L'étoile belge

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28 februari 1914
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s.n. 1914, 28 Februari. L'étoile belge. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wd3pv6cr8j/
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Samedi 20 favrier 1314 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : 'il an : l'î fr.; c mois, fr. «..Kl; 3 mois, fr. 3.5® POUR LA PROVINCE : Un an : fO fr.; 6 mois, fr. S.."iO; 3 mois, 5 fr. >L"REAUX : rue des Sables, 13, ouveits de 9 à 16 h„ •■r. province il suffit de remettre le prix de l'abonnement av. facteur Edition G €3ië>" fstxxjcxéep. — IM" 59 L'ETOILE BELGE France, Angleterre. Allemagne et ( „ f. , par trimestre tous p iys «le fUnion postale. j 1 * •( payable d'à\anc§ Hollande, 7 fr. — Uran »-Cuché, 6 iP. j mandat-pose S centimes la mirnér ANNONCKS : <5 c0" la lign?; minimum 4 licnes, fr. l.«o. Les annonce* remises avant a heure; à l'OfiiCd ue Publicité, So, rue Neuve, parai ,seiit la soir mcrne. WMI «# %a M b> v I W ï I ■ W C 6 heures Temp^r. moya® «orm^lofT. S-* ftJaximum <i<> la ^^^TToiAR /r^^. Wlle. -î'9 Minimum «Je 1% nu'*- —02 Bammrt. le 27, /? 3' J>£\ à 8 %6'«-L Quantité dVau de 8 à 8 h •», cPA p»"'«es24 b.. Q«*X Observations jj^ Ûf /j ^ de mitii Température, il =5 oit! J* '££ 11 6°3 Baromètre, SI ^£ïfi jT Si^ II "fiS™'? Humi«lité(lOi»= \\^, Yft itr <^>*/# bum. absoL). ,l7 Vent ilominan VcS? Jr/ P* Jt NE Déclin. ma«rn. y,I2"54'8 Ephèmérides V* le féerie? Soleil: ^2#. Lune: lever. f*h.3l ieVcr, 7 h: 25 coucher, 17li.20 coucher, 21b. *2 Prévis ons de l'Observatoire r \ eut faible; couvert, Service de» malles Ostende-Doiivrea Etat de la mer, le 28, à A heures : peu agitée ZÊT^AJ&TŒER, En AUbani© Le prince de Wied, à son arrivée en Albanie, va trouver une situation bien troublée. On se montre très pessimiste à Saint-Pétersbourg:, où, d'ailleurs, on verrait sans déplaisir l'échec du nouveau monarque. Une « personnalité bien renseignée » de celte ville a fait les déclarations - suivantes au correspondant du Temps : Les discours Çfui furent prononcés à Neuwied par le prince Guillaume et Essad pacha peuvent produire l'impression que le nouveau royaume attend son roi avec enthousiasme. Les faits patents prouvent lo contraire et aucune donnée ne peut même permettre d espérer qu'une vie normale commencera pour cet Etat artificiel lorsque le souverain que 1 Europe viert d'accepter aura pris possession de son trône. Nous avons à Saint-Pétersbourg des renseignements précis qui nous disent que les jeunes-turcs continuent leur agitation en Albanie en faveur d'un prince musulman. \ ailleurs la pacification du pays n existe que dans les fleurs de rhétorique d'Essad pacha, comme l'entente qui se serait faite en Albanie pour reconnaître le roi n'existe que dans les assurances que donnent Vienne et Home. Bien au contraire, on peut avancer qu'une nouvelle insurrection est imminente. Les chefs influents des tribus habitant entre la Bojana, le Maki et la Schkoumba ont décidé de ne pas reconnaître le prince de Wied. Voilà déjà deux difficultés avec lesquelles il devra compter. La rivalité austro-italienne n'en est-elle pas une troisième ? Il sera difficile au jeune souverain de garder un équilibre parfait entre les deux compétiteurs. Il vient de se voir obligé «le nommer comme secrétaires particuliers l'officier italien Gastoldi et le vice-consul autrichien Buchberger. Que d'intrigues lui promettent ces deux collaborateurs ! Mais ce n'est pas tout. La grande difficulté pour le futur roi résidera dans la formation de son gouvernement. Il lui faudra tenir compte de l'amour-propre des chefs albanjais, et d'autre part, cependant îi ne pourra Appeler au pouvoir que des gens dignes, honnêtes et expérimentés. Un obstacle encore et non des moindres va se dresser dès les premiers jours de son arrivée en territoire albanais : ce sera la formation de sa cour. Ne va-t-il pas se voii dans la nécessité d'appeler autour de lui tous les chefs influents, ou de risquer, dans le cas contraire, de créer dès les premiers jours des mécontents. La première dame d'honneur va être la femme d'un certain Djemal bey, partisan de l'Italie. On va appeler encore la femme d'un chef catholique et d'un chef orthodoxe, et pour ces nominations des luttes acharnées se livrent déjà. Pour résumer, étant donné les conditions dans lesquelles le nouveau roi va être obligé de gouverner, il nous paraît douteux que ce prince protestant, ignorant du pays, ne pouvant s'appuyer sur aucune force réelle, ayant contre lui les catholiques et les musulmans, toutes les influences ri vales, et par-dessus le marché la jalousie austro-italienne, puisse accomplir sa tâche ingrate. Nous sommes assurés, au contraire, que l'avenir nous réserve bien des surprises et pas mal d'ennuis pour cette fantaisie