L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 24 Mei. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w08w951w5v/
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L'Echo de Sambre & Meuse T UUUVU r XI Annonces la ligne 0.40 Aon. &nan». («vit d'ass. sac.) » 1.00 Né«rol#|je » 1 00 Fait» divari fin » 1.25 Faits divers c»rps » 1.60 Cbroaiqut lacale » 2.00 Réparations jtdisiaires » 2.00 | Adminialratlaa-Jlééeotfon : 1 J.-B. GOi.LA.RI) 37, rueFossés Fleuri*, Mamur MÊÊÊUÊÊrnimÊKmÊÊÊmimmmmÊKmmmmmmÊmm&a£9*>+ FIGURES DE CHEZ NOUS JEAN TOUSSEUL Là-bai, entre Namur et Huy, au bord de la Meuse, non lois des rca'aers de Marche-les-Dames, aujourd'hui architecture de puissantes végétations qu'embellit et cou-ronne un grand soleil de mai... Aux ors de l'automne, aux grisailles brumeuses d'avril, a succédé le triomphe éclatant de la lumière, des chansons et de la «ère. La Meuse est plus belle ainsi, avec ses eaux limoneuses où scintillent diamants et rubis que remuent à pleines brasses des baigneurs hélés par les passagers du bateau qui va de Namur à Andenne. Sur les deux rive* du fleuve, les villas et les maisons se sont réveillés de leur torpeur hivernale. XUes ont ouvert leurs fenêtres toutes grandes et se sont emplies de fleurs et de fraîcheur. Des troupes joyeuses d'enfants — tabliers et bérets bleus — agitent leurs mouchoirs en signe de bienvenue, puis reprennent leurs ébits à la lisière des bois frais qui envahissent giîment, d'un élan jaune, les sommets de la vallée, où des villas encore semblent vouloir accueillir le promeneur fatigué qui, le front en moiteur, le gilet ouvert, le chapeau de paille à la main, les souliers gris de poussière, savoure un souffla de vent. . Et sur tout cela, un soleil épanoui, parfumé de renouveau. . A la descente du bateau, nous traversons, vaillants malgré la forte chaleur de midi, le pont d'Andesne, haut sur ses arches, et nous nous dirigeons de l'autre côté de l'eau, vers SeiUes, où habite, dans une humble maison de earrier, située à front de la route blanche, celui vers qui nous allons comme en pèlerinage. Jean Tousseul, de son vrai nom Olivier Degée, a publié, voici un an, un recueil de contes et de poèmes, Pour mes amis qui, tout de suite, le fit accueillir avec enthousiasme dans les milieux littéraires. Des lettres d'éloges fervents lui arrivé* rent d'un peu partout. Edmond Picard, Georges Eekhoud, Iwnn Gilkin, Hubert Krains, d'autres encore, lui prodiguèrent leurs encouragements. Ah! les belles lettres! Tous sont unanimes à proclamer qu'un « grand et probe écrivain », qu'un < prestigieux artiste », 'vient de se révéler. Spontanément, Georges Eekhoud s'offrit à écrire la préface du nouveau livre que se dispose à publier Jean Tousseul : un roman de vie simple, plein jusqu'au bord d'émotion et de pitié. Gette otuvre s'intitule La Mort de petit» Blanche. C'est la description vivante et émue — ah ! quelle puissance d'évocation! — de la trie d'un carrier. Les pages que m'a lues Jean Tousseul, grand diable sympathique — mains tendues, yeux qui pétillent — égalent certes les meilleures de Lueieu Jean et de Charles-Louis Philippe, auxquelles elles s'ap parentent, tout en gardant leur originalité et leur forte senteur du terroir. Elles m'ont donné la conviction que l'apparition de La Mort de Petite Blanche marquera une date dans les annales de la littérature wallonne. La vie de Jean Tousseul, âpre comme celle d'un chêne qui s'eflorce de croître en dépit des force* hostiles, est une histoire bien jolie. C'est aussi et surtout la meilleure preuve de la vitalité de notre race et des forces vives qui sont à l'état latent dans notre peuple. Ouvrier carrier, Jean Tousseul s'est élevé à l'aide de ses seules forces — de là, ■ans doute, le pseudonyme qu'il s'est choisi — au rang que lui assigre dès aujourd'hui son vigoureux talent. Ce n'est que depuis peu qu'il a délaissé l'outil pour se consacrer entièrement, travailleur obstiné, à son art. Autodidacte, il s'est créé lui-même de toutes