L'écho de Sambre et Meuse

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12 september 1918
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s.n. 1918, 12 September. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm43z6h/
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PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Ann. financ. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, ir. 1.50; — Chron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Réparations judiciaires, !a ligne, fr. 2.00- Administration et Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de H à i h. et de 3 à S h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux fit les facteurs ries postes. Les réclamations concernant las abonnements doivent être adressée* exclusivement aux bureaux de poste. J.-S. GOLLBSD, Dirgctear-Prcpriétalre La « l'ribune Libre » est Largement ouverte à tous. L'AVENIR DE LA NEUTRALITÉ BELGE Le Traité complémentaire entre l'Allemagne et la Russie L'AVENIR de Sa Neutralité belge La « tiazeite ne Pologne » uu o septembre écrit : Amsterdam, 7 septembre : Dans les cercles dirigeants des réfugiés Belges circule depuis longtemps un Mémoire sortant, à ce qu'il paraît, de la plume d'une personnalité compétente, qui intervient pour le rétablissement de la Neutralité belge. L' « Indépendance Belge », paraissant à Londres, donne la copie d'un passage de ce mémoire : L'auteur déclare que la neutralité n'aurait nullement affaibli la Belgique. G'est avec droit que Lehon, un homme d'Etat des plus eompétants de la première période Belge l'aurait défendue avec acharnement. On devrait également se demander si l'on ne pourrait pas interprêter cette institution un peu plus largement, si par exemple si une convention militaire avec la Hollande paraît exclue, et si l'activité diplomatique Belge ne pourrait pas être un peu plus énergique. D'ailleurs, la neutralité n'aurait pas empêché la Belgique de mener une politique d'expansion économique et, en 1914, la'neutralilé aurait donné tout ce que l'on pouvait en attendre. La Belgique n'aurait maintenant que le choix entre une alliance ou la neutralité. La première lui coûterait chère. « Bien qu'un contrat, basé sur les'devoirs réciproques, pourrait garder le pays contre les prétentions inconvenables du dehors, aussi contre les gaffes des hommes d'Etat Belges. Un tel contrat serait en même temps une déclaration officielle claire et nette de la décision prise de rester neutre. » L'auteur tient une telle déclaration pour nécessaire, non pas seulement vis à vis' des puissances voisines, mais aussi vis à vis des deux groupes du peuple belge. Il ne devrait plus avoir après la guerre, de parti anglais, ni français en Belgique. Une neutralité consécutive, observée dans ce sens, serait pour la paix Européenne et pour les Alliés d'aujourd'hui d'une valeur plus importante qu'une situation qui met consécutivement la Belgique à la discrétion des grandes puissances dont le groupement ne sera probablement plus le même dans dix ans, de façon à ce que les puissances auraient de l'intérêt à soutenir les partis qui leur sont dévoués, et de cette manière pourraient de nouveau menacer l'Union du pays. Dans le cas d'un éventuel conflit futur entre la France et l'Allemagne, la frontière belgo-pnissienn'e ne pourrait aussi peu être considérée comme frontière franco-allemande que la frontière franco-belge ne serait traitée de frontière germano-française La France ne pourrait pas exiger que la Belgique aurait à défendre ses frontières du Nord. Celle-ci n'aurait qu'à défendre sa propre indépendance. Le dit Mémoire formule le vœu que l'Italie et les Etats-Unis, signent le dit contrat comme puissances garantes et traite alors la question de la nouvelle garantie allemande comme-suit : « Nous avions comme tout le monde de 1 antipathie contre un tel renouvellement Mais si nous nous laissions guider par de tels sentiments, nous élèverions entre nous e!; l'Allemagne un, mur de séparation, qui nous éloignerait de toutes relations avec ce peuple. N'oubliez pas qu'une fois la guerre terminée, l'Allemagne sera notre partenaire pour la signature d'une foule de contrats ; à commencer par le contrat de la paix ; de manière a ce que ces contrats soient rédigés de manière que nous puissions nous fier à la loyauté de l'Allemagne. Pour réaliser cela, l'auteur considère qu'il est nécessaire que l'Allemagne fasse une déclaration officielle par laquelle elle .reconnaît la bonne foi de la Belgique, et sa véritable neutralité L'Allemagne ne serait pas défavorable de faire une telle déclaration, si elle pouvait espérer dans la suite gagnerla Neutralité belge pour l'avenir et de cette manière détourner de la France et de l'Angleterre la politique de ce pays. Comme on n'est nullement certain de l'anéantissement de l'Allemagne, il est hors de doute qu'il s'agit de se renseigner jusqu'à quel point la Belgique peut,' faire des concessions à l'Allemagne sans que cela lui porte un préjudice quelconque. » Les croyants de ces idées développées, écrit la « Gazette de Cologne », forment la minorité des politiciens résidant à l'étranger. Il n'a donc pas été difficile au dit journal qui du reste, par ses manières de faire, ne paraît pas lui-même partager ces idées, d'émettre une série de motifs qui vont à l'en-contre des propositions raisonnables, qui pourraient régir les futures relations entre la Belgique et l'Allemagne. négociations »E PAIX Kief, 9 septembre : D'après la « Kiefskaja Mysl ». le ministre du commerce et de l'industrie a déclaré aux journalistes , que les négociations avec les Puissances Centrales ne concernent pas un traité de commerce définitif, mais ont simplement pour but de réglementer pour une nouvelle période d'un an l'échange de marchandises entre les pays intéressés. Des négociations se poursuivent aussi pour la. conclusion avec la Russie d'un accord commercial d'une durée d'un an. La question d'une entente douanière n'a pas encore été ' envisagée. i —1^ LE TRÏ1TÉ ËOlIIPLEjnEHTfliRE entre l'filleiape el la Russie Les articles les plus importants du traité complémentaire entre l'Allemagne et la Rus-sie, qui a été ratifié aujourd'hui et qui est entré en vigueur, sont les suivants : A tous les fronts où des troupes allemandes et russes se font face, pour autant que cela n'a pas encoré été fait, des commissions russo-allemandes seront établies en vue de la fixation des lignes de démarcation. De part et d'autre, les commandants des troupes s'entendront au sujet des détails. Les lignes de démarcation seront établies de telle façon qu'entre les fronts des deux pays il existe des zones neutres où les soldats des deux parties, à l'exception des parlementaires, ne peuvent pas entrer. Pour autant qu'il n'existe pas encore des relations réglées entre les deux fronts, les commissions- de démarcation se chargeront d'en créer. \près la fixation de la frontière Est de l'Esthonie et de la Livonie, l'Allemagne évacuera aussitôt le territoire qu'elle occupe à l'Est de cette frontière. L'Allemagne évacuera aussi, et avant la conclusion de la paix générale, le territoire qu'elle occupe à 1 Est de la Beresina, à mesure que la Russie opérera les versements en argent comptant auxquels elle s'oblige dès ce jour suivant l'article 2 de l'accord financier russo-allemand. A moins de disposition contraire fixée dans le traité de paix ou dans le t raité'complémentaire, l'Allemagne ne s'immiscera d'aucune façon dans les relations entre le gouvernement russe et ses parties de territoires, par conséquent ne provoquera et ne protégera pas la formation d'Etats autonomes dans ces territoires. Pour défendre sa neutralité, la Puissie emploiera tous les moyens à son pouvoir afin d'éloigner les forces militaires de l'Entente des régions situées nu Nord delà Russie. L'Allemagne garantit que pendant ces opérations la Finlande ne fera point d'attaques contre le- territoire russe, particulièrement contre St-l'étersbourg. Après l'évacuation des régions du Nord de la Bussie par les forces de l'Entente, la navigation cûtière locale russe à l'intérieur de la frontière située à 3 lieues de la côte Nord de la Ru.ssie et la pèche à voiles à l'intérieur d'une bande de 30 lieues le long de cette côte ne tomberont pas sous l'influence de zone barrée. Afin de faciliter les relations commerciales russes à travers l'Esthonie, la livonie, la Courlande et la Lithuanie, l'accord suivant a été conclu : Dans l'Esthonie, la Livonie, la Courlande et la Lithuanie, le transit de marchandises de et vers la Russie sera complètement libre sur les routes douanières, et les marchandises de transit ne seront soumises à aucune redevance de transit, ni à aucun impôt général de transport. La Russie obtiendra près de Reval, de Riga et de Windau des zones de port libre où pourront se faire sans rencontrer d'obstacles i'emmagasinement et le rëamballage des marchandises venant de la Russie ou qui lui sont destinées, ainsi que l'administration des affaires entrantes et sortantes soumises à la douane russe et exercée par des fonctionnaires: ru s ses. L'Allemagne évacuera, sous réserve des décisions de l'article 12, les régions russes de la mer Noire situées en dehors du Caucase et ce après'la ratification du traité de paix à conclure entre la Russie et l'Ukraine. Les parties de la i ;-ion occupée qui ne sont pas comprises parm s territoires dont il était question au 3e Gong. .':s ukrainien, le 7 no = veinbre 1017, seront évacuées par les forces allemand.es au plus tard lors de la conclusion de la paix générale, et pour autant que jusque là la paix entre la Russie et l'Ukraine n'aura pas été conclue. L'évacuation de la ligne de chemin de fer Rostow-Woronesch et de la région occupée située à l'Est de ce chemin de fer de même que de la bande formant frontière à l'Ouest, y compris la ville de Rostow, aura lieu dès que la Russie en fera la demande. Jusqu'à l'évacuation, 1 Allemagne tolérera sur la partie de la voie ferrée située dans le territoire occupé le transport de blé et d'autres marchandises destinés à la Russie sous la surveillance de fonctionnaires russes; il en est de même pour toute la durée de l'occupation des voies ferrées Taganrog-Ros'ojy et Taganrog-Kursk, situées dans le territoire occupé. ' Aussi longtemps que les troupes allemandes occupent le bassin du Don, la Russie reçoit comme quantité de charbon y exploité un nombre de tonnes qui dépasse trois fois celui qu'elle laisse à l'Allemagne dans la région du Baku en fait d'hftile brute ou de produits d'huile brute, et un nombre de tonnes dépas sant quatre fois celui des livraisons en benzine. Pour autant que la production du charbon dans le bassin du Don ne suffit pas ou doit être employée à d'autres buts, elle sera complétée par des charbons allemands. La Russie se déclare d'accord que l'Allemagne reconnaisse la Géorgie comme un Etat indépendant. L'Allemagne n'accordera de protection à aucune troisième puissance lors d'éventuelles opérations militaires dans le Caucase, en ——nwiniBimn—a—ia—■—eamammisummiifnHmmisfisimixa COMMUNIQUÉS OFFICIELS 'Onu»" ' « *■ ■ "Ko** «m* K G X g—.1 f « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux . Berlin, 11 septembre. Théâtre de la guerre à l'Ouest. En repoussayt des attaques partielles anglaises au Sud d'Ypres et au Nord du canal de La Bassée, nous avons fait des prisonniers. Au Sud de la route Péronne-Cambraï, des nouvelles charges britanniques ont amené de violents combats au Sud de Gouzeaucourt et près d'Epehy. En plusieurs endroit s,l'adversaire a abordé nos lignes les plus avancées. Une contre-poussée l'a refoulé. 3,000 prisonniers sont restés'entre nos mains. Des attaques locales déclanchées d'une manière surprenante de part et d'autre de la roule Ham-St-Quentin après une préparation d'artillerie ont été étouffées. Combats de détail au Nord de l'Ailette. Entre 1'Ailette et l'Aisne, le feu d'artillerie a repris une grande intensité dans l'après-midi.Au soir, l'ennemi s'est lancé à des attaques puissantes. Ses tentatives se sont écroulées devant nos lignes. * ¥ Berlin, 10 septembre. — Officiel. Dans la zone barrée de la Méditerranée, nos sous-marins ont coulé 17 000 tonnes brut de tonnage marchand, dont le vapeur anglais « Marie-Suzanne » (3,106 tonnes brut), chargé de munitions, qui navi-guai|dans la mer Egée; le vapeur de transport de troupes français,« Pampa » (4,716 tonnes brut).allant de Marseille vers la mer Egée, et le paquebot français « Balkan » (1,709 tonnes brut), qui se rendait au Portugal et avec lequel les journaux ennemis disent que 51)0 soldats ont péri. Un de nos sous-marins a pénétré dans te port de Stavros (dans la mer Egée), protégé par un barrage a réussi à lancer une torpille sui' un croiseur anglais de la classe « Juno » (5.700 tonnes briit) et à sortir indemne du port. Vienne, 10 septembre. — Officiel de ce midi : Sur le front en Italie, les opérations de reconnaissance sont devenues plus actives sur un grand nombre de points. Sofia, 7 septembre. — Officiel. Sur le front en Macédoine, violente canonnade réciproque des deux côtés du lac d'Orhrida, au Nord de Bitoha et sur quelques points de la boucle de la Czerna. Près du l)robopolje,nos lance-mines ont mis le feu à un dépôt de munitions ennemi. Au Sud de Gevgeli, le feu de l'artillerie ennemie, qui ne sévissait depuis quelques jours qu'avec une violence variable et avait même été interrompu à certain moment, s'est transformé la nuit dernière en un feu roulant sous la protection duquel des détachements anglais ont attaqué notre position près du village de Chovo et se sont avancés près de nos tranchées. Ils ont été repoussés soit par notre feu, soit par corps à corps, et ont subi de fortes pertes. A l'Est du Vardar, la canonnade réciproque est devenue très violente par intermittence. Des détachements de reconnaissance anglais ont tenté d'approcher de nos postes près du village de Metchoukovvo, mais ont été dispersés par notre feu. Sofia, 8 septembre. — Officiel. Sur le front en Macédoine, dans la boucle de la Czerna, au Sud de Gradesnitza, canonnade réciproque assez violente à ceriains moments. Au Sud de lliina, violent bombardement ennemi. Nos batteries ont incendié un vaste dépôt de munitions ennemi près de Mojadag. A l'Est du Vardar, des détachements de reconnaissance ont tenté à plusieurs reprises d'approcher de nos postes près de Maschukowo; ils ont été dispersés par notre feu. * , * t Constantinople, 8 septembre. — Officiel. Sur le front en Palestine, à l'Ouest de la route de Jérusalem à Nablus, nos troupes ont repoussé d'importants détachements de reconnaissance. Une colonne de cavalerie qui se dirigeait vers la tète de pont du Jourdain a été efficacement bombardée par notre artillerie. Ces derniers jours enco/e l'ennemi a subi une série d'échecs sensibles. Au Nord-Ouest de Ivalat et Kesa, nous avons repoussé des bandes de rebelles qui se sont enfuis en débandade et nous sommés entrés à Jafile, où nos troupes ont été cordialement reçues par le cheik et la population. Un détachement de reconnaissance envoyé de Maan vers le Nord a repoussé des troupes après un combat acharné; nous avons fait prisonniers un officier et 20 soldats et avons pris quelques mitrailleuses.dehors de la Géorgie1 et des circonscriptions fixées par l'article 4, alinéa 3 du traité du paix; Elle fera aussi en sorte que dans le Caucase des forces militaires d'aucune troisième puissance ne dépassent la ligne ci-dessous indiquée : la Kura, depuis l'embouchure jusqu'à la localité de Petropawlowskoje; d'ici jusqu'à la frontière de l'arrondissement de Schemacha à la localité d'Agrioba; ensuite en ligne droite jusqu'au point de rencontre des frontières des arrondissements de Baku, Schemacha et Kura, puis la frontière Nord de l'arrondissement de Baku jusqu'à la mer. La Bussie favorisera dans la région de Baku la production de l'huile brute et des produits d'huile brute et laissera à l'Allemagne le quart, qui ne pourra pas être inférieur à un nombre de tonnes encore à fixer, des quantités produites. Pour autant que les' quantités produites dans la région de Baku ne suffisent pas pour livrer ce nombre de tonnes, ou reçoivent une autre destination, elles devront être compensées par des quantités produites ailleurs. Le prix d'achat est calculé sur le prix des U&mmiHiHjiios "(*n l'ujs^anm <\ilie«s Paris, 10 septembre (3 h.). A. l'Est du canal de Crozat, nous avons pris Libercourt et progressé dans la direction d'Hinacourt et Essigny-le-Grand. Au Sud de l'Ailette, nous avons rejeté deux contre-attaques dans la région de Nanleuil-la-FosseDes coups de main allemands ont été repoussés en Argonne et dans les Vosges * * Paris, 10 septembre (11 h.). Entre la Somme et l'Oise, nos troupés ont élargi Peurs progrés malgré la \ive résistance des Allemands, elles ont dépassé Hinàcourt et repoussé une contre attaque débouchant d'Essignv-le-Grand. Des combats se sont déroulés le long de la route de La Fère à Saint-Quentin. Nous occupons le village de T: avec y. Au Sud de liOise, nous avons rejeté plusieurs contre-attaques dans la région de Laffaux. Dans les Vosges deux coups de main allemands ont échoué. * Londres, 9 septembre. — Officiel. Nous avons repoussé la nuit l'ennemi qui tentait •"des coups de main au Nord d'Arlenx-en-Goheile. Par ailleurs, rien de spécial à signaler, sauf la canonnade réciproque sur divers points, notamment près de la route d'Arras à Cambrai et dans les secteurs du canal de La Bassée et d'Ypres. Ce matin, des détachements avancés anglais et néo-zélandais se sont emparés des positions allemandes sur le plateau entre Puzières et le bois d'Havrin-court.Après un combat acharné, au cours duquel nous avons repoussé une contre-attaque de l'ennemi en lui infligeant des pertes, nos troupi s ont atteint leurs anciennes lignes sur la crête dominant Gouzeaucourt; en outre, elles ont occupé le bois de Gouzeaucourt. A l'aile gauche du front d'attaque, nos troupes ont avancé leurs lignes et se sont installées dans les positions à l'Est du bois d'Havrincourt. Nous avons fait un certain nombre de prisonniers. Sur le reste du front, on s'est battu dans divers lecteurs. Nous avons repoussé des attaques dirigées contre nos postes installés récemment à l'Ouest de la Bassée. Il a encore plu à torrent la nuit dernière et aujourd'hui. Le vent soulle en tempête. * Rome, 9 septembre. — Officiel. Les opérations ont été limitées hier sur tout le front. Au Nord de la Chiese, une de nos patrouilles a mis un poste autrichien en fuite. Entre le lac de Garde et la vallée de la Lagarina, violent feu roulant réciproque. Dans la Vallarsa. près du monte Corno, notre artillerie et nos détachements d'assaut ont fait échouer un coup de main tenté par l'ennemi et lui ont infligé des pertes. Au Nord-Ouest du Grappa, nous avons dispersé à coups de fusil plusieurs détachements de reconnaissance ennemis. œaBMkgmgaM DÉPÊCHES DIVERSES Rome, 9 septembre. — Le général Diaz a passé quelques jours sur le front à l'Ouest. Il y a conféré avec MM. Poincaré, Clemenceau et Pich'on, et s'est longuement entretenu avec le général Foch. Il a inspecté les troupes italiennes qui combattent sur le front en France. Paris, 9 septembre. — Le « Matin » annonce que le gouvernement a donné ordre aux préfets d'interner tous les sujets russes âgés de 18 à 46 ans. Paris, 9 septembre. — D'après le « Figaro », le capitaine Houchardon, chargé de l'instruction de. l'affaire Caillaux, a déclaré que l'état de santé du prévenu n'est pas assez grave pour justifier ne fût-ce qu'une interruption passagère de sa détention à la Santé. Les médecins seraient toutefois autorisés à soigner M. Caillaux à la prison même. Genève, 10 septembre. — On mande de Madrdi que tes négociations entre l'Espagne et l'Allemagne se termineront à bref délai. M. Maura et M. Dato ont déclaré que le Conseil des ministres fera connaître le 21 septembre la solution qui donnera satisfaction à tous. Paris, 9 septembre. — On mande de Madrid au « Journal » : — Le Conseil des ministres se réunira les 11 et 12 septembre. Au cours de la première séance, il discutera des questions d'ordre international, ainsi que le budget. Les Cortès se réuniront au début d'octobre. » quantités de charbons à laisser à la disposition de la Russie, conformément à l'article 12, alinéa-3,, et pour le reste, sur les montants en nature que la Russie fournira à l'Allemagne conformément à l'accord financier russo-allemand de ce jour. L'Allemagne reconnaît le droit de propriété de la Russie sur les navires de guerre confisqués par les forces militaires allemandes après la ratification du traité de paix, sous réserve de la discussion de la Russie avec l'Ukraine et la Finlande au sujet des biens publics de l'ancien empire russe. Les navires de guerre confisqués resteront jusqu'à la conclusion de la paix générale sous la surveillance allemande. L'Allemagne reconnaît à la Russie le droit à une indemnité pour les provisions russes que les forces militaires allemandes ont confisquées après la conclusion de la paix en-dehors de l'Ukraine el de la Finlande. Cette indemnité entrera en ligne de compte lors de la discussion des obligations financières de l'Allemagne et de la Russie, résultant du traité complémentaire du traité de paix. Berne, 9 septembre. — Deux mille Espagnols, occupés au chargement du charbon, se sont mis en grève à Gibraltar Leur travail est fait par des ouvriers maures. La Haye. 9 septembre. — Le nouveau Cabinet a été ( onstitué aujourd'hui.!! est composé comme suit: pi éside.nce et intérieur, M. Ruys de Beerenbrouck; affaires étrangères, M. van Kainebeek. bourgmestre de La Haye; finances, M. Vries, échevin de la ville d'Amsterdam; guerre et provisoirement marine, M. Alting Geusau,. directeur général dos postes et télégraphes; waterstaat, M. Kônig, ingénieur; travaux publics, agriculture et industrie. M, van Yssetstein; justice, M. lleemskerç; colonies,,M. tdenbnrg. Les nouveaux ministres prêteront serment aujourd'hui entre les mains de la Reine. Berlin, 9 septembre. — M. von Hirttze, secrétaire d'Etat, part aujourd'hui pour le grand quartier général, où il passera quelques jours. Berlin, 9 septembre. — De la « Gazette de Voss » : — Il est probable que la Commission des partis de la majorité du Reichstag se réunira à la fin de la semaine pour délibérer sur la situation. La Commission principale du Reic hstag se réunira dans les premiers jours d'octobre ; à ce moment, la situation se sera sans doute éclaircie. » Cologne, 10 septembre. — Le correspondant à Berlin de la « Gazette de Cologne » dément de source autorisée l'information disant que les délégués austro-allemands auraient envisagé à Salzbourg une période provisoire dé cinq années de liberté douanière absolue entre les deux pays. Vienne, 9 septembre. — Les journaux annoncent que. le baron von Spitzmûller, ancien ministre, a été nommé ministre des finances austro-hongrois. Vienne, 9 septembre. — M. Castray-Casaleiz. ambassadeur d'Espagne, est arrivé avant-hier à Vienne. Sofia, 9 septembre. — La roi Louis de Bavière est arrivé samedi à Sofia. La Haye, 9 septembre. — On mande de Sydney que le mouvement pacifiste gagne de plus en'plus de terralh parmi les ouvriers australiens. Ils se prononcent en ce moment sur l'attituda qu'ils adopteront vis-à-Vis de la loi ,de recrutement. On estime généralement qu'ils ne s'y soumettront que si l'Angleterre entame immédiatement des négociations en vue d'une paix sans annexion. Leur attitude provoque les récriminations de la Presse, qui ex' ite à la guerre. Quant au gouvernement, il menace de rayer de la liste des électeurs tous les chefs ouvriers qui prennent part à la propagande pacifiste, et il déclare que la situation sur le front est telle que l'attitude des ouvriers est inexplicable et injustifiée. Berlin, 10 septembre. — De la «Gazette de Voss» : — Les journaux américains annoncent que les sous-marins allemands entravent sans cesse le cabotage sur les côtes américaines Nord-Est de l'Atlantique.Rome, 9 septembre. — Le Conseil des ministres a tenu samedi et dimanche dts séances plénières ex-traordinairement longues. La première a duré quatre heures «t a été prolongée, contrairement à l'habitude, jusqu'après l'heure de midi. La censure a empêché toute discussion dans les journaux au-sujet des délibérations. Une note officieuse en a simplement fait ressortir l'importance. D'après la « Tribuna », le Conseil des ministres a fixé au 24 ou 25 septembre la date de la réouverture des Chambres. Milan, 9 septembrs. — On mande de Rome au « Secolo » : — Depuis trois jours, tous les sujets russes résidant en Italie sont considérés comme nationaux ennemis. » EN RUSSIE. Lausanne, 9 septembre. — Le Bureau oukranièn en Suisse dément la nouvelle de révoltes qui auraient éclaté en Oukraine, plus spécialement à Tchernigoff. An contraire, la vie en Oukraine suit partout son cours normal et la population vaque en toute tranquillité à ses occupations. Kief, 9 septembre. — De la « Kiewskaja Mysl » : — Depuis que le trafic germano-oukrainien a été repris, l'Oukraine a importé en Allemagne, jusqu'au 17 août inclus, 2,181 wagons de céréales, 4,429 wagons de vivres et 905 wagons de matières premières diverses. » . Un appel russe au monde civilisé. Le gouvernement des Soviets adresse l'appel suivant « au monde civilisé » : —- Des crimes d'une brutalité inouïes sont perpétrés dans notre pays. Les bourgeoisies anglaise et française, qui se targuent du leurs sentiments pacifistes et démocratiques, se sowt imposé la tâche de restaurer le régime monarchique en Russie. Les agents du capitalisme anglais et français, et parmi eux des représentants officiels du gouvernement français et anglais, ont fon lé une alliance étroite avec des généraux tsaristes, avec des officiers appartenant» au groupe des Cent-Noirs. avec le parti des Cadets ennemis du peuple, avec tes socialistes révolutionnaires de droite traîtres à leur jyirti et enfin avec les minimalistes. 11 ne suffisait pas aux capitalistes anglo-français de soudoyer des bandes tchèques-slovaques pour piller nos récolte'-, ravager nos villes et tuer nos frères ; il ne leur suffisait pas de détruire Arkhangel et Onega par le feu de leur artillerie : ils ont, même par la main de meurtriers stipendiés, organisé pne série d'attentats terroristes sur des représentants du gouvernement ouvr er. Nos villes sont envahies par des espions anglo-français ; des sacs d'or franco-anglais servent à soudoyer des canailles de tout acabit. Lesvéri tables assassins de Wolodarsky et d'Ouritzki les excitateurs des attentats meurtriers contre Lénine et contre Sinowief sont les Anglais el les Français. Nous avons des indications exactes et irréfutables le ce que les représentants diplomatiques officiels le l'Angleterre ont préparé la destruction des ponts du chemin de fer près d'hvemki et près de Tchergu-wez pour nous co per toute arrivée de vivres en supprimant les communications avec Perm et Wiatka. Ils ont préparé les voies pour détruire par la dynamite un grand nombre de nos usines et de nos fabriques, ainsi que pour provoquer des déraillements de chemin de fer. Une série d'attentats ont iéjà été perpétrés par eux. Bref, ils ont mis tout en neuvre pour soutenir de toutes leurs forces les Fchèques-Slovaques, pour rendre les terres aux grands propriétaires fonciers, pour replonger le prolétariat dans un nouvel état d esclavage et nous forcer à déchaîner une nouvelle guerre contre leurs concurrents allemands. Les meurtriers anglais considèrent déjà en pensée a Russie comme étant une colonie ang'aise. Leur intention est de nous traiter comme ils ont traité la Zhine dans les dernières années du siècle dernier." Les brigands de l'impérialisme européen, ces vils itrangleurs de la liberté, ne reculent devant aucune sesogne. Ils ont assassiné le compagnon Ouritzki aarce qu'il avait découvert et qu'il tenait en mains es fils de la conspiration anglaise à Pétrograd; nais heureusement les agents anglais ne sont pas parvenus à faire disparaître avec lui les traces de eurs forfaits. Le 31 août, à 6 heures du soir, notre Commission nstituée pour la répression de la contre-révolution |4me anhle. — N° 212 — L«*..V . lO Jeudi i2 septembre

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