L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 13 Maart. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2b8v980m06/
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■ IAtisiée jS[oTâ'3'ô " S " eéaïfsï. ^ 'Tfffercireîanf 13" mâiissri9is ; L'ECHO BELGE Kjl'Union fait (a Force. ftlournal cssaotsdSieïu eSu malin p$as*^i^s3ffat et* MoBlaaicto Belge es! notre nom de Famille. .[.„,ftes les lettres doivent être adressées a»1 aîî de rédactïosi: N. Z. VOORBUBOWAl, 334-240, jyffBBDAM- Téléphooes; 3797 et 177A Rédacteur en Chel: Gustave Jaspaers. < - ... Charles Bernard, Kené Chambrï, Comité de B6daction:j Emi|e palnparé. pa' Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger ft. 2.00 par mois. Pour Ie3, r militaires au front et les militaires internés en Ho'Sande fl. 0.75 par mois payable 9 par anticipation. Annonces: 15 cents-la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Tristesse de Venise i Zom <U guerre italienne, 6 décambra. I J0 ne sais rien de plus triste en ce mo-Bment que Venise aux trois quarts evacuee, Kvec ses monuments emmaillote, attentive au bruit du canon qui gronde' sur la Piave 8 Lisme. Des écrivains y sont venus au. temps lointain et béni de la paix qui trouvèrent l ea bôauté „un goût de imf funèbre ooon-L eût dit Moréas. Mais c'était de la divine Beauté quand même et nous nous enivrions Lus en être jamais lasses. Aupmd Jiui, oetfce beauté, en la sent menaoee de 1 borri-blo fléau tudesque et 1 on circule dans Venise presque déserte comme, dans la mai-sou d'un agonisant, dans 1 appréhension du grand malheur. Mais le petit peuple de Venise qui jusqu'ici est reste, (quarante ou cincuante mille personnes sur une population totale de 150.000) le peuple a confiance. Le bruit de la canonnade apporte par les flots de la lagune fait trembler les vitres des vieux palais mais L'on point l'âme des vrais fils dç^ Saint-Marc. Dans la vieille Ginette de Venise qui paraît toujours, de même que le Gmzettin®, je lis, le. jour de ma visite, une touchante poésie signée^ An-, Epio Negri, un de ceux qui sont restés : ■ Qui i bene vivi figli di San Marco H Corne i colombd che non sannd esileo K Stamio, starano. I Milionari di secura fede I Asceti dei oivismo, I ...Quest autoctoni Tuoi figli? Ven-ezia, ■ rsstano ritt-e e forti in sacrificio, H duri alla famé.... ^ * « * I A peine débarqué, j'ai la surprise, au Wmh'et de la gare, de découvrir une compatriote, une caissière liégeoise qui est sans doute la seule Belge de Venise en ce menaient. Elle a épousé il y a huit ans en Belgique un Italien qui, me dit elle, „va s en aller militaire" dans quelques jours. Saveur 4U parler belge, il faut venir dans Venise Reiiacéa pour la 'goûter, aveo Tanière douceur de parler de la patrie envahie et pan-«Selante où l'on a laissé ces plus chères affections.... ^ B Devant la gare, sur le quai, une centaine de Vénitiens causent tranquillement en écoutant le grondement des canons ^ autrichiens ou des monitors italiens et britanniques aux bouches de la Piave. Un gondolier finit par se détacher de la foule et nous emmène. Il y a, parmi nous, un vieil' Anglais qui, pour la première fois de sa ( vie, vient à Venise et qui a tous les travers, vtcfU3 les réflexes simplistes du touriste classique, enclave d'e Cook et de Baedeker. En un tel moment, nous en éprouvons comme une gêne. Certaines' dë ses remarques ont ^quelque chose d'une bouffonnerie saorilège. |;En voyant la cabine, la felge noire de la Igondole, il en réclame une de couleurs plus égaies, ,,because he does not like -funerals". jll a entendu, parler vaguement d'une ■gueule lion en pierre ou en bronze, où ■'on jetait des dénonciations, et il voudrait, lavant d'avoir quitté Venise, y jeter une ■lettre d'injures au kaiser. — Au crépuscule, ■alors que devant la Salute et Dogana di par «les eaux du Grand Canal sont bleu let. or, dans une harmonie somptueuse où H^on retrouve tout Véronèse, l'Anglais fait D'inévitable réflexion: ,,Cela doit être bien |>eau au clair de lune!" Ah! Marinettiy [vous l'avez dit, il faut tuer le clair