L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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31 december 1914
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s.n. 1914, 31 December. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/154dn40n2d/
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JEUDI 31 DECEMBRE 1914. r Année. N° 54, \>R\X Provinces 10 centimes le numéro INTERNATIONALE JOURNAL QUOTIDIEN PRIX : Bruxelles et îauhuurgi 5 centimes le numéro Adresser les lettres et communiqués à !a Rédaction. Les annonces et demandes diverses à l'Administration RÉDACTION ET ADMINISTRATION : 209rue du Can.^1, Bruxelles ANNONCES \ La petite ligne ou l'espace équivalent . . . fr.0.20 Réclame entre articles2.00 » avant les annonces0.60 Corps du journal et faits divers . . . . .1.00 Nécrologie1.00 ON TRAITE A FORFAIT Ediles bruxellois, vous serez flétris f ... Nous avons le plaisir d'informer nos lecteurs que dans quelques jours notre journal sera tiré sur quatre pages. Nous les remercions bien vivement d'avoir voulu contribuer à notre réussite. Nous ferons toujours de notre mieux pour mériter leur confiance. ImA guerre Communiques officiels allemands VIEN-N-hj, 29 décembre. — Communiqué officiel d'hier midi : Nos troupes out soutenu uuo attaque des Eusses au nord du col de Dukla, près de la crête des Carpathes. De fortes attaques euuemies lurent repoussees entre Biaia et Dujanew, au nord-est de Zakliczyn. ilieu de spécial n'est à signaler à notre front sur le théâtre de la guerre nord-est. Un calme complet règne dans le &uci, abstraction faite de quelques escarmouches de frontière. Les Serbes ont fait sauter le pont de Semnn. BERLIN, 29 décembre. — Communiqué officiel de ce midi : Théâtre de la guerre de l'ouest. Nous avons gagné quelque terrain, dans des petits combats, près de Nieuport et au sud-est d'Ypres. Plusieurs fortes attaques françaises furent repoussées avec de grandes perces pour l'ennemi au nord-ouest de SaintUenehould. Nous y avons fait quelques centaines de prisonniers. Dans une attaque à Bois-Brûlé, à l'ouest d'Àpremout.uous avons pria Crois miliaineuoes uin&i que des tranchées' françaises. Des attaques françaises à l'ouest de Sennheim furent repoussees. Théâtre de la guerre de l'est. Il n'y a pas de changement en Prusse orientale et en Pologne, sur la rive droite de la Vistule. Dans le secteur BzuraRawka, nos attaques avancent. De fortes attaques russes furent repoussées dans les environs sud d'Inowlodz. Lyon, 29 décembre. — On annonce de Paris au Progrès : ^,.Les spahis marocains furent renvoyés du front par l'autorité militaire, parce qu'il ne rendent pas de services dans les tranchées ni dans la guerre sous terre. Communiqués des Armées alliées PARIS, 24 décembre. — Communiqué officiel. Le terrain conquis dans le Ban-de-Sapt près de Launois (nord de Saint-Dié) a été conserve et organise. Aucune autre nouvelle importante n'est parvenue d~ reste du front. En Russie, sur la Bzura, les Allemands se sont maintenus en deux points au nord de Sochaczow. Ils ont été, au contraire, rejetés sur la rivière au sud-ouest de cette ville. Leurs tentatives pour déboucher à l'est de Bolimow ont échoué. Ils font des efforts pour franchir la Rawka au sud-est de Skierniewice. Au sud de Rawa, ils résistent opiniâtrement à une offensive russe prononcée sur la rive nord de la Pilica. PARIS, 25 décembre. — Communiqué officiel du 25 décembre, 3 heures : En Belgique, combats intermittents d'artillerie. De la Lys à l'Oise : Nous avons atteint le 23 au soir la bifurcation des ehemins de Loos au Rutoire et de Loos à Vermelles. Au "nord-est d'Albert, nous nous sommes emparés de la partie du village de la Boisselle située au sud-ouest de l'église et d'une tranchée avancée au sud du village. Au nord de Roye, à Lihu près de Linons, nous avons également fait quelques progrès. Ces diverses attaques menées avec beaucoup d'entrain, ont partout conservé le terrain gagné. Au sud de l'Oise, notre artillerie a bouleversé des organisations défensives de l'ennemi dans la région de Baiily et sur le plateau de Nouvron. Sur l'Aisne et en Champagne, combats d'artillerie ; plusieurs attaques allemandes ont été repoussées. Au nord de Sapigneul (près Berry-au-Bac), notamment, une légère avance de nos troupes a été suivie d'une forte contre-attaque ennemie. Dans la région d Perthes et de Mesnil-les-Hurlus, nos progrès des jours précédents ont été poursuivis et consolidés. Au nord de Mesnil, nous nous sommes emparés d'un bois fortement organisé par l'ennemi à l'est de tranchées conquises par nous le 23. Au nord-ouest de Mesnil et à l'est de Perthes, nous avons chassé l'ennemi des tronçons de tranchées qu'il occupait encore. En Argonne, dans le bois de la Grurie, à Bagatelle, Fontaine-Madame et St-Hubert, nous avons repoussé einq attaques et conservé notre front. Entre Argonne et Meuse, malgré la neige et le brouillard, nous avons progressé sur le front BoureuillesVau-quois. Dans la région Cuisy-bois de Forges, notre artillerie lourde, en maîtrisant les batteries et les mirailleuses ennemies, a permis à notre infanterie de faire un bond en avant. Sur la rive droite de la Meuse, les Allemands ont bombardé la corne sud du bois de Consenvoye, où nous sommes établis. Dans le bois d'Ailly et dans la forêt d'Apremont, notre artillerie a obligé l'ennemi à évacuer plusieurs tranchées. Dans les Basses-Vosges, nous nous sommes avancés jusqu'à 1,500 mètres de Cirey-sur-Vesouze. PARIS, 25 décembre. — Communiqué officiel, 11 h. soir : Légère progression en avant de Nieuport. Vers Notre-Dame-de-Lorette (nord de Lens), une attaque ennemie a été repoussée. Ce matin, nous avons enlevé une nouvelle tranchée près de Puisaleine et nous nous y sommes maintenus malgré plusieurs contre-attaques. La nuit dernière, l'ennemi a vigoureusement attaqué sans succès dans les Vosges, à la Tête-de-Faux. PARIS, 27 décembre. — Communiqué officiel : Le communiqué officiel de cet après-midi annonce que les Alliés avancent lentement. Un zeppelin a jeu; des bombes sur Nancy. Des avions français ont jeté aubsi des bombes sur une des stations de Metz, où l'on avait signalé le passage de trains, ainsi que sur le camp de Saint-Privas, près de Metz. PETROGRAD, 25 décembre. — Communiqué officiel du grand état-major général : Sur la Jis la région d'Inowlodz et en aval de ce point, des combats opiniâtres se sont prolongés le 23 décembre ; nous avons rejeté les Allemands qui avaient précédemment passé sur la rive droite de la rivière. Sur la Nida, des combats ont été engagés sur toute i'étendue du front avec une obstination particulière sur le cours inférieur de la Nida, entre Vislitza et Nijnikorezin. Au sud de la Vistule, le succès des jours précédents a continué. Ni en Prusse orientale, ni près de Przemysl, ni sur le front des Carpathes, on ne signale de changement essentiel. PETROGRAD, 27 décembre. — Communiqué offi* ciel : Pendant la journée du 26 il n'y eut qu'un combat d'artillerie sur les rives de la Bzura et de la Rawka. Nous avons repoussé ave succès diverses attaques des Allemands. Sur le cours inférieur de la Nida, dans la soirée du 25 décembre, nous avons rejeté les Autrichiens, après un combat opiniâtre, au delà du village fortifié dguWislica (au nordouest de Tarnow, sur territoire russe, près du confluent de la Vistule et do la Nida). Tandis qu'ils commençaient à se retrancher sur la rive gauche de la Vistule, nous les avons rejetés sur l'autre rive. Au sud du cours supérieur de la Vistule, près de Tarnow, nous avons, le 25 décembre, repoussé les Autrichiens au delà de la ligne Tuchow (au sud-est de Tar-now)Olpiny. Près de la passe de Dukla, durant les journées des 25 et 26 décembre, nous