l'Ecluse n. 12 et se dirige vers Mons somme de 1000 francs en pièces do 5, 2 et 1 fr., avec embranchements vers La Louvière. C'est et 3200 francs en billets de banque. Il y a quel- dans cet embranchement que les Boches démarques jours il remarqua que la terre avait été gent les grandes quantités de déchets de faien-fraîchément remuée à l'endroit de sa cachette; j ces pour les cimenteries d'où le ciment est diri-il déterra son pot et il constata,que les 3200 gé par fer sur le front. francs billets de banque avaient disparu., j A deux kilomètres do distance de ce bras dans la direction de Mons se trouvent deux élévateurs fonctionnant au moyen d'une machine hydraulique et servant à faire passer les deux bateaux en sens inverse d'une marche à l'autre, l'une ascendante, l'autre descendante, se trouvant dans les deux bassins juxtaposés de' 4^ mètres de longueur sur 6 mètres de largeur. A 4 kilomètres de ces ascenseurs se trouvent deux autres ascenseurs. De cet endroit jusque Mons on en rencontre encore deux. Au delà de Mons le canal aboutit dans la Denclro, d'où l'on peut gagner l'Escaut et en empruntant le Rupel jusque Boom, puis le canal de Boom-Bruxelles. * « * En 1914 il y ëut des combats près du pont de la Sambre, après lesquels les Allemands passèrent dans la commune de Pont-de-Loup pendant plusieurs jours. Ils fusillèrent M. Joseph Massau, rue d'Oignies^ et incendièrent des maisons, parmi lesquelles celles de MM. Paul Fournie, Flupart, Isidore Mastoc, toutes rue du Quartier du Roi; de MM. François Denis, An-cille Ledoux, toutes deux rue du Tielle. On nous signale aussi l'ancienne maison Lepage. Eurent Je même'sort les maisons Félix Noël et Alexis Delvigne, ue du Quartier du Roi ; de Ja Vve Virginie Bastin, Charles Bastin, Cé-lestin Brosteau, Désiré Huart, Joseph Nassau, Joseph Durieux, Emile Depuy* toutes ruo d'Oignies. La Kommandantur se trouve Place de l'Hôtel de Ville. Les jeunes gens doivent se réunir mensuellement pour l'appel, soit à Aiseau, soit à Maroinelle. Les cours ont repris partout dans les écoles. La commune eut malheureusement à souffrir des déportations, qui s'effectuèrent toutefois sans incident. Aês Luxembourg Il y a un mois le moulin Wagner, d'Arlon, a été incendié avec 500 sacs de farine pour le Comité National. A Virbon, la boulangerie coopérative ,,Pain Gaumais" a été incendié avec 400 sacs de farine pour les boches. _ On annonce aussi plusieurs condamnations prononcées par les tribunaux allemands contre plusieurs Virtonnais, entre autre celle de M. Hector Craps, professeur au collège de Virton, à dix ans de prison. Au I^Sttor'Siî Il arriva, récemment, qu'un sous-marin allemand arrêta à la hauteur de Nieuport une yole. Quatre civils. d'Ostendo se trouvaient à bord. Ils tentaient d'atteindre, au prix des dangers les plus grands, la plage de La Panne ou le port de Dunkerque. Ces audacieux furent arrêtés et sévèrement punis. Il y a quelque temps les Allemands ont arrêté, dans les dunes de Heyst-sur-mer, deux jeunes gens qui s'apprêtaient à fuir dans une chaloupe. A Zeebrugge, trois hommes, trois femmes et huit enfants ont réussi à fuir par la voie maritime et à gagner la Hollande. La nouvelle, dès qu'elle fût connue de la population, provoqua la plus,, grande joie dans toutes ies familles. On se réjouissait, universellement' du bon tour joué aux Messieurs de la „Kommandantur". Les Allemands, ' eux, furent transportés de rage. Après avoir procédé à une minutieuse visite • domiciliaire des maisons abandonnées par des fuyards, ils enlevèrent ce qui était à leur convenance et brisèrent ensuite, en nienus morceaux, tout ce qid restait dans les immeubles. Avant leur fuite on pouvait voir encore, dans l'avant-port de Flessingue, une yole marquée H., ce qui signifie: Heyst. La voile roulée était couchée entre les bancs. C'est dans i cette embarcation que deux Flamands ont risqué le passage de Heyst à Flessingue, malgré tous 'les dangèrs de l'entreprise. Le jour tombait lorsque ces honiim.es courageux s'embarquèrent