L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 22 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bc3st7fv90/
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iere Antlée N"T 272 g cents go centimes) JeKdi 22 juillet 1915 L'ECHO BELGE •Journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam., L'Union tait la Force. Be^e est notre "om ùe ^am'sle- I Toutes les lettres doivent être adressées Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. a/nïméro.^X^^à rTdmiSVsfraîtoS'dS «u Ibuîseau de rédaction: . . . . Journal: N.Z. VOORBUROWAL 234-240. N.Z. VOOBBURGWAL 234-240 Comité de Rédaction: Charles Bernard, Charles Herbiet, Téléphone: 177S. T^léohone: 2797. ( René Çhambry, Emile Palnpafé. Abonnement ( En Hollande fl. I.SO par mois, leiei» payable par anticipation \ Etranger fl. 2.00 „ ,, I Le 21 juillet Voici le texte du télégramme que nous avons envoyé au nom de nos lecteurs à S. M. le Roi à l'occasion de notre fête nationale : A Sa Majesté le Roi Albert La Panne Belgique. L'Echo Belge, à l'occasion de la fêta nationale, où les cœurs de tous les Selges battent à l'unisson dans une même pensée patriotique, prie respectueusement Votre Majesté de recevoir l'expression de son dévouement indéfectible et de sa confiance inébranlable dans les destinées de la Belgique indépendante, ce - ^ ^ | Manifeste flamand. Nous venons de recevoir lo manifeste suivant:L'attitude du mouvement flamand envers la lutte que soutient la Belgique et l'avenir do la patrie est devenue l'objet de grandes [ préoccupations dans les pays amis, d'intrigues | chez nos ennemis, d'insinuations de la part de quelques-uns de nos adversaires dans notre propre pays. Ces çiconstances nous forcent à }>arler et nous exposons ici, clairement et oyalement, 1e point de vue commun auquel nous nous sommes constamment places, avant la guerre et pendant celle-ci ; cette déelaratioa ce principe répond aussi complètement aux conceptions de tous nos partisans autorisés qui se trouvent en Belgique, mais qui par le fait de l'occupation allemande n'ont pas la liberté de se prononcer publiquement. Le but et la fin du mouvement flamand a été et reste le développement du peuple flamand dans le domaine matériel comme dans le domaine intellectuel, jusqu'au plein épanouissement de ses forces naturelles et do ses | facuttés créatrices. Et ce but peut être at-r teint a la seule oondition qu'on accorde à la langue, de notre peuple une liberté complète et une égalité do traitement dans notre vie administrative et politique, et surtout qu'on assure à notre peuple un enseignement solide,' dans sa langue maternelle, depuis l'école primaire jusqu'à l'université, car un peuple ne respire librement que dans sa propre langue ; c'est seulement par la communauté de langues entre les classses plus favorisées et les classes moins favorisées d'une nation que l'échange des idées peut se faire, sans lequel une civilisation haute et forto n'est pas imaginable. Et ce que nous affirmons l'expérience nous l'a appris. Car les efforts tentés pour éloigner notre peuple de la langue [ qui est la sienne ont constitué un obstacle 1 contraire à la nature, aussi bien pour la pros-! périté que pour l'efflorescence morale de ce 1^1 peuple. Comme partisans du mouvement flamand, nou3 avons lutté, de toute la force des moyens légaux, pour supprimer tous les obstacles qui dans notre vie publique et dans notre vie ad-t ministrative entravaient le libre épanouisse-I ment de notre groupe racique. Nous nous I sommes efforcés do faire sortir notre peuple I do la routine et du préjugé qui paralysaient I Bon développement, nous avons tenté de faire I monter en lui la conscience de sa valeur et de I 5a force, la foi dans sa régénéra/tion. Nous ne regrettons pas notre tâche. Le ré-| Tcil de notre peuple flamand avait commencé ■ et des réformes décisives étaient proches. Et ■ bien qu'une guerre inique et inhumaine soit H venu ébranler l'existence de notre patrie ■ dans ses fondements les plus essentiels c'est f avec une conscience tranquille que, devant lo r