L'étoile belge

2243 0
02 februari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 02 Februari. L'étoile belge. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0p0wp9vb1c/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

L’ETOILE BELGE Lundi 2 février I9S4 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELL! S ": tn-sn : IS fr.; 6 mois, fr. C.S©;' 3 mois, fr. 3.59 POUR LA PROVINCE : t'a an : 16 fr.; 6 mois, fr. 8.5p; 3 mois, 5 fr. ÎUREAUX : rue des Sables, 13, ouveits de 9 à 16 h. province il suffit denm ttreb priœ de l'abonnement au faelew Edition G Baromètre 2 février 5 heures •Tempi^r. moy™ 0 vïïh'°' l" ?'? MaximumUr a Kttli R/£" .V,V i><7. ll iiutiuin 10 la tsC Baron»'t. •e!», /T , £-\ as"- Qu... .«S d'.iu / de 8a 8 II ™. //<^~ a* \ Pr'es-4i>.- Ob'-n-ations II^ fff /f ïy as A de midi jj Tinv.éiature, So| f mu«ï îïï,"'o.= \f\ ' j ^ hum.ahJ.^ Vflit itominan VVcS5 /'■' / D. c.in. ma ru. «? Èphémëridjes pr te'i ,i:,i-r : X///. , Lune.: ; lever. 7H.13 lev,V 9 S30 coucher. li(li..{T» 1 .cwtfrlt-r. " FicviMi us tie 'Observatoire : Veur S.-Ê. àft.'AV. mori-iré; uuayeuz y ervife di'N mal es 0*teml(*-l)»>ivre« Etat île la mer. le S, à 4 i.eiires : agitée „ . , , Tiir trimestre mes s „ ANNON'C^S • 45e?"";la minimum «ltone®. f- l.no. T a"3 fe ri iiiô i piW.ale ! 9 fr* \ paval.le « a ance ES ffinfl mAC Jft II II m pfA Lftt annonce-! remises avair s heure- à l'Offioj ue Publicité, HtitiSf» 7 to- t^!liba<S3; • 6. fr. ) iii^ud..t-1 os.e WHlMIKIb 10 HUIIIC1 U 3o. rue Neuve, parai-sent le soir w.-me. Points notais en Alsace°Lorraine Les événements en Alsace-Lorraine ont continué ce que nous avons écrit au lendemain du procès du colonel von Reulter. Au.début des incidents de Sa-verne le gouvernement de Strasbourg manqua dé coup d'œil ; plus tard il manqua de décision et-d'énergie. Blâmé par la diète, battu en brèche par toute la presse pangeriuaniste et conservatrice, il ne trouva pas un appui suffisant en haut lieu et ainsi, acculé dans une impasse, il ne pouvait plus que-mourir avec honneur. Quand, au lendemain de la première interpellation au reiclistag, le statthalter fut mandé à Donaueschingen, il offrit sa démission à,l'empereur mais consentit à rester encore à son poste « car, comme le dit la note officielle, des garanties avaient été données pour la future observation des lois constitutionnelles ». Ces garanties n'ont pas répondu à l'attente du gouvernement. d'Alsace-Lorraine. Un mois plus tard le conseil de guerre acquittait le colonel von Reutter et le gouvernement impérial ne jugea pas à propos d'épuiser toute la juridiction pour faire établir que la loi avait été manifestement transgressée par les miliiaires dans la soirée du 28 novembre. Le chancelier, qui lors de la première interpellation avait reconnu que les militaires excédèrent leur compétence, dit au moment de la seconde interpellation qu'il ne rèstait plus qu'à s'incliner devant l'arrêt intervenu. Cet arrOt, on se le rappelle, admit la valeur légale de l'ordre de cabinet de 1820 invoqué par le colonel pour justifier son intervention. En d'autres tennes, les autorités militaires prussiennes pouvaient à volonté empiéter à nouveau sur les attributions des autorités adminis-tralivi'S. Une telle éventualité ne répondait évidemment pa? aux « garanties » .obtames- à Donauescliingen'. Auparavant déjà les d'eux chambres d'Alsace-Lorraine avaient, par des votes émis à , l'unanimité;.demandé au gouvernemenl de prendre des mesures pour sauvegar der les droits de l'administration civile contre toute emprise militaire. Dans ces conditions, le gouvernement ue pouvait que se retirer. Donc le gouvernement a offert en bloc sa démission. Celle du secrétaire d'Etal et des ministres de l'intérieur et de la justice vient d'être acceptée. Seul, le ministre des finances, qui n'a pas été mêlé personnellement aux incidents de Saverne, conserve son portefeuille pour mener à bonne lin la réforme financière qu'il a soumise dernièrement à la diète. Le statthalter est également sacrifié mais afm d'éviterla"complète réorganisation des services administratifs qu'entraînerait la retraite du statthalter et du ministère, le prerhier a été prié de conserver ses fonctions encore quelque temps. D'autre part, il n'est pas douteux que le général von Deimling, le metteur en scène, des incidents de Saverne, sera aussi appelé à un autre commandement où il n'aura plus l'occasion de faire ou d'inspirer un ■pronunciamiento. Il y aura, paraît-il, encore d'autres mutations dans le haut personnel, en ce sens que des fonctionnaires prussiens seront envoyés en Alsace-Lorraine pour apporter un « autre esprit » dans l'administration. Le choix du comte Roedern, le nouveau secrétaire d'Etat, est caractéristique à cet égard. Le chancelier a dit au reiclistag le 23 janvier : « Il reste beaucoup à faire en Alsace-Lorraine pour arriver à un état de choses normal. Il faut dans ce pays une administration calme et juste mais décidée. » Le Lokal-anzeiger, dans une note qui paraît officieuse, ajoute : « Les droits du pays né seront pas réduits, mais il y aura un gouvernement ferme, car en présence des fluctuations d'opinion dans certains milieux de la population il faut une main forte si l'on veut que ces droits ne dégénèrent pas. en dommage pour tout l'empire allemand. » Cela ressemble fort à une prochaine politique de la main de fer. INOS DÉPÊCHES Services spéciaux de l'ETOILE BELGE FRANCE M. Poincaré et l'aviation militaire -M. Poincaré a présidé dimanche aprte midi, à la Sorbonne, la cérémonie de clô | tare de la souscription publique pour l'a ; viatian militaire. De nombreuses person nalité *. de l'armée et de l'aéronautique : assistaient M:. Poincaré. a fait l'éloge de l'œuvre en treprise par la France, entière, ardente e enthousiaste. Il a ajouté que la natioi lestera ce qu'elle a toujours été : saine e i robuste, joyeuse et forte, consciente di ! grand rôie qui iui est dévolu dans rhisto'ri ! de la civilisation, glorieuse de son pass< et sûre dé son avenir. (Vifs applaudisse ments.) Le ministre des finances à Mamsrs M. Caiilaux est' allé dimanche à Ma mers, rendre compte à ses électeurs de soi double mandat de député et de ministre. Dans le discours qu'il a prononcé ai banquet qui lui a été offert, il a fait alln sio.v aux attaques passionnées que lui vau la continuation de sa politique républi 'Caime et démocratique.. Le ministre des finances a constaté en suite le désarroi financier, qu'il attribue ; l'insuffisance des mesures prises pour équi librer le budget, alourdi par le dévelop pemeiit économique et les amélioration sociales nécessaires, et par les impérieu ses nécessités de la défense nationale, don il fut l'un des premiers à reconnaître l'ur gence. Le ministre justifie par les charges ex traordinaires actuelles l'échelonnemen des emprunts nécessaires, afin de ne pa imposer aux contribuables des impôts in utiles pour des dépenses qui doivent se ré partir sur plusieurs exercices. Les dépeai ses permanentes normales doivent êtr couvertes par lè'seul produit des ressoui ces actuelles du Trésor, car l'équilibre d budget est aussi nécessaire qu'une armé et une marine fortes. M. Caillaux préconise une politique d'<! conomie et de contrôle. Il combat vivemen la politique fiscale qui tend simplement augmenter les impôts indirects et aussi le impôts directs, lesquels sont actuellemer injustement répartis. Le ministre affirme crue ses projets n contiennent aucune pensée d'agressio contre une catégorie quelconque de c toyens, mais tendent simplement à assure la justice fiscale en taxant modérément le ïortunes modérées et en demandant au classes riches de consentir des efforts ai préciables, mais toujours modérés. Le ministre reconnaît qu'il faut tonjour tenir compte, pour les impôts nouveau: des traditions des habitudes et, en que que mesure, des préjugés, mais i] ajout 'Tù'il ne faut pas non plus se laisser e frayer par des fantômes. Le ministre termine en mettant en gard les classes riches contre le^ dangers de 1 résistance éjoïste et aveugle et en souha ta^t que chacun comprenne qu'on ne pei ô'éoargner les douleurs nécessaires au pn grès. L'abbé Lemire écarté du banc (Je communion On nonce que dimanche matin, p^i dmt la me^se de 6 heures ei l'église Elii. à Haz?brouck, l'abbé L-enire s'éte' i approché du banc de communion av< d'autres fidèles s'est vu refuser le sacrement par le^ doyen officiant Les obsèques de Paul Déroulède à Nice Une fouie énorme et recueillie a assisté ■ dimanche aux obsèques de Déroulède à Ni- ■ ce. Le cercueil était enveloppé dans un - drapeau tricolore et disparaissait sous les ' fleurs. Toutes les notabilités de la Liïue des Patriotes et. de nombreuses délégations " suivaient le cercueil. L'évêque de Nice, qui présidait ln cérémonie religieuse, a fait 1 l'éloge du défunt. Le. corps a été transporté ' à la gare. Il ost parti dans la soirée pour 1 Paris. î L'agitation ouvrière dans le Pas-de-Calais Dimanche après-midi a eu lieu uns impartante manifestation en faveur de la. retrait© do deux francs par jour, à 50 ans • d'à je et aprè3 trente années de service, 1 organisée par 1© Vieux syndicat du Pas-de-Calais, adhérant -à. ta. Fédération des mi-1 neurs de houille. Un grand nombre de - mineurs précédés de drapeaux et de mu-' siques jouant- \ Internationale, ont par-" couru les rues de Lens, puis se sont réunis à la Chambre syndicale où plusieurs " dlscOiurs ont été prononcés. Aucun inci-1 dent. Les bandits de Lille = l'héron et Felizatti ont été confrontés - dans le cabinet de M. Gobert, juye d'in-t struction. L'entrevue des deux anarchistes - ne fut pas mouvementée, ainsi que l'on s'y attendait. Les deux inculpés se ont - montrés très calmes, flegmatiques m?me. t Le juge a demandé à l'héron s'il rnain-3 tenait, les termes de sa lettre d'aveaix. — Pour vous être agréable, Monsieur le - juge, je maintiens mes aveux. •- — Comment, s'écrie alors Felizatti, tu as 9 écrit cela. '! — Ne t'embaile donc pas, poursuivit i Théron, ça fait plaisir à M. Gobert, moi, Je e m'en fiche. L'Itahen s'adresse alois au juge d'in- - struction et déclare que si Théron a rédigé t cette lettre qui l'accuse, c'est uniquement i par vengeance. « Je lui ai pris une fera-s . me, à un certain moment, dit-il, et on s'est t disputé. Théron se venge, voilà tout, » Ét Felizatti insiste. e — Je n'ai pas pu, ajouta-t-il, commettre ri le crime de Laeennes que l'on me reproche, " pour la bonne raison que je n'avais pas vu r Théron depuis demi mois quand l'assassi-s nat du ohauffeiir Delaba.rre a été eomm s. K Je ne connaissais pas,non plus, du re-te, Delaba.rre, et puis, je ne sais pas conduire une auto. J'ai été ouvrier monteur dan; 3 un garage, mais nc*i pas chauffeur-con-aucteur.*T Felizatti se défend adroitement ; mal-? heureusement, pour lui, toutes ses r'écla-rations sont cpntroavées par l'emu^e. 'I'hé-on a été avisé des aveux de Niqve' e au sujet du crime de Lezennes. En apo~e ? nant que le jeune bandit ne s'accusait qw 'l d'avoir joué un rôle secondaire dans cettt affaire, l'anarchiste ne put s'empêcher d< faire cette réflexion : « Est-ce qu'il croi que je l'aurais pris dans le taii commi age.^t comptable ? » Niquet appa.ra't dans cette affaire corn me un homme de tout second plan oui î- pour avoir participé à deux assassinat: t- avec Théron et FeM^otti, n'a ni l'i-tclii it gence du premier ni l'obstination têtue di •c | second. Il a di-elaré, dans un de ses inter rogatoirès, que, lors de son départ diu .lont-,de-Terre pour DenaLn et de oette der uiére ville pour Paris, leo deux bandits ses complices fui avaient fait les recommandations suivantes . — Tu sais, Niquet, que tu es recherché activement par la police, qu'un mandat d arrèt eot la icé contre toi. Fais en sorte de ne pas te faire pincer et n'oitblie pas '[.u'en te recommandant à une feuille libertaire tu pourras te tirer d'affaire. Et les "deux bandits donnèrent à Niquet cne adresse. S'y est-il rendu ? C e- t ce que l'instruction démontrera sans doute. Or, un fait troublant a été, par ailleurs, établi : après avoir été le complice de Théron et Felizatti, Niquet a failli devenir leur victime. Les deux bandits, craignant, en eff.?t, une dénonciation de leur jeune camarade, avaient déc'dé de se débarrasser de lui. Craignant d'être exécuté, Niquet se serait alors sauvé à Paris, où la sûreté le découvrit.ALLEMAGNE Fraude douanière. 1,128,CÛ0 francs d'amende ! Les frères CaJl, Guillaume et Joseph Schwarz, qui possèdent à Cologne un important commerce d'alcool, avaient installé.l'an dernier au port du Rhin, à Strasbourg, une entreprise nouvelle. C éta.t un dépôt de goudron liquide qui devait subir une première purification avant d'être vendu à des fabiques de produits chimiques. En réalité, cette entreprise était purement fictive, elle devait seulement abriter, une vaste fraude douanièie. Les trois frères se proposaient d'introduire de grandes quantités d'alcool sans payer de redevances. A cet effet, ils firent construire quatre wagons-citernes, dont deux étaient machinés de telle façon que la sonde des douaniers ne pouvait atteindre un réservoir dissimule à l'intérieur et représentant environ les deux tiers de la contenance totale de la citerne. La partie accessible était remplie en Suisse avec du goudron, le réservoir secret avec de l'alcool, t.es wagons étaient dédouanés au port du Rhin, à Strasbourg. Comme le <-oudron ne paie pas de droits d'entrée les bénéfices devaient être très importants. Un premier wagon-citerne avec 7,750 kilos d'alcool représentant une valeur de 15.000 francs, passa ainsi sous le nez des douaniers. Au dépôt du port du Pdiin l'alcool fut mis en barils et expédié à Cologne nar voie fluviale. Mais un douanier, qui avait un' flair particulier, s'étant avisé de déboulonner le trou d'homme d'un second wagon-citerne garé au dépôt, constata une résistance ajiormale et la fraude fut ainsi découverte. Condamnés par le tribunal régional à 376.000 francs d'amende, les trois frères en" annplèrent à la cour siu.prême de Leipzig. CéHe-M vient de iuger que l'amende devait être payée par chacun des accusés. Le montant total dé l'amende atteint donc 1.1?8 000 francs sans les frais qui dépasseront 40,000 franc Intéressant procès politique Mardi prochain sera appelé devant, le tribunal des échevins de Metz le procès en diffamation intenté par le chanoine Col-lin, directeur du Luiruin, à la pengerma-niste Gazette du Rhin et de. Westphalie. Celle-ci, dans un article signé « Un théologien catholique », avait prétendu que M. Collin lança dans la presse parisienne le fameux discours de Strasbourg où l'empereur menaça de réduire la constitution en miettes. Lé journal allemand s'est déclaré prêt à administrer la preuve de son àssértion. S'il en est ainsi, le procès sera intéressant car on apprendra à connaître le nom du « théologien catholique » qui se sert d'un journal narigermaniste el anticatholi<Tue pour diffamer son supé rieur ecclésiastique. ANGLETEP®* Les drames de la mer • Le vapeur allemand liera a couîé près de Falmouth. Dix-neuf hommes de l'équipage ont péri. Cinq ont été'sauvés par un canot de sauvetage. ITALIE Une conférence du commandant Evans De Rome : En présence du roi, des autorités et des notabilités, le commandant Evans a fait, au collège romain, sous les auspices de la Société de géographie un< conférence sur l'expédition Scott. Il a été vivement applaudi. Collision de torpilleurs Les journaux de Rome signalent qu'une collision de deux torpilleurs, les numéro; 14 et 17, a eu lieu, d'ans le port de Messine; Suivant des renseignements de bonne source, l'accident serait sacs gravité. RUSSIE Pour une union douanière avec la Finlande Sous la présidence de l'adjoint au .ni nistre des finances, Î1 s'est tenu dimanche à Saint-Pétersbourg, une conférence ai sujet de l'établissement d'une union doua nière entre la Finlande et la Russie. Le principaux représentants de l'industri russe et finlandaise assistaient à la réu nion. Les industriels russes ont fait res sortir la nécessité d'une réalisation pro gressive des mesures projetées, afin d'évi ter que diverses branches de l'industri russe ne s'en trouvent ébranlées. Les in dùstriels russes et finlandais ont alors ét invités à examiner en commun à eruefl d"te il conviendrait que cette union doua nière fut réalisée. Les Russes ont promi une réponse pour avril. Les usines Poutilot De Saint Pé'ersbourg : L'Agence, télégra Dhlcrue de Sa.i.nt-Pétersbour2 apprend q'i. la Compagnie des usines Poutilof n'a pa. encore émi; de nouvelles actions ni mê-n sollicité du gouvernement l'aùtoriéàtio' d'une émission. De plus, le choix d'ui groupe financier pour l'augmentat'on d son coital doit êt-e soumis à J'approba tioh du gouvernement, après entent" préa , labié avec l'éta.Missemeit de crédit qu ; sera chargé d'effectuer l'émission. BULGÔB5S Les adieux d'im diplomate De Sofia : Dans le discours qu'il a pre , noncé en remettant se« lettres de créât i ce, M. S"vinsv a rappelé sa première v - site à Sofia. ;'l y n douàe ans. en ccnp i sriie du comte Lamsdorf. ïl a exprimé s - confiance dans les ressources matérielle et les qualités morales élu peuple bulgare en ces moments difficiles où toutes les forces bulgares doivent être consacrées à une œuvre de régénération et il a,assuré que la Russie et son. souverain dans leur sollicitude traditionnelle pour le bien-être et les intérêts bien compris de la nation bulgare suivront avec sympathie et bienveillance les progrès de la Bulgarie. Le roi a remercié en tennes aimab'es pour le3 sympathies iiersonnelles exprimées par lit. Savinsky el pour l'esprit de bienveillance avec, lequel a Russie et son souverain ne penvent manquer de suivre les elTorts de la Bulgarie, qui va consacrer ses forces et son' énergie a se remettre des dures épreuves qu'elle vient de traverser. Le roi s'est ensuite entretenu pendant une heure avec M. Savinsky qui ensuite a été reçu par la reine et les princes Boris et Cvrille. PERSE Le couronnement du chah La commission du couronnement a terminé ses travaux. Elle a décidé d'annoncer au peuple, le jour dé ïannivers^are du Prophète, que le couronnement du chnh aura lieu en juillet. 11 ne sera pas invité à cette fête de représentants spéciaux des pays étrangers. BRESIL Inondations désastreuses Des. télégrammes de l'Etat de Bahia disent fïuë les inondations prennent des proportions d'une extension inouïe. La ville de Nova Làgo. a disparu. Plusieurs localités ont été complètement détruites. D'autres sont menacées. Les populations se sont réfugiées dans les églises. De nombreux cadavres ont été emportés par le courant. . Les pertes sont immenses. Les journaux ouvrent des souscriptions. Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. Les émirats ïffiat.ps Chio et Mytlîène Le correspondant du Temps à Saint-Pétersbourg déclare tenir de source otfioielle qiue Al. Vën ze'lo- a pu constater, au cours des conversations dans les capitales qu'il a déjà visitées, que les grandes puissances sont toutes d'acoord pour que la Grèce reçoive Chio et Mytilène. Le 'correspondant ajoute : L/es puissances de la Triplice objectent toutefois que ces îles ne pourront être forcées. Elles se refusent également à vouloir donmei* la carantie^que'Ia Grf dlêFGt-ivde retour à l'Europe Pour ces deux lleé qu il .lui sera impossible de défendre. Cssad pacha De Durazzo c Après avoir conféré avec lès déléjués allemand et anglais" à la commission de contrôle, Essa.d ^acha a décla-ré qu'il remettrait sa démission avant trois jours à la commission Internationale. Celle-ci anfès l'en avoir remercié, l'autorisera à aller à la rencontre du prince de SVied comme représentant du peuple albanais. Essad pacha reviendra en Albanie en compagnie du prince. La condamnation Bekir De Valona : Le jugement du conseil de o-uerr.e- qui condamne Bekir à mort, et plusieurs officiers aux travaux forcés. =era soumis a,u prince. L'exécution en sera suspendue jusqu'à son arrivée. AFRIQUE DU SUD lCorrespondance particulière de TEtoile belge! Johannesburg, 8 janvier. Le parti ouvrier sud-africain décide d'admettre les gens de couleur dans ses rangs. — Raisons probables de cette décision. Je vous ai rendu compte des congrès du « South African Party » et, de 1' « Unionist Party », les deux grands partis politiques de l'Union Sud-Africaine. Pour vous donner une idée plus complète de la situation il me parait nécessaire de vbus parler également du congrès tenu à Prétoriq., les 29, 30 et 31 décembre dernier par le « South African Labour Party >r ou Parti ouvrier sud-africain. Le parti ouvrier ne compte, je crois, M^-e cinq représentants au parlement de l'tj-! nion, mais le caractère et l'importance des intérêts qu'il soutient, l'activité qu'il déploie, les moyens dont il use pour la défense de ses Lntérêts lui donnent un rôle très sérieux — je pourrais presque dire ■ prépondérant — dans l'évolution économique de ce pays. Pour toutes ces raisons il est utile de suivre et de noter avec soin [ la politique dû parti, surtout quand elle . prend, comme cette année-, une orienta-? tion toute nouvelle, et quand cette orien-i talion' côtoie de très près un des plus d-iffi-" ciles problèmes des industries sud-africai-' nés : la main-d'œuvre ouvrière. ] Jusqu'ici la main-d'œuvre ouvrière — el ? j'entends par main-d'œuvre ouvrière le - travail cônfié à des artisans, expérimentés § était dans les industries sud-africaines 3 les industries minières en particulier, le ' monopole du blanc, et, le gouvernemenl ? avait plus ou moins consacré, ce mono p'ole, quand voici" qu'un tout petit article d'une proposition votée au dernier con grè> du* Parti ouvrier sud-africain sembl< 3 prévoir, accepter, prépare même un chan 3 gément complet dans les conditions si ex - clusives de cette main-d'œuvre. 1 La proposition en question est ainsi con 3 Çue : 1 Article premier. — Aucun projet de mo - difîcatiôn aux lois restreignant le droit d< i vote à l'Européen ne devra être pris ez considération avant la mise en vigueur di notre politique à l'égard des indigènes. Art 2. Toute législation industriel!" touchant aux salaires, au travail, devn être basée Sur les conditions de la main d'œuvre ouvrière européenne. Art. 3. — En vuefde prévenir le croise ment des races il est nécessaire qu'un' a législation des nlus rigoureases prescriv s des peines ' sévères contre, les. hlancs di l'un et de l'autre sexe cohabitant avec des Cafres. Art. 4. — Il est préférable de ne pas aa-mettre dans le parti les gens de couleur ne voulant pas donner des garanties pra tiques qu'ils sont d'accord avec nous pour défendre ët améliorer les conditions (le la main-d'œuvre telles qu'elles existent pour la main-d'œuvre ouvrière blanche. Les trois premiers articles indiquent bien qu'aux yeux du parti ouvrier la race de couleur constitue un péril grandissant dont il.faut arrêter les progrès. Je ^examinerai pas, aujourd'hui du moins, les mesures qu'il préconise à cet effet. C'est surtout l'article 4 qui mérite de retenir plus particulièrement notre attention. Mais cet article n'est pas très clair, il n'est même pas clair du tout et .c'est à sa discussion que l'on doit se réporter-pour en comprendre le sens et la portée. La lecture de cette discussion ne laissa aucun doute sur le sens de l'article. Il s'agit bien, quoique sous une forme détournée, de- l'admission conditionnelle des gens de coiiieur dans les rangs du parti ouvrier et l'on, a le choix .d'admirer les hauts motifs d'humanité et de justice présentés à l'appui de la proposition. Ne nous décla.re-t-on pas, en effet, qu'il ne faut pas juger un homme à la couleur de sa peau, mais à son mérite, et qu'il faut lui donner toute facilité de s'élever au niveau de l'Européen civilisé ? Ne nous dé clare-t-on pas, au nom des préceptes éthiques les plus élevés, qu'il faut voir dans Thomme de couleur un camarade, un frère ayant droit à toute notre assistance, etc., etc. ? Excellents sentiments, n'est-ce pas? mais qui n'ont malheureusement qu'un tort, un très grand tort, celui de venir un peu tard, et de laisser ainsi aux sceptiques beaucoup de doute sur leur sincérité. On se rappelle et l'on remarque malicieusement que l'auteur même de la proposition, M. F. H. P. Cresswel], membre de l'assemblée législative et le principal leader du parti ouvrier, était, il n'y a pas longtemps, un des plus fervents apôtres d'une main-d'œuvre ouvrière exclusivement européenne, et l'on sourit de lui voir tendre les bras aux camarades de couleur, la veille des inconnus, des ennemis m'me, aujourd'hui des frères adoptifs dans la grande famille ouvrière. Quels soins dans l'expression de bienvenue adressée à ces nouveaux compagnons ! Avec quelle délicatesse on évite de leur rappeler qu'ils étaient hier exclus, frappés d'Ostracisme! On leur ouvre la porte sans bruit, il n'est pas môme question de la leur ouvrir, il semble qu'elle leur a toujours été ouverte.-Seulement un petit mot de recommandation avant d'entrer, juste pour les mettre au courant des habitudes, des règles de la maison : « Camarades, leur dit-on, maintenant cpie vous allez être des nôtres, il est entendu, n'est-ce pas, que vous n'accepterez pas des patrons un salaire inférieur au nôtre, il est même entendu que vous nous aiderez à le relever. » Et telle serait la morale de cet article 4 qui fait tant de bruit : crainte de l'artisan de couleur et désir de l'absorber — pour mieux l'étouffer, ajoutent quel-ques-uns.Eh oui, la belle rhétorique humanitaire dans laquelle semblent s'.ouhlier si facilement et si à propos les leaders du Parti ouvrier sud-africain • ne trompe personne. A nous tous qui savons combien profond est dans l'esprit de l'Européen de toutes classes, y compris la classe ouvrière, le préjugé de race et de couleur, combien ce préjugé est incompatible avec un sentiment sincère de sympathie vis-à-vis des gens de couleur, à nous tous T1 paraît profondément regrettable que certains orateurs du parti ouvrier aient cru devoir cacher sous un voile d'hvpocrisie le^ véritables motifs de leur décision. N'eût-il pas été plus digne, plus décent de se taire? Nous n'ignorons pas ces véritables motifs et je m'empresse d'ajouter que, s'ils sont égoïstes,. ils sont -après tout humains, excusables même dans une large mesure, étant dictés par un de nos plus forts instincts, l'instinct de la défense personnelle.Le parrti ouvrier commence en effet à se rendre compte que l'artisan de couleur devient un concurrent sérieux. Dans ia province du Cap, par exemple, l'homme de couleur est maçon, charpentier, mécanicien, quelquefois même entrepreneur, et menace d'accaparer peu à peu tous les travaux, non seulement parce qu'il acquiert une habileté professionnelle égale à celle du blanc, mais aussi parce qu'il se contente d'un salaire ou d'un bénéfice moindre. Quelques Trade-Unions de la province du Cap ont bien essayé de conjurer le danger en invitant les artisans de couleur à se joindre à leur association et en leur im: posant cette condition de ne pas accepter de travail au-dessous du prix payé au blanc, mais je ne pense pas qu'il ait été beaucoup répondu à. cet appel, et je reste persuadé que la décision du parti ouvrier d'admettre les artisans de couleur a poui principal objet d'encourager ceux-ci à < faire partie cles Trade-Unions sud-africaines, car'il est bien évident que donner à : ces artisans l'accès du parti ouvrier, c'esj aus9i leur donner l'accès des Trade-Uniom i qui sont ce parti même ou qui, tout au ■ moins, en forment la très grande masse ■ J'ajoute qu'en adoptant cette nouvelle tac tique le - Parti ouvrier sud-africain agil - dans les intérêts de la classe ouvrière de la province du Cap et de la province de . Natal et aussi dans ceux de la classe ou ? vrière du Transvaal et de l'Orange Fret i State. i Sans doute on va me dire que la ques tion ne peut se poser pour le Transvaal e î l'Orange Free State où l'ouvrier de cou i leur est frappé d'un ostracisme qui lui en - lève pour ainsi dire toute chance de trou ver du travail, particulièrement dans le: - mines. î Cela je ne-l'ignore pas, mais je'sait i également et les leaders du parti ouvrie i. le,savent probablement encore mieux qui moi, que pareil état de choses ne peut toujours durer. Le gouvernement et tous ceux qui ont ^ cœur le développement industriel du pa\^ finissent par se lasser de voir que les.scrè ves et les exigences croissantes du parti ouvrier sont un échec constant à ce déve loppement. Tout naturellement ils cherchent un remède à cette situation et j'ai léjà indiqué, dans un article sur la grève lu Rand, combien il était facile de le trouver. Il n'y aurait qu'à faire appel aux artisans noirs ou de couleur. Les conditions de 1a lutte entre le capital, et le travail ne sont pas ici les mêmes lu'en Europe ou la classe ouvrière se présente en un bioc homogène, uni par une communauté d'origine, de mœurs, d aspirations. Heureusement ou malheui^euse-ment la classe ouvrière du Sud de l'Afrique est composée d'éléments qui se différencient sous tous ces rapports et qu il est pour cette raison très r- cf'opposèr les uns aux autres. Que les Jé-Unions, Je « Transvaal Miners'Association « et autres associations ouvrières européennes du Transvaal rendent 1 exploitation minière de plus en plus difficile, impossible même dans, certains cas, et il est à prévoir que. le gouvernement changera complètement la législation minière et donnera aux ouvriers expérimentés des races noire et de couleur l'accès de certains emplois jus- | qu'ici réservés à des artisans d'origine eu- | ropéenne. Il est fort tentant, en effet, de faire exécuter par un individu plus docile et pour la modique somme de 2 shellings et 6 pence, 3 shellings ou 4 shellings le même travail payé 16 shellin7s,- 18 shellings ou 20 shellings à un individu turbulent, jamais content, toujours prêt à. se mettre en grève. Le gouvernement résis-tera-t-il longtemps à cette tentation, s il n'y a pas d'autre moyeu de sauver la principale source de revenu du pays, 1 industrie minière? Les leaders du Parti ouvrier sud-af.'i-cain Se rendent certainement compte de cette situation et c'est à mon avis pour y parer qu'ils ont subitement changé de tactique et tentent d'absorber l'artisan de couleur avec l'idée de lui faire épouser toutes les exigences de l'ouvrier européen et dé supprimer ainsi sa concurrence possible, surtout au Rarid. Réussiront-ils? Avec beau coup, j opine pour la négative. L'ouvrier de couleur peut, il est vrai, être jusqu'à un certain point séduit par l'honneur d'appartenir '4u ^arti ouvrier sud-africain, et encore I Ne sait-il pas, en effet, qu'on Taccepte par pure nécessité, nullement par amour? Ne sait-il pas qu'une décision du parti ouvrier ne peut d'un traït de plume supprimer le préjugé de race et de couleur et que, <îuand il ira s'asseoir aux conférences du parti, le blanc, son voisin, pourra lui faire sentir qu'il n'est qu'un ,être inférieur, un paria, que l'on tolère parce cpj'on ne peut faire autrement? S'exposera-t-il à de si.cruels affronts quand il m'est même pas certain d'avoir, comme compensation, cet avantage, de pouvoir, à prix égal, trouver du travail aussi bien que l'Er-opéen? Non, il pensera probablement. qu'il vaut mieux rester indépendant et poursuivre tranquillement sur le terrain économique, à la faveur d'un prix moindre, une première conquête : la main-mise-sur tous les; travaux confiés jusqu'ici à l'artisan européen. On a prétendu que la nouvelle tactique du Parti ouvrier sud-afric&in avait surtout pour objet de gagner au parti ouvrier les votes des gens de couleur du Cap, qui jusqu'à présent étaient acquis à 1' « Unio-nist Party ». Peut-être, en effet, le parti ouvrier a-t-il été, dans une certaine mesure, influencé par cette vdonsidération, quelques-uns de ses membres1 l'ont même franchement avoué au cours des discussions du congrès. Mais je persiste à croire que le véritable motif qui a girtidé lés leaders est le motif d'ordre économique que je viens d'exposer. Il est interdit de reproduire nos correspondances, à moins d'en inddquer la source. mhwi——gasiiiB 11iiiii hiii'ium—i nmii——em INTÉRIEUR DAIS L'ARMÉE LE CAS DU COLONEL WAMANT On n'a pas oublié dans quelles condf-tions, à la fin de 1912, ie colonel Warnant, qui commandait à Bruxelles le 9° de ligile^ apprit qu'il était'dépassé pour le grade de général-major. N'ayant pas été prévenu, c'est en parcourant, dans VEtoile, brlye, la promotion de décembre, qu'il , vit qu'il était dépassé. Cette promotion avait été publiée par Le Moniteur du 27. Or, Le 28 seulement, le lieutenant général de Bray écrivait au colonel Warnant : «J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre candidature au grade de général-major n'a pas reçu l'ap-pui de la mnjo;rité des membres du <*>-i mité de l'armée, -lors de sa. dernière réunion.» On a estimé aue vous ne possédiez pas au de?ré suffisant les qualités indispensables à l'éxercice d'un comman-: dement plus élevé que celui (ju>e vous ' exercez actuellement. » Puis, au-d'Ç' t-ous de sa signature. le ! lieutenant çr&néral de Brav ajoutait « Nota. — C'est-pour me conformer aux ■ ordres de M. le ministre que les comimu ; riications de ce ;?enre n'ont no- été faites ■ avo.nt Js promotion trimecitrieM/î/» On r.-'était pas habitué è de tèls procédés. Aussi, tandis; qu» lé colorer Warnant y 5 répondait sur-le-champ par une d'émané de nr'se à la retraite, da'r.s 1-e public, Ipï i commentaire0- allèrent leur-troin. D'asseî - absurdes potins -circulèrent même. Tr/tèr-i pellé, le ministre de la guerre fut obligé 1e s'expliquer à la Chambre. JJn .saul homme se taisait, l'intéressé. Mais il se réservait de prendre La parole à son heure, -et il vie^t'd!estimer que fhèyre était venue . Dans une brochure, cfûi à pariMiier, k colonel Warnant expose son» cas et de çe<. exposé ressort tout au moins que c'est av.ee. une.tiien coupable léjèreté que s^e.fjiit dan* l'armée, M. de Broqueville étapt ministre de la guerre, l'examen des droits à l'aval cernent. . M. Warnant soutient que: c'est ' injustement que fut écartée sa candidature ai; grade de g,énjéral, et Les documents qù1} ■ produit à ce propos, ainsi que les faits qu i! invoque, faits qui sont de notoriété, semblent probants. ' - ' II est vraiment inouï de briser la carrière d'un*soldat en prétextant q.u'iî est clépoùryu des qualités indispensables à un commandement plus élevé, alors ejue son régiment, cité ôjmme modèle, se, dresse, vivante protestation, contre cette.allégation. Il ne faut pas s'étonner toutefois que-pareils faits se produisent. La. brochure du colonel Warnant et C'eât ce -qui -fait -soi, principal mérite, à rioç- yeux nous apprend pourquoi. .Les déciàixjiis au sujet de Tavancem-eiit. sont prises par ce ciu'on. apfp^lle. comité d'année». Or, voulez-vous savoir-comment ce co-» mité est apprécié par un lieutenant go néral rrui en faisait partie ?. > «J'ajouterai, éent M. de Bray, que je n'ai jamais été partisan de la ^composition d'un comité dans lequel on trouve dés spécialistes, de toutes armes qui. sa m connaître en aucune façon les ca.ndida.ts, se rallient, sans plus, à l'opinion de. l'un ou de l'autre d'entre eux, faisant ainsi"ii des avis des autorités les mie-ux en situation de pouvoir poser un jii^ment éclairé sur la valeur des intéressés. Ç'er.t là' une bien grave lacune dans notre législation militaire. » Les chefs directs du colonel 'Wamanl ceux qui le connaissaient, appoiyaient,sa ca,-r>.d''d''t,ire a.u o-én^raîat. • U fut écarté par ceux qui, militairemeiu parlant, ne le connaissaient pas ! Qui r.<e voit qu'un tel comité ne peut que fa.i^e le tort le plus grave à l'armée, et, fût-il composé des hommes les plus inti ores, faire naîtv,e 1e soupçon qu'on pourrait y agir par ordre ! H U Y ICorrespondance particulière de VÊràiva uc.lg'4 Ier février. Violent incendie Un violent incendie a éclaté dans la niûife de samedi à dimanche dans lés ém ai lieriez VandenkLeboom. dont les bâtiments couvrent une superficie d'un hectare. • Le feu a pris naissance dans râtelier des agraffeurs et a, en quelques instants, causé des dégâts importants. Les flammes ayant gagné d'autres locaux de l'usine, un service-d'ordre dut être.établi pour emyè-cher la foule d'approcher de là fournaise. Grâce au dévouement des pompiers et des ouvriers d'une usine proche, le foyer put être circonscrit, nuis maîtrisé. Les dé?âts matériels causés rincou-d;e sont évalué à environ 300.000 franc? Lvus:ne occupait 425 ouvriers qui seron* astreints à un long chômage. LÎÉGE (Correspondance particulière de bp.lg^ tc" février La manifestation Browning Samedi soir a eu lieu à Hersfca! un grandi banquet au. cours ducniel on a célébré erj présence de nombreuses personnalisé^ la construction du miîlioinième pisto^ Browning. L'inventeur d el'arme' qui porte son nom a été abondamment congratulé et a re^u des mains de M. le mniistre Hubert la croix de chevalier de i'Ordre de Lépold; Au cour^ de cette môme manifestat:on M'. Boël, inspecteur général de la Fabrique Natiorta;« d'armes de guerre, a é^alemont été déccxrf par M! Hubert.qui Lui a remis la croix dÀ chevalier de l'Ordre-de la Goure nue VERVIERS (Correspondance parffcutiirs de i'Broit,s -Ie- fé'/rier.- A l'Association libérale Les raiimbras. de J'Association libémjs de Verviers »e sont réunis dimanche matin en assemblée générale. M. le bourgrne.sfre 'Mulïendoi'ff présidait.' entouré de.Mjl. Peltzer de Clermont et FU • . chot, sénateurs ; Herla, cojjèeiiler eom-munal, secrétaire ; Spin.haye.ii éch^vin ; B.esenfansi avocat; Gillard. coinstsipir corn, mùnal de Stavélot et.cb-nséillçr.provincial-et Lejôune. bourjmestre de fasses. Après - que l'assemblée eu entendu la leoture du- rapport du sec.Fétatre, M. Herla, qui a retracé'en termes élevé* les travaux, accomplis par te parti libéru!. belge ci'ont. d.t il, l inierventio-» conciliatrice au mom8.it de la grève, geriéiale ppii;* le suffrage universel est un de? plus nobles faits de son'histoire, il a été décidé défaire imprimer et do répandre ce rappor ' dans toute là contrée. On a procédé ensuite à l'élection.du do-..mité.qui a été constitué comme suit : MM. jjesenfans, Fléiïhet, Herla. -Houset, Eup \ii.rcotto. Jos. Méleil, Eug., Mullendoi ff. Ed. Peltzàr de Ctormont. Jos. ^oub.ra, Jy. les .Spt,nhayer et Désiré Vinche. Siur pronnsition de M. Mêler., l'assenible. a applaudi en qualité de président- M. le bour-'inestrè et dé-puté Mull^ndorff auqvifi' des félicitations ont au«s,i été votée? poûi-. la vaillance ave.c laquelle il a sou'ejiu ses amis du Parlement dans la .campagne contre la loi'scolaire. ..M-, le sénateur Fléohet a nr«te«té avec frru'-iua contre le désarroi c.réé.'aux cHfàhî»? - • de for et h la poste par l'incapacité des. mit.istres resnnisnliles et iî n été d-écMo. ti'ertvn-er A là Chambre unonlre du Joi.:r de prûàsiatioji. GS" aimée. — M" ES S

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes