L'étoile belge

2170 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 09 Juni. L'étoile belge. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/599z030f9k/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Ïj Bj m! j[ml iniSsgsc^xsiimmsBasaaiaaÊÊHmnjxirwrmmmifm^mnimmtwm»mmvrnrrmianaM Mardi 9 juin 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : ÏS fr.; 6 mois, fr. O.QO; 3 mois, Ir. 3.5® POUR LA PROVINCE : Un an : I© fr.; 6 mois, fr. 3 mois, 5 fr. 1 BUREAUX : rue des Sahles, 13, ouverts de 9 à 16 h. En province il suffit de remettre le prix de P abonnement av. fadeur Edition G Baromètre du 9 juin 5 heures TempAr. moy** normales. r> » Maximum do. la ^^TToiARv':.: • Minimum de la ^ nu^- 4 i Baromèfc.. !e S, /r ^ * "S fc. '51 "- 2 Quantité d'eau // de 8 à 8 h %\ o\ P'24 h' 1GtD"'4 Observations (IlLj m X u\ ci=>\\ de midi Température, II 3o(f ^'S5Sïl. '£? |! 13° > Baromètre. Il H'r^iï *:»0'nu) i Hiimi«licé(10»=: l\ \& S*/ f^S g ùum. àbsoi.- • ; Vent, dominant, \\c£? ' g EXE Déclin.maim. ^ // » 2^5 >' s Ephèmérides pour le 9 juin Soleil: "Si///. , -» • Lune: lever. 3 h.33 lever, 22 h. Jî coucher, 19 li. 53 ^coucher. 3h.4t> Prévis, de l'Institut météor. : Vent N.àn.-e. modéré; nuag.j ondées Service «les malies ©«tentle-llouvreg Etat de la mer, le 9, 4 heures : peu agitée France, Angleterre, Allemagne et ) q f ) par trimestre Ml »® Q » ANNONCES : 45 0®''* la ligne : minirnu m 4 li rnea. fr. 1.60. tous pays de l'Union postale. j y 11 •} payable d'avance PPmiifltj&KS! 3Sl KlfllIfôîPPflï Les annonces remises avanr, 2 he ireî à i'Offl#e de Publi^ité^ Hollanae, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. J mandat-poste %£& ^©JBiJflSgiww BHWlilwl <U> 86, rue Neuve paraissent le soir mè.ae. ETRAK G1K Un elief clérical à l'ind.es L'Osservalore Romano, l'organe officiel du Vatican, vient d'annoncer la mise à l'Index d'une brochure éditée en février dernier par M. Théodore Wacker, curé de Ziihringen. Cette nouvelle a causé dans le grand-duché de Bade et dans toute l'Allemagne une très vive sensation, car le curé Wacker est en même temps député à la chambre ba-doise et le chef du parti catholique du grand-duché. C'est un tacliUien habile qui depuis un quart de siècle dirige les destinées du centre badois et dont tous les catholiques allemands admiraient et vantaient le talent. Tous les catholiques est un peu exagéré, car M. Wacker était véhémente-• ment attaqué par le groupe restreint au point de vue numérique, mais puissant à cause de l'influence dont il jouit au Vatican, des catholiques intégraux. Ceux-ci, on le sait, n'admettent aucune compromission avec les non catholiques; ils sont des adversaires irréductibles des syndicats mixtes, composés de catholiques et de protestants pratiquants, et réprouvent avec la même énergie toute coalition électorale avec des protestants. Or, le parti catholique, sous l'influence de M. Wacker a, clans l'espoir de renverser la majorité de gauche à la chambre bavaroise, conclu à diverses reprises et notamment Ioits des dernières élections, une alliance électorale avec les conservateurs protestants ; c'est même pour repousser cet assaut qu'a été réalisé le bloc de tous les partis de gauche, grâce auquel la majorité de gauche a été sauvée. Les catholiques intégralistes ont donc violemment attaqué M. Wacker. Celui-ci leur a répondu dans un grand discours qu'il a prononcé à Essen le 15 février dernier et qu'il vient de faire publier sous le titre Zentrum und Kirchliche Autorilàt (Le Centre et l'autorité ecclésiastique). Le curé de Ziihrinyen, chef du parti catholique badois, développe cette idée que le centre (parti catholique organisé au point de vue politique) ne doit pas être assujetti à l'autorité ecclésiastique. 11,pourrait même devenir funeste pour l'Église, ajoute-t-il, qu'il en fût ainsi. « Je ne vais pas trop loin, dit-il, en disant qu'il est impossible que le centre, 'devienne ce que voudraient en faire ces hommes (les intégralistes) : un parti confessionnel, soumis à l'autorité des dignitaires ecclésiastiques ». Le centre, dit-il encore, ne peut être sous la dépendance du pape et des évêques. Notam-' ïïi- ment en ce qui concerne la collaboration ise nécessaire avec la population évangé-fé- lique, il doit être affranchi de tous râper, ports de dépendance avec l'autorité a ecclésiastique. et M. Wacker juge très sévèrement les ve menées des intégralistes. « Nous n'avons en pas, dit-il, à garder à l'égard de ces éié-ja- ments nauséeux (siinken.de, littérale-du ment puants) et perturbateurs la réserve ile i que l'on 'impose vis-à-vis d'adversaires les j honnêtes et même d'ennemis honnêtes. ius Je n'en prends aucune à l'égard du per-et turbateur de celte espèce, si haut placé qu'il soit, qu'il appartienne à une pro-ta. fession civile ou à l'état religieux, te- Les perturbateurs ecclésiastiques sont au même, je le crains, plus insupportables int