L'étoile belge

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s.n. 1914, 25 Juni. L'étoile belge. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3b5w66bd6r/
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L'ETOILE BELGE Jeudi 25 juin 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : I# fr.; 6 mois, fr. 6.1SO; 3 mois, fr. S.5® POUR LA PROVINCE : Un an : t© fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 Ir. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h» Baromètre du 25 juin 5 heures Tempér. moy«* normal*, 16*f> Maximum de la veille, 17°0 Minimum de la nuil » Baromètre, 24, ^ à 3 li., 764«"0 Quantité d'eau // de8à8h*«s f/^'yjy fyiS.cp\ Pr24h.» 11^™® Observations jf^r (s J ^ry \l ^ Température. Il EBcrlfi a ftteo lë }1 1S®1 Baromètre. Si J> 3/^13! j| • 7(>4miafl Humidité (100= U^T va. • ffJ pg II Uum. absol.). 51 Vent dominant Yi vk J?/ • fi SW Déclin, magn., ^ qil^r 12°54'7 Ephémerides <vVyy pou»* le 25 /«in Soleil : « -» • Lune : lever, 3 h. 29 lever, 4 h. 49 coucher, 20 h. « coucher, 21 ii. 43 Prévisions de l'Institut météorol. : Vent W. à, N-.W. modéré; beau. Service des malles Osteode-Oonvres Etat de la mer, le 25, ù 4 neures : peu agitée "w/fituev-&mœreiepriwaeraomnemefit au facteur TT* /f*% France, Angleterre, Allemagne et u. { par trimestre ANNONCES : 43 c»« la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. JP-lP I T.» liTl ffi a tous pays de 1 Union postale. f ' J payable d'avance [Sa. Annti mn» |a H ! I ETi D Pfl Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, Hollande, 7 Ir. — Grand-Duché, 6fr. J mandat-poste tuIlUlilGj la IfUillUl U 3ti, rue Neuve, paraissent le Boir même. UNE GRISE ÉVITÉE Le gouvernement anglais a très adroitement évité la crise parlementaire et constitutionnelle qui le menaçait. Grâce ù une décision du speaker, donnant complète satisfaction aux puristes parlementaires libéraux que les procédés, bien plus que les principes de M. Lloyd George, avaient fortement émus, il s'est tiré d'affaire sans trop de difficulté immédiate, mais il y perd un peu de prestige.Deux points formaient ia base de l'opposition des adversaires radicaux des procédés do M. Lloyd George. Ils disaient d'abord que la destination des fonds à employer à alléger le fardeau des impôts municipaux devait être approuvée par le parlement avant que le gouvernement pût les percevoir. Ensuite ils protestaient contre l'introduction, dans une loi de finances, de réformes administratives qui devaient faire l'objet de lois spéciales. Us avaient, sur ces points, proposé des amendements dont la discussion eût été fort gênante pour le ministère et même dangereuse, car un vote adverse était' fort probable. Dès le début (le la séance, M. Gassel ayant fait remarquer que la loi de finances allait au-delà des résolutions provisoires adoptées'par la chambre, le speaker donna raison à M. Cassel, déclara que le gouvernement avait procédé d'une façon irrégulière en introduisant dans son projet de loi des choses non autorisées par la chambre et indiqua, comme moyen de remédier à ces irrégularités, de faire voter par la chambre de nouvelles résolutions. En même temps, il adressa une remontrance au ministère, en disant qu'il est à désirer que l'on revienne à l'ancienne règle d'après laquelle la loi de finances doit être limitée à l'imposition des taxes, à la dette nationale et ainsi de suite. Le résultat de èette remontrance et de cette décision est, en deux mots, que le gouvernement a décidé de scinder son budget en deux parties, de faire deux lois au lieu d'une et de remettre à l'an prochain les allocations aux municipalités pour alléger leurs dépenses pour des services d'intérêt général, comme l'entretien des routes, etc. En outre et comme conséquence de cette même décision du speaker, le gouvernement, qui se trouverait avoir trop d'argent, est obligé de modifier son budget et de réduire l'impôt sur le revenu de i shilling 4 pence par livre à 1 shilling 3 pence, ce qui fait, pour les contribuables, une économie de 2,576,000 livres, ou de 64 millions de francs environ.Le gouvernement a donc, ainsi, évité une crise certaine et une défaite probable. Les radicaux protestataires ont s alors retiré leur amendement, et tout i est pour le mieux dans le meilleur des mondes. La décision du speaker et le change ment dans les intentions du gouverne ment font que le budget est plus oi moins disloqué. C'est l'échec le plui fort qu'ait essuyé M. Lloyd George de puis qu'il est chancelier de l'Echiquier Mais il serait puéril de dire, commi d'aucuns i'afflrment, que c'est une vie t.oire pour l'opposition ou pour une par tie de la majorité. Ce n'est pas la poli tique du gouvernement qui a été mis< en cause et ce n'est pas un parti qui ; triomphé. Ce qui a triomphé, c'est 1< chambre des communes, c'est la saini doctrine constitutionnelle, ce sont le: principes financiers tant de fois alfir més par la chambre des communes e qu'elle est toujours prête à défendn avec un soin jaloux. Depuis quelque; années, tous les gouvernements an glais, libéraux ou conservateurs, -ai bout de quelque temps d'exercice di pouvoir, cherchent à empiéter sur les attributions du parlement. L'an dernier, il a fallu voter une loi pour empêche) le gouvernement de percevoir les impôts prématurément comme l'habitude en avait été prise. Cette loi indique le.' délais dans lesquels les résolutions au-torisant la perception des impôts devront être confirmées par une loi el restreint sagement les pouvoirs de l'administration dont on abusait en percevant illégalement les impôts. Un particulier riche ayant fait à. ce sujet, un procès au gouvernement l'a gagné haut 1e main, et c'est à la suite de cela que le nouvelle loi a été votée. Ceci est un des côtés de la question, li en est un autre qui mérite d'être également envisagé : c'est la difficulté di: remaniement des lois de finances, de même que leur répercussion sur les détails du budget. L'impôt de 1 shelling 4 pence est déjà perçu « à la source » sui les dividendes ; or, il va falloir rembourser. Comment s'y prendra-t-on ? El encore ce n'est là qu'une simple affaire d'importance secondaire. Le gouvernement, sans l'intervention d'aucune opposition, va avoir, comme on dit, du fil à retordre. Mais ce qu'il importe de noter, c'est que, sans crise, sans vote, simplemenf grâce à l'autorité du speaker, représentant comme toujours le sentiment de la chambre des communes, le gouvernement a été rappelé à l'ordre et au respect des principes financiers et constitutionnels sans l'observation desquels le parlement deviendrait ridicule et les gouvernements tout puissants. La promptitude avec laquelle le ministère a opéré son « mouvement stratégique en arrière » indique assez combien il sentait le danger et reconnaissait le mauvais pas dans lequel il s'était mis. DâPÉlGHE:@ Services soéciaux d e l'ËTOILE BELGE FRANCE AU SENAT La voirie parisienne M. Renoult, ministre des travaux pu blics, répondant au Sénat à une questior relative à la catastrophe du 15 juin à Pa ris, dit que les dégâts n'ont pas été tels qm l'achèvement des travaux en soit retardé Le ministre ajoute qu'il a organisé ur contrôle des services municipaux chargé: de la construction du Métropolitain. G sera là une garantie utile et sérieuse. Uni commission d'enquête a été instituée. Ell< comprend des représentants du sénat, de 1? chambre, du conseil municipal, des syndi cats ouvriers, des entrepreneurs et, enfin des techniciens. Le ministre lui demandera de poursui vre ses travaux avec -la plus grande acti rité. Le voyage du président M. Poincaré s'embarquera vraisembla blement dans la soirée du 15 juillet poui la Russie. 11 sera le 20 à Cronstadt, où i 6era reçu par lé tsar et débarquera à Pe terhof. Il passera la journée du 21 à Saint Pétersbourg. Le 22, il visitera le camp d< Krasnoïe Selo et assistera le 23 à une revue Il s'embarquera le soir pour la Suède, oî il visitera,le 26, à Tullgarn, le roi de Suède II sera le 27 et le 28 à Copenhague et le 2£ à Christiania. Il repartira le 29 pour ren trer le 31 en France. La mission russe L'amiral Roussime et la mission russe accompagnés du vice-amiral Pivot, chel d'état-major général de la marine française, sont arrivés mercredi matin à Toulon, où ils ont visité la station des sous-marins et les travaux de l'arsenal. Puis ils ont été reçus à bord du cuirassé Courbet. Au ponseil général de la Seine M. Cherest, progressiste, est élu président du conseil général de la Seine, par 43 voix contre 31 à M. Jean Martin, socialiste unifié. Au Palais M* Henri-Robert a été réélu bâtonnier de l'ordre des avocats à la cour d'appel de Paris. Graves incidents à l'hôtel des postes de la rue du Louvre, à Paris La grève des facteurs s'est poursuivie mercredi matin. A 5 heures, sont arrivés les sous-agents qui devaient assurer le service des 7° et 8° distributions qui n'avaient pu être faites la veille au soir. Trois brigades supplémentaires avaient également été demandées, mais le travail n'a pas pu s'effectuer. Les facteurs, qui se trouvaient réunis dans les salies de l'hôtel des postes, se sont mis aux fenêtres et ont de nouveau protesté. M. Thomson a conféré avec le receveur et les principaux employés de l'administra-' tion. Répondant à une délégation de commerçants qui se plaignaient que la grève des postes leur fit perdre un million, M. Thomson a déclaré que cette grève est une folie et ne peut se poursuivre. Il a ajouté que si elle ne se terminait pas rapidement, il prendrait des mesures pour assurer le service postal. La police, renforcée de gardes municipaux, est massee autour de la recette générale des postes. Le tumulte redouble à 11 heures du matin, à l'hôtel des postes. Les postiers s'ingénient à se faire envoyer des vivres. Ils lancent des ficelles par les fenêtres et des camarades restés au dehors y attachent des victuailles, mais les agents s'efforcent de maintenir le blocus et d'empêcher le ravitaillement. Ils coupent les cordes quand ils le peuvent. Des incidents se produisent, mais la plupart se terminent par des rires. La circulation est interrompue autour de l'hôtel des postes. Au ministère des postes on déclare que les départs des courriers pour la province ont été régulièrement faits mercredi matin. Une courte bagarre s'est produite à 1 h. et quart entre les agents et les postiers qui, de la rue, essayaient de ravitailler leurs camarades. A 1 h. 20, des soldats sans armes sont arrivés à l'hôtel des postes pour le triage des lettres. M. Thomson, qui était resté jusqu'à 1 h. à l'hôteJ des postes, est allé conférer avec M. Viviani. Il a déclaré aux journalistes qu'aucune décision n'avait été prise. A 2 h. 1/2, le directeur de la recette principale de la, Seine est allé dire aux facteurs que le ministre voulait bien recevoir leurs délégués à condition qu'ils quittent la salle Les facteurs refusèrent, disant qu'on voi lait introduire des soldats à leur place. I directeur assura qu'il n'en était rien . que le ministre recevrait la délégation , les sous-agents reprenaient le travail ir médiatement. Après s'être concertés, les postiers oi alors décidé de reprendre le travail et l'oi effectivement repris A 3 heures, le trafic habituel a repris l'hôtel des postes et plusieurs omniLus-po taux ont quitté la rue du Louvre pour a surer la distribution. On assure toutefo que les sous-agents Sauraient repria travail quven attendant les résultats c l'entrevue de leurs délégués avec le mini tre du commerce. A 3 h. 50, le ministère du commet communique la note suivante : « Tous les services postaux sont repri Les lettres et les imprimés sont en disti bu tion dans Paris. » Aux abords de l'hôtel des postes, le ca me est revenu un peu. Les facteurs, cha gés d'énormes paquets de lettres et d'ixi primés amoncelés depuis mardi soir, soi partis pour effectuer les deux seules di tributions que la journée a comportée mais les omnibus qui leur servent habitue lement ne pouvant contenir tous les fa teurs et leur charge, 1 administration a d requérir des fiacres et des taxis-autos. Pe ces moyens de fortune, on a pu faire évi cuer les bâtiments, le hall et la cour c l'hôtel des postes et envoyer les facteui aux endroits où ils doivent faire les di. tributions. M. Thomson a reçu, à -4 h. 30, les dél-gués des facteurs, lesquels, en sortant c l'audience, ont déclaré que le ministre s'e engagé, au nom du gouvernement, à soi tenir leurs revendications au moment d vote du budget en deuxième lecture a sénat. La réponse du ministre aux facteurs Le ministère des postes communique ui note disant que M. Thomson en réponda] aux sous-agents, a constaté que leur m nifestation n'était nullement motivée, leur a rappelé que les promesses qui lei avaient été faites avaient été tenues. I gouvernement et la chambre en votant li crédits ont montré qu'ils se préoccupais de leur situation. D'autres amélioratioi peuvent être poursuivies. Le parlement 1 reconnu. M. Thomson a assuré les postiers de ! bienveillance du gouvernement. Il les invités à avoir confiance en lui. Il a te miné en disant que le gouvernement, cha gé des intérêts généraux du pays, ne po vait pas admettre qu'un grand service p' blic fût entravé et qu'on lui imposât d< conditions. On va créer de beaux services, mai la voirie parisienne sera-t-elle plu solide ? A la suite des récents accidents qui s sont produits après les orages, le ministi des travaux publics a décidé d'organis* le service départemental des ponts < chaussées en service contrôleur de la coi struction comme de l'exploitation. Le ministre va, d'autre part, organise pour la surveillance des services de coi trôle des voies ferrées d'intérêt local, un inspection relevant directement de son ai torité et qui sera invitée à examiner san délai les questions se rattachant aux trj vaux du Métropolitain. Une loge anglaise On vient d'inaugurer à Paris une log maçonnique anglaise. Elle a reçu l'inve: titure de la Grande Loge indépendante d la France, atelier fondé l'an dernier, et e: reconnue et approuvée par la «. Grand Loge » d'Angleterre. C'est la première fois qu'il existe e France une loge maçonnique se servant ci la langue anglaise et fonctionnant d'apri le rituel anglais. Elle portera le nom d Loge de Saint-Georges. ANGLETERRE A LA CHAMBRE DES LORDS Le u home rule » On remarquera la déclaration faite pa îord Crewe, parlant, à la chambre de lords, au nom du gouvernement, que *ou les amendements que l'opposition voudrai présenter au projet amendant le « hom rule » seront examinés avec le soin le plu attentif en vue d'une nouvelle discussio à la chambrte des communes. C'est une invitation à l'opposition d'ir diquer d'une façon précise q.uelles, mod: fications seraient de nature à satisfaire le Ulstériens. C'est une façon die repnendr les « conversations » qui n'avaient p aboutir. Seulement, on peut espérer cett fois qu'elles aboutiront, car. tandis que dans des négociations de couloirs, il étai aisé de recourir à des échappatoires, i s'agira maintenant de jouer cartes sur ta ble sous le contrôle de l'opinion publique très désireuse, on n'en peut douter, d voir donner au plus tôt une solution a' conflit. Suicide d'un lord Lord Forbes, premier baron d'Ecosse e vingtième de sa lignée, vient de se suici der à Dundee, à l'âge de 85 ans. Les fihances et la crise française Un article du « Times » Le Times, dans un article de fond su les finances françaises et le Stock-Exchan ge, dit que, pendant les derniers six mois le marché a été dominé par la crise minas térielle française. La politique français et les finances françaises ont été la caïus fondamentale de la paralysie du Stock Exchange pendant les neuf ou dix dernier mois. Le retard de l'emprunt français i été un formidable obstacle et a occasionn une immense congestion. La note annor çant hier l'émission cfce l'emprunt pour li 7 juillet sera, accueillie avec satisfactioi au Stock-Exetiange. L'aviation navale L'Amirauté a décidé de réorganiser l'a viation navale et d'en faire un service ré gulier qui, tout en étant assimilé à la ma rine, formera un cadre à part. Les officier; du nouveau service seront tirés de la ma rine, de l'infanterie, de l'artillerie de ma rine et de l'âlément civil. Ces derniers se ront admis avec le grade d'enseigne-avia teur et seront promus tout comme leur; camarades militaires. Comme signe distinefeif; l«s officiers e marins de la nouvelle arme porteront ut aigle. La solde des officiers sera de fr. 62.51 par jour pour le capitaine de vaisseai aviateur, en descendant graduellement jus i- qu'à fr. 12.50 pour les enseignes. En outre .e les .lieutenants, et les' enseignes recevron ?t 10 francs par jour comme solde d'avia si tion. En plus die la solde ordinaire, tout 1 i- personnel recevra des allocations supplé mentaires. it Un steamer belge en danger ^ Les passagers et l'équipage sont sauf! s. Une dépêche de Scilly annonce que le va s. peur Lyonesse est arrivé à St-Marys ave> is tous les passagers et l'équipage du Goth le land, sauf une quarantaine d'hommes d< je l'équipage qui sont restés à bord du Goth s. land. Le bateau se trouve dans une posi tion très dangereuse. Les officiers déda •e rent qu'ils ont eu du brouillard pendan cinq jours. Il n'y a aucune victime. 3< Le capitaine du Gothland a demandé : ~i- tout l'équipage de revenir à bord pour aide à alléger le bateau espérant ainsi pouvoi 1- de renflouer. r_ De Scilly : Le Gotliland est toujours su i- les rochers. it Ses compartiments n° 1 et n° 2 sont rem s- plis d'eau. s, L'eau n'a encore envahi ni la chambra 1- des machines' ni les compartiments d'aï' > rière. û Plusieurs vapeurs de sauvetage et de; ,r remorqueurs sont sur les lieux, i- On jette à la mer la cargaison des com e partiments d'avant. *s II est possible qu'on puisse renflouer li s- navire si Ja mer reste calme, mais le Goth land est dans une position dangereuse. L: 5- moindre houle causerait sa perte, e Les passagers se trouvent toujours i ît Saint-Mary. i- Le bateau de sauvetage de Saint-Mary i u sauvé 81 personnes, celui de Sainte-Agnè u 71. Enfin, 168 personnes en tout ont débar que à Saint-Mary. Les blessés vont bien Il n'y a pas de mort. De Londres : Une partie de l'équipage d; ie Gothland est retournée à bord pour déchar it ger la cargaison. De sorte que, par o i- moyen, allégé suffisamment, le paquebo Il pourra à la prochaine marée être remi ir à flots. Deux vapeurs de sauvetage e ^e un remorqueur se trouvent maintenan »s auprès du Gothland. ît >s ALLEMAGNE a Guillaume II proclame qu'il ne crain a personne en ce monde r_ Parlant hier soir au dîner offert, i r_ bord du paquebot Victoria Louise, par h Société des régates de l'Allemagne di 2_ Nord, l'empereur s'est félicité des progrè >s dont une longue période de paix a permi à l'industrie allemande l'heureusfe réali sation. Rappelant ensuite le lancement, ré S cent du paquebot géjant Bismarck, il t 3 ajouté qu'il avait épi^uvé à ce laneemen l'impression die se trouver à une fêtte na tionale. Les cœurs ont battu plus fort, sut e ' il dit, et, tous, nous avons pensé à la gran e de époque du grand empereur et de soi ,r chancelier de fer. Il faut que nous soyoi% en état de réaliser une des paroles les meii leures qu'ait formulées ïe chancelier du fer. Il faut que nous vivions de façon i T pouvoir toujours dirte avec lui: « Nous Allemands, nous craignons Dieu, mai: g nous ne craignons rien ni personne en o L monde ! » s Chute de deux aviateurs militaires i- De Schwerin : Deux aviateurs militaires le lieutenant Koibe et le capitaine Rufï ont fait mercredi une chute grave. Le lieu tenant Kolbe a succombé à une fracture di crâne. Le capitaine Ruff a une fracture de la jambe. it Une affaire d'espionnage Le 7 mai dernier, le conseil de guerre d< n Metz avait condamné à cinq ans de pri e son, pour entente en vue d'espionnage, h s déserteur Stoffels, soldat au 1-45° d'infan e terie, qui avait essayé, à l'instigation d'ur agent étranger, de dérober des pièces d< la mitrailleuse allemande. L'autorité su périeure ayant interjeté appel du juge ment, le conseil supérieur de la guern a prononcé mercredi contre l'accusé la peine de 37 mois de détention pour tenta tive d'espionnage. v Encore une affaire de trahison ® Les journaux de Berlin annoncent qu'un* 1 affaire de trahison a éét découverte à Dus e seldorf. s Trois employés de la manufacture d'ar 1 mes ont été arrêtés pour avoir détourm et vendu à une puissance étrangère de* déflagrateurs d'obus. ^ PAYS-BAS j La conférence de l'opium e La conférence de l'opium, conformément » à la proposition de la Chine et de la Gran t die-Bretagne, a fixé la date d'entrée en vi- * gueur de la convention au 31 décembre " 1914, avec possibilité pour les puissance* > non signataires d'y adhérer ultérieure-e ment. Mercredi aura lieu une séance poui J arrêter le protocole de clôture. SUISSE Pour l'aviation t Le conseil fédéral a décidé d'acheter six biplans destinés aux explorations éloignées et construits par un ingénieur suisse dans une maison allemande. Il y aura aussi des appareils plus" légers. r AUTKBCHE-HOWGR1B » Vingt aéroplanes aux funérailles • des victimes du dirigeable 3 L'enterrement des neuf victimes de la - catastrophe survenue au dirigeable et à s l'aéroplane militaires a eu lieu mercredi } matin, au cimetière central de Vienne, en - présence du représentant de l'empereur, l'archiduc Pierre-Ferdinand, du président ' du Conseil, des ministres de la marine, de 1 la défense nationale ot de l'intérieur, des attachés militaires étrangers, des autorités supérieures militaires et navales et du bourgmestre de Vienne. Pendant la cérémonie funèbre, une partie des aviateurs qui se trouvent actuellement réunis à Aspern, à l'occasion du Concours international d'aviation, ont volé autour du cimetière. Chacun de ces vingt aéroplanes portait un drapeau noir. RUSSIE Les Russes et l'impôt de guerre en Allemagne Le ministère des affaires étrangères élabore une réponse détaillée à la dernière note du gouvernement allemand qui re- , fusa d'admettre le point de vue russe por t tant que le paiement de l'impôt de guerr par des sujets russes résidant en Allé 2 magne était contraire au droit. La réponse sera prochainement commu niquée au gouvernement allemand pa l'ambassade de Russie à Berlin. ; Marins anglais à Saint-Pétersbourg Un premier détachement de marins an ; glais est arrivé mardi matin à Saint-Pé ' tersbourg, venant de Cronstadt, où l'esca j dre anglaise, en visite, est mouillée. Le . marins ont reçu un accueil chaleureux. Un groupe important d'officiers a éfr . reçu au Palais d'Hiver. TURQUIE Les cuirassés Djemal pacha, ministre de la marine, ; mis en demeure les constructeurs anglai auxquels s'est adressé le gouvernement ot romains l'importance yde l'événement cons dés à la date convenue, soit le 15 juîlle prochain. La flotte aérienne De Constantinople : Le ministre de 1î marine a commandé à une maison fran çaise 30 hydravions livrables rapidement Le ministre de la guerre a commandi aussi en France 12 aéroplanes. L'immigration juive en Palestine On annonce de Kaïffa que l'immigratioi juive prend tous les jours des proportion: considérables en Palestine. De Galicie, de Pologne, de Russie, dj Roumanie, de Bulgarie arrivent constam ment de nombreux immigrants israélites Malgré l'hostilité des indigènes chrétien: et musulmans, malgré les obstacles sis cités par l'administration turque, qui lei force de changer leurs passeports contri des permis de séjour de trois mois et refus< J d'autoriser des cessions de terrains à eux * mêmes ou à l«urs mandataires plus oi J moins déguisés, le flot monte sans cesse e t le mouvement sioniste s'étend de plus ei plus. Des journaux publiés à l'étranger surtout en Allemagne, et des congrès tra vaillent dans ce but. La société sionisle i des comités partout. t Les différentes villes de Palestine on vu s'accroître notablement d'un élémen étranger fuif, leur population. L'influenc< sioniste est devenue assez forte pour avoii provoqué dans le pays une véritable re naissance de la langue hébraïque, que l'or impose de plus en plus dans les écoles jui ves jusqu'à en faire une langue d'ensei gaiement. Cette population immigrante ne compte , pas (pie des éléments pauvres : il se trouve . parmi elle beaucoup die gens exerçant de.1 arts libéraux (médecins, pharmaciens, ins tituteurs), des artisans, des commerçants etc., etc. Ceux-là s'établissent dans les villes don ils finissent p^ur modifier les caractères ethnologiques. Les dialectes « judisch » en hébreux envahissent les enseignes, les affiches, les prospectus, les rues. Les relations avec l'Allemagne et l'Autriche se mail tiplient. > Dans les premiers temps, la culture fran çaise atteignait les juifs comme immigrés Mais les sociétés comme le Hifsverein dei Deutschen Juden et les sionistes font tam , d'efforts qu'ils se soustraient de plus er , plus à cette première culture. Ceux d'en. tre eux qiui viennent dans le pays à peu t près sans capital sont accueillis dans le? : colonies agricoles, où ils obtiennent du travail grâce aux fondations Hirsch, Rothschild^ et surtout la Jewish Colonisatior Association. La plus grande partie des ,po puLations juives de Russie et de Rourna nie qui ont émigré en Palestine ont été installées aux frais de cette association, SERBÏS Lecture du décret de dissolution de la skoupchtina M. Protitch, ministre de l'intérieur, a donné lecture à la skoupchtina du décret royal dissolvant cette assemblée en fixanf les élections au 14 août. La nouvelle assemblée sera convoquée le 23 septembre en ses-î sion extraordinaire. Le parti ministériel a accueilli la lecture du décret de dissolution par des vivats en . l'honneur du roi. ; li rai Pierre remet ses pouvoirs n prises MMn Un télégramme de Belgrade annonce que le roi Pierre a abdiqué en faveur du prince héritier Alexandre. Une proclamation paraîtra incessamment, expliquant que la décision est prise pour raison de santé. Le roi Pierre est né à Belgrade le 29 juin 1844 (vieux style). Il fut proclamé roi de Serbie le 2/15 juin 1903, après l'extinction de la dynastie des Obrenovitch. Le roi Pierre appartient à la maison des Kara-Georgevitch. Il a trois enfants. L'aînée est une fille qui a épousé un prinœ russe. Le cadet, Georges, a renoncé à ses droits et prérogatives de prince héritier. Le troisième, Alexandre, né le 4 décembre 1888, va donc succéder à son père. Le texte officiel de la remise des pouvoirs Le journal officiel a publié mercredi après-midi, dans une édition spéciale, la proclamation suivante du roi : « A mon peuple bien-aimé, » Me trouvant empêché, pour quelque temps, par mon état de santé, d'exercer les pouvoirs royaux, je prescris, en vertu de l'article 69 de la Constitution, que le prince héritier Alexandre gouverne en mon nom pendant toute la durée, de mon traitement.» A cette occasion, je recommande encore ma chère patrie à la protection du Tout-Puissant.» Fait à Belgrade, le 11/24 juin, à midi. » (s.) Pierre, Roi. » Cette proclamation a été contresignée par tous les ministres. A 1 heure de l'après-midi, le roi est parti par train spécial pour Vraniska-Bania. Depuis l'avènement du roi, c'est la première fois que, à cause d'une cure à une station thermale serbe, il délègue au prince héritier la puissance royale. *% Le fondateur de la maison des Kara-Georgevitch est Georges Petrovitch, surnommé Kara-Georges (Georges-le-Noir), - paysan originaire du village de Vichevat i né en 1762 et assassiné en 1817. Il fut, s - début du xix° siècie, le libérateur de la S€ bie du joug turc. Il laissa deux fils, Alexi - né en 1801, et Alexandre, né en 1806. r En 1842, après l'expulsion des Obren vitch, Alexandre reçut de la skoupchtina titre de prince régnant non héréditaire. I Porte lui reconnut ce titre. Forcé de quitt . Belgrade en 1858, il abdiqua dans les pi . miers jours de l'année suivante et mour _ en exil en 1885. 3 Le roi Pierre (Petar) est le troisième i présentant de la maison qui ait régné s' i la Serbie. Un concordat Le concordat entre la Serbie et le Sair Siège a été signé mercredi. De Rome : On constate dans les miliei l romains l'importance de l'événement cor s titué par la signature du concordat ser - auquel restera attaché le nom du cardin - Merry del Val, et l'on exprime la convi t tion que cet événement aura la plus he reuse répercussion dans les Balkans < général et sur certaines nations, comn la Roumanie, en particulier. i D'autre part, dans les milieux officie - romains, on a accueilli très favorableme la conclusion du concordat. i GRECE Les armements navals i On assure à Athènes que le gouverneme ; hellénique aurait acheté six nouveaux cre seurs et quatre sous-marins. ; On croit que les deux nouveaux cuirass - américains arriveront en Grèce dans uj quarantaine de jours. ' Il serait question de les nommer l'un B • Georges et le second Reine Olga. I ETATS-UNES | Les croiseurs américains destinés t à la Grèce L On annonce que les croiseurs araéricaii 1 destinés à la Grèce seront probablemei entre les mains des agents de la Grèce dai 1 une semaine. Le Mississipi se trouve a tuellement à Pensacola et, dès qu'il aui ; débarqué ses munitions, il sera remis a ; représentant de la Grèce. VIcLaho se troui ; dans la Méditerranée et on croit que se équipage sera transféré sur les croiseui Minois et Missouri qui se trouvent égal 1 ment dans la Méditerranée, dès que l'Idali aura été remis aux équipages grecs. Combat entre des mineurs et ia polie On raconte qu'un combat s'est produ i mardi à Bytte City, dans l'Etat de Moi tana, après un meeting tenu pour régler u différend entre les fractions de la fédén tion des ouvriers en cuivre. Deux personm , ont été tuées. Les mineurs rebelles ont d< truit une partie de la salle avec de la dyn; , mite. Des coups de feu ont été échangé entre les mineurs cachés sur les toits d( maisons voisines et des agents armés. P nalement, les agresseurs ont pris la fuit< Un ouragan De Chicago : Un ouragan terrible a d< vasté la nuit de mardi h mercredi le su de la province de Dakota détruisant c nombreux bâtiments. Vingt-deux persoi nés ont été blessées. Les êréBeients Mlaiipe LA REVOLTE ALBANAISE Encore une alerte à Durazzo Bib Doda prisonnie Mardi soir, au cours d'une très vive fi sillade à laquelle l'artillerie a pris part la suite d'une fausse alerte et qui est pa: tie de trois points de la défense de Di razzo, un Mirdite a été tué et trois aut« blessés. Bib Doda a été battu et fait prisonnier. Bib Doda n'est pas prisonnier, mais victorieu On mande de Durazzo, mardi : A 10 hei res du soir est arrivé un message du princ Bib Doda annonçant qu'il avait chassi près d'Ischmi, l'ennemi des hauteurs qu celui-ci occupait, et s'était avancé de cin kilomètres, de sorte qu'il se trouve m&ii tenant .i 25 kilomètres au nord de Di razzo. La fin de l'armistice L'armistice accordé aux insurgés par 1 gouvernement albanais a pris fin mei credi. Tous les ministres se sont rendus au oon de Chia.k pour parlementer avec le chef de insurgés. Pour mettre Durazzo à l'abri d'une surprisi A la suite de la proclamation d'hier, tou les hommes valides entre li et 50 ans s sont engagés pour coopérer aux travau de défense aux environs de la ville de Dr razzo. Nouvel échec des gouvernementau: De Durazzo : Les dernières nouvelle reçues ici confirment la prise d'El Bassai par les rebellés. En outre, des soldats d l'armée gouvernementale, les officiers ho! landais, commandant de Moelsen et capi taine Beiners, ont été faits prisonnier dans oatte ville, car ils s'y trouvaient à c momÇht. Les troupes gouvernementajes, sous le ordres de Mereddine bey, qui avançaien depuis le sud, ont été battues de nouveai par les rebelles et ont été rejetées sur Be rat. Deux canons seraient tombés entr les mains des rebelles. De Durazzo : Dans l'attaque de nui de mardi, l'ennemi a eu cinq morts. Di côté des troupes gouvernementales il y i eu un Malisissore tué et un blessé. Après une fusillade d'une demi-heure, li nuit s'est passée sans incident. LE CONFLIT TURCO-GREC L'enquête des drogmans Les drogmans des ambassades sont arri vés à Smyrne et ont commencé leur en quête par Vourla. VWWWWlVWVWWXVWlA^VWWVVWWVWWWWWVtW Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. su ANGLETERRE r- {Correspondance particulière de I'Etou.e Brlc.s) s Londres, 23 juin. Royal birthday ,a On a célébré, hier, l'anniversaire de nais-SrT sance du roi, qui est né le 3 juin 1865, et e_ qui a 49 ans. Mais comme le 3 juin tom-^ bait au milieu des vacances de la Pentecôte, on a retardé de près de trois semaines 2~ la célébration officielle de cet anniversaire. Comme toujours, cette fête a été signalée par l'ordinaire rosée de titres, de distinctions et de décorations. Il a été créé quatre nouveaux pairs, huit t- baronnets et 28 chevaliers. La plus intéressante des nouvelles dis-^ tinctions est celle qui a été conférée à lord Kitchener, l'agent et consul générai d'An-al gieterre en Egypte, qui est nommé comte. c_ Créé pair et baron en 1898, lord Kitchener q. reçut en même temps une dotation de 30,000 m livres sterling. En 1902, il fut créé vicomte, ie avec une nouvelle dotation de 50,000 livres, cette fois, et enfin, depuis hier, il est comte ^ (earl). Un titre supérieur n'annulant pas ceux qui ont été conférés précédemment (comme un grade dans l'armée) lord Kitchener de Khartoun est baron, vicomte et comte Kitchener. Les quatre nouvelles pairies ont été don-nées à un major général en retraite, le gé-néral Brocklehunt ; au juge de la haute cour, maître des rôles, sir H. Cozens-Har-ig dy ; à sir Edgard Vincent, ancien conseil-ie 1er de la dette ottomane et gouverneur de la Banque ottomane, et à sir Léonard ai Lyell, professeur d'histoire naturelle et homme politique. Plus intéressantes encore que tout cela sont les nominations au grade de colonelles des régiments qui portent leur nom, de la reine Marie (18e hussards), de la reine Ale-xandra^(196 hussards), de la princesse is royale (7® dragons), de la princesse Louise, it duchesse d'Argyll (Argyll and Sutherland is Highlanders). Ce dernier régiment est un c- régiment d'infanterie ; les trois autres, inu->a tile de le dire, sont des régiments de cava-u lerie. n En Russie et en Allemagne et dans d'au-.s très pays, les princesses de la famille royale sont souvent colonelles de régiments o dont en certaines occasions, elles portent l'uniforme. En Angleterre, bien que cer-e tains régiments portassent les noms de plusieurs princesses, celles-ci n'avaient pas le it grade de colonelles. C'est donc une innova- tion que vient de faire lé roî George. n Peut-être uu de ces jours verrons-non? la reine Marie en uniforme de hussard et ^ coiffée crânement du colback. > Pour attirer les touristes s s Depuis vendredi dernier, une trentaine i- de journalistes belges et français font une tournée en Angleterre, sous les auspices de la Fédération des villes d'eaux et stations estivales d'Angleterre, dont ils sont j- les invités. Le but de la Fédération est de ° faire connaître aux touristes continentaux ^ les avantages de ces pittoresques et agréables localités et d'attirer en Angleterre plus de touristes étrangers. C'est une excellente idée, car rien ne contribue plus à établir de bonnes relations entre les peuples que S les connaissances de pays étrangers et ce que l'on peù-t appeler l'échange de Touristes. On ne peut nier que l'Angleterre, qui offre tant de plages délicieuses, de sites pittoresques, de vieilles villes intéressantes, r remplies de superbes monuments historiques et religieux, n'ait été un peu négligée j- par les étrangers. C'est fort regrettable, ^ mais' cela se comprend dans une certaine mesure, car, s'il faut dire la vérité, jus-s qu'ici les touristes étrangers venus en Angleterre pour y passer leurs vacances, ont constaté deux choses qui les ont découragés : la première' que les hôtels ne sont pas, dans les petites villes et plages, aussi * bons que ceux que l'on trouve dans les en-droits correspondants du continent, et que e la nourriture y est trop exclusivement bri-if tannique ; la seconde est que les prix sont e de 50 à 80 p. c. plus élevés. Si la Fédération q peut obtenir quelques modifications des l- tarifs et quelques améliorations, dans les 1_ hôtels et restaurants, elle verra certainement le succès couronner les efforts qu'elle fait en ce moment pour attirer en Angle-e terre les touristes étrangers. Il est interdit de reproduire nos cor• s respondances, à moins d'en indiquer la source. INTÉRIEUR s ; LE DÉRIVATIF Il faut rendre cette justice aux fem- s mes belges qui se sont lancées dans le g féminisme qu'elles l'ont des efforts ! louables pour ne pas tomber dans les - exagérations auxquelles se livrent les 5 féministes d'autres pays. 0 Elles sont relativement raisonnables, s dans la mesure où on peut l'être quand t on est féministe. En d'autres termes, 1 la suffragette, ornement de l'Angleterre j nouvelle, est à peu près inconnue chez nous. t Cette constatation nous emplirait 1 d'une joie sans mélange, si nous n'avions pas, hélas ! des suffragettes i moustachues et barbues, appartenant au sexe de M. Colaert-, et qui font du féminisme dans une intention politique. Nous avons une petite armée de suffragettes à barbe, d'origine cléricale pour . la plupart-, qui ont eu l'idée de se servir du féminisme pour faire obstacle au suffrage universel. ( C'est le Bien public qui est devenu le quartier général de ces suffragettes machiavéliques. L'une d'elles, qui se carre dans ie 65' année. - 3V* 170

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Dit item is een uitgave in de reeks L'étoile belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1850 tot 1940.

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