L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 24 April. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pk06w97j4c/
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L'Echo de Sambre & Meuse Annonces la ligne 0.40 A nn. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1 00 N co-crologie » 1 00 Fai ts divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1.50 -Ghronique locale » 2 00 Réparations judiciaires » 2.00 JOURNAL QTJOXIDIBaV Admfnis ration-Rédac'ion : J -B G L ARD 37, rueFossés Fleuris, Namur Les Communiqués des Belligérants AUTR1GHIINS. Yieane, 21 avril (oficie1). ; Sur le front au Sid-Oîe t, la bataille . d'artillerie et les opérations de reconnais- | sance seat deveaues plus active» sur de nombreux peints Le capitaine Brumo'Wt.ky est pojr la | 29e fois sorti vainqueur d'un combat aérien. BULGARES Snfla, 20 avril (officiel). | Sar le froat en Macèioine, courtes atta- ? q*es de l'artillerie enn«mie sur divers [ peints dans la boucle de la Czsrna. A l'Ouest duYardar, violenta canonnade ; réciproque. Sans le village d'Iums, nés postas ont \ dispersé une forts patrouil'e ennemie piès ■; de Doiran. Grande astivité réciproiue de l'artillarie à l'Est da laa d3 Doiraa. Au SidOiest da Sé:ès, nos détachements d'infan»arie oat disper.é plusieurs détachameats d'infinterie ennemie. Sur le front da la D jbroudscka, armistice.TUftCS. Gentastinople, 29 avril (ettsiel). Sur la front da Palestine, protégées par un v .'oient fau d'artillerie, plusieurs brigades de eava'erie anglaisa, suivies par des troupes d'infanterie, ont tenté de prendre l'offensive sur la riva orientale du ppfcttrdain. L'ennemi a été repoussé p r une contre-attaqua, et notre artillerie lui a iafligé de fortas partes. Sur le front du Cîucass, nos mouve-méats s@ développent niétkoiiquement. Sur les autres fronts, la situation ne s'est pas modiftée. ANGLAIS Londres', 20 avril (offlsisl). Au eoura d'une petite opération réunie au Sud de la Siarpo, nous avons fait kier quelques prisonniers et nous sommes s-m-parés de neuf mitrailleuses et d'un lanca-mines.A 1& nuit tombinte, l'ennemi a prononcé une contre-attaque dans ce secceur mais a été repoussé. Cette nuit, la pramiè-e division a, par uae coitra-attaque réussie, rejeté l'enasmi hers das points qu'il avait occapés la lt courant au prix de grosses psrtes dans nos ouvragis de défère avancés près de Gi-venchy et da Festubert. Tous nos obj»c'if-t ont £té ?tteint« et nos positions compté ement rétablies à cat endroit.Des attaques locales dirigées contre nés positions au Sud Est fie Ro esq ont provoqué de vio'e ts comb-tsà l'issue desquels l'aunemi t été repoussé. Siuf l'activité de l'artillerie des denx partis sur diff-rents points du front, il s'y a rien d'autre à signaler. Au Sad d'flébu'erne et au Sud da la Saarpa, nous avons effectué ce matin de petites opérations fructueuses. Nous avons 1 gèrement avancé «otre ligue, fait 37 prisonniers et capturé 1 mitrailleuses. L'artillerie ennemie a été ac'ive près d'Ayette et au S il du canalde La Bt^séa. P.iar le reste, rian à sigaaler sur le front ^Britannique. ITALIENS Rome, 20 avril (o<fi sie ). Sir le fl'ont de la monta gae, nos patrouilla et eelles de nos alliés oat été ac'i-_v«s; elles ont infixé des paries à l'annemi. Nous avons effljaoe ent boaabîrdé los positions ennemis étsb'ies sur le haut plateau d'Asisge. Nos batterio3 oat aussi tenu sous leur feu un grand nombre de détachements ennemis qui tentaient d'évscuer Grave di Papadopoli pour échapper à la crue de la Pi ave. LA GUERRE SUR MER — Bsrliïi, 22 avril. Le manqua de vapeurs citernes, qui déjà sa faisait sentir, va s'accentuer encore à la suite da la destruction du « Cardillac ». D'après le < Journal of Commerea », de New York du 13 février, la marine de guerre ennemie se voyait obligée, pour parer au manque d'hui'e, de retirer 45 p.c. de ses va peurs-citernes du go fe du Mexique, et 50 p. c. de ceux d 3 