L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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31 januari 1918
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s.n. 1918, 31 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ft8df6m630/
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4ômeA*mée N<\ 1193 & cents. %ï@is«3i 31 Janvier S«M@ L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. •l'oumafl eiaaoÉI^ieffi c3as matin tmràissara? era Hollande Belge esi notre moisi de Famille. prfr*"." 'itt™——au. 1 o——ma—m"gctmi11 ii«i -* -- - -j . m- -~~j- Toutes les lettres doivent êttr© adressées eau bureau de rédaction: W. :Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téiéphowegs 2797 et 177."». Rédacteur era Cheî : Gustave Jaspaers. de RAd»Ctio»:< Ch«r»eg BerM.ga.Ben6 Chamtory' Abonnements: Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et lés militaires internés en Hollande fE. 0.75 pair mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclamesi 30 cents La ligne. La Repasse di l'Italie On a beaucoup parlé de paix ces derniers jours, tellement qu'on en a oublié la guerre. Cependant elle est toujours là, qui fait rage autour de nous, la guerre, la guerre avec ses horreurs, ses servitudes, aveo^ sa grandeur aussi. Et a-t-on assez rappelé, et combien justement, que c'est dans la guerre seule que gît la solution de oe problème de la paix qui soulève tant d'âpres et de sternes discussions. On ne pensait plus à la guerre quand soudain l'actualité nous la ramene et la victoire aussi! Le succès que les Italiens viennent de remporter eur le plateau d Asia-so est l'heureux début d'une nouvelle phase d'action qui succède à un entr'acte de vains "bavardages. . Certes nous n'exagérerons pas la signification en soi d'une action locale, sans doute brillante, mais dont la portée dépasse de loin les résultats purement matériels. Tout le plan de guerre allemand, plan judicieusement et soigneusement conçu pour donner aux empires centraux une paix victorieuse au cours du present hiver, reposait sur-.l'écrasement de l'Italie. Après avoir chassé ke Russes de Galicie et après que l'occupation de Riga et des îles de son golfe eussent [ donné à l'Austro-Allemagne une situation militaire inattaquable 6ur le front de l'Est, devant l'impuissance où elle se trouvait à rien obtenir contre les soldats d'Ypres et de •Verdun, l'Allemagne résolut de tourner son principal effort contre l'Italie. On sait comment une savante offensive de défaitisme avait au préalable amolli une défense militaire que l'on croyait de roc comme les mon-i; tagnes où elle s'appuyait. Le général^ alle-| mand de Below franchit encore plus vite et F plus facilement qu'il n'avait cru les redoutables Alpes Carniques. Le front crevé, les bataillons bavarois et les sauvages légions bosniaques s'irruant à travers comme, les eaux d'un fleuve, la déroute s'empara des armées italiennes. Pendant dix jours elle les pourchassa le long des routes, encombrées de canons abandonnés et de fuyards, de la plaine vénitienne. Hindenburg et Luden-dorf la suivaient d'un doigt frémissant sur la carte. Ils la devançaient dans leur esprit impatient, franchissaient la Piave, la Brenta : et l'Adige, restituaient Venise, Padoue, , Brescia, Vérone à la monarchie habsbourgeoise, menaçaient Milan et Bologne. Iviihl-niamn, dans un de ces discours, a fait allusion à oe rêve puéril des Allemands qui recommençaient d'écrire l'histoire avec les Huns d'Attila, les Goths de Théodosie'et les Franconiens des Hohenstaufen. Mais à travers ces fumées qui obscurcissaient leurs cerveaux d'étudiants pleins de bière ils voyaient avec lucidité le but. L'Italie, désemparée, obligée de demander grâce pour sauver ses palais, ees églises et ses statues, pour se sauver elle-même. Il ne restait plus alors à l'Occident qu'à déposer les armes et à se» joindre à ces pourparlers de Breat-Litovsk dont le principe, déjà, était admis entre Berlin et les nraximalistes de Pétrograde. Tout, cette fois également, était prévu, sauf l'arrêt sur la Piave. Cet arrêt ruina les plans de l'Allemagne. Brest-Litovsk tourna en farce ; l'espoir d'une paix séparée avec la Russie succédant à celui, effondré, d'une paix générale, devint précaire lui aussi. Tout l'Occident faisait bl^c, y compris l'Italie dont les admirables soldats, s'éta-nt ressaisis enfin, se raidissaient dans