L'écho de Sambre et Meuse

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27 september 1918
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s.n. 1918, 27 September. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g44hm53p6g/
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Provoquer par vengeance d'autres destructions est une politique insensée, et enterrer de nouveaux morts, pour venger les siens propres, est une politique sans cœur. On nous a fait des propositions. Je ne dis absolument pas- qu'il faille se jeter à genoux, mais on pourrait demander à nos ennemis quelle paix ils veulent, au lieu dé leui* répondre en battant la grosse caisse. Nousn'approuvonspas les crédits de guerre parce que vous ne menez pas une politique française nationale, parce que vous prolongez la guerre, alors que nous pouvons avoir immédiatement une paix sans annexions. * * * I n journal lîiiliinduis contre Wilson Helsingfors, 22 septembre. Dans plusieurs violents articles publiés à propos du refus des puissances de l'Ouest, les déclarations que le journal « Suomen So-siali Demokraatti <> adresse à l'Amérique attirent particulièrement l'attention. Le fait que la réponse des Etats-Unis à la note de paix de l'Autriche a été donnée endéans d'une demi-heure, constituerait un crime pour lequel il serait impossible de trouver des termes. Dans cet espace de temps, l'Amérique a décidé de noyer dans le sang des millions d'hommes et de remplir le monde de morts, de blessés, d'estropiés et d'idiots; que les pauvres que les balles ne peuvent tuer meurent de faim; que le chômage international, le malheur et la misère augmentent. Place pour le feu et le fer américains ! Peut-on commettre un plus grand crime dans l'espace d'une heure ? La réponse est aussi un crime parce qu'elle émane d'un seul .homme, un -crime, parce qu'elle tend vers l'impérialisme que l'Entente reproche à son adversaire. Le pays de l'or et des richesses a pris sut' lui une responsabilité illimitée. A i* Commission principale du Reichstag Disceurs du Chancelier de l'Empira A la séance de la Commission principale du Reichstag, qui a repris ses travaux mardi, le comte von Hertling a prononcé le discours suivant : Messieurs, Votre Commission s'est réunie pour entendre la direction de. l'Empire lui faire, dans la situation grave actuelle, des déclarations relatives à certaines questions de haute portée et les discuter avec les représentants du gouvernement. Ce désir est tout naturel, et nous voulons y satisfaire dans la mesure du possible : vous me permettrez toutefois de vous présenter au préalable quelques observations générales. Messieurs, Un mécontentement: assez profond s'est emparé, comme vous savez, de nombreuses classes de la population. La raison dernière s'en trouve dans la pression terrible qu'exercent sur les esprits une guerre qui dure depuis plus de quatre ans, les souffrances et les privations qui en sont la conséquence, les sacri-lices plus ou moins sensibles qu'elle impose à toutes les classes de la société, à toutes les familles et à tous les individus. Je ne me fais pas l'illusion de croire qu'on puisse atténuer cette pression avec des mots, mais j'ai le devoir d'affirmer catégoriquement, sans vouloir anticiper sur ce que vous dira tout à l'heure le représentant du ministre de la guerre, que si le mécontentement est provoqué par la situation militaire actuelle et par les événements surgis sur le front à l'Ouest, la dépression des esprits dépasse toute mesure. Certes, Messieurs, notre dernière offensive de grande envergure ne nous a pas donné le succès espéré : il faut l'avouer sans ambages. La direction de l'armée ayant dti replier nos lignes avancées très loin en arrière sur la position dite Siegfried, la situation est grave, mais nous n'avons aucune raison de trembler. Nous avons traversé des heures plu-; graves.Songez à l'été de 1916, où échoua notre offensive sur Verdun où des assauts en niasse furent dirigés contre nous dans la Somme, où l'offensive impétueuse entreprise dans l'Est par lîroussilof eut la néfaste répercussion que l'on sait sur le front austro-italien, où enfin la Roumanie entra en guerre à son tour. Loin alofs de perdre courage, nous avons montré à nos ennemis, qui nous croyaient à bout, de quoi est capable un peuple qui a la ferme volonté de vaincre. Aujourd'hui, quelle, est