L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 14 Juli. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/930ns0mz2s/
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PRIX DES ANNONCES : Aimnonces, la ligne, fr 0.50; — Ami financ. (avis d'ass. de soc ), lu ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, In ligne, fr. 1.00: — Faits divers (fin), la ligne fr. I *25: — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50. -Ghron. locale, la ligne, fr. 2.00: — I épi--rations judiciaires, la ligne, fr. 2.( 0 Administration et Réduction 37-39, rue Fossés-Fleuris, Nnnnir Burmnx de H à i h. et de .'i à r> h Le« articles n'engagent que 1cms auteurs. Lee manuscrits non insérés ne sont pas rendus. L'Echo de Sambre & Meuse PRIX DES ABONNEMENTS : i mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux el les facteurs des postes. Les réclamations concernant le? abonnements doivent être adressé.-exclusivement aux bureaux de poste J.-B. 80LL31, OlrdGteur-Proprisîairs La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. QUE SERONS-NOUS DEMAIN ? QUE SERONS-NOUS DEMAIN? Un membre influent (lu Conseil de Flandre, professeur à l'Université de Gand, me prend à partie'relativement à certaines déclarations que j'aurais faites à l'occasion d'une conférence récemment organisée à Namur. Les reproches qu il m'adresse sont plutôt d'ordre négatif, car il se borne à regretter — en termes un peu vifs — que je ne me sois pas exprimé plus clairement en ce qui concerne le programme des activistes wallons dont je m'étais fait 1 interprète. « Vous autre», Wallons, dit-il en résumé, vous manquez de précision Vous souhaitez la restauration de la Belgique et vous êtes en même temps partisans de la séparation politique et administrative. Vous rejetez l'idée d'une rupture définitive entre les deux parties du pays, et cependant vous exigez, pour la Wallonie, un régime autonome. Expliquez-vous donc plus clairement ! » Nous, Flamands, nous savons au moins ce que nous voulons : il nous faut un royaume de Flandre absolument distinct de la Wallonie Nous renonçons délibérément à la reconstitution de l'ancien Etat belge et nous ne voulons plus avoir avec vous d'autres relations que celles qui résultent d'un traité dé commerce. » Quant à la solution fédéraliste que vous préconisez, en vue de maintenir une union conetitutionnelle et politique entre nos deux Etats, nous n'en voulons à aucun prix. Pour nous, la Belfique de 1914 est un fantôme à jamais évanoui ! # Le Flamingant qui parle ainsi a au moins un mérite : c'est d'être catégorique et de formuler en quelques mots le programme de son groupe. Il fait ensuite, dans un style d'une énergie passablement brutale, la' description du régime qui, selon lui, sera imposé à la Belgique au lendemain des hostilité». Et je vous jure que cela n'est pas gai pour les Wallons ! Nos passivistes de Liège, de Namur, de Charleroi, de Mons et de Bruxelles qui ont lu l'article que ce membre du Conseil de Flandre a publié dans L'Information du 7 juillet 1918, auront dû se dire qu'il était temps pour les Wallons d'agir et de se concerter en vue d'une défense commune. Heureusement pour nous, activistes, qui fourbissons nos armes à l'heure où tant de bourgeois indifférents dorment leur lourd sommeil, nous avons une incomparable et invincible alliée : la Vérité ! Et la Vérité la voici ; c'est que la Belgique ne peut être complètement divisée. Elle forme uue « unité économique s que nous ne pouvons rompre sans compromettre notre avenir industriel et commercial. Quatre-vingts ans de prospérité commune ont associé les deux parties du pays dans l'accomplissement d'une eiuvre collective qui a fait l'admiration de l'univers. Il n'y a, au point de vue de la production, aucun antragonisme foncier entre la Wallonie et la Flandre. L'agriculture, le commerce et l'industrie y sont également représentés ei y ont pris une eillorescence dont témoignent les convoitises mêmes que notre rictiesse a suscitées. La seule supériorité de la Flandre, c'est qu elle dispose d'un libre accès à l'Océan. La seule supériorité de la W allonie, c'est la culture relative de son peuple et la tradition professionnelle de sa classe ouvrière en ce qui concerne la grande industrie. Des économistes distingués ont pu démontrer que, dans son équilibre magnifique, la nature a distribué à parts égales entre nos provinces wallonnes et nos régions flamandes ses dons les plus précieux et ses faveurs les plus enviées. La conséquence en est que, dans la Belgique de demain, les deux peuples auront un intérêt majeur à adopter le même système économique. Il devront s'entendre notamment en ce qui concerne le régime douanier. Il n'y aura entre eux aucune frontière prohibitive. Les produits wallons pourront entrer librement en Flandre et les produits flamands pourront entrer librement en Wallonie, les détails du trafic faisant l'objet d'accords spéciaux.La seule limite qui séparera les deux régions sera administrative et politique. Un Discours du Chancelier Le chaneelier, comte vonHertlin^, a prononcé le discours suivant à la séance de la Commission principale du Reichstag : — Le vice-chancelier von Payer vous a fait déjà part des événements de ces derniers jours. J'ai pensé néanmoins que j'irais au-devant de vos désirs en vous faisant moi-même un exposé de la situation. La retraite du sous-secrétaire d'Etat pour les affaires extérieures n'est de nature à exercer aucune influence sur notre ligne politique; la politique de l'Empire allemand, en effet, est dirigée par le chancelier responsable, et le sous-secrétaire d'Etat pour les affaires extérieures ne gère la politique extérieure que sous les ordres, avec l'assentiment et sou» la responsabilité du chancelier. C'est là un principe fondamental dont il n'y a pas lieu de s'écarter. Comme j'ai eu déjà l'honneur de le dire dans le discours que j'ai prononcé au Reichstag le 29 novembre dernier, je veux rester fidèle à ce principe aussi bien en ce qui concerne la politique intérieure qu'en ce qui regarde la politique extérieure, et j'entends ne pas modifier, tant que je resterai en fonctions, ma ligne de conduite a cet égard. Enjmatière de politifue intérieure, je me suis efforcé, dans la mesure du possible, de tenir les engagements que j'avais pris : il ne dépendra pas de moi qu'il n'en aille pas de même de tous mes autres Elle sera administrative, parce que les Wallons et les Flamands auront leurs ministères particuliers, avec les services qui en dépendent (Finances, Travaux publics, Sciences et Arts, Justice, Intérieur, Agriculture. Industrie et Travail, Commerce,Chemins de feir, Pastes, Téléphones et Télégraphes)Elle sera politique, parce que la Wallonie et la Flandre formeront deux Etats autonomes. Chacun d'eux aura son parlement, sa capitale L'Etat wallon et l'Etat flamand ne seront cependant pas séparés d'une façon absolue comme le voudraient les Jeunes-Flamands. Les deux Etats seront représentés par des députés envoyés en délégations pour la discussion des affaires où les intérêts des deux parties seront engagés. Certaines administrations resteront vraisemblablement communes du moins en certaines de leurs attributions. Par exemple, il y aura des organismes centraux chargés de régler les questions de finances, de commerce et de transport qui concerneront à la fois les deux parties du pays. Le ministère des affairés étrangères sera commun Ici le problème se corse, car les flamingants réclament pour leur futur royaume une représentation diplomatique particulière! Cette prétention paraît logique, puisqu'ils veulent une Flandre absolument séparée de la Wallonie et revendiquent pour elle le droit de s'allier avec telle ou telle puissance qui aurait ses préférences. Mais il y a là une erreur d'optique. En réalité, les deux peuples ont un intérêt supérieur à suivre une politique étrangère commune. Et cette politique doit s'inspirer uniquement de nos intérêts économiques. La douloureuse expérience de celte guerre nous a appris le peu que pèsent les petits pays dans les conflits qui précipitent les unes contre les autres les grandes nations avec leurs outillages formidables. C'est pourquoi nous maintiendrons jalousement pour l'avenir le privilège de notre neutralité, mais d'une neutralité conçue sous une forme nouvelle Celte conception suppose la suppression de l'armée, mais n'est-ce pas là précisément le but auquel tendent les efforts des réformateurs, des philosophes et des hommes d'Etat; la limitation des armements d'abord, leur suppression ensuite? On se demande, d'ailleurs, où la Belgique irait chercher les ressources indispensables à la création d'un outillage militaire moderne?Non! mille fois non ! L'objectif d'une nation civilisée ce n'est pas de s'armer pour des luttes fratricides el des conquêtes problématiques. Notre pays aura mieux à faire, une fois la guerre terminée. Son rôle sera de servir de trait d'union entre les belligérants de l'heure actuelle. Fidèle à la mission qu'elle a remplie à toutes les périodes de son histoire, la Belgique sera la grande intermédiaire entre l'Europe centrale, le monde méditerranéen et le bassin anglo-saxon. Elle achètera aux uns leurs produits bruts ou mi-ouvrés qu'elle façonnera, finira et revendra aux autres. Elle marquera du sceau de son activité les matières premières que les ennemis d'hier enverront par elle à leurs clients de demain : l étiquette 'ieige couvrant ces articles leur assurera après la guerre, une iffusion mondial * et notre nom deviendra synonyme de » réconciliation » et de « richesse » comme il 1 a été de « libre-échange » et d'« hospitalité. » Mais pour que cette idée se réalise, il faut renoncer aux préventions stupides aux haines injustifiées à tout ce qui avilit et rapetisse, à tout, ce qui pourrait empêcher de naître la Belgique fédérale de demain dont te viens d'esquisser quelques traits et où la 'landre et la Wallonie autonomes pourront évoluer librement côte à côte vers leurs destins économiques, intellectuels et moraux ! Dr. H. Hinquiniz. engagements, et je vous donne en tout cas l'assurance que je déploierai toute mon énergie en vue d# surmonter les obstacles, quels qu'ils soient, qui viendraient se mettre à la traverse. La politique extérieur* En ce qui concerne la politique extérieure de l'Empire, je vous ai fait, dans mon discours du 29 novembre dernier, connaître nettementmon opinion. Je vous ai dit que je m'en tenais, en cette matière, au point de vue exposé dans la déclaration impériale faite en réponse à la note pacifiste du Pape du 1er août de l'année dernière. Je partage entièrement les sentiments pacifistes qui animaient l'auteur de cette réponse, mais j'ai ajouté que ces sentiments ne doivent pas être interprétés par nos ennemis comme une sorte de sauf-conduit les autorisant à prolonger la guerre indéfiniment.Qu'arrive-t-il, en effet ? Alors qu'il est avéré, sans aucun doute possible, que nous sommes depuis des années déjà prêts à tendre la main à l'adversaire en vue de la conclusion d'une paix honorable, nous avons entendu des hommes d'Etat ennemis prononcer ces jours derniers les discours les plus provoquants. Le président Wilson rêve de faire la guerre jusqu'à ce que nous soyons anéantis, et les déclarations de M. Balfour font monter le rouge de la colère à nos fronts. Nous avons le sentiment de notre honneur national, et ce ne nous est pas possible de nous Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 13 juillet. Groupe d'armées du Kronprinz Bupprecht, Au Sud-Ouest de Bailleul, nous avons refoulé plusieurs atiaques de puissants détachements anglais. De même, des attaques -.nocturnes se sont écroulées au Nord d Albert. Sur la rive occidentale de l'Avre, entre Castel et Bailly, des attaques partielles des Français ont été précédées par un combat de feu local ; elles ont été réitérées par l'adversaire, dans le courant de l'après midi, près de Bailly et vers le soir, après -une nouvelle préparation d'artillerie dans tout le secteur de combat. L'ennemi a pris pied dans Castel et dans la ferme d'Anchin. A 1 Est de cette ligne, notre contre-poussée a fait échouer ses charges. Entre l'Oise et la Marne, l'activité combative est restée animée. De nouvelles poussées ennemies au Nord de Longpot ainsi qu'au Sud de l'Ourcq ont été rejetées. Groupe d'armées du duc Albreciit Dans les Vosges moyennes et près du Hartmannsweilerkopf, l'activité combative a repris. Au Nord de Pont-à-MousSOn et dans le bas-fonds de Dave, de violentes poussées ennemies se sont avortées. Sur les fronts des armées allemandes, au mois de juin, 468 avions ennemis ont été abattus 93 en ont été descendus par nos canons anti-aériens. En dehors de cela, 05 ballons captifs ont été abattus. 