une résistanoe acharnée contre la poussée germanique. La guerre finie à l'Est, il la faudrait recommencer à l'Ouest cependant que les populations affamées de l'Austro-Allemagne, quittant les usines et les ateliers, menacent de descendre dans la rue. Une seule espérance restait à nos ennemis, c'est que le3 peuple de l'Occident, oubliant qu'ils combattent, eux, pour la plus sainte des causes, fussent pris de lassitude à leur tour et qu'ils ne seraient plus capables de se livrer 1 à un effort militaire sérieux. C'est l'Italie, la plus éprouvée, qui répond. Cette réponse de l'Italie n'est pas un discours de plus, c'est un acte. C'est'la première manifestation de foroe, d'énergie, de ■ volonté de vaincre d'un peuple que l'ennemi i avait cru_ paralyser, puis diviser pour enfin ( l'assujettir, sous les coups de massue de sa ] puissance. sDéjà M. de Kuhlmann l'avouait ] dans un autre de ses discours: le peuple ita- < lien a été seulement ébranlé sous nos coups; 1 il est toujours debout et menaçant. Et voici que ce peuple, qui s'était admirablement ressaisi pour la défense, qui s'était uni pour empêcher les hordes teutonnes /de progresser plus avant sur le sol sacré de la patrie, puise encore assez de vertu en lui-même pour passer de la défensive à l'offensive et pour forcer la victoire à revenir sous ses drapeaux, â La répercussion de ce premier succès dans v l'âme italienne sera considérable. Déjà nous F savons combien est profond le contre-coup 1 de ce premier revers dans l'âme des popula- J1 taons austro-allemandes. Tous les journaux de Berlin et de Vienne, à la. même place où c naguère ils annonçaient en grosses majuscu- i les les étapes de la ruée à travers la plaine r d'XJdine et les montagnes de la Carnie, pu- 1 biient des manchettes que leurs lecteurs ne r doivent pas considérer sans mélancolie: ' ^Violentes attaques de l'armée italienne". j1 Cette armée n'avait donç pas, comme on le .av&it dit, été faite prisonnière et ses debris^précipités dans le Tagliamento? Quelle désillusion après tant d'autres! Et Sysi-P e, cette fois, avant de rassembler 6es forces pour hisser de nouveau son rocher au sommet de la montagne, se sent, au ooeur n flne étrange défaillance. p Charles Bernard. fl _ tj - -ua ■ — — ir Il y a un m i SI janvier 1917. — Les Français rétitsis- ^ •JW des coups de main en Lorraine, au sud | et, dans. |e|, v.osgns VfSf Mord et j i Contre les traîtres. M. Tabi& Claes, vénérable maître de la Loge belge ,,Naus Maintiendrons", à La Haye, a reçu du chef du cabinet de S.' M. le Roi Albert la réponse télégraphique suh aille au télégramme qu'il a adressé le 25 janvier 1918, au nom de cette Loge, pour protester contre l'acte de trahison des activistes : Fort sensible au télégramme- que vous lui avez adressé, au nom de la Loge ,,Nous Maintiendrons", le Roi remercie sincèrement les francs-maçons réfugiés en Hollande de leur témoignage de fidélité loyaliste et de la patriotique protestation qui répond au sentiment de tous les Belges inébranlablement unis contre toute tentative menaçant la résistance nationale. Comte ïV. de Jehay, Chef du Cabinet du Roi. Leii-rs instructions Le gouvernement belge vient d'acquérir la preuve directe et incontestable de l'instigation officielle par l'Allemagne des menées activistes en Flandre. C'est le texte d'une notice destinée au personnel de l'armée allemande en Flandre pour l'instruire du • plan de démeanibrement administratif de la Belgique par l'Allemagne et pour lui tracer la conduite à tenir dans cette affairé.. Ces instructions, qui ont un caractère confidentiel, sont datées de Bruxelles, septembre 1917, et comprennent plusieurs pages. On y donne des renseignements tendancieux sur l'histoire et sur la situation sociale en Flandre et sa population, sur les avantages à retirer par l'Allemagne de l'exploitation politique de la dualité de langues régnant en Belgique et sur la tactique suivie par le soi-disant Conseil de Flandre. Ce document se termine par le chapitre cinquième, contenant les règles directrices peur la conduite des Allemands isolés en Flandre. On y lit entre autres ces phrases significatives: ,,La séparation administrative est maintenant en voie d'accomplissement. L'accord allemand avec le mouvement flamand est approuvé et ordonné par Sa Majesté l'Empereur Allemand. Il est donc du devoir de tout Allemand de le' soutenir