peuple 'belge et devant l'étranger, nous pou-I- vons reconnaître nos principes et leur demeu-I Ter fidèles. I Notre oeuvre n'était pas inspirée par la I haine. Jamais, à aucun point ae vue nous I n'avons voulu méconnaître les droits de nos 1 concitoyens wallons, mais toujours nous avons > cherché une entente fraternelle, sur la base ■ de nos droits communs. Nous n'avons pas da-I *a,n*a8e Par dédain ou par antipathie à | l'égard de la langue française. Nous, parti-I lans du mouvement flamand, nous avons tou-B jours été au premier rang parmi ceux qui ■ «'intéressaient à l'art et à la science de l'é-( tranger et nous n'avons jamais cédé en rien I à personne pour l'admiration de la littérature ■ française qui fut ( ?) réellement belle. Mais nous voulons être nous-mêmes dans I notre vie intellectuelle, nous répugnons aux I contrefaçons difformes, et cette indépendance ■ nous l'avons aussi toujours montrée dans la ! lutte que nous avons menée. Lo mouvement I flamand est sorti de la Flandre elle-même, Uniquement porté par des mobiles flamands par la force de notre peuple flamand. Jamais nous n'avons dû, quoique ce fût, à l'ap-pni ni à l'inspiration do l'Allemagne, et pour autant que les Allemands établis en Belgique se soient immiscés dans notre vie nationale •Tant la guerre ils ne se trouvaient certaine- 1 ment pas à nos côtés. Envers notre patrie, elle aussi, nous n'avons ] Tien à nous reprocher. Notre mouvement ne 1 ▼«ut pas rompre l'unité politique de la Belgique. Nous partons du fait naturel que la ' Belgique est composée de deux groupements i parlant une langue différente, et que la Bel-jpqu® ne peut atteindre son développement le 1 plus élevé et le plus complet, grâco à la paix ] intérieure à 1 émulation générale, qu'à la seule condition que les deux groupements puis- * »nt réijiser 1 épanouissement de leurs iacul- c tés créatrices, chacun dans sa beauté particu- i jwre et pur ea croissance normale, sans que •• droits de l'un restreignent les droits de I !tlltre; .Mais œ but peut être atteint sans que |a cohésion politique, qui a servi de base à la C nation belge, soit affaiblie. c A Theuro où notre patrie lutte pour s'af-tranchir du danger qui la menace, nous tenons • wwaw folenneUement ootro fidélité iné- fc branlable à la Patrie et au Souverain. L mouvement flamand n'est pas une école d< l'oubli du devoir ; c'est une école d'honneur, di dévouement et d'amour de la liberté. Tout l'histoire du peuple flamand n'a été qu'uni lutte ininterrompue pour l'indépendance et L liberté. Jamais, il est vrai, notre pays n'a ot< l'objet d'une agression aussi parjure et auss cruelle que maintenant. Et nous sommes fier de pouvoir offrir notre hormage d'attachemen et d'admiration à notre Roi pour son couragi et sa loyauté; nous manifestons notro plein* approbation à la fermeté inébranlable ave* laquelle notre gouvernement, au nom do notre peuple tout entier, a tenu cête à la violence allemande, comme à la résolution de résister jusqu'à l'affranchissement complet. Nous ne voulons vivre sous la dépendance d'aucune puissance étrangère et nous considérons une incorporation déguisée ou franche de la Belgique à l'empire allemand comme une disparition inévitable de notre civilisation flamande, et, pour la langue (néerlandaise, la perte lente mais sûre d'un tiers de son domaine. Aussi nous repoussons loin de nous avec indignation toute concession faite à l'ennemi ou toute faveur qui viendrait de lui. Entre lui et nous coule le sang de nos jeunes gens et de milliers de citoyens innocents. Et si parmi ceux qui se réclament du nom de Flamand il s'en trouvait un seul qui pût s'abaisser à prêter la main au gouvernement allemand, il commettrait une feloniie autant envers notre mouvement qu'envers notre patrie. C'est animés do cet esprit que nous -voulons atteindre le jour de la paix et» le jour du retour dans notre patrie délivrée. Le môme jour, redoublant nos efforts, nou? reprendrons dans notre patrie notre tâche pour le rétablissement de la force du peuple flamand, après l'interruption que oetbe tache