de lune. [Mais je gage que, durant les loisirs que vous [laisse votre dur travail de bombardier, vous pe penser pas sans frémir un peu au danger que courent les merveilles de Venise que «roua contribuez à défendre. On éprouve [comme une souffrance physique à voir les pieux palais à façade guiilochée, bourrés de lacs do sable, à voir devant Saint-Marc la plaque: ,, Bomba austriaeâ." qui marque ■l'-ndroit où une bombe défonça une dalle di marbre. L'aspect de l'église, de la Bcgg&tta de sausovino, dés piédestaux en ■bronze de Leopardi, du Palais des Doges pfc extraordinaire. Bardés de bois, de sacs Ida sable, de maçonnerie, étançonnés par des piarpentes. Dans la pénombre troublante ;de Saint-Marc où des lampes solitaires brûlent devant les madones byzantines et où [bourdonnent les litanies, on remarque que des statues, des marbres précieux ont été pniniaillottés, bandés comme autant de purs psages blessés. Mais combien de choses qu'il p. été impossible de protéger, à commencer par les merveilleuses mosaïques de la voûte. Dana la sacristie, je ne puis m'empêcher d'exprimer à un prêtre qui écrit dans un coin l'infinie tristesse dont je suis possédé. },Sperramo", me dit-il tristement. On raconte que les Tudesques se sont livrés à un abominable chantage -— Par l'intermédiaire de l'Espagne, ils auraient fait demander à l'Italie si elle défendrait Venise, auquel cas l'Allemagne et l'Autriche déclinaient toute responsabilité pour les ravages que feraient leurs obus dans la ville. Le gouvernement italien se serait contenté de répondre d'une façon générale que tout le territoire national serait défendu pied à pied. Les tableaux de l'Académie, ceux du Palais d(fe Doges ou de certaines églises ont été péménagés à Rome ou Florence. Mais le fier Cclleone du Verroohio est toujours sur son Kcle. Le peuple vénitien, paraît-il, n'admettrait pas qu'on l'enlevât comme le Ga-kalemata de Donatello, à Padoue. Sur les calli, sur les ponts et les places que nous apercevons de chaque côté du grand canal régnent une tranquillité, un silence de mort. C'est tout juste si, près du Rrialto, le marché aux légumes (quelques barques chargées de choux verts) met un peu d'animation. Sur un petit canal latéral, près du Colle délia guerra, nous croisons une barque menée par des gosses et qui transporte une table et une console du plus joli style Louis XV. Déménagement ? Ûa na touyei. ^aiment ..m ammafciouL ^ rappelant celle d'antan que place Saint-Marc, danp la Merceria et quai des Escla-vons, d'où l'on jouit du spectacle des canots à moteur rapide et des hydroavions affectés à la défense de la ville. Sur la place, l'homme qui vend du grain pour les pigeons de St-Maro est toujours à son poste, de même que le classique aquarelliste de cartes postales. Presque toutes les boutiques soent fermées. Celles qui sont toujours ouvertes liquident à bas prix. Quelques officiers aviateurs, français ou anglais, des soldats ou marins italiens en gris achètent, au profit de la Croix Rouge, de petits cadres dans lesquels on a juxtaposé des fragments du plafond des Scalzi peint à fresque par Tiépoilo et qu'une bombe autrichienne a démoli dès les premiers mois de la guerre. Quelques jolies ragazzas aux longs châles à franges font les cent pas sur la place, parmi beaucoup d'enfants qui mendient. Nombre des cafés et restaurants ou hôtels célèbres sont fermés et notamment le Manin. 1 Orientale, -le Florian qui, comme le Pedroicchi à Pa doue, s'enorgueillissait d e n avoir j amais fermé ses portes depuis un giecle eu demi. Vers 5 heures, 'on afflue aux Procura-ties, au campo San Bartolomeo, au pont du Presidio, à la gare, pour prendre connaissance du bulletin. Et dans la nuit qui vient, cependant que bourdonnent là-haut les avions de défense, quelqu'un lit à haute voix .pour la foule silencieuse et recueillie. Les théâtres : fermés; c'est tout juste si un cinéma ou deux fonctionnent encore. La ville est bien ravitaillée, on n'y mange plus certains mets délicats, gloirê de la cuisine vénitienne, tels ces fameux scarnpi péchés dans