l'océan Pacifique pour les envoyer ea Europe. Néanmoins, Ie3 plaintes au ?ujat de la pénurie de aaphte et du manque de navires se font de p^us en plus vives Le « Times » du 15 mars attira d'ailleurs l'attentien du gouvernement sur ce point. L°s machines à distiller les huites minérales se trouvent depuis d^s mois entreposées sur;les quais de New-York attendant une occasion propica d'è re transportées. L^s pertes considérables subies par l'Ea-teate en vapeurs citernes l'obligent à transformer en tanks les aavire3 de commerce.Dernièrement, k gouvernement anglais a encore ouvert un crédit de 71.4 millions da mark dans re but. De mis le début de février, la présidant des Etats-Unis a étab'i le contrôle d'Etat sur l'industrie ï»étrolifère et sur le commerce des huiles minérales. L'Offensive allemande à l'Ouest — Barlin, 21 avril (officieux). Une opération dirigée contre les tran- j chtes américaines établies des deux «ô és de Saichprey s réussi, grâce à une minutieuse préparation et à l'excellente collaboration d9 toutes les armées. Après un travfil préparatoire des plus efficaces de l'artillerie et des lance-mi' es durant lequel l'ennemi avait subi déjà de très fortes pertes, nous avons pris d'asraut -les positions des divisions américaines qui nous faisaiert f?ce sur une latgaur de 2 1/2 kilomètres et y avons à certains endroits, péaétré à une profondeur de deux kilomètre». La village de Sûehprey que nous avons pris d'assaut, était jontbé de cadavres d'Américains. • Un corps à corps aoharné s'est livré pour la possession des abris, des poiots d'appui et das «ives : lei hommes qui les occupaient se sont vaillamment (féfandus mais ont péri jusqu'«u dernier. D'sutras corps à co^ ps se sont livrés dans le bois de Rondere pour la possession de cfrtains groupes d'abris : les partes américaines y ont été partisulièrement élevées. \ Uce eontre-action de l'artillerie, d'abord modérée, est devenue intense à psrtir de 10 1/2 heures du matin, puis a ssnsib'e- J ment diminué da violence dès 3 heures de l'*Drès miii. Das renforts ennemis s'était avancés vers2 heures de l'apiè>»idi su -Nord de B«aumoat et p'èï de Barrccourt, nrus avons pris sous uu feu destructeur bien dirigé leurs épaisses colonnes de marcha et les avons disperfées en leur 1-jfl géant de très fortes pertes. A 5 h. 50, ayant remarqué que les tranchées ennemies pré* du bois de Jury s'emplissaient da soldats et nos aviateurs ayant constaté en mêaie temps la présence de réserves ennemies postées plus à l'arrière at les ayant aussi*ôl atîaquées k coups de mitrailleuse, nos batteries ont concentré leur f^u sur les sbords du bois de Jury, faisant pleuvoir les obus en plein p*xmi les troupas d'assaut prêïes à l'attaque.A la tombée du jour, les installations da défersa ennemies et h s abris ayant été détruits, nous avons méthodiquement évacué les positions conquises Fans que l'ennemi s'en «rerçû*. Grâaeàla bonne préparation de toute l'opération, nos nertes oat été minime^; ?n revancha les Amériaaiaa, encore novices sur le chsmp de biUille, ont perdu, ou'ra un nombre da morts et b'essés extrêmement élevés, 5 > ffleiars dont i c pitaine-et 1 méiecin fit 171 hommes faitsprisomi?rs, ainsi que 25 Mitrailleuses. — Londres, 22 avril. Hier a pu lieu une séance du Comité de guerra à h quelle assistaient les représentants de l'Amirauté et da l'état-major. L'is jouraaux donnent à entendre que le Comité a discuté la q';e tio-* de savoir si l'évfcuation du secteur d'Ypres, qui est trè3 menacé, n'entrsîaerait pas forcément l'abandon des positions établies sur la côte et notamment celles de Djnkerque, Calais et Boulogne. La question a été réso'ue par la négative, et cas trois villes seront donc tenues jusqu'au bout. Il semb'a q le la gouvernement désire donner rfflîiausement à cet'e résolution unecsrtuna publicité, de manière à cil-mer l'opinion publique t n Angleterre D'autre part, tous les Anglais et tur'out les cercles