217 des avions descendus se trouvent en notre possession. Les autres se sont abattus visiblement au delà des lignes adverses. Nous avons perdu en tout 153 avions et 51 ballons captifs. . , ' - »: , Î . • i Constantinople, 10 juillet. — Officiel : Sur le front en Palestine, la grande activité de l'artillerie a contieué dans le secteur de la côte. laisser insulter publiquement de cette façon, d'autant plus que l'insulte s'aggrave encore de la menace de nous anéantir en tant que nation. Aussi longtemps que ce désir, que celte volonté d'anéantir l'Allemagne persisteront, notre peuple continuera à lutter. Je suis convaincu, je crois fermement que cette résolution anime les couches les plus profondes de la nation. Nous lutterons jusqu'au bout, jusqu'à ce que nos ennemis renoncent à leur intention de nous anéantir. Nous y sommes décidés par la pleine confiance que nous avons dans nos vaillants soldats, dans notre commandement supérieur, dans notre admirable population, qui supporte avec une si belle vaillance toutes les privations et est prête à tous les sacrifiées. Les ouvertures de paix Rien donc n'est changé dans notre politique extérieure. Toutefois, Messieurs, je tiens à dire que si, malgré les déclarations hostiles de leurs hommes d'Etat, nos adversaires faisaient un premier pas sérieux dans la voie de la paix, ou si seulement ils donnaient clairement à entendre qu'ils sont sérieusement disposés à l'aire ce pas, nous ne repousserions assurément pas à priori leurs avances et que nous serions prêts, le eas échéant — à condition, j'y insiste particulièrement, que la démarche soit sérieuse — à examiner leurs propositions avec toute l'attention qu'elles méritent. Il ne peut être question, évidemment, de considérer comme des propositions sérieuses les dires d'un agent qui viendrait nous déclarer qu'il est en Mesure d'amorcer à tel ou tel endroit, des négociations.Ce que nous voulons, c'est que des représentants autorisés des puissances ennemies, expressément chargés de mission par leurs gouvernements, viennent nous dire qu'il serait possible d'entamer des négociations. Ces négociations se feraient tout d'abord dans un cercle restreint. Malheureusement, les hommes d'Etat dont nous avons entendu les discours jusqu'ici n'ont pas dit un mot de pareille éventualité. Mais qu'une telle possibilité vienne à apparaître, que de l'autre côté de la barricade vienne à se dessiner une tendance pacis-fiste sérieuse, nous n'hésiterons pas, de notre côté, à neus montrer conciliants et nous ne repousserons point l'offre qui nous sera faite. Les pourparlers auraient lieu, ai-je dit, dans un cercle restreint. Je puis vous certifier, Messieurs, que ce point de vue est entièrement partagé par le commandement supérieur de nos armées : bien loin, en effet, qu'il fasse la guerre pour la guerre, il m'a fait déclarer par ses représentants que dès qu'une tendance à la paix viendrait se manifester chez l'adversaire, il ne faudrait pas hésiter à aller au-devant de ses propositions. La situ»ii*n à l'Est Messieurs les l,r et 2 juillet a eu lieu, au grand quartier général, une conférence présidée par 1 Empereur, où ont été discutées les questions à l'ordre du jour et notamment celles qu'a fait naître la situation à l'Est. Cette situation est commandée par le traité de paix de Brest-Litovsk. Nous sommes résolus à exécuter loyalement ce traité : c'est le désir et la volonté du gouvernement de l'Empire, avec laquelle est conforme l'opinion du commandement supérieur de l'armée. S'il surgit des difficultés qui rendent l'exécution du traité incommode et onéreuse, la faute n'en est point à nous, mais bien à l'instabilité du pouvoir en Russie. Nous n'avons aucune raison de douter des sentiments de loyauté des représentants du gouvernement russe à notre égard : nous sommes toutefois obligés de considérer que le gouvernement n'est pas en état, en ce moment, de tenir la main à l'exécution des engagements qui ont été pris vis-à-vis de nous, et il