clandestinement, à la grâce do Dieu. Plutôt trouver la mort en nier que de subir davantage l'insupportable despotisme allemand.Ayant pris le large, non sans peine, car il fallait agir dans l'obscurité la plus profonde et échapper à la vigilance des sentinelles, les deux navigateurs, eurent la chance de prouver bon vent et ils cinglèrent aussitôt vers Fles7 singue, dont ils voyaient les lumières à l'horizon.. Ils y sont arrivés, .après avoir lbngé plus d'un champ de mines et avoir échappé à maintes reprises à la mort. L'un des escapés, "loin-me d'une cinquantaine d'années, revient pour . la deuxième fois à Flessingue. En 1916, établi pêcheur à Zîerikzée où il s'était réfugié après l'entrée, des Allemands à Heyst, il fut surpris, pendant une pêche, par un sous-marin qui coula un autre bateau do pêche belge, et emmené, avec , son embarcation, à Zeebrugge.Les Américains témoins de l'invasion. Plus de doux cents journaux d'Amérique j publient, en ce moment,'en feuilleton, le très beau livre de M. Hugh Gibscn: /i Journal from our Légation in Belgium. Quelque temps avant la guerre, M. Hugh Gibscn, croyant arriver dans le pays .du repos absolu, débarquait à Bruxelles pour y occuper le poste de secrétaire de la légation américaine. A peine était-il installé dans ses fonctions qu'il voyait s'accumuler les nuages sur le coin de la terre où la destinée et 6on Département l'avaient envoyé et que le tonnerre éclatait formidable. Jeune, ardent, tout prêt à se dévouer pour les principes d'humanité qui sont le fondement de toute âme américaine, il prend en mains, immédiatement, les intérêts des innocents mêlés au drame politique, et, par exemple, aide les familles allemandes à rentrer dans leur pays, protège les citoyens des pays en guerre contre l'Allemagne, facilite les secours apportés à la population belge par la C. R. B... et ainsi de suite. Mais cette série d'oeuvres admirables, il faut, la deviner à travers le tissu des événements rapportés par l'auteur, tant est grande sa modestie. A Journal from our Jje.gation in Belgium est avant tout l'exposé impartial, par un témoin neutre et foncièrement honnête de faits bien vus et clairement compris. Tel qu'il est, le livre restera comme uin des" meilleurs documents ©itr l'esprit militariste allemand, sur ©on .'système de terrorisa tien, aveo tous ses corollaires: le mensonge, le mépris des traités et des engagements, l'or,-gueil et l'égoïsme national insensés hypnotisant le moindre feldweeel. Vouloir répéter les épisodes de l'oeuvre de M. Hugh Gibson ne serait, certes, que faire l'histoire si connue de l'invasion, des combats livrés par l'armée belge, des luttes soutenues par les autorités contre le gouvernement allemand; aussi faut-il se borner à indiquer quelques fragments où la personnalité de -l'auteur est directement engagée. Voyez, par exemple, M. Hugh Gibson partir à la découverte de la guerre, discuter sur l'envoi' de ses- télégrammes d'Etat et- de presse avec les autorités allemand.?-. Il est renvoyé d'IIétrode à Pilate, et, après des jours d'énerveirent, se voit obligé d'abandonner ^son idée de les expédier à Bruxelles parce- que l'officier allemand qui s'était emparé des appareils télégraphiques,^ au lieu de démonter simplement ceux-ci pour les rendre inutilisables, "avait trouvé plus expéditif de monter. sur le toit et de couper les trois ou quatre cents fils à coups de sabre. Voilà donc M. Hugh Gibson forcé de partir pour Anvers, don et la bataille, ce qu'il fait, d'ailleurs avCo plaisir, car il apparaît ciu:^... ment. Les incidents qui marquent Son voyage sont multiples et hautement intéressants (cf. pages 130 et suivantes). Une visite à Louvain (p. 156) est extrêmement pathétique également, car M. Hugh Gibson a vu le sao de cette ville conduit pûr des officiers très calmes et exécuté par des soldats ivres. Il note ces détails: ,,En harmonie avec leur politique de tai-rorisatien de la population, les Allemands les ont exercés (les civils) à lever les mains viverqent dès qu'ils