L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 01 Maart. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hh6c24rs1t/
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nèmc Année N».8S9 5 cents Jeudi 1 marsl@17 L'ECHO BELGE L'Union fait ta Ferce, Journal quotidien du mstin paraissant en SioUande. Belge est notre nom ne Famnie. Toutes les lettres doivent être adressées rsti bureau de rédaction. N Z WOR3UBCWAL 234-340, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. 1 Charles Bernard, Charles Herbiett, Comité de Rédaction: ^ René Chanshry, Emile painparé. ruur ica afiiiuiic-cs, aHiuiiiiicincniï» «si veniC au numéro, s'adresser à l'Administration du journal:\.Z.Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Hoilandefl. 1.50 par mois. Etranger fl.2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. L'Appi di l'Améripe. Admirons I» différence du traitement influé par les Allemands aux navires hol-ffiis d'une part, aux navires des Etats-Unis et du Brésil d'autre part 1 Le gouvernement de Berlin ne laisse pas passer une occasion de proclamer sa sjtnpathie et ce «u'il appelle ses sentiments de reelle amitié lour la maison d'Orange et les Pays-Bas On sait comment ces paroles se traduisent en actes. Est-ce parce que vis-a-vis d un ami on peut tout se permettre, mais 1 Allemagne ne respecte même pas les bateaux dont elle avait garanti la quasi-sccurite. Nous nous souvenons que l'Allemagne avait également garanti la neutralité de la Bel-eictuo et nous savons de science personnelle qu'une garanti© de l'Allemagne, même la plus solennelle, n'est qu'une raison de se méfier de plus. L'expérience des autres ne jerfc pas, a dit un penseur. _ Les Hollandais tout excusables de s'être laissé tromper par une parole donnée. En gens avises, ils ne ie laisseront pas prendre une.seconde fois. Les Etats-Unis ont rompu toutes relations avec l'Allemagne et délibérément repoussé une amitié dont on ne peut rien attendre de bon. La preuve qu il vaut znieux être l'ennemi de l'Allemagne que son ami, c'est que depuis la proclamation do la guerre sous-marine à outrance, c'est-à-dire depuis un mois, le pavillon américain a été scrupuleusement respecté. L\,0r- . leans", qui est arrivé sain et sauf à Bordeaux, avait cependant effectué son voyage avec une certaine ostentation. Des navires brésiliens ont pu également naviguer dans la zone dangereuse 6ans être inquiétés. Le hasard n'a point de ces complaisances. Si l'Allemagne respecte le drapeau des deux grandes républiques américaines, c est qu'elle y a quelque intérêt. Cependant il devient ^douteux qu'elle puisse longtemps encore éviter la guerre ivec les Etats-Unis. ' Si le torpillage du ,Laconia",. où deux Américains ont perdu a vie, ne constitue pas l'incident fatal, les mesures que le président \Vilsou ^compte prendre pour protéger les droits de 1 Amérique déclencheront la guerre quasi automanquement. L'une de ces mesures consiste i armer de canons de chasse les navires de a flotte marchande. Sans doute ce sera me raison de plus pour que les sous-marins ivitent de se placer sur leur chemin, mais ci également une erreur est vite commise. Si le pointeur américain a quelque expérience, voilà un pirate de plus au fond de 'Océan. Ici b'arrêtera la passivité de 'Allemagne. Un vésanique comme le comte Reventlow, mqucl un autre fou vient de découvrir du 'énie, et la bande des politiciens qui con-pirent contre de Bethmann-Hollweg dont le craignent la modération( ! ! !) ne man-jueront pas de se réjouir de c^tte occasion lui s'offre à l'invincible Allemagne de terrasser un adversaire de plus. Piètres fan-aronnades. Les AJlemands, à qui le senti -nent de la conservation peut encore prêter m grain .de bon sens, auront tôt fait de mpputer les .désavantages d'une guerre ivec l'Amérique. La puissance maritime les alliés, que la guerre des sous-marins :herche précisément à détruire, en recevra m accroissement considérable ; mais ^ c'est surtout leur puissance financière qui s'en trouvera renforcée. L'argent reste toujours le nerf de la guerre. Or, le temps