diplomatique que fut la création de l'Albanie comme Etat indépendant. Le tableau est peut-être un peu poussé au noir, mais on ne peut cependant pas contester que les perspectives sont loin d'être brillantes pour le nouveau monarque. Et il n'est pas encore question ci-dessus d'un autre genre de difficultés, ceUes qui résulteront de l'insurrection qui vient d'éclater dans le nord de l'Kpire. Les « bataillons sacrés » sont entrés en scène. Ils ont hissé le drapeau de l'autonomie à Chimara, h Delvino, à Santi Quarante et on dit que le district d'Argyrocastro vient de se joindre à eux. Le gouvernement grec, on le sait, a désavoué ce mouvement, mais il ne pourra pas empêcher de nombreux-Grecs d'y participer. L'ancien ministre Zographos vient même de prendre la tête du gouvernement de l'tfpire autonome. Ce n'esl pas avec la gendarmerie qui vient d'être organisée par les officiers hollandais que le gouvernement albanais pourra venir à bout de cette insurrection. Les puissances interviendront-elles et, dans ce cas, est-ce que la rivalité latente entre l'Autriche et l'Italie ne va pas éclater ? NOS DÉPÊCHES f: Services spéciaux de l'ETO'LE ÊELGE FRANCE A LA CHAMBRE Interpellation sur la politique financière La Chambre discute l'interpellation Dubois sur ia politique financière du gou-vernemen.t.La salle et les tribunes sont combles. La première partie du discours de M. Dubois est purement technique. L'orateur estime l'insuffisance budgétaire totale à 2.065,000,000 de francs. M. Dubois fait ressortir qu'a ne reste au ministre des finances que deux ressources : l'impôt ou l'emprunt. M. Dubois signale les interventions de M. Caillaux contre la Dolitique financière de M. Dumont. Il explique que M. Caillaux voulait bien voter l'emprunt de 900 millions pour la défense nationale, mais se re-fusait à voter les 400 millions. La chambre, dit-il, a toutefois voté les 1,300 millions demandé's par le gouvernement. L'orateur parle en faveur de l'immn nité de la rente. Mais à ce moment un incident très vif se produit entre MM. Cail l'aux et Charles Benoist. Les deux parle mentaires échangent des paroles , qui «c perdent dans le bruit. Le tumulte est as sez violent peaidant un grand moment Les députés du centre interpellent ave< vivacité le ministre. M, Deschanel obtient enfin le silence. Continuant son historique, M. Dubois rappelle» que le précédent ministème fu renversé sur la question incidente d< l'immunité. M. Dubois dit que l'emprunt ayant ét< voté, le gouvernement aurait dû l'émet tre. L'emprunt était indispensable. L'orateur rappelle ensuite le projet fi nancier de M. Caillaux et sa volonté de n plus recourir à l'emprunt, sinon pour un< somme moins forte que précédemment. I reproche,au ministre de n'avoir pas émi; l'emprunt français, tandis que de grand: emprunts étrangers sont lancés contrai renient à la volonté de la chambre. Revenant à la question de l'impôt, l'ora teur s'élève longuement contre la déclara lion obligatoire et contrôlée. il s'étonne ensuite de la sagesse des so cia listés qui ne réclament plus comme il: fe faisaient il y a quelque temps, l'impô sur le revenu et l'impôt sur le capital. M. Dubois termine en se plaignant, de 1* situation pénible du commerce et de l in dustrie. A la fin de ?on discours il rappel 1< îe vote du sénat et les diverses protesta lions contre l'impôt sur le revenu. « Fai tes-en votre deuil, ait-il à M. Caillaux, ^ que le gouvernement ait le courage de 1< dire pour rassurer le pays. » M. Caillaux répond : N'y comptez pas Discours de M. Caillaux Le ministre affirme que la situation fi nancière du pays s est améliorée depui' plusieurs mois .Le crédit de la France es déjà dans une meilleure situation qu'il } a quelque temps. (Appl. à l'extrême-gau che. Protestations au centre.) M. Caillaux exPpse fine la marche de« dépenses s'est accélérée depuis 1911 dans de telles proportions qu'il n'y a plus au îourd'hui corrélation entre les ressource; et les charges. Abordant la question de l'emprunt, M Caillaux dit qu'il demandera au fur et £ mesure des besoins des emprunts succès sifs et à court terme par fractions échelon né°s. Nous ferons, dit-il, ies appels indis pensables au creiit public, mais pour ur i grand emprunt je réponds : non. S I M. Caillaux, qui parle d'une voix lente, dit qu'il demandera tout à l'heure à la chambre de manifester formellement, si elle approuve ou non sa politique financière. (Vifs applaudissements à gauche et à l'ex-treme-gauche.) Il ajoute : « Qu'on vienne opposer une autre politique à la mienne et la chambre jugera, mais nous «o'.nmes décidés à la poursuivre malgré les difficultés et les coalitions qui se multiplient pour y faire échec. » (Applaudissements à gauche, bruif au centre.) M. Caillaux termine en demandant à la chambre, dans cette séance même, de vouloir bien se prononcer, de vouloir bien accepter ou rc.fu-ser un o-rdre du jour qui donne au ministre d>es finances le sentiment et la preuve qu'il a derrière lui la majorité républicaine de l'assombiée. (Vifs applaudissements.)Discours de M. Brian d M. Briand monte à la tribune au milieu d'un grand silence. « Il est de loyauté élémentaire, dit-il, au point où nous en sommes -de cette législature, de nous expliquer complètement. Je suis d'accord . avec M. Caillaux qu'il faudra demander les ressources à ceux qui doivent les don-. ner. (Appl.) C'est 1 honneur du ministre des finances d'avoir fait voter par la chambre le principe de l'impôt sur le revenu que tous les gouvernements successifs ont soutemu depuis quelques années. Quant i à moi j'ai accepté l'impôt sur la richesse. : Il restera à discuter les modalités. » î L'orateur déclare qu'il faudra des explications nettes et précises sur la réforme 't fiscale et sur un autre problème posé de-. vant les électeurs. M. Briand ren.rochp à nouveau à M. Caillaux de n'avoir pas cher- - ché à faire triompher l'impôt sur les reve-î nus voté par la chambre en posant la 3 question de confiance devant le sénat. 1 « Caillaux, dit-.il, vous qui avez été chargé » défendre l'impôt sur le revenu, qu'avez-3 vous fait? (Applaudissements et mouve-. ment.) " 11 >" a, continue l'orateur, des gouver- - "^ents qui ont engagé leur responsal)i- - ?,u sénat sur des questions qui leur tenaient à cœur. Le ministre des finances - n a pas cru devoir agir ainsi. Je me suis. 5 Ï1101', à fond au sénat en faveur de t la reîorme électorale. Je suis tombé. (Vifs et longs applaudissements.) Aujourd hui. L M. Caillaux, c'est votre œuvre qui était . en discussion au sénat et vous l'avez aban-> donnée. Pas un de vos amis n'a osé re-. prendre le texte de la c'mmbre et vous-. même vous ne 1 avez pas défendu. » L ancien président du conseil parle de-î vant une chambre extrêmement nombreuse. Les socialistes inter.romnent à diffé-, • rentes reprises. Des applaudissements par tem très nourris du centre et de divers bancs de gauche. i M. Briand conclut, : « Vous revenez du sénat les mains vides parce que vous n'a-' au sénat ce qui était indi^en- sable pour revenir les mains pleines. » (Applaudissements prolongés. Les annlau-dissements onrent pendant un long mo-; ment. Réponse du ministre ■ M. Caillaux monte à la tribune T1 fait d'abord remarquer que si M Briand s'est déclaré favorable à l'impôt . Sur le revenu, ses amis du sénat ont voté contre. Il rappelle ensuite que M. Rriand lui a . reproché de n avoir pas posé la question i de confiance ; or, il a toujours déclaré expligue-t-il, qu'il serait intransigeant sur les points essentiels de l'impôt sur le revenu, mais qu'il faudra faire des concessions sur les points secondaires. M. Caillaux expose longuement la situa tion financière et dit qu'il reste fidèle à j ^on parti. (Vifs applaudissements à gau che et à l'extrême-gauche. Le bruit est toujours très grand.) Discours de M. Jaurès M. Jaurès déclare qu'il va, eiv quelque: j mots, tirer la leçon de ces débats. Il y avait, dit-il, au sénat, deux camps. D'un côté, les partisans de la réfo.me, de l'au tre ceux qui rusaient pour créer des em barras au gouvernement. Les amis de M. Briand étaient parmi ceux qui rusaient Il est impossible de séparer la question ; de la réforme fiscale de celle de l'équilibri budgétaire. M. Millevoye. — Si l'on incorporait l'im : pôt sur le revenu dans le budget, le vote riez-vous ? M. Jaurès. — Nous ne voto»s pas le bud get pour protester contre un système so cial que nous réprouvons. Les interruptions se croisent pendant un instant, puis M. Millerand a la parole. Discours de M. Millerand M. Millerand, qui monte à la tribune, dit qu'il veut préciser devant ses collègue: la question qui se pose selon lui à cettt heure devant la chambre et devant le pays. 11 ajoute qu'il dépose en même temps un ordre du jour synthétisant ses déclarations.M. Jaurès, après le ministre des finances, a soutenu, explique M. Millerand, que l'on devait faire appel à l'impôt sur le revenu pour trouver les ressources financières. 11 est certain que l'impôt sur le revenu sera retardé de longtemps encore. 11 y a quelque temps on a voté un amendement Henard en faveur du dégrèvement de la terre et un amendement Malvy tendant à remplacer la principale mobilière par un impôt global sur les revenus avant le 1er janvier 1915. Une voix. — C'est une manœuvre. M. Millerand. — Il ne suffit pas de dire c'est une manœuvre, il faudra répondre. En terminant l'orateur demande que l'on retienne tout au moins le premier titre et qu'il soit expliqué. Le ministre des finances déclare qu'il ne peut pas accepter qu'on ramène les deux premiers titres seuls à la chambre. Et M. Caillaux déclare qu'il tient beaucoup à la réalisation de l'impôt sur le revenu, mais il craint que, si la première réforme était votée, on ne réalise pas la seconde. M. Millerand constate que le ministre refuse de faire quelque chose aujourd'hui et qu'il lie fera rien demain. La clôture. — Les ordres du jour Des voix demandent la clôture. M. André Lefèvre pa*le contre la clôture, car ,dit-il, il est persuadé que c'est par oubli que M. Caillaux a négligé de répondre à M. Dutreil, qui lui demandait ce qu'il est advenu de l'amende à laquelle la maison Perrier avait été condamnée. M. Caillaux donne une série d'explications sur cette question. Il explique que le comité des remises est saisi de l'affaire. L'amende était de 4 millions. Elle me reviendra. Jamais je n'ai réduit une amende fixée par ce comité. Je l'ai quelquefois élevée. (Applaudissements.) Le président fait connaître les différents ordres du jour. M. Doumergne déclare que le gouvernement accepte l'ordre du jour de M. Jean Durand, ainsi conçu : « La chambre, approuvant les déclarations du gouveinc-ment et comptant sur lui pour faire aboutir la réforme de justice fiscale et notamment le dégrèvement de la terre, repousse toute addition et passe à l'orure tru jour. » Le gouvernement, dit M. Doumergue, n'accepte que celui-là et pose la question de confiance en faveur de la priorité pour cet ordre du jour. Le tumulte augmente de plus en plus. : Après, quelques autres discours, M. Doumergue déclare qu'il continuera au sénat i sa tâche et s'efforcera de faire triompher | l'impôt sur le revenu. Le président du conseil est vivement applaudi à gauche et à l'extrême gauche. Après une nouvelle intervention de M. Millerand, la priorité en faveur de l'ordre du jour de M. Jean Durand est mise aux voLx. Le vote Le scrutin est très animé. La question de confiance étant posée, le pointage est obligatoire. La séance est suspendue pendant vingt minutes. A la reprise, les députés reviennent extrêmement nombreux. Le président fait connaître que la priorité en faveur de l'ordre du jour Durand est vouée par 329 voix contre 214. (Vifs applaudissements à l'extrême gauche.) L'ordre du jour, au fond, est adopté à mains levées, et la séance est levée à 8 h. 20. AU SÉNAT L'emprunt marocain Le sénat a discuté vendredi après-midi l'emprunt marouiin de 170 millions pour les travaux publics et le remboursement du passif du maghzen. M. Lucien Hubert, rapporteur, conclut à l'adoption en recommandant au Maroc la prudence et la patience. M. Doumergue dit que des négociations sont engagées pour obtenir la renonciation de puissances étrangères à certains privilèges. La France sera dans un avenir prochain libérée au Maroc du régime des capitulations sans avoir rien abandonné de ses droits. (Approbation.) M. Doumergue affirme que toutes les garanties ont été prises pour le bon emploi de l'emprunt. Le ministre termine en invitant le sénat à voter l'emprunt, qui permettra de continuer et d'achever l'œuvre française de civilisation commencée au Maroc. (Applaudissements.)L'ensemble du projet a été ensuite adopté à mains levées. Mort de trois alpinistes On recherchait depuis plusieurs jours trois membres du Club alpin lyonnais partis lundi pour excursionner en ski vers le col de Saint-Gervais. Le bruit court que les cadavres des trois excursionnistes auraient été retrouvés vendredi matin au col du Joly. Deux des excursionnistes auraient été retrouvés couchés côte à côte et le troisième à une faible distance. On suppose que les touristes ont été surpris par une avalanche. De Lyon : On confirme que les cadavre^ des trois skieurs partis samedi après-midi pour une randonnée dans la région de Saint Gervais (Haute-Savoie) ont été re trouvés au col cT>ç Joly. Lorsque les corps furent retrouvés, ^me épaisse couche de leige les recouvrai^ et il fallut une demi-^eure de travail po^r les dégager. L'éboulement de montagne dans l'Ardèche On donne les détails kuivants sur l'é-boulement qui s'est produit ces jours-ci lans le quartier du Pélican, au Teil : Une grande partie de la montagne, située au >ud de la rivière, s'est effondrée dans la vallée avec un bruit formidable, formant an barrage de 150 mètres de base et de ~>0 mètres environ ae hauteur. Le lit de la rivière se trouve ainsi complètement ob strué. Le terrain en mouvement atteint près d'un million de mètres cubes. La partie formant barrage représente à elle seule olus de 150,000 mètres cubes. Quant à la partie en suspension elle a au moins 50,000 mètres carrés de surface et une profondeur de 30 à 35 mètres. L'ébouleinent s'étend sur près de 5 à 6 hectares de terrains boisés et un chemin vicinal qui se trouvait sur la rive opposée a été recouvert sur une lon-ïueur de 100 mètres ainsi qu'un pont et une maison inhabitée. On craint que, dans le cas où les eaux qui s'accumulent der rière le barrage parviendraient à le rompre ,tout le quartier du Frayol au Teil ne soit inondé. Des équipes d'ouvriers sont employées à percer un chenal sur le côté du barrage. On craint de nouveaux ébou-lements.LES GREVES DE MINEURS Le travail est complet dans toutes les concessions du bassin houiller du Pas-de-Calais.On ne signale anoun incident relatf à la grève dans le bassin de la Loire dont la situation reste stationnaire sauf la cessation de travail des mécaniciens et chauffeurs de Firminy. Le charbon manque de plus en plus, principalement dans la vallée du Giers et les usines continuent de licencier leurs ouvriers. ALLEMAGNE A Savems On mande de Strasbourg au Temps : Le lieutenant Schadt, du 99e d'infanterie, qui a été très souvent nommé au cours des incidents de Saverne et qui a comparu avec le colonel von Reutter devant le conseil de guerre de la 30e division, a été déplacé de la cinquième compagnie de ce régiment, à la douxième, qui est en garnison non pas à Saverne mais à Phalsbourg. Ce déplacement fait supposer que le régiment, qui se trouve en ce moment à Bitche, reviendra tout de même en garnison à Saverne. Le voyage du kronprinz en Afrique On mande de Berlin. * a T°mps . Dans la séance de la commission du budget des colonies le gouvernement a anno~ncé le voyage du kronprinz dans la colonie de l'Est-Africain. Les députés ont exprimé le désir que les frais de ce voyage soient inscrits au budget ordinaire. ANGLETERRE La question du tunnel sous la Manche Le Times dit : Nous n'avons aucune foi dans le tunnel sous la Manche comme moyen d'augmenter nos approvisionnements en temps de guerre et nous adhérons sans réserves à l'opinion émise par M. Asquith que, pour approvisionner notre population et maintenir nos communications à travers la Manche, il ne peut être question pour nous que d'avoir une marine invincible et l'empire de la mer. Si le tunnel était construit, on en tirerait, croyons-nous, argument en faveur des projets qui tendent à l'affaiblissement de notre marine. Nous espérons que nos amiraux délibéreront longtemps avant d'approuver un projet si évidemment nuisible à notre défense nationale. PAYS-BAS La troisième conférence de la Paix De renseignements provenant de source autorisée il résulte que les gouvernements des Pays-Bas et de la Russie s'occupent depuis le mois de décembre 1913 de la préparation de la troisième conférence de la Paix. Jusqu'ici les délibérations n'ont pas encore abouti à un accord complet. Le projet des Etats-Unis qui est parvenu entretemps a été pris aussi en considération. ITALSE Le prétendu sabotage d'un aéroplane L'aviateur Pégoud fait publier par les journaux viennois une déclaration où il qualifie d'absurde et de ridicule au point de vue technique l'accusation de sabotage formulée par l'ancien mécanicien allemand qu'il a congédié. L'aviateur annonce qu'il se rendra à Milan pour effectuer plusieurs vols avec l'appareil soi-disant saboté et qu'il a déposé au parquet de Milan une plainte en diffamation contre Freis-nuth.La succession du cardinal Rampolla Suivant les journaux, l'avocat de la duchesse de Campobello a dénoncé au procureur d'u roi un des serviteurs du cardinal Rampolla qu'il accuse d'avoir soustrait divers objets dans l'appartement du cardinal. Démonstration de postiers Pendant la nuit de jeudi à vendredi, d'importantes réunions des employés des postés et télégraphes de Rome ont eu lieu en vue de l'amélioration des salaires et de la situation générale des employés. Après les réunions une démonstration hostile a eu lieu devant le bureau d'un journal. AUTRICHE-HONGRIE Affaire d'espionnage Vendredi a commencé le procès de l'an-oien lieutenant Cedomil Jandric, inculoé d'espionnage de secrets militaires en faveur do la Russie. Les débats ont eu lieu à huis clos. L'accusé a avoué. Le conseil de guerre a fait publier 1a sentence prononcée contre le frère de Cedomil Jandric, Alexandre Jandric, lieutenant en premier, qui a été cassé de son grade et condamné à 19 ans de réclusion. ESPAGNE Cadavres rejetés à la côte Plusieurs oadavres.de marins ont été rejetés sur la côte au Ferrol. On suppose qu'il s'agit de victimes du naufrage du vapeur danois Ekliptika. RUSSIE Un projet d'irrigation Le conseil des ministres a décidé de soumettre à la douma un projet de loi concernant des steppes de Karubayh (Trans-caucasiie). Ce projet comporte une demande de crédits de 10,539.903 roubles. Les travaux doivent être terminés avant 1918. Ils comprendront l'irrigation de 87,G00 décia-tines dont 300,000 destinées à l'établissement de plantations de coton. Pas d'aéroiithe Il résulte de renseignements pins sur place que l'information d'après laquelle un énorme aérolithe serait tombé dans le village de Rzendlowicy et aurait détruit 6 maisons est dénuée de tout fondement. PORTUGAL La situation serait grave Dépêche de Madrid : Le sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur déclare que les renseignements reçus par lui semblent confirmer l'existence au Portugal d'un mou-vaaient révolutionnaire important. Le pays serait actuellement dans un état de véritable anarchie. Il ajoute que malgré tous ses efforts il lui a été impossible d'obtenir, même radio-télégraphique-ment, de plus amples informations, TURQUIE La défense des Dardanelles et des côtes d'Asie Mineure Le Temps annonce que comme conséquence de la tournée d'inspection d'Enfer pacha dans les Dardanelles et sur les côtes d'Asie les mesures suivantes viennent d'être décidées : 1° Dans les Dardanelles des canons de gros calibre seront pliacés à Tchana-Kale ; 2° De nouveaux lorts seront construits pour renforcer la défense des côtes d'Asie, à Aïvalyk et Edremite, en face de Mity-lène ; 3° La défense de l'entrée de la baie de Smyrne sera considérablement renforcée ; 4° Les garr/isons des côtes d'Asie en face de Mitylène et de Chio seront considérablement augmentées. Le budget de la marins La commission des réformes financières a rejeté en principe une proposition du ministre de la marine, relative à une augmentation des dépenses de 25 p. c. sur le budget précédent. Les chemins de fer d'Asie-Mineure M-ouktar bey, directeur des chemins de fer ottomans, actuellement à Paris où il s'occupe avec Djavid bey des lignes françaises de chemin de fer "de l'Asie*-Mineure, se rendra dans quelque temps à Londires pour aiider Hakki pacha dians les négociations concernant les chemins de fer britanniques de l'Asie-Mineure. Malgré le silence fait sur les négociations entre les Italiens et la compagnie du chemin de fer britannique Smyrne-Aida, on croiit que cette compagnie serait peut-être disposée à renoncer en faveur des Italiens à son droit de construire une ligne partant d"Adalia et qu'elle pourrait che.r cher à obtenir de la Turquie le diroit de pousser sa ligne le long dû littoral en face de Samos et vers l'est dans la direction d'u chamin de fer de Bagdad. On estime, dans les mil'eu? diptoimati-q-ues, qrie quoique ces différentes propositions affectent soit directement soit indi i rectement d'autres concessions ét-rangè es en Asie-Mineure, tout ceci se terminera par un accord général. SERBIE Mauvais traitements dans l'armée Le ministre de la guerre a répondu à une interpellation de M. Katzlerovitch, socialiste, relativement aux mauvais traitements dont les soldats auraient été victimes pendant les deux guerres. Il a déclaré qu'en temps de guerre, les chefs ont des responsabilités particulièrement lourdes et sont, en certains cas, obligés d'user des droits exceptionnels qui leur appartiennent. Cependant, tout aJ)us sera sévèrement réprimé. L'interpellateur a répliqué que cette réponse ne lui donne pas satisfaction. Le député socialiste a alors reproché à l'administration de la guerre des cas particulièrement nombreux de mauvais traitements à la suite desquels un nombre assez considérable de soldats auraient perdu la vie. Il a demandé qu'une commission parlementaire soit instituée pour faire une enquête sur ce point. Le ministre de l'intérieur s'est déclaré opposé à cette enquête. PERSE Combat entre carabiniers et gendarmes On annonce qu'un combat qui a commencé jeudi continuait vendredi, à Kaze-roun, entre les gendarmes et les carabiniers de Nasridiwan. Lo major suédois Ohlson a été tué. Les «gendarmes, au. nombre de 150, défendent la caserne. De petits renforts avec deux mitrailleuses sont partis de Chiraz. Vendredi, à 8 h. 45 du soir, le combat continuait à Kazeroum. Les gendarmes, au nombre de 340, sous le commandement d'un officier persan, défendent vaillamment leur caserne. Avec eux se trouve Mme veuve Ohlson. En outre de M. Ohlson. douze indigènes et trois gendiairmes ont été tués. Ï1 y a des blessés. Les pertes de l'ennemi sont in<Jo.t£-nues.On attend pour dimanche matin des renforts de Chiraz. D'autres renforts ac-co'uren.t de Bush ire. Les gendarmes occupent, dit-on, une forte position. MEXIQUE M. Benton n'aura t pas été jugé On annonce que d'anrès de nouveaux renseignements reçus de l'entrevue <rui a eu lieu entre M. Benton et le général Villa, \I. Benton n'aurait pas été jugé par un conseil de guerre, mais aurait été fusillé sans aucune formalité. Un mémorandum du gouvernement On annonce qu'un mémorandum du gouvernement a été envoyé à Washington. ! Des exemplaires ont été remis aux légations étrangères à Mexico. Ce mfmmrnn dum blâme indirectement les Etats-Unis au sujet de l'affaire Benton et exprime l'espoir que le gouvernement américain comprendra le mal qu'il a fait par la levée de l'embargo sur les armes destinées aiux rebelles. Il ajoute que des mesures seront prises pour remédier à la situation. De Washington : A l'issue d'une réunion du cabinet, on annonce qu'aucune réponse ne sera faite au mémorandum du général Huerta. L'examen du corps de M. Benton On annonce qu'à la suite d'une conférence avec le consul américain, le général Villa a décidé que la commission qui sera chargée d'examiner le corps do M. Benton se composera de deux représentants américains, deux représentants anglais et deux médecins. Le général Villa déclare qu'il sera permis aux médecins de faire un diagnostic des plus exacts sur le nombre et la nature des blessures de M. Benton. Il a ajouté qu'il ne serait pas convenable de faire enlever le corps de M. Benton de l'endroit où il l'a fait transporter par son train spécial, car il a choisi le cimetière le plus vénérable de l'Etat cle Chihuaiiua pour le faire inhumer. i TRIPOLITAINE Nouveaux engagements en Cyrénaïque De Benghazi : Les troupes de la zone de Bengazi se sont avancées jeudi sur Sidi Brahim. Le 3° bataillon erythréen a eu une rencontre avec environ 600 rebelles armés. Ceux-ci ont été bientôt mis en fuite, laissant sur le terrain 179 morts et emmenant avec eux de nombreux blessés. Les troupes italiennes ont eu 1 officier et 20 askaris tués et 1 officier et un petit nombre d'askaris blessés. ftHINE Un ancien premier ministre aurait été empoisonné Chao-Pimg-Shoun, gouverneur du Tchi-Li, ancien premier ministre et partisan dévoué du président Yuan-Chi-Kaï, est tombé malade jeudi soir et est mort vendredi après-midi. Le bruit court qu'il aurait été empoisonné. v^Aa^vvvv^vv^^wvaa^v^yvvvvv^vvvvvvvvvv%vvvv^'lv■vvv> Voir plus loin nos Derniè* re s Nouvelles cfa la nuit* VVWVaWVVVWVVVWWWVVMW.'VVtWVVVVVVVWVVVVWVVk Les éràepis MKarpss Le soulèvement en Epire On mande d'Athènes à la Nouvelle Presse Libre de Vienne que le soulèvement en Epire menace de devenir général. Samedi commencera l'évacuation de Ko-ritza, mais un soulèvement est prévu pour le même jour à Tepoleni, Tiaskovitz, Er-seka et Premeti. Le gouvernement autonome émettra des titrés d'emprunt portant intérêt et des timbres-poste.De nombreux Epirotes résidant à l'étranger arrivent journellement en Epire. L'avance de dix millions à l'Albanie On mande de Durazzo au Temps : Les délégués italien et autrichien ont fait certaines propositions au sujet de l'avance de dix millions au prince de Wied. Les trois millions consacrés à la gendarmerie et les cinq millions affectés aux travaux publics seraient placés sous le contrôle de la commission. Par contre, on dispenserait de ce contrôle les deux millions restant affectés sans autres précisions à l'organisation intérieure. On assure que sur cette avance de deux millions le prince, pendant son séjour à Rome, n'en a touché nu'un. La paix turco-serbe De Constantinople : La paix sera offi-cillement rétablie demain entre la Turquie et la Serbie. L'échange des signatures est imminente, sur la base de concessions réciproques. Le prince de Wied à St-Pétersbourg Le prince de Wied est arrivé vendredi matin à Saint-Pétersbourg accompagné de son secrétaire. Il a été reçu à la gare par l'aide de camp, comte Totleben, qui a été attaché à sa personne et qui l'a conduit, dans une voiture de la cour, au Palais d'Hiver, où des appartement lui avaient été préparés. FRANCE ICorrespondance particulière de é'Etoile Belge; Paris, 27 février. LES PREMIÈRES A PARIS L'Epervier à l'Ambigu Le théâtre de l'Ambigu vient de représenter VEpervier, pièce en trois actes, de M. Francis de Croisset. L'Epervier est une coméldie dramatique qui côtoie le genre habituel de l'Ambigu, à cela près qu'elle est mieux écrite, et que ?es caractères en sont plus poussés. Mais remplacez les gens du grand monde, que nous montre M. de Croisset, par des apà-ches et vous assisterez à un drame de notre vieil Ambigu. René de Tierrache, un jeune diplomate, est très sollicité pour épouser une très riche jeun-e fille, qui est éprise de hii. Mais il aime ailleurs ; à Rome il a connu un couple exotique, le comte et la comtesse Georges de Dasotta, et il aime Marina, la femme du comte. Il la revoit à Paris et elle devient sa maîtresse. Or, le comte adore sa femme, et pour Lui permettre de tenir' rang dans le monde il joue ; mieux encore, il corrige la charrce de complicité avec sa femme ; et il choisit comme victimes des amis fort riches sur lesquels il s'abat comme un épervier sur une proie. Mais René de Tierrache s'est aperçu du manège de Marina et de son mari ; et le mari démasqué s'aperçoit à son tour que sa femme le trompe avec René. Le conflit : est à son' paroxysme. Marina va s'enfuir avec celui qu'elle aime loin de son mari qu'elle a pris en horreur. Mais voici qu'au troisième acte tous ces personnages sont mis en pïésence les uns des autres dans la chambre d'un milliardaire américain qui offre une belle situation à Georges de Dasotta ; or celui-ci s'est abandonné à la morphine, et comme il aime toujours sa femme, il est pris er par celle-ci, -qui se dévouera à le rég^^ftr et quijfa avec lui en Amérique ou^^Ha ier^j^-e- Kmiibiéi iiiIBWé ■IWk^ ——■MBjgg faire sa fortune grâce au milliardaire. Quant à René de Tierrachê, il est abandonné et se livre à sa douleur. Ainsi finit, par un dénouement à 1a Tolstoï, cette œuvre qui semblait devoir se terminer tragiquement.Le second acte a paru assez émouvant, et on a fait fête au talent des interprètes. Jamais Mlle Dorziat n'avait été plus sincère, plus vraie que dans le rôle de Marina de Dasotta ; M. Brûlé, lui aussi, a mis de la simplicité prenante dans celui de Georges ; MM. Roger Monteaux, Bour, Jean? Coquelin, et Mme Rosa Bruck méritent d'être cités à côté des deux principaux interprètes de VEperwùer. Louis Schneider.. INTÉRIEUR Li nuit pite conseil Le Journal de Bruxelles, dans son numéro d'hier matin, publiait un article contradictoire et ondoyant, dont la majeure partie était consacrée à des plaisanteries inélégantes à l'adresse de M. Fléchet. Après avoir dit leur t'ait aux sénateurs cléricaux qui n'assistaient pas à la première séance de la Commission, l'organe du gouvernement se demandait si le parti le plus sage ne serait pas de laisser aller les choses ; mais à peine avait-il fait cette concession au «bon sens qu'il montait sur son destrier et proférait des menaces. Il annonçait que les sénateurs cléricaux seraient en nombre à la séance d'hier matin et que la Commission nommerait un autre rapporteur. Et il essayait de justifier cette énormité en s'écriant : « Ce qu'une commission a fait, elle a le droit de le défaire ! n La commission sénatoriale n'a pas osé suivre l'audacieux conseil du journal officieux. Elle a délibéré tranquillement et n'a risqué aucun coup de force. La nuit avait sans doute porté conseil. An Sénat SEANCE DU 27 FEVRIER La séance est ouverte à 3 h. 10, sous ia présidence d© M. de Favereau. Avant l'ouverturei de la séance, il y avait de nombreux groupes à gauche, où l'on discutait avec animation. M. Fléchet, le rapporteur de la loi scolaire, est trè« entouré. CONDOLEANCES Le président annonce le décès du baron de Giey et de M. Huet. 11 rend hommage à la mémoire des deux défunte. M. Berryer, au nom du gouvernement, M. ■!. VandM>peereboom au nom de la droite, M. Stiénon du Pré au nom de la députation de Tournài-Ath, M. Hicguet au no-m de la députation libérale de Tournai, M. Coppieters au nom de la gauche socialiste, M. Hanrez au nom de la gauche libérale, M. de Mevius au nom de la députation de Namur, s'associent à cet hommage. Il est décidé que le Sénat enverra de> condoléances à la famille de Ai. le ministre d'Etat Neujean. LE TUNNEL DE BRAINE-LE-COMTE M. Dufrawe demande à interpeller le ministre qui préside au désarroi du rail-way sur la question de la suppression' du tunnel de Braine-le-Comte. — Inscrit à la suite d© l'ordre du jour. VALIDATIONS DE POUVOIRS Le Sénat valide les pouvoirs de M. Bat taille, successeur de M. Huet) (Touruai-Ath) et du baron Mincé de Fonbarô, successeur de M. de Giey (Namur). LECTURE DE RAPPORTS M. Lecltf donne lecture du rapport sur le projet prorogeant jusqu'au 15 avril le délai pour le timbrage des titres étrangers. M. Poelaert donne lecture du rapport sur la convention internationale signée à La Haye et qui a pour but de combattre l'usage de l'opium. L'urgence est déclarée. LE TIMBRAGE DES TITRES ETBANGEP.S M. Berger pose une question au ministre au sujet des feuilles de coupons épuisées. Il fait remarquer que l'impôt du timbre sur les valeurs a déjà rapporté 5 millions, alors que le ministre prétendait qu'il ne rapporterait qu'un million. Si les impôts votés dernièremert produisent tous dans les mêmes proportions, ils rapporteront au trésor plus de 100 millions I M. Levie. — Puissiez-vous dire vrai ! M. Berger. — Les contribuables ne pensent pas comme vous ! M. Levie. — On ne peut dire que les impôts or/t été sous-évalués. D'ailleurs, il n© s'agit pas ici de l'application de l'impôt voté : il s'agit d'une faculté qui a été accordée aux détenteurs de titres d'éviter le nouvel impôt. En ce qui concerne les feuilles découpons épuisées et non encore renouvelées, la loi est formelle. Il faut s'y référer. M. Peltzer. — Il sera permis en Belgique de faire timbrer les titres étrangers jusqu'au 14 avril. Quant aux titres dont les feuilles de coupons n'auront pas, Rar suite du renouvellement, pu être timbrées à temps, devront-elles payer l'impôt? M. Levie. — Je ne comprends pas. M. D"lannoy pose la même question. M. Levie. — Le timbre du régime transitoire n'est pas le même que celui du régime définitif. Et le coupon suivra le régime du timbre opposé sur le titre. M. Delannoy. — Il y a là une injustice flagrante. M. Levie. — Pas du tout Le projet est adopté. L'OPIUM La convention contre l'opium est ap prouvée sans débats. NOMINATION D'UN CONSEILLER COLONIAi Renvoi à la prochaine séance. LES SOCIÉTÉS MUTUALISTES M. Delannoy est nommé délégué à la

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