rencontrent quelqu'un, pour prouver qu'ils 6ont sans armes et sans défense. Et la façon dont ils le font, la terreur abjecte qui est évidente, montrent que l'oubli de faire le geste n'est pas puni lége-. rement. ,,Notre pire expérience de ceci, fut lorsque, venant de tourner un coin, nous rencontrâmes une petite fille de sept ans environ, partant un canari dans -sa cage. Aussitôt qu'elle nous vit, elle leva les mains et cria quelque chose qu'il nous fut impossible de comprendre. Croyant qu'elle voulait notis faire arrêter .pour nous avertir de quelque chose, nous serrâmes les. freins et nous abordâmes l'enfant. Alors elle éclata en ans de frayeur et nous vîipes qu'elle craignait de perdre la vie. Nous essayâmes de la rassurer, mais elle s'enfuit comme un animal traqué. ,,H était dur de voir la terreur des autres citoyens, paysans, prêtres et vieilles nonnes faibles qui laissaient tomber leurs fardeaux pour lever les mains, les yeux pleins do peur. La chose entière était un cauchemar". Naturellement, M. Ilugh. Gibson tenta de découvrir l'origine du sao de Louvain. Il retourna plusieurs fois dans la ville, mena diverses enquêtes qui servirent uniquement à renforcer ,,rimpressicin que toute l'affaire faisait partie d'un plan calculé de sang- froid pour terroriser la population civile". * * * L'anecdote suivante est racontée 'à la page 185: ,,La semaine dernière (le journal est daté du 2 septembre 1914), la comtesse Z..., âgée de 84 ans, vivant seule dans son château. fut obligée d'héberger un état-major allemand. Elle se retira dans ses appartements privés et ne sè montra pas des 2 ou 3 jours que les soldats, passèrent., chez elle. Au moment du départ, le général insista tant pour la voir que la vieille , dame ■ se montra. Elle descendit l'escalier du hall, s'arrêtant à trois ou quatre marches du bas et, là, sourit malicieusement aux officiers courbés le plus poliment "possible et qui la remercièrent pour tout ce qu'on avait fait pour eux pendant qu'ils avaient l'honneur d'être ses hôtes. Quand le général eut fini son discours, elle répondit d'iine petite voix charmante: ' ,,— Messieurs, vous n'avez pas à me remercier. Je ne vous avais pas invités". « * * H faudrait encore s'arrêter à tous les efforts faits le plus' simplement du monde par les Herbert Hoover, le6 Franoqui, les Lewis Richard et tous les promoteurs et organisateurs de la ,,Commission for Relief", aux tableaux de l'existence du Roi Albert eu campagne avec ses soldats, de l'admirable roi-soildat vivant côte à côte avec les défenseurs de sa patrie. Il est préférable, à tous les points de vue, de lire entièrement et de relire ,,A Journal from our Légation in Belgium" d'un bout à l'autre, pour pouvoir s'arrêter à tous le3 traits piquants, à toutes, les physionomies dépeintes. L'ceuvre se termine par une réimpression de l'article frémissant paru dans The World's wark à propos de l'assassinat cV> Miss Cavell, où l'on voit comment les officiers allemands, qui pouvaient arrêter d'un mot la mise à mort de la martyre, rentrant, quelques heures avant l'exécution, d'un petit théâtre , /disreputable' ' où ils avaient passé la soirée, reçurent mais firent à peine semblant d'écouter la délégation venue vers eux avec un recours en grâce. ,,Nos efforts furent parfaitement inutiles, oependant, les trois hommes (Lançken, Ilar-rach et Falkenhausen) à qui nous avions à faire étaient si complètement endurcis et indifférents qu'ils no furent en aucune façon touchés par n'importe ce que nous pûmes dire". // fs un m 31 mar.s 1917: Les Français étendent lc\n fyrogres à VeH de Neuville) les Britanniques occupent Haudicourt,, Marteville, Vermpndy $oyeeo»urt, Sainte Emilie, Jean court, 11er-vïïly et IIcrbécornât. \ 1er avril ,1917: • Les Français étendent leurs progrès au nord-est dâ Margi rrl et sur la rmite /'Ariette à Laon. Les Briianrt-in — n:t Savy, Vendcll-es, E-pahy et l}ci-zier*y

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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