L'écho de Sambre et Meuse

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01 september 1918
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s.n. 1918, 01 September. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/th8bg2jm58/
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PRIX DBS ANNONCES : Aunnonces, la ligne, fr. 0.5G; — Au», fiaanc. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. l.#0; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Paits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — fihron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Séparations judiciaires, la ligne, fr. 2.00 Administration et Rédaction 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de 11 à 1 h. et de 3 à 5 h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les nuuuuscrits ne» insérés ne sont pas rendus. L'Echo de Sambre & Meuse PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 l.es demandes d'abonnement son! aies exclusivement par les bureaux el . - facteurs des posles. Les rérlnmations concernant l«s abonnements doivent être adressé** exclusivement aux bureaux de pott: j.-e. gollrhD, Bireetear-Propriétaifi La * Tribune Libre » est largement ouverte à tous. Notre Avenir Commercial (2me Article) Notre Avenir Commercial (2me Article) Lorsqu'éclata la guerre mondiale, la Belgique offrait le merveilleux spectacle d'un peuple de 7 millions et demi d'habitants occupant la cinquième place sur la liste des grandes puissances économiques du monde. Elle se rangeait immédiatement après l'Angleterre, l'Amérique, l'Allemagne et la France, en ce qui concerne le commerce extérieur ! Aussi, était-ce à tort qu'on la considérait comme une petite nation. En réalité, elle était une "grande puissance •> sur un petit territoire. Ajoutons qu'au point de vue colonial, elle était proportionnellement mieux partagée que l'Empire allemand lui-même. Mais qu'on ne se fasse pas d'illusion ! Cette exubérante activité et cette apparente richesse portaient en elles le germe de difficultés économiques qui ne laissaient point d'inquiéter les observateurs attentifs de notre développement industriel et commercial. Si nos articles triomphaient sur les marchés extérieurs, c'était surtout en raison des bas salaires payés à nos ouvriers. Les conditions avantageuses de notre fabrication nous permettaient de concurrencer victorieusement partout les produits étrangers. Malheureusement notre système économique reposait sur des bases fragiles. On le comparait, avec raison, à une pyramide renversée, voulant signifier par là, que l'importance de notre expansion commerciale et industrielle était disproportionnée au chiffre de notre population, à l'étendue de notre territoire et aux ressources naturelles dont nous disposons. Un Français, Monsieur IZART, dans un ouvrage d'ailleurs rempli d'inexactitudes, écrivait très justement : « La Belgique est la première nation du monde au point de vue de la densité industrielle. Toutes ses industries sont filles de la volonté seule, en dépit des conditions ingrates du milieu, et c'est une bien belle page du génie humain que de voir prospérer, dans ce coin de terre, tant d'usines métallurgiques sans minerai, tant de filatures, de peignages, de tissages sans laine, ni moutons ». De fait, la Belgique de 1914 constituait un miracle économique. Mais encore une fois, l'édifice de notre prospérité industrielle et commerciale évoquait l'image de ces villes florissantes établies sur des îles d'origine volcanique et qui s'abîment dans les flots à la première éruption. Au point de vue international, le cataclysme qui nous menaçait était la fermeture progressive de tous les grands marchés extérieurs. La France frappait certaines marchandises belges de taxes prohibitives s'élevant jusqu'à 200 % ad valorem. Les Etats-Unis, enfin munis d'un énorme outillage industriel, commençaient à inonder le Nouveau-Monde de leurs produits et à barrer à nos articles, l'entrée de l'Amérique méridionale.Au point de vue national, un danger plus grave encore nous guettait : celui d'une révolution sociale résultant des exigences croissantes de la classe ouvrière. Notre organisation commerciale défectueuse nous laissait désarmés devant ce double péril. Nous n'avions ni lignes de navi-gation, ni outillage économique moderne. Nos marchandises s'exportaient sous pavillon allemand ou anglais. Elles étaient revendues par des commissionnaires étrangers qui prélevaient sur elles la part du lion. Nous protestions contre la concurrence allemande, mais nous négligions d'en faire notre profit Les Belges oubliaient trop volontiers qu'en matière économique on ne remporte de victoire durable qu'à la condition d'opposer à l'adversaire une méLhode supérieure à la sienne. Au lieu de nous élever contre l'invasion des produits germaniques, nous aurions •utilement agi, au contraire en important chez nous certaines qualités de nos voisins de l'Est. Cela nous eût mieux servi que la Munich ou le Saucisson de Francfort. Evidemment le commerçant belge a des qualités. Il apporte à la pratique de sa profession un « bon garçonnisme » qui contraste agréablement avec la froideur anglaise et la raideur de certains Allemands. 11 est intelli- fent et actif, mais il manque de méthode. el est du moins l'avis des bons juges. Et de fait nos voisins l'emportent moiias sur nous par la supériorité de leurs articles que par la manière de les faire valoir. Comment résister d'ailleurs à des gens qui ont une organisation commerciale reposant suides traditions solides et soumise à la loi d'un perfectionnement continu? On l'a dit souvent : « Le Belge est timoré, étroit d'idées, pauvre d'initiative. Les intelligences brillantes trouvent peu d'appui chez nous, quand elles ne sont pas servies par un extraordinaire concours de circonstances. La discipline manque, l'ordre fait défaut. Combien d'envois promis et non effectués, de commandes exécutées de travers, de retards injustifiés, d imperfections inexcusables! » La -stupéfaction des Allemands arrivant en Belgique doit nous édifier à ce sujet. Ils ne s'expliquent point notre incohérence ni notre manque d'esprit pratique Nous n'avons pas non plus de tradition commerciale. La prospérité de nos maisons est généralement, limitée à doux générations. C'est chez nous surtout que se vérifie le proverbe : « A père avare... ». En Allemagne, au contraire, la firme demeure dans la même famille. L'initiation se transmet de père en fils par voie d'apprentissage dans l'atelier familial. Elle se complète à chaque génération en s'adaptant aux besoins nouveaux et en s'inspirant des méthodes les plus modernes.Mais la supériorité des Allemands réside dans leurs procédés d'expansion industrielle et commerciale. Combien de fois n'a-t-on pas insisté sur ce point! Combien de fois le « Becueil Consulaire » n'a-t-il pas formulé la môme plainte : « La propagande belge est insuffisante en Russie. Nos produits ne sont pas connus dans ce pays .. Les rares articles belges importés ne correspondent pas aux goûts des Slaves.. La façon de traiter est contraire aux usages beaux... Les produits belges sont introduits par des Allemands et des Anglais qui prélèvent tout le bénéfice. » Ici le Germain manifeste une supériorité absolue. Il est partout, parfaitement au courant des besoins, des habitudes, des goûts des habitants. On a pu observer dans nos cabarets d'Ardennes les placards illustrés de fabriques allemandes recommandant exclusivement les articles d'un intérêt local : machines agricoles, engrais chimiques, vélocipèdes. L'adresse du dépositaire choisi dans un gros village des environs s'étale au bas de l'affiche : le paysan n'a que quelques kilomètres à faire pour s'informer, constater de visu les qualités de la marchandise et acheter. N'a-t-on pas vu la machine à coudre aile mande s'introduire ainsi dans certaines bourgades africaines, conquérir peu à peu toute une partie du littoral encore sauvage et venir occuper les loisirs non seulement des femmes indigènes, mais encore des rois nègres ralliés à la civilisation par cette distraction inoffensive et familiale ! A chaque passage des voyageurs allemands, une nouvelle tribu se mettait à travailler à la machine à coudre .. Voilà prise sur le vif l'-Allemagne moderne dans un de ses procédés de pénétration pacifique. A l'intérieur du pays, nous constatons le même esprit de conquête lente et sûre, admirablement méthodique. Chaque industrie a ses « périodiques » spéciaux, ses moniteurs qui renseignent l'intéressé. Aucune branche n'est négligée. La plus insignifiante a son organe de publicité, son journal d'information.« Le fabricant est mis au courant sous une forme alerte et souvent humoristique de mille faits qui peuvent constituer pour lui un enseignement : p'rocès au sujet de l'emploi des objets de sa spécialité, revendications, litiges en tous genres ; découverte ou vol de spécimens précieux ; nouveaux procédés de fabrication ; situation économique de tel pays, moyen de pénétration, prédilections locales et cela aussi bien pour les contrées européennes que pour les pays exotiques, — ces derniers envisagés avt c un réalisme froidement positiviste ; fluctuation du prix des matières premières dans les différents pays; liste analytique des nouveaux brevets. Chaque numéro contient en outre quelques centaines d'annonces isolées du texte. » Ajoutez à cela l'opiniâtreté proverbiale du commis voyageur allemand. Un ingénieur des chemins de fer belges contait ce trait caractéristique : il s'agissait d'une « garniture » à adapter aux locomotives. Deux maisons étrangères se disputaient la commande. Le représentant de la première apporta son appareil, en expliqua le fonctionnement, puis, content de soi., alluma un cigare et alla visiter la ville. LA'llemand, lui, vint placer sa mécanique à la locomotive, s'installa sur celle-ci, la mit en marche et commença tranquillement à dévorer les kilomètres pour s'assurer du bon fonctionnement de l'ustensile. Le mécanicien qui l'accompagnait disait que: i ce voyngeur aurait couché sur la machine ! » 11 emporta naturellement la commande. Voyez au contraire, combien nos représentants sont « dilettantes », comme* ils traitent les affaires en amateurs ! (les exceptions confirment la règle). Les Allemands affirment, d'ailleurs, qu'on rencontre rarement chez eux des voyageurs belges. Quant à notre publicité Outre-Khin, elle est encore à peu près nulle. Que dire alors des « pays neufs », sinon qu'ils nous échappent presque complètement? Cela se conçoit, si l'on songe à l'importance des capitaux à débourser et aux risques que présentent les entreprises lointaines. « Est-ce la faute de l'inertie belge », demande M. NVilmotte? « Nullement. Le fabricant indigène n'a jamais déployé autant de vaillance. Mais comment lutter contre un commerce et une industrie entés sur une grande nation, largement protégés, forts du système des primes d'exportation et qui peuvent écouler à perte, sur les rives de la Meuse ou de l'Escaut, ce qu'ils vendent beaucoup plus cher dans leur pays. C'est la méthode du dumping maintes fois dénoncée à la Chambre de Bruxelles et dont le péril était encore signalé, le 13 avril 1905, par un député de Liège, Monsieur Trasenstere ». « Primes d'exportation », « dumping », voilà qui est bientôt dit. Mais comment M. Wilmotte ne voit-il pas qu'il y a là surtout un formidable esprit d'organisation ? La réelle supérorité du commerçant d'Où- COMMUNIQUÉS OFFICIELS « jzunu uc oumurc a meusv » puunv it comvmmqiie ojjiciei aaemana ae miai et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux Communiqués «les Puissances Centrales Berlin. 31 août. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Bavière et du général von Boehm. De part et d'autre de la Lys, combats dans le terrain devant les lignes. Des détachements de reconnaissance ennemis, franchissant la Lawe, ont été rejetés. Sur le champ de bataille au Sud-Est d'Arras, hier, les Anglais ont de nouveau essayé de forcer la percée. Au petit jour, avec une mise en ligne d'un fort nombre de chars d'assaut, sur un front de 20 kilomètres, des.slivisions anglaises et canadiennes se sont portées à l'attaque entre la route Arras Cambrai et la région au Sud-Est de Bapaume. Au Sud de la route des Wurtembergeois ont refoulé l'ennemi avant qu'il ait pu atteindre leurs lignes. Coopérant avec dys bataillons rhénans, ils oni rejeté l'adversaire avancé au Nord de Hendecourt Au Sud de Hendecourt, des régiments de tirailleurs de la cavalerie ont fait, écrouler l'assaut ennemi entre Vaulx-Hendecourt et Fremicourt. Ils ont repris Hendecourt qui, passagèrement, avait été conquis par les assaillants. Après avoir refoulé l'ennemi, ils ont passé eux-mêmes à la charge et l'ont repoussé des deux côtés de Bullec&urt et au-delà des confins Ouest de cette localité. Au Sud d'Ecoust, en combat acharné, des régiments de la Prusse Occidentale ont fait avorter plusieurs attaques de l'ennemi. En intervenant de sa propre initiative avec des compagnies du 17oe régiment d'infanterie, le .ieutenant Mann a rendu possible la reprise du village d'Ecoust, déjà passé entre les mains de l'adversaire. De part et d'autre de Bapaume, ce sont des régiments prussiens, saxons et bavarois qui ont fait s'écrouler l'assaut ennemi. Dans le courant de l'après-midi, l'adversaire a jeté dans la mêlée de fraîches divisions des deux côtés de la route Arras-Çam-braiUne nouvelle mise en ligne gigantesque de chars d'assaut devait amener la décision du combat. Bien avant dans la nuit, la bataille s'est décidée en notre faveur. Les masses compacfes de l'ennemi débouchant du bas-fonds de Sensée par Epergny, Haucourt et au Sud de la route Vis-Cherisv, se sont consommées dans nos feux et- en de corps-à-corps acharnés. Les charts d'assaut ont été anéantis. L infanterie ennemie a subi des pertes extraordinairement lourdes. Au Nord de la Somme, entre Morval et Cléry, nous avons refoulé des attaques britanniques. Là où l'ennemi a pu aborder nos lignes, il a été rejeté dans ses positions de départ par une contre-poussée. Au Nord de l'Oise, de puissantes forces françaises ont attaqué le secteur du canal entre Libermont et au Nord-Est de Noyon. En grande partie, leurs charges ont été déjà arrêtées par notre feu sur la rive occidentale.Après un rude combat, nous avons redélogé l'adversaire de Chevilly sur la rive orientale. Plusieurs charges débouchant de Noyon se sont échouées dans nos feux et nos contre-attaques.Sur les bords de l'A illette, violent combat d'artillerie et engagements d'infanterie. Au Nord de Soissons, no is avons replié des marécages de Pasly notre secteur dans la ligne plus courte Juvigny-Bucy-Le Long. Hier, ses attaques ont valu à l'ennemi la possession de Juvigny. Dans ces deux derniers jours, nous avons abattu 52 avions ennemis. • Le lieutenant Loertzer a obtenu ses 32e et 33e victoires aériennes, le lieutenant Kiinecke, sa 32e et le lieutenant Laumann, sa 28e. ¥ * Berlin, 29 août. — Officiel du soir. Au Sud-Est d'Arras, de nouveaux combats se sont développés l'après-midi. Combats entre arant-postes devant nos nouvelles position» sur la liarne Est de Bapaume-Péronne-Est de Noyon Combats d'infanterie sur l'Ailette. Entre l'Ailette et l'Aisne, des attaques d'une violence particulière exécutées par les Français et les Amérieiins ont complètement échoué avec de très fortes pertes pour l'ennemi. Jusqu'à présent, on signale plus de 50 tanks mis en pièces. Berlin. 30 août. — Officiel. Sur le terrain de la guerre maritime septentrional, nos sous-marins eut coalé 16,000 tonnes brut. Parmi les bâ:iments coulés se trouvaient un piège tre-Rhin, ce sont les qualités personnelles dont il ait preuve. Mais c'est bien plus encore le sentiment de solidarité dont il s'inspire à l'égard de ses compatriotes. La guerre actuelle n'est que l'illustration sanglante de cette vérité. Elle n'est, en dernière analyse qu'une lutte acharnée entre l'individualisme et le corporatisme. Une suprême leçon s'en dégage pour la Belgique actuelle: c'est qu'elle'doit renoncer en matière économique, aux pratiques surannées d'un particularisme égoïste et adopter les méthodes de solidarité industrielle et à sous-marins qui avait l'apparence d'un voilier et qui a été détruit au cours d'un combat d'artillerie. Vienne. 30 août. — Officiel de ce midi. Sur le théâtre de la guerre en Italie, au Sud de Mori, des troupes d'assaut de cavalerie ont attaqué un point d'appui ennemi et fait prisonnier une partie des soldais italiens qui l'occupaient. Dans la vallée de Concei, nos troupes d'assaut ont aussi opéré avec succès. Sur le haut plateau des Sette Communi, les opérations sont devenues beaucoup plus actives. Près d'Asiago et du col del Rosso, après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi a prononcé plusieurs attaques que nous avons repoussées soit par notre feu, soit par des contre-attaques. Hier matin, nos grands avions ont attaqué la gare de Monte lîellona et y ont lancé cinquante bombes. En Albanie, pas d'opération importante. * Sofia, 26 août. — Officiel. Sur le front en Macédoine, près de Bitolia, sur divers points dans la boucle de la Czerna et à l'Est du Dobropolje, la canonnade réciproque est devenue plus violente à certains moments. Du Vardar à Huma, opérations plus actives. Un détachement d'assaut grec a tenté d'atteindre nos tranchées établies au Sud de Huma; il a été repoussé p-ir notre feu. Après une longue et violente préparation d'artillerie, des compagnies d'infanterie -anglaises ont attaqué en rangs serrés à plusieurs reprises nos postes avancés près d'AItschak-Mahle et à proximité du village de Schovo ; elles ont été chaque fois dispersées grâce à la vigilance de nos défenseurs avant d'avoir atteint nos obstacles en fil de fer barbelé, et ont subi de lourdes pertes. A l'Est du Vardar, près du village de Matschukovo, violente canonnade, à laquelle nos batteries ont éner-giqueinent répondu. Sofia, 27 août. — Officiel. Sur le front en Macédoine, les troupes d'assaut ennemies ont, à l'Ouest de Bitolia, après une préparation d'artillerie, tenté d'approcher d'Un de nos postes avancés, mais ont été dispersées par notre feu. ' Au Sud de Huma et de Gewgeli, la canonnade ennemie a continué avec une violence variable. Notre artillerie a bombardé des troupes ennemies prêtes à l'attaque et incendié un dépôt de munitions près du village de Mayadag. Dans l'avant-terrain de nos positions, au Nord du lac de Tahino, il y a eu des engagements entre patrouilles au cours desquels nos troupes de reconnaissance ont faits des prisonniers grecs. A l'Est de Valandëvo, une escadrille ennemie a lancé des bombes sur un de nos hôpitaux militaires, bien que celui-ci portât très visib'ement les signes disdnctifs habituels. Constantinople, 28 août. — Officiel. Depuis la côte jusqu'au Jourdain, opérations peu importantes. Sur la rive orientale du Jourdain, la région du Tell Nimrin a été prise sous le feu violent des canons ennemis. Grande activité de l'ennemi à l'embouchure du Jourdain, où nous avons dispersé des détachements de reconnaissance. Au Sud de Tobuk, une attaque des rebelles a échoué après un long combat, grâce à la vaillante résistince de nos troupes et à l'arrivée des renforts. Bien de nouveau à signaler des autres fronts. La nuit du 27 au 28 août, des aviateur? ont lancé sur Constantinople des bombes et des libelles excitant le peuple à la révolte. Les bombes n'ont causé que très peu de dégâts. Un enfant a été tué et 11 personnes blessées. ¥ ¥ Berlin, 29 a»ût. — Officieux. La grande bataille à l'Ouest continue avec une violence non diminuée et force journellement l'ennemi à combler a l'aide de troupes fraîches les vides produits dans ses effectifs par les combats sanglants. La huitième journée n'a donné nulle p îrt un succès notable aux Anglais, malgré leurs attaques en niasses. La caractéristique des combats consiste en ce que les Anglais ne savent jamais si nous accepterons leur attaque ou si nous leur abandonnerons le terrain après l'avoir jugé sans valeur au point de vue tactique. Tantôt les Anglais ne talent le terrain qu'avec prudence dans les secteurs que nous évacuons et se laissent arrêter des demi-journées entières par de faibles patrouilles armées d'un petit nombre de mitrailleuses; tantôt ils lancent leurs colonnes à l'attaque de positions que nous avons préparées avec soin et se font infliger de lourdes pertes par le feu des mitrailleuses et des batteries qui font le guet. Nous prenons soin de détruire méthodiquement les quelques rares positions que nous avions établies dans le désert de la Somme lors ie notre dernière offensive et de démolir tous les ouvrages d'art des «hemins de f'eiy les routes et les abris. Le poids principal des combats que l'ennemi nous livre peur la conquête de ce désert de nulle importance pour nous retombe aujourd'hui, tout comme naguère, sur les divisions australiennes. Elles ont été toutes envoyées au feu jusqu'à deux et trois fois entre la Sommes et Chaulnes. Au Sut] de Chaulnes, les Français ont déjà dû les relayer. Ceux-ci, qui ont fait marcher les Américains pour attaquer le 28 août au Nord de l'Aisne, n'ont pas mieux réussi que les Anglais. Ils comptaient beaucoup sur la mise en ligne en masse des automobiles blindées qu'ils avaient fait construire l'an dernier par séries de cent, mais l'événement ne réalise pas cet espoir, notre défense venant de jour en jour plus facilement à bout de leurs tanks, en vue de la destruction desquels ont été perfectionnés notablement les canons de notre infanterie, nos trains blindés, nos automobiles et nos canons de défense spéciaux. Communiqués des Pisissîuices Ailiées Paris, 30 août (3 h.) Au cours de la journée, nous a\ons rejeté sur la rive Est du canal du Nord les éléments allemands qui résistaient encore. Catigny et Sermaize sont entre nos mains. commerciale qui ont permis à l'Allemagne moderne de prendre un si prodigieux développementNos hommes d'affaires les plus avisés prévoient même l'heure où l'évolution naturelle des choses nous amènera à réaliser avec les grands syndicats de l'Est un système de combinaisons et de coopération mutuelles assurant à notre activité d'après la guerre, par dessus notre frontière nationale, le champ d'activité dont nous avons un si pressant besoin. Dr H. Henqoinez. Poursuivant nos progrès, nous avons franchi le canal en deux endroits en face de Catigny et de Beauvains, enlevé Chevilly et la côte 89 et pénétré dans Genvry. Plus au Sud, des combats acharnés se sont livrés dans la région au Nord et à l'Est de Noyon. Nous tenons Applincourt et le mont Saint-Siméon.Au cours de ces actions, nous avons fait plusieurs centaines de prisonniers. Entre l'Oise et l'Aisne, la lutte a été non moins vive. Sur la rive Nord de l'Ailette, nous avons conquis le village de Champs. Au Nord de Soissons, nous nous sommes emparés de Chavigny et de CulFies et avons porté nos lignes aux lisières Ouest de Crouy. * ¥ ¥ Paris, 30 août (11 h.) : Sur la Somme et dans la région du canal d'i Nord, aucun changement pendant la nuit. Entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons repoussé plusieurs contre-attaques ennemies à l'Est de Pasly et maintenu nos gains. Sur la Vesle et en Champagne, des coups de main ennemis n'ont obtenu aucun résultat. Nuit calme sur le reste du front. * ¥ ¥ Londres, 29 août. — Officiel. Au Sud de la Somra», nos troupes ont continué cette nuit à presser l'ennemi,et au Nord de la Somme, elles ont avancé, vers l'Est jusqu'aux environs de Fontaines les-Croisilles. La nuit a été relativement calme sur le^front de bataille. Dans le secteur situé des deux côtés de la Scarpe, l'ennemi a prononcé hier soir d'énergiques cantre-atlaques à l'Est et au Sud-Est de Vis-en-Artois, ainsi qu'à l'Est de Boiry et dans les environs de Gavrelle. Après un violent combat, nous avons repoussé, l'ennemi en lui infligeant des pertes. Sous les attaques réitérées de l'ennemi, nous avons légèrement replié la nuit nos postes avancés établis à l'Ouest d'Oppy- Le nombre des prisonniers que nous avons laits depuis le 21 aoftt au matin dépasse 26.000. Durant la même période, nous nous sommes emparés de plus de 100 canons. Les tanks ont participé, chaque fois que cela leur a été possible, à tous les combats livrés au Sud et au Nord de la Somme ; collaborant avee l'infanterie et d'autres armes, ils ont rendu de signalés services. * ¥ ¥ Rome, 29 août. — Officiel. En Judicarie, dans la vallée de Concei, après un violent feu destructeur, l'ennemi a prononcé une attaque contre nos positions ; elle a été enrayée par le feu de nos postes avancés, qui ont contre-attaqué, mis les Autrichiens en fuite, leur ont infligé des pertes et fait des prisonniers. Sur les collines situées au Nord d'Altissime et du col del Rosso, nos patrouilles ont attaqué et dispersé des détachements de reconnaissance ennemis. Tout le long du front, notre artillerie a dirigé un énergique feu concentrique sur les premières lignes autrichiennes et sur leurs voies de communication. les Opérations à roussi Paris, 29 août.— L' i Humanité » annonce que des modifications sont imminentes dans le haut commandement.Paris, 29 août. — On mande officiellement de Boulogne-sur-Mer que Lumbres a été bombardé pendant la nuit du 21 au 22 août par une escadrille d'avions ennemis. 11 y a plusieurs morts parmi la population civile. Berlin, 30 août. — On mande de Lugano au « Ber-liner Lokal Anzeiger » : — Le « Secolo » apprend de Washington que le général March, chef de l'état-major, a déclaré qu'en ce moment 32 divisions de troupes américaines se trouvent en France. 11 sera très difficile d'augmenter encore ces effectifs, vu le manque de tonnage. Les Etats-Unis s'efforceront de surmonter les obstacles en construisant de nouveaux navires, en mettant l'embargo sur des navires ennemis ou en prenant en locution du tonnage neutre. » ï.,a G-nerre su.r Mer Londres. 30 août. - L'Agence Reuter annonce que le vapeur français « Lyndina » a été torpillé le 10 août au large de la côte septentrionale de l'Espagne. 36 personnes ont péri. Paris, 29 août. — On mande de Port-Vendres au « Journal » qu'un sous-marin a coulé, au large du porl, un vapeur français transportant des troupes, dont le nom est inconnu. L'équipage et les troupes ont été sauvés; il n'y a pas eu de dégâts matériels. Londres, 29 août. — Le département américain de la marine annonce que l'ancien vapeur allemand « Holsatia » a été torpillé à proximité de la côte française. Londres, 29 août. — On mande de New-York au « Daily Mail » : — Depuis le 10 août, quatre vapeurs au long cours de la White Star Line sont en retard. » Paris, 29 août. — On mande de Rio-de-Janeiro au « Temps » : — Près de l'île de Fernando da Morcha, le vapeur américain « Great Harbour j a coulé au bout de cinq minutes à la suite d'une explosion ; quatre matelots manquent à l'appel. V ingt trois hommes ont été sauvés. » Zurich, 29 août. — Une information de l'Agence Havas signale une nouvelle atteinte de l'Entente aux droits des neutres.Aux termes d'un décret des ministres français de la marine et des affaires étrangères, tout navire neutre qui se place sous le contrôle des Puissances centrales et navigue avec un sauf-con-duit non reconnu par les Alliés devra être à l'avenir considéré comme étant au service des Puissances centrales. Sauf que la preuve du contraire en soit faite par le capitaine, le navire et sa cargaison seront considérés comme étant d'origine ennemie ou destinés à l'ennemi et traités en conséquence. Berlin, 29 août. — Un télégramme Reuter du 17 juillet, relatant le torpillage du steamer anglais « Carpathia » (13,603 tonnes), dit que l'équipage, composé de cinquante hommes, a pu se sauver dans les canots et a été recueilli trois heures après la catastrophe. 11 résulte du rapport du sous-marin qui torpilla le « Carpathia », que l'équipage du navire, qui ne comportait pas 50, mais bien 150 hommes, avait réussi à embarquer dans une dizaine de canots, lorsqu'un navire qui convoyait le « Carpathia », croyant voir devant lui des sous-marins, a ouvert le feu sur ces canots. Si vraiment il n'a été possible au bout de trois heures de sauver que 50 hommes de l'équipage, qui en comportait 150, cela prouve que les canots de 4me année. — N° 203 JOURNAL QuOTIDIKiV — Le y : 1Q centimes Dimanche-Lundi ler=2 Septembre 1918

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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