a dû subir. Nous espérons que le gouvernement aura acquis, grâce aux épreuves • actuelles, la claire compréhension du fait qu'il est indispensable pour la paix intérieure et le progrès de la Belgique qu'il soit fait complètement droit au peuple flamand. Nous avons pleine confiance aue S. M. le Roi, qui veut orienter son règne dans le sens de la justice et qui a montré à i tant d'occasions le respect qu'il témoignait I envers notre langue, protégera notre peuple dans sa résurrection ; nous attendons de nos compatriotes wallons, aux côtés desquels nous luttons et souffrons pour notre patrie commune, que chez eux toute idée préconçue contre notre langue et nos revendications légitimes disparaîtra. Mais, par dessus tout, nous sommes fermement convaincus de ce que -cette guerre aura renforcé la prise de conscience et lè sentiment de sa valeur propre chez notre peuple et que, dans une Belgique libre, notre peuple flamand sera maître de ses droits. C'est ainsi que sera atteint chez notre peuple flamand, par le rétablissement d'une Belgique libre et complètement indépendante, le but le^plus élevé de cette guerre des notions et qui est l'affranchissement des petites nationalités.En tenant compte des diversités, et sans nuire à l'union, nous rendrons la Belgique grande, avec la conviction profonde que nous rappellerons encore une fois au monde, par l'énergie du peuple flamand, notre passé glorieux et que nous enricih irons la civilisation néerlandaise des plus beaux fruits des- temps nouveaux. Nous saluons nos jeunes frères de langue qui sont au front et . nos compagnons de lutte avec les paroles d'Albrecht Rodenbach: ,,Uit Hou en trou wordt Moerenland her- boren". (La Patrie renaîtra do notre amour et de notre fidélité). Amour et fidélité au Roi, au Pays et à notre peuple flamand. Ce manifeste est signé par: Dr. Frans Van Ccmwelaert, Avocat et memlbro de la Chambre des représentants, à Anvers. Arthur Buysse, Avocat à la Cour d'appel et membre de la Chambre des représentants, Gand. Cyrille Buysse, littérateur. JiUius Hostc Jr.} Avocat à la Cour d'appel, Bruxelles. Albéric De Swarte, Avocat à la Cour d'appel, Bruxelles. Léo Van Puyvclde, professeur à l'université de Gand. Léonce Du Castillon, littérateur, Brax elles. André De Biâder, littérateur, Anvers. PjS. — Les circonstances ne nous ont pas permis de soumettre avant sa publication le présent manifeste à la signature de tous les partisans connus du mouvement flamand qui résident en ce moment à l'étranger. L'adresse provisoire de la plupart d'entre eux est ignorée des signataires du manifeste, de sorte que îeux-ci se voient forcés de prier, par l'intermédiaire de la presse, tous leurs compagnons le lutte qui veulent témoigner leur adhésion vu manifeste et qui veulent voir paraître plus tard leur signature au bas de ce document de Dien vouloir donner leur nom, profession, do- : nicile en Belgique, et résidence provisoire, à VIonsieur lo Docteur Frans Van Cauwelaert, Nassau Zuilensteinstraat, 21 La Haye. Nous publierons les signatures ultérieures. Nous ne voulons pas autrement commen-/er ce manifeste qui constitue 11110 sorte de nise au point, devenue nécessaire, des fan-.asfciques prétentions de quelques flamingants, inconscients ou traîtres, et dont les acheux écarts de langage avaient 6i just< nenfc ému tous ceux de nos compatriotes, flamands et Wallons, indissolublement unis lans le malheur. Pour ceux d'entre eux [ui n'auraient pas compris la réponee du loi à leur télégramme du 11 juillet, nous ea renvoyons au ,,XXe Siècle", l'organe lu gouvernement, qui leur dit un peu plus Purement encore que nous n'avons fait ici nême tout ce que leur conduite a de révol-ant. En Belgique. A Bruxelles. A An vers, La, dernière de von Bissing : Lee Allemands ne tolèrent plus que les ,,Les hommes de 16 à 40 ans qui tente- journaux qui viennent de reparaître pu- raient de passer la frontière sans l'autori- blient de communiqués Reuter. Les direc- sation réglementaire, pour s'engager dans teurc de ces feuilles de choux ont dû verser l'armée d'un Etat