L'étoile belge

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s.n. 1914, 10 April. L'étoile belge. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nk3610x94c/
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Vendredi 10 avril 1914 PRIX DE L'A BONNE M ENT i POUR BRUXELLES t "Dn an î «a fr.; 6 mois, fr. G.SO; s mois, fa S.50 POUR LA PROVINCE : lia an : I« fr.; 6 mois, ir. 8.5©; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à lfl*l£ £n province il suffît de remettre le pria: de CûlfCVfTitfnKnt nu ftjctfnp Edition G ©S8 année. - 3ST° lOO L'ETOILE BELGE Eranee, Angleterre. Allemagne et I „ . 1 par trimestre tous pays de l'Union postale, 1 > payable d'avance Hollande, 7 le. — Grand-Duché, 8 fr. 1 mandat-poste S centimes le numéro ANNONCES : 45 c™ la ligne; minimum 4 lignea, fr. 1.60. f Les annonces remises avant 2 heures à l'Oifloe de Publicité^ 86, rua Neuve, paraissent le soir même. Baromètre du 10 avril ^ 5 heures Tempêr. moy2* norma le 9, Maximum de la ^^TfJÔUR S=,fet «&.. ^ Observations (IlL, fff l ^S\ c'o\\ de midi Température, [jSo/f & I --'Jïï? Baromètre, 11 siSfi X Si S I v Humidité(100= Hrr \ft » U 3Ç/| tuim.«bsoj.). «I Vent dominan \\ ci?, W. y?Z c ' t , ; S\\ Déclin. magn. y, . 'J\-k !' L.»o--î Ephêmérides pour le 10 avril Soleil: .. -, Lune: lever, 51i. 0 lever, 18 h. ob coucher, 18 h. 28 coucher, 4 11. 31 Prévisions de l'Insticut météorologique : Vent S.-VV. modéré; pluie. Service «les malles Ostcntie-Monvres Etat de la mer, le 10, à 4 heures : agitée. ÉTRANGER La rébellion Kurde te gouvernement turc déclare qu'il a réprimé le mouvement révolutionnaire kurde. Quelle est l'origine de ce mouvement? 11 serait naturel de le chercher dans l'imminente application des réformes en Anatolie orientale. Bitlis, dont les Kurdes ont tenté de se rendre maîtres, est située, dans le Taurus arménien, non loin du lac de Van, à la limite du Kurdistan et de l'Arménie proprement dite. C'est dire combien cette ville et ses environs sont exposés aux coups des Kurdes, qui ne vivent que de brigandage et qui ne voient pas sans déplaisir l'avènement (l'un régime nouveau qui mettrait fin à leurs rapines. Ce régime nouveau est celui qui est issu des récentes négociations entre la Turquie, la Russie et l'Allemagne. Nous en avons donné récemment une analyse 'dans nos dépêches. On sait, que les réformes doivent être appliquées par un corps de fonctionnaires qui sera contrôlé par des inspecteurs recrutés parmi le,s petites nations neutres de l'Europe ; nous avons publié hier la liste des candidats proposés, parmi lesquels figurent deux de nos compatriotes. La seule industrie des Kurdes, c'est-à-dire 1 industrie du brigandage, se trouve donc menacée. Bien entendu ce n est pas la raison que les chefs de l'insurrection ont donnée de leur soulèvement. Mollah Selim, qui vient de se réfugier au consulat, russe de Bitlis pour ne pas tomber aux mains des troupes turques, déclarait, dans ses proclamations au peuple complètement ignorant des Kurdes, qu'il agissait comme défenseur du chériat, c'est-à-dire de la loi religieuse musulmane ; il voulait de plus châtier les fonctionnaires qui, sous prétexte de réaliser des réformes, voulaient, clisnit-il, livrer le pays aux Russes. Il'èst singulier que Mollah Selim ail justement cherché un refuge au consulat russe. Et cela tend à accréditer l'opi-ntorr STrivant- laquelle la révolte kurde serait le résultat d'excitations' russes. Cela n'aurait rien d'étonnant. Il est bien vrai que la Russie est intervenue pour ' l'aire accepter par la Porte un pro- , gramme de réformes én Arménie. 11 s'agissait pour la 'Russie de s'attirer la reconnaissance des Arméniens, non seulement des Arméniens de Russie, qui sont nombreux et qui ont eu en ces , dernières années de graves sujets de mécontentement contre l'administration russe, mais encore des Arméniens de Turquie que l'on veut convaincre de l'intérêt qu'il y aurait, pour eux à passer , sous une domination aussi paternelle que celle de la Russie. Mais en même temps les agents russes ont pu très bien répandre parmi les Kurdes le bruit que le gouvernement turc les trahissait et favorisait- à leur détriment les Arméniens. Ce machiavélisme est tout à fait-dans les tradit-ions .de la diplomatie russe, surtout dans les affaires d'Orient. Le fait que la Russie refusé de livrer les chefs révoltés qui se sont réfugiés au consulat russe de Bitlis n'est pas de nature à contredire cette opinion. L'essentiel, pour le moment, est que la révolte kurde soil réprimée. Mais-il | faudrait que le -gouvernement turc prît les mesure? nécessaires pour empêcher la révolte d'éclater ailleurs et pour assurer un régime d'ordre dans tout le pays. Le gouvernement jeune-turc n'a pas fait, à cet: égard,, mieux que ses prédécesseurs. On lui prête même