politiques sont convaincus que, si les Allemands réussissaient à menacer Durkarque ou mène Gslais, la flotte britannique interviendrait sans re'âche et énergiquement. — Londres, 22 avril. D-i la < Yonhire Post » : — Les blessés anglais qui arrivent à I Londres racontent tous que les Allemands ; produisent très hîbilement des nuages ; artificiels pour dissimu'er les mouvements | da leurs troupes d'attaque. f 8râ".e à ce système, leurs pertes sent | trè? peu importantes. » | ~ Paris, 22 avril. Las journaux aaaoncant qu'au cours de la récante bataille livrée en Flandre les ji Allemands se sont aervis da nouvelles f automobiles d'assaut qui semblent leur ^ donner de bons résultats. I Gestarks qui avancent t'èi rapidement, sont conduits par deux spécialistes; ils : sont surtout munis de bombes à gaz, de ; grenades incendisiies t èi puissantes et de lance fl*mme3. — Rotterdam, 22 avril. On mande de Paris au « Niauwa Rotter-damscha Gourant » : — L'ennemi 0|è e un nouveau groupe-^ ment de S8S divisions. En ca moment, il concentre de l'artillerie da gros calibre et entasse des muai-tio' s. Les Alliés envisagent les événemants l avec calme. » — B rlin, 21 avril, 5 Les journaux alleorands reproduit ent i un ordre du jour au IVe corps d'arnrée ' anglais (>j" 16310). trouvé fcur das prison î niers, où il est dit : — D'sprèî le rapport da la Commission • françiise, il y a Heu de croire que le mobilier des maisons dans des villages reconquis dont les habitants se sont vus obligés Derniers Comnniqnés des Belliqérants ALLEMANDS '« B3'lia, 23 a/ril. Théâtra da la giarfî'à l'O îa^t. L'inffntfrie ïrg^ire a ^té trè3 active surtout entre Lecs et Albfrt. Des patrouilles qui fc de aoœbreux endroits s'appreehèrent de ces lignes furent refoulées partout. L'adversaire a vainement essayé avec dos forças puissantes de reprendre le terrain perdu le 21 courant de le bois d'Ave-luy et d'atteindre, de psrt «t d'autre de la route de Boucincourt à Aveluy, la voie ferrée au Nord d'Albert. Au cours d'attaeues réitérées très sanglantes il a laissé des prisosniers entro nos m«irs. Rien d'important sur les antres fronts. Dans ces deux damiers jours, 30 avions ennemis furent descendus. Le lieutenant Buckler a remporté s* 32* victoire aérisene, le lieutenant Weskhoff sa 25°. Entre les lacs d'Oahrida et de Presba ainsi qu'au Nord Ouest de Moasstir, lutte d'artillerie et d? lsncî-minor. A l'Ouest de M* k»vo, de3 détachements allemands ont fait irruption dans les positions frarçsises. Au Sud ds lac Doîran, des troufas bulgares ont refont des attaques séparées arglaisss. Plosieurs Frarçais et Anglais soat tombés entre nos mains. Der ersta G^neraïquartiermeifcter, LUDENDORFF. FRANÇAIS Paris, 22 avril (3 h ) î Ua coup de main «naerni a été repoussé 3a nuit dernièra à l'Est de l'Avre dans la i ézion da Thsnaes. | Nous avons fait des prisonniers, î Uo autra coup de main allemand à l'Est de Reims n'a pas eu plus de suc«è?. L'artillerie est demeuréa active en diffà-l rents points du front. Paris, 22 avril (11 h ). ■ R'ei à sigialer au cours de la j urnée I en dehors d'une assez grande activité d'ar-tillerie dans la région Montdidier Noy n. Aviation. Dans las journéss du 20 et du 21 avril quatre avions allemands et deux ballons c»ptî(s ont été détruits par nos pilotes. | U i cinq ilêma avion a été ab ittu psr le tir de l'infanterie, El outre seizi app reils allemands sont tombés dsns leurs lignes fortement ondoai-m»gés à la s ite de combats aériens î Dins la naêma période, notre aviation de bombirdemasit a effectué da nombreu-j ses sorties : 49 000 kilos de projectiles ont : été jeés suf des gsres, cantonue nents, terrains d'aviation ennemis dans la région de S Q lentin. Jus y, Clnulnes, Rayes, , Ham, Guiseard, Asfeld; deux incendies ont éalaté en gara da Ghiulnos et ea gare de Asfe'd. Uo dé ô' de munitions à l'Est de Giscard a fait explosion. FRITZ LUNETTES e' PINCE-NEZ 82, rue Emile Cuvellsr SEULE Maison d'Optique de Namur. de prendre la fuite se trouve encore en bon état. Il convient dans l'intérêt des bonnes relation? outre Français et Anglais, que des masures soient prises pour éviter que la propriété de la population civile r^ste expo^éa à la destruction et au pillage. A cette occasion, il importe de fig.ialer que, durant l'occupation allemande, les hahitants ont pu rester en possess'oi de tout ce qui leur appartenait, de sorte que le fait de voir dét< ùire leurs propriétés par leurs propres alliés produirait uns très mauvaise impression. Das mesures devront être décrétées dans le plus bref délai a fia de réunir dans des dépôts les objats mobiliers et autres propriétés des habitants. L'accès de ses dépôts sera défendu par voie d'affiehss et la surveillance en sera confiée à la gendurmerie de l'armée. » L'Agance Wolff note en marge : — Le peu da cas qu'a fait l'armée an g'ai:edeces recommandations de l'autorité montre les ?g'saements contraires au droit des gens auxquels se sont livrés les Ang ais à Estsires, S»illy et autres endroits du front de combat à la Lys. Opinioui) de la Presse Du * Journal », de Paris, sous la titre : « La grand'garde b^ga sur les rives da l'Yser » : — Tous 1rs vilt?ges du front belga sont rasés : Per-yza, Lamp9rnisse, Caeskerka. Depuis la mer jusqu'aux lisières de la forêt d'Houthulst, c'est la mên« désolation menotone, le même néant. C'est là, sur les bords de l'Y»er, que l'armée balga monte sa grand'garde j| à l'extrême aile gauche des armées alliées. Et catte lande tri«to et nue, où seul l'ennemi possèie, avec la crête de Glsrken, quelques observatoires, eit la plus inhss-pitalier des ckamps de bit illo. Ici, la terre elle-même combit contre le soldat. Au premier coup de pioche, l'eau gicla et le sol »e transforme en bourbier. Pour défendra cas marécages, il a fallu construire un front en relief. Ce ne sont pas das tranchéas derrière lesquelles veillent las Ba'ges : se sont des barricades. Patiemment, sous le feu da l'ennemi, on a amoncelé des millions de sacs de terre. Da distance en distance, un cube de béton sert d'à bd. Sous la protection da ca rempart, au pied duquel vient mourir la nappe d'eau de l'inondation, un long ciillebotis court comme un étroit trottoir Telle est la première ligne belge. 3n avant de cette première ligne, au milieu da l'eau qui barre le chemin da Calais, des î'otc clairsemés servent de fortins aux postes bs'ges. Oa y accèla pird'étroitas passerelles sur lesquelles ne paut s'engager qu'un homme à la fois, et fu'anfile de toutes parts le feu des mitrailleuses. C'est sar cas positions palustres que les soldats balges ont su donner à plusieurs reprises, la mesure da leur valeur Du collaborateur militaire du « News Statesman » : — Il se faudrait pas s'étonner da voir le 8é*>éral Foch a donné l'o"dre d'évacuer Ypres. Les Alliés attachent plus d'importance à la possession des ports de la Manche qu'à calîe de Paris même. La correspondant de l'Agence Rauter au quartier général anglais ne recule pas devant cette réfl axioc. saugrenue : — L9g^in territorial das Allemands est iacontestab'ement très csnsidérab'e, mai* on psut di e qae, pour la plus grande partie, il tst beaucoup moins le résultat de l'impétuosité da l'attaqae des A'iemanis que la coméquenca naturelle de la retraite stra «giqua décidée par le haut comman-demsnt anglais. » M. B irzini mande de Paris au « Gorriere délia Sara » : La but des Allemiais s'affirma à l'évi-daHca : ils cherchant noa seulement à s'assurer das g ios territoriaux plus ou moins été .du^, mais encoi'e à détruire l'armée anglaise. Mêma la chate d Yr-re?, da Calais et d'Amiens devient second ire dans ces conditions «ttoute-!a-qa^s-'ioa-e^t-de-s&vole si les importantes fo cas auxiliaires dont l'Ang'etfrre dispe e enrobe et la formidable secours des E-ats-U iis arriveront à tenus ■sur les ch^mos da bataille. » Les Allemands oit pa: fiiïemant réussi à dissimuler la concentration et le déolacs-ment de leurs troupss aux observateurs des aviateurs de l'Entente. Tous eurs mouvemeits oat été exécuté* à la faveur de l'ob curité. M. Birzini félicita l'Ang'eterre de n'avoir pas hésité à expédier son armée insulaire sur le théâtre des opérations en France e*. de s'être rendu compte que si la bataille décisive tournait au désavantrga des Alliés sur la continent, la défense du toi arg'ais deviendrait inopérante pour l'Angleterre. Du < B 'sler Auzaiger » : — Les troupes allemandes ont déjà pénétré dans diverses partie, de la région wal-lonnée f -ar çiise. Il est probîb'e qa'el'es atteindront eet'e fois Je pied méridional de l'impo tsnt mont Kemœe\ qui a constitué jusqu'à présent une position de sûreté infranchissable. Il est évident que la situation militaire présente un danger tarrib'e pour les Anglais; elle ne menaça pas moins gravement l'industrie de guerre frarçiise. L* vas'e région miniè e da Bithune est ex rêaaeî«ient mensciaet il en estde mê ne des aciéries monstre» établies près d'Ishor-gue : les A' emands ne se trouvent en efl?t plus qu'à 3 f~ù 4 k'iomè ras de cette localisé, sur laquelle tombant sans re'âche les grenades allemandes. » 1 Une lettre du Pape — Amsterdam, 21 avril. A l'occasion du 50e anniversaire de la fondation de I- Sicié'é bib'iographique de Fiança, le Souverain Pontife a airefsâ au président de la Société, M. Gaoffroy de G^en maison, une lettre reproduite par le < Tji », le g and quotidiaa citholiqua hollandais : « Salut et bénédiction apostolique ! Vous sav z ombien difficiles sont les circonstances actuel'ei et quel brasier dé verant ravaprs presque foute l'Europe et cause pour d'innombrables personnes les plus graads malheurs. Ni les lois humaines, ni les décisions de la sagesse de ca mo^de ne pourront remédier fufflr mment à cas malheurs. Avant tout, il faut implorer l'assistance de l'Eglise qui seula est à mê ue da guérir les âues, da leur enseigner à oublier et à pardonner et à les réunir par l'amour fraternel.Yous comprenez le bat de notre exhortation.Les malheurs occasionnés par la guerre aotuelle ne s'arrêtent pas à la destruction d« riantes campagnes et villes, pas même à la mort ou aux blessures, dont d'innombrables personnes deviennent les victimes. Il y a eacora un autre mal d'une autre sorta at d'un autro caractère plus grave. Au milieu de tant de misères, l'amour réciproque a disparu de quantité d'&mes, dans lesquelles le nouveau commandement, qui nous a été apporté par le Saint-Evangile et qui nous enseigne d'aimer même nos ennemis, est presque effacé. D'aucua* sont déjà allés si loin dans cette voie qu'ils mesurent leur patriotisme à leur haine pour ceux avec lesquels leur pays se trouve en guerre. Dans une lutte armée aussi terrible et dans un conflit d'idées de cette espèce, on peut s'attendre justement à une diminution du sentiment de l'amour chez un grand nombre de personnes. M is les passions de la conquête et de la suprématie qui ont causé cette guerre et qui sont fouettées encore par la c iiauté et la longue durée de la lutte, ont eu pour conséquence qua la haine et le sen^ment de la vengeance ne connaissent plus de bornas. Ces excès doivent être regrettés par toutes les personnes biea pensantes, usais eaux surtout qui, comme vous, travaillent avec la plume, doivent faire tout ce qui leur est possible pour calaaer et réconcilier les esprits. Ils doivent faire oublier tout ce qui pourrait exci.ar le sentiment de la kaine de sorte que, lorsqu'on déposera les armes, la haine ait aussi disparu des ro»urs. Yous rendrez un g^and service à votre religion et à votre pays si, en enseignant, exhortant, en persuadant, vous réussissez à amener les hommes à n'avoir qu'ua seul c» ir et une seule âme, et ai-isi vous les ferez se partager plus abondamment les fruits de la Paix, > En Allemagne. De la « Belgique » : LE NERF DE LA GUKRRE. Le huitième emprunt constitue pour l'Allemagne un important succès financier. ^vec ses 14 1/2 milliards, il dépa se de plus des deux tiers le premier emprunt de guerre et de plus de : milliard le sixième emprunt, qui tenait jusqu'ici le record. On a constaté un certain parallélisme entre les offensives stratégiques et les appels à la poche du contribuable. Les succès matériels sont un encouragement au capitaliste, et les derniers résultats de l'offensive dans l'Ouest n'ont pas été sans influencer les souscripteurs de l'emprunt allemand. Depuis le septième emprunt, la paix a été conclue avec la Russie, l'Oukraine, la Finlande, elle est sur le point d'être signée avec la Roumanie Les avantages économiques que l'A.llemagnt en retire sont une garantie pour les prêteurs. Ceux-ci voient s'ouvrir deYant eux un champ immense où leur activité et leur esprit d'entreprise ne manqueront pas de se donner carrièrt. L'Etat, s'inspirant d'une politiqu» prévoyante, leur en offre dés maintenant les moyens en accordant aux signataires de l'emprunt de précieuses prérogatives; il leur assure, en effet, un droit de préférence 1ers de la vente du matériel de guerre, et l'immense butin fait prévoir que la valeur s'en élèvera à plusieurs milliards. Ces perspectives donnent confiance aux capitalistes, et l'on s'explique que la campagne financière, menée d'ailleurs avec une habileté consommée, ait donné un brillant résultat. Dans son commentaire, la « Gazette de Francfort » rappelle que, d'après l'estimation du président de la Reichsbank, l'Angleterre sur 125 milliards de mark de dépenses de guerre (début de mars), n'avait réussi à consolider que 32 p. c , la France sar 83 milliards 30 p c., tandis que l'Allemagne (abstraction faite du huitième emprunt) parvenait à couvrir 7O p. c. d'une dette de 107 milliards. Ces résultats sont faits pour surprendre les économistes qui. au début des hostilités, présageaient à brève échéance l'écroulement financier de l'Allemagne.La puissance d'adaption du peuple allemand, son génie organisateur se sont révélé en matière financière aussi bien que dans le domaine militaire. L'isolement où l'Allemagne se trouvait réduite s'est tourné à son avantage. Obligée de tout tirer de son propre fonds, elle a mis celui-ci en valeur Elle puisait peu de ressources à l'étranger, mais n'était pas obligée 'de céder, en compensation, une partie de l'acquis. Tandis que ses adversaires dispersaient leurs forces essayant en même temps de conquérir le marché mondial et d'exploiter les industries de guerre et restaient finalement tributaires de l'étranger, l'Allemagne concentrait son effort, adaptant sa production aux conditions nouvelles de la consommation. Plus ménagère de ses ressources, les sachant limitées elle s- trouve, contre l'attente de ses propres économistes, à même de supporter une guerre dispendieuse et de longue durée et, dans l'hypothèse d'une campagne victorieuse ou d'une paix par conciliation, en bonne posture pour reprendre plus tard la lutte économique. Bar in, 22 avril. O a anEonceoffi tellement qu'ans incendie *'est déclaré le 13 avril au so'r dans les chantiers établis prè* 3e F"ied ic^shafen. Les limm»s ont g'g é a îcien hall des zanpeiins. Le foyer d'incendie a été iso'é et le sinis-tra rapidement ra^risé. Les dépâ^s sont insignifiants. Le travail n'est pas interrompu dans le chantier. En Hollande. — La Haye, 21 avril. Le « Yadarland » exprime s$n profond étoncement au pujet des négociations si longves et si ami a'es que les gouvernements arg'ais et américain ont entamées avfc lf Suède en vue da la cession du ton-nsg i suédois, alors que ces mêmes $?ouver-cements se sont comportés si cavalièrement à l'égard ds la Hollande en mettant sans autre forme de procèî l'embargo sur les navires hollandais. Le journal demande des explications à ce sujet. 4mc année — N* 94 Le N° : JLO centimes Mercredi 24 avril 1918.

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