l'Adriatique. Mais il y a, même pour le gourmet, les surprises agréables de ces périodes troublées. Dans une pâtisserie, une belle fille de Trente qui s'appelait Giusep-pina nous servit pour une somme dérisoire j un certain vin de Chypres de 1823 dont je : garderai longtemps le souvenir.... Louis Pïérard. ■■ ■ - ' - <• "■» Hornrnage aux Belges du pays ©soupe. C'est donc ce sois- qu'aura lieu en la sa'Sa du Jardin Ecologique de La Haye la grande manifestation paîrio. tique belge à laquelle tous les Beiges de Hollande voudront assister pour rendre hommage à nos compatriotes souffrant sous lo joug de l'envahisseur. Les délégués des comités inscrits sont priés de prendre place au bureau. Au local de la Presse quotidienne Belge, 5 Papestraat, il y avait fouie ces derniers jours pour retirer les places, car personne ne sera admis sen s invitation et il ne sera pas délivré de places debout. Plusieurs comités se sont encore fait inscrire, entre autres une délé. gation de bateliers belges de Rotterdam. Il y aura salle archi-combie. Plusieurs lecteurs nous demandent si l'entrée est libre. Oui, elle l'est, mais i) faut une carie d'entrée. On peut s'en procurer aujourd'hui encore au bureau Papensiraaî. Les retardataires tfe province pourront se procurer des cartes (on en a réservé 200 à leur intention) au bureau de location du Jardin Zoologique à partir de l'ouverture des portes à 7J| heures. ifflBsiiPSs d'ordre! Les cartes A. B. C. du Bureau et de la Presse: entrée par le Senoordsnhout. Cartes F. E. ' D. K. J. L. iïl, entrée par le Koningsksde. La Manifestation sera terminée à 10 heures. Inutile d'ajouter que les dames sont également admises. Erratum. — Dans notre numéro du 10 crt une. faute d'impression nous'a fait dire: ,,Nous avons peu la jois d'apprendre que les militaires helgea etc." —- Il fallait naturellement: ,,Noug avons e u la joie d'apprendre etc. " Messieurs les officiers et militaires voudront, bien excuser ce lapsus. Les ASlssnands veuSent !és la conquête énipe des Flandres, La gouverneur général allemand' en Belgique occupée a décidé d'exclure lea sujets de l'Entente, qui avaient obtenu du gouvernement belge, avant la guerre, des concessions charbonnières dans le nouveau bassin de la Campine, des droits qui leur avaient été régulièrement conférés. Les concessions ainsi retirées passent, assure-t-on, au pseuido ,,Conseil dea Flandres". Le journal socialiste d'Amsterdam H et Voik consacre un article a ce projet. Le quotidien néerlandais cite, notamment, la Leipziger Volkszcitung qui écrit à propos de la mesure annoncée: * ,,C'est là, aussi, une belle Occasion, pour le grand - capital allemand, de s'arrondir encore! La Flandre indépendante sera, assez tôt, sous Finfluence! économique de l'Allemagne".Menacer l'Angleterre, s'emparer des richesses du sol flamand, telles sont les vraies raisons de la sympathie si bruyamment affichée par l'Allemagne envers les ,,activistes" flamingants qui tentent de préparer le terrain, sans succès d'ailleurs, à l'hégémonie teutonùe. «wB5S>-0-O-+-3Iga»' S! y a m an 13 mars 1917. —1 Le Sénat chirtms approuve la rupture des relation® diplomatiques aveo VAllemagne*. Les Britanniques c^ecupent le vilfygoî de Cn#aiiTI.afrci.M± hrtn/rUT^fj, En Belgique. Les minoritaires allemands et i'autonamie de ia Flandre. Commentant le discours du général von Falkenihausen, la ,,Leipziger Volkszeitunig", le principal organe minoritaire allemand, écrit: ,,Maintenant comme toujours, c'est la question belge qui constitue l'obstacle à la paix. Le gouvernement allemand, bien loin d'écarter cet obstacle, insiste sur sa volonté de dicter à la Belgique une forme nouvelle de sa structure d'Etat, insiste pour la déchirer. Les déclarations du chancelier ont bien montré que l'Allemagne ne pense pas à rétablir la Belgique, dans sa situation j d'avant-gueire et ceci est confirmé par le dernier discours du gouverneur général de la Belgique. Le gouvernement allemand soutient un mouvement qui, en Belgique, n'a derrière lui qu'une minorité insignifiante. Elle convie les chefs de ce mouvement à travailler pour la cause de l'autonomie du peuple flamand. 'Son but est bien la création d'une Flandre autonome qui', après la signature de la paix, sera soutenue par l'Allemagne. Mais l'immense majorité du peuple belge ne désire aucun changement dans le genre de celui que désire le gouvernement impérial. Les Belges ne désirent qu'une chose, c'est d'être débarrassés le plus vite possible de l'immixtion allemande qui leur est promise ainsi pour après la guerre. Le put de VAllemagne est le démembrement de la Belgique» A la paix du_ glaive conclue à l'Est doit succéder une paix du glaive à l'Ouest. Or, les gouvernements de l'Entente sont décidés à se battre jusqu'à l'épuisement total de leurs forces sj l'Allemagne ne renonce pas à ce projet! Simplement, donc parce que l'Allemagne poursuit la réalisation des projets annoncés par le gouverneur général en Belgique, la paix par conciliation à l'Ouest est impossible. La question1 belge est vraiment ce qui empêche la paix.'' Toiife la ielgifjiis contre les traîtres Le _,,N. R. Ct.", qui ne peut être suspecté d'anti-flamingantisme, publie les informations suivantes qui jettent un jour singulier sur la façon d'agir des- traîtres : On sait que, dans nos campagnes flamandes, tous les hommes âgés de 17 à 41 ans doivent se présenter à dates fixes à la Kommandatur. L'autre jour les activistes, sous les yeux des autorités boches, distribuèrent à ces hommes, au moment où ils se présentaient au contrôle, des feuilles volantes où on pouvait lire les inepties suivantes: „La Pologne, la Finlande, l'Ukraine ont été délivrées du joug tsariste et du knout russe; elles sont devenues libres et indépendantes. Qui a sauvé ces peuples de la décadence après un siècle d'oppression ? La langue _ du peuple : le polonais, le finlandais, l'ukranien". Dônc, la révolution russe a été provoquée par une question linguistique! Et voilà comment les traîtres enseignent l'histoire aux paysans flamands! Si l'enseignement qu'on donne à l'Université boche est dit même calibre.... Le "texte de la feuille volante se termine comme suit : „Flandres, montrez Je poing, serrez vos dents, osez et voulez, exigez et prenez". Les paysans ne comprennent pas, sont un peu ahuris mais n'attachent aucune importance à ce factum. Dans les villes il y a cependant moins d'indifférence. A Diest, le Conseil communal protesta contre les aktivistes malgré la défense formelle des autorités bodhes ; il y eut des bagarres. A Tirlemont, où Richard De Cneudt devait parler pour chanter toutes les beautés de l'activisme, on lui arracha la barbe. Les boches, pour venger leur ami, rendirent responsables le bourgmestre, qui fut arrêté, et le commissaire de police,, qui fut déporté. A Turnhout^ où on attendait Tack et Borms, ces messieurs n'ont pas osé se montrer. La population surexcitée n'en a pas moins protesté contre les activistes, quoique les Boches eussent pris leurs précautions en ne délivrant pas de passeports pour cette ville. A Louvain les boches avaient pris la même mesure. On ne pouvait pas entrer dams la salle du meeting sans invitation. Un avocat de Ja ville fit constater ce fait par huissier. Avouons que c'est là uise façon étrange' d'ouvrir un référendum public. Aussi le public n'a pas manqué de manifester son mécontentement en sifflant les activistes et en brisant à coups de briques les vitres du local. Une autre manifestation anti-activiste est à signaler. Le préfet des études de l'Athénée de Louvain est connu comme activiste militant. En guise de protestation tous les parents libéraux, il y en a des centaines, ont retiré leurs enfants de cet établissement pour les placer dans l'institut des Pères Josépliites qui les ont dispensés de suivre les cours de religion. Au surplus, les activistes ne s'entendent plus entre eux et déjà la division se produit dans leur petit camp. A Alost, où .lés activistes sont menés par un déserteur, l'ex-député suppléant Van den Brue-. leh, gendre de feu Pierre Daens, les élections pour le Raad van Vlaanderen devaient se faire le jour môme où les Allemands avaient tiré des coups de fusil sur des jeunes gens qui, désignés pour aller travailler en Allemagne, avaient pris la fuite. Uno jeune femme de 22 ans avait été tuée à cette occasion. On voit d'ici de quelle façon furent reçus les traîtres qui voulaient prôner la beauté de la kultur boche!.... En attendant, dans la petite ville de Mal in es circule une"liste de protestation contre les activistes, liste qui sera envoyée au chancelier et qui porte déjà plus de 8000 signatures. Et ce n'est pas fini... i A Braselles On annonce que les fonctionnaires et employés du ministère dea finances à Bruxelles, qui étaient jusqu'ici restés en fonctions, ont tous démissionné en bloc pour protester con- i tre les manoeuvres séparatistes. » * a On signale la mort de M. Edmond Hen- ' driokx, ancien directeur du Théâtre* Fia- £ înand de la rue de Laeiken, âgé de 80 ans, G D$a bandits .ont, Mme V.. qui habite seule une petite maison située sur la route de Strombeek à Borght, et ils l'ont étranglée. Pour faire croire à un suicide, ils l'ont pendue au pied de son lit. Mme i Y... passait pour avoir une petite fortune. Les bandits ont fouillé les meubles et enlevé de l'argent trouvé dans les tiroirs. Jusqu'à présent aucune arrestation n'a été opérée. * * * Une audacieuse tentative de meurtre a été , commise lundi soir sûr Mme 11..., rue de l'Eco-f nomie, par deux gosses de 15 et de 16 ans, les frères Iv..., de l'impasse de la Bouquetière. L'aîné, Maurice, «s'était introduit dans la chambre à coucher de Mme R... pendant son absence et il s'était caché sous son lit, tandis que le plus jeune faisait le guet sur le palier. Il était fort tard lorsque Mme R... revint chez elle. Après avoir soupé, Mme R... se mit au lit. Quelque temps après, quand il crut que Mme R... dormait, Maurice K... sortit de sa cachette et saisit Mme R.,.. à la gorge, tentant de l'étrangler. Mme R... se dérendit, cria, et le bruit réveilla des locataires. Averti par son frère Jean, qui faisait toujours le guet sur le palier, Maurice X... s'empressa de prendre la fuite. Jean fut arrêté par des voisins qui- le livrèrent à la police. Maurice K... fut arrêté ; à son tour, quelques heures plus tard. Tous deux ont été écroués à la prison de Forest, à la disposition du juge des enfante. * * * C'était une figure assez populaire. Hen-drickx était Gantois et il fut avec quelques amis le fondateur de la première scène fia- ; mande qu'ait vu Bruxelles. Elle s'installa à l'Ailhambra puis passa rue de Laeken. * * a — On a retiré de la Senne, rue dies Goujons, le cadavre d'un nommé Savir, 27 ans, qui avait disparu emportant 3000 frs. de bons de ville. Comme cette somme n'a pas été retrouvée sur le cadavre clni croit à un orime et une enquête se poursuit.- c * * * ' < — Les vols sont nomjbreux et en général 4 opérés en plein jour, à main armée, le voilé < étant tenu en respect pendant qu'on le dé- < pouille, mais il en est de singuliers. Tel celui l commis chez cette dame à qui ou a pu enle- 1 ver 575 bobines de fil et cet autre opéré '< dans une usine où on a enlevé 233 courroies ! j • * * i La pénurie de monnaie divisionnaire se 1 fait sentir de plus en plus, entravant les i transactions et provoquant des plaintes : continuelles dans le public. Pour remédier à cet état de choses, l'autorité supérieure a décidé depuis quelque temps déjà de faire frapper des pièces de 50 centimes en zinc. Ces pièces, qui f auront un diamètre de 24 millimètres, por- ; teront sur une face un écusson avec un, " lion sur une branche de laurier et l'indication de la valeur à droite. Sur l'autre face, ] une étoile à cinq rayons avec l'inscription.^ ,,Belgi.ë-Belgique" et le millésime. Les pièces seront percéea d'un trou central de ( 4J millimètres de diamètre. Rien n'est en- ( core fixé quant à la date d'émission. Trois individus, qui, croit-on. sont les mjmes que ceux qui opérèrent chez Mme J..., avenue 1 Louise, se sont présentés lundi chez Mme veuve ( Z..., rue du Président, à Ixelles, sous prétexte ^ de perquisitionner. Us furent reçus par la ser- | vante qui? faisant preuve de flair, ne voulut 1 pas les laisser-entrer parce qu'ils n'exhibaient ] pas leurs papiers. Un des malfaiteurs saisit -j alors la brave fille à bras le corps et la porta au premier étage, où il la déposa dans la chambre à coucher de sa maîtresse. Comme malgré' cet „enlèvement" elle refusait* toujours de dire 1 où se trouvait l'argent et les valeurs, l'un des 1 bandits se mit à fouiller les meubles pendant < que les deux autres maintenaient la servante a\ et l'empêchaient de crier. Quand la ,,perquisition" fut terminée, les malandrins transporté- 1 rent la servante dans la cave, où ils l'enferme- | rent — puis ils disparurent. A Anvers Deux allèges viennent d'arriver de Rotterdam aiveic 1,281 et 293 tonnes de froment. Le lendemain soir sont arrivés de Hollan- b des: trois cotres apportant 631 tonnes de.harengs et deux autres apportant 23 tonnes de moules pour les restaurants économiques. Lo nombre des inscriptions augmente considérablement. Rien d'étonnant. Bien des familles no parviennent pilus à se préparer à dîner. La pénurie de pommes de terre est surtout ^ pénible. z A Ma S t Nous avons signalé l'insuccès de la démonstration tentée par les activistes à Has- seit. Le coîrtège n'a pu se former et des ba- d garres ont éalaté au cours desquelles les g traîtres ont été copieusement roués de coups. ' f iSTous - apprenons que l'aibbé Clerx, curé de p N"ie-iea-Asch, avait amené à ses frais au q meeting 80 d'e ses paroissiens. Ceux-ci igno- n raient ce qu'on voulait d'eux. Arrivés à e ECasseilt, quand ils comprirent quelle indigne f comédie on voulait leur faire jouer, leur fu- t treur se tourna contre les activistes et ce fu- i rent eux qui frappèrent le plus dur dans la n bande des arrivistes et des vendus 1 Eaa CasiîpÏÊne } Il est à croire qu'ils y passeront tous. Le ,a chemin de fer vicinal de Hasseît à Beerim- j jen qui desservait toute la Campine limbour- s ^eoise vient d'être supprimé. C'était une des /oies les plus, importantes du Limlbourg. Les • ^ Allemands en ont enlevé les rails, aveo les j, billes, croisements, aiguillages, etc. La „ Chaussée est nue aujourd'hui comme si la 0 roie ferrée n'avait jamais existé. c Le trafic vient dl'être supprimé aussi sur es lignes si fréquentées de Herstal à j ttiempst et Biisen par la vailles du G-eer et le Liége-Rocour à Tongres. « « « 1res transports de voyageurs sur les lignes >rincip!al'es de chemins de fer belges ont été uspendus depuis le jeudi 28 février. On an- sc îonoe de nouveau d'importants mouvements s< Les ©péi°ati©iis militaires Vaines tentatives île l'ennemi à l'Ouest les Anglais repoussent de nombreux raids a lie mot d s et infligent des pertes importantes à l'adversaire. Violentes actions d'artillerie. our eu iruru Eeciaer'ïSî. Vaines tentatives ennemies. (Communiqué officiel.) LONDRES, 11 mars. Dans le secteur i'Armentières l'ennemi entreprit ce matin, iprès un violent bombardement, trois raids sur des postes britanniques. Sur un point ['ennemi fut repoussé. Sur les deux autres il fut rejeté à l'issue d'un ccanlbat où il suibit de fortes pertes. Cinq de nos hommes ont 3té portés manquants. Nous capturâmes une mitrailleuse. , Ce matin l'ennemi tenta d'entreprendre on raid important danf le secteur d'Ypres. Des détachements ennemis attaquèrent nos lignes au nord-cuest de Passchendaele, iur un front de 1000 yards, mais ils furent partout repoussés avec pertes. Nous fîmes quelques prisonniers. La huit dernière un détachement ennemi oénétra dans un de nos pestes au sud de la :'orêt d'Houthulst. Nous reconquîmes im-nédiatement le poste. Quatre de nos hom-nes ont été portes manquants. L'artillerie ennemie fut active dans la journée au sud de Saint Quentin, au nord ie la Scarpe, entre la cote 70 et un point au lord de Lens et de Festubert, au sud-est de yÇessines, à l'est et au sud-est d'Ypres. L'activité'aérienne des Britanniques. Le brouillard, très épais, a entravé pres-[ue totalement le réglage par avion du tiir l'artillerie. Malgré le tempsx nos aviateurs >nt entrepris plusieurs raids d'éclaireurs t ont lancé plus de 400 bombes. Outre livers objectifs, nous avons bombardé les jares de Menin, Roulers, Lede^hein, Cam-;rai et Solosmes (est de Cambrai). Nous ; ivons détruit 3 ballons captifs de l'ennemi. : Dans un combat aérien, nous avons détruit ; ) avions allemands et 7 autres avions sont 1 ombés désemparés. Notre infanterie a ibattu un avion allemand qui volait à faible iltitude. Nous avons perdu 4 appareils. Activité d'artilîerie. (Communiqué officiel.) PARIS, 11 mars. Rien "de saillant à signaler ;n dehors d'une assez vive activité d'artillerie ur quelques points au nord du Chemin des Dames et sur l'Hartmannswillerkopf dans les /osges. Au cours du 10 de ce mois 5 avions aile-nands ont été détruite ou gravement avariés* Nos escadrilles de bombardement ont lancé .0,000 kilos de .bombes sur des gares alleman-les et des objectifs militaires au nord et à l'est tu front. Le rapport hebdomadaire américain. LONDRES, 11 mars. (Reuter.) Le rapport hebdomadaire américain dit : En dépit lea événements en Russie le front occiden->al demeure le théâtre principal de la guerre. En dépit de toutes les tentatives de 'Allemagne en vue de déplacer le centre de a guerre à l'Est et plus tard en Italie il ds-rueure certain que la bataille doit se décider n France et dans les Flandres. Il est probable que l'ennemi entreprendra ma grande offensive à l'Ouest. Lea alliés 'attendent avec calme, car jamais le moral les armées française et anglaise n'a été meil-eur.Nos propres troupes, de jour en jour plus tomibreuses, se rendent aux divers points du ront. Dans les combats aériens l'ennemi perdit 173 appareils contre 88 avions alliés. Singulières actions d'artillerie. Le correspondant du ,,Monning Pcst" IFE'&s.ie© Un nouveau ra5d aérien sur Paris, PARIS, lll mars. (Reuter.) Officiel, xundi soir, à 10 heures, sept, escadrilles ériennes ennemies ont fait uni raid sur 'aris. Sur plusieurs points des bombes ont té lancées, de sorte que des dégâts ont été ausés et que des victimes ont été faites. Nouveaux détails. Reuter annonce qu'à 9 heures le signal 'alarme fut donné. Vers minuit tout dan-er avait disparu. Soixante avions ennemis L'anchirent les lignes françaises. Quoique artout le feu de barrage fut très violent, ueiques appareils atteignirent leur but. De ombreuses bombes furent lancées sur Paris b sur les faubourgs. Plusieurs bâtiments urent détruits ou prirent feu. Près de Cha-ïau .Thierry un ,,Gotha" fut abattu en ammes. Les aviateurs furent faits piison-iers.* *. * M, Baker à Paris. LONDRES, 11 mars. (Reuter.) M; Ba-er est arrivé ce matin à Paris. Il déclara ; u cours d'une interview: Je suis venu en Vance pour conférer avec le général Per-liingj' pour visiter le corps américain et our inspecter les services de commrunica-ion et d'arrière-garde. Je ne resterai pas jngtemps à Paris. Je compte me rendre au : orb de débarquement des soldats améri-aing. Ensuite j'inspecterai les lignes de ommunication. Ce matin il rendit visita au; marécihal offre et cet après-midi au général Bliss, à rersai!les. • * * La responsabilité de l'Allemagne, PARIS, 12 mars. (Havas). Le correspondant lisse do 1',,Humanité" accuse les chefs des cialistes démocrates allemands d'être en pos-ission de- pièces de la plus haute importance 'où il. résulterait,, encore, plus ..net bernent ^gue^ . JAL W UU ULCU. iti «LUgJ-CWi» ^UILl/llCQ que, depuis quelques jours, de nombreux! groupes de batteries allemandes exécutent des bombardements brusques et singuliers qui font penser à un feu de barrage précé-. dant une grande attaque, quoique l'attaque d'infanterie ne se produise pas alors. Ces bombardements ont lieu sur un front étendu, >d'après un plan déterminé et ont sans doute pour but d'occuper partout simultanément l'adversaire. Les quatre dea*-! nier s -jours l'artillerie allemande renforcée a donné des preuves de sa puissance sur unJ front de plus de 70 milles. C'est ainsi qu'hier matin, à 5 heures par exemple, un violent bombardement eut lieu brusquement sur le front d'Armentières. Ce bomibar-< lement cessa aussi brusquement qu'il avait' commencé. D'aUtres bombardements, moins prolongés, eurent lieu sur des parties de 'lignes de j tranclîées en Flandre, mais l'infanterie allemande ne se montera pas. Sur plusieurs points du front des canonnades analogues i eurent lieu, sans que jamais l'infanterie en-j» tra en action. D'un bombardement général, prolongé, il n'y a pas question. Les limites de chaque zone où le feu de barrage se prou duit sont nettement déterminées et le bora-< ^bardement ccmmenoa et finit à une heure : bien déterminée. D est certain que l'esprit méthodique allemand a arrêté l'un oui l'autre programme et nous sommes à présent' ! témoins du commencement de 1'exéoution de ce programme. . Ssir le front macédonien, L'artilierie ennemie se montre activé PARIS, 11 mars. Dans le coude de la Tcheî-na, ainsi qu'au nord-est de Monastir, l'artillerie ennemie s'est montrée active. Les .situation en Mésopotamie En Mésopotamie l'avance angaise se poursuit f Communiqué officiel) LONDRES, 11 mars. La garnison turq.ua de Hit continue à se retirer vers le nord- Elle campe"en ce moment à Ghan Bagda* dié, à 22 milles au nord de Hit. Au cours de leur retraite, noa aviateurs ont bombarde et mitraillé les Turcs à des hauteurs variant de 800 à' 35 mètres. L'ennemi a suibi dé très fortes pertes. Sur !e front de Palestine. Les Anglais avancent de 3 kilomètres su? un front de 12 milles. (Communiqué officiel, ) •LONDRES, Il mars.. Dans la nuit du 9 au 10, nos troupes ont poursuivi leur mar-< che V2TS le nord des deux côtés de la route Jérusalem-Nablous à travers un terrain très difficile hérissé de collines à pic et en nous heurtant à une résistance acharnée de l'ennemi qui a disposé dea mitrailleuses dans une quantité d'abris naturels. Notre avance, cette nuit, a été de 3 kilomètres sur un front de 12 milles. Les crêtes élevées d'où la vue s'étend sur la rive nord du Wadi el Dzjih sont conquises et nous avons repoussé trois contre-attaques contre une de ces crêtes "entra Cliei'k Saleh et Bourdchelili Saleh, à l'est dei la route. Plus à l'est, nous avons consolidé notre ligne au nord du Wadi Auldcha. Nos aviateurs ont utilement coopéré à l'an vaiice des troiïpes, bombardant les transports et les colonnes ennemis en) divers pointq de la route vers Nablous.. Les opérations continuent. des révélations de M. Pichon que l'Allemagne est responsable de la guerre. Le même corres-» pondant dit que .le parti socialiste démocratique allemand a négligé de porter ces pièces à la connaissance du. peuple allemand ou d'en, donner lecture au R-eichstag. ISes An^eterr® ?V3. Lloytî George et la presse. LONDRES, 11 mars. (Reuter.) A lai Chambre des Communes, M. Lloyd Georgd s'éleva contre l'opinion que le fait d'être là propriétaire ou l'éditeur d'un journal est} suffisant pour ne pas pouvoir être nommé à un poste quelconque par le gouvernement.: Il défendit énergiquement les nominations de lord Beaveribrook, de lorki Rhotermore, tous deux propriétaires da journaux, et da lord Nortlicliffe, chef de la propagande dans les pays ennemis. M. Lloyd George ajouta: Lord BeaVer-i brook et lord Rothermore ont d'ailleurs déjà abandonné leurs fonctions de direc-. t-eur. Lorsque je nomma des fonctionnaires, dit-il, je ne tiens compte que d'un principe:, celui de proposer les personnes les plus comj« pétentes. (Acclamations). Pour terminer il démentit l'allégation; que lui-même ou un fonctionnaire de 6oi£ département seraient responsables des attaqués de la* presse contre des amiraux on! d'es généraux. * » Le rationnement en Angleterre LONDRES, 11 mars. (Reuter). Depuis deux semaines le système du rationnement pour Londres et les ,,home countries" est en application aveo 'le résultat que la mar* garine et la viande ont pcrnr ainsi dine dis-pary. et que chaque membre da la communauté reçoit sa part. Ôn annonce que samedi il rptait de la viande qui fut renvoyé© aux frigoiifères. Le major Jackson, du département pour,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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