est passé où M. Helffe-rich, alors ministre des finances, exerçait iu Reichstag sa bru,tale ironie à l'égard de a puissance financière de la Grande-Bretagne. M. von Roedern, son successeur, lans son récent exposé où il demande un crédit de 15 milliards de marks à couvrir 3ar un emprunt, a été plus prudent. Il avait déjà à ce moment que l'emprunt ■ mglais, dont la souscription venait d'être :lose, avait rapporté au moins une somme îquivalente. Et que de raisons il eût eu 10 se taire, s'il avait su que le montant total des souscriptions en argent s'élevait formidable chiffre» de £ 1.000.312.059, oit plus de vingt-six milliards de francs. On a calculé qu'à 28 marks la livre, ce lui est un taux modeste, le montant de ce seul emprunt dépasse les deux tiers de la totalité des emprunts conclus jusqu'ici par 'Allemagne. La richesse de la France, les •essources inépuisables -de l'immense Russie assuraient jusqu'ici une supériorité écrasante aux finances de l'Entente -sur les "inances de la Quadruple alliance où il y a rois parents pauvres. La seule supériorité i laquelle M. von Roedern faisait encore illusion dans son dernier discours consiste în ce que l'Allemagne dépense moins au lehors que les puissances de l'Entente. Et 11 nous faisons abstraction du fait que, pour eurs milliards, les Français, les Anglais et ta îlusses ont obtenu des canons, des munirons et du blé, il est vrai de dire qu'une notable partie de notre numéraire remplit aujourd'hui les caves des grandes banques tes Etats-Unis. Or, ces sommes fabuleuses vont servir une 'econde fois à forger des armes contre •'Allemagne. En outré, l'aide financière Çue l'Amérique va prêter à l'Entente, une fois la guerre déclarée, revêtira les formes d'un crédit illimité. Enfin, en dehors de ces prêts consentis sans usure, on n'imagine pas jusqu'où peut aller la libéralité des Américains. L'un d'eux, M. William Guthrie,.calcule &ue la France, sous le gou vernement de Louis XVI '(dont on oublie souvent qu'il avait complètement rétabli le prestige extérieur de la France compromis sous les gouvernements de Louis XV), que la France, donc, a dépensé entre 240 et 400 millions de dollars pour soutenir les Américains dans la guerre de l'indépendance, somme fabuleuse pour l'époque. Et M. Guthrie conclut: ,,Cet argent, dépensé pour notre cause, n'a jamais été rendu sous quel- se que forme que ce soit. S'il ne s'agit pas da là d'une dette commerciale au sens strict Pr du mot, nous avons contracté vis-à-vis de so la France une obligation morale pour l'aide co qu'elle nous a prêtée dans la période la ri| plus critique de notre histoire. Et ce sen- se timent de reconnaissance doit inciter les va Américains de toutes lés classes à veiller à, ce que les exilés, les orphelins, les blessés P° de l'héroïque France ne soient pas laissés au dans le besoin...'' ^ L'Allemagne apprendra par la même iei occasion qu'il peut être utile de fonder des se: amitiés de par le monde, des amitiés qu'on jolie trahit, pas. Elle pensera seulement au ce contraste de l'intarissable flot d'or qui alimente la puissance de ses ennemis, et de F15 ses propres caisses bourrées de papier. C'est fl bien assez pour nourrir sa mélancolie. sp Charles Bernard. Ii i B n i trj i li to le brick. £ s'e na Nous avions raison d'écrire dans un ar- ^ ticle. précédent concernant la soi-disant pj, réunion internationale catholique de Zu- ni rich qu'il était faux que des catholiques bl< italiens se soient rencontrés là-bas avec des députés boches. Le journal romain l',,Ita- Jï" lie" vient de confirmer notre démenti en mettant la ;,Germania", l'organe berlinois du Centre qui avait annoncé la participa- ni lion italienne, au défi de donner à cet égard da des précisions. ho On peut déduire de ceci que seuls les ve Teutons et les Autrichiens ont assisté à j," cette conférence internationale annoncée à nfî grand fracas et qui a abouti, en fin de ve compte, à un lamentable fiasco. Les délé- fie gués autrichiens eux-mêmes ont été si lion- où toux de s'être trouvés dans la société re• d'Erzberger et de Spahn qu'ils ont de- mandé à la presse de ne pas publier leurs , noms... Ceci fut vraiment le coup de pied ^ de l'âne pour les députés du Centre. Mais si les catholiquè6 italiens ont fait la sourde oreille à l'invitation des Boches, Te par contre ils ont donné récemment à la ^€r Belgique un témoignage éclatant de sym- * pathio, ainsi qu'il résulte de la dépêche r suivante adressée au ,,XXe Siècle" par son ,-01 correspondant de Rome : pQ ,,On a fort remarqué l'adhésion des ca- en tholiques italiens à la manifestation organisée à Milan en l'honneur de la Belgique ce à l'occasion de la visite de M. Vandervelde. j™ ,,Le comte Zucchini avait télégraphié de co. Rome pour charger la Fédération des So- qU ciétés catholiques milanaises de faire con- Vt naître que tous les travailleurs catholiques rat italiens organisés et toutes les institutions si populaires catholiques s'unissaient à la P° manifestation pro-belge 'de Milan. 110 ,.Sauf le parti socialiste officiel, tous les ^ partis politiques italiens avaient, adhéré à la léception de M. Vandervelde. Citons 600 sociétés ouvrières re présentant un million de membres, plusieurs maires et présidents de sociétés politiques." oh Ceci prouve que la cause de la Belgique ^ est très sympathique aux catholiques ita- liens qui ne veulent avoir aucun rapport en avec les bourreaux de notre pays. Ces der- Co niers trouvent peut-être une fiche de con- tie solation dans le fait que lés socialistes of- s'i ficiels italiens sonk, eux, tellement embo- (lu dhés qu'ils ont feint d'ignorer la venue à Milan de M. le ministre Vandervelde, lea-der des socialistes belges ! Ce qui est un comble et nous permet de constater qu'il y ra' a des valets du kaiser ailleurs qu'en Al- lail lemagne. X. fui coi A encadrer Suivant une dépêche de Vienne au ,,Nou- ^ veau Journal de Stuttgart", dans une con- 35 versation avec le docteur Hans Muller, l'em- rej pereur Guillaume a dit: l'a ,,Savez-vous que, en Belgique, toutes les églises, tous les souvenirs artistiques sont soigneusement rétablis et que nous proté- bli geons et restaurons tout ce qui a une valeur P° historique?... Et l'on nous traite de barba- res!" eu :—■ 9 ■ g».— gê fl y s m m h" 3 39 février 1916. — A l'ouest du fort de J™ Douaumont les Français délogent les Aile- co mands d'une -petite redoute o-u ils avaient p0 réussi à s'installer et repoussent les atta- re< ques réitérées de Vadversaire dans la région pe du viUaqe de Douaumont. la En Woëvre l'ennemi s'empare du village 1 1 de Manheulles, mais une mntre-attaque au ramène les Français à la lisière ouest du ^° village qu'ils tiennent sous leur feu. Les Russes réalisent des progrès dans .le ty: secteur, de Dwimk, vers. Gaibowïwfka. En Belgique. Le Retour dis Départis ,,Les Nouvelles" confirment l'information isationnolle que nous avons été les premiers, ns la presse, à publier au sujet du retour achain des , déportés belges. Nous reprodui- ; is les lignes suivantes consacrées par notre , nfrère à cette question : D'après» les déclarations faites par les auto-é3 allemandes elles-mêmes, o à 6 pour cent îlement de nos ouvriers acceptèrent le tra- '■ il qu'on leur offrait. Dès lors • la masse dos autres devenaient ur l'Allemagne une lourde charge, sans cune espèce d'utilité. Voilà pourquoi la résolution a été prise, 6ans 'giverser davantage, do les renvoyer tous à 1 1rs foyers. Et c'est ainsi que depuis quelques ' naines déjà, mais surtout en ces derniers , 1rs, les déportés rentrent en Belgique, par itaines et par milliers. Mais dans quel état nous reviennent nos ilheureux frères ! Quelle tristesse, quelle dou-ir, quel écoouronaent pour nous ! Et comme us êtes heureux de ne point assister à ces K-tacles ! J'ai assisté vendredi passé à l'arrivée d'un tin de déportés à Kinkempois. 