avons repoussé les Autrichiens de la ligne Zmigrod (au nord de la passe de Dukla)-Dukla. EDILES BRUXELLOIS, VOUS SEREZ FLÉTRIS!... Un récidive, là-bas, on insulte, on stigmatise, on flétrit... Cela va-t-il durer longtemps encore? Qu'on ne nous force donc point à riposter, coup pour coup, en ce moment! ... Cela nous .serait trop pénible... Mais, à la fin, ils nous exaspèrent, ces confrères, prototypes du a bon patriote », qui emplissent les colonnes de divers journaux à vociférer encore et toujours contre les Belges restés au pays, contre les journalistes qui ont repris la plume, contre les édiles gantois qui ont voté la taxe sur les absents... Ah! ces édiles-là, voyez comme, encore une fois, on leur caresse l'échiné, comme on manie le bâton, de très loin : « ... Il faut protester avec toute notre énergie — ô avec toute notre énergie, je vous y convie (sic) — contre des décisions telles que cellesqui ont été prises à Gand, contre les mesuresqui taxent les habitants qui ont quitté leurville... » Là se trouve un motif de discussion et de discussion véhémente. » Car ceux qui ont pris les décisions en question ont fait preuve d'une légèreté abominable : ils font argent avec l'honneur et là dignité de leurs concitoyens et ils le font (inconsciemment, nous voulons le croire) au profit de l'ennemi, de l'oppresseur, de l'Allemand qui atteignit la Belgique au plus profond de son cœur et de son âme! ... d Méfions-nous des sentiments faux, mais donnons libre cours à notre indignation lorsqu'il s'agit de flétrir de tels actes. Et que l'édilitc gantoise responsable se dise qu'il y a du courage à mourir de misère — plutôt qu'à se soumettre au viol de l'oppresseur. Et en créant la taxe en question, cette édilité s'est soumise — irrémédiablement soumise. Souhaitons quesa conscience s'éveille! » Est-ce que de telles aberrations ne devraient pas valoir à leur auteur une bonne fessée? « ... Il y a du courage à mourir de misère plutôt qu'à se soumettre au viol de l'oppresseur... » 0 petit père Fouettarcî, vous vous êtes mis à l'abri, un des premiers, avant môme la reddition d'Anvers, bien à l'abri en Angleterre, et, là-bas, la faim ne vous tenaille pas les entrailles; mais sachez qu'il y a surtout du courage à se soumettre à l'envahisseur pour empêcher des compatriotes de mourir de faim! Et, ce coura-gelà; vous ne l'avez pas eu... Donc, Messieurs les édiles bruxellois, vous serez flétris si vous votez la taxe sur les absents. Le principe de la taxe a été adopté par vous, si nous ne no* h-ompons, à l'unanimité. Osez-la vor^r, cette taxe, Messieurs les éche- vins, qui n'avez pas déserté votre poste, qui êtes restés dans la capitale pour faire ~votre devoir quand même, pour réconforter vos concitoyens, „pour les empêcher de souffrir de la faim; osez la or, et vous serez flétris!...i Oscz la vnt.»r yette taxe, Mles con- seillers communaux, qui vous occupez avec tant de zèle et tant de tact des besoins des nécessiteux, qui êtes de tous les comités de secours, qui présidez les Soupes communales, dussent vos intérêts personnels en souffrir; osez la voter, et vous serez flétris ! Qui donc s'interposera là-bas pour faire cesser cette campagne honteuse? Qui donc arrêtera la machine à flétrir? Il y a, là-bas, des tâches si urgentes, si patriotiques, auxquelles nous convions instamment les «justiciers» : il y a surtout à faire que plus un seul soldat belge, réformé après quatre mois de combats, ne soit vu, dans les rues " de Londres, misérable, déguenillé, sans un penp poche] ! Cela a été imprimé dans un journal belge en Angleterre... N'attendez donc pas que le gouvernement belge, auquel vous signalez ces faits, tire nos braves soldats de la misère, allez à vos poches, mais allez donc à vos poches!... Ils ont la berlue, décidément, la plus grande berlue... Quos vult perdere... A quand le vote de la taxe sur les absents? GRENADE. CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA PAIX On télégraphie de Copenhague que des socialistes de divers, pays tiendront dans cette ville, les 17 et 18 janvier, une conférence internationale de la paix. La 'presse et le public ne seront pas admis. Avant la réunion de cette conférence il y aura une grande manifestation en faveur de la paix. Dernières dépêches La Chambre des Lords. 'Le rédacteur parlementaire du Times apprend que la Chambre des Lords tiendra séance le 5 janvier. Dans le Sud-Africain. On mande-du Cap qu'un combat a été livré, près de Carnaron, à la rive nord du fleuve Orange, entre un commando anglais et une patrouille allemande de soixante hommes. Les Anglais auraient perdu deux morts et un blessé, les Allemands un tué et deux blessés. D'autre part, le gouverneur général du Sud-Africain télégraphie au secrétaire d'Etat pour les colonies, à Londres, que Sarel Alberts a été fait prisonnier en même temps que Erasmus et deux autres rebelles. M. Loubet à Rome. D'après la Tribuna, de Zurich, M. Loubet irait à Rome en qualité d'envoyé extraordinaire. « En tout cas, dit ce journal, M. Loubet ne serait pas l'envoyé idéal, car ce fut sous sa présidence que commença la tension avec le Vatican. » Toutefois, des pourparlers diplomatiques sont engagés. La situation au Portugal. On mande de Lisbonne au Journal de Paris, que la situation politique est assez tendue. Le conflit s'aggrave de plus en plus avec les radicaux. M. Almeda, chef de l'opposition, a interpellé le chef du cabinet, le sommant de se retirer après le vote hostile émis par le Sénat. M. Coutinho a répliqué qu'il garderait le pouvoir aussi longtemps qu'il aurait la confiance du président Arriaga. Petite Chronique A un lecteur pas du tout poli... Vous consentez à nous faire savoir, monsieur, que l'article de VEcho de la Presse : « Une des leçons de la guerre l , de Paul Bourget, a eu toute votre attention. Cela fera plaisir — quand il l'apprendra! — à l'illustro écrivain français... Vous nous dites ensuite qu'en matière « internationaliste > nous ne connaissons « pas grand'chose, pour ne pas dire rien du tout ». Cela s'adresse évidemment encore à Paul Bourget, et nous tombons d'accord, Paul Bourget, monsieur, n'est-il pas vrai? est un âne... Haro sur le baudet! Enfin vous soutenez qu'après la guerre « les socialis- tes seront, plus que jamais, internationalistes. Ils sentiront que l'internationalisme est absolument nécessaire pour éviter à l'avenir ces affreuses guerres, pour porter le coup mortel au capitalisme et au militarisme, pour sauver l'humanité des dogmes idiots et abrutissants : le patriotisme et les religions... »!!! Il faudra vous purger, monsieur!... Bravo, monsieur... On nous rapporte l'attitude conciliante d'un receveur des contributions dont le bureau se trouve près de lu place des Martyrs... Quand un contribuable paraît bien sincère dans ses declarations, quand il promet, de bonne foi, de faire, y; son possible », ce receveur transige; accepte des délais... Bravo, monsieur, vous faites acte de bon citoyen ! A i'entour de la guerre Le Kursaal d'Ostende, réputé pour se* fêtes luxueuses et brillantes, est occupé actuellement par defcmarins allemands, quelque peu dépaysés dans ce féerique décor. Leur cuisine de campagne, trop lourdepour monter le grand escalier du Kursaal, est installéeau palais des bains. La Fédération française des Amicales d'institutrices et d'instituteurs et les Associations de la Seineavaient organisé jeudi dernier à Paris une réunion desinstituteurs belges et réfugiés fronçais des régions onrahies. Plus de six cents membres do l'enseignementavaient répondu à l'appel. Divers orateurs ont exprimé la profonde reconnaissance des instituteurs français vis-à-vis de la Belgique et assuré tous leurs camarades de leurs vifs sentiments de solidarité. M. Derboven, instituteur à StGilles-Bruxel-les, s'est fait l'interprète de tous ses collègues pour remercier la Fédération de son cordial accueil. — Police bourgeoise. — Garde du Bois et de la Forêtde Soignes. — Nous informons le public que dans le butde protéger le Bois et la Forêt de Soignes contre leeactes de vandalisme qui y sont tous les jours commis,nous nous occupons, d'accord avec les autorités communales et sous les auspices de la Ligue des Amis de laForêt, de former une garde bourgeoise spécialement affectée à la surveillance de ces joyaux de Bruxelles. Nous faisons un pressant appel au public, à tous ceux qui aiment la forêt, pour nous venir en aide. Tous ceux qui s'émeuvent des ravages commis, tous ceux qui en été passent de si agréables journées dans l'admirable forêt et dans le joli Bois, auront certainement à cœur de /îous apporter leur généreux concours. Nous remercions vivement ceux qui voudront bien nous aider et nous les prions instamment de bien vouloir se trouver le dimanche 3 janvier 1915, à 11 heures du matin (heure belge) au restaurant du Beau-Séjour (avenue Longchamp-Bois). Nous exposerons le fonctionnement de notre garde et le service que nous attendons de chacun. Nous tiendrons des listes d'inscription à la disposition du public. Le chef de la Garde du Bois. Il y a actuellement en Angleterre 130,000 réfugiésbelges. Il en arrive toutes les semaines 2,000 via Flessingue. Les Bremer Nachrichten publient une dépêche deSoltau ainsi conçue : « Par suite du transfert à Soltau des Belges internés à Munster, il y a présentement au camp de Soltau, 22,026 prisonniers, parmi lesquels on compte 1,061 oivils. » La ville de Paris va procéder à l'émission de 140 millions de francs de bons municipaux, remboursablesau taux, de 5 1/2 p. c, d'après le projet du préfet dela Seine, d'accord avec le Conseil municipal. L'intérêtest payable au moment du remboursement du capital,net de toute retenue. La première liste de souscription de toutes lescommunes du département de Tours, pour le vin à fournir aux soldats français qui se trouvent au front et dansles tranchées, a donné un total de 1,928 hectolitres devin rouge et blanc et 170 litres d'eau de vie. Le régent de la Banque de France, du Richelais, s'est fait inscrire pour un total de 200 barriques. Une délégation comprenant les présidents du conseil municipal de Paris et du conseil général de la Seine,a quitté Paris mercredi soir pour aller présenter auxenfants du Roi et de la Reine des Belges, des médaillesfrappées en leur honneur par la municipalité parisienne,ainsi que des cadeaux de Noël. La Westminster Gazette publie un article intéressant sur l'idéalisme des Russes dans la guerre actuelU.L'auteur dit que l'énorme majorité de la nation nepense pas du tout aux profits matériels qu'elle pourratirer de la guerre, et qu'elle s'intéresse peu aux questions diplomatiques. Pour le paysan, le petit bourgeoisdes villes, l'ouvrier, ainsi que pour les classes plusintellectuelles, le but principal est de défendre la grandeur et la gloire de la Russie. Le caractère chez l'hommede frapper l'ennemi, de le faire souffrir, de le punir et del'humilier ne se rencontre qu'à titre d'exception. Le»,paysans et les soldats ne manifestent aucune haine contre les prisonniers, qui leur font pitié. On mande de Rome, le 24 décembre. — En ce quiconcerne les négociations officieuses entamées entre laFrance et le Vatican, en vue de la reprise des relationsdiplomatiques, le Vatican aurait déclaré qu'il n'entreprendra de négociations officielles qu'à la conditionque la loi de séparation soit au préalable abrogée. CAFE METROPOLE La meilleure des bières belges la " ROYALE se déguste au Café Métrcpoh. — Buflet froid de premier ordre.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1917.

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