hostile à l'empire d'Aile- 15.000 francs de caution. magne ou dans une entreprise en pays * * * étranger dont on peut supposer qu elle On a condamné 200 personnes à 6 mois fabrique du matériel de guerre pour un do prison aamedi dernier. Doux régime! Etat ennemi à 1 empire d Allemagne, sont Comme toutes les prisons sont combles, on passibles, pour autant que les lois en a dû ieg envoyer à Aix-la-Chapelle et à vigueur dans l'empire ne prévoient pas de Duisburg. peines plus graves, d'un emprisonnement ° * * * pouvant aller jusqu'à cinq ans ou d'une Les Allemands de haute volée résidant ac- amende pouvant aljer jusqu'à 10.000 mark5; tuellement dans notre métropole ont reçu ou les deux à la fois. Ceux qui les y pousse- avia du gouverneur militaire que, s'ilâ raient ou ^ les aideraient sont passibles des désiraient rentrer dans leur pays natal, ils mêmes peines. y seraient transportés gratuitement. Cetter Cet arrêté n aura aucun effet. mesure restera en vigueur jusqu'aux pre- * * * mier jours d'août. Bon voyage! Le Comité local de secours et d'alimentation De ceci, il ne faut pas supposer que les d Anderlecht avait organisé un référendum Allemands préparent leur retraite. Non ! arin de connaître les vues de la population se- Ar • , ,• V -, courue au sujet du second repas, le repas du Mais ris tiennent beaucoup a creer un va et soir, qu'il était question de supprimer et de vient de personnalités boches entre le pays remplacer par une distribution de bons d'uno qu'ils occupent temporairement et leur em- valeur égale au prix du repas. pire. On se demande pourquoi. Le référendum s'est fait dans les cinq can- tines de la commune. Y ont pris part 4,988 f-i- yx jr g ~ — milles ; 4,691 ont demandé la suppression du ^ ® • ,des ^ns et 297 °ttt boulangers ne sont pas satisfaits. Dor. demande le maintien de la ration. M , , / ,,r , , . En conséquence, le principe de la Suppression nle.r<?raent. lls ' ordre du jour que a été admis. ; * * # ,,Attendu que la ville de Liège, après Par décision de la Députation permanente avoir fait procéder à une inspection géné- du Brabant, M. L. Donys, demeurant rue Pa il raie des boulangeries, a décidé qu'il y avait Lauters, a, été autorisé à organiser, avec émis- lieu d'augmenter le nombre des boulangers sion de billets dans la province, une tombo.a travaillant pour son compte, mais repre-dont le produit servira a l âchât de membres • » n i •, i artificiels pour les mutilés de la guerre! Lb d une main <» qu'dlo doimaat de l'au- nombre de billets à émettre sera de 5.COO, au tre>. centime» par sac l'allo- prix de fr. 0.50 le billet. cation attribuée à la manutention qui à ce * * * jour avait été de 5 francs1; Il n'est plus exigé, en Belgique, de passe- ,,Attendu que cette diminution n'est nul-port ni des piétons, ni. des personnes voyageant lement justifiée, que l'on ne peut prétendre en tramway, en vicinal, en chemin de fer, dan£ qu'elle s'inspire d'idée d'écotnomie; en effet f i 66 Par,.Ia>ne.d'Aif; si la Ville avait cette intention dans le cas la-Lnapeile, la frontiere hollandaise jusqu'à ^>aa■nîi„n a1u •. , Beveren, la limite des provinces d'Anvers et de J espece, elle aurait du ^suivre la me- Flandre orientale, Tamise, Alost, Ndnôye. til0df3 de ravitaillement preconisee par le Grammont, Renaix, Bossuyt, Tournai, Pér'u- groupement des boulangers, qui consiste à welz, Maubeuge, Thuin, Cliimay, Dinant, Vir- reconnaître à tous les boulangers de la ^°iiî A^US- . Ville le droit de délivrer eux-mêmes le pain , aïs le passeport reste nécessaire, avec les au public, comme cela se pratique dans tout«3 les autres grande villes du pays; delà du rayon de son domicile. ,,Attendu qu en suivant le systeme pre- * * * conisé par le groupement, la Ville réalise-Voici le texte d'un placard imprimé en rait .une économie de plus de 600 francs français et en flamand et collé dans toute Par i°,ur > la ville: ' ,,Attendu que l'on ne peut trouver comme ,,Nous, mères et épouses belges, nous nous P^ausib^ justification du système actuel le ,,écrions: assez de, la tuerie, assez de sanq la ville de fournir du travail aux ,,innocent versé de nos maris, de nos fils personnes occupées dans les bureaux de ra- ,,pour des nations étrangères. L'honneur vitaililement, car si ce dernier système pré- „ belge est sauf. Nous, nous n'avons plus de l'avantage de pouvoir occuper une ,,larmes. Nous réclamons la paix ou l'ar- centaine de personnes, il présente l'incon- ,,mistice." vénient de mécontenter le public; Le /.français" de ce ,,kamerad" équi- ,,Attendu qu'à titre de conciliation, le vaut à une signature. Si les mères et les groupement des boulangers a accepté de épouses belges avaient la liberté de parler, travailler par groupe de deux membres, dont nous savons bien ce qu'elles répondraient!... 1111 responsable; Mêmes lamentations de crocodile dans ..Le ,,Attendu que le fait de diminuer de Bruxellois", le journal allemand imprimé 50 centimes est préjudiciable surtout aux dans la capitale, en pseudo-français. petits boulangers, qui sont aussi capables * * * de fournir du bon pain que les grands Une oeuvre nouvelle, la Bienfaisante, vient boulangers ; de se créer à Bruxelles. ,,Attendu que les petits boulangers ne est^de faire "la = ^™nt d°ug= ^ T T ^ - spécialement aux employés et voyageurs de alors d autrefs reçoivent plus de qua- commerce actuellement inoccupés. ^ rante sacs par semaine; La Bienfaisante mettra à la disposition du ,,Ltô groupement des boulangers de Liège, public, aux prix habituels, par le canal de réuni en assemblée extraordinaire le sa- négociants dépositaires de bonne volonté, cer- medi 3 juillet 1915. tains articles de grande consommation Voici Déclare qu'il est encore disposé à ac- comment fonctionnerait le rouage: Un fumeur ^ , -t-li de cigarettes, pour prendre un exemple fami- ^uJai^rs reçoivent mdis- lier ,se présentera chez un négociant déposi- tinctement trois sacs châcuin au lieu de cinq taire de la pochette. U y achètera, au prix ha- sacs P3"1" donx; bituel, un paquet de cigarettes d'uno marque ,,Proteste avec énergie contre l'attitude de déterminée. Le paquet lui sera livré entouré la ville de Liège qui, par ses mesures, d une bande sur laquelle seront imprimées des lèse l'intérêt des petits boulangers et s'ob- réclames diverses -- lesquelles auront elles- stino à l'encontre du désir général, à lais- memes rapporte a 1 intermédiaire une remu- t • , ,v j ^ ... , nération convenable. Les cigarettes auront été ^.subsnste- systeme de ravitaillement placées chez les négociants par des placiers préjudiciable aux mterets des petits boulan- q.ui se réclameront de l'oeuvre, et cela consti- gers, coûteux pour le contribuable et en- tuera du travail et une rémunération assurée nu-yeux pour le public, exprime le voeu de à toute une catégorie de travailleurs actuelle- voir le Collège revenir sur sa décision." ment sans occupation. Quant aux négociants dépositaires, ils n'ont aucune crainte à conce- m W S voir ni aucun risque à oourir attendu que ® &E V 531 S IHL la Bienfaisante leur demande simplement .le j$-ou3 avon3 honoré8 de visite du prendre ses pochettes en dépôt, sans aucune ca- • • L i i>- • • -, , rantie ni aléa de vente. Pour recueillir les .mlnlT3tre P^issieu de 1 intérieur, visite dont annonces imprimées sur le*! pochettes, la Bien- Louvanistes se passeraient volontiers, faisante se servira d'un personnel d'intermédiai- Cette haute personnalité a pu se rendre res spéciaux égalemenjt recrutés parmi Iles compte de la ,,Kultur" des soldats de l'ar- employés et voyageurs sans place. mée allemande. Il est resté muet, il faut Les bureaux de la Bienfaisante sont établis ]q dire, devant les ruines amoncelées par rue Royale, 168 et son comité est composé de ordr0 du sinistre von Manteuffel. Mais ce personnalités choisies parmi les plus oonnues • • ± j * i les plus sympathiques du monde bruX<£ ^tre en a de joyeuses meme devant un lois: comtesse J. d'Oultremont, présidente; sPecta^6. desolant- m11 faudrait quelque ]\lme Georges du Roy de Blicquy ; Mme Steens '; trente millions de marks, a-t-il déclaré, pour M. Léon Delacroix, avocat près la Cour do reconstruire la ville. Et, au moins, de cette ■ oassation; le comte J. de Marnix de Sainte- façon, on aurait une ville moderne." Aldegonde ; MM. Fernand du Roy du Blicquy; Vous avez bien lu. Ce monsieur rêve Paul Hamoir, directeur adjoint de la corn- d'une viue moderne dana laquelle primera ' pagme d assurances les Propriétaires Reunis: i • i , , „ i on m le chevalier Pangaertd'Opdorp ; le nota.