la situation ? Nous avons l'ait la paix avec la Russie et la Roumanie : de ce côté, bien que la situation ne soit pas encore tout à fait nette dans l'ancien empire russe et que l'avenir y apparaisse incertain, toute menace a disparu, et une partie considérable de notre ancienne armé'e de l'Est peut être maintenant employée dans l'Ouest. L'armée austro-hongroise occupe de vastes étendues du territoire italien, où elle maintient vaillamment ses positions. En France, nos troupes résistent aux attaques que dirigent contre et es les Français, les Anglais et les Américains, pourvus des moyens de combat les plus modernes et les plus variés. L'ancien esprit qui les animait reste vivant parmi elles, ainsi qu'en ont fait clairement la preuve les événements des derniers jours. Si opiniâtres qu'ils soient, les efforts déployés par l'ennemi eu vue de percer notre front sont condamnés à un échec à raison de la vaillance des fidèles enfan's de la Patrie, qui sont résolus à se battre jusqu'à la mort pour en rendre la percée impossible. Et c'est alors que nous péririons courage et que, oublieux de leurs exploits passés parce qu'est venue à surg'r une de ces alternatives dont la guen-e est coutumière, nous retirerions aux soldats qui nous ont menés les années précédentes de victoire en vie-, taire, la pleine confiance que nous avions mise en eux sans restriction? L'afritiicliisseinent des Indes ; Berlin, 21 septembre. Le « Dagblad » de Stockholm mande : Le secrétaire anglais de Tagore a été ar-1 rêté sous l'inculpation de mutinerie. Le « Times of India » reçut de son correspondant de Piangun l'information suivante : L'autorité britannique a arrêté, à Pékin, M. W. W. Pearson,'un Anglais qui aidait depuis des .années Rabindranath Tagore dans son activité professorale à Bolpur et qui était le secrétaire de Tagore pendant les voyages de ce dernier à travers le Japon et l'Amérique.Suivant le «.Péking Times» ,Pearson fut accusé de tentative de mutinerie, arrêté et conduit à Shanghaï On se souvient qiie le nom de Tagore a été prononcé il y a peu de temps dans la question du procès de la conspiration indienne à San-Francisco.Ainsi que le procureur le fit connaître, Tagore aurait eu des relations secrètes,avec le Comité iudien et aurait visité les hommes d'Etat dirigeants du Japon et de la Chine dans le bul de les intéresser à l'affranchissement des Indes. Vienne, 23 septembre. La « Gazette » des dimanche et lundi souligne ce qui suit : La rapidité du refus de la note de Burian de la part de l'Amérique et de la France n'était pas seulement commandée pour étouffer les espérances de paix en train de germer, mais aussi pour faire éviter une discussion à la Chambre française qui aurait obligé Clemenceau à de pénibles aveux. La timide objection du « Times » qu'il aurait mieux valu constituer d'abord une espèce-de Conseil de diplomates à Versailles à l'instar du Conseil militaire, était une diversion.Un Conseil diplomatique à Versailles est aujourd'hui absolument impossible. Des pourparlers de paix sont impossibles parce qu'il existe manifestement entre l'Angleterre, la France et 1 Italie, sous l'impression de la situation de la guerre, de nouveaux traités secrets qui doivent être écartés de la lumière de la publicité. Wilson qui a les mains libres vis-à-vis de ces traités secrets, mais qui les connaît et les approuve, s'est empressé d'envoyer sa réponse pour le motif même sur lequel Glé-menceau a tablé ses grossièretés. Non, Messieurs! Un tel découragement serait indigne de nous et constituerait une noire ingratitude. Nos chefs d'armées, le maréchal von llindenburg et le général'Ludendortf sont, aujourd'hui comme hier, à la hauteur rie leur tâche, et nos ennemis ne tarderont pas à rabattre de la joie dans laquelle les a plongés leur victoire prématurément escomptée. L'année et la population restée dans le pays font bloc. •le n'ai pas négligé, à des occasions antérieures, d'exprimer mon admiration et mon respect aussi bien pour le peuple sous les armes que pour le peuple qui est resté dans ses foyers. L'enthousiasme que connurent les journées de 1914 a pu tomber, mais la ferme résolution de tenir bon jusqu'au bout subsiste et subsistera malgré toutes les variations et toutes les perturbations. Les pères et les mèree restés ici n'abandonneront pas leurs fils, leurs maris et leurs frères qni font campagne au loin, à l'heure môme où nous jouons le tout pour le tout. Depuis le premier jour, nous avons fait une guerre de défense. Ce n'est que pour notre défense que nous avons envahi la Belgique : j'insiste d'autant plus énergi-quement sur ce point qu'est plus cynique l'abus que l'on a fait jusqu'en ees derniers jours du mot connu du chancelier d'alors. En envahissant la Belgique, nons avons violé le droit écrit; mais il existe, pour la nation comme pour l'individu, un autre droit, le droit de défense personnelle, le droit de légitime défense. Nous avions des raisons de croire que si nous n'agissions pas rapidement, l'ennemi nous devancerait et envahirait notre sol. Plus tard, d'ailleurs. îous avons appris par les archives beiges à que! oint, Ions-- emps avant que la guerre n'éclatât, le. doses donnaient à réfléchir en ce qui concerne la neutralité belge. Au surplus, n'avions-nous pas, avant celte invasion de son sol à laquelle la nécessité nous contraignait, tendu à la Belgique une main pat#ique et pris l'engagement, pour le ras où elle consentirait à rester neutre, de l'indemniser de tous les dégâts causés par nos armées? , Nous avons réitéré cette offre une seconde fois après la prise de Liège, mais le gouvernement belge n'a rien voulu entendre et a adhéré à la fédération de nos ennemis. Dans toutes les batailles livrées par la suite nous n'avons jamais agi que pour notre défense; A l'Est, il nous a fallu nous défendre contre les formidables masses de l'année russe qui avaient envahi, en y dévastant tout, la IVusse orientale, les faire après d'âpres batailles reculer au-delà de leurs frontières, puis nous serrer les coudés et nous battre encore pour les empêcher d'avancer. Nous avons livré les mômes batailles, aux côtés des soldats de la monarchie austro-hongnoise, à l'Italie parjure En France enfin, qui est devenue aujourd'hui le principal théâtre de la guerre, nous n'avons jamais caché que toute visée de conquête nous était étrangère. Comment, en revanche, la situation se prêsente-t-elle chez nos adversaires ? A en croire leurs déclarations tant officielles que non officielles, les seuls buts qu'ils poursuivent consistent à refouler l'Allemagne, qui a la criminelle insolence de prétendre à l'hégémonie mondiale, à donner au monde la liberté et la justice, à anéantir l'impérialisme allemand et le militarisme prussien. La vérité, que nous connaissons, est tout autre La guerre mondiale avait été préparée depuis de longues années par la fameuse politique d'encerclement du roi Edouard. En France avait surgi, aussi bien dans les journaux militaires spécialistes que dans des livres isolés, une littérature ultra belliqueuse qui faisait prévoir l'imminence d'une guerre avec l'Allemagne. Dans les Balkans, on avait résolu d'éliminer l'influence de l'Autriche-Hongrie. Les promoteurs du mouvement expansionniste russe et du panslavisme l'exigeaient. Ce n'est pas le parti militaire prussien qui a mis le feu aux poudres, mais bien le parti militaire russe COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 26 septembre. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Bupprecht de Bavière. Dans les bas-fonds de la Lys, au Nord du canal de La Bassée et près de Mœuvres, combats-dans le terrain devant nos lignes. Groupe d'années du général Ton Boehn. . Au Sud-Est de Epehy et près de Bellecourt, le feu d'hier de l'ennemi n'a été suivi que de poussées partielles qui ont été rejetées. Entre le ruisseau de l'Omignon et la Somme, 1 adversaire a poursuivi ses attaques. Son premier assaut s'est écroulé dans les tirs concentrés de notre artillerie et de nos fantassins. La poussée principale des charges, à plusieurs reprises renouvelées dans la matinée, s'est dirigée contre la hauteur .entre Pontru et Gricourt. L'ennemi y a passagèrement pris pied, mais un retour offensif nous en a rendu maîtres. __ Dans le courant de l'après-midi, entre Francilly et la Somme, les Français ont dé-clanché de puissantes attaques qui ont été rejetées partout, sauf en quelques endroits insignifiants. Pendant les deux derniers jours, nous avons capturé plus de 200 prisonniers. Groupe d'armées du Kronprinz Impérial. A l'Est d'Allemant, entre l'Ailette et l'Aisne,une entreprise d'attaque locale nous a valu des prisonniers. Au Nord de Vailly, nous avons repoussé des attaques partielles de l'adversaire. Groupe d'armées du duc Albrecht. A l'Est de la Moselle, nous avons refoulé une charge de détail ennemie. Les troupes de la 31e brigade de lend-wehr, qui y combat, ont capturé 50 Français et Américains par une contre-poussée. D'escadres ennemies attaquant Francfort-sur-le-Mein et Kaiserslautern, nous avons descendu 7 appareils. * ¥ Berlin, 25 septembre. — Officiel. Pendant le mois d'août, les Puissances centrales ont détruit en chiffre rond 420,000 tonnes brut de tonnage marchand utilisable par nos ennemis, tonnage qui a été ainsi diminué, depuis le début de la guerre, rien que par les mesures militaires des Puissances centrales, de 19,990,000 tonnes brut. De ce total, 11,929,000 tonnes brut représentent les pertes de la flotte marchande anglaise. Il résulte des constatations faites dans l'entretemps que les mesures militaires des Puissances centrales ont, en juillet, outre les navires coulés, fortement endommagé environ 40,000 tonnes brut de navires marchands de nos ennemis ou voyageant pour leur compte; ces navires ont été amenés dans les ports ennemis. Vienne, 24- septembre. — Officiel de ce midi. Sur le théâtre de la guerre en Italie, duels d'artillerie et engagements -entre patrouilles sur le front méridional du Tyrol. Sur le haut plateau entre Canova et le monte di Valbella, nos ennemis ont de nouveau attaqué. Près du monte Sisemol. bombardé avec la plus extrême violence par l'artillerie ennemie, des détachements d'assaut français et italiens ont réussi à pénétrer dans nos lignes; nous les avons rejetés dans leurs tranchées par une contre-attaque. Nous avons repoussé des tentatives faites par l'ennemi pour approcher de notre position au Nord du monte Tomba Sur le front à l'Ouest et en Albanie, pas d'événement particulier à signaler. * Vienne, 25 septembre. — Officiel de ce midi. Sur le front au Sud du Tyrol et entre la Brienta et la Piave, l'ennemi a continué hier ses attaques partielles près de Canova. Les assaillants — Italiens et Slovaques — ont été repoussés sur toute la ligne, à un endroit ,par une contre-attaque de dragons de Pai'dubitz. * Sofia, 23 septembre. — Officiel. Sur le front en Macédoine, nos troupes ont, dans EN RUSSIE. Amsterdam, 24 septembre. — Un communiqué officiel japonais annonce que, le 18 septembre, la cavalerie japonaise de Chibarowsk et de Zizikar a occupé Blagowjeshtchensk sur l'Amour, qu'ont atteint ensuite, le 19, les treupes japonaises expédiées par le fleuve. Moscou, ,24 septembre. — L' « Iswestija » annonce dans son bulletin militaire que les Anglais marchent sur Kotlus et que, sur le front oriental, des combats violents livrés dans la région de Tarn semblent avoir entraîné un recul des bolchevistes. ^ Stockholm, 24 septembre. — D'après les journaux, le gouvernement maximaliste a l'intention d'organiser dans le courant de l'automne un service de navigation entre Saint-Pétersbourg et la Suède. La Russie enverrait à la Suède en échange de ses produits des métaux, du chanvre, diî l'huile et du caoutchouc, sans recourir à des intermédiaires. EN ITALIE Berne, 21 septembre. — Les journaux iialiens annoncent que la grippe espagnole sévit fortement à Milan. La mortalité s'est beaucoup élevée dans ces derniers jours. Comme les hôpitaux son! remplis de blessés, mille lits sont préparés pour les grippés dans l'hôpital Maggiore. qui, tandis que l'Empereur allemand s'était efforcé jusqu'à la dernière minute de maintenir la paix, parvenait, malgré les velléités de résistance du Tsar, à obtenir l'ordre de mobilisation et à rendre la guerre inévitable. C'est ce que les débats du procès Souchomlinof ont clairement démontré à tous ceux qui ne sont pas des aveugles volontaires. Nous pouvons attendre avec tranquilité le jugement de la po-térité, malgré les obscurités dont les dirigeants de l'Entente sont parvenus, par une campagne inouïe de mensonges et de calomnies, à voiler la vériti. la vallée de la Skumbi supérieure, efivahi les tranchées ennemies et en ont ramené des prisonniers français. Près de la Mokra Planina et près de Cervena Stena, nous avons dispersé plusieurs détachements d'assaut ennemis. Au Nord de Bitolia, après une violente préparation d'artillerie, des bataillons ennemis ont attaqué notre position; nous les avons repoussés auve de lourdes pertes. A l'embouéhure de la Czerna, recrudescence de la canonnade. Sur le reste du front, opérations peu actives. Au Nord de Bitolia, les aviateurs ennemis ont lancé des bombes sur des ambulances, malgré les signes distinctifs habituels. Constantinople, 23 septembre. — Officiel : Sur le front en Palestine, des combats d'arrière-gardes habilement conduits assurent l'exécution de nos mesures des deux côtés du Jourdain. Sur les autres fronts, la situation ne s'est pas modifiée. A Constantinople, 23 septembre. — Officiel : Sur le front en Palestine, l'exécution de nos mouvement se poursuit conformément à nos plans. Les Anglais nous suivent pas à pas. Pour le reste, rien à signaler; Communiqués des Paissauces Alliées Paris, 25 septembre (3 h ). Au cours de la nuit, activité d'artillerie dans la région de Saint-Quentin et entre l'Ailette et l'Aisne. Une attaque allemande dans la région de la ferme Moisy a subi un complet échec sur le front de la Vesle, la lutte d'artillerie se maintient assez vive. Nous avons repoussé des coups de main ennemis, en Champagne et en Lorraine, et rends i dans cette dernière région une incursion dans les lignes allemandes. Nuit calme sur l.e reste du front. * * * Paris, 25 septembre ('11 h ). Dans la région à l'Ouest de St-Quentin, les Allemands ont tenté, au cours de l'après-midi, de nous rejeter de l'Epine de Dalllon; tous leurs assauts ont été repoussés Entre l'Ailette et l'Aisne, la journée a été marquée par de violentes réactions des Allemands sur le plateau de la ferme Moisy et la région au Nord d'Allemant où des combats acharnés ont eu lieu toute la journée. En dépit de leurs efforts répétés., les Allemands n'ont pu réussir à nous enlever nos gains des jours précédents. - Les Allemands ont subi de lourdes pertes et laissé des prisonniers entre nos mains. Bien à signaler sur le reste du front. * * Londres. 24 septembre. — Officiel : La bataille a pris une% tournure favorable pour nous dans le secteur à l'Est de Vermand; nous avons légèrement progressé Nous avons efficacement repoussé une attaque locale exécutée hier par l'ennemi au Nord de la petite ferme de Priel et fait des prisonniers. Les Allemands ont attaqué, la nuit, nos nouvelles positions au Sud-Est de Gavrelle ; celte atttaque, appuyée par un violent feu de barrage, a été repoussée. Notre ligne est restée intacte. Nous avons amélioré nos positions immédiatement au Nord de Mœuvres et une petite opération locale, exécutée la nuit, nous a permis de reprendre une partie de notre ancien front au Sud-Est de Voorme-zele.Nous avons dispersé, la nuit, des détachements d'assaut ennemis à l'Ouest de Bellenglise et à l'Est de Neuve-Chapelle. Les Allemands ont éxécuté un coup de main contre un de nos postes établi au Sud de la Scarpe. En' liaison avec les troupes françaises, nous avons exécuté ce matin une heureuse opération dans le secteur de Saint-Quentin. Nos troupes ont ;iliaqué à l'aube, sur un front de plus de quatre milles, du ruisseau d'Omignon vers le Sud; elles ont rapidement avancé tout le long de ce front et fait 800 prisonniers environ. L'ennemi a énergiqa»ment résisté sur un grand nombre de points, notamment dans les environs de Sélency, où l'on se bat encore Nous avons légèrement amélioré nos lignes au cours des combats locaux qui se sont encore livrés ce matin au Nord-Est d'Epehy. * « Londres, 24 septembre. — Officiel de l'armée de Palestine : A l'Est du Jourdain, l'ennemi se retire dans la direction d'Amman, sur le chemin de fer du Iledjaz, poursuivi par des troupes australiennes, néo-zélandaises, hindoues et juives, qui ont atteint Es-Salt, fait des prisonniers et pris des canons. Plus au Nord, sans n'avoir à vaincre qu'une médiocre résistance, notre cavalerie a occupé Haifa et Akka. Le nombre de nos prisonniers augmente et le chiffre déjà signalé de25,000 sera largement dépassé. Les troupes arabes du roi ^ussein ont occupé Maan; elles harcèlent les détachements ennemis qui battent en retraite vers le Nord dans la direction d'Amman, le long du chemin de fer du Iledjaz. Rome, 24 septe«ibrë. — Officiel. Sur le haut plateau d'Asiago, des détachements de bersaglieri et des tchèques-slovaques ont donné un violent assaut aux puissants retranchements de la Cima tre Pezzi (confluent de l'Assa et de la Ghelpac) et y ont pénétré. Ils ont infligé de lourdes pertes aux défenseurs, fait 80 prisonniers, pris 2 mitrailleuses, puis sont rentrés dans leurs lignes sons être inquiétés. Au Nord de la hauteur 703 du Dosso-Alto, nous avons dispersé des détachements qui tentaient d'approcher de nos avant-postes. Dans la vallée de l'Ornio, une de nos patrouilles a repoussé un important détachement. Dans les secteurs de la Posina et de l'Astico, ainsi que sur la Piave, entre Zenson et Musile, violente canonnade réciproque. Un avion ennemi a été descendu en combat aérien. J'en viens à une question dont je ne voulais pas parler aujourd'hui et dont pourtant je vais p u-ler brièvement, sachant que le mécontentement qui se fait jour n'a pas seulement son origine dans les souffrances eties tribulations que je viens d'indiquer, mais dans des soucis et des plaintes précises d'ordre politique. Depuis le jour où j'ai assumé la lourde charge des fonctions de chancelier, je me suis efforcé de tenir la promesse que j'avais faite et rien ne m'empêchera de la tenir : je veux parler de la grosse question de la réforme électorale, qui n'est pas du domaine des discussions du Reichstag, mais qui intéresse les milieux politiques au-delà de la frontière prussienne. Je ne puis que rappeler ici les déclarations que j'ai faites à plusieurs reprises à la Chambre des seigneurs dé Prusse. Le gouvernement d'Etat est fermement résolu à faire adopter le projet de réforme et à ne reculer pour y réussir devant aucun des moyens dont il est armé par la Constitution. Il est toutefois une chose à laquelle il faut songer : il s'agit d'une modification prof de de la structuré historique de l'Etat prussien. Il ne serait pas équitaWe, même il serait injuste de ne pas laisser aux représentants de l'ancien ordre de choses la possibilité de défendre leur point de vue au Parlement, de traiter leurs aiguments à la légère et comme par-dessous la jambe'. Il ne peut être et il n'est pas question, vous vous en convaincrez bientôt, Messieurs, de vouloir faire traîner les choses en longueur : toutefois si le résultat attendu ne pouvait 1 orlir des discussions parlementaires, nous emploierions l'autre voie indiquée par la Constitution. Permettez-moi, pour finir, de jeter un court regard sur l'avenir. L'humanité tremblant à l'idée que cette terrible guerre, destructrice de la civilisation, pourrait n'être pas la dernière, mais en entraîner d'autres, le nombre s'accroît de plus en plus de ceux qui se demandent s'il n'existe pas un moyen d'y remédier, s'il n'est pas possible de créer, parmi lès peuples amis de la paix, une orgiftiisation capable de remplacer la force par le droit et les batailles sanglantes par une solution pacifique. On sait que le président des Etats-Unis a fixé en quatorze points les directives pour la conclusion de la paix. J'ai, le 24 janvier, devant cette Commission, discuté ces divers points ,et fait remarquer que l'idée d'une Ligue des nations avait toutes mes sympathies à condition qu'une loyale bonne volonté de paix et la reconnaissance du droit égal de tous les Etats fédérés fussent garanties. Les explications de ros ennemis, qui pour la Ligue des nations songeaient à une alliance dirigée contre l'Allemagne et ses alliées, prouvent combien cette réserve était nécessaire. Dans son message du 1er février, ïl. Wilson a fait une nouvelle démarche dans le même sens et a exposé en 4 points les principes qui, à son avis, devraient être appliqués au cours d'un échange de'vues réciproque. Dans mon discours prononcé au Reichstag le 25 février, je me suis déclaré prêt en principe à discuter la paix sur cette base, mais ni alors ni depuis M. Wilson n'en a pris note. Il semble que, dans l'entretemps, cet ancien idéo- 1 logue et pacifiste acharné se soit transformé en chef des impérialistes américains. Le projet d'une Ligue des nations à constituer n'en sera toutefois pas discrédité. Ce projet a trouvé des défenseurs éloquents;le président de laConfédération suisse et le ministre norvégien Knudsen, qui tous les deux font ressortir l'intérêt des Etats neutres à une semblable institution. Je ne crains pas, moi non plus, de manifester une fois encore mon opinion sur cette question et d'indiquer très brièvement les buts et les bases d'une pareille Ligue. Ce qu'il faut,c'est faciliter le désarmement général et pacifique, obtenir des tribunaux d'arbitrage obligatoires, assurer la liberté des mers et la protection des petits peuples. En ce qui concerne le premier point, rappelant des déclarations faites antérieurement, j'ai dit que l'idée d'une restriction des armements pouvait fournir matière à discussion et j'ai ajouté que la situation financière de tous les Etats européens après la guerre donnerait l'appui le plus efficace à une solution satisfaisante de cette question. Pour ce qui est de la question des tribunaux d'arbitrage, elle a une longue histoire. Je ne veux pas entrer dans les détails. Il résulte des documents intéressants que j'ai eus sous les yeux que dans le passé l'Allemagne a plusieurs fois fait appel . aux tribunaux d'arbitrage dans des questions litigieuses, mais que dans plusieurs cas ! exécution à échoué devant l'opposition soulevée en Angleterre et en Amérique. Si l'on aboutissait à un accord international décidant que les questions litigieuses entre différents Etats devraient toujours être soumises à un tribunal d'arbitrage et que la chose serait obligatoire pour les membres de la Ligue des nations, ce serait là, sans aucun doute, un important pas en avant pour le maintien de la paix générale. Les dispositions particulières concernant la garantie nécessaire pour la reconnaissance des jugements prononcés par les tribunaux d'arbitrage devraient faire l'objet d'un ex mien minutieux et approfondi. J'ai déjà exprimé antérieurement mon avis au sujet de la liberté des mers. Elle est la condition nécessaire des rappeirts entre les Etats et les peuples, mais sur ce point ce n'est naturellement pas de notre côté que l'on fait les plus grandes difficultés. Lorsque je me suis occupé de cette question et que j'ai fait ressortir les conséquences qu'entraînerait l'application loyale de ce p"incipe — savoir l'accès pour toutes les nations aux mers intérieures, pas de situation privilégiée des Anglais à Gibraltar, à Malte et sur le canal de Sùez — un journal anglais a traité ces déclarations de cyniques Il y a enfin la protection des petite^ nations. Nons y pouvons donner notre adhésion sans aucune restriction. Puisse donc la Ligue des nations n'être pas seulement un rêve d'avenir; puisse cette idée s'approfondir; puissent tous les pays rechercher les moyens de la réaliser! La première et la plus importante rondition est la volonté loyale et énergique de prendre fait et cause pour la paix et la justice. C'est sur ce vœu que je termine mes observations. Le secrétaire d'Etat des affaires étrangères exposera en détail la situation politique et s'expliquera en particulier sur la note austro-hongroise, que vous connaissez, ainsi que sur l'accueil qu'elle a trouvé jusqu'ici chez nos ennemis. Avec un hâte précipitée, les dirigeants des Etats soi-disant démocratiques ont pré une atttitnde nettement hostile sans avoir consulté leurs peuples. Par là ils ont montré à nouveau où il faut trouver les visées de conquête,et où se trouvent en réalité l'impérialisme et le militarisme. Discours du Délégué du Ministre de la Guerre Le général von Wrisberg, parlant au nom du ministre de la guerre, a exposé la situation militaire à l'Ouest en mettant les événements qui s'y passentien regard de l'ensemble de la situation. — La Commission centrale, dit-il, a été informée, ' au cours d'une séance précédente, des premières conséquences de notre offensive. A considérer la situation générale, nous étions en droit d'attendre que nos opérations ultérieures menées des deux côtés de Beims aboutiraient à un résultat favorable. ' Le facteur principal du succès devait être la surprise de l'ennemi, et tous les préparatifs avaient été faits dans ce but. Or, la surprise n'a pas réussi. L'ennemi a eu connaissance de nos intentions et il a pu prendre toutes les mesures pour y parer. Il a complètement réussi, et notre offensive sur Reims n'a eu ainsi pour nous que des avantages tactiques.Depuis, la situation a changé du tout au tout. L'ennemi a pu disposer librement de ses réserves. Il ies a complétées en leur adjoignant l'armée insulaire anglaise, transportée sur le théâtre de la guerre, et en mettant en ligne son armée de couleur, appuyée par les divisions américaines. Nous devions donc nous mettre sur la défensive. • La première attaque ennemie, dirigée contre le f 4me annCe. — a" 225 JOURiMAL QUOTIDIEN — Le -J. 1Q wLllmes Vendredi 27 Septembre i9l£$

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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