L'étoile belge

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s.n. 1914, 02 Maart. L'étoile belge. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n00zp3xc8m/
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Lundi 2 mars 1914 OS"' armée. &± Baromètre du 2 mars PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : Un an : 19 fr.; 6 mois, fr. «..10; 3 mois, fr. 3.SO POUR LA PROVINCE : t'n an : 16 fr.; 6 mois, fr. Si..»©; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. ( Province il suffit de remettre le prix de Cabonnevten f au fadeur Edition G L'ETOILE BELGE France, Angle*«rpe. Alie'nafine et J g ^ j par trimestre |A r ANNONCES : 45 c™' la lign-3; minimum 4 lignes, f»*. î.fio. w iKmÊ'*-? fi- rr?n 'ri* i ^yat,1f J1 avance Jto C©lîïl ÏÎÎSS SU HUfVtDBf^O Les «nnonces remises avant v lieure - à l'Office ue Publicité, Hollande, 7 fi. bran.i-Duuié, 6 lr. f waudut-pos>.e wwlallaiiwv BltWïIBUl v Su, rue Neuve, parai <s©iit 1® sôir mcioe. «p urui en Tempôr. moy^« liorrai®.le l*-.G-8 WaxïWumdcla ^^rTo|ft vaille. *•' ilmimurn -le \ x *\^Vn C i.uit — 0 Baromôt. !ele , / ^ » • Quantité dVau ff\ de 8 à S h f \V Observations [j^ fff / ^ \ de mUU Temi»érar,ure, I =:Jc I' fli£ «2 II h^2 Baromètre, El ^y, * af°~3 {§ 164 r^~ ? H'.imiditêflO!»— 1\ vu • sd j aura, absoi., ' V>htdominan v. ci3 j/f r.' j! S'A grelin, ma-rn. ^ li°-* '• Ephéméridei pour le 2 m •7. Soleil: * 5.\^/ Uuao : lever, 6h.26 lever. Th.;'' coucher, 17 h. 24 ^*^=sssï^!'^ coùcliér. 23 tu s Prévisions de l'Obs. : ^ ent S.-VY. à W. faible ou modéré; brumeu:-Service do« malles ^Hteade-lionvres Etat de la mer, le 2, à 4 heures : légèrement agités ÉTRANGER ïjes élections roumaines Les élections roumaines sont terminées et, comme il était à prévoir, à l'entière satisfaction du gouvernement. Elles ne présentaient d'ailleurs pas le moindre aléa : le régime électoral et les pratiques administratives excluent toule surprisè; le gouvernement qui procède aux élections est toujours assuré de recueillir une imposante majorité. Dans ce cas-ci la majorité est particulièrement considérable, puisque l'opposition à la chambre ne compté que 22 représentants contre 101 libéraux. Le gouvernement s'est donc fait large mesure. Il est.- vrai de dire qu'il était soutenu par l'opinion publique, favorable à son programme de réforme électorale et de réforme agraire. Le parlement qui vient d'être élu ri'aura qu'une durée éphémère. Il devra être dissous dès qu'il se sera prononcé en fayeur.de la revision constitutionnelle. Ce sont, en réalité, les élections qui suivront, et qui auront lieu en octobre prochain, les élections pour la constituante, qui pourront passionner l'opinion. Le régime électoral en vigueur est le régime des classes, différent de celui qui existe en Prusse, mais non moins réactionnaire. il comprend trois classes : celle des grands propriétaires fonciers, qui 61it 70 députés, la classe moyenne, qui en élit !e même nombre, et la classe des paysans, qui n'en élit que 43. D'après le programme du gouvernement. le futur régime électoral ne comprendra plus qu'une seule curie dont feront partie tous les citoyens roumains majeurs et jouissant de leurs droits civils.,Ce ne sera cependant pas encore jp suffrage universel.égal. Tout le monde sera bien électeur, mais tandis que les citoyens sachant lire et écrire voteront directement, les illettrés nommeront des délégués. Au fur et à mesure que se répandra l'instruction augmentera donc le nombre des électeurs directs, de sorte que la démocratisation définitive du régime électoral se fera progressivement et automatiquement. j Pour résoudre la question agraire ainsi que le propose le gouvernement il faut aussi -réviser la constitution. Il y a déjà eu des tentatives antérieures, notamment celle du prince Cuza, qui recourut, pour cela à un coup d'Ëtat, en ISG-i. Mais depuis lors la situation des pnysans est redevenue lamentable. L; plupart d'entre eux ne possèdent pas U moindre morceau de terre et ceux qn en possèdent n'en ont généralement pa même en suflisance pour nourrir 1 bétail qui leur sert d'auxiliaire pour leui travail. Le nombre de ces paysans s'élève à 450,000. Par contre, 428 grand; propriétaires possèdent ensemble près d'un tiers de la superficie totale du pays. La condition des paysans est en réaliti très voisine de celle du serf. Un profes sèur de l'université de Jassy qui vient de publier un ouvrage sur la réforme électorale et agraire donne à ce sujet des détails bien extraordinaires. Il raconti que le paysan roumain, pour être autorisé à cultiver six hectares de terre, doit, en outre du fermage, très élevé, exécuter annuellement pour le compte du propriétaire divers travaux représentai une valeur de 367 francs. Il est obligé de consacrer douze, jours au battage, douze jours avec voilure et chevaux à des travaux de culture et un nombre égal de journées à divers travaux ; il doit, en outre, fournir au propriétaire 24 poulets, les poumons de porcs et 240 œufs. Les libéraux veulent, comme on sait, exproprier les grands propriétaires fonciers, contre indemnité, bien entendu, et en leur laissant un minimum de propriétés. Ces terres expropriées seront réparties entre les paysans selon, un mode qui n'est pas encore définitivement déterminé. ' Seuls les conservateurs traditionna-listes combattent le projet du gouvernement libéral, bien qu'ils reconnaissent eux-mêmes la nécessité d'une réforme agraire. Mais ils voudraient éviter l'expropriation forcée et se borner à répartir entre les paysans les domaines de l'État, les biens dè mainmorte et les biens mis volontairement en vente et pour l'achat desquels l'Etat aurait un droit, de préférence. Les résistances des grands propriétaires seront vaines. Il est à remarquer d'ailleurs que même la classe des grands propriétaires vient d'élire une majorité de libéraux. Les élections à la constituante ne donneront vraisemblablement pas un résultat bien différent de celui des élections qui viennent d'avoir lieu. NOS DÉPÊCHES FRANCE Le sénat et le budget L'Echo de Paris a interviewé M. Aymond, rapporteur de l'impôt sur le revenu au Sénat. li a déclaré que la commission exa- ' minera lés deux premiers titres, puis le budget. « Si, a-t-il ajouté,' on nous envoie les deux premiers titres avec l'impôt complémentaire dans le budget, le Sénat demandera la disjonction de La partie qui n'aura pas encïôre été étudiée. Si le ministre insiste pôtar l'étude immédiate, on pourrait lui répondre que ce* impossible. La chambre déciderait si elle veut aller devant les électeurs sans budget voté et sans aucune réfV»rme ou avec un budget voté et une réforme partielle. » Un sage conseil Le Figaro dit que le.cardinal Amette a reçu les prédicateurs de carême. Il leur a recommandé de rte pas faire de politique on chaire. Le vol du sac postal A propos du vol àu sac postal, les journaux disent que sous le,sac volé se trouvait un: autre sac contenant 1 million en billets <3e banque. Le sac volé contenait des titras de rente française annulés nour Ja vent®» et des chèques-rtiandats représentait une:somme relativement faible. Avant la. fin de l'après-midi,. la police était sur •une piste intéressante. Le* congrès du parti ouvrier i Le congrès constitutif du parti ouvrier s'est ouvert dimanche matin à Paris, sous .ta présidence d© M. Allemane. Cent ;vingt et un délégués, représentant 1G8 groupes, étaient présents. Le congrès a adopté la déclaration du parti qiiii indique, notamment, que le par-à ouvrier n'e<# ni alterna niste, ni gues-diste, ni'syndicaliste, il est le parti socialiste tout, court. Il se propose de grouper dans son sein tous les travailleurs en vae d'organiser un parti db clause distinct. Il poursuit , la transformation de la société capitaliste en société ccillectiviste ou communiste, et c'est, conclut le manifeste du parti, parce que le p&.rti socialiste unifié n'a plus >le dro:t de se réclamer des ouvriers que no'is constituons le parti ouvrier seul qualifié nour représenter désormais en France la fédération socialiste de l'Internationale ouvrière. LA GRÈTVE DES MINEURS Le s3rndicat des mineurs De Douai, 1er mars. — Le syndicat des mineurs tien£ aujourd'hui son congrès à i SLn le Noble, aous la présLdemîe de M. Go- , j ni^ux, député. i ?3 sections svrnt représentées par 80 dé-i léjué^. : Le ooîiçrrès a discuté la loi de^ retraites, ré^emme^t votée, et tout en déflnrant oel-ie-ci a-cceptabiè, bien qu'imparfaite, com- C I b 1U ULl<U£i me un projet transactionnel, iî a décidé de poursuivre la lutté pour obtenir satisfaction, c'est-à-dire deux francs par jour après 25 ans de service et 50 an3 d'âge. Les mineurs à la C. G. T. Le congrès national des mineurs s'est tenu dimanche matin à Paris, au siège de la C. G. T., pour discuter les solutions à apporter au conflit. La première séance a commencé à 10 h. et s'est poursuivie jusqu'à 3 heures de l'après-midi, mais les délégués n'ont pas encore voulu faire connaître la décision prise par eux. i Ils rentreront en séance vers 5 heures de l'après-midi pour discuter les termes de la motion qu'ils enverront aux syndicats miniers Rien ne peut encore .permettre. d'indiquev l'avis que va exprimer le conseil national des mineurs, mais l'impression qui s'en dégage serait qu'un vole à la majorité | pourrait être émis à 1 issoie de La réunion proposant la reprise du travail pour demain ou après-demain. Chez les mineurs du Nord Le congrès des Syndicats des mineurs <d.u Nord s'est déclaré partisan du .minimum légal de salaires poùr tous le'-ouvriers mineurs et s'engage à faire le nécessaire pour faire aboutir le projet de loi relatif à cette question en s-usp'ens devant la eh ombre. Le congrès accepte la loi de huit heures comme pis aller, m>nl« a/fî'Tne si v^l^nte de faire aboutir une loi fh'a'nt à huit heui-res la f'urée du fv*v°ï! montée et descente com rise«î, et applicable à tous les ouvriers du fond et de lia surface. La grève noire finira le 3 mars Le conseil n t tonal d2s mineurs a arrêté dimanche Je. teaunes .d'iiuc' ueU.. i a.i.u dans laquelle il enregistre que la lutte a été engagée par les mineurs dans un nombre de localités sensiblement plus grand qu/e lors de la grande grève de 1902. A cette époque le nombre des grévistes n'atteignait pas 100.000. En 1914 ce chiffre a été dépassé. Le conseil constate que La ra-•pidité avec laquelle le parlement a voté la loi sur les retraites est entièrement due au mouvement actuel : que, sans lui, les lenteurs administratives auraient encore reculé toute solution. Le conseil prend acte des promes es (tes gouvernants concernant l'assimilation des ardois:ei*s et ,Taugmentation du. chiffre des retraites, mais renouvelle une fois de plus son oomo-I sition à l'article II et demande aux députés des bassins miniers d'en obtenir la suppression. Le conseil, ne voulant pas prolonger la lutte pour un seul desideratum, invite Les organisations a reprendre le travail le 3 mars. Le conseil demande à s «s membre^ de poursuivre Facton in.-disrvfMTsanie pour obtenir nu plus tôt l'entière application des revendications de la corporation : retraite à 50 ans, assimilation des axdoîsiers aux mineurs, minimum 'e 3alaire, journée de huit heures infcé .raie. Le manifeste se termine en demandant ux mineurs et ardoisiers de se tenir prêts, u cas où les gouvernants ne tien.draâeri>t as leurs engagements, à renouveler leur .dmirable geste de révolte. ANGLETERRE Mort de lord Minto On mande de Londres : Lord Minto est mort dimanche matin. On îête les neuf déportés Dimanche après-midi, à Hyd-e^Park, : ne foule énorme a assisté à une mani ?statiôn en faveur des neuf chefs travail istes expulsés du Sud de l'Afrique. Des ré ojutions ont été adoptées blâmant le gou ernement sud-africain de les avoir expulsés, priant le gouvernement britanni .ue de refuser de ratifier le bill d'indem-lité.SUISSE Trois alpinistes tués On mande de Chable-en-Valais : Cinc ilpinàstes de Lausanne étaient partis di natin matin, vers 7 h. 1/2, accompa ;nés d'un .^uLde, pour faire l'ascension d< la Pointe Rosa-Blanche d'une altitude de 3,348 mètres. Les alpinistes, qui marchaient en deux ?ordées, étaient arrivés à environ 1,500 ■hêtres lorsqu'une avalanche entraîna la première cordée comprenant trois alpi-listes. Tous trois furent tués. Les autres excursionnistes sont sains et saufs* ITALIE Le pape compositeur Selon le journal artistique Tir se, le Pape a composé un motet liturgique à quatre voix consacré à Saint Joseph, dont il dicta lés vers suivant le .rythme du Veni Creator. L'exécution du motet aura lieu le 19 mars dans la chapelle privée du Vatican, en présence de trois cardinaux et d'un petit nombre de prélats. L'abbé Perosi a jugé la musique de la façon la plus favorable.PORTUGAL La révolte au Congo portugais Des nouvelle d'Angola apportent sur les événements qui) se sont passés à Saint-Jean-Baptiste (Congo) les renseignements suivants : Des actes de révolte s'étant .produits contre la souveraineté portugaise au Congo, près de Sao Salvador et sur d'autres points de la région, les autorités portugaises prirent, dès le mois de novembre, des mesures de répression et eurent recours à la troupe qui fut chargée de maintenir la souveraineté portugaise dans lft région soulevée. Il semble que le point de départ, de la révolte ait été Sào .Salvador. Les iii-digèrips retranchés dans rimmeuhle de Saint-Jean-BaptJiste», attaquèrent les troupes du gouvernement ainsi que les autorités portugaises. On attend l'arrivée à Sao Salvador du gouverneur qui enquêtera sur les événements qui viennent de se dérouler et qui demandera des explications aux Pères de la mission, dont l'immeuble a servi, à leur insu certainement, de retranchement aux indigènes. La prétendue détention d'un des-missionnaires, le père Bowzkill, d-oit probablement se borner à une invitation qui lui a été faite de demeurer parmi les autorités portugaises jusqu'à l'arrivée du gouverneur.Cette affaire n'a aucun rapport avec le recrutement de la main-d'œuvre indigène pour l'île de Sao Thomé. La révolte des indigènes doit se rattacher au désir de ceux-ci de se soustraire au paiement des impôts. Les mesures nécessaires sont prises pour la pacification de la région. TURQUIE Mort de Saïd pacha Saïd pacha, président du sénat, est mort dimanche, à l'âge de 77 ans. Saïd pacha a joué un grand rôle politique. Il fut huit fois grand vizir, dont cinq fois sous Ab-dul-Hamid et trois fois depuis l'établissement de la Constitution. Exploit de brigands De notre correspondant de Salonique : Une bande de brigands exerçait des actes de piraterie sur la côte et les îles avoi-sinant Smyrne et a joué un rôle important dans lenlèvement du baron von Humstra et dans l'assassinat de M. Mock à Kadikeuy. La capture de la bande vient d'être opérée par les autorités de l'île de Samos, aidées d'un torpilleur grec. Il y a quelque temps, le notable Phokas avait été enlevé par des brigands et conduit dans la montagne. Ses ravisseurs exigèrent des parents de la victime une forte rançon pour sa délivrance. Une partie de la somme étant prête, le prisonnier fut conduit et caché en lieu sûr dans un clos situé à proximité de Samos, mais les brigands attendirent que la rançon intégrale fût versée et refusèrent catégoriquement, tout acompte. En désespoir de cause, le prisonnier,, un vieillard de soixante-dix ans, conseilla î» son fils, qui avait apporté l'acompte, d'aviser les autorités de Samos de sa situation critique et de leur signaler le repaire des bandits. Un torpilleur grec mandé té-légraphiquement partit aussitôt de Vathy, emportant à son bord un fort détachement de gendarmes, qu'il débarqua sur la côte voisine. Après avoir pris toutes les mesures nécessaires, les autorités parvinrent à s'emparer de toute la bande, sauf deux brigands. qui furent tués par les gendarmes au cours de la lutte. Ceoenda.nt le ça.ptif ne put être sauvé par les troupes, car, dans l'entretemns, iî avait été horriblement maltraité et finalement décapité par les bandits. Ces derniers ont été expédiés sous escorte à Vathy, où ils ont été écroués. SERBIE Un incident à la frontière serbo-autrichienne On mande de Belgrade au Temps : L° préfet du département dpOuchit7e vient d'aviser télé grain h iquement le ministre d'"1 l'intérieur qu'un incident s'est produit vendredi à la frontière serbo-autrichienne Plusieurs habitants des communes de Veliki et de Lechnik, qui étaient allé^ dans l'ilôt d'Aditza, sur le Danube, appar tenant à la Serbie, pour y ramasser du bois, furent entouré^ par un certain nombre de gp^des-f'-omiè^e autrichien*, venus dans l'île à bord d'un canot à va.neur, et sommé- de se rendre sans résistance. Les gardes-frontière transportèrent les paysans en Bosnie où ils furent mis en état d'arrestation par les a-utorités autri ihiennes. Le gouvernement serbe a décidé 'de re mettre une note énergique au gouvernement austro-hongrois. TRI POLIT AINE Succès des troupes italiennes Les troupes de Benghazi, sous la con duite du général Amegiio, ont attaqué, le ?8 février, Je camp ennemi installé à So leidima, qui comprenait 2,500 hommes. Les troupes italiennes.sû sont avancées en deux colonnes. La colonne Neomartini s'est dirigée sur 1e camp ennemi par la plaine et la colonne Latini, formée par des As taris, s'est approchée par les hauteurs. L'artillerie de, l'adversaire a ouvert un feu de courte durée sur les Italiens. L'en nemi était prépare à îa défense sur les hauteurs de Soleidima, mais il ne s'attendait pas à être attaqué dans deux directions.L'élan des? troupes et /.'action efficace de l'artillerie italienne ont provoqué une vive panique parmi l'ennemi qui a pris bientôt. la fuite Du côté italien, deux Askaris ont été tués et quatorze blessés. Les indigènes out 235 morts et plusieur. centaines de blessés. Les troupes italiennes ont brûlé deux campements et ont recueilli une grande quantité d'armes. Le général Ameglio a reçu les félicite^ tions du gouvernement, PERSE L'agitation à Kszeroum L*agitation à Kazerouin n'est pas calmée. Les renforts ne sont pas encore arrivés. Mme Ohlsôn a réiissi à quitter la ville et est actuellement en route pour Chi-raz. Le cadavre du commandant Ohlson n'a pas encore été retrouvé. Aussi a-t-on l'espoir que cet officier n'est pas mort. MEXIQUE M. Benton fut assassiné et non exécuté Selon un avis reçu samedi soir au cercle officiel de Washington, M. Benton. qui était sans arme, a été fusillé dans les bureaux du générai Villa. M. Benton avait dû attendre pendant deux heures hors du bureau avant d'être reçu par le général Villa. Quand il entra dans le bureau, il reçut un coup de feu dans l'estomac. Il paraît qu'il a reçu plusieurs coups de revolver, dont le premier était mortel. M. Vergara se serait échappé Le général Guarjario, commandant fédéral à Pied ras NegTa:, a nnonce dans une dépêche adressée au* épartement de la guerre que M. Vergar? iô sujet américain qui aurait été pendu ; v i quelques jours à Hidalgo, è:èàt c-ii . il-;:..' &chiipp£ des mains des fédéraaiX depuis une semaine ét a rejoint les rebelles. Un meeting anglais Un girand meeting de sujets anglais a eu lieu samedi soir à Mexico. A l'issue de ce meeting, une dépêche a été envoyée à sir Grey demandant au ministre britannique de faire tous ses efforts auprès de ses collègues du gouvernement anglais pour que ce dernier fasse procéder à l'enquête la plus minutieuse sur l'affaire Benton. CHINE Le Loup blanc n'est pas encore pris Le brigand nommé « Loup blanc », avec un millier de bandits à chevaJ. s'est échappé alors que les Chinois cherchaient à le cerner. La bande fuit vers l'ouest et cherche à regagner las montagnes de l'He-nan, d'où elle est venue. Les assemblées provinciales sont fermées A la suite d'une décision du conseil administratif, les assemblées provinciales ont été fermées par une ordonnance du président. On donne comme motif qu'elles n'ont pas fait de trava il utile. La solution de la question, relative au maintien futur de ces corporations est différée jusqu'au moment où seront élaborées les lois sur l'administration provinciale. JAPOW Le complot de Formose Sur 150 indigènes de l'île Formose accusés de conspiration, 53 ont été condamnés à des peines de travaux forcés variant do 5 à 15 ans. L'instigateur du complot a été condamné à mort. Les mieiits tallips L'Epire résiste De Valona, 1er mars. — La commission de contrôle a reçu aujourd hui un télégramme de Corfou, signé Zografos, dans lequel on l'informe que d'après la décision prise il y a quelques jours à l'assemblée d'Argyrocastro, les Epirotes ne reconnaîtront jamais la suzeraineté albanaise et qu'ils constitueront en Epire un Etat autonome Même si la Grèce retirait ses troupes de l'Epire. la population locale oppo sera à la gendarmerie albanaise, qui fera son apparition dans leuc pays pour occuper ces territoires, toutes les difficultés possibles. D'autre part, l'Agence Havas publie la dépêche suivante de Janina : On confirme que les délégués épirotes réunis à Argyrocastro ont proclamé l'indépendance des pro vinces méridionaies de l'Albanie, ont décidé de former un gouvernement .provisoire et qu'ils ont adressé un message à la commission internationale de contrôle pour l'informer de cette proclamation et l'aviser, en même temns qu'ils considéreraient, comme un acte d'hostilité toute incursion des forces albanaises sur leur territoire. L'indépendance de l'Epire du Nord Une dépêche de Valona au Temps dtt que c'est le 27 février oue M. Zosrafos. ancien gouverneur de l'Epire, a télégraphié à. la commission die contrôle nour l'informer de la proclamation de l'indépendance de l'Epire du Nord. La dépêche publiée par le Temps ajoute que le gouvernement provisoire, qui a été constitué, restera en fonctions jusqu'à ce que l'assemblée constituante, dès maintenant convoquée, ait élaboré une constitution définitive. Le gouvernement provisoire invite la^ ] commission de contrôle dans l'intérêt d^ la paix en Albanie à empêcher toute in ! jervention des autorités militaires albanaises.D'autre part, une dépêche de Janina an Temps signale le désespoir des popula tions épirotes et particulièrement de celle: j des districts condamnés à rester sous le ■ joug albanais. Partout, dit la dépêche, les préparatifs d'évacuation des troupes grecques se pour suivent rapidement et les malheureux ha bita.nts des districts ainsi abandonnés se trouvent dans un état d'affolement inexprimable. Craignant pour leur vie mêrn^ des centaines de gens quittent le pays ; abandonnant tous leurs biens. VVVVVWViVX'WlVlVVYVVVVVt^VtaVVVVVWWVVVVWVlVVVlA Voir plus loin r.os Dernières NouveHes dis la nuit. FRANCE ICorrespondance pai Meulière de L'Etoile Belge; Paris, I*r mars. LA SITUATION POLITIQUE L'echec brismdisto a eu pour cause l'égoïsme de ceux qui ont fait voter les trois ans sans payer d'abord la note. Cette situation est très nette : Le cabinet radical-socialiste de M. Gaston Doumer gueetdeM.Caillaux fera les élections parce que le parti radical-socialiste veut « les faire », pour survivre. Le débat de vendredi à la chambre en donne la preuve : après un discours très I maladroit de M. Caillaux et une intervention magistrale de M. Aristide Briand, ; alors que les meilleurs arnis du cabinet se i montraient consternés, 329 voix se sont trouvées pour refuser la crise... M. Mille rand, qui ne sait rien cacher, en exprima une stupéfaction réelle. Pourquoi donc? Chacun sait que la ré forme fiscale constitue depuis toujours et plus que jamais la plate-forme électorale des radicaux. Chacun sait aussi que cette réforme ne pourra être apportée en cadeau aux électeurs d'avril prochain. Mais le sénat votera, c'est certain, le dégrèvement de la terre et ce sera quelque chose aux yeux des ruraux... Le sénat refusera par contre de s'atteler au moindre impôt sur la ri chesse, mais le cabinet radical le lui aura demandé au nom des radicaux de la chambre ! Dans ces conditions, comment abandonner Doumergue et Caillaux, qui garnissent la plate-forme électorale, pour rejprendre Briand, Millerand et Barfhou, dont la faute impardonnable subsiste ? Quelle faute ? Celle-ci : Il fallait, en France, comme cela se fit en Allemagne, faire voter l'impôt sur la richesse, l'impôt de guerre, au moment où les possédants marchaient d'un si Lel enthousiasme pour les trois ans. Maintenant, les trois ans sont votés et les possédants... préféreraient l'emprunt. M. Caillaux tira, tout à la fin, sur cette corde et n'eut aucune peine à finalement triompher, parce que M. Briand devait se borner à reprocher au cabinet de n'être pas mort au Luxembourg pour la Déclaration» contrôlée, parce que M. Briand ne pouvait pas plus que M. Barthou se lamenter sur le déficit, sur oe déficit causé par les trois ans et auquel M. Barthou aurait dû parer avant le vote des trois ans. Les radicaux-socialistes feront les élections parce que le parti qui soutient MM. Briand, Millerand et Barthou a montré, l'été dernier, que son égoïsme dépassait son patriotisme. Les riches « apaisés » auraient eu ce pays en avril prochain- s'ils avaient su, à temps, payer l'addition. Louis Maurice. ANGLETERRE Correspondance particul ière Oe i Etoile Belgf' Londres, 27 février. Le meurtre d'un Anglais au Mexique L'affaire Benton préoccupe toujours l'opinion, qui n'est guère satisfaite de l'impuissance du gouvernement britannique en présence de l'assassinat d'un Anglais dans un pays étranger. Il est à noter que pour la première fois, hier, à la chambre des communes, sir Edward Grey a prononcé Je mot d'assassinat (murder), ce qui tendrait à faire supf oser qu'il n'y a pîus guère de doute, dans .son esprit sur la façon dont M. Benton a trouvé la mort. Il est, dans une certaine mesure, satisfaisant d'apprendre, par la dépêche de l'ambassadeur d'Angleterre à Washington à sir Edward Grey, que le gouvernement des Etats-Unis montre autant d'intérêt dans cette affaire que si M. Benton avait été sujet américain ; mais, d'un autre côté, il faut se souvenir que, dernièrement, une dizaine d'Américains ont été tués au Mexique sans que cela ait paru faire une grande impression sur l'opinion américaine; comme le disait hier le Times : « Les Américains ont appris si tranquillement l'assassinat d'un certain nombre de leurs concitoyens que beaucoup d'entre eux ne semblent pas comprendre notre indignation de la mort d'un sujet britannique. » D'un autre côté, les nouvelles reçues hier soir et ce matin* ne sont pas de nature à calmer la légitime émotion des Anglais. Le consul d'Angleterre à Galveston n'ira pas au Mexique pour l'exhumation du cadavre de M. Berton, et l'on attend que le général Villa tienne la promesse qu'il a faite de livrer le cadavre à l'examen des Américains et des Anglais. Ce n'est pas tout. S'il n'y a pas lieu de s'étonner que les Américains aient renoncé à l'idée d'envoyer des troupes s'emparer de force du cadavre de M. Benton, il n'est guère encourageant d'apprendre que le président Wilson compte toujours sur Villa comme