™ e ..jugend-style Et tout ça pour 30 mil- ( Poelaert, sénateur, conseiller communal; M. ilons* Mais, c est donne. L idee est bien ( Van Elewyck, président de la Chambre de prussienne de remplacer par des maisons en ■ commerce de Bruxelles. fer blanc une cité dont le caractère résidait i Le directeur de l'oeuvre est M. Louis Frère, uniquement dans l'évocation de son passé. ! ingénieur. • # # Heureusement, lorsque le moment sera ve- , , . , . nu de reconstruire, nous n'aurons pas à leur Le gouverneur général temporaire de Bel- demander conseil, giqu© a pris l arrete que voici : # # Il est défendu de faucher l'avoine verte et TT /«a, , , • t • ■ , , do l'utiliser comme fourrage sans l'autorisation Une feto de bienfaisance organisée par le ; du chef- d'arrondissement compétent. Stade louvaniste rapporta 1000 francs pour < Les contrevenants seront passibles d'une nos malheureux prisonniers en Allemagne. i •mende de 3000 francs au plus, * «i ■ A Matines. Encore un trait amusant des récents incidents de Maline6. En réponse à l'interdit jeté sur leur yille par le gouvernement allemand, les cabare-tiers et les commerçants de Malines, conseillés sans doute par quelque génial pince-sans-riro, s'étaient entendus pour donner plus de rigueur encore à l'arrêté du général von Bissàng. Ils avaient décidé, de commun accord, de fermer dès midi tous leurs établissements. Les soldats très nombreux de la garnison ont trouvé la plaisanterie mauvaise. Plus de magasins de comestibles, plus de cafés, plus d'auberges hospitalières. On les voyait déambuler dans Malines par groupes mélancoliques, cherchant i en vain dana la cité morte quelque banc où 1 s'asseoir, quelque fontaine où se désaltérer. Après deux jours de ce régime, les doléances de la garnison devinrent si pressantes que le gouverneur se vit dans l'obligation de rentrer son tonnerre de fer-blanc. Au Pays Wallon. M. René Dandoy, fils du directeur de la Banque Populaire de Jumet, a été condamné à 25,000 francs d'amende et à deux mois de prison. Les Allemands l'accusent d'avoir transporté des lettres qui n'avaient pas passé par la censure d'Aix-la-Chapelle. * * * Le service de voyageurs entre Seraing et Huy, par bateaux à vapeur, est en activité.* * * -A- Huy, quelques scaphandriers allemands ont repêché dans la Meuse les armes qui y avaient été jetées. Ils se rendront de ville en ville, le long des fleuves et rivières de Belgique, pour continuer leur pêche miraculeuse. Il faut faire argent de tout. * * * Nos ennemis ont déjà réquisitionné tout le grain. Depuis la publication de leur arrêté annonçant que c'était un bienfait pour les Belges, ils ont trouvé moyen de condamner nombre de personnes qui avaient vendu directement leur grain à des boulangers. * * * A Huy, on paya la semaine dernière trente-cinq centimes par kilo de pommes de terre. C'est la conséquence des réquisitions faites par les Allemands qui expédient toutes nos récoltes aux ,,ventres-creux'' de leur pays. A M. o n s. Le sport cycliste, sur vélodrome, est autorisé. On a vu sur le ciment du track montois Van Bever, Aerts, Wancour, etc... Lettre du pays. Un de nos amis a voulu ee rendre en Belgique, histoire do ,,faire un tour". Inutile que nous disions comment et par où il est revenu. L'essentiel, pour nos lecteurs, est qu'il leur rapporte quelques notes inédites quo nous publions avec plaisir. Dès qu'on a franchi la frontière et qu'on a pénétré sur territoire belge on est étreint par une émotion indéfinissable. Il y a do la tristesse et aussi de la solennité dans l'atmosphère, connue si l'influence des grands et tragiques événements qui se jouent so fait Sentir sur les choses et les êtres. A Essohen : soldats allemands — froids, mais polis cependant. Exhibition des passeports — visite des bagages et des papiers — pas une ligne n'échappe aux Argus teutons préposés à la surveillance des frontières. Le6 wagons actuellement en service sur le réseau belge ne sont pas bons. Les trains marchent lentement; nombreux arrêts que l'on no motive pas. D'ailleurs les voyageurs paraissent passifs et no demandent rien. Quelques-uns chudhottent entre eux ; les autres so regardent d'un air méfiant. L'espionnage est à l'ordre du jour.... _ L'entrée à Anvers ne se fait plus par l'ancienne voie. Le train passe le long deô hangars du port où j'ai lu les noms de Léon Dons, Ruys & Co., etc. De là, on peut voir les ravages du bombardement: nombreuses maisons incendiées, les façades criblées de coups de feu, immeubles abandonnés. Les vitres_ brisées, ne sont pas encoro remplacées. Les stores et les rideaux noirs de fuméet de poussière, abimés par la pluie, flottent au vent, loques lamentables.Chaque aiguillage est gardé par une sentinelle prussienne, fusil au dos, la cartouchière bien remplie. L'immense terrain de rangement est absolument vide; les rails montrent la tristesse de leur rouille et une herbe pâle et maigre tache ;ette étendue. C'est comme un présage du silence que l'on va rencontrer 3ans la métropole. — Dimanche, 5 h. du 6oir, un pâle soleil ?claire les façades. Presque pas do monde dans es rues. Les grands cafés de la Place do la Station, de la Place Verte, de l'Avenue de Keyser, etc., sont presque vides. Même >hez Weber on ne voit que quelques officiers allemands — rarae aves —. Quelques cafés allemands, dans les rues tranversales, regorgent le teutons buveurs de bière — civils et militaires — qui de leurs voix empâtées accompagnent un orchestre quelconque. Des femmes qui »nt tout le physique de l'emploi, rehaussées de >oilettes tapageuses fort admirées sur les bords le la Sprée, attendent le ,,moechu" qui les éra participer à ces réjouissances un peu ;rop grossières pour nos goûts. Départ d'Anvers pour Bruxelles. Visite au lépart comme visite à l'arrivée à Bruxelles S"ord. La môme impression pénible vous poursuit i la vue de Malines, de Duffel. d'Eppegem, itc., de toutes ces localités autrefois si pleines le. vie, de gaité. De nombreux cimetières te long de la, voie. les uns gardés par des sentinelles allemandes, les autres où reposent nos héros, où des mains pieuses ne cessent d'entretenir les tombes et de renouveler les fleurs qui ornent chaque croix. A Bruxelles, l'impression change. La ville est animée. Place Rogier, les cafés sont pleins de 1 consommateurs, parlant avec animation. Do ! nombreux soldats allemands circulent dans tous les Bons. A eux seuls les autos. Les Belges doivent se contenter des simples fiacres ou des tramways. Les militaires allemands voyagent gratuitement dans les trams — maximum par voiture : cinq sur la plate-forme d'avant, cinq sur celle d'arrière, cinq à l'intérieur. Les soldats allemands ont été stylés de telle sorte que, 6'il n'y a plus de place à l'intérieur et qu'une damo so trouve sur la plate-forme, ils doivent céder leur place. Faut-il ajouter que les Bruxelloises refusent absolument cette politesse teutonne et restent sur les plates-formes, au risque parfois de voir leurs toilettes abîmées par les violentes ondées dont nous avons été si sévèrement arrosés ces trois dernières semaines. Un fait dont j'ai été le témoin oculaire : Une dame — fort élégante et de grand air — monte en tram et par suite d'un faux mouvement laissa tomber sa sacoche. Un officier prussien, la cigarette aux lèvres> la figure arrogante, monocle à l'oeil-, se précipite pour ramasser l'objet tombé. La dame, secouée d'un soubresaut d'indignation, s'écrie;; — Monsieur, laissez cela... — Mais, madame,... — Monsieur, je .vous prie de laisser cette sacoche. Et l'officier, 6ous les yeux railleurs des passagers, fut forcé de remettre le réticule sur le plancher de la plate-forme, et la damo, avec un air de grandeur impossible à exprimer, lo ramassa! ^ Que j'aurais voulu lui dire tout ce quo j'éprouvais en co moment, et comme cela me faisait bien comprendre que jamais la lourde botte tudesque ne fera jamais plier les Belges. L'esprit ne perd jamais ©es droit et le calembour^ jaillit de tous côtés. Deux consommateurs à côté do moi, dans un café, s'esclaffaient de rire en trouvant que le gouverneur, qui est général de cavalerie, n'était qu'un pur uhlan. Los Ketjes non plus no désarment pas et no perdent pas uno occasion de jouer des niches aux Boches. Lo matin, lorsqu'on passo au Boulevard militaire, près de la plaine des manoeuvres, on a peine à garder son sérieux quand on les voit, imperturbables, flegmatiques, imiter les Allemands à l'exercice. Leur dernière farco vaut, jo crois, la peine d'être contée: Ils sont parvenus — inutile de dire comment — à se procurer un immense tuyau de poêle de 7 à 8 mètres de longueur, monté sur des roues de voiture d'enfants et terminé par un immense -moulin à café. L'engin est tiré par une^ trentaine de chiens, dhacun conduit par un jeune marolien armé d'un fouet. Kt les voilà partis vers les casernes. Les Prussiens, amenés par le vacarme d'accourir et de demander: — Eh ! bien, où allez-vous ? — A Paris. — A Paris? — Oui I Et les gamins d'arrêter leur attelage. — Quoi, disent les Allemands, vous n'avancez plus? C'est que, voyez-vous, Paris est loin et qu'il ne fait pas facile d'en approcher. Si vous nous montriez le chemin — Braves gosses, va! Les officiers allemands, dans les cafés, dans les magasins, font montre d'une politesse affectée, tâchent de jouer au grand seigneur aimaiblo et- généreux, et ne sentent pas qu'ils étalent ainci toute leur lourdeur. D'ailleurs nul ne s'y laisse prendre. En général, leurs procédés déloyaux continuent de s'exercer avec un cynisme déconcertant. Voici deux cas survenus à un grand industriel de pays do Gharleroi, qui hajbite Bruxelles. Lorsque les Allemands ont exigé que toutes les quantités d'huile leur soient signalées, cet industriel s'était conformé à cet ordre. Un beau jour, deux officiers se présentent à son usine pour contrôler sa déclaration. Tout »o passe régulièrement, quand aU dernier moment un des officiers dit: ' — Que contient ce cylindre? — De l'huile 1 — Vous ne l'avez pas déclarée. . — Mais, monsieur, vous voyez parfaitement bien que ce cylindre contient l'huile nécessaira aux machines qui fonctionnent sous vos yeux et qui, sans elle, ne pourraient pas travailler. Suivant vos instructions, l'huile utilisée au moment de la déclaration ne devait pas être renseignée. — C'est uno erreur. Malgré toutes les explications techniques de l'industriel, l'officier ne voulut lien entendre et ordonna la confiscation de l'huile. — C'est l'arrêt de mes machines, dit l'usinier.— Eh bien! pour l'éviter, nous allons vous montrer que nous sommes larges. Cette huilo nous appartient, mais nous allons vous la revendro au prix quo vous l'avez achetée. Et force fut de s'exécuter! Comme je l'ai dit, ce même industriel habite Bruxelles. Les Allemands, ayant condamné toutes les installations téléphoniques privées, il sollicita de l'illustre von Bissing l'autorisation de conserver son téléphone de façon à communiquer de son domicile aveo les usines. Lo gouvernement général répondit qu'on examinait 6a requête et qu'on lui donnerait une réponse définitive le plus tôt possible. Dans ces conditions, l'industriel se crut autorisé à ne pas couper les fils. H avait compté sans la mauvaise foi teutonne. Avant qu'une décision ne fut prise, un beau matin l'industriel reçut la visite de fonctionnaires allemands qui constatèrent que la x>mmunication téléphonique n'était pas coupée at imposèrent une amende de plusieurs centaines de marks 1 Malgré toutes les explications, rien n'y fit. Notre industriel dut payer l'amende, et les Allemands do lui dire : — Voyez-vous, monsieur, nous avons payé suffisamment cher les noyers do votre parc — leux cent francs pièce, croyons-nous — erb ca n'est que justice que ûWlfl tas no bro argent.

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