pièces cette langue très pure, très sobre, où sonnent, claires et joyeuses, les cloches de son pays; où murmura la Meuse proche; où chante et mugit tour à tour le vent de la vallée mosane; où pétille la pluie des matins gris de septembre sur le fleuve et les rocher» qui l'enserrent. J'ai dit que dès le début des encouragements lui sont venus, que nos meilleurs écrivains lui ont tendu fraternellement la main. Les portes de la Presse se sont ouvertes devant lui et, l'un des premiers, le bon Vieux Mmâigst a hébergé sa prose dans les coloûnes de La Belgique où notre nouveau confrère écrit de temps à autre des Netes d'un campagnard. Mais ces encouragements seraient vains si ne s'y joignaient ceux du public, à qui est offerte ainsi l'occasion de témoigner de l'intérêt qu'il porte aux efforts des meilleurs des enfants de chez nous. La Flandre nouvelle aime ses artistes et les fête avec faste. La Wallonie a le devoir de faire de même. A l'aube du nouveau régime, il ne faut plus, n'est ce pas î que nos artistes soient obligés — lamentable contrainte et combien déshonorante pour le psys qui l'impose ! — de s'expatrier s'ils veulent vivre de leur art. Veut-elle être grande, la Wallonie doit ■e Mre la mère attentive de tous ses enfants et les garder en son giron, pour qu'ils la parent am rareusement des joyaux qu'ils cisè^nt... J'ai, quant à moi, la certitude confiante que le public wallon et ceux aussi qui ont mission — je pense tout d'abord à vous, cher Monsieur Henquinrr, qui êtes à la source des eaux vives — d'enoourager efficacement lea Arts et loi Sclenoes, feront à Jean Tousseul un accueil aussi chaleureux que celui qu'il a trouvé, voici un an, chez les mettras que sont Elmond Picard, fieorges Eekhoud, Hubert Krains, Iwan «ilkin... Cassons, une bonne fois, que diable ! d'être des Baulemans, pour devenir des Wallons, sachant apprécier à leur juste valeur les meilleurs d'entre nous!... Paul Rose art. Les Communiqués des Belligérants AUTRICHIENS Tienne, 21 mai (officiel de ce midi). Sur le front Italien, les opérations de reconnaissance réciproques ont amené plusieurs combats Au Sud-Est de Mory, la nuit de dimanche, des détachamt nta d'infanterie hongroise ont pénétré dans les positions ennemies.Près du lac de Loppio, à proximité d'Agio et sur le Sassa Rosso, des patrouilles italiennes ont été repoussées. Près de Fener, nous avons repoussé par une attaque de forts détachements de reconnaissance ennemis. Près de Capo Sile, les Italiens nous ont arraché une tranchée d'avant-poste. La compagnie d'aviateurs n* 14 a descendu le 19 mai, 4 avions enDemis, qui sont tombés sur notre terrain. BULGARES Sofia, 18 mai (officiel). Au Nord de Bitolia, nos détachements d'infanterie ont pénétré dans les tranchées ennemies, y ont fait des prisonniers et en ont ramené du matériel de guerre. A l'Est du Dobropolje, des troupes d'assaut ennemies qui avaient, après une préparation d'artillerie, tenté d'approcher de nos positions, ont été mises en fuite par notre feu. A l'Est du Vardar, rencontres de patrouilles au cours desquelles nous avons fait des prisonniers anglais. Sofia, 20 mai (officiel). Sur lés rives du lac d'ôchrida, la canonnade a été plus violente par intermittence de part et d'autre. A l'Est de la Czarna, dans la région de la Moglena, nous avons dispersé par notre feu des détachements d'assaut ennemis qui tentaient d'approcher de nos postes avances après une préparation d'artillerie. Au Sud de Doiran, nous avons repoussé d'une manière sanglante des détachements anglais qui avançaient contre nos positions sans préparation d'artillerie préalable.ANGLAIS Londres, 21 mai (officiel). Les troupes du bitaillon de Surrey ont exécuté hier soir une petite opération au Nord Ouest de Mer vil le. Dans ce secteur, nous avons boiché un trou qui existait dans notre ligne, fait 30 prisonniers et pris I mitrailleuses. Aujourd'hui à l'aube, après un violent bombardement, l'ennemi a dirigé une contre attaque contre no? nouvelles positions; elle