ne peut dès lors entrer dans nos intentions de lui créer des difficultés. Nous nous tenons loyalement sur le terrain du traité de paix de Brest-Litovsk et mettons tout en oeuvre pour en assurer l'exécution. Certes, les circonstances sont telles pour l'instant COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux s ■ I Un camp ennemi a été eflcacement bombardé par notre artillerie. A l'Est du Jourdain, des patrouilles ennemies qui ont tenté d'avancer sur différent» points ont été repoussées. Pour le reste, rien à signaler. —«o»— ïerlin, 13 juillet (Officiel). — Sur le théâtre de la guerre septentrional, nos sous-marins ont détruit 15.500 tonnes brut de cale marchande ennemie. 2 des navire» coulés ont été torpillés au milieu de convois puissamment protégés. Communiqués des Puissances Alliées Paris, 12 juillet (3 h ) Deux coups de main exécutés l'un au Nord de Montdidier l'autre en Champagne nous ont rapporté une quinzaine de prisonniers.L'activité de l'artillerie a été vive sur la rive gauche de la Meuse. * Paris, 12 juillet (11 h.) Nos troupes ont mené ce matin une brillante attaque sur un front de cinq kilomètres entre Castel et le Nord de Mailly-Baineval. Tous leurs objectifs ont été atteints. Elles ont enlevé le village de Castel la ferme Auchin et un certain nombre de boqueteaux fortement organisés. Leur progression atteint par endroits deux k lomètres de profondeur. Elles ont fait plus de cinq cents prisonniers. Rien à signaler sur le reste du front. * ¥ * Londres, 11 juillet. — Officiel : Nous avons amélioré la nuit nos positions établies à l'Est de Villers-Bretonneux. Une heureuse attaque nous a permis de faire des prisonniers près de Merris et de Festubert. Près de Merris, les Australiens ont pénétré sur une pofon-deur appré :iable dans les lignes allemandes, fait 70 prisonniers et pris un grand nombre de mitrailleuses.Rome, 11 juillet. — Officiel : Activité habituelle des détachements de reconnaissance. La canonnade a été vielente dans la vallée de la Brenta. Sur le haut plateau d'Asiago, nos avant-postes ont dispersé des détachements ennemis. que des difficultés sont inévitables : conflits surgis à tout moment aux frontières, empiétements exécutés par l'un ou l'autre délai hement de l'armée. Néanmoins nous voulons adopter une attitude loyale vis-à-vis du gouvernement et lui faire crédit jusqu'à plus ample informé. Nous sommes encore tous, Messieurs, sous la pénible impression de l'effroyable attentat de Moscou, dont fut victime notre représentant diplomatique et dont l'énormité crie vengeance au ciel. Certains indices font présumer que cet attentat monstrueux a été accompli à l'instigation de l'En-lente, dans le but de nous brouiller avec le gouvernement russe et de nous entraîner dans une nouvelle guerre avec la Russie. Cette éventualité, il est de notre devoir de l'éviter à tout prix; nous ne voulons pas d'une nouvelle guerre avec le peuple russe. Le gouvernement actuel veut la paix, parce qu'elle lui est nécessaire pour relever le pays de ses ruines, et nous avons pour devoir de le soutenir et d'aider son effort. Les tribulatims russes Messieurs, il est vrai, d'autre part, que des courants politiqnes divers se manifestent en ce moment en Russie et que les aspirations les plus divergentes s'y font jour : monarchistes, cadettistes, révolutionnaires sociaux. J'ai dit que nous étions décidés à agir loyalement à l'égard du gouvernement, mais cela ne veut pas dire que nous puissions nous' dispenser de nous tenir sur nos gardes si nous ne voulons pas nous laisser surprendre par les événements. Laissez-moi vous rappeler le mot de Gortchakof : « Nous sommes muets, mais nous ne sommes point sourds ! » Nous ne nous laissons entraîner par aucun courant politique, mais nous suivons avec une attention soutenue la tournure des événements. Le point de vue que je vous expose est celui qui a été unanimement admis à la conférence qui a eu lieu le 2 juillet au grand auartier général. Quoiqu'il n'y assistât point, M. von Kuhlmann partage absolument cette manière de voir, de même que le commandement supérieur de l'armée. L# retraite de M. Von Kuhlmann Après certaines communications confidentielles relatives à la situation à l'Ouest, le Chancelier en vient à parler de la retraite de M. von Kuhlmann et déclare que le secrétaire d'Etat n'a que pour des raisons exclusivement personnelles demandé à être déchargé de ses fonctions. Le Chancelier rend un hommage mérité aHx capacités politiques de son collaborateur, dont il déclare qu'il a été obligé de se séparer à raison d'un manque de confiance qui s'était fait jour entre lui et d'autres facteurs, d'un manque de cette confiance qui est indispensable à la bonne administration des affaires de l'Etat. — Le nom du successeur éventuel de M., von Kuhlmann vous est connu, continue le chancelier. M. von Hintze est spécialement au courant des choses de Russie; attaché, avant la guerre, à l'ambassade allemande à Pétrograd, il a, en cette qualité, entrepris de longues randonnées à travers le pays. La Russie et ses habitants lui sont donc parfaitement connus, ce qui est un avantage extrêmement important dans la situation actuelle. Il va sans dire, Messieurs, que je ne consens à signer la nomination de M. von Hintze que parce gue j'ai la certitude que le nouveau secrétaire d'Etat s'attachera à suivre ma politique propre. Sur ce point, M. von Hintze m'a donné complètement satisfaction, et ses promesses, encore que sa nomination ne soit pas signée, me sont le sûr garant de sa conduite. C'est le Chancelier de l'Empire, c'est moi seul qui dirige la politique de l'Empire, et le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères n'est là que pour exécuter ma politique. Ce point de vue est partagé entièrement par le successeur éventuel de M. von Kuhlmann. J'estime donc, Messieurs, qu'il n'y a pas lieu d'avoir la moindre inquiétude à cet égard. Nous continuerons à suivre la ligne de conduite adoptée par la majorité du Reichstag, en novembre de l'année dernière.» XGuerre sur Mer Amsterdam, 11 juillet. — Le « Telegraaf » annonce çiue le gouvernement a renoncé à son projet de faire inspecter l'épave du « Koningen Regentes », le mât ayant disparu et l'impossibilité étant apparue de retrouver l'épave. Berlin, 12 juillet. — Nos ennemis et la Presse neutre à leur dévotion s'efforcent de toutes manières d'insulter les équipages de nos sous-marins et répandent les accusations les plus viles contre leur prétendue manière inhumaine de faire la guerre. La Presse allemande a mieux à faire que de rétorquer à satiété ces acc«sations sans fondement qui se répètent. 11 y a lieu cependant de faire exception pour le fait signalé par un commandant de sous marin revenu récemment de sa base d'opérations, fait qui renverse toutes les accusations et mérite d'être rendu publie. Ainsi que l'état-Majer de l'Amirauté l'a communiqué à la date du \i juin, le sous-marin, placé sous les erdres du capitaine-lieutenant Georg, a coulé, lors de sa dernière croisière, le navire armé anglais t Sint-Johns », lui enlevant ses canons et son pavillon de guerre. Après que la résistance violente de l'ennemi eût été brisée et que des marins à bord eussent fait des signaux au moyen de draps blancs et eussent levé les mains en signe de soumission, le canot du sous-marins fut mis à l'eau et nos hommes montèrent à bord peur démonter les canons. Le pont du « Sint-Johns » était entièrement démoli; deux hommes de l'équipage seulement étaient demeurés indemnes et les canots de sauvetage, démantibulés par nos obus. Malgré que les bombes d eau trouvées à bord démontraient clairement que le navire était destiné à donner la chasse aux sous-marins, le capitaine-lieutenant Georg laissa le canot du submersible à la disposition de l'équipage du navire, afin que les marins anglais, dont la plupart étaient grièvement blessés, pussent échapper au naufrage. EN RUSSIE. Moscou, 10 juillet. Dépêche officielle de l'Agence Télégraphique de Pétrograd : — Le 4 juillet, le Congrès des Soviets a approuvé à une majorité de plus des deux tiers des voix, le programme adopté pour la politique extérieure et protesté contre tout renouvellement éventuel de la guerre. Avec l'appui d'un détachement de 1000 matelots arrivés quelques jours avant de Novorossijsch et qui, pour ne pas avoir à livrer leurs navires de guerre à Sébastopol, avaient préféré les couler près de Novorossijsch, le parti des révolutionnaires sociaux de gauche a tenté une révolte à main armée dont le signal était l'assassinat du ministre d'Allemagne par les nommés Andrejew et Blunkin, membres du parti révolutionnaire social de gauche. Des détachements armés de révolutionnaires sociaux de gauche ont soudain occupé la poste et le télégraphe,ont arrêté M. Smidowitch,président du Soviet de Moscou, M. Latis, délégué du commissariat de l'intérieur, et M. Dserchinski, président de la commission des affaires étrangères de la lutte contre la contre-révolution. Le 6 et le 7 juillet, le Soviet des commissaires du peuple a envoyé aux ouvriers et à la garnison de Moscou un appel pour appuyer le Soviet dans toute la Russie. La révolte a été complètement réprimée et quelques centaines d'hommes des révoltés encore vivants ont été arrêtés Une commission d'enquête spéciale a été instituée sous la présidence de M. Stutchke, commissaire du peuple à la justice. La commission a appris que le parti des révolutionnaires sociaux de gauche, qui n'avaient occupé le télégraphe que pendant une durée de 2 heures, avait tenté de provoquer télégrapbiquement une révolte à Pétrograd et à Toula, et avait répandu, concernant les relations du gouvernement des Soviets avec les Allemands, des bruits étranges et de nature à surexciter l'esprit public. Au Congrès des Soviets, le parti des révoltés était en minorité, mais s'il lui avait été possible d'obtenir un succès, le gouvernement des Soviets aurait été «ans aucun doute renversé. Moscou, 10 juillet. — On annonce l'arrivée pro-clnine s Vologda de M. Buchanan, ambassadeur d'Angleterre. Le 5 juillet s'est tenue à Moscou une réunion de tous les commissaires de la g:uerre et des dirigeants des sections militair.es du Soviet. Le Censeil supérieur du Soviet sera transféré à Muron. Les voyages vers Simbirsk, Galuga, Arkhangel et le gouvernement de Pskot' sont interdits. 11. Trotzki aurait déclaré au Congrès panrusse des Soviets que, d'après les nouvelles qu'il a reçues du front l'unité des troupes du Soviet aurait été entamée par la propagande anglo-française et que certaines unités auraient passé à l'ennemi. L'état de guerre a été déclaré sur la côte de Mour-manne et le chemin de fer de Swanka. Cologne, 11 juillet. — On télégraphie de Berlin à la « Gazette de Cologne » : — Sur la fîi de nouvelles reçues de Russie aujourd'hui, tout ce qu'on peut dire, c'est que la b itaille engagée entre les bolchevistes et les révolutionnaires sociaux se poursuit avec des alternatives diverses : aucune décision n'est encore intervenue, mais la situation peut être considérée somme favorable aux bolchevistes. Zurich, 11 juillet. — La « Neue Zuricher Zeitung » annonce que des Sionistes ont fendé une société de navigation au capital de 5 millions de roubles qui assurera un service régulier entre la mer Noire et la Palestine. On mande d'Heltingfors : — Le gouvernement finlandais a proposé au gouvernement russe, par l'intermédiaire de l'Allemagne, de commencer immédiatement à Rêvai les négociations de paix. Le gouvernement russe a accepté cette proposition.—«#» — EN ITALIE Milan, 11 juillet. — Le groupe parlementaire de* socialistes officiels s'est occupé, au cours d'une réunion tenue à Bologne et qui a duré deux jours, des divergences de vues qui existent au sein de la direction du parti. Contrairement à l'attitude adoptée lors du début de la dernière offensive austro-hongroise, cette délibération semble avoir ramené le groupe dans une voie nettement antibelliqueuse. Le groupe parlementaire estime qu'une conférence avec la direction du parti s'impose, afin d'aplanir les conflits nés de malentendus et de circonstances extraordinaires.On sait qne ces désaccords étaient favorisés par le gouvernement afin de faire du tort à l'organisation socialiste. Bâle, 11 juillet. — A raison de la consommation exagérée de viande de cheval, le ministre italien de l'agriculture a défendu l'abatage des chevaux de trait, 4B,e année. — N# 162 J01P..AL QlOTIDiHX — Le IV" : ÎO centimes Dimanche=Lundi 14=15 Juillet Î91£

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