de toutes ses forces. La politique allemande dans les territoires • occupés est une politique préparatoire. La forma politique définitive à donner à la : Flandre et à la Wallonie reste réservée à l'avenir. En conséquence tout Allemand indi- ] viduelleinent doit se tenir en dehors de toutes les divergences de vue éventuelles des ' Flamands sur les buts derniers de la sépara- ] tien, administrative et de la politique et < s'en tenir aux assurances du gouvernement impérial." < Telles sont les instructions principales t données officiellement au personnel de l'a-r- i niée allemande en Flandre. La but suprême c poursuivi par l'Allemagne est d'ailleurs in- ï diqué à la fin de la notice où l'on fait un c devoir à tout Allemand comme Allemand s et comme soldat de contribuer ,,à ce qu'une d Flandre reconquise au Germanentum (teu- i t cuisine) et orientée du côté de l'Allema- s gne procure la sécurité du flanc occidental z de l'empire dans l'avenir." 1 (,,Office Belge.") ^ L'échange des prisonniers belges 1 Le ,,Algomeen Handelsblad" du 24 janvier courant contient un entrefilet où l'un des correspondants de ce journal s'étonne de ne pas voir marcher de pair l'échange des ® prisonniers de guerre belges a.vec celui des 0] prisonniers anglais ou français. 73 Le susdit correspondant semble avoir IV. perdu de vue que cet échange s'est fait déjà ^ en partie et c'est ainsi que le général Léman T a été échangé ainsi que de nombreux pri- P: sonniers belges, entre autres les hommes pris à Liège et à Namur. Cet échange s'est ™ fait en même temps que celui des prison- cc niers français. qi Nd| compatriotes sont en Suisse et en J. France ; on en rencontre beaucoup à Paris v< ït au Havre, où ils sont installés et s'oc- nt Dupent utilement d'affaires publiques ou I ^ privées. De plus, le gouvernement du Roi ^ négocie en ce moment un nouvel échange aj le prisonniers belges contre des prisonniers r€ allemands. de . .- fr. m Kultur allemande ! se Un de îios compatriotes, engagé volontaire, igé de 40 ans, màrié et père de deux enfants, e.: ient de s'enfuir, du camp de Soltau en corn- m >agnie de deux Français. 11 a été en Allemagne ef émoin de scènes ignobles, dont ks pri souliers étaient les victimes. Il a Vu tuer un Ita- ^ ien, cet homme était malade au lit, et parce mj tu'il no pouvait se lever, il a été tué à coups na le bayonnette dans son Ht. Un prisonnier gQ ^.ngLaia qui avait mal au pied et ne pouvait •ester dans le rang, a été abattu sur place par ^ m coup de revolver et ce devant tous ses caima- jie •$des. Les sous-officiers sont, astreints aux )lus viles besognes j aussi notre compatriote, ^ [ui avait bâte1 de regagner l'armée belge, a en ait un rapport détaillé à notre gouvernement. -■ MTT » Q n I-UI II ■ « 1 O Attention S l'ii Bon nombre de Belges ont reçu ces der- tic iers temps par' la poste des écrits portant ga our titre: „pour le roi et la Patrie" (en sit lamand et en français) et signé ,,1'a direc- qu ion centrale". Ces envois émanent évidem- ' joi ient d'individus sans scrupule qui se à livrent ar ce moyen à un chantage caractérisé. Les ersonnes que ces écrits désignent n'ont pas à ésiter : il faut les remettre en mains de la olice. Mj ■ "j. " _■ fei 1 -le En Belgique. Le Régime de la Terreur. Il ne passe pas-une semaine sans que nous ayons à inscrire une nouvelle victime au tableau d'honneur de la Belgique. Les souffrances inouïes du peuple belge n'ont pas diminué sa vaillance et son stoïcisme. „Les Nouvelles'" annoncent qu'un nommé Florent De T il lieu, domicilié rue des Armuriers, à Liège, a été condamné à mort par les Allemands.M. Pêcheur, employé au chemin de fer de . l'Etat, et sa soeur, ont été arrêtés à la gare de Rivage et emprisonnés. M. Bastien Delandtsheere, patron du bateau ,,Emile", a été arrêté en Çampine, il y a quelques joursv. Les délateurs aktivistes. Ces jours derniers le tribunal militaire allemand a condamné des membres — hommes et femmes — de la famille Everaerd, de Louvainj à des peines de quatre à cinq mois d'emprisonnement, sous le prétexte qu'ils faisaient, une active propagande en faveur de la ,,Libre Belgique", le ..vaillant petit journal qui continue à paraître clandestinement à la barbe des boches et mène contre eux une si énergique et si patriotique campagne. Même une jeune fille de quinze ans est comprise dans cette fournée de condamnations. On affirme à Louvain que cette malheureuse famille est la victime de certains délateurs aktivistes qui sont à la solde des Allemands et l'on cite même les noms de ces tristes personnages. Le parti aktivista compte décidément dans ses rangs de jolis ccccsl Ces gaillardis-là feront bien, s'ils tiennent à leur peau, de quitter le pays avant la signature de la paix. Mort de M. von Sandt. On annonce de Berlin la mort du Dr. von Sandt, qui fut pendant près de trois ans îhef de l'administration civile allemande en Belgique. M. von Sandt avait quitté Bru-telles peu après l'arrivée du général voit Falkenhausen, 11e voulant pas, disait-on, irêtar les mains au crime de la séparation administrative. On l'avait expédié en Po-ogne, où il tomba malade. De Varsovie, on e transporta mourant à Berlin où il vient le s'éteindre. Il était âgé de 57 ans. D'après un grand nombre de Belges qui urent à l'approcher à raison de ses foncions officielles, M. von Sandt était un des ares fonctionnaires allemands de Belgique ui, tout en étant Prussien, ne fut pas un îoehe. Il se distingua souvent par son esprit ie justice et par la sympathie qu'il témoigna -■ux Belges victimes des caprices cruels et ; e la scélératesse raffinée de ses chefs militai- ■ es. Von Sandtj chaque foie qu'il le put, J 'employa à adoucir le régime barbare ,uquel les Sauberzvteig, les Bissing et autres ïu'rt soumettaient la Belgique. Le malheur, ■ 'est qu'étant de. bonne volonté, il ne jpou- ' ait pas grand, chose. La raison de sa demis- » ion, en tous cas, lui fait honneur. , On se souviendra de ljui à Bruxelles avec ' îoins de haine que de ceux qui l'entouré- < »nt. C'est tout ce qu'un fonctionnaire aile- ^ îand peut oser espérer. < ê . A Broxelies J M. le juge d'instruction De Làrmvière, s large d'instruire plusieurs graves affaires de ] >1 au coffre-fort, notamment le vol commis j îez M. Jules ]?..., administrateur de la , anque de Cliarleroi, demeurant avenue . .obère; chez M. B..., place Stéphanie; chez J [. V....^ officier dans l'armée belge rue de c 3n-Bo'scli, etc., avait fait comparer les em- a •eintes digitales, laissées sur les meubles par c s auteurs des vols dans chacun des im- I eubles, avec les fiches dactyloscopiques du gl rvice central. Ces examens établirent avec j rtitude que l'un des membres de la bande d a opéré d'ans ces maisons était un nommé , âgé de 27 ans, qu'on recherchait pour un ►1 de 50 actions privilégiées et 30 actions ordi- s tires de la société anonyme Mines de Monte d ppiri. Or, J... fut rencontré, la nuit dernière, I enue Molière, par une patrouille de la police u 1 Saint-Gilles. Au montent où les policiers [aient procéder à son arrestation, J. prit un volver dans sa poche et se tirait une balle j ns le coeur. La mort fut foudroyante. On i{ trouvé sur le cadavre une somme de 14.000 e mes, provenant d'un vol qu'il venait de com- a îttre, ainsi qu'un couteau-poignard'. q. * * * ri Au cours de la séance du 18 janvier le Con- d il communal de Curegliem-Anderlecht a rati- s< un arrêté concernant la circulation dans \ rues, après la tombée de la nuit, et préco-sant les mêmes mesures de précaution que [les prises à Saint-Josse-ten-Noode. Le rap->rt des sections concernant l'indemnité de q 3 chère, qui devait être examiné, est remis C une séance ultérieure. M. l'éclievin Melck- a ms avait _ introduit' une proposition concer-nt le minimum de salaire à accorder au per- J mel effectif et temporaire de la commune. 1 comité secret, le Conseil a décidé d'accor-l' aux hommes, pour une journée de huit ei ures, un salaire minimum de fr. 5.75 et', si ur les femmes, pour une journée de même p rée, 5 francs. Cette décision est entérinée j( séance publique. ^ Le Conseil se déclare ensuite d'accord pour otroi d'une indemnité destinée à assurer la P tribution journalière d'une boulette de r* ,nde aux bénéficiaire^ du Secours alimen- P re. On vote lo rapport do la section de istruction publique concernant l'organisa-n de l'Institut professionnel communal pour rçons ; on prend en considération la propo-ion de créer une salle de lecture publique n< ! serait ouverte deux ou trois heures par m :r, pendant les mois d'hiver. D • 82 A Anvers j» tfous apprenons la mort, survenue réeem- pi mt, do Madame Frédéric Gessens, née or demoiselle Anne * Marie Bernard, veuve de m 1 M. le notaire Frédéric Geyssens, d'Anvers à Vladame Geyssens habitait la France depuis d.i début,de la giierje., ans. Elle a succomlje^ après une longue et pénible maladie. îr * # nos concitoyens, M. Frédéric Jaoobs, âgé de nos concitoyens, M. Frédéric Jacob,s, s go de 19 ans, fils unique de M. Frédéric Jacobs, banquir à Anvers ]\I. Jacobs, engagé volontaire, a été tué sa batterie au commencement du mois de janvier. A L'abondante chute de neige et les pluies ont provoqué partout en Flandre de graves inondations. Le long des rives de l'Escaut des centaines d'hectares de prairies sont transformées-en lacs, et. l'on a craint un moment une véritable catastrophe, les digues menaçant de se rompre dans les environs de Termond'e. A Gand même, malgré les précautions prises, la population a eu beaucoup à souffrir des inondations. Cest par douzaines que les caves ont été inondées. Partout l'eau a occasionné do grands dégâts et nombre de personnes ont perdu leurs provisions si péniblement amassées. * * * , Nous apprenons la mort de M. de Kerchove ' d'Exaerde—Borluut, président général des 1 conférences de St. Vincent de Paul, à Gand. Porteur d'un des plus beaux noms de l'aristocratie gantoise, il avait compris que la noblesse n'est plus rien sans le mérite personnel et ' âue, pour en reconquérir le prestige, le noble f oit se vouer tout entier à la chose publique. 1 C'est dans cet esprit qu'il sut élever ses enfants. L'un d'eux, M. de Kercliove—Le Grelle, 1 est représentant d'Anvers ; un autre, M. Henri ] de Iverdhove, ancien chef du cabinet de M. le Ministre Schollaert, est comihissaire d'arrondissement à Ganù. Il donna le troisième à 1 l'Eglise, lo R. P. ide Kerchove, jésuite et pré- 1 dicateur de talent. Les, pauvres de la viLle de 1 Gand perdent en lui im bienfaiteur insigne ( et tous ses concitoyens- un homme de ooeur, • toujours prêt à mettre sa haute influence au 1 service de quiconque recourait à lui. * * * On annonce la mort de M. Eugène Hennes, le dévoué secrétaire général et fondateur de l'Association de secours aux victimes de la guerre, décédé à l'âge de 50 ans. * * * A Gand la vie est très pénible. La ville est morte; tout le, monde a l'air consterne, abattu; il n'y a pas de charbon et le gaz fait défaut. Quelques prix de vivres: beurré, 26 fr. le kg.; oeufs, 0 fr. 50 la pièce; , une petite couque de pain noir: fr. 0.50; la farine se débite à fr. 1.50, les souliers va- t lent 250 fr. la paire. La plupart des maga- c itiiê sent fermés, faute de marchandises. La ville est bondée de soldats. I ÂLtège l Comme nous l'avons annoncé hier, une s effroyable catastrophe s'est produite vendre- l h ii à Flémalle, pris de Ldége. Survenant peu ; le temps après l'affeux accident d'Odeur, ! ^ a nouvelle en a douloureusement impres- ; P donné la population industrielle de la région. ! ^ Chaque soit, les ouvriers occupés dans les j isinea de la rive droite regagnent Flénualle, ! u ktaing et Jemeppe, en empruntant le bac j jjui traverse la Meuse à quelques pas de Val- j saint-Lambert, en face l'usine Decauville. e: -l était 5 heures l'embarcation, qui a plus le 10 mètres de. long, traversait le fleuve, ihargéer de près d'une centaine de travail- P eurs, quand, à un moment donné, elle peu- y ■ha et commença à faire eau. Une panique e produisit qui eut pour résultat de faire empiétement culbuter la barque et précipi- J a tous les passagers à l'eau. Quelques-uns 1 eulecment purent saisir le câjble qui soutient J a bateau et purent ainsi être sauvés, dès que 23 premiers secours furent organisés. Mais ous les autres coulèrent rapidement à fond; o usqu'à présent, on a pu établir que l'acci- ei ent a fait au moins trente-sept victimes, ti ppartenant au personnel des usines De- te au ville et de la Société d'Ougrée-Marihaye. I'1 /es deux mariniers qui conduisaient le bac ^ 3 sont, eux aussi,, noyés dans l'a Meuse. ll( lais on n'a pu encore identifier toutes les ictimes, dont les cadavres ont été en- ' 3 rainés par le courant, malgré les filets aus- | .tôt tendus à proximité de Liège et les son- ' ^ âges qui ont été opérés dans le lit du fleuve. : ]e, fa consternation est générale dans les com- i ce lunes de la région. | * * * j le! L'inondation qui vient d'avoir lieu est une . as plus fortes que l'on ait enregistrée depuis m ugtemps. A Tilff, la place de l'Eglise a été ivahie. A Esneux, lep rues en amont et en ' rai du pont ont été inondées. Les berges du mal allant vers Hony ont été fortement ravi- cé ées en maints endroits. Sur deux points les ti< igues se sont rompues et les eaux du canal se m •nt mêlées à celles de l'Ourthe. je_ A CtiarSeff*©! kj Le froid est si vif et le combustible inan- ce -ie à tel point que le palais de justice de m< harleroi 11e peut être chauffé et' que l'on dû suspendre les audiences jusqu'à nouvel 'dre ! * * * Quatre cent cinquante personnes, femmes, fa îfants et vieillards, sont arrivées à Mont- , ^ ir-Marchienne jeudi dernier, venant de ouai, après un voyage de près de trois P° airs dans des wagons à marchandises! Les alheureux Français sont des évacués qui , îurront prochainement, après une qua-intaine en Belgique, regagner la France im î-r la Suisse. ar An ï m Es o Ea g q11 Dans de nombreux villages du Limbourg, - ►tamment dans la vallée de la Meuse, de La- d'„ ekeii à Maeseyck, la fièvre typhoïde règne, qu ins le petit village d'Uuyckhoven on compte de typhoïdes sur 700 habitants. La semaine der- s'é ère de nombreux décès se sont produits. Les m* hitants doivent se rendre à Liège partie à oui ed, partie en vicinal, pour faire exécuter les fie donnances médicales, qui coûtent actuelle- nie snt des prix énormes et que l'on ne parvient remplir, à Liège même, qu'avec de grandes qu< ffioultés- tant les médicaments sont Avenus ma m\ Oâ Dans les régions atteintes par l'épidémie les troupes allemandes et autrichiennes arrivées en ces derniers temps du front russe se sont empressées de déguerpir. Une dizaine d'habitants d'Hasselt ont été condamnés à des peines diverses. Au Pajrs Wallon A Vaux-Borset la villa de M. Giroul, avocat 1 à Huy, a été cambriolée. Les voleurs ont emporté 200 bouteilles de vin, des literies, des vêtements et autres objets. Les escarpes ont fait usage de fausses clefs. Le montant du vol est très important. Le parquet indague. * * * < Il y a quelques jours, les Allemands ont en- 1 letfé au pays de Herve les cuves et chaudières servant à la fabrication du sirop. Dans la plupart des localités de la région ^ sont arrivés des réfugiés de Mézières, de Char- ( leville et environs. f * * * 1 A la suite de nombreux vols commis dans la | région- d'Haccourt, M. le garde-champêtre j Bardy conçut des soupçons sur une bande l'individus habitant Heure-le-Romain. Des perquisitions ont été opérées chez Henri F. et ' Henri V., où l'on a découvert de nombreux 1 >bjets qui paraissent j)rovenir de vols. On croit 1 jue les deux individus en question sont les Chefs ^ l'une bande organisée. Des arrestations sont c mminentes. t * * * j . Les routes deviennent, quand la nuit est \ renue, de moins en moins sûres, et les agrès- L ions sont de plus en plus fréquentes. Il est ^ elles victimes de ces voleurs de grands che- nins qui, à défaut de leur bourse, se sont vu € >rendre de force leur pardessus, leurs botti- ^ les et même... leur pantalon. » * * £ La Caisse de prévoyance de l'industrie minière-de Belgique vient de faire paraître son apport annuel. Il en ressort qu'actuellement 1 es ouvriers des mines et charbonnages du a Rentre, du Borinage, de Cliarleroi, de la Bas-^ ^ ;e-Sa.mbre, de Liège et de la Campine sont 11 u nombre' de 149.433. ' I J' * * * ! r. A la commune de Chênée, située au confluent J ^ e l'Ourthe et de la Vesdre, les habitants furent ^ éveillés la nuit, rue do la Station, du Moulin, CJ l'Embourg, etc., par le clapotement. Les \ ivières, sorties de leur lit, venaient rendre aux iverains une petite visite absolument indési- ? able. Dans les rues en question l'eau est ntrée. jusque dans les rez-de-chaussée. La route 0 ntre Henne et Chaudfontaine a été recouverte r' 'une nappe d'eau de 80 centimètres de liau-eur. Une partie do Vaux-sous-Chèvremont a té également sous l'eau. Vendredi matin, les deux rivières sont ren- ' rées dans leur lit. La circulation dy tramway e Liège à Trooz est rétablie. * * « A Tilleur, la situation est toujours grave. e niveau du fleuve n'a pas diminué, loin de 1. La place de la Gare et toutes les rues ^ ituées entre le chemin de fer et la Meuse sont ; ous l'eau, qui atteint jusque 1 m. 50 de < c< auteur. J ^ Le tramway doit s'arrêter au pont d'Ougrée. 1 is 'ee ^ usines des Aciéries d'Angleur sont en j. artie sons l'eau. La poste a dû être trans- | w îrë'e à l'hôtel de ville, ainsi que le magasin ! fc a ravitaillement de la rue Ferdinand Nicolay. i p] es malheureux sinistrés sont ravitaillés au i Sl- toyen do barquettes. i * * * A Jemeppe, la situation est inchangée. La 1 ce 'Ue ne semble pas encore arrêtée. ! <sa Seraing .est toujours préservée. | m A Liège, les trams de Herstal ne pouvant j ]o us passer sous le pont Magliin, les voyageurs 1 o-j sont transbordés. : * * * m A Fraiture-en-Condroz, pour la troisième fois ; ét îpuis quelques mois, dos malandrins ont péné- | te é dans le magasin de ravitaillement. Us ont te ilevé 300 kilos de sucre, 200 kilos de lard ; to 70 kgs de cacao. qv * * * ' 11e Le 29 décembre 1917, le Conseil communal de vé iâtelet a pris les décisions suivantes:. 1. un te uprunt de 1 million 250.000 francs sera con- pl acte pour les besoins de l'année 1918; 2. un rrain sera acheté pour l'agrandissement do «oie du 4e degré (garçons) ; 3. la nomination se ;s médecins-inspecteurs dans les écoles aura Ici su ultérieurement. pe ra )ans les Flandres de po A la gendarmerie d'Eecloo toutes les fe- ta- itres sont voilées et renforcées de barreaux, f"' i murs ont été surélevés et garnis de mor- co aux de verre. Le local sert de prison pour •ca i civils. Plus aucun civil ne peut entrer au ,,Gou- ! n Leeuw," le principal café de la ville. ne " * * * fu? Les fermiers d'Assenede, Bouchaute et atervliet doivent livrer toutes leurs rie réaies aux boches et ne* reçoivent qu'un Vc irs de la valeur de leur marchandise au mient de la livraison. Pour le reste on ir remet des bons. sei Le froment étant livré à 80 frs. les 100 rec ■., les fermiers ne touchent que 26.66 frs., Coi qui entraîne des difficultés pour le paye- tifi ant des fermages. six Era Campine ™ A Cappellen on signale l'arrivée de 1500 act dats allemands appartenant à toutes ^ra armes. La nourriture qu'ils reçoivent est lemettiit insuffisante qu'ils s'emparent des ^ tnmes de terre destinées aux chevaux. * * * . . uni Les bois de sapins aux environs de Calmpt- pai ut, où tant d'Aniversois allaient en pro- tir, •nade avant la guerre, ont presque entiè- bre nent disparu. Le3 Allemands scient les Le >res en longueurs variées, mais ils fabri- ent d'énormes quantités de piquets. * * * de )ans la région-frontière de la province Lnvers il n'y a plus guère que les maisons , l s'élèvent au-dessus do la plaine campinoise, sorte que dans toutes les directions la vue bend très loin. Les Allemands ont complète- ( nt rasé les bois, non seulement pour se pro- brû •er du bois, mais aussi pour rendre plus dif- cloî les les évasions. Le pays a perdu complète- abb nt son ancien aspect, - I Dans cette région, la vie est moins dure ehe ; l'année dernière à pareille époque, car les mu: gasins du ravitaillement sont mieux appro- pig ffiîÉb. ' \ ^ Les villes de lier. ^ YPfëES. Le 7 octobre — Anvers allait tomber et ses défenseurs traversaient l'Escaut pour coni-nencer leur repli sur l'Yser —, Ypres était )ccupé par une division allemande qui y passa a nuit. Ces. visiteurs furent reçus avec tous es égards que l'on doit au vainqueur. Us s'en allèrent lo lendemain daûs la direction de 3ailleul, bien repus et copieusement désaltérés, sans négliger d'emporter, selon l'usage le Bochie, l'argent de, la caisse communale. ?èile-oi, par hasard, contenait 65,000 francs, — richesse inaccoutumée. Une semaine plus tard, lo 14, les avant-gardes - alliées paraissaient et la bataille L'Ypres s'engageait. Bientôt, elle faisait rage Lutour de la ville et, le 26, les premières bom->es arrivaient, semant l'a panique et provocant l'exodo des habitants. Ce ne furent pas es moindres, comme on pense, qui ouvrirent e défilé. Au début do novembre, en l'absence de ous les membres de la municipalité, un comité irovisoire se constitua afin de pourvoir aux lesoins de ce qui restait d'administrés dans a cité bombardée. Lo chanoine de Brouwer, oyen de Saint-Martin, prit l'initiative de cet-e mesure. Quelques courageux citoyens, dont e regrette de ne pas retrouver en ce moment as noms au bout de ma pluine, assumèrent la àche ingrate eb douloureuse s'il en fut d'as-urer la vie de la cité en cette crise suprême. <a population se trouvait réduite, dès lors, à nviron 2.000 habitants. Les vivres man-uaient, la famine était menaçante.. Les obus ontinuaient de pleuvoir, mettant le feu un eu partout. « , * ; ' Le 22.novembre est la journée tragique de incendie des ' Halles. Celle-ci,. nous l'avons ssez entendue remémorer avec horreur, assea 'images suggestives nous ont représenté les îohuments yprois en train de périr comme aux de Louvain, de Reims, d'Arras", dans un aàboieinent dévastateur. Lorsque cette gran-e flamme tomba, que ces flots, de fumée leins d'étincelles crépitantes se dissipèrent, évoilant aux regards terrifiés toute l'éten-ue du désastre, on entendit la voix du barde & la Flandre, de notre pauvre Verhaeren, ni se lamentait sur la •mqft d'Ypres en cette >rme un peu barbare dont sa poésie tire une riginalité et une saveur particulière de terni- : Les Halles, et Saint-Martin, et le Beffroi S'allumèrent tous à la fois Et mêlèrent leurs flammes Dans un immense brasier d'âmes... Le brasier s'éteignit. Des âmes, il resta iciquo chose do fugace, errant «V travers les lines, comme les ombres autour des tombaux. Enfin, le marmitago continuant, les nés s'en allèrent... Pourtant, ce quç nous avions à déplorer - jour-là n'était que le préliminaire de la istruction totale. Au lendemain de cette fa-le journée, les grands squelettes des Halles, 1 Beffroi, de Saint-Martin offraient un de s! tableaux d'une désolation superbe, > pro-ndément émouvante, qui peuvent du moins étendre à remplacer dans une certaine me-re l'intérêt que présentaient les édifices in-■cts.Aussi, nous n'hésitâmes pas à réclamer la nservation éventuelle de ces ruines si puïs-mment évocatrices, contre ceux qui réela-aient leur disparition afin de .reconstruire 5 monuments détruits, de nous rendre un oupe tout battant neuf. Reconstitution file, exacte, complète — moins l'âme à« ja-lis envolée et la voix du passé à jamais suite —destinée à satisfaire les promo-urs de l'opération d'abord, puis les archi-ctes, les entrepreneurs de bâtisses et les uristes d'agence Cook. Après trois ans, la estion paraît simplifiée: s'il est vrai qu'il reste d'Ypres rien qui vaille d'être conser-? on pourra édifier ce qu'on voudra sur ie rrain déblayé; l'affaire ne nous intéresse .is. Mais il faudra voir. * s La catastrophe, eles Halles ii,?entraîna pas ilement la destruction des combles, des gaies de l'étage, de leur merveilleuse char-nte, des peintures murales . qui leS décodent; elle atteignit le caveau où les archives Jii Ville dormaient en sûreté, derrière des ries de fer dont la solidité défiait toute ten-ive d'effraction ; la triste expérience en ' faite, lorsque de' braves soldats français, iduits par le commandant Hadelin et» le pitaine -Beaugier, essayèrent de sauver les •hives ; les clefs étant restées introuvables, portes résistèrent à tous les efforts que l'on pour les ouvrir. Mais les voûtes du caveau résistèrent pas aux obus, et les archives •ent perdues. De dépôt était le plus important et le plus lie de la Belgique, avec celui de Tournai, ici ses principales richesses: une. collection Chartres des Xle, XÏIe et XIIIo siècles, comptes en rouleaux de la ville d'Ypres, ls documents ' fournissant des indications • la construction des Halles; l'inestimable ;istre, avec enluminures d'une parfaite isèrvation, des ,,Keuren", règlements rela-1 à la fabrication des draps ; une série de mille ehirographes des XHIe,. XIVe, et 'e siècles, attestant l'étendue des relations imerciales d'Ypres avec tous les pays d'Eu-e ; des milliers de registres contenant les es de partages, liquidations de successions, nsactions, etc., connus sous le nom états de biens"; une énorme quantité de mises contenant des correspondances do es de Flandre avec les princes, les rois de tnee et d'Espagne, . le Saint-Siège, etc.; ; longue suite dé registres paroissiaux à tir du XVe siècle; les autorisations de bâ-avec plans à l'appui, d'un très grand nom-de maisons des XVIIe et XVÎIIe siècles, tout cela, rien 11e reste; U en est de même archives modernes, indispensables aux îinistrations futures : plans de distribution au, des égouts, d'alignement, titros des etc. .Nul fonctionnaire n'ayant été chargé aiettre en lieu sûr un document quelconque, 'eu a tout dévoré . Jette même journée du 22, Saint-Martin lait après les Halles, avec une partie du tre des chanoines réguliers de l'ancienne aye. ^ lendemain, incendie de la Vieille Bou-rie (halle aux viandes) et du Musée com-îal qu'elle abritait. Le bâtiment, à double ion, était une fort jolie construction du le .ordonnance parfaite «t

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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