L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 13 Maart. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qn5z60d71k/
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L'Echo de Sambre & Meuse Annonces la ligne 0 40 Ann. financ (avis d'ass de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1 50 Chronique locale » 2 00 Réparations judiciaires » 2.00 JOURNAL QUOTIDIK1V Adm'nis ration-Bédac ion : J -B. COL! ARO ^7, rua Fossés Fleuris, Namur La Censure de la Faim On n'a cessé de reprocher aux journalistes actuels en des terme» évidemment dépourvus d'aménité, de soumettre leurs écrit» à la censure de l'ennemi. A ce reproche j'ai répondu comme »uit il y a quelques mois dans une lettre adressée à un groupe d'amis politiques t ... La centure, écrivais je entre autres, a toujours existé pour le» écrivain» libres. Tous ceux qui ont collaboré avant la guerre à des journaux de quelque importance le savent bien et de nombreux écrivains — faut-il citer Léon Bloy, Jules Vallès, Mirbeau, Barbey d'Aurevilly, Paul Brûlât, Edouard Drumont ! — ont protesté contre cette cen-»ure du capital argent. Je vous renvoie à ces auteurs. Relisez, par exemple, « La dernière bataille » d'Edouard Drumont et « La Faiseuse de gloire » de Pau Brûlât. » » • « Si je vous comprends bien — ajoutais-je — vous nous reprochez en ordre principal de passer par la censure « de l'ennemi ». Eh bien ! voici mon sentiment à cet égard : Si, au besoin,je puis admettre qu'une nation en état de guerre établisse dans un pays occupé une censure destinée à protéger ses armées et ses sujets contre les injures et les calomnies de l'ennemi; si je comprends, avec un peu de bonne volonté, que cette même nation empêche ses journaux de publier des informations d'ordre militaire qui pourraient servir à l'adversaire ; je ne puis, par contre, tolérer qu'un gouvernement belge défende à des citoyens belges et cela au mépris de la Constitution, d'exprimer librement leurs idées et de critiquer comme ils l'entendent les actes de leur gouvernement pour autant que ces écrits ne touchent pas à des secrets d'ordre militaire. Pour ces raisons, je vous déclare une foi» pour toutes que si je me soumets à la censure de l'occupant, qui nous laisse d'ailleurs, je le dis entre parenthèses, une très grande liberté, jamais je ne consentirais à passer par une censure belge, laquelle est, si l'on en juge d'après les blancs qui parsèment les colonnes des journaux publiés sous son contrôle, autrement sévère et mesquine que celle qui fonctionne ici. Mais il s'agit aujourd'hui d'une autre censure, bien plus insupportable que la censure proprement dite. C'est celle qu'exerce, hypocritement, sous le manteau, k Comité National d'AlimentationVous riez ? .aioaiae ;« jisb&sm ueidl Il y a quelques mois, um de mes amis, dessinateur de son métier et flamingant convaincu, accepta de livrer de temps à autre, gratuitement, dan* le *eul but d'être utile à la cause qu'il défend, des dessins satiriques à une feuille illustrée flamingante. Cet artiste qui, depuis le début des hostilités. végétait dans une misère noire, avait dû se résoudre à solliciter de la « Fédération des Beaux-Art» », organisme subsidié par le Comité National d'Alimentation, un subside qui se montait, si mes souvenirs sont exacts, à trente francs par mois. Or, quelques jours après la publication de son premier dessin, il reçut de cette œuvra une lettre dans laquelle on lui annonçait que ce subside lui était retiré, bien que — j'insiste sur ce point -r sa situation financière ne se fût pas améliorée d'un iota. On devine l'affolement de mon ami. Au bureau de l'œuvre, où il se rendit aussitôt, on lui « fit comprendre verbalement # que sa collaboration au journal flamingant avait été la seule cause de la mesure prise contre lui ! Mais ce n'est là qu'un exemple pris entre mille. Je pourrais citer, avec noms et preuves à l'appui de nombreux faits identiques. J'ai là-dessus un dossier complet et il grossit tous les jours. Il est aujourd'hui hors de doute que le Comité National d'Alimentation, abusant odieusement de sa puissance, spécule sur la misérable situation de ses assistés pour les bâillonner. Au moindre geste déplaisant à l'égard du gouvernement belge ou de ses comparses, on vous coupe les vivres et, désormai», vous ne devez plus compter ni sur des secours en argent ni sur des secours alimentaires. C'est à bref délai, pour vous et votre famille, les affres de la faim, voire pis encore. Le dénuté Franck d'Anvers ne se vantait-il pas tout récemment dans une conversation privée d'avoir « forcé » par promesses et menaces cinq cents secourus à manifester contre les flamingants ? Et il »e réjouissait ouvertement que ses ordre» eussent été exécutés à la lettre 1 Pour ma part, je suis constamment par le fait de ma propagande en rapport avec de» ouvriers wallons. Tous — et d'aucuns le déclarent sans ambages, — ont la terreur de cette censure de la faim S'ils ne parlent pas, n'agissent guère, c'est pour la plupart par crainte uniquement de se voir '•upprimer, sous l'un ou l'autre prétexte - o^ trouve toujours, quand on cherche. — les secours qui leur permettent de vivre et de faire vivre leur famille. — Ah ! si nous n'avions pas cette menace de la famine constamment suspendue sur notre tête !.. » Combien de fois ai-je entendu cette phrase, pendant que dans leurs yeux passaient des lueurs de colère contenue ! Et ils me suppliaient de signaler ce scandale à l'autorité compétente, à tous ceux qui ont encore' le souci de la liberté ,de pensée, et d'adjurer en leur nom la Presse étrangère, et principalement la Presse socialiste, de nous aider à dénoncer ce monstrueux abus de pouvoir - cette abominable censure de la faim 1 —- Nous demandons, ajoutaient-ils, qu'il soit procédé sans retard à une enquête impartiale et aussi discrète que possible, cela va de soi. » Va-t-on refuser à ces assoiffés de justice et de liberté l'aide qu'il» sollicitent, au risque de leur faire croire qu'il n'y a plus nulle part d'hommes influents assez libres pour prendre leur défense contre la coalition toute puissante des faiseurs de ténèbres, parmi lesquels se trouvent, hélas ! bâillonnés, eux aussi, mais par leur reconnaissance envers l'attention que leur témoigna «t les petit» soins dont les entourent dans le but que l'on devine leurs confrères bourgeois du Comité — plusieurs représentants du peuple ? .. Ce serait lamentable ! PAUL RUSCART. Les Communiqués Hi Belligérants — o— BULGARES Sota, 9 mars (officiel) Après use méthodique préparation d'artillerie, un détachement d'assaut allemand a pététré dans les tranchées ennemies établies au Nord de R^ptk, dans la boucle de la Czerna; il en a ramené des prisonmi^a frarçais et deux mitrail'euses. Cette attaque a amené un violent duel d'artillerie. A l'Ouest du vil!sg« de Mïkovo, à l'Oa-asc du Vardar. m s troupes ont mis en fuite un détachement d? reconnaissance fru> ç is U e patrouilla anglaisa renforcée, qui testait d'approrhar la no* avant poBtas $tè- de l'eabauckure de la Strouma, a été repoussée «t a eîbi d<*s pertes sanglantes. Sur le froat 4a la Ddbroudcha armistice. TURC» Coaatantinople, 9 «ars (nUc'al;. Sur le front e* Palestine, le 9 m*rs, g-snde activité presque tout 1» long du front; elle a ame-ié d# via enta er»ab t* sur certains points. Dans la région ''Si K t R ma et de Nabih Isl*h, il n'y a pu u e de violants c^mba s entre avs-nt postes. *u co irt» desquels roa avt> t gardes est évi é îi<jr ordre des combats im ortants. P us à l'est, la nuit deraiè' déjà, des attaques de reconnaissances ennemies 8vai*nt été repoussées au cuirs de combats livrés à- coups de grenades à main, lorsqu'une violente canoiaâde a é;é démarchée à l'auba sur une grande partie d* frotit; elle a été bientêt suivi" d'uite attaque. S iivast ses troupes de ceuverture avau-eJcs qni s'étaient repliées sur la p»*ition princtp <!e, >'c*a«asi a oecupé Katr*w»ni Atsra et Si -Wid. Au Nord de Jïbrud, de fortes attaqaas ennemie* ont été prononcées au-delà de Bu h Bardaville; elles o^t été nettement repoos.ées ; l'ennemi a subi de fortes pertes Sen attrque principale a è'i dirigée oestre la hauteur de la position T^ll Asur. Cette position a changé six feii de main su cot?rfl d'un combat acharné et, finalement, grftea à l'héroïque défasse de nos troupes elle e?t restée solidement en notre po 'voir. Sur l'alto gauche de notre front, à l'ouest d« Jourdain, des engagements entre patrouilles ont déjà eu lieu la nuit; noua avona fait prisonniers 1 tHeier et 6 hommes. Les attaqnes enremifs proroBcéea le matin à cet er droit oet été toutes repous-sée*; l'ennemi a subi de fortes partes. Toutfs les positions sont restées entre nos maina. Au cours de 1er r marche en a?ant contre £ xaroum. nos avant-gardes ont été attaqués à l'Oaest de Lidosche par des Armé niens, qui ont été facilement repeussés et ont subi de fortes pertes. Une grave défaite a été iafl'gée aux rebelles à H^dschas. Aprè* avoir été déjà bat us le 6 mars près de Tiwane, ils ont été refoulés h^r plus vers le Sud dans la direction deSeke-bsk et ont subi de fortes pertes. L4 GUERRE SUR MER — Berlin, 11 msrs On mande de Bâle au « Berliner L°kal A' zsiger » : — Le c bi. f>t de guerre anglais a fixé uns période pendant laquelle tou* le ton nsgesera «ffecté < xclusivement aux importations de céréales à panification, de viande et de 'ard. Il a déeidé que même l'expédition dea mat'é e" première» pour la fabrication des munitfoaa r'evra céder le pas à ces eonvois. Négociations de Paix EN RUSSIE — Londres, Il mars. On mande de Pétrograd au « Times » : Le mouvement en faveur de la ratification du traité de paix grandit de jour en jour. Il est désormais certain que le Congrès des Soviets, qui se tiendra à Moscou, approuvera le traité. Un calme complet règne dans la capitale, grâce aux mesures prises par le gouvernement maximaliste pour prévenir une contre-révolution.— Berlin, 11 mars. On mande de Vienne au « Bei'liner Lokal Anzeiger » que, conformément aux stipulations du traité de paix préliminaire, les Roumains évacuent le territoire qu'ils occupaient encore en Bucovine. Un bataillon austro-hongrois, qui a fait son entrée à Sereth le 7 mars en présence du'commandant de division, y a reçu un accueil enthousiaste. — Vienne, 11 mars. On annonce de source diplomatique autorisée que la cession de toute la Dobroudcha se fait à la Quadruplice et non pas directement à la Bulgarie pour les motifs suivants: — Les Puissances centrales et la Turquie céderont la Dobroudcha à la Bulgarie contre certains avantages économiques qui font en ce moment l'objet de discussion à Bustea. Ces concessions se rapportent aux relations économiques futures entre les Puissances Centrales et la Turquie, d'une part, et la Bulgarie, d'autre part. En ce qui concerne les terrains pétroli-fères de la Roumanie, ils seront cédés à la Hongrie, mais mis en valeur de commun accord par l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et la Bulgarie, sans participation de la Turquie. ALLEMANDS Berlin, 12 roarr. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au petit jour, en de neœbreux endroits du front, surtout entra i« Lys et la Scarpe, l'artillerie ennemie è développé une vivo acivité. Dans la soirée aussi, le combtt de feu a repri* en beaucoup de points. Dan» le terrain devant les ligrer, des es(3» mou«h«s d'irfanterie ont eu lieu. L? feu de l'artillerie acg aise scr des agglomérations en arrière de notre front a causé de nombreures victimes dans la pooulstien ffatçiise. Cambrai également a rrçu plusieurs enoa du plus gros calibre. Sn gutsa de représailles pour des atta -qaes aériennes ennemies des 9 et 10 mars sstr Stuttgart, Esslirgen. Uatertuorkheim et Mayence, la nuit dernière, nos aviateurs ont abondamment et efficacement bombardé Paria. Le lieutenant vicomte de Ricktkofen a remporté sa 37* victoire aérienne. Rien de nouveau sur les antres théâtres de la guerre. Dar erste G«aersl«uarti*rmtistei ' LUDÏNDORFF. —«o»— FRANÇAIS Paria, 11 mara (3 h.). Au Nord de l'Aisne, noua avona exécuté derx eoapg de m«la dtns la région de Fre»nes et au Nord de Courtecon. En Chaaapygae, l'ennemi a tenté d'abor-dar noa lignes aux abords de la route de S HUaire tù il a à'é rejeté par antre coî't'-e-attaque et a laissé d*;e piiionpiera entre nos mains. Sar la rive gauche de la Msuso, après» un violent b«Bobardement une foab e attaque à laquelle partial paient des troupa* sp^ci*lps d'assaut a été menéa contre nos «nattions de ta côte de l'Oie et du Mort-Homme.Les assaillants ont été partout repemsét. Sar la rive droite, vive action de l'artillerie au B >is d*a Caurières. Au Nord de St Mlhl«l, noas avons dispersé un fort gronpe ennemi qui 4* Saui?y chTchîii à abirder nos tranchées. Les troupes américaines ont, en Lorraine, effectué une incursion hardie dans le» lig^ea allemandes. aoiSM î> Paris, 11 mars (11 b ). Rien à signaler su c '>urs de la journée en dehora d'une lutte d'artillerie »s*ei vive en quslques points au Nord du Chemin des Damea et dana les Tosgea, à | l'Hartmanfwai'erkopf. IAvfitln. Dim la jourrée du 10 mars, 5 avions ; allemands ont été abattus ou gravement > endommagés au cours de combats aériens. Nos escsdrille* de bombardement 0"t , jeté dix mille kUogr do projectiles sur divers g*ras et établissemeeta allemande de la région du Nord ot de l'Est. Armée d'Orient. L'artillerie bulgare a été assez active dana la boucla do la Czaraa ot au Nord Est de Monastir. Situation calme sur lo reato du iront. —«e»— ANGLAIS. Londres, 11 mars (9 h. 35). Noua avdss exécuté avec suecès la nuit dernière, au Sud de St Qaontia, un coup de main qui nous a permis de tuer ou de capturer un certain nombre d'ennemis et de ramener 2 mitrailleuses. Un détachement allemsnd qui tentait d'aborder eoi lijrnea *u Nord Oueat de La Baisée, a été re été par noa fanx d'artillo rie et de mitrailleusea. Grande activité des deux artilleries au début de la matinée au Sad Est de Saint-j Quentin. L'intervention du Japon en Siberie — Londres, 11 mars. D'après un télégramme de Tokio, le Par lement japonais a voté 1 milliard de yen de crédits de guerre. Cette somme sera affectée tout d'abord aux mesures de sûreté à prendre en Corée et dans les provinces avoisinantes. — Paris, 11 mars. Les journaux annoncent que des navires de guerre anglais et japonais ont été envoyés à Vladivostok pour y monter la garde. Les Japonais séjournant dans cette ville ont été renvoyés dans leur pays. — Paris, 9 mars. D'après le « Matin i, M. Pichon a déclaré que l'intervention du Japon en Sibérie avait pour objectifs Tschita et Irkoutsk. Les troupes japonaises n'avanceront pas plus loin qu'il ne faut pour combattre l'influence allemande en Sibérie. Dans le « Petit Journal », le général Ber-thaut estime que le transport de troupes japonaises à travers la Russie est une impossibilité.Le Japon ne peut opérer qu'en Mand-chourie et dans la Sibérie orientale. Etats-Unis et Japon Du « Manchester Guardian » : — Les télégrammes tendancieux qui nous ent été transmis par les agences neus informant que le Japon avait fait conniitre son intentien bien arrêtée d'occuper VladiTostok et d'engager une action en Sibérie et qu'en eutre les Itats-Unis se montraient disposés à approuver cette attitude neus apparaissent aujourd'hui comme la déformation flagrante des événement», faite dans l'intention bien arrêtée d'atteindre le but qu« se proposaient les informateurs. La vérité est tout autre. Le Japon n'est rien moins que décidé à s'engager dans cette entreprise qui, de prime abord, apparaît comme anodine, mais dont les eonséquences ne sauraient être envisagées dans toute leur ampleur. A vrai dire, on en aperçoit les dangers, mais l'issue en est très problématique quant au profit que la puissance orientale pourrait y recueillir. In ce qui concerne l'Amérique, il appert de plus en plus clairement malgré les affirmations contraires de l'Agence d'informations, que Washington s'est formellement refusé jusqu'à présent à accorder son « approbatur » à cette expédition et n'est pas disposé à le faire, quoique les Etats-Unis soient, dit-on, entièrement d'accord en principe avec le Japont De ces informations contradictoires, on emporte la conviction que les Etats-Unis voudraient bien se déclarer d'accord avec le Japon, mais n'osent trop exposer publiquement leurs intentions. Le président Wilson, parlant au nom du peuple américain, désapprouve formellement l'expédition, mais ne croit pas qu'il soit de son devoir de contrecarrer ouvertement l'action de ses alliés en refusant en principe toute collaboration avec le Japon. Quelles que puissent être la signification et la portée de cette attitude, il est presque incroyable que les Etats-Unis, après avoir ces jours derniers critiqué si vertement et à bon escient les agissements de l'Allemagne, qui vient d'annexer virtuellement les pays frontières russes, et après avoir déclaré que le traité de paix qui consacre cette annexion ne pouvait avoir un caractère durable, approuvent aujourd'hui, soit en principe, .soit en mit, l'action engagée par le Japon en Sibérie, qui est m'oins fondée certes et entraînerait des conséquences identiques à celles dont l'Amérique s'est offusquée si vivement et à si juste titre. ïn ce qui concerne notre prspre intervention dans cette affaires, aussi absurde que scandaleuse, il ne nous reste qu'à émettre l'espoir que le gouvernement anglais, malgré les excitations des champions de notre Presse impérialiste, ne censidérera pas qu'il a partie liée *vee le Japon et que le refus de l'Amérique de se solidariser avec nous lui dictera clsire-ment sa conduite. Dans cette occurenee, comme en tant d'autres occasions, il nous reste à remercier Dieu d'avoir placé le président Wilson sur notre chemin. » Une Voix neutre Du journal « Anzeiger » de Bâle : — Dans son dernier discours, le chancelier von Hertling a fait à l'Angleterre, au sujet du sort de la Belgique, une avance «lont on était en droit d'attendre qu elle serait prise en considération sérieuse. L'Angleterre ayant refusé jusqu'à présent d'accueillir cette avance, on songera tout naturellement en Allemagne à adopter une autre méthode pour atteindre le but. Déjà un précédent vient dans l'Est 4e démontrer la valeur de cette nouvelle méthode. Quelle que soit l'opinion qu'on ait à l'égard de l'opportunité de la manière lorte, il faut convenir qu'au frent à l'Est la pressien militaire exercee sur l'adversaire a obtenu en treis jours ce que la diplomatie n'avait pu réaliser en sii semaines. Même la paix avec l'Oukraine est, tout bien considéré, moins le résultat des négociations que de ia pression fue les bolchevistes exercèrent sur ce pays, et c'est probablement pour échapper à cette pression que la République oukrainienne s'est jetée dans les bras de la paix. Les choses n'en sont pas allées autrement en Roumanie. Si loin qu'on soit de considérer la manière forte comme une méthode souveraine, il est impossible d'être un spectateur averti de la situation actuelle sans convenir de son efficacité. La Presse de l'Entente reproche à l'Allemagne son impérialisme et ses annexions déguisées. Elle n'est guère bien venue à plaider de la sorte la cause de la Russie, qui n'a taillé son immense empire que dans les territoires de ses voisins. Pour ne prendre qu'un exemple : l'Allemagne ne serait-elle pas en droit d'exiger que l'ancier grand-duGhé de Courlande, annexé par la Russie depuis un siècle tout au plus, fit retour à la mère patrie ?... » Dana les Baikani — Londres, lo mars. L'Agence Reuter annonce que le prince régent de Serbie Alexandre a accepté ls démission du cabinet et a prié le présiderl du Conseil de rester à son poste jusqu'à h constitution du nouveau ministère. — Londres, 11 mars. On mande d'Athènes au « Times » : — L'archevêque d'Athènes et plusieun prélats qui ont frappé d'excommunicatior M. Venizelos passeront en conseil de guerre — «0» — En Pologne. — Vienne, 10 mars. Le nouveau cabinet de Pologne a êt constitué comme suit : M. Ant, Ponikowski, ancien ministre d l'intérieur, présidence du ministère et dé partement politique; M. Makowski, professeur à l'Universit de Varsovie, justice ; M. Stanilas Dziewulski, rédacteur en che de 1' « Economista », affaires intérieures; M. A. Wieniawski, ancien directeur des finances, finances, industrie et commerce; M. St. Portek, avocat, travaux publics et institutions sociales ; M. St. Janicki, propriétaire et ancien directeur au ministère, agriculture et ravitaillement.D'après les informations de Varsovie, M. Cholmicki, secrétaire général du Conseil de régence, se démettrait de ses fonctions et serait remplacé par M. Kuchar-zewski, l'ancien président du Cabinet. Le ministère Ponikowski n'a accepté le pouvoir que temporairement et se démettra aussitôt que lés relations avec les puissances occupantes auront amené une situation telle que le nouvel Etat de Pologne puisse vivre de sa propre vie. Ea Kneele. — Be lin 10 mira : A la data du 5 mars, le généralissime ruase K'-ylecko a renvoyé un radiogramme au commandant en ehef des armées allomandra à l'Est par lequel 11 attire l'at-terrien du ck f «l'emand aur les *tipu'a tioua du traité d» paix on ce qui coacerpe la caasstiea des h «ttlitéa. Il demaede ti tous les ordrea ont été donnés en conséquence. Le commandant au érieur des armées de l'Eit a répondu le 0 mars à la direction supérieure de l'armée russe par le saas-fil suivant : — La cassation des hostilités a été ordonnée le 3 mars, à 1 k de relevée Si dea ettaques ise'ées ont néanmoins eu lieu le 4 mars, le gouvernement en ex-p itne «es regrets sincères. D'aprèi les informations qui me sont parvenue?, la cause en serait, d'une part, que des troupes russes se sont opposées à certains e-,droits à la marche on avant légitime des troupes allemandes en E thonie et en O krainp; d'autre Dart, que, sur le territoire do la Grande Russie, des rencontres o it eu Uni avec des bandes non organisées qui adop'énent une attitude hostile vis à vis de? troupes allemandes. Le commandant supérieur exprime le vcea qu'il soit mis un terme à ces combats isolés et ;ue des instructions soient transmises sans retard dans ce but aux troupes intéressées. — Stockholm, 10 mars. Les premiers régiments russes rentrant du Caucase et de l'Arméaie sont arrivés à Moscou. Les soldat» racontent qu'ils ont extermine leurs officiers qui «e refusaient à quitter les territoires occupés. Certains > égiments n'ont plu* un seul cfficier. Plusieurs généraux ent été assssriaés. Les détails manqueat encore O i dit qu'un graad nombre dVfllciers, C!'»igcant les violences de lears homme», se sont réfugiés ruprèt des troupes turques. — Gesève, 20 msrs. Le gouvernement russe fera connaître sous peu lo tra' sfort do son aiâge à Moscou. La ville de Pétrograd deviendrait on port libre. — Pétrograd, 10 mara. Les journaux annoncent que le Conseil des commissaires du peuple a désigné M. Ckitchérino comme successeur de Trotzkl. — Berlin, 10 mara : M. Lénine a dit à un collaborateur de la «Kr*si;i.ï« >u > qrio la bourgeoisie russe désire formellement qne l«a Allemands interviennent dates les affaires intérieures de la Russie. D' j4 elle s'auond à ce qne le geuverne-me a ho'ch >v<ste soit balayé par lea AUe-m*ndsSi es msximaliates ne mettent aa« tnnt . «n oa vro peur s'entendre avec l'Ali*»i*-gi»-, 1» ïUsHibi q i» est perdue et œ \ re de ia révolution anéantie. — Pari», 10 mars. Du correspondant de Pétrograd au «Journal » : — Les habitants do la capitale attendent 1 s événements avec résignation. Le départ des chefs msximalistes pour Moseon a provoqué une stupéfaction générale, c»r on craint qne les déserteurs et les maraudeurs qui fourmi lent A Pétrograd n'abusent de l'absence des dirigeants de l'Institut Smolry. Dapri* plusieurs semaines, la population vit sur ses maigres vivres. Les magasina sont vides, les légumes at'e'gnent des prix fantastiques et cette situation peut encore s'ïggraver. —«o» — Em France — Paria, 9 mars. •e l'Agence Havas : — L'attaque prononcée parles aviateurs allemands centre Paris a été exécutée par d'importantes f*re«a ftérien*es : dix à dou7a escadrilles ont su ce salive meut survolé la vallée de l'Oise ot celle do la Marne ot se *ont dirigées sur la capitale. Dè! que l'alarme fat donnée, nn violent f»<u de barrage a été déclenché n*r tous Ips pastes établis au Nord et au Nord-lst de le villa; il n'a pas cessé an instant jusqu'à ce qtie l'attaque ait pria lu. Une soixaataino d'avions frarçjis se sent élevés pour donuer la eh sse aux appareils eneeml», dont un certain nombre ont été forcés de rebrousser ehemin sons ; la f*u des canon« de défense avant d'avoir ■ rénaa à atteindra 1». ville. i Plaeieurs î-ombss ont été lstcé's dans : des terrais.» vagues de !* hantiez» Jusqu'à piésent, on sigus'o 9 tués et 39 b p sés. : Au moment de l'attsque, nos escadrilles i St 4me année N* 60 Le N° lO centimes Mercredi 13 Mars 1918

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