a été brisée par le feu de notra artillerie et de nos mitrailleuses. Au Sud-Est d'Arras, nous avons exécuté la nuit un heureux coup de main et ramené quelques prisonniers et une mitrailleuse des tranchées ennemies. La nuit, violente canonnade eanemie dans le secteur d'Albert, près d'Hébuterne, ainsi qu'entre la forêt de Nieppe et Mete-ren; elle a été plus violente que de coutume entre la Scarpe et la hauteur 70, de même qu'au Nord de Lens. Le bombirdement à l'aide de grenades à g«z que nous avens signalé hier a été intense au Nord de Béihune. ITALIENS Rome, 20 mai (officiel). Activité de nos patrouilles dans la région du Montello et nombreuses opéra-tiens de reconnaissance ennemies que nous avons repousséas. Entre l'Adige et l'Astico, feu de diversion de l'artillerie de part et d'autre sur divers points. Notre feu concentrique a été particulièrement efficace dans la vallée de Sole et dans la région située à l'Est de Lisser. Près de Capocile, un de nos détachements d'assaut a enlevé & l'aube en Un coup de main des tranchées ennemies solidement occupées. L'ennemi a exécuté une forte contre-attaque qui a été complètement repoussée. Elle lui a coûté de grosses pertes ; nous avons fait 31 prisonniers et nous sommes emparés de 100 fusils, de 4 mitrailleuses et de matériel de guerre. Nos aviateurs ont été très actifs. Us ont lancé huit tonnes de bombes sur des objectifs ennemis dans la région de la vallée de Sifgaua; sept avions ennemis ont été descendus, un huitième a été forcé à atterrir. Berlin, 21 mai (officieux). Depuis quelques jours déjà, sur le front a l'Ouest, un feu très violent sévit et de fortes patrouilles de reconnaissances ennemies tâtent nos lignes pour en découvrir les points faibles. Hier matin, une formidable préparation d'artillerie a précédé en Flandre une attaque arglo-française de très forte envergure contre lo Kemmel et nos positions y attenantes à l'Ouest et à l'Est. Sur un front de 10 kilomètres, lesvagues d'assaut françaises se sont lancées contre notre première et notre deuxième lignes. Sur le terrain plat qui s'étend au Sud de l'étarg de Dickebuch, transformé déjà par la violente canonnade de la dernière semaine en champ d'entonnoirs, des masses . très compactes de troupes françaises ont "V Derniers Communiqués des Belligérants ALLEMANDS Berlin, 26 mai. Théâtre de la guerre à l'OueBt. La vive activité du feu s'est maintenue dans la région du Kemmel. Sur le reste du front de bataille l'activité combative s'est animée en fin de journée dans plusieurs secteurs. Pendant la nuit, les Français ont fait montre d'une grande activité sur la rive Ouest de l'Avre. A plusieurs reprises, nous avons rejeté des poussées ennemies et ramené des prisonniers au cours de patrouilles. Sur le champ do bataille de la Lys, bous avons descendu, hier, entre autres, trois aéroplanes américains. Les violentes attaques aériennes se multipliant dans ces derniers temps sur le territoire belge ont causé des dommages sérieux et infligé de lourdes pertes à la population civile. Pas les moindres dégâts d'ordre militaire n'ont été produits nulle part. Par des bombardements couronnés de succès nous avons anéanti de grands dépôts de munitions ennemis au Nord-Ouest d'Abbevillers. Paris a été bombardée. Der erste fteneralquartiermeister, LUD1NDORFF. FRANÇAIS Paris, 22 mai (3 h.). La nuit a été marquée par des actions d'artillerie violenses dans Ja région d'Aillés, du bois Sénécat, du Rouvray et du Piémont. U ne grande activité de patrouilles et do reconnaissances a régné sur tout le fro t de l'Ailette. Nous avons effectué une incursion dans les lignes allemandes à l'Ouest de Maisons de Champsgne. Deux coups de main allemands ont été repoussés en Waivre et en Lorraine. Paris, 22 mai (11 h ). Activité réciproque de l'artillerie en divers points du front de la Somme et de l'Oise. Pas d'action d'infanterie. FRITZ LUNETTES •» PINCE-NEZ 82, ru« Emile Cuvaller SEUJLE Maison d'Optique ae Namur. r attaqué dans l'espoir de pouvoir tourner le l massif du Kemmel par le Nord. | Une violente canonnade les a reçues à î une distança de quelques mètre?, de telle • sorte que l'assaut s'est arrêté d'un seul coup et que toutes les troupes ont dû refluer j réduites à l'état de misérable débris. | L'attaque française n'a pu porter en 1 aucun point contre le Kemmel lui-même. | Notre feu destructeur avait tellement 1 ébranlé les troupes françiises parties à | l'attaque qu'il a été impossible de les déci-' der à aller de l'avant. \ Sur la route de Ktmmel à Clytte, l'atta-! que française s'est écroulée devant nos ; obstacles. ] A l'Est de Locre, les Français ont sim-| plememt réussi à avancer un nid de tranchées localement limité qui se trouvait : pris maintenant sous notre feu cencea-« trique. <, | Entre Locre et Dranoeter, les Français l avaient tout d'abord réussi à avancer en : envoyait leurs masses au feu sans le moindre ménagement, mais ce succès n'a 1 pas été de longue durée. Nos troupes de combat ont immédiatement prononoé des contre-attaques et, après un assaut impétsoux, conduit à cor-tain endroit par le oommandant du régi-! ment en personne, ont refoulé les assaillants qui ont reperdu tout tout le terrain qu'ils avaient gagné au cours do leur pre-. mier assaut et jonché le terrain de leurs ' morts. | Berlin, 21 mai (officieux), s Lors de la grande attaque française contre le Kemmel, qui a échoué le 20 mai, de nombreux prisonniers appartenant à diverses divisions françaises sont restés entre nos mains. Ces prisonniers s'accordent à dire que des divisions anglaises préparées pour prendre part à l'attaque en troisième ligne n'ont paa été envoyées au feu à cause de l'éoroulement complet de l'assaut français, j Depuis le 4 mai, les Français s'épuisent ; en Flandre où ils ont mis en ligne leurs \ meilleures divisions, même le célèbre \ 20* corps dit de fer, par de vaines attaques ' toujours renouvelées contre le Kemmel. >■ Il est significatif que malgré les protestations réitérées de la Presse, qui accuse l'Angleterre de ne pas tenir à ses positions sur le continent ot de vouloir se borner à faire la guerre navale, le gouvernement français sacrifie ses meilleures troupes pour la défense d'Ypres, si intimement liée au prestige anglais, et pour celle de Calais devenu ville anglaise, tans songor qu'il aura un jour le plus grand besoin de ses mêmes troupes ailleurs. Berlin, 21 mai (officieux). Le communiqué officiel français du 10 mai dit : — Hier, au cours de deux raids, le lieutenant Fonck a descendu six biplans allemands; les deux premiers en 10 secondes, le troisième en & minutes plus tard, et les trois autres au cours de son second vol. » Le sans-fil de Lyon commente orgueilleusement le brillant succès remporté par le lieutenant Fonck, qui a ainsi, ajoute t-il, remporté sa 42* victoire aérienne, et il le eomptre ensuite i notre capitaine-cor mandant baron von Richthofen. Il n'y a pas le moindre doute que ces actions d'éclat du lieutenant Fonck mériteraient la plus grande admiration s'ils étaient réels. Mais sur tout le front à l'Ouest, deux avions allemands seulement ont été descendus le 9 mai, et c'étaient des monoplans.Comme il est peut probable que lo lieutenant Fonck ait descendu six avions français ou anglais, nous sommes bien forcés de retrancher ces six victoires de son palmarès. Dans ces conditions, et devant des affirmations aussi franchement fantaisistes, il est bien permis de douter un peu de ses trente-six autres victoires aériennes. L'as des as de France, vengeur et successeur du capitaine Guynemer, semble vouloir, comme son prédécesseur, maquiller la vérité. LA GUERRE j»UR MER — Berlin, 22 mai. Au cours du mois d'avril, nos sous-marins ont coulé 012,000 tonnes brut, et ce total rétablit la courbe qui depuis l'automne dernier avait des tendances à baisser. Nous pouvons en conclure que les moyens de défense mis on cauvre par nos ennemis pour éehapper à la destruction de leur tonnage par nos sous-marins n'ont guère été elleaees. D'autre part, le chiffro élevé des pertes ennemies démontre l'activité toujours croissante do nos vaillants submersibles. Il y a lieu de faire remarquer principalement l'aecroissemont du nombre de navires de commerce avariés par les sous-marins.Un grand nombre do ceux-ci, écrit le « Journal of Commerce » du 23 mars, ne pourront plus être mis en service au cours do la guerre. M. fteddes déclara à la Chambre des Communes, vers la mi-mars, que le tonnage des navires on réfaration sur les chantiers avait atteint un demi-million de tonnes par semaine, et avec les ouvriers qu'on est obligé do faire travailler à la réparation des navires, on pourrait augmenter annuellement la flotte commerciale d'un demi-million do tonnes. Une information du 2 mai du journal « Le Temps » confirme d'ailleurs los constatations du ministre anglais, auxquelles, on le sait, on ne peut pas toujours se fler. Le < Temps » reconnaît que, dans la première moitié d'avril dernier, 133 navires jaugeant 150,810 tonnée ont dû chercher un refuge dans les chantiers français pour y être réparés. Cependant, dit lo « Berlingske Tidende» du 24 avril, les réparations demandent du temps, la direction de l'armée on France ne mettant pas suffisamment de main-d'eeuvre à la disposition des chantiers. En Angleterre aussi, le manque d'ouvriers exercés se fait sentir sur les chantiers.Pour apprécier dans toute leur ampleur les résultats obtenus par nos sous-marins, il ne faut donc pas seulement tenir compte des navires coulés, mais aussi des navires avariés, et ce dans la proportion où l'ennemi, en faisant usage de ses moyens de défense, s r rive à sauver des navires touchés par nos obus et accuse par ce fait une diminution apparente de ses pertes. Dtns l'ontretemps, le nombre des navires avariés diminue d'autant le tonnage dont il peut encore disposer pour entretenir sa vie économique. SUR LE FRONT A L'OUEST — Paris, 21 mai. Se l'Agence Havas : — La canonnade a été particulièrement violeate de part et d'autre sur le front d'environ 15 kilomètres compris entre Bucquoy et Albert. En Flandre, l'ennemi a, en outre, commencé une préparation d'artillerie oxtra-ordinairement violente pondant laquelle 11 s'est servi de grenades â gaz. Tout indique une reprise do l'offensive ennemie À bref délai. — Paris, 21 mai : Au cours des combats aériens qui se sont déroulés à l'Ouest de Toul, l'aviateur américain major Lufbery a fait une chute mortelle. — Paris, 21 mal. Le ministre de l'instruction publique a visité avant-hier Amiens; il a donné l'ordre d'enlever les tableaux de Puvis de Chavannes qui décorent les murs de la mairie. En Allemagne. i — Coblence, 21 mai. Des aviateurs ennemis ont attaqué cette nuit la ville de Coblence. Plusieurs bombes 1 ont é'é lancées; les dégâts matériels sont > peu importants. Jusqu'à présent, on ne < signale ni mort ni blessé. La défense a été ! aussi énergique qu'efficace. ' — Berlin, 21 mai. Les négociations pour rendre plus profonde et plus étroite l'alliance entre l'Aile- • magne et l'Autricho-Iongrie ne pourront commencer qu'au cours de l'été, des questions préliminaires trèi compliquées restant à résoudre. Toutefois, les bases de l'aecord sont déjà établies par les deux parties, oe qui facilitera la solution de la question polonaise. Kn France — Paris, 21 mai. Lo parti socialiste a décidé hier d'interpeller le gouvernement sur la politique étrangère do l'Entonto. — Paris, 21 mai. Le « Matin » rond compte d'un entretien qui a ou lieu entre M. Clémonceau ot los délégués de la Fédération des métallurgistes. Un accord do principe est intervenu. Les chefs des syndicats engageront les ouvriers à reprendre le travail. En Angleterre. — Zurich, 21 mai. Du correspondant à Londres de la < Za• richor Post » : — L'attaque aérienne dirigée centre Londres la nuit du 21 mai est une de* plus importantes qui ait été eàécutée jusqu'ici. Les communiqués officiels signalent 27 morts et liO blessés. Le nombre do #otha qui ont attaqué Londres a été extraordinalremont grand. L'attaque s'ost faite dads de très bennes conditions, au milieu d'une nuit claire. Peu d'appareils toutefois ont réussi à traverser lo feu de barrage. Les bombes sont tombées dans des quartiers très populeux. » En Roumanie. — Jassy, 21 mai. Les ministres des puissances de l'Entente ont protesté auprès du gouvernement roumain oontre l'article du traité de Bucarest qui est contraire aux accords internationaux relatifs à la navigation du Danube. 0s Broquevillt contre Renkin Nous avons signalé et exposé hier les faits qui se sont passés lo 2 mai dans lea locaux de la Fédération bruxelloise des Syndicats chrétiens de Belgique. La « Belgique » publie à oe sujet la lettre suivante : < Bruxelles, le 16 mai 1918. Monsieur le directeur, La Fédération bruxelloise des Syndicata chrétiens de Belgique, qui a son siège à la rue du Boulet, 20, et à laquelle sont affiliées toutes les unions professionnelles chrétiennes de l'arrondissement, a été très étonnée de l'article paru dans votre numéro du jeudi il mai, sous le titre < La politique internationale belge. — De Bro-queviile contre Renkin ». .L'information qui a donné lieu à cet article est une simple mystification. La réunion du 2 mai dont il y est question est inventée de toutes pièces. Jamais le R. P. Rutten n'a donné connaissance en notre local d'un soi-disant message de M. de Broqueville, ni encore moins des instructions < de laisser dorénavant de eêté M. Renkin ». Nous défions votre informateur de citer les noms des personnes qui auraient assisté à cette réunion. Nous vous prions aussi de dire à vos lecteurs que notre local est exclusivement affecté à des ouvres sociales et que < jamais on n'y traite de politique ». Comme il est fait expressément mention dans l'article du local des Unions professionnelles catholiques et que ces allégations peu veut nuire à notre action sociale, nous vous prions et vous requérons au besoin d'inserer la présente réponse. Agréez, M. le directeur, nos civilités. Peur la Fédération bruxelloise des Syndicats chrétiens de Belgique : Le Président, Le Secrétaire, J. DE MAJSTÏR. PARTOCS J. Les signataires de cette lettre s'inscrivent donc en faux contre notre information et nous mettent au défi de citer les noms des personnes qui auraient assisté à cette réunion. Nous relevons ce défi. Toici les noms de la plupart des personnalités en question : MM. le Père Rutten; E. H. Belpaire, secrétaire du R. P. Rutten; E. A. Cardyn, directeur des oeuvres sociales, vicaire à Laeken; fi. H. Y an B un, vicaire aux Xlches-Claires,E. H. Yan Tichelen, vicaire aux Riches-Claires; E. H. Van Assche, vicaire à Hal; E. fi. Tan Noten, vicaire à Yll-vorde ; Yergels, employé du secrétariat, rue du Boulet; Christophe, propagandiste, syndicat des employés; Partous, propagandiste, syndioat des diamantaires. Le défi que nous venons ainsi de relever nous ineito à ajouter quelques nouvelles précisions aux détails que nous avons précédemment donnés. Le Père Rutten —- car n'oublions pas que c'est lui qui est en cause ici et non pas la Fédération des syndicats chrétiens, derrière laquelle il se réfugie — voudra peut-être bien convenir que nous ne sortons pas des limites de la strieto vérité on affirmant qu'il a prononcé lea paroles suivantes : — Ik heb eenen briel ontvangen van Mijnheer den minister de Broqueville, die mij daardoor laat waten dat met Mijnheer don minister Renkin goen huis meer te houden is. fiij wordt zot! Wij zullen moe-ten eindigen met hem af te stellen. » Voici, pour ceux de nos lecteurs qui ignorent le flamand, la traduction de oette phrase : — J'ai reçu une lettre de Monsieur le ministre de Broqueville, qui me fait savoir qu'il n'y a plus moyen de faire bon ménage avec Monsieur le ministre Renkin. Il devient fou! Nous devrons finir par le débarquer. » Noue comprenons l'embarras assez cruel 4m" année* — N* 118 Le N° : fl.O oentimes Vendredi 24 mai 191&

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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