L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 19 Mei. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/862b854k5w/
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Annonces la ligne 0.40 Ann. fiaanc. (avis d'ass. de soc.) » 1.00 'Nécrologie » 1 00 'Faits dWers fin » 1.25 Faits divers corps » 1.50 Chronique locale » <5.00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOXJMVAI-. QTJOXI3PIB3IV Ad mi nis»ratioa-Réd*ction : J.-B. COLLARD 37, rueFossés Fleuris, Ht mur WKÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊmÊÊÊÊmÊmÊÊÊm^ Les Communiqués des Belligérants —40>"™ AUTRICHIINS Vienne, 17 mai (officiel de «e midi). Sur le front en Italie, violent duel d'artillerie sur certains points. En Albanie, les Italiens et les Français ent attaqué notre position établie dans la montagne entre l'Oium et le DeTOli. A l'Oxest de Korca, l'ennemi a réilisé un gain de terrain insignifiant; partout ailleurs il a été repeussé. BULOAR1S Sofia. 16 mai (officiel). Sur le front en Macédoine, activité plus grande de l'artillerie de part et d'autre sur plusieurs points et notamment à l'Ouest du lac d'Ochrida. Nous avons dispersé une forte patrouille française qui avançait contre nos postes établis dans la vallée de la Skumbi. A l'Est du Vardar, une compagnie anglaise a tenté à trois reprises d'apnrooher de nos postes avancés près du village de Matchakovo; elle a été repousse d'ane manière sanglante. Dans la plsine qui s'étend devant nos positions au Nord Ouest de S ares, engagements antre patrouilles. Dins la vallée du Vardar, grande activité des aviateurs ennemja. TURCS. Constantinople, i< mai (officiel). Sur tout le front en Palestine, faible canonnade seulement. Sur la rive orientale du Jourdain, nous avons mis en fuite de« déiaokemens de reeonnaiasanee ennemis. Nos aviateurs ent efficacement bombardé des camps de rebelles. Sa Mésopotamie, des automobiles blindées ennemies, avançant contre notre groupe de liât et sur le Tigre, ont été repoussées par le feu de notre artillerie. Dans la région d'Altynpoprus, le capitaine Schutz, commandant les aviateurs allemands qui ont souvent fait leurs preuves et qui ent «ombattu au milieu de très grosses difficultés, a abattu, en pleine escadrille ennemie, un biplan-bombardier, remportant ainsi sa 10* victoire aérienne, dent 0 dans l'Irak. ANGLAIS Londres, 17 mal (officiel). Nos troupes ont attaqué bier soir les tranchées ennemies établies dans les environs de Gavrelle; elles ont fait qaelques prisonniers. Rien d'autre à signaler, en dehors de l'activité réciproque de l'artillerie, notamment dans les vallées de la Somme et de l'Ancre, à l'Est d'Arras et sur le front de bataille septentrional. LA GUERRE SUR MER — Berlin, 17 mai. Une preuve de plus de l'influence qu'exerce la guerre sous-marine sur la vie économique anglaise nous est fournie par la notice suivante concernant l'industrie ehimique anglaise : — Depuis le début de l'année, le marché accuse una stagnation des plus profonde. En temps normal, c'est à cette époque de l'année que se font les grandes transactions en matière d'engrais chimiques, mais c'est tout au plus si l'on parvient à traiter quelques ordres en sulfate d'ammoniaque. L'exportation est nulle et l'importation eat considérablement Influencée par le manque de tonnage. Les stocks de nitrates et de superphosphates s'accumulent au Chili et en Flo- MiJA flU0» Il n'y a plus à compter sur l'aide américaine, le gouvernement n'autorisant l'exportation que des produits nécessaires aux Industries de guerre. Il n'est plus possible de se procurer d'autres produits chimiques. Four activer la production indigène et briser la concurrence allemande après la guerre, notamment en ce qui «oooerne le monopole de l'aspirine, un projet de loi a été présenté au Parlement proposant la revision de la législation sur les brevets et les marques de fabrique^ mais ce projet se hourteà une violente opposition de la part des Chambres de commerce. » — Berlin, 16 mai. La Presse suédoise a signalé à diverses reprises, dans «es derniers temps, que des bateaux de pêche neutres avaient coulé dans le Kattegat après avoir heurté des mines. L'Amirauté anglaise annonce officiellement que les navires anglais n'ont semé des mines dangereuses pour les navires de commerce ni dans le Kattegat ni dans le Skaggerak et met les incidents qui sa sont produits sur le compte de l'Allemsgne, gui, à l'en eroire, aurait prouvé une fois de plus son dédain pour les intérêts des neutres. Il convient de mettre en regard de cette affirmation gratuite les constatations de la Presse suédoise, qui assura que les nombreuses mines relevées «es jours derniers dans le Kattegat et même à l'intérieur des eaux territoriales saédoises sont incontestablement d'origine anglaise. L'attitude hypocrite dos Anglais en l'occurence ne mérite pas d'autre réfutation.L'union austro-allimande — Berne, Il mai. La Prose» française commente longuement l'eateevuo des doux empereurs au grand quartier général allemand et y attache une grande importance. L'opinion générale qui prévaut en ce moment est que la politique de l'Entente doit en tout premier lieu s'efforcer de désagréger le bloc de l'Europe centrale. Dans ce but, disent les Journaux de Paris, il faut encourager le mouvement tchèque et sud-slave et engager ces populations à se soulever contre l'Autriche allemande. Le < Journal des Débats > déclare que les Alliés doivent mettre tout en oeuvre pour faire triompher la volonté de la majorité tchèque. M. Thomas dit dans 1' « Œuvre > : — Si les gouvernements alliés veulent nettement encourager les efforts des armées, ils doivent s'attacher à faire triompher en Autriche la politique séparatiste et envenimer la lutte des nationalités. » Le < Journal du Peuple >, cependant, ne croit guère à l'efficacité de cette politique séparatiste et est d'avis qu'on arriverait à un meilleur réiultat en provoquant le mécontentement parmi le prolétariat do de la monarchie danubienne. — Cologne, 16 mai. On mande de Berlin à la « Gazette de Cologne » que l'information nouvelle suivant laquelle le nouvel arrangement intervenu entre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie comporterait la solution austro-polonaise de la question polonaise est inexacte. Il y a lieu de faire remarquer que pas plus en Autriche qu'en Allemagne le désir d'une solution de l'espèce n'existe plus dans tons les mi'ieux compétents. En Pologne même, de nombreuses personnalités sont d'avis que cette solution ne serait pas la meilleure pour l'avenir de la Pologne. Pour le moment, l'opinion dominante en ce qui concerne la question polonaise se trouve surtout dans le désir d'aceomplir d'abord un rapprochement étroit de nature économique entre la Pologne, l'Allemagne et l'Autriche- Hongrie. Ka Fraace — Paris, 16 mai : D'après une statistifue qui vient d'être publiés par le geuveraemeat, la taxe sur les objets de luxe a rapporté, pour le premier mois de son application, une somme de lft millions. — Geiève, 16 mai. Le Conseil de gosrre de Lyon a condamné à la déportation perpétuelle dans une eelonie péniteitiaire française lenri Bûcher, sujet suisse, âgé de 24 ans, représentant à Barcelone d'une firme zurichoise.Il était poursuivi pour espionnage. — Paris, 16 mai. Le deuxième Conseil de guerre de Paris a condamné à morl la veuve Moris, inculpée d'espionnage. — Pari*, 16 mai. De Marcel Sambat dans la « Lanterne > : — Lorsque notre gouvernement commit la grande erreur de publier la lettre de l'empereur Charles, nous avons attiré immédiatement l'attention sur les suite* fâcheuses de «et acte. La rencontre des deux empereurs est une conséquence de cette publication malheureuse. En Autriche. L'Empereur et l'Impératrice ont quitté Vienne aujourd'hui pour se rendre à Sofia et à Constantinople, où ils feront une visite officielle au Ts r des Bulgares et au Sultan. Les souverains sont accompagnés dans leur voyage des dignitaires de la Cour, du comte Burian, ministre des affairas étrangères, du baron von Visser, ministre hongrois du commerce, du ministre hongrois « a latere > comte Zichy et du baron von Ars, chef de l'état-major général. En Grèce. Bàle, 16 mai : On mande de la frontière italienne à l'Agence hellénique : « Les journaux grecs arrivés ici annoncent que le 18 février une grande révolte de réservistes s'est produite à Lideriki. Les révoltés ont révoqué les autorités locales, occupé le bureau de polies, pillé les dépôts d'armes du gouvernement et coupé les communications télégraphiques et té'èphoniques. Ils ent gagné de nombreux paysans à leur cause en faisaat dos pamphlets contre Venizelas et ont donné l'ordre de mobilisation en demandant à tous le, citoyens de combattre contre les ennemis de l'état et contre les étrangers. En ces derniers jours, septante révoltés environ ont eu encore à répondre devant le tribunal de guerre de Lamia, de leur participation à ce mouvement. > — Berlin, 16 main. On lit dans l'officieuse < faiette Générale de l'Allemagne du Nord » : — Un jeurnal hollandais commentant les débats qui ent eu lieu à la Chambre française au sujet de l'incident Clemen-oeau-Csernin, affirme qu'au printemps de 1017 l'Allemagne aurait fait connaître ses intentions de céder une partie notable de la Lorraine à la France, si cette cession pouvait avoir pour conséquence de hâter la fin de la guerre. Nous sommes autorisés à déclarer que jamais et sous aucune forme semblable proposition n'a été faite par l'Allemagne.» En Roumanie — Bucarest, 16 mai. I Le « Stesgul >, jearnal officieux du pré-| eiisnt du Conseil Margbiloman mène, à l'occasion des élections législatives en Roumasie, une violente campagne contre l'ex-premier Bratianu et ses organes « Misbarea » et « l'Indépendance roumaine », Le < Steagul > fait ressortir particu- i Derniers Communiqués des Belligérants • ALLEMANDS Berlin, 18 mai. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur les fronts de bataille, l'activité d'artillerie faible pendant la journée a considérablement augmenté avant la tombée de l'obscurité. Durant la nuit, un tir de destruction violent s'est maintenu. Des reconnaissances ont amené des corps-à-corps acharnés, surtout dans la région de Lassigoy. En plusieurs endroits, nous avons fait des prisonniers. Hior. 16 avions et 1 ballon captif ennemis furent abattus. Der erste Generalquartiermeister, LUDENDORFF. —«o»— FRANÇAIS Paris, 17 mai, (3 h.). Au cours de la nuit, bombardement violant dans la région d'Hailles. Vers Meanil Satat'Georges, nous avoDS repoussé un coup de main allemand et fait des prisonniers. Dans la région au sud de Canny sur-Morte, nos détachements ont pénétré dans | les lignes allemandes on deux points et ont ramené une quarantaine de prisonniers dont 1 officier. Sur la rive sud de l'Oise, une tentative allemande sur nos petits postes au secteur de Varennes, à échoué ses s nos feux. Nuit calme sur le reste du front. Paris, 18 mai (11 h.). Rien à signaler en dehors de l'aetion habituelle des deux artilleries sur les fronts au nord et au sud do l'Avre. Aviation Dans la nuit du 14 au 15 mai et dans la journée du lfc, de nombreux avions ont psrticipé à des bombardements de la zone allemande. Trente six milles kilogs de projectiles ont été jetés sur les gares et terrains d'aviation deSt Qaentin, #ivry, Flavy le-Martel, Nesles, Ham, etc. Un dépêt de munitioas a explosé à Nesles, des incendies ont été constatés à Gursdard et au Chàtelet et dans la gare de Nesles. La nuit suivante trente mille kilogs de projectilles ont été lancés sur la même région et dix mille kilogs aer les région d'Amagaes-Bucguy, et de Montoornet. Dans la journée du 16, quatre avions allemands ont été abattus et trois autres gravement endommagés. Dans la nuit du 16 au 17, les gares et cantonnements allemands de la région Chaulnes, Roye, Nesles, Saint-Quentin ont reçu trente cinq mille kilos de projectiles.Résultat constaté : Eplosion du dépôt de munition dans le bois de Champien, incendie et explosions à Ecquilly, Villeaerve, gare de Nesles. FBITZ LUNETTES •« PINOE-NEZ 82, ru* Emile Ciiv«H«r SEULE Maison d'Optique de Namur. culièrement que les gouvernements sont responsables de leurs actes. En septembre 1914, Bratianu a conclu avec la Rasai* un accord par lequel IL lui offrait l'aide militaire de la Roumanie en échange du soutien politique que l'Empire tsariste prêterait à la Roumanie, sans avoir toutefois obtenu la moindre garantie de la France ni de l'Angleterre. * La guerre économiqae que Bratianu a déchaînée contre les Puissances centrales, dit le « Steagul », a conduit le pays à sa perte quoiqu'elle ait an enrichi les politiciens libéraux qui étaient les plus fermes soutiens de la politique de Bratianu. Le premier ministre a avantagé d'une manière vraiment scandaleuse les entreprises dans lesquelles étaient intéressés les ministres libéraux et les membres de de leurs familles. Entretemps, la défense nationale était négligée; l'armée ne disposait pas de munitions. Tutrakan n'était pas fortifiée. Les soldats, sans préparation suffisante, furent envoyés à la bataille avec des fusils du modèle 1679. La campagne menée par Bratianu contre les patriotes qui voulaient sauver le pays de l'effondrement et le régime de terreur inauguré par le ministère resteront une ttehe indélébile sur sa mémoire. L'exode des enfants ordonné par Bratianu a été si fatal à la population infantile que plus de la moitié ont péri. Les trains de chemins de ter étaient accaparés pour le transport des vins et des filles de joie alors que las blessés et les malades se traînaient le long des routes, faute de pouvoir être transportés aux hôpitaux. Le gouvernement actuel, en arrivant aux affaires, s'est trouvé accolé à la nécessité de conclure la paix aux conditions acceptées antérieurement par le ministère Avarescu, et c'est dans ses conditions que Bratianu a le courage de lui imputer la responsabilité du traité de paix. DERNIÉRES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du journal). — Berlin, 18 mai (officiel). Dans la Manche et au large de la côte orientale de l'Angleterre, nos sous-marins ont de nouveau coulé 11,060 tonnes de cale marchande ennemie, 2 vapeurs furent détruits au milieu de convois puissamment protégés. — Berlin, 17 mai. L'Amirauté britannique dément elle-même sas informations sur le barrage d'Ostende en envoyant dans la matinée et au «ourant de l'après-midi des moniteurs contre ce port devenu inutile d'après elle. Les efiets du bombardement ne diffèrent en rien des précédents; les installations de la marine, abritées de béton et de blindages, sont restées intactes, mais la population a essuyé des pertes considérables par las obus. — Berlin, 1S mai. L'ambassade ukrainienne fait parvenir à la Presse la communication que le bruit que l'ambassade ukrainienne aurait mis du matériel, au sujet des événements de Kiçw, à la disposition de la Commission du Reicbstag. — Berlin, 16 mai. La « Gazette de Voss » apprend que mercredi le Conseil finnois se réunira pour la première fois après la révolution. — Berlin, 17 mai. Par le temps chaud et ensoleillé, le 16 mai, l'activité d'artillerie a été minime en Flandre. Seulement vers le soir, le feu a pris d'intensité près de Bailleul, dans le bois de Nioppe et notamment sur la Clarenee. Au courant de l'après-midi, le feu a é;é animé près de Lens. A plusieurs reprises, des patrouilles anglaises ont poussé de l'avant mais ont été refoulées partout. Les attaques anglaises sur la Saarpe, mentionnées au communiqué officiel, furent exécutées par 2 compagnies. En un endroit, elles ont entraîné des corps-àeorps. Après une mêlée sanglante, les Anglais furent rejetéi. Ailleurs, leurs vagues d'assaut se sont écroulées dans les f«ux de destruction allemands ; seuls des fragments en sont rentrés dans leurs positions de départ. De même, sur l'Avre supérieure, des attaques d'une compag nie anglaise ont échoué avec de lourdes pertes. Das deux côtés de la Somme, des patrouilles anglaises ont dû faire demi-tour. Bans le secteur de l'Avre ainsi que de la Luce au Nord te Montdidier, les Français ont concentré leur feu d'artillerie sans déclencher plus tard leur infanterie. Laon fut canonné nuit et jour. La ville n'est plus qu'un amas de ruines. MENUS PROPOS jiLjiiuij riiurvij Vous avez lu que M. Maurice Wilmette, professeur à l'Université de Liège, actuellement en Franca, excéié des maladresses de notre Gouvernement dans la question des langues, a décidé d'entreprendre une campagne de conférences en Italie, pays latin eomme chacun sait, pour demander l'internationalisation de la question flamande.On sait que M. Camille Huysmans a déjà parlé dans le môme sens, estimant avec raison, que la question déborde nos frontières. La France et ses Alliés de leur côté, l'Allemagne de l'autre, ont des intérêts ici, et l'en serait naïf de oroire que les uns et les autres se désintéresseront de nos affaires 1ers du règlement de la paix. M. Camille Kuysmaas est flamingant et il est certain que c'est le point de vue flamand qui l'intéresse surtout. Quel est donc le point de vue de M. Maurice Wilmotte ? Celui-ci, avant la guerre, était adversaire de la séparation, n s'était posé en défenseur de la langue et de la culture française en Belgique et ce qui l'effrayait dans la aéparation, c'était le grave danger qu'elle faisait courir à la langue française dans les Flandres. Par contra, il était adversaire du bilinguisme en Wallonie et se rapprochait sur ce peint de tous les partisans du mouvement séparatiste wallon. Il est clair que c'est l'aveair de la langue française en Flandre qui devait faire le thème de M. Wilmotte, dans ses conférences qu'il voulait faire en Italie sur le mouvement flamand. Si vous demandes pourquoi ces conférences n'étaient pas faites en France môme, vous oublies que la France donne l'hospitalité à netre gouvernement et qu'ella doit naturellement éviter de heurter les sentiments de M. de Brequeville. Or, celui ci a l'épiderme délicat. Vous i > avez vu qu'immédiatement connue l'intention de M. Wilmotte, le gouvernement s'est fait inviter, par son organe officieux, i à arrêter la campagne projeté). Il est de fait que, depuis lors, on n'en a plus entendu parler. Vous pouvez être sûr qu'on a agi' ) contre les intentions de ce Belge, et que celui-ci a été empêché, soit par persuasion, t soit par un autre moyen diplomatique, de > donner suite à son projet. s C'est là une chose qui n'étonnera pas i ceux qui lisent avec attention les extraits t de la Presse française. Ceux-là savent assez que notre gouver-t nement eat resté flamingant. Et qu'après avoir condamné le mouvement activiste flamand, il s'est empressé de proclamer que la première chose qu'il ferait à sa rentrée, serait «de donner satisfaction aux légitimes revendications des Flamands ». Des Wallons et de leurs légitimes revendications, pas un mot. Au contraire, en a vu le chef de cabinet de M. de Brequeville, parlant au Troca-déro, le 18 novembre dernier, dire notamment qu'il pretestmit centre toute intention « de soustraire la Wallonie à l'influence flamande ». •n sait ce que cela veut dire : l'influence flamande, c'est la domination — la domi-nation par le nombre, par la politique, par le bilinguisme et le reste. On a également remarqué le dédain absolu et le profond silence avec lesquels le gouvernement de M. de Broqueville a accueilli le Manifeste de Wallons, si modéré et si patriotique, mais si ferme et si digne. Ce gouverment n'a donc rien appris. Les événements politiques qui se sont passés ici ne lui inspirent que l'intention de rétablir et de renforcer l'oppression de la Wallonie. Conclusion : le salut de la Wallonie est aux mains de la Wallonie elle-même. Heureusement, elle s'éveille ; et avant peu elle parlera plus haut et sur un autre ton. Henri de Dînant. PAPOTAGES Ua de mas amis est fonctionnaire au Ministère wallon. Se trouvant l'autre jour sur la plateforme d'un tramway, il entend quelqu'un dire à son voisin en le désignant : «Vous voyas ce monsieur làf c'est encore un du Ministère. Je me demande ce que l'on va faire de tous cas gena-là après la guerre ! » Mais, cher Monsieur, aurait dû lui répendre mon ami, c'est bien simple. Les principaux seront fusillés, pendus ou décapités, et les autres, on leur donnera quinze ans de travaux forcés, ainsi que le leur a promis la gouvernement 1 Les attaques et les menaces, dont sent l'objet aujourd'hui les fonctionnaires wallons, me remettent en mémoire «elles auxquelles furent en butte, il y a déjà 3 ans, les employés des postes qui, sur l'invitation de M. le ministre Segurs,reprirent leur service sous les ordres ae l'Administration allemande. Vers le début de 1916, on fit circuler sous le manteau, une brochure imprimée dans laquelle les hauts fonctionnaires de l'&dminiitratioa étaient pris a partie, accusés de rapports empreints d'urbanité avec les chefs allemands. Au grand détriment de l'Administration — et au public surtout, — beaucoup d'employés refusèrent de reprendre le service, lis furent dans la suite engagés dans les Comités de secours et d'alimentation où, pour la plupart, ils n'ont pas à regretter leur décision. Mais, ce qui est mieux, ces employés rompirent toutes relations avec leurs collègues restés à leur peste, s'attribuant, pour leur noble et belle attitude, le monopole du patriotisme intégral. Cette attitude fut, en ce temps là, fortement approuvée par une grande partie du public, — celle qui n'a besoin de la poste qu'une fois tous les deux mois. N'y a-t-il pas déjà un revirement aujourd'hui?N'y on aura-t-il pas un autre, pour les fonctionnaires qui sont venus à Namur, lorsqu'on se sera rendu compte que ces gens gagnent leur pain en travaillant pour leur pays, sous le contrôla étranger sans doute, mais uniquement peur assurer l'e-cctcution des leis belges? Ne verra-t-on pas que ceux qui sont à blâmer, ce sont ceux qui ont donné leur démission, qui se font payer par la population pour ne rien faire, alors que l'argent qui leur revient est déjà, une première fois versé de leurs remplaçaats par lea contribuables? Lorsque les postiers belges reprirent le service, 11 y eut un certain nombre de leurs collègues français qui furent également rappelés à l'activité dans les parties du territoire du Nord, rattachées alors au Gouvernement f-énéral. Aucun de ces agents ne refusa Ae faire son devoir. Or, à cotte époque là, un autre de mes amis qui attendait, eertain jour, son train sur le quai de la gare de Givet, se trouva tout à coup à côte d'un facteur des postes français, q«i transbordait les dépêches dans la voiture postale : — Tiens, lui dit-il, tu es aussi un de ceux-là, qui travaillent pour les Allemands. — Moi, lui répondit fièrement mais simplement le Français, je porte mon uniforme 1 Cette réponse devrait être médités par tous «eux qui s'en prennent aux fonctionnaires qui travaillent aujourd'hui à Namur ou ailleurs. Seulement, elle montre toute la distance qui sépare la mentalité des Français de la nôtre. Quand en n'a pas le culot de faire son devoir, quoi qu'il en coûte, il faut bien trouver d'autres moyens de prouver son patriotisme. Alors, on en fait parade, tout simplement.Ce moyen n'est ni coûteux, ni dangereux, il n'expose môme pas aux rhumes de cerveau. Tchàntchet. La Question wallsoie et le Peuple (Voir i' « Eeho de Sambre et Meuse » du 5 6 mai 1918). Quel peut être le résultat d'une indépendance politique intérieure complète de la 4" année. — W 115 Le N° : 1.0 centimes DiQilieill-M 18-80 mal 1918 (FSttS 01 PlMlCÔll). nain*»mmi*■%ii iw— n s«n—ira -T^rtKfiriiTMrtM, ■«■np* «t

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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