Que les autres. » au On n'apprendra pas sans étonnement ix. que M. Wacker, en s'exprimant ainsi, ine | formulait l'opinion non seulement des es; catholiques laïques, mais cncore de la jes masse du clergé badois. C'est pourtant io- : ainsi. Il n'y a que quelques jours que et deux évêques badois, l'archevêque jte Nôrber et l'évêque Knecht de Fribourg, its. prenaient publiquement la défense de ice M- Wacker contre les intégralistes. sn- L'évêque Kne-jht déclarait même consi-m. dérer comme un ennemi de l'Eglise ses catholique celui qui appuyait trop sur le ec- i confessionna'isme. les ] Et voici que, soudainement, le Vatican me répudie et condamne le curé Wacker, :isé alors qu'on croyait les intégralistes alle-âce i mands désemparés par la mort récente au- I de l'archevêque'Kopp de Breslau. ont j En même temps qu'il publiait la mise er. j à l'Index de la brochure de M. Wacker, mtl ; 'e Vatican envoyait à Fribourg le cardi-le nal von Hartmann, qui est sans doute ire chargé d'exposer à l'évêque les raisons md P°ur lesquelles on vient de le désavouer, au- Cette intervention du Vatican aura-t-elle une influence sur la politique à irti VCTlir du grand-duché de Bade ? Il paraît liée difficile que les cléricaux badois renoncé cent à une tactique'qui seule leur per-naS met d'escompter le renversement de la Je. majorité de gauche. 3Ur Ge qu'on peut retenir en tous cas de isi. l'incident, c'est que le Vatican n'admet ant aucune collaboration électorale ni légiste j lative entre catholiques et non catho-ces i liaues ; il veut que le parti catholique on- j soit un parti nettement et résolument 'ni- 'confessionnel et agisse en conséquence, t-il II ^condamne donc et répudie la poli-en- tique qu'on a appelée la conjonction des mi-' centres. NOS Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE Services spéciaux d e FRANCE f£ LA CRISE MINISTÉRIELLE o! Les démarches de M. Ribot Interrogé au cours de la matinée, M. Ri- a bot a' déclaré qu'il était très satisfait de c< l'accueil qu'il- avait reçu au cours cle ses ce différentes visites. Il doit voir l'après-midi d MM. Aristide Briand, Delcassé, Viviani, Jean Dupuy et Combes. Il croit être en mesure de faire connaître aujourd'hui au président de la république sa réponse à l'of- à fre qu'il lui a faite de constituer le cabinet. ÎVJ M. Ribot déclare qu'il a consulté M. Com- R bes en qualité de président de la gauche démocratique et non pour une offre de por- d tefeuille, Je n'ai d'ailleurs, dit-il, fait au- l> cune offre et n'en puis faire encore, car c avant d'accepter, il faut que j'étudie la si- n: tuation, que je m'interroge, que je des- é' cende au fond de moi-même. iy; On dit dans les couloirs de 1a. chambre P que M. Viviani, sollicité par M. Ribot d'entrer éventuellement dans la combinaison, l a exprimé son regret de ne pouvoir accepter.D'autre part, M. Noulens, que M. Ribot aurait pressenti pour le portefeuille de la y guerre, a demandé, avant de répondre, à □ l consulter ses amis. Enfin, M. Léon Bourgeois aurait, assure. L' t-on, promis son concoure à M. Ribot. L Les couloirs de la chambre ont présenté, lundi après-midi, la plus vive animation. Les députés sont unanimes à dire que la situation a un réel caractère de gravité. Ils a attendent avec une grande impatience la g £n des démarches de M. Ribot. Beaucoup ^ craignent qu'il ne trouve pas les concours n de gauche suffisants pour constituer un g cabinet et envisagent, avant même son échec, la possibilité d'autres combinai- p sons, par exemple, avec MM. Viviani, Cle-menceau, etc. p Si bon nombre de députés radicaux uni- e fiés souhaitent que le président du conseil t soit parmi eux, il en est pour déclarer : p « Nous sommes prêts à accepter n'importe a quel ministère, quels qu'en soient les hommes, pourvu qu'il accepte lui-même au moins une nuance de notre programme. Nous sommes peut-être un parti de résignation. Nous ne sommes pas un parti | d'abdication. » = M. Ribot espère réussir P d Malgré les très vives instances de M. Ribot, M. Viviani a définitivement refusé le d portefeuille de l'instruction publique, qui g lui était éventuellement offert. Par contre, t<i M. Ribot s'est assuré le concours de M. Bourgeois, qui, dans la combinaison projetée, prendrait le portefeuille des affaires • étrangères, et de MM. Delcassé, Noulens, Clementel et Jean Dupuy. M. Ribot conserve le ferme espoir d'aboutir. Peut-être G n'acceptera-t-il pas encore ce soir, d'une e I façon ferme, la mission de constituer le cabinet, mais il pense pouvoir assumer officiellement cette tâche mardi matin et »a former le ministère mardi soir. Co M. Ribot est allé à 9 h. 1/2 à l'Elysée. Il Pi| li- a mis le président de 1a, République au de courant de ses démarches et lui a annon-es cé qu'il accepte officiellement la mission es' di de constituer le cabinet. ^ Les combinaisons de couloirs 'é- Excelsior enregistre Le bruit qui courait ^ jf- à la chambre samedi et suivant lequel } 2t. M. Viviani serait appelé à nouveau si M. n- Ribot échoue dans sa tentative. hé Le Gil Blas signale, avec toutes sortes >r- de réserves, le bruit suivant lequel M. Ri ao u- bot préparerait les voies à un ministère ar Clemenceau. Toutefois, ce journal lui- si- même est sceptique à l'égard de cette îs- éventualité. Selon lui, si M. Ribot échoue, M. Poincaré fera appel à nouveau à M. De ve Peytral. n- n> La candidature de M. Barthou à l'Académie française Le Figaro considère comme prématurée VG J l'annonce de la candidature de M. Louis v.c Barthou au siège académique laissé va- re cant par la mort de M. Roujon. na Le congrès international r,i îf ' des chambres de commerce ré ITV bL si- M. Raoul Peret, ministre du commerce, so Ns a présidé lundi matin à la Sorbonne l'inau- co *a guration du sixième congrès international fn UP des chambres de commerce. De nombreux di irs membres du corps diplomatique et délé- a\ un gués étrangers assistaient à la séance. si< °î1 Après une allocution de bienvenue du ai" président du conseil municipal de Paris, ie" M. Canon-Legrand, président du comité permanent, a souligné le développement in-n,î" espéré qu'a pris le comité. ei' Le ministre du commerce a ensuite ex- di ? primé l'intérêt que le gouvernement porte pr rte aux travaux du congrès. C1 m- au Un Iock-out à Marseille m le m ^ Da-ns l'impossii tlité ou ils étaient de s'or- nt ganiser pour faire un.mouvement de grève générale, les ouvriers maçons avaient dé- qi cidé de mettre successivement à l'index et co par tirage a.u sort chacune des maisons or d'entreprise de la place de Marseille. Ri- Pour répondre à cette mesure, le syn- m le dicat patronal a décidé! de faine le lock-ôut tic fui général. En conséquence, dès lundi matin, re, tous les chantiers ont été fermés. re ro- ALLEMAGNE L'emprunt bulgare. Pourparlers rompus pi ?n- Les pourparlers engagés par la Disconto lu tre Gesellschaft en vue de la conclusion d'un si ne emprunt bulgare de 250 millions de francs d' ont été rompus lundi parce qu'il était iim-. possible d'arriver à une -entente sur k transformation du monopole des tabacs qui avait éjé envisagée des deux côtés, dè,-. le début, comme base de cet emprunt. Un bateau échoué Le bateau d'excursion Victoria-Louise, qui se trouve actuellement dans le port d<. •vuhv. aerde, s'est échoué. Au début de lii ^ narée montante, lundi matin, le bateai s'est fortement incliné par suite de la gran de quantité d'eau qui l'a envahi, et il me " naçait de couler, mais la pleine marée l'a £ redressé. Socialistes condamnés S Au cours de la semaine rouge organi-S sée par la Social-démocratie, au commen 2emen;t du mois de mafs en Allemagne. :i-ois ouvriers et un patron dessinateui " avaient barbouillé de peinture rouge, en s quatorze endroits, 1© monument de l'em-S pereur Frederick III à Chariottenbourg. avec l'inscription «Rote Woche» (semaine • rouge). Le tribunal correctionnel a. con-- damné lundi trois des accusés à dix-huit é mois de prison. Le quatrième, pour com pdicité, à un an de la même peine. Dans les attendus, il est dit qu'il ne s'agit pas • d'une farce de gamin, mais d'une action t mûrement réfléchie, conséquence de l'ex-s citation continuelle de la Social-démocratie.^ Le siège de M. von Massow La mort de M. von Massow, député con-1 servateur d'une circonscription de Koe-s riigsberg au reichstag, donnera lieu à une a élection intéressante. Las partis de gauche t ont, en effet, le ferme espoir de conquérir p ce siège. Il avait été gagné par eux sur les conservateurs lors d'une élection partielle e en 1010, mais il fut reconquis, Ions de.< élections générales de 1.912, par le député e qui vient de mourir. Von Massow, ancien représentant de la circonscription, triom-î' pha par 9,104 voix contre 8,694 réunies par l_ son concurrent de gauche. L'élection fut e attaquée et la commission parlementaire e chargée de l'examen des recours contint même à une enquête à cause des nombreux faits de pression. L'enquête est n maintenant devenue sans objet et les élec-\ teurs auront à se prononcer le siège étant devenu vacanl e Don Juan maître-chanteur Au mois de février dernier un négociant e Karl Schmidt, de Karlshorst, était de pas- • sage à Berlin quand dans le métro il fit la connaissance d'une jeune femme, Mme Louise H... Il engagea la conversation ■6 avec elle, puis l'invita à visiter plusieurs S bars de la Friedrichstrasse. L'aventure se termina dans un hôtel. Or, à quelque temps '* de là Mme H... reçut une lettre qui la con-l" sterna. Le signataire, Domping, après à avoir rappelé l'aventure de Berlin, solli-ît citait un prêt de 100 mark. La jeune femme j. ne répondit pas. mais dès "lors elle fut assaillie de Lettres où Dompi'hg menaçait de to<ut révéler à son mari. Affolée, elle a songea un moment au suicide, puis elle finit par confesser sa faute à son mari|et e celui-ci alors déposa une plainte contre . l'éhonté maître-chanteur. Une souricière I fut organisée et Schmidt fut arrêté au mo-ment où il se présentait au rendez-vous )- fixé. e La troisième chambre correctionnelle de ^ Berlin lui a infligé six mois de prison. ANGLETERRE Un incident au palais de Buckingham is Un ouvrier mécanicien a été arrêté samedi soir, au Palais de Buckingham. Il avait escaladé. un mur garni de pointes ® de fer et avait pénétré dans les sous-sols du palais où se trouvent les chambres des domestiques. Un page, entendant du bruit, a donné l'alarme et a fait arrêter l'ouvrier.Au concours hippique f Encore un incident suffragiste Le roi et la reine ainsi qu'une foule élé-et gante assistaient lundi aux épreuves du Concours hippique international, à l'Olym- II Pia. IU La Russie a gagné la Coupe du roi n_ Edouard pour la seconde fois. La' France est seconde, la Belgique troisième et l'Angleterre ' quatrième. Aus&ltôt après l'entrée du roi et de le reine dans la loge royale, une jeune femme .. élégamment vêtue, qui était n.^sise vis-à-vi-de la loge royale, se leva et prononça, è ■J* haute voix, quelques paroles à l'adresse de la reins au sujet de l'alimentation for cée des suffragettes incarcérées. Immédiatement appréhendée par deu> agents de police, elle fut expulsée maigre r.e une vive résistance. u- te AUTRICHE-HONGRIE e, Deux espions russes s'évadent de prison avec la compliciié des gardiens Depuis quelques semaines se trouvaien incarcérés dans la prison de Czernowit; 3e les deux frères Gierowski, chefs du mou £e vement russophile en Autriche, qui de Is vaient comparaître dans quelque temps a_ devant le jury sous l'inculpation d'espion nage et de haute trahison. Dimanche, en plein jour, avec la com plicité des gardiens de la prison, ils on réussi à s'évader. Vers midi, une automo bile qui stationnait aux abords de la pri e, son a emporté les frères Gierowski et leur* u- complices et les a conduits en Russie, le al frontière étant située à quelques lieues d< jx distance de la prison. L'évasion semble é- avoir été préparée de longue date. Plu sieurs gareliens ont été arrêtés. iu is, ITALIE Les incidents d'Ancône. — Grèves A la suite des faits qui se sont produit: ix- dimanche, la Bourse du Travail d'Ancône i te proclamé, la nuit de dimanche à lundi, 1c grève générale en signe de protestation. L( mouvement a commencé lundi matin. Le: magasins sont restés fermés et les ouvrier; >r- ne se sont pas rendus à leur travail, ve Au cours d'un meeting tenu lundi matin [é- quelques orateurs ont prononcé des dis et cours de protestation tandis que d'autre ns ont exhorté les grévistes au calme. De son côté, la Bourse du Travail de Ro n- me a décrété la grève en signe de protesta ut tion contre les événements de lundi, n, La grève a commencé à midi. Elle du rera probablement vingt-quatre heures. A la chambre Lî3 Au début de la séance, M. Bocconi, dé "a puté républicain d'Ancône, a demand tto lundi à la chambre de lever la séance ei jn signe de deuil à la suite des événement es d'Ancône. M. Celesia, sous-secrétaire d'Etat à l'in iérieur, combat la proposition. MM. Meda et Carboni se déclarent égale nent hostiles à la motion. MM. Mosti, radical, et Turati, socialiste, ippuient la demande de M. Bocconi. La proposition est mise aux voix par ap :iel nominal. Le président déclare que le quorum mari lue. La séance est alors levée et renvoyé*, à mardi. ESPAGNE Bagarres politiques à Barcelone On dit que pendant la charge de police qui a eu lieu après la réunion publique trois coups de feu sont partis d'un gro up le jaimistes formés sur la Rambla. L; police a arrêté un individu que l'on sup pose être l'aute<ur de ce coup de feu. Se :-amarades ont alors lancé des pierres sui la police qui a opéré plusieurs arresta tiens et a saisi djes aimes sur les individu: arrêtés. TURQUIE Un ingénieur belge fait prisonnier par des brigands La légation belge à Constantinople a reçu une lettre, mise à la poste à Smyrne on ne sait par qui, émanant de L'ingénieui agricole belge M. Lucien Tack, fait prisonnier par des bandits. L'ingénieur an nonce dans cette lettre qu'il se porte bien. Les bandits ont fixé la rançon à 5,000 fr., et attendront jusqu'au 11 juin. Encore un acte de brigandage Une bande de brigands a enlevé un sujet turc de race grecque, employé d'une maison anglaise de Srnyrne, et exige une rançon de 3,000 livres. La maison anglaise est, dit-on, disposée à payer cette somme. Une affaire mystérieuse La Gazette de Francfort publie la dépêche suivante de Constantinople : Il y a six mois mourut subitement, dans cette ville le chef —r très connu — de la banque belge Ilelbig frères. Son neveu, qui hérita de sa fortune, est soupçonné de l'avoir assassiné et a été arrêté dimanche par les autorités consulaires belges à l'intervention d'un juge d'instruction arrivé ici de Bruxelles. MARCO Escorte attaquée On