L'étoile belge

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s.n. 1914, 08 Mei. L'étoile belge. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5d8nc5tm1f/
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L'ETOILE BELGE Vendredi 3 mai S9I4 PRIX DE L'ABONNEMENT:'' POUR BRUXELLES : Un an : 1® fr.; 6 mois, fr. e.SO; 3 mois, il. 3.SO POUR LA PROVINCE : Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. 8.5®; 3 mois, 5 te. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En jwctKor UsvffLtde remettrele urù* de Fahonn^merdau fà&zup DdruuicirB uu o mai 5 heure* Tempér. moy®» norm1*, le 7. il°9 Maximum «le ta y^7CyVi\\R/veilb. 14 5 Minimum «le la nuit, 7°S Bwnmèt.. !e7, /T3' , à S 11., *l»« Quantité d'eau //^<<^\ ëe Sà^hf», f c^\ 3"m2 Obsn-cattcms //,_,\ fff >\ ^j\ de midi Temjjé rature, Il =5olb v Wl» | IS'S Baromètre. Il V 3f°~3 I 7âl,n™8 Humidité(!09=a \\ Jn I bum. absol.). 77 Vent dominan Yvc^? J?/ c* 1 SW Déclin. ma^n. V.^r -^V-, 12"54'5 Ephénufrides v pour te 8 mai Soleil: n2#. =—=.V§Z Lune: tever. 4k.n5 leier, 17 h.51 coucher. 1Hh. 13 coucher. 2 n. 3: Prévisions de l'Institut météorologique : Vent W. modéré; pluie. Service des molles Ostende-D*iivrea Etat de la mer, le 8, à 4 heures : agitée. | Tr/îî-f-S^v* lT* FV^il?futnrnio^nT;lg,neeM »«p. i 1Parufri.??eslra |W» , , ANVONCES :« c— la mini-nura 4 lignes, fr. 1.69. JcjCHtaOn C mUS7?'fc-^.D0w S centimes ls numéro sou8iiv^'0'ûa°JaPabU^ ÉTRANGER -L-fcC^JNS vjj±ijb& !-*» situation parlementaire en Espagne On était généralement d'avis que la situation parlementaire du cabinet Dato était des plus précaires, malgré l'importance numérique de sa majorité, issue des récentes élections. Mais on sait ce que valent les majorités espagnoles, par quels moyens elles sont obtenues et combien elles sont instables. On doutait d'autant plus de la solidité de la majorité actuelle que l'on savait qu'un certain nombre de partisans de M. Maura, le chef des conservateurs intransigeants et nettement cléricaux, s'étaient affublés d'un faux nez et s'étaient fait donner l'investiture ministérielle. On prévoyait leur défection au cours des premières séances de la chambre. Il paraît que la situation vient de se modifier dans un sens favorable au gouvernement. Voici, en effet, ce que télégraphiait hier le correspondant madrilène du Temps : La période de calme qui a séparé tes élections générales et la réunion des cor-tès, aujourd'hui constituées et qui vont commencer la discussion du message de la couronne, a permis aux esprits de se rasséréner et aux partis de prendtre position, dans un sens plutôt favorable aux tendances libérales et au parti libéral conservateur en particulier. Il suffit pour s'en convaincre de ce seul fait saillant qui a marqué les débats de la dernière quinzaine : l'attitude des députés partisans de M. Maura». Non seulement les menaces de guerre sans merci proclamées dans les cercles mauristes contre MM. Dato et Sanchez Gnerra sont tombées comme un feu de paille, mais la défection de quarante députés suspects aux libéraux conservateurs ne se produira pas. Deux raisons imposantes expliquent ce retour des ultramontains à la prudence : d'abord le mutisme de M. Maura, dont celui-ci semble systématiquement ne pas devoir se départir et qui est de nature à lasser l'enthousiasme dos plus fervents de la ses partisans, et enfin et surtout le nou-ito veau courant d'opinion franchement orien-or- té vers la politique Libérale. ;ue Les « camelots die Maura », pour reprendre l'expression du journal très catholique El Debate, n'ont pu, en dépit de leur me-)ar naçante activité, émouvoir l'opinion publi-que, et, fait plus grave, on commence à ait murmurer parmi les mauristes « i&condi-jo- tionnels », qui trouvent que M. Mautfa eût er- dû entrer en lice. ra A ce découragement des milieux u^tra--^g montains, a fait bientôt place, dans les jgs différents centres politiques, une sympathie respectueuse à l'adresse de M. Dato le^ qui, « par honneur et par patriotisme », ai^ assuma la lourde charge de la crise mims-P6S térielle provoquée en octobre par M. Maura lui-môme. se Et c'est une fois de plus M. de Rom-a-)u_ nonès qui, dans un récent discours, dé-clare qu'il avait avant tout travaillé au triomphe de la cause libérale pour obtenir la « libéralisation » de la politique espagnole et que ce résultat était dorénavant j£S atteint. Du coup, tout espoir de faire ma-,or_ chine en amène reste vain, et c'est ainsi Qivfc que les dissidents conservateurs, se ren-, ja dant à l'évidence, tentent d'évoluer et ' cherchent à se rallier à un parti gouver-Qn nemental qui Leur échappe, tandis que M. an' Maura, aussi honoré que désemparé, prend va" insensiblement la figure d'un roi en exil. Voilà où en sont les choses à la veille de , la reprise des débats parlementaires. e^L M. Gonsalez Besada, sur qui les factieux 1 ,a mauristes fondèrent longtemps leurs espé-3 rances de revanche, impliquait à qui lui demandait quand il serait appelé à former rre un nouveau cabinet « Il s'agit bien de ^es cela ! Ce qu'il faut m aintenant, c'est sau-ver la situation coûte que coûte ! » , Cette situation est îiauvé'e ; M. Gonzalez de~ Besada, dans son dtecburs de présentation urs officielle à la chambnî, après son élection à la présidence de œ'itte Assemblée, a race tifîé son attitude en dû&ant : « Ce qu'il faut e : avant tout, c'est l'esj »rit de discipline. » ce- C'est ainsi qu'avec sor.t groupe compact de de- deux cents députés, M". Dato est à même as- d'entreprendre son œuv re de réforme ébau-de chée dans le message c le la couronne. NOS DÉPÊGHES Services spéciaux d e l'ËTOILE BELGE FRANCE I fin»riPÉM2 O voit ei&r X Hln. services spéciaux d FRANCE Les boulangers de Paris décident la grève Les ouvriers boulangers de Paris et de la banlieue ont tenu jeudi matin une réunion à la Bourse du Travail. Ils ont voté la grève en principe. Celle-ci sera déclarée brusquement, au moment opportun, par le conseil syndical. _ Le motif de cette décision est la question des heures supplémentaires et l'application intégrale du repos hebdomadaire. La servante a-t-elle « pendu » sa maîtresse ? Mlle Denève, âgée de 66 ans, vivait dans tin petit logement à Pantin, en compa- ' gnie d'une bonne à son service dep.uis 6 ans, Léone Sava.ru, âgée de 48 ans. Le 10 janvier dernier. Mlle Denève était trouvée par la domestique pendue au piton soutenant la tringle des rideaux. Léone Savaru était alors dans une pièce voisine et prétendit n'avoir rien entendu, j ♦ bien que la porte fût entr'ouverte. r Les premières constatations conclurent î au suicide et Mlle Denève fut inhumée. j Der cousins de celle-ci, lesquels habitent Bruxelles, prétendirent qu'il y avait dé- ; tournement de succession et se portèrent ( partie civile. On fit procéder à l'exhuma- ( tion de Mlle Denève le 23 avril, et, hier i jeudi après-midi, le juge d'instruction se r rendit à Pantin dans le logement de Mlle \ Denève, où habite sa domestique.. f Celle-ci prétend avoir empêché à plu- r aieurs reprises sa maîtresse de se suicider, mais l'attitude de la servante et ses réponses embarrassées ne convainquirent ipas le magistrat. Léone Savaru fut trouvée en possession d'une clef qu'elle décla- ^ ra être la cLeJ de sa malle, qu'elle aurait 11 vendue. Or le juge apprit que cette malle e, était en dépôt chez une voisine, où il se J rendit. La malle fut ouverts. Elle contient 400 francs en or, du linge neuf, des bil- ? lets, divers objets d'une certaine valeur. u Léone Savaru prétend qu'héritière die Mlle ? Denève, elle est entrée en possession de i ea succession. Le juge a laissé Léone Savaru à la dis- S position du commissaire de police de Pan- t tin. Un bandit de 13 ans ^ D'Hazebrouck : Un jeune garçon de 13 u ans priait jeudi après-midi un octogénaire v d'entrer dans la maison de sa mère malade et alitée pour causer avec celle-ci, mais à peine le vieillard eut-il pénétré dans l'habitation que le jeune malfaiteur lui jeta un sac sur la tête et tenta de l'étrangler pour le voler. L'octogénaire put se dé- r< gap-er après une lutte pénible, et lit ^ arrêter son agresseur. Ce dernier a déjà P été poursuivi plusieurs fois. ^ ALLEMAGNE ® Le retour de l'empereur h A leur arrivée à Carlsruhe l'empereur ^ et l'impératrice ont été reçus par le grand- duc et la grande-duchesse de Bade, le ^ prince et la princesse Max de Bade. d( Echec au ministre des finances f1 Le reichstag a adopté, à l'unanimité e-n ni seconde lecture, le projet de loi complé- gi mentaire relatif aux traitements dans le di texte proposé par la commission du bud- 2ôt. ét D'après ce texte, les fonctionnaires de m rang moyen dans les administrations Vi impériales des postes et des chemins de e fer et Leis fonctionnaires supérieurs des di postes bénéficient des dispositions de la er loi, Or, M. Kuho* secrétaire d'Etat au;, q m ^ cl.a «• cocu!o ce(p table. [e Les Français en Àlsactï-Lorraine i- On affirme au ministère d'Alsace-Lor-,é raine à Strasbourg que la .nouvelle sui-;e vant laquelle le permis de séjour serait ie refusé à tous les Français rés idant en Alsace-Lorraine ne repose sur aiicun fon-de-n ment. Une mesure telle que l'e. tpulsion de l- tous les Français de l'Alsaoe-LcVrraine est, dit-on. irréalisable et il n'est pas dans les intentions du gouvernement actuel de prendre des mesures qui auraient un effet • aussi désastreux. s Plusieurs personnes c?e nationali'té fran-çaise résidant à Strasbourg ont éttx- inter-g rogées à ce sujet. Aucune d'elles n'«.\ reçu avis que son permis séjour ne li\i se-t rait plus accordé. Ce qu'on en dit à Berlin e De Berlin : A l'Office des affaires étran-i, gères, on se montre ré&ervé au sujet des mesures prises par le gouvernement d'AJ-t sace-Lorraine à l'égard des Français qui y sont domiciliés. t On dit ne pas avoir de raisons de croire - à un retrait général des permis de séjour t de tous les Français, mais on ajoute qu'il - est fort possible que leis autorités locales r prononcent des expulsio?is d'individus par e mesure de police intérieure, comme peu-3 vent le fair« tous les gouvernements confédérés, et qu'au surplus, à Berlin, on - manque de détails précis sur cette affaire. Prince contre peuple Nous avons dit ces jours derniers <ians quelles circonstances M. von Richter, ministre d'Etat du duché <le Saxe-Cobourg et Gotha, a envoyé sa démission au souverain. Celui-cû, le duc Charles-Edouard, a accepté la démission et a nominé eomnve successeur de :sori ancien chef de cabinet le conseiller Bàrthold von Bassewitz. L& nouveau ministre d'Eta;t est le neveu de M. von Bassewitz, président de la chambre des finances^ de la cour, dont la démarche intempestive auprès du prince amena M. von Richter à résigner ses fonctions. Le duc Charles-Edouard s'est ainsi mis en opposition ouverte avec la population du duché qui, ces jours derniers encore, dans i une pétition, demandait le maintien de M. ) von Richter à la tête du gouvernement. Un procès sensationnel. L'affaire Wagner Le tribunal régional de Bayreutil doit rendre vendredi son arrêt dans un procès qui suscite à ht fois le plus vif intérêt et la plus pénible surprise parmi les nomb reux amis de la far/Lille du compositeur Ricîiard Wagner. Il s'agit de savoir si Mme Isolde Beidler, femme du chef d'orchestre con nu et fille aînée de Mme Cosima Wagner, est la fille aînée de Hans von Bulow ou celle de Richard Wagner, second mari de i$a mère. L'origine du conflit \%t à chercher daivs 5 des différends d'intérêt#» survenus au cours des dernières années entre Siegfried Wagner et Mme Beidler ©t dlont la conséquence fut une brouille entre Mme Cosima Wag-i ner et sa fille Isolde. Mine Cosima est assi- , gnée à l'effet de dire le nom du père de la ' demanderesse. Celle-ci lest née le 10 avril 1865, donc à un momen t où Mme Cosima ; était encore la femme di) Hans von Bulow, mais déjà à un moment où les deux époux i vivaient séparés. Les deux autres enfants. ; Eva et Siegfried, sont aussi nés avant le divorce, mais ils passent comme étant les • enfants de Wagner, et H on de von Bulow. Quand mourut Richard Wagner, en 1883, < l'acte de décès dressé par le premier bourgmestre de Bayreu;th mentionna explicitement la veuve et ses trois enfants nés du mariage avec Wagner : Isolde, Eva et Siegfried. { La demandersse cttt en justice qu'elle se i ie crut toujours la fille de Richard Wagner, j mais qu'en juin 1913 elle reçut du conseiller de justice Troll une lettre dont la sus-cription portait : « Madame Isolde Beid-du- 1er, née von Bulow ». Cette lettre aurait en- été écrite sur les indications de Siegfried pour lui faire connaître qu'elle était la en_ fille de von Bulow et non de Richard Wag-ner. Elle se serait alors adressée à sa mère * qui lui aurait conseillé d'en appeler à la justice. l)l1- Mme Beidler fait valoir que son acte de ' ^ naissance porte von Bulow comme .nom de idi- son père parce qu'elle est née avant le di-eût vorce intervenu plusieurs années plus tard, mais que cette inscription ne constitue pas ra_ une preuve contre la paternité de Wagner. Elle se fait fort d'établir par contre que sa mère et Wagner cohabitaient ensem-ble dès 1864 à Starnberg, et. cela à un mo- ç ato ment où Hans von Bulow était gravement j-' », malade. Elle ajoute que si la cour n'admet lis- pas cette thèse, Siegfried Wagner devra J au. lui-même être considéré comme le fils de * von Bulow. puisqu'il est né à un moment \ no où le divorce de sa mère n'était pas encore ; ™ prononcé. au L'esprit et la lettre de la loi uir Le tribunal des échevins de Berlin-Schoe- * pa- neberg vient de rendre un arrêt qui est fait [ ant pour froisser tous les sentiments d'huma- ^ na. nité. Un médecin avait eu une contraven- ' n'si tion pour avoir fait une course dans une 2 ' auto non munie des lumières réglemen- c " taires. L'accusé reconnut la matérialité du J 8t fait, mais il dit qu'il y avait eu cas de J 7er" force majeure et il fournit l'explication *■ M. suivante : Il avait été appelé pendant la snd nuit auprès d'un enfant en danger de < x,il. mort. Au moment où il sortit l'auto de , son abri, il s'aperçut que la batterie électrique alimentant les feux était déchargée à la suite d'un court-circuit. Or, pendant j x la nuit il ne pouvait pas se procurer une !Pé; nouvelle batterie ou d'autres fanaux et... ( lui le temps pressait. Il partit donc sans lu- j ner mières et arriva à temps pour sauver l'en- w<. de fant par une injection de sérum. C'est à \ au- son retour qu'il fut arrêté et verbalisé par un agent. Il dit que sa conscience de mé- < liez de(ûn ne lui permit pas d'hésiter à partir > sans lumières quand une vie humaine se 'îon trouvait en danger. J(>n Le tribunal des échevins prononça une ra- condamnation à 1 mark d'amende, le mi-aut nimum prévu par le code, car « les règle-!. » inents de police sont faits dans l'intérêt de de tout le public et cet intérêt doit donc domi-ner toute considération particulière quelle qu'elle soit ». au" Il faut espérer que la juridiction supérieure annulera cet arrêt qui s'attache owc P*us à la lettre qu'à l'esprit de la loi. ANGLETERRE La question des prises en cas de guerre navale Sir Edw. Grey a déclaré mercredi soir à la chambre des communes, que l'Angle-pri- terre insiste pour le maintien du droit de ac- blocus qui est pour elle le moyen d'action Le plus efficace en cas de guerre navale, mais il ne croit pas qu'il soit de l'in- t térêt de l'Angleterre d'appuyer le main-or_ tien du droit de capture et il propose de iUi_ fixer les conditions auxquelles les délé- j 'ait gués anglais pourront approuver cette résolution quand elle sera présentée à la prochaine conférence de La Haye. t La conférence de la Baltique et de la 1 }st Mer Blanche qui se tient actuellement à t Londres a adopté à l'unanimité une réso- t ^ lution tendant à démontrer que l'embargo b en temps de guerre sur des cargaisons de C vapeurs marchands aurait des conséquen-an ces désastreuses et invitant les gouver- 1 er nements intéressés à prendre en considé- 1 îçu ration l'abolition du droit de capture en t temps de guerre, excepté en ce qui concerne la contrebande des armes. o La conférence de la Baltique et de la r Mer Blanche, a décidé de se réunir l'an g prochain à Bruxelles. Le traité de Bucarest ® Al- Affaires de Chine c [UI Répondant à une question d'un député, concernant l'adhésion de l'Angleterre au traité de Bucarest, le ministre des affai-res étrangères a répondu que les négocia-! tions ne sont pas terminées, les différents pouvoirs intéressés possédant des vues p différentes sur la nécessité de reconnaître d les changements que ce traité comporte, d >n" ainsi que sur la forme et les conditions c on dans lesquelles la reconnaissance serait d faite. s Un député demande au ministre des af- d faires étrangères s'il a l'intention d'en-,ns voyer des instructions à l'ambassadeur ni- d'Angleterre en Chine pour que celui-ci rg prenne en mains les intérêts des action->u- naires anglais au sujet de l'Anglo-French \d, Investment C°, dont la direction a passé ive dans des mains étrangères. lût Sir Edward Grey répond qu'il ne con-naît de cette question que ce que la presse de en a publié et qu'il ne lui semble pas, n ti- d'après cette publication, qu'il y ait là ir- une raison suffisante d'intervention de Ja na part du gouvernement anglais. L en AUTRICHE-KONGRîe iu c ns Echo des tragiques incidents r M. du Colorado G S De Budaip-est A la commission de la \ délégation autrichienne, le ministre djes ti affaires étrangères, comte Berchtold, re- v pondant à une question du député socia- d 3it liste M. Ellenbagen, au sujet d'incidents t,i ,ès de grève dans lie Colorado, au cours des-l'a quels deux ressortissants de la monarchie ux furent tués et plusieurs subirent des dom- r(j mages matériels considérables, a déclaré L je que l'ambassadeur d'Autriche a porté ces lu faits déplora,blés à la connaissance du dé- ,s{ partemeiit d'Etat à Washington et que les n j'le représentants diplomatiques intervien- ^ sa dront de toute leur énergie pour la défense ei des intérêts légitimes des nationaux aus- v va tro-hongrois L ns Manifestations estudiantines à Prague c< Des manifestations d'étudiants des rr_ écoles supérieures du commerce tchèques, ;i- provoquées par le suicide de l'étudiant [a Hasek, se sont déroulées jeudi à Prague, •il à plusieurs reprises. Une foule très nom- }c >a breiïse y a pris part. La police avait pris v, des mesures de précaution. 800 étudiants e: ix (ît étudiantes tchèques, auxquels s'étaient s. joints des milliers de personnes, prirent le p\a.rt aux cortèges. es Le professeur Liebeschein, à qui on re- v. pitoch-e d'être la cause de ce suicide, a dû d 3, cesser ses cours. vk ITALIE Les impôts On redève, parmi les nouvelle© mesures financières proposées par Le gouvernement l'augmentation de 2 à 5 centimes additionnels aux impôts directs. RUSSIE Bruit de prochains changements ministériels La Gazette de la Bourse enregistre le bruit de prochains changements ministériels auquel donne lieu le voyage simul tané que doivent faire ces jours-ci à Liva-dia, où se trouve l'empereur, M. Goremy-k.ine et le sous-secrétaire d'Etat à l'agriculture, M. Krivochine, regardé comme le futur ciief du gouvernement. Le bruit de vc>yage de Guillaume II dans les eaux finlandaises La Vetcheme Vremia revient sur la possibilité d'un voyahe au mois de mai de Guillaume II dans Les eaux finlandaises, pour effacer la mauvaise impression causée en Russie par la campagne de la presse allemande. Lies renseignements de source allemande font prévoir ce voyage, mais à Saint-Pétersbourg on le considère toujours comme improbable. La Vetcherne Vreniia juge comme significative, au moment où l'on parle en Allemagne d«u départ de IVÎ. de Jagow, la visite de l'empereur Guillaume à l'ancien ambassadeur à Tokio, le baron de Schwar-zenstein. La nominatidh au Japon de M. de Jagow serait, pour journal, une indication des tendances de la politique extérieure de l'Allemagne en Extrême-Orient.ESPAGNE Prochain mariage de l'Mant Ferdinand de Bavière Le Palais royal de Madrid communique la note officieuse suivante : L'infant Ferdinand de Bavière a fait connaître au roi son désir d'épouser Mlle Luisa Silva Fernandez Henestrosa. Le souverain lui a donné son consentement. Le mariage aura lieu en octobre. Mlle Silva est la fille du comte Pie de Concha. Un titre honorifique lui sera probablement conféré. La grève des officiers de la marine marchande Par suite de la grève 145 navires espagnols sont immobilisés dans les ports espagnols et dans les ports étrangers. Le courrier de l'Afrique a été exempté de la grève par les grévistes. La tranquillité règne à Bilbao. Les grévistes et les armateurs maintiennent leur intransigeance. Le gouverneur a offert son arbitrage au nom du gouvernement. Les armateurs l'ont re&uusié. PORTUGAL Le nouveau ministre des afiaires étrangères M. Freire Andrade prendra possession du portefeuille des affaires étrangères dont M. Bernardino Machado assurait l'intérim.DANEMARK Le roi et la reine partent pour Londres Le roi et la reine, se rendant en Angleterre pour faire aux souverains anglais leur visite d'avènement au trône, sont partis jeudi matin pour Isbjerg, où ils s'embarqueront à bord du yacht royal Dane-brog, qui sera escorté par le croiseur Grundal. Les souverains sont accompagnés dans leur voyage par une suite nombreuse dans laquelle se trouve M. de Scavenius, ministre des affaires étrangères. A la gare de Copenhague, les souverains ont été reçus par les membres de la famille royale, les ministres et le personnel des légations de Franco et d'Angleterre. De Londres, les souverains se rendront à Paris, puis à Bruxelles et à La Haye, pour y faire également Leurs visites officielles d'avènement au trône. SERBIE A la skoupchtina La skoupchtina. qui s'était ajournée pendant les vacances de Pâques, reprendra ses séances aujourd'hui vendredi. Elle discutera en seconde lecture les modifications à la loi portant création d'une académie militaire ainsi que la convention aerbo-roumaine en vue de l'établissement d'un pont sur le Danube. PERSE L'effectif militaire russe à Tabriz Une dépêche de Tabriz annonce que le régiment russe Apcheron est reparti dans le nord de la Russie. A Tabriz U ne reste plus que le 8e régiment des tirailleurs caucasiens. MAROC L'occupation de Taza serait imminente La France militaire annonce que l'occupation de Taza par les troupes du Maroc oriental est imminente. Le général Gouraud, en détruisant le camp du Ro-gui a fait une opération préparatoire. Au Maroc oriental "tout est prêt. La concentration des troupes est terminée. Le ravitaillement est complètement assuré par d'importants approvisionnements concentrés à MSoun. ETATS-UMIS L'augmentation des effectifs militaires Le président de 1a. commission de l'armée a déposé au sénat une résolution tendant à porter à 100,000 hommes les effectifs de l'armée, chiffre maximum prévu par la loi. Parmi les attendus, on relève celui-ci : La situation actuelle est de nature à nécessiter à un moment l'emploi de toutes les forces de l'année régulière. Le drame du « Columbian » Le vapeur Franconia est arrivé à Boston, ayant à bord les survivants du Columbian, tous dans un état de faiblesse extrême. CANADA Le nouveau gouverneur général On annonce de Londres la nomination du prince Alexandre de Teck comme gouverneur général du Canada. Les éréoEieats lalMs Autour d'Argyrocastro Une ville incendiée Dépêche de Janina, donc de source grecque : Les forces épirotes se concentrent sur Argyrocastro où la situation reste menaçante.La ville de Leskoviki qui vient d'être évacuée par les Epirotes serait incendiée. Une armée albanaise s'apprête à marcher contre les Epirotes Une dépêche de Tirana à la Neue Freie Presse, de Vienne, annonce qu'une armé*3, composée de 10,000 Albanais, qui se trouve aux environs de Tirana, vient de recevoir l'ordre de se tenir prête à marcher incessamment contre les bandes épirotes. Le gouvernement albanais fait appel à la commission internationale Le conseil des ministres albanais a délibéré mercredi afin de prier la commission internationale de contrôle d'être l'intermédiaire dans le règlement de la question épi rote. La commission a accepté cette proposition. La commission internationale s'adresse au chef des insurgés épirotes D'accord avec le gouvernement albanais, la commission internationale de contrôle a fait savoir a M. Zographos qu'elle était prête à lui communiquer les concessions que le gouvernement albanais pourrait faire aux Epirotes, mais elle tient à recevoir auparavant l'assurance de la cessation des hostilités. Les hostilités suspendues dans l'Epire du Nord Voici le texte de la dépêche urgente adressée à M. Zographos par les membres de la commission internationale d'Albanie sur la demande du gouvernement albanais : « La commission internationale de contrôle accepte de vous communiquer le texte des concessions sous la condition absolue de cessation immédiate de toutes les hostilités et du mouvement en avant. Elle en fera alors autant pour les forces alba naises et se rendra à Santi-Quaranta pour vous faire communication des concessions dont, après acceptation, elle surveillera l'exécution et garantit le maintien en attendant votre réponse. Télégraphiez d'urgence. » M. Zographes a répondu d'urgence : « Au reçu de votre dépêche télégraphique, nous avons donné l'ordre de cesser les hostilités et la marche en avant à partir de demain 24 avril/7 mai à midi. Prière d'indiquer la date de la rencontre à Santi Qua'>anta pour la communication indiquée- dans votre télégramma » A la frontière serbo-bulgare Dci Belgrade : A propos des nouvelles ômatiant de Sofia sur de récents incidents de frontière, une note officieuse déclare que le commandant de la division de J3re-gaJnâtza a reçu un ra-pport du capitaine corrumandant la compagnie des gardes-frontières de Berovo, qui l'informe que, le 30 avril, vers 10 heures du soir, quelques Bulgares armés franchirent la frontière à Sliflitz. Un combat s'engagea. Deux Bulgares furent blessés, l'un d'eux mortellement. Les autres réussirent à repasser la frontière. A la frontière gréco-bulgare De» Sofia : Le commandant de Nevrokop télégraphie que d'après des renseignements authentiques indiscutables, le 22e régiment grec à Draina, avec 4 mitrailleuses et une batterie d'artillerie de montagne, est concentré dans le village de Berovo. non loin de la frontière bulgare. Des détachements de 20 à 30 soldats par- Etats-Unis et Mexique IM/IWUUi] UUÙ) ICVUiUliUlUlCUlCS Le général Carranza télégraphie de Chi-huahua que le général Torrès a battu ' mardi 3,600 fédéraux près de San Luiz de Potosi, faisant prisonnier le général fé-! déral Arzameni, avec tout son état-major et capturant trois trains militaires, 1,800 hommes et une grande quantité d'armes 1 et de munitions. Le général Obregon, qui opère sur la côte ouest, a pris Caponeta avec toute la garnison, 2,000 Mausers, trois canons et un millier de cartouches. De Washington : La répugnance du général Carranza d'adhérer à l'armistice , s'e»plique simplement par les succès qu'il ; dit avoir obtenus dernièrement contre les troupes du général Huerta. Id a, paraît-il, battu 3,600 fédéraux à Pinaz Cos, près de San Luiz Potesi et fait à bette occasion 1,800 prisonniers. Il s'est ensuite emparé d'Acaponcia et de Tepec et a fait de nouveau 1,700 prisonniers. Ces divers engagements lui ont laissé un large butin d'armes, de munitions et de pièces de campagne, principalement dans la déroute de la colonne qui a évacué Monterey. Le représentant des constitutionnalistes à Washington prédit emphatiquement l'investissement de Mexico d'ici un mois si l'avance des troupes du général Carranza se poursuit à cette allure. A Mazatlan Le croiseur Californie annonce de Mazatlan par télégraphie sans fil, que la ville continue à se défendre contre les rebelles qui l'assiègent. Jusqu'ici, les rebel-les ont l'avantage. Un aviateur rebelle, monté sur un biplan, a jeté mercredi une bombe dans les rues de la ville. Elle a tué quatre personnes et en a blessé huit Deux Anglais et un Américain tués Un télégramme consulaire reçu à l'ambassade britannique à Washington confirme que deux Anglais et un Américain ont. été tués dans le voisinage de Guadal-jara.Des bandits barrent la route à 2 Anglais et à 7 Américains. Pour protéger le canal de Panama Le gouvernement de la zone de Panama fait savoir qu'une compagnie d'infanterie a été stationnée à Pedro Miguel et une à Mira-flores pour "protéger les écluses du canal de Panama pendant la crise du Mexique. Les exploitations pétrolifères f £ Les représentants des compagnies pétrolifères américaines et anglaises sont , allés voir M. Bryan pour lui demander 0 l'obtenir des fédéraux et des nationalistes c , l'engagement par écrit de ne pas endom- î "r nager les exploitations pétrolifères de la « région de Tampico et surtout de Tuxpan. L'ambassade britannique à Washington e a été avisée que le Mexique refusait au ^ personnel de l'exploitation des pétroles an- ^ do-américains de Tampico la permission ^ de débarquer pour retourner aux usines c s tant que les navires die guerre anglais et * américains n'auront pas quitté les eaux è le mexicaines. s V Le personnel a reçu l'ordre de ne débar- « re quer dans un port quelconque qu'avec la ii' permission du commandant naval britan- q >- nique en vue de ce port J! iVVVViVia\VVVVVVVVVVWV\\^VVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVi\'W p t e Vosr pSves loin nos Derniè* d res Nouvelle* d© la nuit. d 5- C w tvvwv tvwwvwvwvwwv VVWV W\\ VWVWVWW VVW1 FRANGE X1 UJ2J [Correspondance particulière de {'Etoile Belge Paris, 7 mai. Des perles... Elles sont enchâssées dans la PatrU d'aujourd'hui, dans la Patrie revanchar diste mais toujours intéressante de c< vieux sceptique d'Emile Massard, ancier révolutionnaire et représentant à l'hôte de ville des larbins bonapartistes de U Plaine Monceau. Il a dû sourire, Massard, en découvrant tout le premier, ces perles... La première est constituée, si j'ose m'ex primer ainsi, par un communiqué de l'Alliance républicaine démocratique : Ls candidature nationaliste de M. Marcel Habert (!) dans une circonscription de banlieue y est expressément recommandée. Plutôt le décembriste que le socialiste unifié ! Et cela est signé Barthou, Lo-urties, Ché ron... C'est à se demander si, par haim de la chapelle radicale qui leur refuse les portefeuilles, ces messieurs ne sont pas devenus fous. Croient-ils vraiment que le bon public a oublié le Marcel Habert de l'affaire Dreyfus, du coup de Reuilly et de la Haute-Cour? Ce n'est pas tout : La fureur sénile de M. Adolphe Carnot contre «la radicaille»; l'emmène plus loin : Aux électeurs d'Issy il recommande en personne le Marc San-gnier du Sillon, le soldat du ralliement au F*ape de Rome ! Il y a mieux encore. Le Marcel Haberi a été très ému, paraît-il, quand il a entendu son concurrent socialiste affirmer «que le Président Loubet avait, un jour, salué le drapeau rouge...» Le Marcel Habert intronisé par l'Alliance républicaine démocratique ne supporte plus ces choses-là : Par un ami de la Patrie il a fait interviewer M. Emile Loubet, et ce dernier a déclaré qu'il ne so 1 a^poiait point un pareil geste. Nous sommes loin, bien loin en effet, du Triomphe de la République, place de la Nation... Mais qui insulta Loubet pour ce salut ? Qui incita Christiani au lâche coup de canne d'Auteuil ? Qui fit pousser dans Paris des cris de mort? Barthou, Lourties, Chéron ont oublié tout cela : Plutôt le décerveleur que le socialiste ! Il faut le répéter : ces modérés sont fous, et l'on comprend que Briand les quitte, hâtivement. On comprend aussi que ces égoïstes énormes sont capables de tout pour ressaisir le pouvoir, de tout, même de forfaiture. Ils ne réussissent d'ailleurs qu'à se faire préférer le bloc. N'est-ce pas tout dire? Louis Maurice. PAYS-BAS ^ JL JLJL JL KJ fé- jor (Correspondance particulière de l'Etoile Belge} 800 Amsterdam, 5 mai. nés Une exposition originale la , ]a Un comité s'est constitué à Groningue, et il y a quelques mois, pour l'organisation d'une exposition au cours de cette année, gé- Il s'agira, notamment, d'une exposition •io® internationale embrassant les six petits ^11 Etats de l'Europe occidentale et septen-•jS trionale : Belgique, Pays-Bas, Suisse, Nor-vège, Suèdie et Danemark. Gette exposi-^on tion, et l'inévitable Congrès y afférent, se-aré ront répétés plus tard dans chacun des ou- pays participants, de façon à travailler au ge- rapprochement dd ces naitions, dont les ar_ intérêts sont si semblables, à de multiples points de vue. Le secrétariat permanent e du mouvement demeurera toutefois fixé à Groningue. in. Les démarches effectuées dans les pays si intéressés ont donné des résultats vrai-iza ment surprenants. En Norvège, en Danemark et en Suisse notamment, l'idée a été accueillie avec un véritable enthousiasme. Plusieurs anciens ministres, et même *a" quelques anciens chefs de gouvernement, se sont déclarés disposés à appuyer de (ek tout leur pouvoir l'initiative dont il s'agit. ,. Les constructions navales biles Les truits les plus fantaisistes conti-nuent de faire le tour de la presse au sujet des intentions du mMistre de la mais rine. Celui-ci, on le sai- V est partisan de la construction d'urtY^fiotte de dread-)n" noughts. Toute la quesî. pn est de savoir si les projets, tels qu'ils -ont été élaborés al- par la commission, dont le rapport a paru il y a quelques mois, seront exécutés ra-.n- pidement ou non. Et comme M. Rambon-net ne dit rien, c'est à qui le devinera. Une seule chose est certaine jusqu'ici, c'est que le parti impériaUiste a pris chez n.a nous, en ces derniers temps, une influen-ce prépondérante. La brochure que je vous ju ai signalée, où l'on menaçait notre pays fe_ d'une ruine prochaine s'il ne dispose à bi?ef délai d'une puissante escadj^e, n'a pas laissé de mettre en é>veil nos patriotes et nos hommes d'affaires. Une nouvelle *~t étude, composée grâce à la collaboration >r d'économistes, d'industriels et de diverses ;s chambres de commerce, ne tardera pas i- à paraître, par les soins de la Société a « Onze Vloot ». i. -Le nombre des membres die cette société n est monté, durant l'année écoulée, d? £#23 11 à 6827. Au cours du premier trimestre lf<14, 850 membres nouveaux se sont fait ins-crire. Signalons encore que M. Colijh, ;t l'ex-ministre de la guerre et de la marine, x a peine rentré d'un voyage aux Indes, s'est fait nommer membre du bureau de "- « Onze Vloot ». a Ce qui est peut-être caractéristique, c'est l" que les fabricants de chocolat et de cigarettes se sont mis déjà à spéculer sur la w popularité des constructions navales : contre un certain nombre de tickets renferme-" dans les boîtes ou paquets, ils prometten'i de faire un versement d'autant dans les caisses de « Onze Vloot » ! A Contre le cancer Une association v-ient de se constituer è £ Amsterdam, qui a pour but la fondatior. d'un instiuit s'occupant de la lutte contre le cancer, à l'instar de ce que font, et Angleterre, le « Cancer Research Fund » et en Allemagne, à Heidelberg, le « Sauna ■e riterhaus » du professeur Czerny, qui s r- coûté pi*ès- d'un million de mark. •e A la tête de l'association se trouvent n dès à présent, les sommités médicales d« ?1 notre pays et beaucoup d'autres homme: a éminents. Ils signalent, dans une circu laire que j'ai sous les yeux, que 736 per t, sonnes sont mortes du cancer, à Amster dam, en 1912, ce qui fait onze p. c. du to t- tal des décès. 1- Il s'agit de réunir les fonds nécessaire? a à la fondation et à l'entretien d'un labo-ratoire, d'un hôpital et d'une bibliothèque e Dès à présent, les souscriptions affluent l* plusieurs notabilités s'inscrivent pour des L" dizaines de mille florins. e H est interdit de reproduire nos cor-e respondances, à moins d'en indiquer la s Mource. INTERIEUR Monsieur Modéré ET Monsieur Flottani Il importe d'édifier Monsieur Modéré et Monsieur Flottant, à qui nos bons cléricaux font en ce moment de pressantes avances, sur ce qu'on attend d'eux. Comme nous l'avons écrit hier, on attend d'eux qu'ils consolident et renforcent la majorité cléricale. En 1912 on les amadouait en chantant la Brabançonne de la modération. Le? gazettes ministérielles ne cessaient leur affirmer que les vrais libéraux c'étaient les catholiques, et que, puis que la liberté et l'ordre étaient menacés par d'affreux démagogues partisans de l'instruction obligatoire, du service militaire général et du suffrage universel pur et simple, les bons citoyens devaient sauver le pays en maintenant le pouvoir aux mains du seul parti national, gouvernant au nom de tous, dans l'intérêt de tous. Tel était le thème des journaux. Dans la propagande personnelle auprès des électeurs, les bons cléricaux se montraient encore plus explicites. « Il n'est plus, disaient-ils à Monsieur Modéré et à Monsieur Flottant, question de réforme scolaire. Les nouveaux ministres ont dû, pour sauvegarder l'amour-propre des ministres toiii-bés, prononcer quelques vagues promesses ; mais c'est de l'eau bénite de cabinet. La question est enterrée. Nous voulons la paix. » Monsieur Modéré et Monsieur Flottant le crurent. Ou sait de quel bât ils furent bâtés. De'même, ils jurèrent leurs grands dieux que l'ère des dépenses militaires était close. Ils citaient et paraphrasaient avec amour les déclarations récentes du ministre de la guerre. La défense nationale était définitivement organisée, el le pays sauvé: Monsieur Modéré et Monsieur Flottant le crurent. On sait de quel bât, ils furent bâtés. Les bons cléricaux jurèrent encore que nos finances étaient prospères, que jamais la Belgique n'avait été plus riche et que c'était calomnier'le gouvernement, que de prétendre qu'il devrait lever de nouveaux impôts. Monsieur Modéré el Monsieur Flottant le crurent. On sait de quel bât ils furent bâtés. Bref, c'est au nom de la politique de modération et de juste milieu qulcsn mendia les voix de la grosse bourgeoisie. Et c'est grâce à l'erreur des modérés et des flottants que la majorité cléricale. augmentée de dix voix, précipita le pays dans une politique d'agression et d'aventures. Les bons cléricaux recommencent leur jeu de 1912. Ils estiment que, ponr pratiquer leur politique nationale, une majorité de seize voix est insuffisant»»-, et ils comptent sur la candeur de Monsieur Modéré et de Monsieur Flottant pour renforcer la droite parlementa»-,■ de quelques nouvelles unités. Monsieur Modéré et Monsieur Flottant sont avertis. OiSe année. — N" lâB

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