L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 28 Juni. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3b5w66b49g/
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PRIX DHS ANNONCES : Annnences, la ligne, fr. 0.41; — An» Jimtnc. (avis d'ass. de s«c.), la ligne fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.ÛC — Faits divers (fin), la lien», fr. 1.15; -Faits diYers (corps), la ligne, fr. 1.50; -(ihron. locale, là ligne, fr. 2.00; — Répi rations judiciaires, la ligne, fr. 2.00. Administration si Rédaction 37-85, rue Fossés-Flguris, Namur Bureauk de fi i 1 lî. ei de S'à £ h Los articles n'ençajeat que leurs auteurs. -Les Manuscrits n»n imséré6 ne s*nt pas r«*dus. L'Echo de Sambre & Meuse PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et Iles facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. . | J.-B. 601100, Directeur-Proprislaire La « Tribune Libre » est largement •uverte à tous. LA NOUVELLE CROISADE = AINSI PARLA LE TSAR... 1»E$TI1 Df POMjllïÉ M—atgMBBgWBW—M—BHIWaMIMMB B—3gMBBPEa<WHII—t*TIBHHf 11 ■ I ■ Il X_iSt XVouvelle Croisade Question d'Opportunité — Je suis plus que jamais partisan de la séparation, —• me disait récemment, un député socialiste wallon, — je la tiens pour indispensable à la prospérité de la Wallonie, maïs j'entends m'abstenir de toute déclaration en ce sens, tant que nous vivrons sous le régime de l'occupation. » Telle est, émise par un homme pondéré, pour lequel j'ai la plus grande estime, l'opinion de la plupart des « passivistes » wallons. Opinion respectable, certes, mais absurde au premier chef. Si elle prévalait, — je n'ai cessé de le répéter, — elle nous conduirait devant une situation acquise, favorable aux seuls Flamands.Depuis plus de deux ans, la Flandre remue ciel et terre pour conquérir son indépendance.Elle mène à l'intérieur et à l'extérieur du pays, une active propagande, fait tant et si bien que le gouvernement du Havre lui-même se décide à étudier la question et à examiner ostensiblement les griefs des flamingants. Pendant ce temps, nous continuons à nous enfoncer un baîllon dans la bouche et nous ne trouvons rien de plus habile que de remettre à plus tard, c'est-à-dire après la conclusion de la paix qui décidera de notre sort, la lutte contre les exigences excessives des Jong Vlaanderen et autres irréductibles adversaires de tout ce qui touche de près ou de loin à la culture française. Bref, et pour employer une expression populaire qui dit bien ce qu'elle veut dire, nous attendons bénévolement que les allouet-tes nous tombent toutes rôties dans la bouche. Il serait difficile d'adopter une politique plus insensée. * * * Le grand argument des passivistes est celui-ci : — Vous faites, nous disent-ils, le jeu de TAllemagne. Argument qui sert aussi bien contre les pacifistes que contre les séparatistes. Un de ceux-là, notre collaborateur Fergu-lius, répliquait ici-même : — «Entendons-nous une bonne fois.Si nous obtenions la paix, ce serait tout d'abord une bonne affaire pour nous, pour les soldats qu'il nous reste, pour les veuves, les vieillards, les orphelins, les petits pauvres qui meurent de faim, de gastrite ou de tuberculose. » Est-il rien de plus logique? Quant à la séparation, oui ou non, nous est-elle nécessaire ? Si non, si vous la trouvez vaine ou néfaste, soit ! Dans ce cas, il s'agit d'une question de principe, non de tactique et nous n'avons pas à la discuter ici. Si, par contre, vous estimez, comme notre député socialiste, que la séparation est indispensable à la Wallonie, qu'est-ce que cela peut bien vous faire qu'elle soit également avantageuse à l'Allemagne ? Parce que le soleil est nécessaire à ce pays aussi bien qu'au nôtre, l'empêcheriez-vous de luire, en admettant que vous en eussiez le po uvoir ? De savoir si l' Allemagne a ou n'a pas intérêt à voir la séparation se réaliser, cela m'inquiète fort peu. La seule chose qui m'im poi'te est l'intérêt de la seule Wallonie et s'il fallait pour lui être utile — entendez-moi bien — envoyer au cinq cents diables Wilson, Albert, Hymans, toute l'Entente, je n'aurais pas une seconde d'hésitation, dussé-je faire fi de.toutes mes sympathies personnelles. Je vais même plus loin, et je déclare tout net que si la Wallonie pouvait tirer profit d'une alliance avec l'empire allemand, je n'aurais de cesse que celle-ci ne fût conclue. Je vais plus loin encore. Puisque vous avez la certitude que l'Allemagne a besoin de la séparation, que craignez-vous d'elle au cours de votre campagne? Qu'elle l'entrave? Ce serait illogique de sa part, avouez-le! Qu'elle la favorise? Eh! bien, acceptez sans scrupule cet appui qui vous facilitera la poursuite du but qui est commun à l'Allemagne et à la Wallonie. Et si l'Empire allemand venait à vouloir vous faire dépasser le but, vous êtes, je suppose, assez grands garçons pour lui opposer une fin de non-recevoir catégorique. A moins évidemment que vous ne vous sentiez pas capable de résister, auquel ca:; la meilleure chose que vous auriez à faire serait d'acquérir quelques parcelles d'énergie .. 11 est plus que temps de substituer à la politique sentimentale que nous avons suivie jusqu'ici une politique positive. Ou a dit — très justement d'ailleurs — que nous n'avons rien demandé à personne; que nous ne nous sommes décidés à agir que lorsque les menées des Flamands furent devenues par Irop inquiétantes. Et s'il en avait été autrement? En politique, lorsqu'il s'agit de l'intérêt supérieur du peuple, tous les moyens sont bons. La fin les justifie. Salas populi suprema lex. Nous avons sur les Flamands cette énorme faiblesse de nous laisser arrêter par des questions de procédure et par de faux scrupule^.Les activistes flamands ne voient que le but à atteindre, et ils ont parfaitement raison. De là, du reste, leurs succès rapides. * * *■ * Vous dites qu'il répugnerait à la sensibilité wallonne d'agir de même. Vous parlez ainsi parce que vous êtes des politiciens timorés. Si le peuple wallon, qui aime l'audace et l'énergie, voyait un des nôtres se lever pour la nouvelle croisade ; s'il l'entendait prononcer les mâle» paroles qui sonnent le ralliement des forces éparses et font hésiter les événements mauvais ; s'il le voyait, d'un rude effort, briser la consigne absurde et se mettre à la tête de ceux qui, déjà, s'impatientent de devoir rester l'arme au pied, en attendant l'heure des beaux enthousiasmes, des élans fougueux, des sacrifices joyeusement consentis, ah ! combien l'âme fervente de notre peuple tressaillerait d'allé-grosse eteomme ellel'acclamerait, cet homme, qui saurait se grandir jusqu'à dominer la multitude hésitante pour la conduire vers les heures rouges et glorieuses qui sont, dans l'histoire d'une race, l'aube des jours heureux, des années prospères, le signe de sa régénérescence ! Sur l'horizon de pourpre, sang des héros et des martyrs, ah ! la silhouette de ce géant et son bras vigoureux montrant, à travers les ruines et les ténèbres, le triomphe du soleil, la splendeur des moissons d'or de l'avenir ! Puissé-je connaître la joie de voir ce miracle s'accomplir et de servir humblement ce génie de la nouvelle croisade wallonne, de la plus merveilleuse Epopée ! Paul RUSCART. DERNIÈRES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence 4e Wolff. (Service particulier du journal.) Berlin, 27 juin (officiel). Nos sous-marins ont encore anéanti 16,000 tonnes brut de cale Marchande ennemie sur le théâtre septentrional de la guerre. 2 vapeurs ont été coulés au milieu de convois puissamment protégés devant la sortie occidentale de la Manche. Prague, 26 juin. Peler Kosegger vient de mourir à Krieglach. * Londres, 26 juin (Reuter). Répondant à une interpellation, lord Robert Cecil a déclaré au nom du gouvernement qu'en refusant les passeports à Troelstra pour se rendre à ia conférence ouvrière, on est parti de la considération qu'il n'aurait pas du tout été de l'intérêt public de laisser Troelstra venir en Angleterre à l'heure actuelle. * * * Berlin, 26 juin. Des journaux berlinois apprennent de Copenhague que le ei-devant Tsar aurait été assassiné à Jeka-terinbourg. A l'approcha des troupes tchecho-slovakes qui, comme on disait, voulaient délivrer l'ancien monarque, un soldat aurait pénétré dans la maison du Tsar et l'aurait abattu d'un coup de révolver. * ¥ ¥ Berlin, 26 juin. Suivant informations de la Presse pétersbourgeoise, le gouvernement britannique a rejeté l'exigence russe d'évacuer la côte de la Mer Blanche, étant donné que le gouvernement des Sovjets serait hors d'état de protéger les intérêts britanniques contre l'inluence allemande toujours croissante. DÉPÊCHES DIVERSES No war after the war. Londres, 26 juin. Les trade unions d'Edimbourg, de Glasgow, de Birmingham et de Manchester, qui formaient la majorité du groupe ouvrier à la réunion syndicale de Londres, se sont prononcés contre toute guerre économique après la guerre. A Hull, on a réussi à empêcher les syndicats d'adopter une motion semblable. —«o»— Madrid, 22 juin. Un sous-marin allemand est entré à Barcelone et a débarqué un blessé, puis a disparu à nouveau. On dément la nouvelle d'après laquelle le sous-marin aurait été interné. —«a»— L'union sacrée... au Havre L'on respecte fort peu, au Havre, le pacte de l'Union Sacrée, dont on a fait un dogme pour la Belgique occupée seule La « Nation Belge », organe de M. de Brocqueville, se chamaille aigrement avec certains membres du cabinet. « Un ministre fait raconter sous le manteau, écrit M. Neuray, que la « Nation Belge» a au moins un « candidat » l «!••*.»! 'gouvernement. Excellence, vous vous trompez Nous vous souhaitons sincèrement d'avoir désormais l'inquiétude plus perspicace. La « Nation Belge », combat un privilège, un monopole qui font de l'Etat la chose des politiciens de profession ; rien de plus, rien de moins. » —«o»— Un eseroc de marque Le directeur de la Banque Nationale da Pétrograd, l'anncienne Banque Nationale russe, a disparu, emportant uns somme de 9 millians de roubles. COMMUNIQUÉS OFFICIELS t « L'E< o de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux €§mm«Bii|«és in Puissances Oiîraies Berlin, 27 juin. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupes d'armées du'Kronprinz Rupprecht et du Kronprinz impérial. La situation est sans changement. Vive activité de l'ennemi au Nord de la Scarpe et de la Somme, à l'Ouest de Soissons et au Sud-Ouest de Reims. Une fois de plus, nous avons reconnu* des observateurs ennemis sur les clochers de la cathédrale de Reims. A la suite d'engagements d'infanterie,pendant la nuit, l'activité d'artillerie s'est également accentuée sur le reste du front, entre l'Yser et la Marne. Groupe d'armées von Gallwitz. Sur la rive orientale de la Marne, nous avons exécuté des reconnaissances couronnées de succès. Au Nord de St-Mihiel, une poussée puissante de l'ennemi a été refoulée. Des escadres de bombardement ennemis exécutant des raids au courant de ces deux derniers jours sur Karlshihe, Offenbourg et la région industrielle en Loi raine, nous avons descendu 5 avions. Hier, nos escadres de bombardement ont attaqué Paris et, en roule pour la capitale française, des points de jonction du chemin de fer ainsi que des champs d'aviation ennemis.Le lieutenant Rumey a remporté sa 25e victoire aérienne. * * * Vienne, 26 juin'. Sur les fronts à l'ouest de l'Adige,l'activité combative s'est de nouveau animée ces jours derniers. Sur la crête de Zugna, nous avons refoulé de puissantes poussées ennemies, préparées par un violent feu d'artillerie; l'adversaire a essuyé de lourdes pertes à cette occasion. Sur le haut plateau d'Asiago, entre la Brenta et la Piave, la journée d'hier s'est écoulée beaucoup plus calme. La lutte acharnée du 24 s'est terminée par un échec complet des Italiens, échec qui se confirme le mieux par le fait que dans les secteurs principaux de combat, sur l'Asolone et le Monte Pertica, nos détachements poursuivant l'ennemi ont occupé des éléments importants de ses premières lignes. C'est donc ainsi que tous les efforts italiens de reprendre le terrain perdu le 15 courant se sont écroulés d'une manière sanglante grâce à la vaillance et à l'énergie de nos troupes infatigables. Au4 groupe d'armées du feld-maréchal Boroevic, pas d'événemenls notables. * » * Vienne, 25 juin. — Officiel de ce midi. Hier, le front de montagne entre Asiago et la Piave a été de nouveau le théâtre de violents combats. L'ennemi a tenté l'impossible pour reconquérir les positions qu'il a perdues sur les hauteurs le 15 juin. Sur le monte di Val Bella, sur le cal del Rosso,près d'Assolone et de Saleralo,ainsi que sur le monte Pertica,des combats acharnés se sont livrés hier pendant la plus grande partie de la journée. Les Italiens ont été repoussés sur toute la ligne; à plusieurs endroits, ils ont été rejetés par des contre-attaques.Les rapports qui nous parviennent décrivent la vaillance au-dessus de tout éloge de l'infanterie et de la cavalerie qui ont pris part aux combats. Il y a lieu de mentionner spécialement les régiments d'infanterie n° 9 (Galiciens), n° 53 (Croates), n° 114 (Haute et Basse-Autriche), n* 120 (Silésiens) et le régiment n° 4 (Bosnie-Herzégovine). Dans le secteur du Montello et au Sud de ce secteur, les patrouilles ennemies ont tâté nos lignes établies sur la Piave. Dans le secteur de San Dona, les troupes de couverture protégeant le changement de rive de notre division ant été forcées de repousser de fortes attaques ces derniers jours; ici encore notre mouvement a été exécuté méthodiquement et sans perte de matériel. Depuis le 15 juin, les Italiens ont perdu plus de 50,000 prisonniers, parmi lesquels environ 1,100 officiers. Sur la base d'un calcul minutieusement établi, les pertes totales de l'ennemi peuvent être évaluées à 150,000 hommes. * * * Vienne, 26 juin. — Officiel de ce midi. Sur les fronts à l'Ouest de l'Adige, les opérations ont de nouveau été plus actives ces derniers jours. Sur la crête de la Zugna, nous avons repoussé de fortes attaques préparées par une violente canonnade; elles ont coûté d'importantes perles à l'ennemi Sur le haut plateau d'Asiago, entre la Brenta et la Piave, la journée d'hier a été beaucoup plus calme. Le combat acharné livré le 24 juin s'est terminé par un échec complet pour les Italiens ; ce qui le prouve incontestablement, c'est que, dans le secteur où la bataille a été menée avec le plus d'acharnement, sur l'Asolone et sur le monte Pertica, nos détachements, poursuivant l'ennemi, se sont emparés de secteurs importants de ses lignes avancées. Grâce à la vaillance et aux vigoureuses attaques de nos troupes, qui se battent toujours avec le même élan, toutes les tentatives faites par les Italiens pour reconquérir le terrain perdu le 15 courant ont croulé dans le sang. Rien de spécial à signaler auprès du groupe des armées du feldmaréchal Boroevic. Sofia, 25 juin. — Officiel. Sur le front en Macédoine, à l'Ouest du lac d'O-chrida, nos détachements avancés ont dispersé à coups de feu des détachaments renforcés d'infanterie française. Sur la Cervena Stena, à l'Est delaCzerna, attaques de l'artillerie ennemie. Au Sud d'Huma et à l'Ouest de Doiran, la canonnade a été assez violente de part et d'autre. Dans les environs de nés positions établies à l'Ouest de Seres, nos patrouilles ont fait des prisonniers grecs. Dans la vallée du Vardar, nés canons spéciaux ont touché un avion ennemi, qui est tombé en; flammes devant nos tranchées. ie * * Constantineple, 23 juin. — Officiel. Sur le front en Palestine, faible canonnade. A l'est du Jourdain, nous avons mis «n fuite d'importants détachements da reconnaissance ennemis. L'attaque dirigée par les rebelles «entre Hedschas et sur le chemin de fer.dans le secteur de Mannkalat-El-Hesa, ont écheué sous nos centre-attaques Par ailleurs, rien d'important à signaler. —«o»— Berlin, 25 juin, — Officieux. Après une ceurte et énergique préparation d'artillerie #t de lance-mines, appuyées par des lance-flammes et soutenues par un bataillon d'assaut, les troupes de la landwehr du Rrandenhaurg ont pris d'assaut 1# 2i juin, à l'aube, la position ennemie établie des deux côtés de la roule de Bremenil à Badon-villers. Simultanément des Tliuringeois pénétraient dans le village en flammes de Neviller, occupé et opiniâtrement défendu par des troupes américaines et françaises qui ont été maîtrisées après un court combat. Nous avons fait sauter plusieurs abris fortement occupés dans ces positions, d'autres ont été nettoyés par les lance-flammes. L'ennemi a laissé entre nos mains 11 officiers et plus de 60 prisonniers, ainsi que6fusils-milrailleurs. Il a subi de fortes pertes en tués et blessés,comme le prouve le grand nombre des morts qui gisaient dans les positions que nous avons occupées. Après avoir radicalement détruit les tranchées ennemies, nos troupes ont reçu l'ordre de rentrer dans leurs positions de départ. C<iflinmniqiiés «les Puissances Ai iées Paris, 26 juin (3 h.). Nous avons exécuté plusieurs coups de main dans les régions de Mailly-Raineval, de Méricoq, de Vinlv, au Cornillet et en Lorraine, qui nous ont valu la capture de prisonniers et de mitrailleuses. Une nouvelle tentative allemande contre nos petits postes au Nord de Le Port a été repoussée. Les troupes américaines ont opéré dans la soirée une brillante opération de détail vers le bois Belleau. 150 prisonniers, dont un capitaine, ont déjà été dénombré. * * * Paris, 26 juin (11 h ) Au Nord-Ouest de Montdidier, nous avons effectué un coup de main au Nord du Parc de Grivesnes Nous avons infligé des pertes aux Allemands et leurs avons fait des prisonniers. Le nombre des prisonniers capturés par les Américains au cours de leur opération de la nuit dernière dans la région du bois de Belleau, s'est élevé à 264, dont 5 officiers. AVIATION Dans la journée du 25 juin, 22 avions allemands ont été abattus ou contraints d'atterrir désemparés; 3 drachens ont été incendiés. Notre aviation de bombardement de nuit et de jour a jeté plus de 17 tonnes de projectiles sur des terrains d'aviation, des bivouacs, des cantonnements et des dépôts de munitions de la zone de bataille. Des explosions et des incendies ont été constatés. * * * Londres, 25 juin. — Officiel. Des troupes canadiennes ont exécuté hier soir une heureuse attaque près de Neuville-Vitasse; elles ont fait 22 prisonniers et pris 6 mitrailleuses. Nous avons aussi fait quelques prisonniers et pris des mitrailleuses au Sud de la Scarpe. L'artillerie allemande a été active la nuit entre Villers-Bretonneux et Morlancourt, au Sud d'Avion et à l'Ouest de Merville; elle a largement usé de grenades à gaz. Par ailleurs, rien de particulier à signaler. * * Rome, 25 juin. — Officiel. Après avoir forcé l'extrême arrière-garde ennemie à la retraite, les vaillantes troupes de notre troisième armée ont réoccupé hier toute la rive droite de la Piave ; elle ont fait prisonniers 18 officiers et 1,607 soldats. Dans le secteur du Tonale, au cours d'un heureux coup de main, nos hardis alpins se sont emparés du poste avancé ennemi établi au Sud-Est de Punta di Cavallo. Sur le plateau d'Asiago, des attaques prononcées près du monte Valbella nous ont permis de faire 102 prisonniers. î-ur tout le front au Nord-Ouest du Grappa, appuyées par une énergique concentration du feu de l'artillerie, nos troupes ont infligé de fortes pertes à l'ennemi, avancé sensiblement et fait prisonniers 7 officiers et 326 hommes; elles ont pris, en outre, 16 mitrailleuses. Entre Capo Sile et la Piave, nous avons brillamment poursuivi nos opérations et élargi le terrain que nous occupons. Toute la journée et pendant la nuit, nos aviateurs ont exécuté d'énergiques bombardements. Les 23 et 24 juin, 9 avions ennemis ont été descendus. Béclaialisn fis CHiictiler m lertlisg A la séance du Reichstag du 2o juin, le chancelier von Hertling a l'ait la déclaration suivante : — 11 n'entrait- pas dans mes intentions de prendre part à ces défiais, eL vous savez pourquoi : mes prédécesseurs et moi-même avons pu nous rendre compte de l'effet produit par les discours que nous avons prononcés dans cette encejnte. Lorsqu'il nous a plu de parler de nos sentiments pacifiques, de déclarer qiie nous étions disposés à négocier, nos adversaires ont \oulu voir dans nos paroles un symptôme de notre faiblesse et le signe précurseur de notre effondrement final. Quand, au contraire, nous avons manifesté notre volonté inébranlable de nous défendre dans cette guerre de conquêtes qui nous était imposée, ils montraient Ludendorff agitant son sabre et s'écriaient : « C'est le militarisme allemand qui parle; celui à qui les hommes d Etat doivent obéir à leur corps défendant. » Le 24 février, voulant pousser plus loin l'expérience, j'ai pris nettement position à l'occasion du message du président Wilson ; j'en ai examiné avec le plus grand soin les quatre points fondamentaux que vous connaissez ; j'ai déclaré que sur ces points j'étais entièrement d'accord avec le président des Etats-Unis, et j'ai ajouté que ces quatre points fondamentaux pouvaient servir de ba-es pour négocier la paix mondiale universelle... Nous en sommes toujours à attendre la réponse du président Wilson à ces déclarations, qui n'avaient donc servi absolument à rien. Les nombreuses communications qui me sont parvenues des pays ennemis et en particulier de l'Amérique m'ont fait comprendre clairement ce qu'il faut entendre par les formules de Ligue de la Paix, de Confédération des Nations, de Ligue des Peuples par lesquelles on prétend faire régner dans le monde la liberté et la justice. Nos adversaires laissent entendre très clairement que ce sont eux qui constitueront le noyau de cette Ligue des Peuples, grâce à laquelle il leur sera facile d'isoler l'Allemagne. de la rendre impuissante et de lui rendre la vie impossible, en l'étouffant économiquement.C'est pourquoi j'ai jugé utile de vons faire exposer la situation politique à l'Est, de la Finlande à la mer Noire, par le secrétaire d'Etat des affaires étrangères, très particulièrement désigné pour le faire vu la part prépondérante qu'il a prise aux délibérations. J'estime qu'il s'est acquitté de cette tâche avec tact et mesure. Cependant, j'ai le regret de constater que certaines de ses déclarations ont été accueillies par un assez grand nombre des membres de cette assemblée de façon peu amicale. Je fais allusion à ce qu'a dit le secrétaire d'Etat lorsqu'il a parlé de la responsabilité de la guerre. Nous pouvons, sans aucune crainte, laisser à l'Histoire la tâche de liquidercettequestion: la preuve existe que l'Allemagne n'assume aucune responsabilité du fait du déchaînement des hostilités, que ce n'est pas elle qui a mis le feu aux poudres. Je veux toutefois prévenir le malentendu que pourrait faire naître la seconde partie des déclarations du secrétaire d'Etat, celles où il s'est,efforcé de rejeter sur les puissances ennemies la responsabilité de la continuation et de la prolongation -démesurée de cette guerre horrible, en disant que ces déclarations concordent avec celles que j'ai eu l'honneur de faire ici le 24 février de cette année. Il ne peut être question de faire abandon de notre volonté, ni d'ébranler notre confiance dans la victoire finale. Aujourd'hui comme hier, l'empereur et l'Empire, les princes et les peuples sont unis dans le même sentiment de confiance. Ils s'en rapportent aux courages de nos troupes incomparables; ils ont confiance dans notre peuple indissolublement uni et dans son prestige grandiose, que nous admirons depuis des années. Nous avons lieu d'espérer que le Tout-Puissant, qui nous est venu en aide jusqu'ici et nous a conduits de victoire en victoire, donnera à cette fidélité du peuple allemind la récompense qu'elle mérite. * * * ERRATUM L'omission d'un « ne pas » a déformé, dans le discours de M. von Kuhlmann publié hier, le sens de l'avant-dernier alinéa. Il faut rétablir la phrase comme suit : — Sans cet échange de vues, vu l'énorme extension qu'a prise la guerre et le nombre de peuples qui y sont intéressés, tant en Europe qu'au delà de l'océan, « il ne faut pas » — au lieu de « il faut » — s'attendre à ce que la décision finale soit apportée par les armes seules sans intervention diplomatique. » DÉPÊCHES DIVERSES Le règlement des engagements vis-à-vis de l'Allemagne. L'Agence Reuter mande de Paris qu'une dépêche de Moscou, non datée, annonce que le Commissaire 4me année. - N* 148 JOIRMAL QUOTIDIEN — Le iV : lO centimes Vendredi 28 Juin 1918 I

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