L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 06 April. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w950g3jb9g/
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Annonces la ligne 0.40 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1.00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers eorps » 1.50 Chronique locale » 2.00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOU11IVAL QUOTIDIEN- Admtnis ration-Bédaciion : J-B. G' LVARD 37. r lia Fossés Flnuris. Nimnr On Discours flii Comte Czernin (Suite.) î le Lés négociations de paix avec la Russie j ont ouvert une première brèche dans le 1 c' plan de guerre de nos ennemis C'est par elles qua l'idée de paix fit sa f 6* percée. Par un enchaînement vraiment j r< remarquable, les différeats traités de paix f que nous avons cenc'us ont découlé logi- | quement les un» des autres. g Le plan adopté par les puissances enne- I mias dans l'Ert était comme un immense j ti filet dont la rupture d'une seule maille f r< entraînait la débâcle totale f 81 Notre première œuvre a été la recon- S ri naissance internationale de la séparation t d effective de l'OUkraine d'avec l'Empire j Q russe, et nous avons utilisé à notre avaa- | tage les circonstances favorables créées | par cette dissociation en concluant la paix j ti que nous offrait l'Oukraine elle-même. Cette paix eut pour conséquence immé- j ti diate celle avec la Russie : aprè3 quoi, la I s Rouma ie, complètement isolée, fut, à | son corps défendant, obligée de négocier I s à son tour. I d Ainsi la première paix a entraîné les | 1 autres dans son sillon et nous a apporté 1 ï la fia des hostilités sur le front de l'Est. I e Si nous avons commançé par l'Qu- I graine, c'est qu'il le fallait, pour des rai- ! Bons techniques et internationales : le I j blocus devait & tout prix être rompu et I , l'ayenir démontrera que la paix avec I l'O jkraine a été un coup droit porté au [ j. cçgur de nos ennemis qui tiennent encore I j ^,^la campagne. I r La Paix avec la Roamanie. S c Nous avons conclu avec la Roumanie j une piix qui sera certainement le point de I ' départ 4P relations amicales dans 1 avenir. I < Les rectifications de frontières que nous j 1 avons obtenues ne constituant en aueune I ' manié-e des annexions soit directes, soit I déguisées. I ! Les territoires, non peuplés pour la plu- I part, que nous avons revendiqués, n'ont I ' qu'une simple valeur stratégique et me doi- I . yent servir çju'à garantir notre sécurité. I A ceux qui me reprochent d'avoir été 1 inconséquent çn cette occasion, il me pleît I de répondre qu'il n'est jamais entré dans j mes intentions de donner à nos ennemis I 1 a garantie qu'ils seront indemnes de tous I es-risques que pourrait entraîa- r pour eux I a continuation 4e l'aven^re,' Qe n'est évidemment pas à moi qu'il I faut s'en prendre si la Roumanie n'a pas I consenti à prendra place auteur du t»pi» I rert «a wônj^ temps que la Russie. A calle-el nous n'avons pas réclamé un I seul kilomètre carré de territoire; la Bou- I manie a laissé échapper l'occasion favo- I rable d'être traité sur le même pied. ' L* rectification de notre frontière jus- I qu'aux montagnes de Turn Séverin était S nécessaire pour garantir la liberté de la | navigation sur le Dmuba inférieur et notre I sécurité dans les passes de la Tour de fer. » I Le ministre énumèra ici les conséquen- I ces économiques et militaires de cette rec- J tifl cation et continue ; — Il n'entre pas dans mes intentions, I maintenant que des négociations amicales S son1, entamées avec la Roumanie, de rau- I vrir d'anciennes plaies. Personne toutefois parmi vous n'ignoro J irhistoire de l'entrée en campsgne de la I Roumanie, et vous comprendrez dèî lors j qu'il est de mon de roir d'assurer les peu- jj -xr' pies de la monarchie contre les surprises d'un nouveau coup de main de cette ng-tire,La garantie de la Paix. Mais, ainsi que j'ai eu l'honneur de le répéter à diverses reprises, la garantie la ^ plus sincère de la paix réside dans les accords internationaux futurs, qui seuls seront de nature à nous épargner les calamités de la guerre. Pour ma part, je considère quo des accords semblables garantissent mieux la sécurité d'un pays contre les attaques de se* voisins que les rectifications de frontières.Malheureusement, sauf le président des Btats Unis, aucun de nos ennemis ne s'est encore montré disposé à entrer dans «es vues, mais je ne doute pas que, malgré l'accueil assf z froid qu'on lui a fait, cette Idée fera son chemin. Quand je considère les charges terribles que la guerre actuelle a imposées à tous les Etats du monde, je me demande avec angoisse comment les peuples pourraient : s'y prendre pour couvrir les dépenses qu'entraînerait après la guerre l'émulation dans les armements. Est-il un seul Etat qui soit encore à même de consacrai" de nouveaux milliards j aux exigences militairas telles qu'elles ré- ! sulteront de l'expérience acquise? Ja crois tout au contraire que la < vis major » financière forcera le monde à conclure un accord international pour limiter les armements.Mon espoir ne se base pas sur des conceptions idéalistes ou fantaisistes : il repose sur des faits concrets, sur la poli-que des réalités dans toute l'acception du terme. • Je considérerais comme une véritable catastropha que les gouvernements ne parvinssent pas à s'entendre pour mettra f un terme aux dépenses mi itaires. L'avenir de la Roumanie Après avoir déclaré quo los négociations j do paix avec la Roamanie garantissent à la. monarchie danubienne les vivres, les eéréales et le pétrole dont elle pourra avoir l'emploi; après un exposé concernant les égise^t les écoles catholiques, la situa- | tion des juifs, la propagande irrédentiste . 5 i, et les tendances des traités de commerce, Î le comte Czernin continue : j — G'est vers l'Est que la Roumanie doit j chercher à se développer. I La plus grande partie do la Bessarabie | est habitée par des populations de race | roumaine qui ne demandent pas mieux . 1 | que d'être rattachées plus intimement à la . t souche commune ! I Si la Roumanie a véritablement l'inten- J . S tion de vivre avec nous sur un piéd d'ami- ! a ] tié loyale et sincère, nous ne nous oppose-b | rons pas à ee que ses aspirations trouvent S satisfaction en Bessarabie, où elle pourrait ' - | regagner un territoire beaucoup plus éten-n I du que celui qu'elle a été contrainte de e f nous céder. [. | Ja ne veux acquérir aucune portion du i8 I territoire de la Roumaaie qui serait de na-x ! ture à blesser l'âme du peuple. § S Au contraire, il entre dans mes inten-i- I tions, et j'y suis fermement résolu, de pan-a I ser et de guérir les plaies de la guerre, à I Aussi, suis-je convaincu que l'intérêt ir I supérieur de la Roumanie lui commande I de se rapprocher des Puissances centrales : 13 J la politique que je préconise re vise d'autre ;é ! but que de renou*r des relations amicales I et de bon voisinage avec elle. i- I La Paix avec l'Oukraine I " 1 Le comte Czarnin s'étend ensuit* très I longuement sur les conséquences écono-3t I miques de la paix avec l'Oukraine : >B I — D'aprèï les traités économiques, l'Ou-u [ k^aine s'est déc'arée prête é l'rer aux >e I puissances coalisées, et ce dans un délai I rapproché, au moins 1 million do tonnes [ de céréa'e3. je | L> pénurie des moyens de transport n'a le 1 Pas P0rm's jusqu'à présent d'utiliser r I cette offre. Mais en oe moment six «ents 18 ! Wagons se trouvent prê s à quitter les ie I r^?'0ES productrices. ^ I Les transports vont s'accélérer par le I fait de la conclusion de la paix avec la a. I Roumanie et la reprise de la navigation at I entre Oiessa et les poAkdu Danube. I D'autre part, les c®ventioas avec la I Roumanie prévoient la m'se à notre dis-té I Potion de 400.000 tonnes de céréales, à I livrer lors de la prochaine récolte, sans Dg j compter l'exportation de 300,000 moutons Ljs I et de 100 008 porcs que nous nous sommes U8 1 assurée. \ ix I Efautre part, 70,0QQ tonnes de céréales I dp l'ancienne récolte pourront être expor-<il I tées. > ag I Ainsi que vous pouvez vous eu convain-jj8 I cre, une paix générale, même si elle était I amenée dans un délai rapproché, ne pour-jq I rait nous offrir plus d'avantages. IU. I L'Europe entière est en proie à une pro-o- I fonde disette, et la faim se fait sentir I partout. | is- I Après que la pais générale aura été jit | conclue, les peuples qui se trouvent encore ia I en guerre avec nous s'attacheront de toute ;pe I manière à améliorer leur situation écono-> I mique. n_ I Mais le manque de tonnage rendra ex-ao. I trêmement difficile le transport des vivres I et des céréales d'outre Atlantique, et le as I ravitaillement de ^Europe s'en trouvera les ! tr^' compromis. m. I Les greniers d'abondance do l'Oukraine I et "de la Roumanie devant suppléer seuls )ra I au manque de céréales, nons nous y som-la I mes assuré, par nos traités de paix, la plus jrs I grande partie des stocks disponibles. bu- 1 C* 1ue D0US étions en droit d'attendre ges de l'ennemi dans cet ordre d'idées, après ia. la conclusion de la paix, a été déjà réalisé par nous à l'Est. Pas d'annexion», le Aux partisans des annexions, à qui les i la traités de paix conclus jusqu'à présent ne les semblent pas donner satisfaction, je répon-uls drai que leurs aspirations reposent sur une [la- base fallacieuse. Ils oublient tout d'abord que l'annexion des de peuples étrangers par la force ne pôur-la rait que compromettre la pai* générale et de que, d'autre part, l'agrandissement du ter-on- ritoire ne signifie pas toujours consolidation de l'Empire, des Bien au contraire, elle constituerait plu-est têt un affaiblissement de la constellation «es politique de la monarchie danubienne, gré Ce que nous désirions, ce ne sont pas des itte annexions de territoires, mais la sécurité économ que de noire pays dans l'avenir, îles C'est à nous assurer cette sécurité que ous doivent tendre tous nos efforts, rec Aussi mettrons-nous tout en œuvre pour ent î faire régner la paix et l'ordre dans les ses Balkans : maintenant que le f cteur de ion discorde que représentait la Russie a dis-paru, il ne nous sera guère difficile i à d!atteiudre notre hut. rds j L Autrlclie-llongrie at la Serfele ,r^' J'en arrive à la Sarbie. Nous savons que °28 la Serbie aspire à la paix, mais que l'Entente l'empêshe d'entamer des négocia-"Q tions. En ce qui concerne la cession de territoire serbe, la Bulgarie conservera les districts habités par des populations bul-,. gares. i i Cependant, il n'entre pas dans nos in-, tentions, je ne dis pas de détruire la Ssrbie, ,, ; mais même de la démembrer. Nous voulons, au contraire, lui accorder toute facilité pour se développer normale-* ment et, dans ce but, nous saluerons avec 1 joie son rapprochament économique vers ' la monarchie, ons Nous ne voulons pas qu'à nos relations tt à futures avec la Serbie et le Monténégro les président d'antres raisons qu'un sentiment oir amical. les Le parfait égoùme étatiste consiste à se Deniers Comminiqiés les Belligérants ALLEMANDS 1 Berlin, 4 avril (soir). 1 En reprenant notre attaque au Sud do la Somme, nous avons obteru de nouveavx ( succès. ( En guise de représailles par le bombardement français exécuté depuis quelques jours sur nos cantonnements à Laon, nous avons pris sous notre feu la ville do Reims. Barlin, 5 avril. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Hier, au Sud de la S9mme et de part et d'autre da Moreuil, nous avons attaqué et avons délogé l'ennemi de ses positions puissantes. Des réserves anglaises et françaises se sont jetées au devant de nos troupes. Leur assaut s'est écroulé dans nos feux. Après un rude combat, entre la Somma ot la Luce, nous avons pris Qamel ainsi que des parcelles de bois au Nord-Est et au ' Sud-Est de Yillers Brotonneux; sur la rive ' Ouest de l'Avre, Castol et Mailli sont tom-9 bés entre nos mains. 1 Sur le front tout entier, l'ennemi nous a opposé une résistance désespérée. Aussi ses portes sanglantes sont-elles extraorii-3 nairement lourdes. Nous avons fait quelques milliors de prisonniers. Tout l'inventaire fait des combats dm 21 c au 28 mars, le nombre de prisonniers fait i par l'armée du général voa Hutier se s monta à 51.218 et celui des canons capturés à 729. i Par là le butin total fait jusqu'à présent, r s'élève à plus de 90,006 prisonniers et plus s de 1,300 canons s En Champtgne et sur la rive occidentale de la Meuse, des poussées couronnées de e succès nous ont valu des prisonniers, a Devant Verdun, le combat de feu intense n pendant la journée s'est maintenu animé susti pendant la nuit. a Théâtre de la guerre à l'Est. I" En Ukraine, sur la voie ferrée de Pol-tawa à Gonstantinograde, nous avons 8 enlevé à des bin^ei ennemies 28 wagons 8 chargés de fusils franç&is et de munitions; 18 en plus plus d'un million de projectiles d'artillerie y sont tombés entre nos mains. '8 Les troupes s'avançmt dans la vallée du Dnjepr ont pris, après combat, Jekateri-. * new-tlaw il Théâtre de la guerre en Asie, p. Das troupes allemandes en coopération \ avec des forças ottomanes ont, après avoir ). fraîchi le J ourdain, rejaté à a sdite d'une ir lutte de plusieurs jours vers lo fleuve des I brigades d'infanterie et de cavalerie au-té glaises avancées au delà d'Essalt et vers •e Ammav. te Der erste Généra ltjuartiermeister, >- | LUDENDORFF. c. FfcA^ÇAÏS ai Paris, 4 avril (3 h.), le La lutte d'artillerie a pris pendant la nuit un ciraet^re de vive intensité dans la région au Nord du Montdidier. ie Au Njrd Ouest de Reims, en Champa-ls gne et sur la rive gaucha de la Meuse nos n- t oupes ont pénétré sur plusieurs points us dans les tranchées ennemies. Ces incursions nous ont permis de rare mener une trentaine de prisonniers et 2 ès mitrailleuses. sé Des coups de main ennemis à l'Est de Reims, au bois d'AVocourt et au Nord de Saint-Dié sont restés sans succès. es Rien i signaler sur le reste du front. Qe Paris, 4 avril (11 h.) n" La bataille a repris oe matin ayaç une Qe extrême violence dans la région au "Nord de Montdidier et sa poursuit encore à 5B l'heure actuelle. ir" Sur une étendue d'environ 15k lomètres, depuis Qrivesnes jusqu'au Nord de la route Ir" d'Amiens à Riy«, les Allemands ont lancé a" des forças énormes révélant une volonté ferme de rompre notre front à tout prix. u" Jusqu'à présent on a identifié par pri-011 sonniers onze divisions allemandes. Nos troupes, avec un courage intrépide, f? ont résisté au choc des masses assaillantes que fauchaient le feu d'artillerie. Malgré des effort* dix fois répétés, les u9 Allemands n'ont réussi au prix de san? glants sacrifices qu'à gagner quelques cen-ur taines ^e mètres de terrain et à s'emparer des villages de Mailly Rainval et de Mori-. sel dont nous tenons les hauteurs avoisi-f,8" nantes. (irivesnes, attaqué avec une violence particulière, est resté entre les mains de nos troupes qui, aprèi avoir brisé tous les ue assauts, ont contre-attsqué avec vigueur n- et réalisé des progrès sur ce point, ia- E'itre Montdidier et Lassigny, grande activité des deux artilleries, ri- il- 1 conduire envers un peuple voisin vaincu : " de fsçon à s'en faire un à'mi durable. ' C'est cet égoùme que je pratique au nom de l'Autricha-Hongrio. I Après avoir vaincu militairement son ennemi, il faut faire sa conquête morale. Alors seulement la victoire sera complète. C'est la tâche do la diplomatie d'achavor cs le travail des armées. r0 Le travail peur la Paix, int Depuis le premier lour que j'occupe ce poste, je n'ai eu qu'un seul hut : assurer à se l'Empire une paix honorable, créer une I situation talle que l'Autriche-Hongrie h j puisse so développer librement dans l'ave- « I nir et, en second liau, tenter l'impossible 4 I pour que l'horrible guerre actuelle soit la s I toute dernière qui vienne tffliger l'hu-I manité. I Voilà toute ma profession de foi politi-! que, à laquelle je reste fidèle à cette heur* s S encore. Mais le fait que ja veuille mettre I un terme aux hostilités ne signifie pas que e I j'accepterais de m'humilier, da quelque c I manière que oe soit, pour obtenir la paix, v La paix que nous désirons est celle qoe i I nous attendons de notre droit moral et de I nos farces matérielles. c Toute autre tactique ne pourrait aboutir r I qu'à prolonger indéfiniment la guerre Et, | à cette occasion, il me faut déclarer ^ue, s | I dans ces derniers mois, dans les dernières c I semaines surtout, des paroles ont été pro- i I noncées, des actes posés en Autriche-, I Hongrie, qui, à n'en pas douter, ont été ] I da aature à faire perdurer la guerre. ( I II y a tout d'abord le groupe de ceux qui t : I semblent implorer la paix à tout prix. i Ceux-là sont vraiment méprisables et | insensés. < En France, où on les désigne sous le | nom de « défaitistes », on les traite avec , I moins de condescendance que chez nous. L'aspiration à une paix à tout prix est I méprisable an soi; elle dénote un caractère i j efféminé et sot, pour cd qu'elle encourage I l'esprit agrassif et la résistance de l'adver-] saire et qu'elle aboutit à un résultat opposé i j à celui qu'on veut atteindre. t | La soif de paix qui anime les classes i poouleuses S9 comprend parfaitement. _ | Elle ne constitue d'ailleurs pas une spé-! cialité austro hongrîise, m»is se fait jour j chez tous les peuples européens, g I Cependant, les conducteurs da peuples | sont convaincus que ces aspirations popu-B I kires provoquent à l'étranger un résultat g I tout opposé à celui qu'en attendent les I masses, auxquelles on pourrait off ir en 0 I exemple l'attitude de notre souverain ^ I éclairé, qui est assurément le partisan le I plus résolu de la paix, mais ne souscrira I jimais à des conditions qui ne soient pas I hautement honorables pour le pays. ~ j C'est dans cette pensée que nous avons 8 [ conc'u trois traités de paix, et nos ennemis 8 | eux mêmes doivent être convaincus à cette 1 [ heure que notre seul désir est d'as»urer la 8 | sécurité de la monarchie et celle de nos '• I alliés. u I Tel est le seul but que nous nous propo-j sons, et ce butnous l'atteindrons sûrement. Rien ne nous empêahara de persister I dans cette attitude, et je suis prêt à en-n 1 g'ger la lutte avec quiconque s'oppose à r I mas projets e I Le second groupe de ceux à qui incombe ts I la prolongation de la guerre est celui des [. S annexionnistes. •s j Ils constituent un groupe d'ennemis de I la paix au même titre que les «défaitistes». r I 11 est inexact de dire que l'Allemagne a ' i fait des conquêtes territoriales à l'Est. C'est l'anarchie créée par Lénine qui a I jeté les peuples frontières dans les bras de j l'Allemagne et les a incités à chercher la j auprès d'elle l'appui et le secours qui leur [g I étaient nécessaires pour sortir;de la situa-I tien critique où les avaient erg'gés les | événements de Bussie. " j L'Allemagne devait elle donc opposer un tg ! refus aux aspirations dos peuples, qui ne j demandaiunt qu'à se rapprocher d'elle t g_ I Dans ces derniers temps, nous avons 2 | progressé sensiblement dans le chemin qui j conduit à la paix. je I La tragédie guerrière est arrivée à son je j dénouement. Nous l'attendons avec oilme i et fermeté et nous sommes assurés que le [ temps n'est pas éloigné où les épreuves ! terribles que nous avons vécues appartien-I dront au p ssé. Les Communiques des Belligerants TURCS Constar.tinople, 3 avril (officiel) Sur le front en Palestine, l'attaque exécutée par les Ang'ais sur la rive orientale du Jourdain a échoué; elle prend les allures d'une grave défaite pour l'ennemi. Nos troupes marchent victorieusement de l'avant et infligent de nouvelles pertes j aux Anglais qui battent en retraite par des chemins difficiles. ^ Sur toute la ligne, l'opiniâtre résistance de l'eni emi a été brisée. Commandées par le oolonnl Ess»d Bey, nos troupes débouchant du Nord ont forcé en combattant la passage sur Wadi Abiad, elles ont reconquis Et Sait et, progressant sans casse irrésistiblement, atteint la route El Sait Jéricho. Des renfortB ennemis amenés en bâte, ont été pris sous le feu efficace de notre . artillerie et mis en fuite par une impé- > tueuse attaque de notre cavalerie. Da l'Est aussi, la poursuite de l'ennemi j est en plein cours. En dépit des conditions o imatériques 1 très difficiles, nos escadrilles de brmbar-diers ont efficacement attaqué des camps ennemis établis sur le Jaurdain et p^ès de . Jéricho. A l'Ouast du Jourda'n, à certains en- \ droits, vio'ente canonnade et activité des ' patrouilles. Celles de nos troupes postées très prèï du flauve ont efficacement attaqué vers le Sud. } Par ailleurs, rien d'important à sigaaler. i ANGLAIS Londres, 3 avril (officiel). Des troupes du Lincolnshire ont dirigé hier matin une attaque contre les tranchées ennemies établies au Nord de Laos; illes ont fait 31 prisonniers et capturé una mitrailleuse. En outre, elles ont prononcé hiar soir avec succès plusieurs attaques au Nord-Est de Poeleapelle; quelques prisonniers sont restés entra leurs mains. Hier soir, un important détachement ennemi a dirigé une attaque énergique contre nos positions établies dans los environs de Fampoux; après un violent combat, il a été repoussé. Un certain nombre de soldats allemands ont été tués; quelques prisonniers sont restés entre nos mains. Nos troupes ont prononcé hier soir avec succès une attaque loealo à proximité d'Ayette, qui est maintenant en notre pouvoir. Nous avons fait plus d'une centaine de prisonniers et capturé 3 mitrailleuses. Au conrs de l'attaque déjà signalée et exécutée prés da Serre, nous avons aussi fait quelques prisonniers. Par ailleurs, rien à signaler sur le front de bataille. ITALIENS Rome, 3 avril (officiel). Au Sud de Hargo (*j, un de nos détachements a pénétré dans un avant poste ennemi et a ramené 15 prisonniers. D'autras do nos détachements ont fait des prisonniers sur le versant méridional de la Cima d'Ore (Judicaria); ils so sont emparés, en outre, dn matériel de guerre. Sur le versant Nord Est du Eonte Ali-siono, nous avons exécuté d'heureuses reconnaissances. Dans la vallée supérieure de Dano et dans celle de Cortellazo, nous avons dispersé des patrouilles ennemies. wmmK — Berlin, 3 avril (officieux). Lors du combat qui s'est livré le Ven-1 dredi S»int pour la possession de Conchy, au Sud Eat de Montdidier, un de nos ba-1 taillons a été attaqué par trois bataillons français à la fois. Nos mitrailleuses accueillent à leur ar-1 rivée les automobiles blindées ennemies, 1 dont nos projectiles traversent les cui-1 rasses. 1 Une des automobiles reste en panne et les autres s'empressent de rebrousser ' chemin. Aprèi elles t^ois autres tanks ^ font leur apparition et ont le même sort. ' L'infanterie coloniale f arç ise attaquo après une violente préparation d'artillerie, 1 mais elle est repoussée et subit des pertes sanglantes. Finalement, l'ennemi réussit à se nicher 3 à la lisière occidentale du village. A ce moment s'avancB un sous-officier 9 allemand fait prisonnier lors de la bataille ■ de la S^mme en 1916 ot qui, tombé entre 1 les mains des Argiais, a été témoin de la barbarie avec laquelle ils mettaient à mort 1 ses camarades tandis qu'il réussissait, en 9 faisant le mort, à échapper à leur sort. r 11 se fraye un passage à travers les mai» r sons, dont il perce les murs à coups de ~ hache, pointe une mitrailleuse et grâce à 8 un feu efficace qui prend l'ennemi en flanc et de dos, permet à l'infanterie alle-1 mande de reprendre la lisière occidentale 6 du village. s — Barlin, 3 avril (officieux), ii Alors que la population civile française et ba'ge souffre beaucoup tous les jours du n bombt>rdemeitbrutal»»tt<tutile des Anglais e et des Frarçais — ce que l'horrible inol-o dent de Laon vient encore tout récemment 18 de mettre en lumière — les Français habi-i- tant les territoires oecupés par les Anglais souffrent aussi sous leur oppression. S La population des villages situés entre | l'Ancre et l'Avre a été évaeaée peu avant l'arrivée des troupes allemandes; seuls y ont été laissés les malades, les vieillards, les femmes arrivées au terme de leur grossesse et les mères ayantj des nouveau més. j- Ces personnes racontent que les villages e ont été évacués les 23 et 24 mars, i- Dj8 policiers anglais ont intimé aux | habitants l'ordre de quitter immédiatement it leurs habitations. is j On ne leur a pas donné le temps d'em-is porter q îoi que ce soit et aucun moyen de r transport n'a été mis à leur disposition. :e ' Pleurant et protestant, les évaucés ont été forcés de quitter précipitamment leurs r, demeures et de s'en aller à pied. :é Cette conduite inhumaine forme un vio-1, lent contraste avec la manière dont les it Allemands ont organisé en 1917 l'évacua-:e tion des habitants frarçiis; ils ont mis à i leur disposition des trains et des vivres en >, abondance et les ont fait accompagner par ■e des médecins, à- > L« tran8po"t des malades avait été, en r outre, l'objet de précautions sanitaires les ii plus larges. L'offensive alleiame à l'Ouest | — Paris, 3 avriL i- | Le canon allemand à longue portée a îs jj continué aujourd'hui à bombarder Paris : et sa banlieue. [e ' — Berlin, 3 avril. | Les Allemands ont interrompu le 3 avril r. i b midi, le bombardement à longue distance i de la forteresse de Paris, ayant appris que } l'enterrement des habitants victimes de leurs obus tirés au hasard devait avoir lé lieu dans l'aprèi midi. 4m8 année — N* 79 Le N° dLO centimes Samedi 6 avril ISIS. !» il f -nw ii HUflirv iéiimé i t ■—m—entrnrrmam—mmmm—r—- i il i -"t1" 111 w»i -,

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