L'étoile belge

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13 december 1918
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s.n. 1918, 13 December. L'étoile belge. Geraadpleegd op 29 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm4465c/
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L' ETOILE BELGE //iSrt-aiii.'w:igaM^ag^(-Muu;gBignM!!i?sgroc{Mmi5JiflMBfl3gMB—Bjwf ■■^■y'TT* lliluji. ^^F^wwwiwiW'^?BiCTïaEOTtiWKMBBCTawBM«na^aa2U[iia^yb^ MISE SOUS PKES3E: < HEÜRES DU MATIN Pris de 1'abomu * BUREAUX: ^ RÜE DES SABLES, 13 Frix cie Faboanement: Pour foute Ia Belgiqae, 24 francs Fan; gr. 12.30 pour 6 mois; h. 6.50 pour 3 mois. — Pour 1'étranger le port en plus ' I ' ÉTRAUGEB 1 LA 6RANDE-DÜCHBSE IE LIIEilli IJL ju v tuuuuiuti; ti iii ci ïbinnoc bon nombre d» trOnes, notamnient ceux qui paraissaienf, le mi eux assis : ceux du tsar, des lïabsbours, du roi de 1'russe ct des nombreuses dynasties allemandes. Le roi du Montenegro ne retournera vraisemblablemcnt plus a Cettigne, le roi Constantin de Grèce a été obligé d'abdiquer en faveur de son ills, le roi Ferdinand de Bulgarie a dü faire de même et il semble douteux que le sacrifice personnel du dernier réus-sisse è sauver sa dynastie. Enfin, les 1 * Luxembourgeois du grand-duehé pa-raissent résolus & se débarrasser de la dynastie des Nassau, étrangère au pays, a ses sentimehts, h ses aspiralions et( qui, dans les circonstances les plus gra-ves pour le grafd-duché, a méconnu ses intéréts et même compromis sa dignité. Avant la guerre la grand-duclié était 'devenu une annexe économique de 1'ern-pire ailemand, conséquence de 1'union douanière, de la politique ferroviaire et de 1'envahissante activité des Allemands. La grande-duchesse, demeurée allemande de cceur, en eftt volontiers fait encore une dépendance politique de 1'AUemagne si les Luxembourgeois, éle-vés dans les traditions de liberté aux-quelles ils sont demeurés fidèlement attachés, n'avaient éprouvé la plus vive rëpulsion pour le régime de contrainte et de dure discipline de leurs voisins prussiens et n'avaient consei-vé le souvenir et le regret de leur ancienne union avec la Belgique. Mais 1'inflltration et i'emprise allemandes gagnaient cliaque jour du terrain. et on peut dire que la victoire des Alliés a, en ce qui concerne spéeialement le grand-duehé, sauvé ce pays de 1'absorption compléte et défi-♦ nitive par 1'empire ailemand. Les grands-uucaux saluent avec joie cette ■ Jibération, qui ne deviëndra compléte qu'après la rupture des liens économi-ques qui les asservissaient il 1'Alle-jnagne.fl est vraïsemblable qu'ils voudront davantage et qu'ils réaliseront aussi la rupture des liens politiques résultant de la présence, sur le tröne grand-ducal, d'une princesse qui, au lendemam de 1'envahissement de son pays par les troupes allemandes, a regu Guillaume II èt sa table. a bu ü sa santé et a la victoire de 1'Allemagne. La question a été posée 'déjti 3 Ia chambre luxembourgeoise et une pro-position teodant h proclamer la dé-chéance de la dynastie des Nassau n'a jété repoussée qu't\ une voix de majo- ^>-8 ANGLSTERRE Ce qii'a fait ïa Sotie atiglaise Dana un discours prononcó réceminent, Je ministre de la marine britanniqile a dit (iue la flotte anglaise c.vait protégé le transport en mer de 16 millions cl'hommes et que les pert.es totales, y compris celles pro-duites par les risque? maritimes, les tem-pêtes et les sous-marins, n'ont pas atteint öOOO homipes. La ministre a fait un chaleureux éloge de la 10e escadre de croiseurg qui, de 1914 ü 1918, a surveillé 1'immense étendue d'eau entre les Sles Orknevs et 1'Islande, soit 800 milles en ligne droite. Dans ces eaux, la 10e escadre a intercepté 15,000 navires', poupant. ainsi les vivres ü 1'ennsmi. PAYS-BAS On dlscuÊe a la ciiamSjra les déciarations du gouvernement Seconde chambre. — M. Marchant dé-clare qu'il considère les déclarations que le gouvernement a faites le 10 au sujet du , passage des troupes'allemandes et du sé- j iour de 1'ex-empereur, comme satisfaisan- , Ites. A son avis, le gouvernement n'aurait 1 pas pu agir autrement qu'il 1'a fait. L'ora- 1 leur -est convaincu que 1'annexion d'une partie de notre pays ne pourrait jamais avoir lieu qu'après une nouvelle guerre. i M. Van Ravensteyn (socialiste révolu- i tionnaire) déclare qu'il est d'avisi que les E Pays-Bas n'auraient pas dö laisser entrer ï 1'ex-kalser pui?iqu'ils avaient appris que la j lliu. JjIK- LUI yjjciijiciilüiil; Il'LUClL 1'unanimité si des considérations do pc litique de parli n'avaient déterminé le catholiques a voter contre. il faut savoi que la grande-duchesse est une cafhc lique fanatique, qui a, dans certaine circonslances, poussé le zèle religieu jsuqu'è 1'inconstitutionnalité. C'est'ain? qu'elle provoqua, en février 191S, 1 démission du cabinet Eyschen par so rei'us de ratifier la nominalion d bourgmestres — et spéeialement cell du deputé Mark, de Differdange — sou mise sa signature pnr le directeur général Braun, auteur de Ia loi scolair libérale. Ce faisant, elle n'outrepassai pas ses droits, mais elle était allée plu loin : méconnaissanf, les prescriplion eonstitutionnelles, elle avait, en dehor et a 1'insu du gouvernement, offert i po3te de bourgmestre de Differdange un membre r^e la minorité cléricale d cQnseil. Après la mort do 31. Eyschen, en oc tobre -J 9-J 5, elle fit échouèr la combinai son miniStérielle libérale déja arrêléi en refusant de nommer directeur d 1'école normale un professeur distingué M. Oster, qui fut même le professeu d'histoire do la grande-duchesse, pare que ce professeui' n'était pas catholiqu pratiquant. Et, bien qu'il y eüt a li clhambre une majoritó lariticléricale elle chargea 1'avocat Loutsch de consti tuer le nouveau cabinet. Les élection générales qui suivirent la dissolutioi furent pour elle un échec et la chambn vota un ordre du .jour de défiance : 1'adresse du ministère, malgré les ef forts personnels déployés par la grande duchesse pour détacher de la majbrit< deux députés indépendants. A la séanci de la chambre du 15 février 1916 li président communiqua un mémoire qui lui avait adressé Ie président de la cou: des comptes, exposant que toutes le; recettes et dépenses effectuées depui: le 1" janvier étarent illégales et incon stitutionnelles. Aussi la chambre décida t-elle, peu après, la mise en accusatior du ministère Loutsch. La question de la forme du gouvernement se pose nour ainsi dire d'elle-même, puisque la chambre a voté er juin dernier la revision de la constitu-tion. 1! est vrai que la grande-duchesse a fait des réserves relatives notammenl au maintien dn principe, monarchique et des droits de la dynastie. Mais ces réserves ne peuvent rèstreindre le droil souverain de la constituante élue en juillet dernier, — Suisse lui refusait 1'entréo cliez elle. En tout cas ils auraient du le renvoyer et le livref au tribunal du peuple ailemand. Dans ce cas, 1'impression défavorable cau-sée par 1'attitude nettement germanophile de 1'ancieij gouvernement n'aurait pas été renforcée. i L'orateur proteste contre les paroles de M. Marchant, disant que même 1'annexion de notre pays ne devrait pas être cause d'une guerre. M. Van Groenendael (catliolique) dit : Toutes les assertions concernant mes pré-tendus efforts en vue de favoriser des pro-Iets d'annexion par la Belgique EOnt inexactes. M. Schapen (socialiste) déclara que 1'at-;itude du gouvernement en ce qui concerne a question du passage des troupes alle-nandes et du séjour de 1'ex-kaiser ne mé--ite aucun blfime. Cuülaume II aus-ait tenié de ss suicidsr Selon le « Leipziger Tageblatt» 1'ex-kai-;er aurait essayé de se suicider. Un mem-we de sa familie se serait blessé en s'inter-josant..'ex-imparatrice d'Alleniagne gravsfneiU malade Le « Vaderland » annonce que 1'ex-impé-'atric'e d'Allemagne qui se trouve il Amc-ongen est trés sérieusement malade. Elle ouffre d'une maladie de coeur. L'ex-empe-eur est trés inquiet. II a demandé télégra-biquement un médecin a Berlin. -- iJi 1 25. J. 6;.u' AS.L.ESV3AGKS ï.a journée du S a BerHn L'a journée du 8 décembre a été marquée par de nombreuses répnions publiques et par des manifestations organisées ia la fois par le parti socialiste majoritaire, par les indépendants cM; groupe Spartacus. Ces réunions étaient corivoquées en rai-j son de la campagne électorale qui com-. mence déja a. Berlin. En réalité, les partis g ont voulu se compter et faire le dénombre-P ment de leurs forces. D'après des dépêches favorables au gou-(. vernement, le vieux parti social-démocrate ^ aurait montré qu'il possède dans la capi-j tale une énorme majorité. Leparti avait j convoqué quinze réunions publjques en ^ différents points de Berlin ; les orateurs 3 les plus connus : Ebert, Seheidemann, g Bauer, Heine, prirent la parole. Le thème . traité par toutes les réunipns fut : « Socia-. lisme ct démocratisme». e Ebert aurait pris la parole h Lustgarten, ^ dans une réunion ft laquelle, malgré la g pluie battante, assistaient prèsi de 20,000 g pei'sonnes; il aurait été i'rénétiquement g applaudi. A l'issue de cette réunion, il so 3 forma de grands cortèges, précédés de dra-\ peaux rouges, qui se dirigèrent vers le mi-l lieu de la ville ; mais les manifestants se séparèrent bientöt d'eux-mêmes. Les éléments radicaux se seraient mon-trés plus briuyants. , Los socialistes indépendants avaient con-j voqué trois réunions en plein air, dans les-quelles Dittmann, Haase, Adolf Hoffmann, Ledebour, Strcebel prirent la parole. Les ^ orateurs prêchèrent 1'union et insistèrerit ■, sur la nécessité, pour les socialistes, de res-y pecter le pactè conclu le 8 novembre, afin d'empêcher les tentatives de la contre-révo-lution qui commence déjft h relever la tête. , Le groupe Spartacus avait, enfin, convo-j qué une unique réunion publiaue en pleia air 'dans le, pare de Treptow. 3,000 person-t nes environ y assistèrent. Liebkneeht et . d'autres orateurs prononcèrent des discours enflammés, puis des cortèges se for-i mèrent qui tëntèrent de gagner 1'intérieur ï de la ville, mals la pluie üncessante empê-I cha la manifestation de se développer. Jus- > qu'il une heure avancée de la soirée, on ^ n'avait signalé aucun désordre ni conflit. > Une forca miütaire tsotii- réprin-.er iss li-subleo Le gouvernement de Berlin a constitué i une force militaire spéciale pour réprimer les troubles. Elle est composée de divisions . de la vioille garde impériale. Ce fait a c^usé la plus grande excitation paraii les ouvriers. Un vif mécontentement s'est aussi manifesté a la réunion du Con- , seil des ouvriers et soldats lorsque la nou- , veile y fut communiquée. Une enquête sur Sas resnonsabiSiiés as Quiüéi.ume 1! ( Le «Daily Express» publio la dépêclfe ( suivante d'Amsterdam : \ Le gouvernement Ebert-Haase attend le rapport rédigé par il. Kautsky sur les dé- < couverten dans les archives du ministère j des affaires étrangères et le palais du kai-ser relativement a la culpabilité encourue j par le kaiser en causant la guerre. Si le ,, rapport démontre clairement que le kaiser [ est coupable, le gouvernement sommera immédiatement le gouvernement hollan-dais de lui livrer le 'kaiser ft fin de juge-ment.Toute autre personna dont la culpabilité sera établie a la suite de 1'examen des archives sera arrêtéo et jügée plus tard. Parmi les personnes susceptibles d'être ar- ® rêtées figurent le kronprinz, le prince ITenri do Prusse, Ludendorff, M. de Beth-mann-IIolhveg', de nombreux anciens mi-nistresj des généraux et des amiraux. s A Teritatiïe ftoiciJcvisSa a Mtmich Les événeroents de Berlin ont eu leur 1 contre-coup ft Munich oü les communistes s pénétrèrent de vive force dans les rédac- c tions de journaux bourgeois, les empêchant de paraltre et brisant les presses. A minuit, une centaine do soldats péné- f. trèrent chez le ministre de 1'intérieur,Auer, 1 le contraignant, les arrnes a la main, de d signer pa démission. n' Le président Eisner, prévenu, accourut. Le conseil des ministres de Bavière a siégé en permanence samedi et a décidé que la a- démission de M. Auer devait être considé Sï rée comme nulle. II a adress'é ft la popula- 1'< tion un appel condamnant les excès et an- la noncant les mesures les plus sévères pour ei en empêcher le retour. ' „ ( ! ] l ! [ 1 I i I [ BtEEMüOE On lit dans Ie Peuple Ia nouvelle sui-'anto qui, dans les colonnes de n'im->orte quel aulre iournal, ne rencontre-vait aucune crédulité : Après la formidable manifestation 'so-ialiste de dimanche dernier ft Gand, oil Lnseele fut acclamé par les travailleurs, omme jamais tribun ne le fut, notre omi i fait, au sujet du S. U., la curieuse dé-laration que vpjci : « I-Ionneur aux soldats 'ft qui jejsouhaite ci la bienvenue — il y en avait des cen-aines dans le cortège — car ils ont con-ribué a conquérir le S. U. Nqus n'avpins pais encoro 1© S. U., car ft ï rue des Boudins (local du « Bien Pu-IiiC ») et chez les avocats de la « Flandre -ibérale » on n'en veut pas encore. Op veut na rchander. I?t, ceci par respect pour la Constitution, isent-ils. Ce n'est pas vrai. Quand le pro-Stariat est en grève ou engagé dans un | lock-out, bli viole immédiatement la Constitution. Maintenant on voudrait la res-pecter pour maintenir des privileges. Je puis solennellement déclarer ceci : « Si le malheur voulait — je ne 1'espère pas et je n'y croi.s pas,— que le suffrage uni-versel ne serait pas accepté pour élire la nouvelle Chambre et nous donner la constituante, alors nous délibérerons, nous of-frirons oo-iire démi'ssion au arai et nous dli-rons : « Sire, nous le regrettons, mais les choses ne peuvent plus durer ainsi. Nous nous retirona. Gouvernez alors avec les avocats de la « Flandre » et les curés du « Bien Public ». Et le Conseil Général du Parti ouvrier se réunira su r le champ 1» Nous reyiendrons sur cette étrange déclaration ministérielle faite dans un meeting, et sur la nouvelle méthode de ; reviser les constitutions Ia revision par le vioL La Jevée spéciale dé 1919 L'a gouvemenieTit ^ /lóposé h>e-r, & li IhaimbTO, .un jprojet cl o loi do irecniitcmen u i e'aippliqiiena «xohisiveanen't & la üievé péöiale de 1910. Go proj-et. a pooir but do lever, daas 3« lus braf déil-ai, umo ooUTteille apmée, pan erraiciiino de renvioyer dans dieura foyer: ws soldaits qui oai$ coTniboi{.bu. Cetite armée serait formié'o d>e jeuines gem; ppantenaet par ieur Ögo mx lavéös del91' 1919 qua n'ont pas en-coro fouroi de presta ons miliibaire-s. Pour occélérer les opémtdens de mecrute ic-nt et nendre pos-sible la übóration rapidf e nes vétérans, -le gau\-ennemen.t prcspos* e passer ouère aux formaMitós de TJinscrip on ieit de mjaimtenir en vigueur, cebte awné* iicore, le priinedpe de Ja juridictron unique K?in première insft'an'oo qu'en appel, pr.in ip'o consacré ,piair les .arrötés-iloiis pris ai 'utro. Des eom.m'is'skms dö irecruteTneiLt seron; Dnc substitnées aux conseils de mdl'ice e ix coose&s d'apbi'tude, et des commissienj rovrncd'ales aux ccmrs d'appel et aux can -ils de revision. Le pro jet de loi oomporie, en oulre, quel les mod'ifica't'iioais au clrapilre des exemp-DOS.Sont csemptés' défunitivement : Ocux dionit 2e père ou deux frèr&s. tot. étó és a 1'ennemi, sont dêóèdés d:es isuites dc ars blessures, somt portés diisparus dejpuis x mois ou ont sacnifié leur vie pour ia pa-ie, pendaot 1'occupafcjon. Geux dontt fcrois frères serven,t ou on1 Tvi pendant ïa campagne, soit dans. Paree beige, soit dans une des arm-ées aHiées. Ceux qui ont été faits prisonniiers par Ten. imi en eherohant h passer 'la franfaère po.ur endre du service dans i'armée et qui, de ehef, ont été prwés de Jeur liibertó pen-nt six mois au mo'ins.. Si plusieurs fils j i d'umo mêirte faniillie. sorjt appelés a oaocoa- i t rir ft la formiatiiom de la fcvée spéciale de j ï 1919, les désigTOtions éVHltaelles sont 1'iroi-tées au oiombre de itrois, y comipris te sar-s victe en voio d'^oearopfissemeat ou déjft ac- , " complis pendant la camipagn'e. Daai'S co cais, i les exemptaons sont aceardées aux maniés d'abomd, puis & ceux qui, par teur fvge, ap-: partfemneït a.ux classes les plus aJiciemines. 1 i L'ex«mptioin pour une aninée accordée par ( ■ 1'article 10 des loiis do milice coordonnées i aux membres d'une eommuniauté neiigieuse, i • aux éitudiamts eB Uiéologie, anx élèves d<?s ] ! éooles trwimales et aiux asptraate inetitu- ( ; teurs est supprimée. Mais les jeumes g«ns ■ domt-dl s'aglt in© seroiat appelés sous les dina- s peaux pour être employés ft d«s afficas hu- ] , maniteres, tröilas ft l'armée, que si 'les në- ' ■ cessitós du service mffitaire 1'exigeat. 1 i L'iesemjption temiporaire est maiinteiMe £ pour fes aspirarats offici©rs d'e roariae, les i '■ jcuaies gens quii se cansacrent ara service de t ; la coionie et las veufs avec eafamfs. i '* D'autne part, le projat supjprime 1'exemp- c ■ tion du ohef de p.ourvo5ran,ce (soutien de fa- J milte). II a consfatê, en effet, pendant la Jon- c ■ gue périicudia d'ocwupatian, que d'ume fajjcui géEénate les esemptés de catte oatégorie t constitaaiêttt uae ciliaj-ge plutöt qu'uin isou- r tien pour leur familie, et dl est ft prévoir r que cetl>3 situiaition fftcheuso perdu-rera aussi {_ •lioiogtemips que aobt» iaduafTie n'aaja ipas i rejpris tout san sssor. a Le gouveiaemenit eompto srar ua voto ra- ^ pïde dra projet de toi, de fa^on ft pouvoir ap-peler la classo de 1914 sous les armes vens ' . la mi-janvier, ceües d'e 1915-1916-1917 et 191S ; suiccessiivemanit dans ü«3 six mais, et celte *• de 1919 vens le mois de sapterolme. d iRépéitons que le pnojet ns ooocernie que la levée de 1919. La tovée de 1920 sera d© mcni- é wau régie par la légfeJaifion ordsaaare» c k v AGENCS SEIUGE POUR LES PRISONMÉRS Nous avons sous les yaux une notjee mmaire sur 1'cbuvto accomplie de 14 a 1918 par l'Agencc beige pour les isonniers de gnerre et les internés et ; succursales en territoire belg'e oe-pé.!1 rüsulte de cette brochuro que, tent argenit qu'en vêtenients et vivres, £ence a fait irn total d'expéditions nt la vteileur dépasse quiarantje-hudt llions de francs! V oe chiffre éloquent, il faut encore iuter, pour se rendre compte de la lici tude dont nos priscmniers ont été )jet, la valeur des colis envoyés de régïon des étapes et le montant des ois faits sous lo controle direct du ivernement, rin HSwo LA (JÜESTiON DES 5.0YER8 p 'Aus termes d'un arrêté que puhlie le MonitcuT, il doit être sursis aux juge- d ments relatifs aux actions en payemont o de loyer pour jouisaance d'immeuble n pour la période ayamt pris cours le G \ «aiout 1014 et jusqu'4 la cessation dii ci temps de guerre, ainsi qu'aux juge- ci ments concernant toute demande basée Ie sur le défaut de payement, expiration 1'! du baü ou congé donmé au preneur. n: A SCHAERBEEK Par décision dit collége échevinal de Schaerbeek, la rue Impériale s'appel- n< lera désormais l'a rue P.hilippe Baucq. se D'autre part, iine plaque commémora- « tive, placée sur la rnaison portant le numéro 182 de la rue de Brabant, rap- pellera Ia naissanee dc M. Paul Descha- m nel, président de la Chambre francjaise t- le port en pms A L'UNION SYKSSOAl^ Ces membres de la Chambre syndi-aale des métaux se sont réunis sous la présidence de M. Legrand, jeudi ma*: tin, au Palais de la Bourse, pour l'exa-t men de la question d'approvisionne* ment- en matiéres premières. Réumiomi nombreuse : toiis les industriels en mé*; taux de l'agg-lomér&tion y étaient ki«' vités. Én ouvrant la séance, le président an< nonce que le ministre vient de le dési-1 gner comme chef du groupe et donnsf les instructions néoessaises. On examine le moyen de réquisition* ner en Allemagw les machines enle-, vées en Belgique. Beaucoup de nos in": dustriels savent oii sont allées les ma-* chines qu'on leur a prises. Mais les au-, torités anglaises, amórioaines et fran-caises sont maitresses absolues ds.ns les' parties qu'elles occupent respective--ment; le ministre de'la griierre beige n'a ■ d'actdon que par 1'enti'emise des affai"1 res étrangères : cela durera des semaw nes et des mois. M. Qeyis annonce qu© nos laminoira travaillent, qu'on n'attend que des ba-i teaux pour réapprovisionner Bruxelles, .Tous les besoins courants de 1'agglomé-ration pourront être satisfadfs dans va mois; pour les gros produits, les grands arbres de transmission, ce sera plus dif< ficile. IjCs marchands de machines annon-cent leur intention de foa-mer une chara* bro spéciale; les fondeurs feront pro*' baiblement de.même. M. Robyn se défie de la néglemenfa? tion a outrance ; il préférerait de beau*' coup la liberté entière. (Applaudisse-ments.) II cite un article du Times pouit! montrer ce qui s'est passé en Grande-Bretögne, oü, dans utne réunion des in*: dustriels du fer et au cours du banquet! qui a suivi, tous les orateurs se sont éle. vés avec énergie contre la réglementa* tion. II demande qu'au lieu de s'incli-' ner devant la décision du ministre dej affaires économiques, nos industnela fassent leurs réserves, qu'ils ne ge prê-tent a ia régleaaam'tation que pour une; période limitée, aussi courte que pos' s;ble, et reviennent au plus tót h la li-berté. L'orateur développe un vo?,u en ce sens. _ M. Desmedt est du même avis. Ï1 es-< time que s'il faut passer par le groupa4 ment ixiur les grosses matiéres premiè^ res, il n'en est pas de mêmo pour leg produits-annexes, qui sont tout aussi indispensiajbles. Des marchands d'An-gleterra ont afflrmé a M. De Laet qu'ils ne livreraient qu'a leurs anciens elients : il est inexact, d'après.eux, qua 1'Enfente ait imposé unc réglementai tion a la Belgique, cette idéé est venua. du Havre. M. Goldsehmidt appuie aussi les idéés émiises par M. Robyn. M. ie président constate que tout le monde se défie da la réglementation et ce serait 5, bon droit, si elle devait durer. En atten--dant, il invite les intéressés è lui en* voyer pour fomdi la liste, de leurs be-' =oins, pour qu'il puisse aller maxdi dé<, poser les demandes. On examina .ia question dé Ia mai/n-1 CBUvre. Les prétentions exagérées des! Juvriei'S pourriaiènt compromettre la "eprise. M. le président annonce qu'4' 3and les industriels se sont mis d'ae-:oird avec le syndicat ouvrier •: 50 pour 'ent d augmentation de vie clière sur es tarifs de 1914, plus 15 centimes & 'hem-e, et 60 heures de travail pai- se-naine. Ce sont des conditions raiison* ïables et 1'on pourrait trailer ici sur es mêmes bases. La Chambre syndicale convoqusra Si ïotiveau les industriels intéressés, la. lemaine prochiaiine. AVIS ' ' ■ ' A font ancirn abonnê qui reprendra pour 19l9\ ■n abonnement dc 6 mois ou d'un an, Z'Etoile' «elge (era une ristournc dc A francs-, représcn-! I LE LITTORAL - L'YSER " I Sscond voyage a; Si 1'on se place, toiirné vers le ISoi sur 1'nn Öies ponts de bois jetés si J'Tser — les anciens ponts ont été a < point fraeassés que les eulées ne soi plus bonnes u lien — on so trouve d vant une sorte de tranchée de ehemin c 1'er, large de tTente a quarante mètre profondo de einq ou six, au fond de 1; quelle, an lieu de rails, il y aurait < 1 eau. A droite et a gauehe, le tali nionte en pente douce, s'flrronclit il so fiommet en un bourrelet de trois ou qu: tre mèires de largevu-, et redescend ei suite vers la plaine. C'est tout. On n voit rien d'autre. Ce sont les trancliéc de 1'Tser. Ces bourrelets sans coulen et sans forme. ravinés, boueus, qui coi rent le long1 des deux remfclais, avec a milieu le largo ruban gris jaunitre d fleuve, c'est le champ de bataille fonni datle oü quatre années de rus es, d'en: lifiches et do coups de main, quatre ar nées d'audace et d'héroïsme finirent pa avoir raison de la puissance allemande Kt tout d'abord, con^oit-oii commen (1 Vrir YElcilc Mge da 4. 5,11 et 13 décerc' re. 1, et. au prix de quels sacrifi.ce'3 il a "été pos-ir sible d'édifier ces retrancliements, creu-•e sés en ah'éoles oü semblent avoir véct; it des troglodytes? Les olras hurlaient en -- rafale, éclatant au milieu des travail-le leurs, les mitrailleuses crachai'ent, les 3, balles sifflaient par dessus'le fleuve. Les i- pierres ont dü être apportées une a uue, e le béton amené en petits sacs et coulé s sirr place, dans des trous boueux et crou-n lants, ereusés a la bèclie et renouvelés t- chaque jour. II y a fallu des mois i- d un labeur forcené. Les nuits les plus e sombres étaient les plus sfires, mais lo s tmvail se faisait alors. i fatons et en si-r lence, et la moirdre fusée obligeait sou- - dainement tout le monde fi 1'immobilité. a i'.n avant de la tranchée, le bas du rem-a blai est découpé en une infinité d'arcs de eerele qui suivent le fleuve en un - feston incessant, a perte de vue; der- - rière 1'abri, la campagne est criblée r d'entonnoirs. Les obus.sont tombés par • milliers, partout. Et 1'on imagine com-t bien sont venus éclater 2t 1'endroit même - pü trnvaillaient uos soldats, combien ui? fois le bourrelet fut snccagé penclcint qu'on 1'édifiait, combien de fois il a fallu le reoommencer, obstinément, dans la hou e, dans la mitraille et dans le sang. J.1 fut eonstniit, enfin, et quand on passé aujourd'liui la tête par I une des petites portes basses ouvrant du cöté de la campagne, on ne voit dans les abris que de 1'eau, montée a plus d'un mètre. Or, voiei deux mois et demi a peine que nos soldats sont partis. II leur a donc ïallu se battre, la aussi, pendant quatre années, contre 1'inondation envaliis-sante, ennemi sournois et infatigable, qui a gonflé de rhumatismes les bras et les jambes des plus robustes. Un « cofmnis-niciiüs ». Ici, souvenons-nous, et frappons-nous la poitrine! ?\e nous est-il pas arrivé a tous, au cours de ces longs mois de « sta-bilisatio.n » et d'inaction apparente, do sourire a la lecture de certains communiqués de guerre ? « Une patrouille beige a pénétré dans Dixmude et a. ramené vingt-cinq prisonniers. » Kn lisan.t cela, nous avons parfois haussé un peu les épaules, n'est-il pas vrai? Tingt-cin'q prisonniers ! Yraiment, c'était bien la peine de mettre le télégraphe en mouvement pour cc; rien ! Ei cela nous parais-sait un tantinet ridicule. Eli bien, vons rendez-vous compté, a présent que vous savez comment étajt fortifié Dixmude, de ce que voulaient dire ces deux lignes do communiqué? TJne patrouille helge, quatrej dix, vingt hoiiimes, sortent de leur abri souterrain. II fait nuit noire; pas une etoile, fin sileuce énorme règne dans le. ciel, sur les^ champs et les tranehées. Lente-ment, ils escaWent Ie bourrelet, et les voici couchés au somanet, face a 1'enne-mi. Q'i'y a-t-il la, devant eux, de 1'au-tre co té de 1 Yser? Sans aucun doute, des sentinelles sont également tapies sm le parapet ailemand, ilressent 1'oreille ef gardent les yeux grands ouverts dans le noir, la cros.se du fusil a 1'épaule. 2Tos soldats se laissent couler doucement le long du talus, jusqu'» ce qu'ils touchent lo fleuve de la main. Derrière eux, leurs compagnons descendent des radeaux sommaires, deux jKratres écartées de cinquante centimetres et reliées par quelques planchettes. Ils les tirent a eux et les allongsnt sur 1'eau. En avant! Les mains ouvertes lienne-nrt lieu de pagaies. I'.n d autres nuits, un reflet inopportun a brille, une détonation a décliiré le si-lence et il a fallu abandonner la partie. Cetto fois. rien ne bouge. Les voici au pied du retranchement ennemi. Lis 1'os-caladent, avec des prócautïojis de chat, et... 1'une des têtes surgit a cöté d'une tête casquéo de gris! Le poignard est prêt dans la. main droite : un coup ra-pide dans la gorge. Celui-la ne dira rien. Kt 1'on passé. On rampe encore, on dé-vale jusqu'au ba,s du parapet, juste a ooté des petites portes derrière ksquel-[es dorment, mangent ou causent les . AOemands du poste. On la3 entend, Eu n'entendent rien. II faut traverser aio' le large espace qui sépare la premièi ligne de la deuxième, qui est dans I)i: niude même, les deux cents pas hériss-da^ fils barbelés, coupés de fossés, c piège|i, oü d'autres sentinellesi sor éparpillées. Ils francliissent tout, pas pas, en retenant leur respiration et e allongeant la main de temps a autr< pour se sentir ensemble. TTn parade' C'est la deuxième ligne allemande. L se trouvent les mitrailleuses par douza: nes, - les lance-mines, les postes plu nombreux et armés jusqu'aux dents. U faux mouvement, un mot, un objet qi tombe, une buffleterie qui claque, o c'est la mort. A voix basse, ils se cor certent pendant cinq secondes. Et il bondissent au-dessus du parapet, fon volte-face et sautent dans la tranché qu'éclaire une petite lampe. II y a dix quinze Allemands. Ou fonce daus le ta u coups do baïonnette, sans un mot quatre on cinq corps s'écroulent; le autres sont pétrifiés de stupeur. Le baïonnettes s'élancent vers d'autres poi trinas, mais cette fod's, les mains des Al Iemands se lèvent : Ka.mcrade! Suppli cation étouft'ée que 1'on respecte. Deu: hommes demeurent pour garder les pri senniers, captifs dans leur propro tran cliée. Les autres vont plu s loin et recom mencent. Quand il y a deux ou trois foi/ plus de prisonniers que de 'gardiens, ot \ ...... "MJfï fjuy.-. pur tui en W14. x part, et 1'on refait en sens inverse 1'ef-'S froyable traversée, avec, souci de plus,' 'e la garde de vingt-cinq Allemands, dont' le silence répond do la vie de tous. ;s Est-ce que, vraiment., quand 1'entre-i ;e priso réus?issait, o'est-ïi-dire une foisj t sur cent, est-ce qu'elle ne valait pas & deux lignes de communiqué? n Sans doute vous souvenez-vous aussi ', d'une certaine minoterie dont parlèrent ;. assez fréquemment les dépêches. II en ü reste urm petite colline de briques et de ;- pierres pilées d'oü sortent des bouts de s ferraille, les bielles et poutrelles d'afutre-u fois. C'était un batiment énorme, haut i de trente mètres, que les Allemands t avaient inséré dans leur ligne de tran-- chées, bétonné et foTtifié de la cave a s la toiture. Les Beiges l'ont prise et per* t due vingt fois, on devine après quels ? sauvages assauts. Finalement, il a fallu , la démolir piori'e par pierre, il, coups da 3 canon, pour .s'en débarrasser. ; (Test au nord de Dixmude, a trois kï* 5 lomètres de la ville, que so trouva.it éga-! lement le sinistre Boyan de 3a }[ort,i sape établie sur la rive occidentale de 1'Yser, il trente mètres de la ligne allemande', a portée des grenades ;\ main,-et d'autant plus périlleuse que les mitrailleuses l'ont « arrosée » d'snfilade, sans riposte possible, pendant treiza' mois. II fallait avoir lo tïiable au corps' pour y deme^rer une «eule m.inute. Pré-i cisément pour cette raison, sans doute. vO cefrómes 's numéfo 699 antié©. — 26 ^ Vendredi 13 décembre 1918

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