confirme qu'une escorte de 35 hommes d'infanterie légère d'Afrique commandée par un sous-officier, qui accompagnait un groupe de télégraphistes, rentrant à ^Tedders, a été attaquée par un fort parti de Zaïan entre Ouïmes et Tedders. Elle a eu .6 tués et 7 blessés. L'ennemi, qui a subi des pertes sérieuses, est en fuite. Les cavaliers d'un goum régional se sont lancés à sa poursuite. AMEmQUZ CENTRALE Le canal de Panama franchi pour la première fois par un paquebot De Panama : Le paquebot Alliance, jaugeant 4,000 tonnes, a, pour la première fois, franchi le canal de Panama en 1 h. 30 m. Le passage s'est effectué sans incident. CH8NE Les Bons du Trésor chinois 8 p. c. émis en Belgique Nous recevons, en réponse, à l'information de l'agence d'Extrême-Orient que nous avons publiée hier, la lettre suivante de la Banque de Reports, de Fonds publics et de Dépôts : « Nous référant à l'information parue dans le numéro d'hier 7 juin (édition C) de votre estimable journal sous la rubrique « Chine. La question de l'émission, en Belgique, de Bons du Trésor Chinois 8 p. c. est heureusemènt réglée », nous avons l'honneur de vous faire savoir que, quoi qu'en dise votre correspondant, aucune transaction n'est, jusqu'à présent, intervenue entre le gouvernement chinois et notre établissement au sujet des Bons du Trésor chinois 8 p. c. émis par nos soins. » Nous tenons à déclarer que nous sommes absolument étrangers à l'accord qui aurait été signé à Londres le 2 juin par le ministre de Chine à Londres et le dé'égué | financier chinois d'une part, M. von Hell-feld d'autre part, et que nous n'avons jamais donné à M. von Iiellfeld aucun mandat à cet effet. Nous considérons donc l'information en question comme purement , fantaisiste pour autant qu'elle concerne notre établissement. » En réalité nous nous sommes mis, pour le règlement de cette affaire, en rapport directement avec le gouvernement chinois par l'entremise d'un délégué, dûment accrédité et muni des pouvoirs nécessaires, qui se trouve actuellement à - Pékin ; ces négociations se poursuivent, il • n'est pas encore arrivé à notre connais- ■ sance qu'elles aient abouti à l'heure actuelle.i » Nous, nous permettons de compter sur • votre courtoisie habituelle pour vous prier de publier la présente rectification dans le plus prochain numéro de votre estimable - journal et vous prions d'agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de nos senti- ■ ments distingués. ! » Banque de Reports de Fonds publics et de Dépôts (Société AnonymeJ, : Le fondé de pouvoirs. L'administrateur délégué. » Les {finits Mlaips LA REVOLTE ALBANAISE i Les officiers hollandais et le gouvernement j On dit que les officiers hollandais, et en ? particulier le colonel Thomson, refusent d'obéir au gouvernement albanais sous , prétexte qu'ils détiennent leur mandat des - puissances, ainsi qu'il en a tété décidé à s la conférence de Londres. Les Myrdites ovationnent le prince Les Myrdites ont tenu une assemblée à la suite de laquelle ils se sont rendus de- - vant le palais du prince, auquel ils ont fait une ovation. Le prince, ainsi que la princesse, a remercié. Dissensions au camp des révoltés 3 La Correspondance Albanaise annonce i que selon une dépêche de Durazzo de gra-3 ves dissensions ont surgi au camp des insurgés et qu'une tendance à la soumission e manifeste parmi eux. La situation s'est méliorée. On annonce d'Elbassan que la gendarmerie a refoulé les insurgés du village de Jradaschesch, après un violent combat. Une défaite des insurgés Un télégramme annonce que les troupes ouvemementales ont attaqué et battu empiétement les insurgés près de Tirana. L'incident albano-italien Le ministre d'Italie a eu dimanche une onférence avec le prince et les ministres :iui lui ont promis entière satisfaction re-ativement à l'incident survenu ces jours-:i.Le ministre d'Italie a également insisté jour que la commission mixte procède à 'examen des papiers saisis par les officiers îollandais afin de faire ressortir la fausseté des accusations ét donner la satisfaction qui est due pour la violation des capitulations.Le gouvernement albanais a adressé au ninistre d'Italie une lettre officielle dans aquelle il lui renouvelle les assurances dé-à données par écrit relativement à la sa-;isfaction qu'il désire donner à l'Italie. La lettre ajoute que lorsque la commission nixte qui examine les pièces saisies aura îffirmé l'innocence du colonel Muricchio, !e gouvernement albanais demandera an ■ïouverneijnent hollandais le remplacement les auteurs re°nonsables de l'incident. La nuit dernière, à 2 heures du matin, i été rédigé, à Durazzo, le procès-verba] mivant concernant l'examen des papiers iu colonel Muricchio : « Nous soussignés, donnons acte par le présent procès-verbal que, dans la réunior ïui a eu lieu le 7 juin, de 10 h. à 2 h., nous avons procédé à l'examen des papiers el documents saisis le 5 courant chez le chevalier Alessio. A la suite de cet examen quatre meinbres albanais, MM. Feyzi bey Ekrem bey, Gurakuki et Thomson en som venus à cette conclusion qu'une lettre esi de nature compromettante pour M. Mûrie chio, parce que son contenu a des rap< ports moraux avec l'accusation dont le co lonel a été l'objet. » Les trois membres italiens, marquii Carlo-Durazzo, lieutenant Americo An dreoli et M. Pietro Dulisca, ont. de leuj côté, conclu qu'aucune des lettres et aucur des documents ne contenait quoi que ce soit de compromettant pour le colonel Mu ricchio, ni en général, ni en rapport ave< l'accusation dont il est l'objet. » Quant à la lettre dont il est questior plus haut, ils assurent qu'il s'agit d'une lettre privée où le colonel ne fait que ma nifester des opinions et appréciations per sonnelles n'ayant pas le moindre rappor avec l'accusation portée contre lui. » En ce qui concerne le professeur Chi nigo, tous les membres sont d'accord pou] déclarer que, dans les papiers examinés il ne se trouve rien de nature à le compro mettre. » La commission d'enquête a entendu qua torze témoins à charge qui ont vu les si gnaux lumineux faits de la maison du di recteur des postes italiennes. ÉTATS-UNIS ET MEXIQUE Échec de la conférence de Niagara-Falls La Gazette de Cologne reçoit de Was hington la nouvelle que l'intervention des puissances sud-américainets peut être con sidérée comme ayant échoué. Elle ajoute que le gouvernement des Etats-Unis salue avec soulagement ce résultat, qui lui per mettra de négocier pluis facilement er particulier avec le général Carranza. Le blocus de Tampico Un télégramme de Tampico annonce que les rebelles redoutant d'être attaqués pai les canonnières fédérales, se hâtent de for tifier la ville. Les pièces de siège sont déji en position et des mesures sont prises poui bloquer la rivière si cela devient néces saire. Plusieurs délégu&s à la conférence de Niagara-Falls né sont pas sans appréhen sion quant à l'ordre .de Huer ta concernan le blocus de Tampico et, d'un autre côté au sujet de l'insistance clés Etats-Unis exi géant que le port reste libre. On craint qu< la prétention du gouvernement américaii sur ce point n'.amème Huerta à se retirei de la conférence. Un délégué a fait remar quer que la situation s'assombrit. Le poin de vue des représentants die Huerta, c'es que les Etats-Unis ne doivent pas fair< obstacle aux efforts^que font les fédérau: pour empêcher que les rebelles reçoiven des munitions. Agir différemment signifie rait que la marine américaine est au ser vice de la cause de Carranza. De Mexico : Le blocus de Tampico es suspendu. VWWWWWWVWWWWVWVWVWWW'VWWWWVWWW Vois* plus loim nos Dernières Nouvelles de la nuit. Lire en 2' page : L'AFFAIRE WILMART ivvvvvvvvvvvvwawvvwi\vvvwvvvvvvv\aaM<vvvvvvvvvvi FRANGE NOTES PARISIENNES Le secrétaire de Sainte-Beuve Il était bien malaisé de ne pas savoi que M. Jules Troubat, qui vient de mourii avait été le dernier secrétaire de Sainte Beuve. 11 n'avait cessé de le répéter et d l'écrire. Sainte-Beuve lui appartenait, e avec quelque zèle attentif qu'il veillât su sa mémoire, tant qu'il eût fait pour L diffusion de l'œuvre du grand critique, i était un peu jaloux d'une page sur soi maître, signée d'un autre nom que le sien 11 voulait que tout le monde lût Sainte Beuve, mais il eût souhaité être le seu à parler de lui. Jamais exécuteur testa mentaire n'accomplit sa tâche avec plu de piété. M. Jules Troubat n'avait pas compos les Lundis, mais il en avait matériellemen écrit une grande partie sous la dictée d l'illustre rédacteur du Constitutionnel e du Moniteur, et il lui semblait que ce Lundis étaient un peu à lui. Le vieillard qu'était devenu cet homm excellent et parfaitement distingué ne re ?rettait de vieillir que parce que le temp lui apparaissait mesuré, où il pourrai encore conter ses souvenirs sur Sainte-Beuve, car il en retrouvait toujours. Tout se reportait, pour lui, au jour inoubliable où, conduit là par Champ-fleury, il était entré dans la petite maison — qui existe encore — de la rue Montparnasse, l'ermitage de Sainte-Beuve, ermitage fort profane. Il y avait cinquante-trois ans de cela, mais ce tableau était toujours devant ses yeux. Il avait été introduit par la gouvernante de Sainte-Beuve, Mme Dufour, dans le cabinet du maître, dont la fenêtre donnait sur un petit jardin. Ce cabinet étail fort simple, sans autres œuvres d'art que son buste ; deux petites tables réunies er formaient une grande ; un fauteuil de reps vert pour le critique, une chaise poui le secrétaire. Sainte-Beaive tendit à M. Jules Troubat deu^doigts de la main, k mit au., courant de ses méthodes de travail, et. le prévint, en souriant, que, pendant la période d' « accouchement » de son article hebdomadaire, il était généra lement de mauvaise humeur. Le secrétaire, le soir -même de son entrée en fonctions, constata que la maisor n'était pas aussi austère qu'elle lud avai paru l'être : une fort belle personne dînai' à la table de l'écrivain, qui était aux pe tits soins pour elle, en lui préparant ur doigt de liejueur, mélange de rhum et de curaçao. Mais Sainte-Beuve s'arracha ré solument à cette gracieuse compagnie e 9e fit lire un chapitre des Mémoires de Guizot, s'amusant à reprendre parfois le jeune homme qui allait être son fami.lie] sur son accent méridional. M. Jules Troubat ne devait plus quitte] Sainte-Beuve. Il le défendit, en octobre 1869, à son lit de mort, contre les suprême: tentatives du clergé, qui ne pouvait a*l mettre qu'un sénateur de l'Empire dispa •' rût sans une intervention religieuse. La fin de M. Troubat, qui fut le type même du parfait secrétaire d'un hommu ' illustre, pendant — et après — ses fonc tions, me remet en mémoire une historiette ' que je tiens de Charles Monselet, ce qu . ne la fait pas dater d'hier. Il y a une grande distance entre Sainte s Beuve et Monselet, mais oelui-ci voulut ■ un jour, lui aussi avoir un secrétaire. I ' engagea dans ce but un aimable et intel 1-lgent garçon, qu'on lui avait recomman 1 dé. Dicter, semblait-il à l'épicurien de let ! très que fut Monselet, était moins péni&li qu'écrire. Mais quand il vit, en face de lui, lt plume à la main, l'attention toute prête . ce secrétaire désiré, iil fut embarrassé de • vant ce confident de la naissance de sî . pensée -—_et.il ne trouva rien à lui dire. — Au fait, S'écria-t-il, j'avais oubli» une invitation à déjeuner : vous êtes liibr< ' pour aujourd'hui. Le lendemain, même gêne, et nouveai prétexte... Une scène analogue se renou vela pendant huit jours, a-u bout desquel l'auteur de M. de Cupidon et son secré taire comprirent cpi'ils n'étaient décidé ment pas faits l'un pour l'autre. Paul Ginisty. (Correspondance particulière de VEtoile Belge 1 Paris, 8 juin. » Le dessous des cartes Après tout, si les radicaux sont de Béo [ tie, qu'ils en portent la peine 1 Voilà de gens qui ont obtenu aux élections un-victoire indiscutable et qui vont se trou ver demain dans cette alternative : entre s dans l'opposition d'extrême-gauche, o\ suivre le char des triomphateurs. Soyez tranquilles ! Ils n'iront même pai i tous d'un seul côté, et trouveront moyei de se diviser entre les deux courants, d-façon à être impuissants et asservis d i part et d'autre. Car c'est à désespérer ! Avec une habi ' leté certaine, mais qui n'anrait dû trom ' per personne, M. Briand et ses amis s j sont attachés depuis le début de cett [ crise à tout subordonner à la questioi - militaire. Ils ont même fait marche - l'éta-t^major et la Russie. Ils ont fait mai t cher aussi Viviani, à qui M. Jean Dupuy k pour prix de son adhésion, apporta la fa * meuse formule du maintien des trois an ; en raison des circonstances extérieures e . tant que ces circonstances existeraient., . Avec sa furia habituelle, M. Jaurès donn dans le panneau. Ponsot et Godard l'y sui t virent. Et Viviani, roulé et tout endolor: s'en alla en claquant les portes. b Que faire? L'Elysée pouvait-il, en cor science confier le pouvoir et la défense na tionale à des gens qui ne voulaient pa tenir compte des circonstances extériei res? Non, n'est-ce pas? Et iJVl. Ribot se mit en route. Le tou était joué. Pour le début de la législature les radicaux-socialistes perdaient le bi néfice de leur victoire électorale. 1 Et l'impôt du revenu, et l'impôt sur 1 richesse acquise avaient de nouveau 1 temps d'attendre : c'était, au fond, tou ce l'on voulait. Quand Jauvès verra clair, il hurlera î c'est certain. ftSûs ser a-t-il temps en cor pour incorporel les réformes fiscale v dans le .budget rte 1914 ? Je ne le crois pas. ' Si le réveil de gauche ne se produit pa " dès demain, s} quelque accident n'arrêt e pas M. Ribot tout près du but, le tou 1 puissant syndicat de résistance fiscal 1 aura satisfaction. ^ Louis Maurice. ! RUSSIE i {Correspondance particulière de J'Etoile Belg: Saint-Pétersbourg, 22 mai/4- juin. s Toujours plus de reaction § M. Pourischkévitch, le député réactior t naire bien connu, vient de nous donner er e core une fois l'occasion de constater l'or t ginalité des mœurs bureaucratiques ruj s ses. Il y a une semaine, il prononça à la doi e ma un grand discoure sur la politique ir - térieure, attaquant avec violence plusieur s gouverneurs dont il cita les noms, les ae t cusant de pactiser avec les libéraux et d | ne défendre qu'avec mollesse les principe» | conservateurs. Vu les tendances du gouvernement actuel, les accusations de l'orateur prenaient le caractère d'une dénonciation en règle. Comme il s'agissait de personnages de l'aristocratie et qui ont h la cour de puissantes attaches, on s'étonna fort à la douma et dans les cercles politiques que le bouillant député de Bessarabie eût osé s'attaquer à eux. Mais on eut bientôt la clef de l'énigme : ces gouverneurs sont désagréables au ministre de l'intérieur, M. Maklakof, qui lui-même, pourtant, simple bureaucrate de carrière, ne peut rien contre eux. Pour s'en débarrasser, il s'adressa donc à M. Pourischkévitch, dont le loyalisme ne peut être suspect à la cour, où il jouit d'un grand crédit. Ce que n'auraient pu faire le3 rap-1 ports de M. Maklakof, les dénonciations du député Pourischkévitch l'obtiendront certainement. Le plus joli, c'est que ae 1 dernier, afin de donner plus de poids à se** accusations et de les faire paraître entiè> rement sincères, ne se gêna pas pour accuser M. Maklakof lui-même de faiblesse et de timidité pour n'avoir pas fait démissionner ces gouverneurs incapables, qui • ne veulent ou ne peuvent pas agir confor- • mément aux instructions que leur donne le ministre. Le coup est bien monté et ■ les résultat ne se feront pas attendre. M. Pourischkévitch est en effet un hom- - me précieux qu'il faut ménager. Ne vient-: il pas de fonder une nouvelle société pa-i triotique, la société de Philarète, dont le ' but avoué est de contrôler les maîtres et les professeur des écoles primaires et ' moyennes et des universités, afin de veiller à ce qu'ils instruisent leurs élèves dans 5 les bons principes, en leur inculquant le • dévouement à l'empereur, Le respect dtes ■ autorités, l'esprit religieux. Le gouvernement, expliqua le député de . > Bessarabie, ne peut veiller à tout ; ses > agents ne sont pas suffisamment nom- • breux ; de plus, la polioe politique a trop > à faire ; les memires de la société de Phi-i larète viendront donc en aide à la police secrète, ses agents seront les yeux du gou- - vernement et lui donneront toutes les in-,, dications nécessaires, afin qu'il puisse ju-I ger de l'aptitude et des qualités morales - des pédagogues. Viiendra, je l'espère, un ■ temps, dit en terminant le leader des - « vrais Russes », où la recommandation î de notre société sera nécessaire à quiconque briguera un emploi officiel quel qu'il i soit. , Après cela, rien d'étonnant à ce que le - gouvernement ait accordé! à la Société de t Philarète un fort subside annuel. i Il est interdit de revroduire nos co?-■> respondances, à moins d'en indique? ta source. 1 -ara—Eo—tmtBammm : INTÉRIEUR ^ LA REVISION Dans les circonstances où nous nous trouvons, la réforme électorale ne se conçoit pas sans une revision de la Con-' stitution. Et si l'on revise, c'est toute no-| tre législation électorale qui est remise 5 en question. J Sans doute, les partis ont chacun leur ! formule. Les uns iront à la revisùyi en réclamant- le suffrage universel pur et 3 simple, d'autres en le combattant. Mais i comme il faut, pour reviser, la majorité ; des deux tiers des voix, aucun d'eux ne J peut se flatter d'imposer sa formule aux autres et le problème ne peut être résolu sans un accord entre adversaires. " Autant dire qu'il est impossible de pré-j voir entre quels partis cet accord s'éta-ï blirait, et encore moins quelle formule r naîtrait de cet accord. Bref, dans les con- - ditions où elle se présente, la revision. , c'est l'inconnu. En 1893, on ne prévoyait - pas le suffrage plural. Oui. sait ce que 3 l'on nous donnera en 1910 ou en 1918 ? 4 Sans doute le suffrage universel appa-' raît. comme le terme nécessaire de notrf* évolution démocratique ; sans doute aussi il figure au programme du paril ouvrier et du parti libéral ; sans doute - encore beaucoup de cléricaux y sont, - ouvertement ou secrètement, converti» ; s mais il ne faut pas se payer de mots. Il ■- y a plusieurs façons d'entendre le suffrage universel. Il se peut même qu'il en r existe d'inédites. Et si l'on nous permet '' une triviale comparaison culinaire, on est à peu près d'accord sur la nécessii-1 3, de manger le lièvre, mais on ne l'e.jt e guère sur la sauce îi laquelle on le man-t géra. Les cléricaux ne tenteront-ils pas tie ■. cléricaliser le suffrage universel comme 0 ils ont, en 1893, cléricalisé le suffrage 3 plural ? Lequel des deux partis d'oppG- ■ sition essayeront-ils de tromper ? Troni-g peront-ils celui avec lequel ils s'uni- ront, ou l'autre, ou tous les deux ? é Les cléricaux, s'ils jugent leur situation électorale compromise, sont' capables de jouer leur va-t-out et d'aller 341 suffrage universel, ils sont coiitumiesls de ces coups d'audace. Et s'ifc vont jusque-là, que. demanderont-ils en échangé au parti socialiste ? M. Colaert-, cette: suffragette à barbe, proposera sauf-doute d'accorder le droit de vote à certaines catégories de femmes ; et si M. ;- Woeste croit l'occasion favorable, le tour |- sera joué. Nous attirons sur ces éventualités l'ut-tent-ion de n6s amis politiques. Parce que la revision semble inévitable, ci ' n'est pas une raison d'y aller à rétour-3 die, sans être prêt à déjouer les combi-naisons d'un ennemi redoutable, passé e maître dans l'art des coups de Jarnac. ©5* aimée. — N° 160

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes