L'étoile belge

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s.n. 1914, 18 Mei. L'étoile belge. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w08w952540/
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Lundi 18 mai 1914 35" — N"' ±25£EI Baromètre du 18 mai PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : 18 fr.; 6 mois, fr. 3 mois, fr. 3.S® POUR LA PROVINCE : Un an : 16 fr,; 6 mois, Ir. S.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. £« province il suffit de remettre le pria: de l'abonnement au f&ctéuf Edition G L'ETOILE BELGE France, Angleterre, Allemagne et 1 „ f 1 par trimestre tons pays de l'Union posiale. I payable ri'avance Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. I mandat-poste S centimes la numéro ANNONCES : 45 cm s la ligne; mininrirn 4 lignes, fr. 1.60. Les annonce? remises avant. 2 he ire> à l'Oiflca Je Publicité, 36, rue Neuve paraissent, la soir inè ne. 5 heeires Pempér. moy** norrnl9,le 17,12°3 Maximum de la ^^^TTqURveille. W'«. Obsn^vatrons fi\J_j [s J ^ midi température, I So[f f mg-S J Barométre, Il El Ez I . '^ ^2 Eiumi(lité(100=» V\^T V& * jft I bum.absoU. 47 Crent dominan \\cï? JrA c* g Déclin. mairn. 12 Ephémérides pour le 13 mai Soleil : • c—3 • Lune: , u ™ lever, 3 11. 56 lever, 1 h. uO îoucher. 1? h. 2S coucher. 12 h. ôl Prévis, de l'Institut météorologique : Veut NE. àE. modéré; beau. Service des malles Ostende-Ueavres Etat de la mer, le 17, à 16 heures : agitée ZÊn^R^AJSTŒEER» g q n l.e budget de M. Lloy<I George fi d Le budget anglais est le plus démocratique qui existe dans le monde entier. C'est celui qui est couvert, dans la plus forte proportion, par les impôts directs. Il y a vingt-cinq ans les impôts indirects couvraient encore les dépenses budgétaires dans la proportion de 56 p. c. C'était déjà moins qu'aujourd'hui encore dans la plupart, sinon dans la totalité des autres nations. Depuis lors la part des impôts indirects n'a cessé d'être réduite. Elle n'est plus actuellement que de 40 p. c. Dans le budget de cette année les recettes sont évaluées à 173,675,000 livres sterling. 35,350,000 sont fourtiies par les douanes, 39 millions 650,000 par l'accise, 9,900,000 par le timbre, 28,800,000 par l'impôt sur les successions, 56,550,000 par l'impôt sur le revenu. Et c'est à l'impôt sur le revenu et à l'impôt sur les successions que M. Lloyd George demande les 10 millions de livres qui lui manquent pour équilibrer le prochain budget. Ce budget atteint 5 1/4 milliards de francs. C'est une somme énorme, mais qui n'est nullement hors de proportion avec la fortune du pays. On a calculé que le contribuable anglais n'est pas plus lourdement t'axé qu'il y a un demi-siècle, bien que le budget ait à peu près triplé depuis lors. Le budget de 1850, qui était d'environ un milliard et quart de francs, correspondait à un revenu national global d'environ douze milliards et demi de francs ; le budget de 1880, qui s'élevait à un peu moins de S milliards de fra tes, correspondait, à un revenu national de 25 milliards de francs ; le dernier budget était d'environ 5 milliards de francs, mais le revenu global du peuple anglais atteignait environ 60 milliards de francs. L'État prélève donc d'une façon régulière, depuis plus d'un demi-siècle,un peu moins d'un dixième du revenu total de la nation. La proportion paraît fort élevée ; elle n'a pas cependant empêché le revenu du peuple anglais de doubler deux fois au cours des soixante dernières années, chaque fois à trente années de distance. Et, on ne doute pas que la même progression se maintienne pour l'avenir, de sorte que le revenu du peuple anglais atteindra vraisemblablement 125 milliards de francs dans une. trentaine d'années. Le budget s'élèverait alors à dix ou douze milliards de francs qu'il ne pèserait pas plus fortement que le budget d'aujourd'hui sur le peuple anglais. Son augmentation progressive n'empêchera pas la fortune de la nation anglaise, qui est évaluée actuellement à 425 milliards de francs, d'atteindre alors au moins 750 milliards dé francs. Nous avons dit que les 250 millions 'de francs manquants seront demandés à l'impôt sur le revenu et à l'impôt sur les successions : 125 millions environ à une refonte — c'est-à-dire à une augmentation — de l'impôt sur les revenus compris entre 25,000 et 75,000 francs : 62 millions à un impôt additionnel sur les revenus supérieurs à 75,000 francs : enfin les 62 millions restants à une élévation de l'impôt sur les grosses successions. Le ministre du trésor ne compte retirer qu'environ 185 millions cette année-ci, mais il escompte déjà pour , n l'an prochain un produit de près de 350 millions de francs. L'impôt sur le d revenu, complété par l'impôt addition- r nel sur les plus gros revenus, produira r alors une somme globale d'environ j, 1,775 millions de francs, et l'impôt sur 1. les successions une somme variant entre 8 750 et 875 millions de francs. I La législation anglaise ne connaissait i 'pas jusqu'ici le principe de la progrès- -® i sivité dans l'impôt. Il sera appliqué dans j ] le nouveau budget. Il est d'abord appli- r qué sous forme dégressive en ce sens i ! que les revenus du travail inférieurs à \ 75,000 francs seront moins imposés que £ j les rentes. A partir de 75,000 francs, il e ; est établi, comme nous avons dit, un t : impôt additionnel. Ce dernier impôt j atteindra un total de 28,815 contribua-! bles, lesquels acquitteront ensemble 194 millions de francs d'impôts. • Ce dernier chiffre montre que le ( nombre des gens très riches est fort 1 élevé en Angleterre. 66 possèdent un 1 revenu supérieur à 2 1/2 millions de 1 francs ; 55 ont un revenu compris entre , 1,875,000 et 2,500,000 francs ; 37 un : revenu compris entre 1,625,000 et 1 mil- | lion 875,000 francs ; 56 un revenu com- j pris entre 1,375,000 et 1,625,000 ; 107 un , revenu compris entre 1,125,000 et 1 mil- ' lion 375,000 ; 186 untarevenu compris • entre 875,000 et i, 125,000 ; 382 un revenu , compris entre 625,000 et 875,000 ; 438 un revenu compris entre 500,000 et 652,000; 787 un revenu compris entre 375,000 et 1500,000 ; 2,029 un revenu compris entre 250,000 et 375,000 ; enfin 7,411 un revenu compris entre 125,000 et 250,000 francs. Le tableau suivant donnera une idée des impôts directs qui seront acquittés à l'avenir par les contribuables anglais. Les contribuables ayant deux enfants et dont le revenu est inférieur à 5,000 fr. ne paient pas l'impôt. Pour un revenu de 10,000 Ir. on paiera 187.50 — 12,ï>00 — 290.60 — 15.000 — 450:00 — 17,500 — 590.60 — 20,000 — 750.00 — 25,000 — 940.00 25.025 — 1093.75 — 37,500 — 1565.00 — , 50,000 — 2500.00 — 75,000 — 5260.40 — 200,000 — 19322.00 — 250,000 — 25989.35 L'impôt sur le revenu, qui avait d'abord été considéré comme un impôt exceptionnel auquel on n'avait recours que dans des cas graves, lorsqu'il fallait pourvoir à des dépenses extraordinaires, est ainsi entré petit à petit dans les mœurs anglaises et est même devenu la base des recettes budgétaires. Il est accepté par tout le monde. Il va de soi que les conservateurs, ou du moins la fraction la plus riche du parti conservateur, qui va devoir payer un supplément appréciable d'impôts, proteste contre les nouvelles propositions de M. Lloyd George. Mais l'ensemble du pays les accueille favorablement. Les objections que l'on formule ont un autre caractère : on se demande ce que ferait le gouvernement en cas de guerre par exemple, s'il s'agissait d'improviser de nouvelles recettes, car ii ne parait guère possible d'accroître davantage les taux de l'impôt sur le revenu. NOS Services spéciaux ri FRANCE La visite des souverains danois La soirée à l'Elysée s'est terminée par une très brillante représentation artistique.Les souverains danois prirent congé du président à minuit et regagnèrent sans incident le ministère des affaires étrangères.Les souverains danois ont offert, dimanche, à midi, au domicile du ministre du Danemark, un déjeuner en l'honneur du président de la République et de Mme Poincaré. Les souverains danois, M. Poincaré et Mme Poincaré ont assisté dimanche après-midi aux courses de Longchamp. Le temps est beau. L'assistance, très nombreuse, a fait aux souverains un accueil chaleureux. Les souverains .danois toujours acclamés sont rentrés à 5 h. 15 au ministère des (affaires étrangères. ALLEMAGNE Commentaires officieux du discours de M. von Jagow La Gazette de VAllemagne du Nord écrit &»ns sa revue de la semaine : Un débat de deux jours sur la politique étrangère a fait ressortir d'une façon claire et précise l'accord des partis bourgeois du reich-stag avec la direction des affaires étrangères de l'Empire. Les journaux rie tous les partis soulignent cet heureux résultat. Dans la partie de l'exposé du secrétaire d'Etat consacré aux affaires balkaniques, on trouvera, pous une forme concise et prudente, un aperçu de la tendance générale qui guida depuis le début la politique balkanique allemande. Non seulement l'Allemagne a pu rendre de précieux services à ses alliés, mais encore elle a fait entendre sa voix auprès des autres puissances pour le règlement pra- e l'ÉTOILE BELGE tique et désintéressé des problèmes orientaux. Elle a de plus sur faire en sorte que ses rapports amicaux avec les Etats balkaniques ne fussent en rien compromis, notamment ses relations avec la Roumanie, Dans son appréciation générale de la situation, le secrétaire d'Etat ne s'est pas étendu sur la constatation d'une détente progressive. Il n'a nullement ca-ché que des éléments d'insécurité subsistent encore et exercent leur action. En parlant ouvertement de la campagne de presse russe, ! il a indiqué nettement la source du danger. D'après les commentaires de la presse étrangère dont on dispose jusqu'ici, il semble que l'on ait fait immédiatement des efforts pour effacer sur ce point même l'impression des paroles du secrétaire d'Etat. On a recommencé aussitôt le jeu signalé par lui qui consiste à essayer de représenter l'Allemagne sous un faux jour dans l'oninion internationale, en couvrant par le silence les attaques de presse contre la politique allemande et en s'obsti-nant à voir dans une défense dictée par la nécessité, u.ne attaque injustifiée. Nouveau procès politique à Colmar Lundi matin, sera appelé, devant le tribunal correctionnel de Colmar. le procès intenté au dessinateur Hansi pour son li- ; vre Mon Village, confisqué en mars dernier.Le parquet a .relevé contre l'accusé trois j griefs différents : 1° Outrages envers la j gendarmerie ; 2° Outrages envers les instituteurs allemands ; 3° La tendance antiallemande de l'ouvrage. Dans la préface de son livre, Hansi avait écrit que le gendarme allemand est lourdaud ou brutal, que certains instituteurs recourent aux sévices comme moyen de correction, mais que les enfants des gendarmes échappent cependant à cette pédagogie du bâton. Quant aux tendances anti-allemandes de I-Iansi, elles se manifestent dans tous ses ouvrages et elles ont été établies par des jugements et des condamnations antérieurs. Le canal « Empereur-Guillaume » r Les travaux d'élargissement et d'aména- g sment du canal « Empereur-Guillaume » c ni unit la Baltique à la mer du Nord, se-:>nt terminés dans leur gros œuvre à la n du mois et, dans les premiers jours de lin, les plus puissantes unités de la flotte ô guerre allemande pourront passer d'une ter à l'autre. L'empereur Guillaume inspectera sans ] oute les travaux lors de sa présence aux ( îgàtes de Kiel. En même temps les nou- < elles écluses seront livrées au transit ma- j Itime international. Ces écluses seront i ;s plus grandes actuellement en service : mrs sas dépassent de 25 mètres en lon-ueur et de *11 m. 50 en largeur ceux du anal de Panama. Le canal « Empereur-Guillaume » a une irgeur de 101 m. 75 (anciennement 67 m.) 5 t une profondeur de 11 mètres (ancienne-lent 9). Les travaux de dragage ne sont as encore complètement achevés ce qui 1 'empêche pas les vaisseaux de guerre de asser. On a aménagé sur le parcours qua-re bassins longs de .1.100 m. et larges de 40 m. qui permettront à la flotte de guerre .e rebrousser chemin le cas échéant. On , en outre, aménagé de distance en dis-ance des élargissements du tracé pour fa-iliter le croisement des navires et on a ectifié des courbes gênantes du tracé primitif. Comme les nouvelles écluses d'ac-ès au canal se manœuvrent " d'une façon ilus rapide, la durée de la traversée a pu itre réduite dé 24 à 15 heures. En moins le deux jours, toute la flotte de guerre al-emaride pourra passer d'une mer dans 'autre et évitera ainsi le doublement du iap Skagen. Les travaux ne seront cependant com-jlètement achevés qu'au printemps de 'année prochaine. Il reste à achever le iragage de certains tronçons, le talutage les côtés élargis et différents travaux de léfense. Les frais occasionnés par l'élargissement et l'aménagement du canal se nonteront à 84 millions de francs qui s'a-outent aux 195 millions de frais de prenier établissement de cette remarquable ?t importante voie navigable. AfNGLETEFîRK Les suffragettes incendient au champ de courses de Birmingham Des suffragettes ont incendié, la nuit iernière, les tribunes du champ de courtes de Birmingham. Les dégâts sont éva-ués à plusieurs milliers de livres sterling. AUTRSCHE-HOM&RSK La santé de l'empereur Le communiqué officiel de samedi soir touchant la santé de l'empereur dit : «Il n'y a pas à signaler, d'hier à aujourd'hui, de modifications appréciables dans l'état de l'empereur et dans les manifestations extérieures fie cet état. » Le souverain a tenu ses réceptions habituelles.Les chemins de îer orientaux Suivant la Nouvelle P\resse Libre les négociations relatives aux chemins de fer orientaux reprendront la semaine prochaine. Auparavant, des pourparlers préliminaires auront lieu mardi, à Budapest, entre les délégués autrichiens et hongrois. ESPAGNE La fête du roi À l'occasion de la fête du roi, une délégation des chambres s'est rendue dimanche matin au palais royal de Madrid. Le souverain a prononcé une allocution dans laquelle il a déclaré notamment qu'il fait tous ses efforts pour préparer un heureux avenir à la nation espagnole. Les membres du corps diplomatique et de nombreuses notabilités assistaient à la réception. PORTUGAL Attentat contre un ingénieur des chemins de fer M. Santos Viexas, ingénieur de la compagnie des chemins de fer, sortant de la station Santa Apolonna, a été blessé grièvement d'un coup de feu par un déchar-g'eur de la compagnie, nommé Manuel Ra-mos. Cet employé avait demandé une élévation d'emploi qui ne put lui être accordée. Il avait reçu, toutefois, une augmentation de salaire. Il a été arrêté. russIe A LA DOUMA La politique intérieure La discussion par la douma du budget du ministère de l'intérieur a duré de 11 heures du matin à 10 heures du soir. Les octobristes ont déposé un projet revisant plusieurs chapitres du budget pour une somme totale de 768.000 roubles en vue do protester contre ïa non-exécution des desiderata exprimés par la douma en 1913, ainsi que contre la politique générale du ministère de l'intérieur. La majorité des propositions de modifications a été adoptée 'à une faible majorité de 148 voix contre 144. Enfin, à la majorité de 186 voix contre 95. la douma a adopté la formule transitoire proposée par les octobristes qui énonce entre autres choses que le ministère de l'intérieur, ignorant systématiquement les désirs dès institutions législatives, la douma estime sans utilité d'exprimer de nouveaux désirs de quelque nature que ce soit. Elle trouve que la politique du ministère de l'intérieur provoque le mécontentement des masses de la population, contribue à renforcer les courants hostiles au gouvernement et empêche l'exécution de la volonté imnérinle exprimée dans les manifestes de Sa Majesté. Cette politique affaiblit la puissance de la Russie et menace l'Empire de préjudices énormes. La douma appelle l'attention du gouvernement sur le danger d'une semblable politique. TURQUIE Les ministres turcs en accusation Dans les milieux officiels de Constanti-nople on rectifie ainsi la nouvelle donnée au sujet de la mise probable en accusation des cabinets Moukhtar pacha et Kia.mil pacha, responsables de la guerre balkanique : « Le discours du trône parle de la haute cour militaire en fonctions déjà depuis plusieurs mois. Cette cour cherche à établir les responsabilités des fautes commises pendant la guerre au point de vue militaire et non au point de vue politique. » La chambre travaillera au développe- lent économique de l'empire et ne susci b e>ra aucune haine intérieure, ne soulèver; I ucune question pouvant provoquer des j dissensions. » MAROC La jonction des colonnes Gouraud et Baumgarten Le Temps publie la dépêche suivante Bab-El^Amama (à 20 kilomètres au nord •uest de Taza) transmis par le poste télé graphique de M'Coun, le 16, à 19 h. 10. L; onction est faite. Les colonnes Gouraud et baumgarten se sont rencontrées ici à 11 h. INDES ANGLAISES Perquisitions et arrestations La police a opéré à Calcutta des perqui- ( ûtions dans cinq maisons habitées par de.c 3engalis des classes aisées. Elle a saisi de îombréux livres et documents ainsi que leux fusils. Six arrestations ont été opé t *ées. Aucun incident. • 1 in MlISt! | Les négociations serbo-grecques au sujet de Salonique < De notre correspondant de Salonique : J'apprenidis que les négociations entre les Idélégués serbes et le gouvernement hellénique au sujet des privilèges accor dés à la Serbie dans le port de Salonique seraient sur le point d'aboutir. L'accord , définitif sera signé incessamment. Voici, d'après mes informations, les principales concessions accordées par la Grèce au gouvernement de Belgrade : 1. La Grèce a cédé sans réserves sur la question de la convention des chemins de fer conclue le 14 octobre 1890 entre l'Allemagne, l'Autriche, la France, la Belgique, la Hollande, la Suède, la Bulgarie, la Turquie et la Serbie. 2. Au commence serbe sont accordées toutes les facilités dont il jouissait dans le port de Salonique en vertu de la convention signée le 10 octobre 1883 entre l'Autriche, la Bulgarie, la Turquie.et la Serbie, convention dénoncée deux ans avant la guerre turco-balkanique. 3. Une partie du port'située hors de la zone franche qui sera établie devra être réservée exclusivement- aux besoins du commerce d'importation et d'exportation serbes. 4. La circulation des trains venant de Serbie se fera librement sans aucun transbordement à la frontière gréco-serbe. 5. Des fonctionnaires douaniers serbes seront affectés aux manipulations qui auront lieu dans la zone serbe pour le commerce d'importation et d'exportation serbes, ainsi que pour le transit par Saloni-c:ue.6. La circulation des trains directs de marchandises Salonique-Serbie et vice-vers a sera permise. 7. La construction d'une nouvelle ligne de chemin de fer allant des frontières de la vieille Serbie et aboutissant à Gumendjé (frontière gréco-serbe) ou à Salonique. Cette .dernière clause a trait à la question des chemins de fer orientaux qui fait actuellement .l'objet de discussions entre le gouvernement autrichien, qui est le principal intéressé et le cabinet de Belgrade.En outre, des concessions importantes ont été accordées à la Serbie en ce qui concerne l'exportation du bétail serbe par Salonique et l'importation des céréales de Serbie dans les territoires grecs. Etats-Unis et Mm La médiation Les délégués mexicains à la conférence de Niagara pour la médiation sont arrivés à Washington. Dans la région de Puebla On ne pense pas que le général Huerta ait l'intention de. jouer ses atouts à Puebla. La région de Puebla est pleine de révolutionnaires en armes, et^ on ignore si ce sont des partisans du général Zapata ou du général Figueros. SUISSE [Correspondantc- particulière de. /'Etoile Belgs?- Berne, 15 mai. L'ouverture de l'Exposition nationale La Suisse n'a pas abusé jusqu'ici de ces grandes revues de l'activité d'un peuple. C'est la troisième. La première a eu lieu à Zurich, en 1883, la deuxième à Genève, en 1896. La troisième dépasse de beaucoup ses devancières, sous tous les rapports. La superficie est de 500,000 m. carrés ; les bâtiments recouvrent 135,000 m. carrés. Le nombre des exposants, par contre, paraît plus petit. Il est de 6,000 environ, tandis qu'il était de 7,800 à Genève. Il disparaît, car la concentration et l'organisation économique croissantes ont provoqué une fooile d'expositions collectives où un exposant, syndicat, corporation ou association montre les fruits du travail de tous ses membres. Ce matin, à 6 heures, un coup de canon annonçait le début des cérémonies d'ouverture. A 9 heures trois quarts précises, le cortège officiel se met en branle. Les Bernois jouissent dans toute la Suisse d'une réputation particulière : ils ont la spécialité du « Bernerwetter »,. c'est-à-dire que leurs fêtes sont toujours favorisées d'un temps magnifique. Allait-il en être ainsi aujourd'hui, au lendemain des saints de glace de si exécrable mémoire et sainte Sophie trônant au calendrier? Berne à triomphé. Le ciel était gris, mais il se rassérénait visiblement et un rayon de soleil trouait victorieusement les nuages au moment où le cortège entra dans l'enceinte de l'exposition. En tête se trouvait un peloton de càvalerie et une compagnie d'in-fanteràe ; suivait ensuite le monde officiel en redingote et haut-de-forme. Des corps de musique étaient échelonnés le long du cortège et des groupes costumés, étudiants, gymnastes, collégiens, boy-scouts y jetaient la note gaie et pittoresque. Les invités au nombre d'un millier environ, entrent dans la salle des fêtes. C'est un vaste amphithéâtre à la décoration so- re, mais de bon goût. La scène en grains peut contenir plusieurs centaines ■ 'exécutants. Elle représente un glacis de hâteau moyen-âge. C'est assez dire qu'elle e manque pas de cachet. L'excellent or-hestre de la ville exécute des composi-Lons d'auteurs suisses qui comptent par-li les meilleures. La marche officielle de exposition qui imite très bien le rythme e la marche nationale bernoise, est par-Lculièrement remarquée. Le « Manner-hor », une masse chorale de plus de deux ents chanteurs, exécute plusieurs chœurs rès bien adaptés à la circonstance et se Listinguant aussi bien par la valeur poé ique des paroles que par la richesse, la louveauté et la parfaite adaptation des ythmes et des harmonies. M. le Dr Moser, nembré du gouvernement bernois, prési-lent du comité central de l'exposition, race en un discours documenté la genèse, 'utilité et la nature de l'exposition. M. khulthess, conseiller fédéral et président l'honneur de l'exposition, expose en un liscours d'une haute envolée témoignant les qualités d'homme d'Etat de l'orateur, e but de l'exposition qui doit fournir une mage aussi fidèle que possible de notre léveloppement économique et social, de ses acunes peut-être et de ses faiblesses, mais lussi des grands progrès accomplis de-Duis dix-huit ans et des espoirs que cet îssor permet légitimement de concevoir. [1 termine par un vibrant appel à la soli-larité nationale, à l'entr'aide de tous pour e bien général par-dessus nos intérêts personnels divergents. M. Ador, enfin, conseiller national, apporte le salut de la Suisse romande et en particulier de Ge-lève et rend hommage à la ténacité bernoise qui mène à bon port tout ce qu'elle ântreprend. A une heure, mille convives se réunissent en un banquet. Au Champagne, M. ie Steiger exprime le plaisir de la ville de Berne d'avoir pu organiser cette grande manifestation de l'activité nationale. M. le Dr Hoffmann, président de la Confédération, expose au milieu d'un silence attentif la difficile situation économique de la Suisse qui, heureusement, ne fait qu'ai-gillonner l'esprit d;'initiative die ses enfants. Il fait aussi appel à un large esprit de tolérance qui ne doit pas se borner à souffrir les opinions des concitoyens, mais chercher à les comprendre, afin d'arriver toujours plus à une collaboration sincère de tous pour le plus grand bien de notre petite patrie. M. Beau, ambassadeur de France à Berne et doyen du corps diplomatique, apporte les souhaits bienveillants des nations voisines et adresse d'aimables paroles à la Suisse' et à la ville de Berne. M. Scheurer, enfin, président du gouvernement bernois, fait ressortir l'entrain avec : lequel le peuple bernois a rempli la tâche entreprise et sa ferme volonté de contribuer à sa pleine réussite. A 1 heure, les portes de l'exposition s'ouvraient au public. On peut affirmer en toute sincérité que l'exposition de Berne est dans un état d'achèvement très rarement atteint par des entreprises (de ce genre. Extérieurement tout est prêt, à peine une ou deux petites retouches sont-elles nécessaires et à l'exception d'un ou deux groupes, les exposants ont leurs stands garnis et ornés. Les visiteurs peuvent affluer, ce qu'ils font déjà aujourd'hui d'ailleurs. La halle aux machines et l'exposition des beaux-arts regorgent déjà de monde et un joyeux étonnement mêlé à un vif intérêt se peint sur tous les visages. Lire aujourd'hui en feuilleton « LES THEATRES A PARIS », par M. Scïirteïder* Vodb" plus Soisns râos Dernières ft3ouveS3®s d© Ba. niwst. INTERIEUR [g respi u la propriété Nous croyons devoir attirer l'attention sur la discussion qui s'est produite vendredi après-midi, au Sénat, au sujet de l'article 12 du projet de loi instituant une Société nationale des habitations et logements à bon marché, projet dû à l'initiative du gouvernement. Voci le texte de cet article : (t A défaut des communes, les sociétés ayant pour objet les" opérations énoncées au 1° de l'article 5 (celles qui s'occupent de l'achat, la. construction, l'amélioration, la vente et la location d'habitations et logements à bon marché, l'achat de terrains destinés à être aménagés ou à être revendus en vue de la construction de ces habitations- ou logements, ou en vue de la création de jardins ouvriers) -peuvent, en vertu d'un arrêté royal décrétant l'utilité publique, exproprier les inïmeubles insalubres, en se conformant aux dispositions ides lois des 17 avril 1835, 1er juillet 1858, 15 novembre 1867, 27 mai 1870 et 9 septembre 1907. » L'utilité publique est -décrétée sur la proposition de la Société nationale, le conseil communal et le comité de patronage du ressort entendus. » Dans la fixation de l'indemnité à allouer aux propriétaires des immeulles insalubres expropriés, il est tenu compte de la somme qui serait nécessaire pour la remise en état d'habitabilité: » La société expropriante affecte à la construction d'habitations à bon marché, soit les immeubles expropriés, soit d'autres immeubles équivalents et également bien situés, à moins que l'arrêté royal autorisant l'expropriation ne Ven dispense. » Alors que, jusqu'à présent, -le droit d'expropriation pour cause d'utilité publique n'appartenait qu'aux pouvoirs publics, voilà qu'on l'accorde à des sociétés privées,\ avec de bien vagues garanties que ces expropriations, opérées par des particuliers, en somme, seront bien faites dans un réel intérêt d'utilité publique. Si l'on ajoute à cela la disposition or-ionnant de déduire de l'indemnité à al-ouer à l'exproprié les frais que nécessitait la remise de l'immeuble « en état l'habitabilité », l'on conçoit les craintes exprimées par MM. Magis, délia Faille et Braun. Voici, d'après le Compte rendu analytique, ce qu'a dit le baron délia Faille : « ...L'arrêté royal d'utilité publique peut Jonc autoriser les sociétés expropriantes j à ne pas reconstruire les immeubles expropriés sur le même terrain et même à ne reconstruire aucune maison ouvrière. » Ce dernier droit me paraît exorbitant et dangereux ; exorbitant, car l'expropriation pour cause d'insalubrité est une mesure de polioe, dont on comprend que le droit soit conféré à une administration publique, mais point à une société qui, quoique agréée, ne peut, à mon avis, s'immiscer dans l'exercice des droits de- police qui appartiennent légitimement aux seules administrations publiques. » J'ajoute que la faveur accordée me semble dangereuse. » Si la Société d'habitations à bon marché n'est pas contrainte à reconstruire, quel emploi fera-t-elle des terrains ? N'est-il pas à craindre qu'elle en fasse un objet de spéculation?... » Voici ce qu'a dit M. Magis : « L'article... est excessif. Il est, en effet, illégitime d'accorder le droit d expropriation aux sociétés. Ce droit appartient jusqu'ici aux communes. De plus, les bourgmestres ont le droit de faire démolir les habitations insalubres. » Il me semble que oela est suffisant, et la preuve, c'est que, dans ces dernières années, on a supprimé par centaines les vieilles demeures insalubres dans les grandes villes, notamment à Bruxelles, à Liège, etc... )> ...Le projet dit que les experts devront déduire de la valeur de l'immeuble la valeur de la reconstruction. La commission propose de supprimer cette partie du texte, avec raison, car cette disposition est inconstitutionnelle. » Voici, enfin, ce qu'a dit M. Braun : « J'abonde dans ie sens des observations du baron délia Faille et de M. Magis. Vous allez accorder à des sociétés le droit d'exproprier des maisons insalubres. C'est là une prérogative des autorités publiques. Ce sera, souvent, du reste, pour les sociétés une cause de grave préjudice... » La disposition que nous discutons est jugée très différemment. Les uns, dont je suis, la considèrent comme excessive. Les autres l'estiment insuffisante, car ils voudraient que la société eût surtout le droit d'exproprier dans des conditions convenables des terrains non bâtis pour y ériger des habitations ouvrières. » De tout cela il résulte que la matière est essentiellement délicate, et que l'article 12 mériterait d'être réexaminé... » ...Ce n'est pas aux particuliers, c'est aux communes à faire le nécessaire. L'article dit que les sociétés ont le droit d'agir à défaut des communes. Comment consta-terez-vous cela*? Allez-vous sommer les communes par exploit d'huissier?... » ...Il s'agit, je le répète, d'un droit de polioe. Celui-ci n'appartient qu'au bourgmestre ou à l'autorité publique... » En ce qui concerne l'inconstitutionnalité du paragraphe de l'article disant qu'on pourra déduire de l'indemnité le coût d'g la remise « en état d'habitabilité », le rapporteur de la commission du Sénat présente les observations que voici : « La Constitution ne permettant l'expropriation pour cause d'utilité publique que moyennant juste èt préalable indemnité, il est préférable de supprimer le § 3 de l'article 12, qui pourrait faire croire qu'on ne paierait qu'une partie de la valeur de l'immeuble. C'est uniquement de la valeur réelle, au moment de l'expropriation, qu'r peut être constitutionnellement question. Que dans la fixation de cette valeur réélit les experts et les tribunaux doivent tenïi compte de tous les éléments, cela va c0< soi ; mais il ne faut pas qu'on puisse soustraire quelque chose à cette valeur réelle.) Ces extraits montrent la grande impor tance que présente l'article 12, sur leque' le Sénat aura à se prononcer mercred: après-midi, dans la bousculade et la fié vre d'une fin de session. Il convient aussi d'attirer l'attention sui l'article 13, ainsi conçu : « Le gouverne ment peut, après avoir pris l'avis de l'éta blissement pnblic intéressé, du conseil communal et de la députation permanente mettre en demeure les bureaux de bien faisance et les hospices de. s'intéresser dans une ou plusieurs sociétés locales or régionales de leur choix. A défaut par ce; établissements de déférer dans un délai d< six mois à cette invitation, ils y seron contraints. » C'est l'expropriation du bien des pau vres au profit de particuliers. Et l'article 20 : « Les sociétés d'habita tions ouvrières régies par les lois du 9 aoû 1889 et du 30 juillet 1892 peuvent être au torisées par arrêté royal à recevoir de; dons et legs... » Rappelons que des députés ont montré à la Chambre, que plusieurs dispositions présentées'sous le couvert de nécessités so ciales urgentes, pouvaient être détournées par le gouvernement, au profit de fins po iitiques et électorales. M. de Broqueville a évidemment pro testé de la pureté de ses intentions... Con nu ! beau masque ! AiWSiiSS ,Corrcsvondar.ee particulière de rETOf.i': Bklge 16 mai. Grand Festival de musique dramatique Ce soir a eu lieu 1e premier concert, cli grand festival de musique dramatiqu< organisé dans ln. salle des fêtes de la So ciété d« zoologie en commémoration di bi-centenaire de ia naissance de Gluck Evénement artistique de première im portfinoe par le choix du programme, 1 nombre et la valeur des interprètes, so listes, choristes et musiciens, et dont l'or ganisation a entraîné des frais considérables.L'an dernier, M. Michel L'Hoëst, directeur du Jardin zoologique et le kapell-meister bien connu Frank van der Stuo-ken, avec le concours de tous ceux qui. très nombreux à Anvers, se passionnent pour la musique, et sous les auspices d'un comité de patronage qui groupe toutes les personnalités de la ville, avaient organisé un grand festival, comportant deux journées, consacré à l'œuvre de Wagner. C'est le succès de ce festival qui les a incite-à renouveler une tentative d'une haute portée artistique et dont le résultat moral, tout au moins pour ce premier concert auquel nous venons d'assister, a dépassé toutes les espérances. Les organisateurs, donc, se sont.propo sé de faire tenir dajns une manière de cycle où s'enchaînent des fragments judicieusement choisis, toute l'évolution d? la musique dramatique moderne depur-l'Àlceste du chevalier Gluck, qui marqui-son point de départ. Et ils cuit profité de la coïncidence du bicentenaire de la naissance de l'illustre compositeur pour donner à oe concert le caractère d une grande manifestation en l'honneur de cette grande mémoire. Faut-il dire que ce vaste hall qu est la salle des fêtes du Jardin zoologique of frait un coup d'œil éblouissant? Tout Anvers s'y était donné rendez-vous, cepen dant que sur l'estrade en arrière de la phalange orchestrale, composée de cent exécutants, étaient rangées les profondes masses chorales d Arli ^ oculi et de la Deutsche Liedertafel. Longue sonnerie de trompettes; 1© brouhaha s'apaise, et. dans un silence impressionnant, s'élèvent les premières mesure® de l'ouvertuie d'Alceste... A notre sens, ces fragments de la tragédie de Gluck, par quoi s'inaugurait le programme, pour paraître un peu froids, par leur noblesse, la pureté de leur inspiration, la qualité rare de l'émotion qui les traverse, même en regard du Don Juan de Mozart, plus mouvementé plu* coloré aussi, et de Fidelio de Beethoven. Soulevé sur les ailes d'urne passion ardente, ces fragments à!Alceste, disions-nous, demeurent ce qu'il y a de plus beau 1 et de plus grand. La soirée se termina. ! nar VEuryanthe, de von Weber, (1 ouverture le récitatif et l'air de Lysiart) et Les Troyens à Carthage de Berlioz (récit, quintette, septuor et duo du 2* acte), i Interprétation ide tout premier ordre, j sous la direction du maître Frank van der Stucken. On a surtout applaudi Mme Béatrice Kacerovska, du Grand Iheatre de Prague dans, les deux airs dAices!? -Non ce n'est point un sacrifice, et Divinités du Styx!, où elle fit valoir en mémt temps au'une magnifique voix de soprano un sentin.vent dramatique intense; Mme Berthe Seroen, de lOpéra liai;'1 and, dans Donna. Anna, de Don Juan; M. Audouin, de la Monnaie, qui chanta délicieusement l'air de Don Otfavio, de Don Juan ; M. Léon Ponzio, de la Monnaie, dans le Grand Prêtre ,rï'£lcesfle ; . M. Tillmann i Liszewsky, baryton du Grand Théâtre de i Cologne, dans l'air de Lysiard d Eu-ryanthe; Mmes Belloy et. Louise Moyaerts, .MM. Steurbaùt, ' de l'O'pera flamand, Mor-rissen et Bogaerts. Ch'ceurs et orchestie ibien stylés. aaa. GMD ! [Correspondance particulière de TEioilb BelobJ [ 17 mai. La propagande libérale La propagande libérale se poursuit très activement dans l'arrondissement. Samedi soir, un banquet démocratique fêtait l'inauguration de la nouvelle « Maison » du cercle libéral de la Porte de la Colline. La réunion, présidée par MM. Edgard Lippens, président d'honneur, De Bruyne. échevin, président effectif, et Marcel Lie-baert, conseiller provincial, vice-président, a été empreinte de la plus franche cordialité.Y assistaient notamment : MM. Camille de Bast, sénateur, Mechelynck, Buysse, députés, Rodolphe de Saegher, Henry j Boddaert,; candidats aux prochaines élections, Maire Baertsoen, ancien échevin, Maurice Lippens, .conseiller provincial. [ A l'heure des toasts, M. Edgard Lippens constate-la joie générale qui fête la prise ! de possession de ce centre nouveau d activité libérale et boit au succès des libéraux aux prochaines élections. Les différents, candidats prononcent chacun 3.eur harangue, et M. De B.ruyne clôt la série des «speechs» en signalant aux libéraux les fraudes électorales .dont usent souvent nos ! adversaires et en rappelant les incidents i de Lille'. t * m Dimanche après-midi, tandis que les représentants Mechelynck et Buysse parlent dans différentes communes de l'arrondissement, notamment à Loochristy et à Si-Laurent. un meetwrg, organisé par !n ' Jeune garde du boulevard du Château, p'. de THeirnisse, réunit non seulement les ; libéraux du quartier, mais encore de non-i breux membres de tous les cercles et s" > ciétés de l'arrondissement, arrivés au Pa villon de l'Escaut, musique et sdrnpeaux en tête. Divers orateurs prennent tour âVtour. la parole. M. P. Migeon, président de la Jeiy><î - garde, prononce quelques mots de blen-■ venue. ; M. P. Beghin, président d'honneur._pn remettant à la Jeune garde son nouveau drapeau, rappelle l'activité dont elle ' cessé de faire preuve. M. Braun, bourgmestre, remercie organisateurs de la fête et se félicite <\j^M ' que la jeunesse marche avec tant <ioj|H rage et" de confiance dans la rnêl.ée^H que. Elle ne s'est pas laissé nhidWM l'échec de 1912. M. Rodolphe de Saegher, vincial, caractérise • combieîj^B des élections dernières fuj^| la fraude et par la corrup^H iomnie et par la-peur. |H M. Henri Boddaert, , , sortant, cite quelques pli cité qui imprègne tout<^H ricale. N'est-ce pas la dernières élections franr^H j détriment, des partisans cratie et de la liberté ? Tous ces discours sont^H oublie nombreux et entl^^H De ^: ? G&nd, qui dit quel nés dans la propagande - est sa confiance dans l'av^M

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