l'intenlion de rappeler le seul fonctionnaire qui ait fait- son devoir, le vali de Van, Tahsin bey, qui a entrepris énergiquement de réprimer le brigandage dans sa province. Ce serait une faute grave. Nous 1 avons dit souvent, il n'y n pour la Turquie qu'un moyen de sauver ses provinces asiatiques du désastre qui a causé la perle de ses provinces africaines et de la .plus grande .partie de son domaine .européen : c'est de réformer sérieusement l'administration, d'y faire régner l'ordre et la jûstice. d'accorder et- ' d'assurer à chaque- race une autonomie conciliable avec l'unité dé l'empire et cle" consacrer ses efforts au développement économique du pays. NOS DÉPÊCHES Services spéciaux d e 1 ETOILE BELGE FRANCE L'instruction de l'assassinat de M. Galmette •M. Boucard, juge d'instruction, a enten-fru jeudi après-midi le Dr Sauvineau, ami iper-sonnel de M. Caiilaux. M. Sauvineau a déclaré que son secrétaire, un jeune journaliste nommé Gaston Vidai, l'avait averti le 12 mars que la campagne entreprise par le Figaro contre M. Caiilaux allait changer d'aspect et que M. Calmette était sur le point de publier des lettres intimes de M. Caiilaux. Le lendemain parut, en effet, la Lettre « Ton .To ». Quelques jours après, le lo mars, Vidiad lui dit : « Vous avez vu que j'avais raison. Eh bien ! il y a encore deux lettres qui vont paraître incessamment et la première n'est rien à côté de ces deux 'lettres. » Le dtocteur Sauvineau ne crut pas devoir en avertir M. Caiilaux, pensant qu'il devait être au moins aussi bien renseigné que lui. M. Boucard' a entendu M. Labeyrie, ancien chef de cabinet de M. Caiilaux, qui 'déclara que dès le commencement de la campagne- du Figaro de nombreux renseignements avaient été offerts à M. Caiilaux contre M. finette, mais que M. Caiilaux ne consentit pas rt-Cévoir. Le témoin retrouva, en quittant le ministère le 17 mars, quelques-unes des lettres adressées à ce sujet à M. Caiilaux. 11 >les remit au juge d'instruction. Depuis le drame du 16 mars, de nouveaux témoignages sur l'affaire Prieu furent offerts à M. Caiilaux, qui ne les reçut pas lui-même, mais il pria son chef de •cabinet, de les entendre. M. Labeyrie expose ensuite l'état d'esprit de l'entourage de M. Caiilaux pendant la campagne du Figaro. Après la publication de la lettre « Ton Jo », le témoin eut l'impression que M. Calmette avait touché Mme Caiilaux et non pas son mari. Aussi ne fut-il pas surpris lorsque, en entrant, le jour du crime, vers midi, dans le cahi.net du ministre, il trouva Mme Caiilaux, le regard fixe, dans un état manifeste de suprême fatigue morale. 11 fut te-li]ernenit impressionné que, vers 5 heures, il voulut téléphoner à Mme CaillaUx, mais il était malheureusement .trop tard. M. Vfidi&l, publiciste, mis en cause par M. Caiilaux. et par le Dr Sa.u.vineau, a confirmé en tous points la déposition du docteur, déclarant que, le» 12 mars dernier, il informa M. Sam in eau que le Figaro allait publier trois lettres de M. Caiilaux à sa femme. Le témoin* tenait ces renseignements d'une personne aimie de M. Cal-inette, l'un de ses meilleurs amis. M. Viciai ne peut toutefois donner le nom de cette personne. M. Vidal, abordant, ensuite soi»' rôle dans l'affaire Prieu, affirme que l'entourage de M. Calmette chercha à susciter des témoignages pour confirmer la campagne entreprise. 11 raconte qu'un soir, se trouvant chez son ami, M. Schneider, M. de Fonvielle vint trouver ce dernier et lui dit : « Venez immédiatement au Figaro vous entendre avec Calmette au .sujet de l'affaire Prieu. il y a une fortune a laire. » M. Vidal protesta contre cette démarche et empêcha M. Schneider de se rendre au Fi'jaro. M. Vidal termine en disant crue M. Calmette avait formellement déclaré que, Quand M. Caiilaux ne serait plus minis tre, il reprendrait l'affaire. Prieu et qu'il en tirerait parti. Les lettres dont Mme Caiilaux redoutait la publication M. Boucard a reçu de Mme GuiUemard, amie de Mme Caiilaux, une lettre dans laquelle elle déclare que, contrairement à ce que certains journaux prétendirent, les lettres dont Mme Caiilaux redoutait la publication n'étaient nullement conçues en termes tels que la publication par un journal en était impossible.Ce sont, dit-elle, des lettres intimes et tendres, mais ce sont des lettres écrites par un homme du monde à une femme du monde qu'il respectait. Mort d'un romancier Le romancier Pierre Sales est décédé jeudi matin. Le meurtre de l'agent Rouglan Le nommé Dubray, arrêté pour le meurtre, à Paris, de l'agent Rouglan, a fait des ; aveux complets. 11 a reconnu sa participation à plusieurs assassinats,, donit celui d'un vieux rentier, M. Wenteclay. 11 a tiré i sur l'agent Rouglan parce qu'il croyait que celui-ci voulait l'arrêter., ALLEMAGNE La réionhe ^électorale en Prusse Le correspondant be^ôis. de la Gazette de Francfort confirme que îs -gouvernement soumettra au landtag, au : cours de^ cette session législative, un projet de loi sur le droit de vote. La date du , dépôt de ce projet et le contenu de celui-ci dépendront de la composition du mi- : nistère prussien à cette époque, car il est probable, que. â-vant que ce orojet paraisse, des remaniements seront effectués dans la composition de ce ministère. Le village des Arnolds L'établissement des listes électorales a permis de constater que dans le village de Krut (Haute-Alsace), à proximité de la -frontière française, il y.a 360 électeurs in- : scrits sur lesquels 66 portent le nom d'Arnold. Il y a, en outre, une dizaine d'Ar- 1 naud «t d'Àrnault dont le nom est évidem- i ment la traduction français-"; du nom d'Ar- < nold. Cette abondance d'homonymes fait « qu'une douzaine d'Amolds sont prénom- ] més Jules. Pour les distinguer les uns i dés autres il faût les designer par le prénom de leur père et même de celui de leur grand-père. Il se trouve, malgré cette précaution, que deux électeurs s'appellent Jules Arnold, fils de Jules et petit-fils de J ules. 1 Ajoutons que tons ces Arnold, Arnaud : et Arnault sont issus d'une même famille : suisse établie en Alsace au temps de Louis XI11. Histoire inventée On se rappelle qu'en février dernier les 1 journaux racontèrent qu'un jeune Aile- ! mand avait été enivré en Alsace-Lorraine j et entraîné dans la légion» étrangère par ? un racoleur français. L'enquête officielle vient de démontrer que cette histoire fut inventée de toutes ;] pièces par l'intéressé. Une affaire de fraude * La chambre criminelle de Cologne a Jcigé 1 ces jours derniers une affaire de rraude. ] Une importante maison de bois de Colo gne avait, aepuis trois années, payé seulement des droits de douanes pour du bois de moindre importance au lieu de déclarer, à leur arrivée à Cologne, les chargements qu'elle faisait venir- de l'étranger. Cinq employés de cette maison ont été condamnés à des amendes variant de 470 k 22,949 mark. Le propriétaire de la maison a été acquitté, mais il a été déclaré responsable des amendes parce qu'il n'a pas exercé une surveillance suffisante. En outre, les cinq employés ont été condamnés à payer une somme de 11)3,093 mark, représentant le montant de la fraude, ou à un jour de prison par 15 mark. ANGLETERRE Une suffragette brise des vitrines au British Muséum Jeudi aiprès-midi, une femme, qu'on suppose être une suffragette, a brisé, à l'aide d'une hachette, plusieurs vitrines dans la section asiatique du British Muséum. Elle a été arrêtée. La grève du bâtiment Le nombre des grévistes du bâtiment à Londres a augmenté par suite de l'adhésion des maçons employés aux travaux publics. Les électriciens des travaux publics se sont également mis en grève. 8TALIE AU SENAT Les dépenses pour la Lybie Le sénat a adopté, par 91 voix contre 5, le projet relatif aux dépenses pour lo. 1. i-bye, puis s'est, séparé pour les vacances de Pâques. Explosion d'un dirigeable militaire La Tribuna publie la dépêche suivante de Milan : Le dirigeable Citta di Milano a, dû, à la suite d'un incident, atterrir près de Cantu. De nombreux curieux se sont approchés du dirigeable. Les carabiniers se sont efforcés d'éloigner la foulé tandis que les pilotes recommandaient de ne pas fumer. A certain moment, sans ou'on 311 connai.M. la cause exacte, le dirigeable a éclaté. Il est complètement détruit. On dit qu'il! y a de nombreux blessés, mais que .tous sont légèrement atteints. Le Cilla di Milano avait, été offert à l'armée par souscription. A bord du Citta di Milano, se trouvaient le major Deifabre, le capitaine Abestini, les lieutenants Coturi et Canno-y.ato, et quatre mécaniciens. Cent hommes de la garnison de Corne se sont rendu^ immédiatement sur les lieux. Autre .dépêche de Milan : Le dirigeable avait été amarré à des arbres. Une rafale se produisit soudain. L'enveloppe se dé-ckïï:\:-tir>-le ballon éclata Tvoiis personnes ont. été blessées par le dirigeable 'au moment où il a atteiJrt Deux sont mourantes ; une cinquantaine ont reçu des blessures.Les revendications des fonctionnaires et employés Le 'Messager0 signale que le personnel des postes et télégraphes réclame diverses améliorations dont le coût t.ota.l serait de 6 millions tout d'abord pour s'élever progressivement jusqu'à 15 millions. Ce journal annonce qu'une délégation d'employés des manufactures der tabac a été reçue par le ministre des finances qui a promis d'examiner avec bienveillance ses desiderata. RUSSIE La douma blâme le gouvernement au sujet des événements de la Lena La douma a adopté, par 116 voix contre di, un ordre du jour présenté par les octobristes qui est ainsi com*u : « Considérant que le gouvernement n'a pas pris en temps opportun d..es mesures radicales pour améliorer la situation des ouvriers et réglementer leurs rapports avec 1a, société de la Lena ; que l'adjoint, du ministre de l'intérieur, d'ans ses déclarations, a' émis des doutes au sujet de la régularité des poursuites judiciaires contre le capitaine de gendarmerie Trekhtkenkof en essayant de démontrer qu'un jugement d'acquittement serait prononcé en faveur du capitaine, ce qui a montré clairement que le ministre de l'intérieur continue à mépriser l'opinion publique et à ignorer les intérêts de la grande masse de la population ; la douma estime que les déclarations du ministre du commerce ne déchargeront pas son ministère du reproche d'avoir négligé de prendre des mesures qui auraient pu éviter les événements du 17 avril 1912 et ne tient pas pour satisfaisantes les déclarations de l'adjoint du ministre de l'intérieur. » Les octobristes et l'opposition ont voté cet ordre du jour. Les 64 voix hostiles sont les voix de droite et des suffrages Rationalistes.Les droits sur les céréales La douma a adopté jeudi à une majorité écrasante le projet de loi déposé par le gouvernement, frappant les céréales, les pois et les haricots d'un droit d'entrée de trente kopeks par pouds, poids brut. La douma a ensuite adopté un ordre du jour attirant l'attention du gouvernement sur la nécessité de prendre certaines mesures en vue de développer l'agriculture et le commerce des céréales et de la meunerie, afin de provoquer une baisse des prix des céréales et de la farine dans les régions où ces produits sont en quantité insuffisante pour la consommation. Une interpellation sur la politique antipolonaise La douma d'empire a décidé d'accepter une interpellation adressée au ministre de l'intérieur touchant les mesures prises, par le gouvernement de Minsk contre le droit de 1a. population polonaise dé faire librement usage de la langue maternelle Le rapporteur a cité le cas où la police avait exigé d'hôteliers et de confiseurs l'interdiction d'enseignes rédigées en polonais et d'inscriptions dans la même langue sur des boîtes, cartons, cornets de papier, etc. Le projet d'alliance franco-anglo-russe De 'Saint-Pétersbourg : A plusieurs reprises, au cours des derniers mois, on,a parlé dans certains milieux politiques et idiomatiques die la possibilité de voir l'entente existant entre la Russie et l'Angleterre prendre une forme plus précise et plus forte aussi. Comme s'en fait l'écho la Vetcherna Vre- m%(X, la proposition de sir Edward Grey tendant à ce que les puissances de la triple entente agissent dorénavant de concert auprès des autres puissances pour toutes les questions intéressant la Russie, l'Angleterre et la France, a été accueillie avec sympathie à Saint-Pétersbourg. La diplomatie russe, déclare la Vetcherna Vremià, partage complètement la manière de voir du ministre des affaires étrangères anglais. A Saint-Pétersbourg, ?on rêvait depuis longtemps dé créer un rapprochement plus ! étroit avec l'Angleterre. Dans les sphères ; compétentes, le mot d'alliance a. même déjà j été prononcé. Les rapports de la France et de l'Angleterre, d'un côté, de la Russie et de l'Angleterre, de l'autre, sont, si étroits qu'en nn de compte il ne serait pas étonnant qu'on aboutisse à la signature d'un traité d'alliance. Pour le moins, ajoute le journal, on le désire sincèrement tant à Saint-Pé- ; tersbourg qu'à Paris. La crise à Riga De Riga : La crise industrielle ne touche pas encore à sa fin. La direction d'une manufacture de galoches a congédié ses. ouvriers et a fermé la fabrique pour un temps indéterminé. One fabrique - de moteurs a également congédié ceux de ses ouvriers qui n'avaient pas encore repris le travail. Le boycottage de l'industrie allemande La Gazette de Francfort reproduit un décret du ministère de la marine russe qui décide que les industriels allemands ayant reçu des commandes du gouvernement russe, devront déposer une sorte de caution « pour éviter à l'avenir l'arrestation des fonctionnaires russes en Allemagne. » La Gazette ajoute : Ce décret tend à un boycottage formel de l'industrie allemande au dehors et constitue en tout cas un objet cle discussions diplomatiques, car il va à rencontre de l'égalité de droits de l'Allemagne et des autres Etats garantie par son traité cle commerce avec la Russie et il est une démonstration du très mauvais état d'esprit de la Russie contre l'Allemagne. Comme sous peu le ministère "de la guerre, où l'humeur germanophobe est particulièrement prononcée, va passer d'importantes commandes il est à craindre que le décret du ministère de la marine ne se répète ailors. Aviateur allemand condamné L'officier de réserve allemand Nischev-sky a été condamné à trois mois de forteresse à Varsovie pour avoir volé sans autorisation au-dessus d'une enceinte fortifiée. L'accusation d'espionnage avait été retirée. Le consul allemand a offert une caution de 300 lïv, st. En liberté, s_ 1$ caution Suivant une dépèche de Varsovie à la Retch, )'-aviateur allemand Mischevsky, qui a été condamné à trois mois de forteresse, a été remis en liberté sous caution de o,000 roubles. Les aéronautes allemands prisonniers On annonce de source digne de foi à Saint-Pétersbourg que l'instruction de l'affaire de' l'aéronaute Berliner et de ses deux compagnons est terminée. Les trois aéronautes seront traduits devant la cour d'appel de Kazan pour avoir franchi,, par la voie eles airs, une région interdite. En outre, le délit d'espionnage a été retenu contre Berliner. L'affaire sera accélérée,de façon qu'elle puisse être jugée aussitôt après les Pâques russes. SUEDE Le roi opéré L'opération qu'a subie le roi a commencé jeudi matin à 10 h. 1/4 et s'est terminée à midi. Elle a parfaitement réussi. Au sujet de la maladie du roi Gustave, le bulletin suivant a été publié. : » Le roi a subi, jeudi matin, à 10 heures, une opération qui a révélé un ulcère à la paroi postérieure de l'estomac, dans la ré-gli'oh du pylore. Le contour de l'ulcère, lequel est d'ailleurs assez superficiel, était quelque peu enflé, sans toutefois être rattaché organiquement au pancréas. Aucun signe de modification de mauvaise nature 11'a été révélé. Entre la poche stomacale et l'intestin, 011 a pratiqué un nouvel orifice (gastronterotomie). L'opération dura juste 1 h. 1/4 et fut bien supportée par le malade. » (s.) John Berg, sir Akerdon et J.-C. Èdgren. » D'autre part, le professeur Dr Fleiiver. qui avait assuré la narcotisation pendant l'opération, a déclaré que tout a. été heureusement supporté, mais que l'opération avait bien été nécessaire. Le professeur Flelner est retourné le soir à Heidelberg. Une autre dépêche de Stockholm confirme que l'opération a été très bien supportée. On a constaté un ulcère assez superficiel au côté inféro-postérieur de l'es-tornac; clans la région du pylore. L'ulcère ne présentait aucun signe de malignité. Une .gastro-atérostomâe a, été pratiquée. Les personnes présentes à l'hôpital pendant l'opération étaient : la reine, le prince-héritier, la princesse-héritière, le prince Eugène, le président du conseil, le ministre des affaires étrangères, le maréchal du royaume. Le bulletin publié à 7 heures du soir porte que le roi a dormi pendant quelques heures. 11 a éprouvé ensuite les souffrances ordinaires résultant de l'opération. La température est de 37°7. L'état du roi est aussi satisfaisant que possible. TURQUIE Eboulement de terres Des masses de terre se sont éboulées mercredi près de la gare de Makrikof, pendant des travaux de terrassement exécutés pour la pose de la seconde voie du chemin de fer local Sirkedji-San Stefano. Six ouvriers ont été tués et sept blessés. SERBIE La revision constitutionnelle Le président du conseil, M. Pasitch, exposera, dans le courant de la semaine prochaine, à la skoupchtlna, le point de vue du gouvernement au sujet de la demande de l'opposition de convoquer une grande assemblée.nationale en vue d'une revision de la Constitution. Dans les milieux parlementaires, on s'attend à ce que le gouvernement fasse bon accueil à la demande des partis d'oppo sition, de sorte que la revision de la Cons- ci titution pourrait encore avoir lieu au cours L de cette année. c( La première pierre de l'Académie des sciences Jeudi matin, en présence de représentants de la cour et du gouvernement, il a été procédé à la pose de la première pierre d'une Académie serbe des sciences. , cl BULGARES f, Le régime des tabacs " g A partir du 14 avril le régime de la ré- éi gie des tabacs sera supprimé dans les lé nouveaux territoires et remplacé par le F régime en vigueur en Bulgarie. a MIAKOC ^ Aviateurs français assassinés Les deux aviateuns assassinés au Ma- r as sont le capitaine d'artillerie coloniale y Hervé et le caporal Rolland. Suivant plusieurs journaux de Paris, le ^ capitaine, aviateur ïfervé, qui fut assassiné au Maroc, serait le frère de Gustave Hervé, directeur de la Guerre Sociale. La Vigie marocaine, arrivée jeudi matin à Tanger, donne les détails suivants sur la mort des.deux aviateurs militaires, ].rv rrvpît'-.iTir* Hervé et le caporal mécanicien Rolland : E Les aviateurs étaient partis dimanche s matin de Casablanca pour Fez, afin de se 0 mettre à la disposition du général G>ou- e raud. Dans la soirée, on annonçait qu'un Is autre aviateur, le lieutenant die Morlaix, t: avait atterri à Fez, mais l'on n'avait aucune nouvelle du capitaine Hervé depuis Bo'uznika. O11 télégraphia à tous les pos- s tes. Eu même temps, on apprenait l'agitation qui régnait chez les Zaers. Bientôt s parvenait la nouvelle que les cadavres lies n aviateurs avaient été trouvés à dix kilo- ^ mètres de Tediders, entièrement dépouil- ^ lés de leurs vêtements, mutilés et criblés n de bailles. Il a,été impossible de retrouver l'aéroplane. On suppose que le capitaine a dû avoir une panne et tpi'il a été attaqué avec son mécanicien en atterrissant. Le dapitaine était, depuis le "mois cle sep- p tembre, chef du centre de Casablanca. s" ETATS-UWSS o Le chemin de îer transcontinental 1 d De Victoria (Colombie britannique) : Le chemin de fer transcontinental est d achevé jusqu'à Nechaô. Au mois .d'août, fi les 'trains feront le service entre l'Atlantique et le Pacifique. à REPUBLIQUE ARGS8SÎT5NE e Le prince Henri de Prusse ^ à Buenos-Ayres n Le prince Henri de Prusse a offert à bord clu Cap Trafalgar un banquet au président n de la Plazza et aux autorités. Tous les mi- (] nistres étalent présents sauf le ministre t| des affaires étrangères, indisposé. Des toasts cordiaux ont. été échangés. L'élite de la société argentine et de la colonie al- d lemande y assistait. ^ MEX8QUE „ L'expulsion des Espagnols de Torréon Un télégramme de Juarez annonce que s. le général Carranza déclare avoir expulsé les Espagnols de Torreon parce crue ceux-ci ont participé au mouvement en faveur du général Huerta. Le général Car- ranza ajoute que si, après enquête, il se p trouve des Espagnols n'ayant pas pris ^ part à ce mouvement, il leur sera permis de retourner à Torréon. Bombardement à Tampico Les canonnières Vera Cru: et Zaragoza ont bombardé mercredi Arbel-Grande. Les il entrepôts d'une compagnie allemande de Tampico ont été détruits. Les pertes s'élèvent. à 2,500,000 francs. Suivant lés journaux, la partie principale du butin fait par le général Villa se « compose de balles de coton d'unie valeur de 75 millions de francs, dont cinq mi-1-' Liions ont déjà été expédiés en Europe en passant par les États-Unis. • d CAWADA Protestations japonaises ^ Le consul générai japonais à Vancou- ri ver a protesté auprès du conseil de la ville contre l'obligation d'ouvrir des écoles particulières pour les petits Japonais. 7 Le consul a ajouté que de pareilles vexa- , t'.ons ne pourraient avoir sur les relations " dm Canada et du -Ittfpon que des résultats v regrettables. o COLOïVÎBiE r: Les traités avec les Etats-Unis Suivant un télégramme de Bogota reçu d à New-York,;le traité entre la Colombie et S( les Etats-Unis accorde à la, Colombie une ., indemnité de 123 millions de francs payable en six mois et assure à la Colombie cer- e: tains privilèges commerciaux pour la tra- ri versée du canal de Panama. Il ne confère te aux Etats-Unis aucun droit sur le canal f£ interocéanique passant par la Colombie, te Il ne donne aux Etats-Unis ni station de ls charbon, ni mine sur le littoral de la Co- oi lombie. Il ne donne pas l'exemption du f droit de péage que réclamait la Colombie Ie pour ses vaisseaux passant par le canal de d' Panama. Il accorde les bons offices des ci Etats-Unis pour le règlement des question» si pendantes entre l'Etat de Panama et la ]-j Colombie et établit des frontières entre ces ,\ deux Etats conformément ù la loi de 1855. ^ JAPON 1,1 L'impératrice douairière q, gravement malade p< L'état de santé de , l'impératrice douai- ri ère du Japon serait très critique. Les ^ membres de la famille impériale sont par- le tis en toute hâte pour le palais de Nu- pt mazu. Un bulletin officiel déclare que ui l'impératrice souffre d'une crise cardia- que soudaine et qu'à 1 h. 40 son état était t. sérieux. Le Mort de l'impératrice-douairière b L'impératrice douairière est morte. L'im- R pératrice mère Haruko était âgée de 64 es ans. ' ri On n'a pas cle confirmation officielle de ré la mort de l'impératrice-douairière. La av seule note oficielle dit textuellement : -p. «Douairière critique décida rentrer à Tokio. » On fait remarquer qu'il n'y a là rien qui doive étonner, car l'étique'tte de la cour ne permet aucune mention de la is d'un membre de la famille impériale, a. nouvelle de la mort est considérée kmme certaine. CHINE Les Loups Blancs De Sdan-Fu : La situation générale est :-ave ; deux mille brigands, accompagnés un grand nombre de gens armés, marient vers l'Ouest. Ils se sont emparés de lusieurs villes qu'ils ont • pillées. Ils ont té des centaines d'habitants. Des proclamations du Loup BOanc, attaquant le >uvérnement, ont été placardées. Les rangers résidant dans les localités iso-es ont reçu l'ordre de se rendre à Sia.n-u, où un premier contingent de quinze Mits soldats vient d'arriver. On attend autres renforts. vvwia\awvvavvvvvwvwvvvvvvvvvvvv%viA/vv\<vvvvvvvi Voir plus Soin nos Demie-es Nouvelles de la nuit. VWWWfWWVWWWVVWWVWWVWVViWWWWWVWI Les évênsiits iûmm La rébellion de Koritza réprimée D'après les plus récentes nouveilles de oritza reçues à Durazzo, les rebelles qui 3 trouvaient encore dans cette localité îH mis bas les armes. Le gouvernement >t maître cle la situation. La rebellion de oritza peut être considérée comme en-èrement réprimée. Les insurgés apprêtent à attaquer à nouveau Koritza Le commandant des troupes ailbanai-bs à Korit&a a demandé au gouverne-lent des renforts parce qu'il a appris que is insurgés épirotes se concentreraient Lusciman dans le but de tenter une ouvelle attaque contre Koritza. Les événements d'Epire, les îles et les puissances Les ambassadeurs d'Angleterre et de ussie, et le chargé d'affaires de France se >nt rendus, jeudi après-midi, au minis-:re des affaires étrangères, à Vienne, et nt remis, chacun en particulier, au comte erchtold, un projet (identique de réponse es grandes puissance® à la note grecq-ue. UAllgemeine Zeitung apprend! de Lon-res que le projet de la Triple Entente nen-:-rme les points suivants : Les grandes puissances doivent déclarer Athènes qu'elles emploieront leur in-uence auprès du gouvernement albanais a vue de faire accorder à l'Epire des droits e langue et die religion!. Le désir des Epi-3tés d'avoir une participation proportion-elle à la gendarmerie albanaise doit être -connu comme justifié. En outre, on doit éclarer à Athènes que les puissances exa-îineront avec bienveillance le règlement e. frontière désiré par la. Grèce au sud 'Argyrocastro. Quant aux îles, les grandes puissances oivent demander à Athènes 1a. sauvegarde es minorités musulmanes dans les îles ni reviendront à la Grèce, et à Constan-nople, la même sauvegarde pour les mi-orités grecques d'imbros, Tenedos et Casio riclo, îles qui, (ainsi qu'on le sait,- ont ;é reconnues à la Turquie par les puis-inces.La convention serbo-grecque sur Salonique D'Athènes : La convention entre la rèce et la Serbie, au sujet de Salonique, Lent d'être signée. FRANGE Correspondance particulière de L'Etoile Belge) Paris, 8 avril. LES PREMIÈRES A PARIS Le Destin est maître » et « Monsieur Brotonneau » à la Porte St-Martin Le théâtre de la Porte Saint-Martin vient s représenter Le Destin est maître, pièce i deux actes de M. Paul Hervieu. Cette œuvre avait été donnée il y a en-iron deux semaines au Théâtre de la rincesse, à Madrid. Là-bas, comme à Pa-s, elle a produit une émotion intense. Le Destin est maître est une pièce pour insi dire fataliste ; elle montre qu'il ne lut pas être impitoyable pour la faute autrui ; car les plus honnêtes gens peu-rnt être conduits à commettre des crimes i tout au moins à enfreindre la loi molle. Julienne Béreuil vit entourée de ,1'af-ction des siens, qui sont ses deux enfants, icques et Noémi, et. son frère le comman-mt de Chazay. Elle croit.à l'affection de >n mari, André Béreuil: Or, par une let-e anonyme, elle apprend que son mari ït sous le coup d'une plainte en escroque-e. André va être arrêté. Il rentre au châ-au pour préparer sa. fuite et se trouve ,ce à face avec son beau-frère, qui sait ut et qui dit que le suicide est la seule sue de cette situation. Comme,André hé-te et refuse, le commandant de Chazay tue d'un coup de revolver. Deux témoins i ce drame le dissimulent, afin de faire oire à un suicide. Ma^ Romain avoue à i, sœur ce qui s'est.passé ; il lui dénonce ndignité de son mari, sa trahison. Quant lui, il ira s'engager dans la légion étrange. Le destin a disposé d'un honnête )mme malgré lui. Ce drame d'une grande puissance tragi-îe, d'une noblesse et d'une hauteur de •usée vraiment dignes de l'auteur de la mise du Flambeau, a été joué par,Mlle artlie Brandès, qui a traduit à, merveille 5 douleurs et les angoisses de Julienne; ir Le Bargy, qui a fait du commandant ie figure énergique, fatale, magistrale, par MM. Jean Kemm et André Calmet- Le spectacle se terminait par Monsieur •otonneau, pièce en trois actes, de'MM. :>bert de Fiers et Cailliavet. Brotonneau t un type de fondé de pouvoirs bien cu-3ux. Toujours exact, il arrive un jour,en tard à sa banque : sa femme l'a . trompé ec un employé placé sous ses ordres, tndis qu'on le raille, une dactylographe, lie Louise, prend sa défense. Il est tou-é de tant de sympathie et il embrasse ieune fille, .lorsque sa. femme entre, le surprend et lui lait une scene. Elle ira vivre avec son amant, lui vivra sous le toit conjugal avec Mlle Louise. Il serait parfaitement heureux si un jour sa femme ne. lui retombait sur les bras. II. l'admet à table aux côtés de Mlle Louise. Les deux femmes font bon ménage ; mais cela nuit à ra réputation du caissier. T1 passe pour vivre avec deux femmes ; cela fait'scandale et peut lui nuire. Il se décide, à renvoyer Mlle Louise. Cette charmante fantaisie présente un premier acte étincelant, et de bien jolis détails dans les deux autres actes. Efle est jouée à la perfection par Tluguenèt, délicieux de bonhomie dans Brotonneau ; Mlle Sylvie, exquise de sensibilité dans Mlle Louise ; Mme Jeanne Cheirel, étourdissante de naturel dans l'épouse infidèle, et M. Lefour amusant dans une silhouette, d'amant. Louis SCHNEIDER. ANGLETERRE (Correspondance particulière de VEronm Bet.gej Londres, 7 avril. Les vacances parlementaires Demain le parlement se met en vacances pour se réunir de nouveau dans huit jours. Les honorables législateurs n'auront, donc qu'un court moment de répit. Mais, dans les circonstances actuelles, avec "le home rule, le budget et la séparation à faire voter, sans compter l'abolition du vote plural, il n'y a pas une minute de temps parlementaire à gaspiller. Les comptes-rendus phonographiés A propos du parlement, dans ces derniers temps, les comptes-rendus officiels ont été, paraît-il, assez largement revus et corrigés par des gouvernementaux, et un ingénieur anglais à écrit aux journaux pour recommander l'adoption du phonographe pour enregistrer les discours des ministres. L'idée ne manque pas de charme. On achèterait les discours parlementaires comme des disques ou des cylindres de gramophone, et la postérité pourrait entendre les discours des grands parlementaires, comme elle pourra entendre les voix des grands artistes de notre temps, grâce aux disques et cylindres, que l'on conserve dans les musées. Pendant qu'on y est, on pourrait aussi faire, aux abonnés du téléphone, un service phonographique du parlement, comme on leur fait celui des théâtres, et Ton pourrait, ' après' le dîner, entendre" à volonté, soit un discours parlementaire, soit un air d^opérette. Ce n'est pas toujours l'opérette qui serait la plus intéressante, ni, dans certains,cas, la plus drôle. Il y a là une idée à creuser. Seulement, que deviendraient les sténographes et comment pourrait-on revoir et corriger les discours gênants des uns et des autres ? Le phonographe est bien utile, mais il est d'une Fidélité et d'une exactitude un peu trop indiscrètes. Les sténographes ont encore de beaux jours devant eux. Le théâtre-fumoir Allons-nous avoir le théâtre-fumoir ?. Ce n'est pas impossible. Un des directeurs de. théâtre les plus connus de Londres, M. George Edwardes, se propose, paraît-il, de demander au lord .chambellan d'autoriser le public à fumer dans son théâtre. Mais le lord chambellan a, jusqu'ici, refusé toute autorisation de ce genre ; et, pendant longtemps, les directeurs eux-mêmes et M. Edwardes un des premiers, déclaraient qu'autoriser le public à fumer dans un théâtre de premier ordre serait la ruine. Mais le succès des théâtres où l'on fume (les music-halls et certains théâtres à grand spectacle), a été et est encore, tel, que la concurrence qu'ils font aux théâtres où l'on ne fume pas devient dangereuse. De là, sans doute, le changement qui s'est fait dans les idées des directeurs. Il y a sept ans, tous les directeurs londoniens étaient opposés au tabac ; aujourd'hui ils sont divisés ; les uns sont pour, les autres contre. L'important est de savoir si le public acceptera cette réforme faite dans le but de lui plaire. Le public est composé d'hommes et de femmes et les femmes ne fument pais — du moins dans les théâtres, même ceux où l'on fume. Il est probable que si l'on demandait aux femmes, même à celles qui fument la cigarette, si l'on doit autoriser le tabac dans'les théâtres, elles répondraient ifégativement. La fumée du cigare s'attache aux vêtements qu'elle imprègne et tout, le . monde, sait quelle odeuir ont les vêtements après une soirée passée dans un music-hall. Il y a aussi le danger, pour une jolie toilette, d'une brûlure faite par une étincelle d'allumette ou un bout de cigare ou dé cigarette ou simplement de cendre brûlante. Enfin, au point de vue du spectacle, le crépitemént d'une allumette qui s'enflamme ne gêne personne dans un théâtre où l'on donne des baillets et des numéros plu< ou moins bruyants ; mais le même bruit, au milieu d'une tirade tragique,serait d'un effet déplprable. Maintenant, du côté des artistes, peut-on demander à des comédiens, des tragédiens, des chanteurs,' de panier et de chanter d'ans une atmosphère saturée de l'Acre fumée de tabac ? Enfin il est permis de demander si jamais le fait qu'on ne fume pas dans tel ou tel théâtre a empêché une bonne pièce de réussir ou des spectateurs d'aller la .voir? Protocole républicain et protocole monarchiste On semble, à l'étranger, attacher une» certaine importance au fait que le prési dent de la République française appelé à témoigner a levé les difficultés protocolaires et a déclaré être prêt à témoigner. Ici. cella paraît tout naturel, car il n'y a pas de protocole devant, la justice. Edouard VII, quand il était prince de Galles, fut appelé deux fois comme témoin devant les tribunaux de son pays, et il comparut,

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