11 y en avait 3 que l'on nous renvoyait d'Allemagne. Ce j : clans la foule, qui attendait sur les quais en hors do la gaTC, une longue plainte comme | l'apparition soudaine d'une catasttophe. Vi- i n d'épouvante et d'effroi qui jamais ne ! ffacera de mes yeux. Tous hâves, se soute- 1? nt à peine, les vêtements en lambeaux, les jl; :ds sans souliers entourés dans des "bandes i toile ndircs de boue, noirs eux-mêmes des xls à la tête, ce n'étaient plus que des gue-les humaines, méconnaissables et lamenta- !S. C'étaient des gens des environs de Jodoigne e l'on déchargeait à Kinkcmpois, pour les sser ensuite continuer leur voyage comme il pourrait, selon leurs propres moyens. Les Iemands reculaient sans doute devant la pé-)le mission de reconduire ces spectres jusque ns leurs foyers!... Mais on annonce que des mm es ne savent sortir des -wagons ; la nou-!le se répand comme une traînée de poudre 'il y a des malades, qu'il faut des civières et n se hâte, l'on se précipite pour trouver le,. *>ssairc;. tandis qu'une poussée se prcc*--^ rs la sortie. Les policiers ont de grandes dif-ultés à créer dans la foule un couloir par nous voyons successivement passer 26 civiè-i improvisées portant 26 êtres épuisés et pres-e sans souffle qu'on transporte à l'hôpital... Les femmes pleurent, les hommes sont bou-ersés, un silence de mort plane sur la foulo i, soudain, se découvre devant la majesté m aussi grand ma'llieair. Et ce n'est point là, hélas! un fait isolé, us les trains qui noue reviennent renouvel-it les mêmes scènes inénarrables. Partout on ramené des malades ; dans beaucoup d'en- >its on a ramené des morts A. Ivinkempois était revenu quelques 1rs avant un train où il y avait dans les dé-rtés rapatriés 2 morts, et un autre où il y avait 4!... Vous dire les sentiments qui bouillonnent en moment dans les coeurs, des Belges oppri-s serait chose impossible. Devant une telle iite, une inexprimable répulsion nous anime lire nos 'bourreaux. Et quand nous pensons a ces souffrances nous sont imposées sans lité, même pour les Allemands, que nos fem-■s, que nos enfants, que tout notre peuple brave et si bon subit cet effroyable martyr ur avoir simplement fait son devoir, il 11s passe dans l'âme et jusque dans le sang ?lque chose qui jamais, jamais ne s'offacera ; is! A Bruselîés [a> comité intersyndical des bouchers et . ireutiers a publié l'avis suivant : Li'étalagô de viandes dans les boucheries et . charcuteries — dans ces dernières surtout soulève des protestations et crée de sérieux nuis aux autorités communales et au . mité intersyndical des bouchers et charcu-rs. Celui-ci, consulté sur le point de savoir , i existe un remède à la situation, pense , 'il suffit de faire appel aux sentiments hu--nitaires de la corporation et des revendeurs ur faire cesser cet état de choses. 11 prie « îs les débitants de viande, fraîche ou prépa-', de songer aux privations physiques et mo-es, aux souffrances qui accablent les classes lorieuses, et croit devoir leur rappeler, dans ir propre intérêt, ce qui est arrivé récem-nt à d'autres commerçants contre lesquels ent prises des mesures de rigueur qui équi-urent, ou presque, à la suppression de leur mmcrce." • • • ye 1er mars — probablement — lMieure . té sera adoptée en Belgique occupée. A te époque de l'année, le soleil se lève à 6 h. et so couche à 5.32 heures. On peut doiic >rendre, sans inconvénient, le système qui, n deriiier, donna des résultats satisfaisants. * * * Les ,,Munchner Neueste Nachrichten" puent une longue lettre d'un de leurs oorres- -idants, qui vient do passer plusieurs jours Bruxelles, qui constate que la viande s'y mve en abondance et que l'on peut se pro- 1 *er tous les vivres dont on a besoin sans les i an tes cartes allemandes. y'oici les prix qu'il cite pour quelques pro-its. Je vous les transmets sous caution : une re do bifteck avec os coûte 3 fr., sans os rr. 75 à 4 fr. ; le rosbif 2 fr. 75 à 4 fr. ; la nde hachée 2 fr. 40 à 3 fr. ; la viande de .lillon 1 fr. 60 à 2 fr. 40 ; la viande de porc lté 4 fr. 50 à 4 fr. 80 la livre; le foie de rc 2 fr. 50 ; les rognons 3 fr. ; la livre de lard rient à 12 fr., celle do jambon à 16 fr. ; on itl acheter des huîtres à partir de 1 fr. 25 douzaine. En revanche, les truites coûtent r. la livre et le fromage 7 fr. ; trois oranges, plus quatre, coûtent 1 fr. ; la livre d'asper-? revient à 2 fr. 75, celle de tomates à 2 fr. STotons encore ce passage qui illustre les sen-aent-s des Bruxellois à l'égard de leurs ans : „I1 est préférable de ne pas fréquenter les ti Stablissements publics purement belges, bien ijue leur fréquentation soit autorisée même pour es soldats en uniforme, nais cette visite, lorsque les visiteurs 11e parlent pas parfaitement le Français ou le wallon, n'a rien d'agréable ; on le remarque tout de suite et l'intrus est reçu J xmime un corps étranger'dans une fourmilière. K Par suite de la réduction de l'heure de la clô- ^ ture (10 heures du soir), dès sept heures du ^ soir il y a une telle presse dans les restaurants n et les cafés à la mode qu'il est fort malaisé d'y trouver une place. Tous ces gens qui discutent sont agités et nerveux. Cette agitation provient en premier lieu du tempérament des habitants, et ensuite de la marée de bruits sensationnels qui prospèrent ici plus que partout ailleurs". 0 e * * * j Les théâtres continuent à jouer. Au théâtre f de la Bourse on représente ,,Le Voyage en Jhino" avec. Ambreville, ài'O'Jympia ,,L'Aigrefc-be", au Molière ,,Le Baiser de Simone", aux Galeries ,,Le Bon Roj Dagobert" et ,,Arsène Lupin", à la Scala ,,La Reine du Film" avec P Angèle Van Loo, aux 1* o 1 i e s ^"Dergè r es ,,Le ^ V*oya,ge de Suzette", au Nouvel Alcazar ,,Pier D Lala", au "Winter-PalaJce ,,La Toscja", au ^ Vieux-Bruxelles ,,Les Hirondelles", au Bois- , Sacré ,,Le Voyage de M. Perrichon", à la Bonbonnière ,,Le Veilleur de Nuit". A Anvers Le gouvernement hollandais ayant promis de 11 fpur accorder l'hospitalité s'ils ne. trouvaient a pas de travail, le gouvernement allemand a n consenti à rapatrier les déportés d'Anvers et p de deux communes suburbaines, rentrés do s Hollande en Belgique sur la foi de promesses 1< allemandes appuyées, en toute sincérité, par ^ les autorités hollandaises. P On apprend, à ce sujet, que le conseiller de I la légation des Pays-Bas à Bruxelles, M. Van s Vollenhoven, a organisé un bureau qui s'occupe "t du rapatriement des déportés belges en question. Jusqu'ici, 9,000 demandes de rapatriement ont été adressées aux autorités allemandes, tandis que 12,000 autres vont encore être transmises. / On se demande avec anxiété quel est le r nombre total des malheureux déportés belges, si Anvers et les deux communes suburbaines, Berchem ©t Bortrerhout, en ont fourni, à eux ^ seuls, au moins. 21,000! p A OaracS 0 S' M. le gouverneur général — comme dit un j arrêté — a ordonné que l'Université de Gand s'enrichisse (sic) d'une section nouvelle par * la réouverture de l'Ecolo supérieure de Commerce. Celle-ci aura lieu le 22 février, de façon qu'on puisse commencer l'enseignement pen- C iant le semestre d'hiver. Le von Bissing soigne f: son Université comme un enfant gâté. Mais, n pour ouvrir une école de commerce, il faut 3 des professeurs. j D'où une série de nominations que nous reproduisons fidèlement: Par décision de M. le gouverneur général, e ?n date du 31 janvier 1917, M. P. Thibau, 2 docteur en philologie, à Gand, et professeur p temporaire à l'Athénée royal de cette ville, si a- été chargé do donner un cours temporaire v de langue française à l'Ecolo supérieure de f, commerce annexée à l'Université de Gand. Il j 3st autorisé à continuer ses fonctions à l'Athénée. Par décision du 31 janvier 1917, M. le gouverneur général a nommé le directeur de l'oeuvre *,Volksopbeuring", à Gand, M. Karel De Vriese, en qualité de professeur à l'Ecole supérieure de commerce annexée à l'Université . le Gand. Ses fonctions ont pris cours à dater ^ lu 31 janvier 1917. iPar décision du 31 janvier i917, M. le gouverneur général a chargé M. Van Sint Jan, locteur en philologie et professeur temporaire r i l'Athénée royal do Gand", de donner un cours ^ le langue néerlandaise et de langue allemande i l'Ecole supérieure de commerce, annexée à ^ 'Université de Gand. M. Van Sint "Jan est r uitorisé à continuer ses fonctions à l'Athénée. ^ On remarquera- que le directeur du ,,Volks-jpbeuring" — parce que directeur do cette 33 >euvre anti-nationale — obtient une chaire de r( professeur. Il n'y a pas de plus grave accusa- f, ion à apporter oontro' le ,,Volksopbeuring" ^ l'être une machine de guerre anti-belge que j a décision prise par von Bissing. ... = Le Conseil communal de .Gand, réuni au' cl commencement du mois, a accordé une aug- le nentation de traitement à, tous les fonction- ci laires ouvriers communaux. Les membres du personnel enseignant des n; écoles gardiennes et d'adultes ont reçu des ^ augmentarions de salaire avec effet rétroac- ;if pour les années 1915 et 1916. ^ q A Namur b Les déportations n'ont pas encore eu lieu à y. Sfamur. On s'attend cependant à ce qu'elles 0-«'effectuent sous peu, car dans tout le reste do n a province les hommes sont déjà partis, no- p :amment à Dinant, Bauraing, Floreffe, Malon- v îe et Gembloux. Les Allemands déportent non p ïeulemeht les chômeurs, mais aussi ceux qu'ils f qualifient ,,chômeurs partiels" ! ^ Qu'est-ce pour les Allemands qu'un chômeur j; partiel ? >Si vous le leur demandiez, ils vous di- s, raient peut-être que c'est un ouvrier chômant n-îne partie du temps ou 11e gagnant pas assez p 3our subvenir aux besoins de sa famille et p essayeraient de vous démontrer que c'est dans s >on intérêt qu'on l'expédie en Allemagne! e Mais en pratique, ils rangent purement et simplement dans cette catégorie tout ouvrier, tout- jj spécialiste dont ils ont besoin dans leurs usines ! e Samedi dernier, 300 déportés de Floreffe, Malonne et Gembloux sont rentrés dans leur pays. Us arrivaient du camp de Cassel, où se trouvent de nombreux civils belges. A leur re- tour, ils étaient tellement faibles qu'ils ne pou- . raient plus se traîner. Leurs vêtements étaient . m lambeaux ; amaigriSv-et pâles, ils étaient au 1: lernier degré d'épuisement. La population leur 1 fait un accueil enthousiaste. Lors de leur aT-rivée à 'la gare de Namur on les combla d^J l ia.uciisœ eu v piaisir ae les voir morurw ms les tartines heurtées que chacun leur frait. On raconte que 150 déportés de Bruxelles >nt rentrés chez eux après un mois de détenon au camp de Sol tau. A Loiivain Dans .le courant de l'année 1916 les arri- î ées au port, à Louvain, s'établissent ainsi:! .050.000 kilos de sucre, 1.281.000 kilos de* larbon, 210.000 kilos de lait ooncentré, ,104,000 ilos de fèves séchées, 79.727.000 kilos de fro-Lent, 61.740.000 kilos do maïs, 1.102.000 kilos a saindoux, 460.000 kilos de sucre en poudre, 57.500 kilos de lard. A Tournai Le Conseil communal, récemment réuni, a caminé les budgets communaux pour l'année 916. Les recettes se montent à 4.785.249,68 :ancs ; les dépenses à 4. 784.173,03. Il reste onc un boni de 1.075,65 francs. • » * Le Conseil communal a voté un projet d'em-îunt de 3 millions de francs à 4} p.c., consenti ar la Banque Léman. La souscription publique e portera que sur 2 millions, un tiers do la )mme ayant été souscrit. La ville se réserve ; droit de rembourser l'emprunt à partir du er janvier 1919. Au pays Wallon Le bureau économique allemand (économique îais qui émarge pour des sommes importantes u budget.'belge!) annonce que tout est pour le lieux dans le district minier belge et que lus de 60.000 ouvriers, dont les deux tiers Dnt Belges, travaillent régulièrement dans ss charbonnages de Charleroi, do Liège et de Ions. Ce que le bureau économique n'ajoute as, c'est qu'on meurt de froid dans tout le ays, l'autorité militaire interdisant de se îrvir des wagoîis du chemin de fer pour le ransport du combustible. Oans» le Centre Les Allemands ont occupé les usines Franco-Belge) Thiviaux, les ateliers de laine St. Pierre, etc., à La Louvière. A la boulonnerie Gilson, on fabrique es fers à cheval pour l'armée allemande. Mais chez Hiard et Boel on ne travaille as. Une telle opposition a été faite aux xigences des Allemands que, de guerre las-î, ceux-ci ont fait fermer les deux usines. )u moins, ils ne peuvent profiter du travail u'on aurait continué de produire. * ft * Les Boches sont à court d'argent, ihacun sait ça. Aussi ont-ils résolu de 'a-pper d'impositions les tramways vici-aux du Centre. Mais la direction de la 3ciété annonça qu'elle cesserait le trafic si S Allemands maintenaient leurs exigences. Infin, après des pourparlers difficiles, on ib tombé d'accord sur un versement de 5 % aux Bcches. Pourquoi? Que font-ils our réclamer ce pourcentage?'N'est-il pas ;andaleux de voir que des gens qui tra-aillent sont obligés de payer à ceux qui ne mt rien? Les Bcches connaissent le moyen e se la couler douce... au tsraoanî Comme dans toutes les provinces, les voleurs en donnent à coeur joie. La nécessité a triom-lé de la conscience. Not kennt kein Gebut ! Il a des voleurs do toutes les espèces, apparte-ant à toutes les classes de la société, le voleur 1 habit et le voleur en haillons, celui qui voie 1 pleurant de chagrin d'en être réduit à une ilaine action et celui qui, dans son fors inté-eur, se réjouit do la têto des volés lorsqu'ils îcouvreront qu'un larcin a été commis à leur réjudice. Ça no fait évidemment pas l'affaire ss habitants des campagnes qui craignent voir avenir le temps des ,,chauffeurs" et des ban-its à figure noircie. Avant lo 1er août 1914, 1 volait peu. Le pays était policé. Mais les oches ont amené avec eux un tel manque de sspect de la propriété d'autrui que des esprits ibles se sont laissé aller à les imiter et ne stinguent plus .aujourd'hui le bien du mal. es circonstances actuelles poussent aussi les ms malintentionnés à convoiter un bien qui ne ur appartient pas et la faim, de son côté, fait îanceler les plus belles résolutions. Cependant, laboureur Frennet, de Marbuseau, tempête rntre les individus qui lui ont' volé sa vache >nt il réclamait 1600 francs et ne veut pas ad-ettre qu'ils aient pour eux des circonstances iténuantes. Il pourra toujours prétendre que 3 n'est pas la faim qui les a poussés à dérober 1 animal qu'ils ne mettront pas à mort au coin un bois pour le dévorer séance tenante. En aoi, le bon paysan n'aura pas tort. Certains amateurs de vieux vins, privés d'une >nne bouteille depuis deux ans, ont trouvé occasion de se désaltérer à peu dé frais. Ils ît été rendre visite à la cave de M. Pierre H., 1e Van den Bogaerd, à Molenbeek, et ont em->rté 24 paniers contenant 361 bouteilles de in blanc, des caisses de bouteilles do cliam-agne, 30 flacons de cognac,' etc. Très tran-îillement, les filous ont chargé la àiarchan-se sur un camion et sont partis l'entreposer ieu sait où. Encore une fois, ce n'est pas la )if, dit le volé, qui leur a fait commettre ce éfait. Et, sans excuser les voleurs, mais en estant contre eux, il courut so plaindre à la )lice qui est débordée do plaintes et impuis-mte à réprimer les abus de confiance, à npêclier les vols, à arrêter les voleurs. Rue Brialmont. on vient de voler des sou-ers, des objets de cuisine, du café, du sucre, te... A ta Limbourg Le Conseil communal de Zepperen a décidé e distribuer la soupe gratuito aux habitants idigents de la localité. * • • On a installé l'éclairage.électrique à Diepen-eek .et- àjBeverst, ' i: Comité temporaire pour la défense de la BateiEerie. Sont présents M.M. Lamot, Déprefc et leugels-De Vos. Se font excuser; M.M, Adnaenssen, président; Lordemand vic«c président ; Van der Slyen, secrétaire. Les délégués du Comité ont été reçus le 30 janvier par M. Segers, Ministre des Chemins de fer et de la Marine. Ils lui ont exprimé la satisfaction avec laquelle ils prirent connaissance la veille de sa lettre à M. Helleputte par laquelle il affirme que ni les constructeurs de bateaux d'intérieur, ni les bafeliers n'ont à craindre une concur-rence de la part du „Lloyd Royal Belge". C'est après une entrevue avec un des représentants qualifiés du Lloyd, a dit M. Segers, que j'ai écrit à mon collègue des Travaux Publics. Aucun projet de compétition n'a_ été examiné par le Lloyd, On prête les intentions les plus étonnantes au Gouvernement et au Lloyd; n'est-on pas allé jusqu'à • prévoir l'exploitation de nos chemins de fer par la nouvelle société ! Inutile de dire combien de pareils bruits sont fantaisistes et tendancieux. D'ailleurs le champ d'action du Lloyd sera assez vaste pour qu'il n'empiète pas sur un autre domaine, pour qu'il n'enlève pas à la batellerie son légitime gagne-pain. Certes, l'Etat, en intervenEfcit dans la formation de cet organisme, était dominé par la préoccupation de secourir nos malheureux compatriotes menacés de la famine dans la Belgique occupée, mais il se propos sait également de doter le pays d'un embryon de marine nationale. Avant la guerre, l'Angleterre-avait acquis 50 p.c. environ de notre mouvement maritime; la France ne s'en était assuré que 2 p.c.; 26 % du tonnage appartenait à l'Allemagne, et elle avait en mains les lignes régulières. Arracher à celle-ci le trafic qu'elle avait accaparé ne sera pas la mission • exclusive du Lloyd, mais de toute la marine belge; il faudra faire appel au concours de toutes les. bonnes volontés, de toutes les compétences pour atteindre ce résultat; nous aurons même, 6ans aucun doute, à stimuler les participations anglaises et françaises quand nos moyens nationaux feront en partie défaut. Quoi qu'il en soit, le Gouvernement a conscience du rôle* incombant au Lloyd et sait qu'il ne compte porter aucune atteinte aux intérêts ei respectables de la batellerie. Puisqu'il eet question du Lloyd, je ne suis pas fâché d'en parler avec des personnes non prévenues, impartiales. Ce sont d'impérieuses circonstances qui ont amené le Gouvernement belge à conclure la convention trop âprement critiquée. A un moment donné la ,,Commission for Relief in Belgium" nous prévint qu'il lui était impossible de continuer à transporter et à mener à Rotterdam, en quantités suffisantes, les denrées alimentaires indispensables à la population belge restée au pays, à moins que le Gouvernement belge ne lui procurât un nombre de navires déterminé. En avril 1916, le déficit des importations indispensables à nos compatriotes atteignit près de 45 % des livraisons autorisées. Inspiré par son devoir, le Gouvernement rechercha le moyen le plus efficace de mettre <ïu tonnage à la -disposition du ..Relief". Traitant avec certaines personnalités, il était parvenu à s'assurer les capitaux nécessaires à l'achat d'un certain nombre de navires. Malheureusement, au dernier moment, des exigences portant sur un détail sans relation directe avec l'accord préparé mit la fin à l'entente. Nous avons ensuite reçu d'autres offres qui étaient beaucoup plus sûres que celles que le Gouvernement a acceptées depuis ; ces conditions étaient franchement onéreuses; elles émanaient d'un armateur et auraient coûté près de 100 millions au Trésor. Enfin, nous fûmes amenés à nous mettre d'accord avec un groupe belge qui possédait 39 navires, dont 24 battaient pavillon britannique. A défaut de conclure l'accord, ces navires tallaient être vendus. Ils nous aurai eut échappé, alors que la flotte sous pavillon belge ne comprenait en tout et pour tout que 26 navires susceptibles de naviguer pour le ,,Relief". La convention créant le Lloyd 11e fut signée que lorsque j'eûs obtenu des autorités britanniques l'assurance qu'un nombre suffisant de ces 26 navires sous pavillon britannique pourraient être mis au service du ,,Relief". Les autorités anglaises préférèrent dans la suite substituer à oes navires, pour en garder l'usage, des navires neutres. Peu importe^ puisque la création du Lloyd eut, en tous cas, pour effet pratique de nous faire obtenir des navires en nombre suffisant pour rendre réguliers les transports de la ,,Commission for Relief". Le mois après la< conclusion de la convention qui créait le Lloyd Royal Belge le manquant des vivres importés en Belgique descendait à J %, pour redevenir absolument normal dans la suite. En septembre, les transports étaient en excédent. Ceux-ci permirent à la Commission de combler les déficits des trois derniers mois dè 1916. Je regrette vivement que les Belges réfugiés à l'étranger aient critiqué à oe propos le Gouvernemeht, sans ménagement ou sans s'être suffisamment renseignés, au risque de nuire à l'autorité dont nous avons pour traiter».dans. da. bonnes

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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