sur un instrument à l'aide duquel il espère démolir Iluerta. On fait remarquer ici, non sans quelque ironie, qu'il est étonnant que M. Wilson, qui en veut tant à Huerta parce qu'il lui •eproche d'avoir les mains tachées de ;ang, ait encore tant de confiance dans le énéral Villa ; et que l'on ne sait pas très )ien par quelle subtilité le président des 3tais-Unis peut blâmer l'un et encoura-jer l'autre. En résumé, le désappointement que je Ignalais l'autre jour n'a pas diminué et l'on attend les plus amples informations et les déclarations du gouvernement britannique qui sont promises par sir Edward Grey pour la semaine prochaine. En un mot, l'opinion générale anglaise est très nettement exprimée par le Times, qui disait hier : «c Une chose seulement peut nous satisfaire, une enquête complète et approfondie '.ur l'acte commis et toutes les circonstances qui l'ont entouré, et le. châtiment exemplaire, dès que cela sera possible, de tous ceux qui peuvent être responsables du sang de notre compatriote. Nous serons surpris et chagrinés si tout ce que l'on compte de mieux aux Etats-Unis ne reconnaît pas la justice de cette résolution. » Comme je l'ai indiqué plus haut, les événements ne prennent guère la tournure que désire le Times, et c'est bien aussi ce qui émeut l'opinion. La question irlandaise La politique intérieure se trouve dans la même ornière dont on ne sortira, que lorsque les affaires financières de la fin de l'exercice auront été réglées. Au point de vue irlandais, )a situation reste obscure. Il est parfaitement compréhensible que M. Asquith ne désire pas faire connaître ses intentions avant le miment où l'on pourra les discuter avec le soin, l'attention et le temps nécessaires. L'op/osition le presse, ;ans succès d'ailleurs, et elle recommencera toutes les fois qu'elle en trouvera l'occasion. Mais du côté de l'opposition, les choses ne sont pas plus limpides. Car on ne sait pas au juste ce qu'elle veut. On sait bien qu'elle demande des élections générales ; mais comme le ministère est bien décidé à ne pas faire la dissolution, elle pourrait adopter une attitude plus pratique et plus pol'.tique. Il y a, il est vrai, l'exclusion de l'Ulster, mais voilà que les un:onistes irlandais des autres régions protestent parce qu'ils seront sans défense. La question ainsi posée est certainement insoluble. Si l'opposition avait derrière elle et pour elle l'opinion anglaise, on comprendrait son attitude intransigeante. Mais rien ne peut autoriser à croire qu'il en est ainsi. L'opinion anglaise est lasse et indifférente ; c'est même un des griefs de l'opposition, qui le reconnaît et qui espère la secouer en lui parlant de guerre civile. Cela msme ne semble pas produire grand effet, "tr'en que M. Asquith ait reconnu la possibilité de cette éventualité redoutable. La vérité est que l'opinion générale commence à avoir confiance dans le premier ministre, qui refuse avec fermeté de se laisser forcer la main. Et en Angleterre, un homme politique qui sait ce qu'il veut at montre de l'énergie finit toujours par se concilier l'opinion des gens modéréte. C'est le cas de M. Asquith en ce moment. Ni les nationalistes d'un côté, ni les unionistes de l'autre ne le font dévier de la voie qu'il s'est tracée. Cette fermeté fait, je le répète, son effet sur l'opinion. L'élection de Leith Le parti ministériel a perdu encore un siège hier, à Leith, en Ecosse, où les électeurs étaient appelés à donner un successeur à M. Munro-Ferg-uson, nommé gouverneur général de l'Australie. Le candidat unioniste a obtenu 16 voix de majorité ; et il n'est que juste de dire que depuis IS32, Leith n'avait jamais envoyé au parlement que des libéraux. Mais il y avait, cette fois, trois candi-iats en présence, ce qui a divisé les voix hostiles aux unionistes. L'unioniste a eu 5.159 voix, le litéral.5,143 et l'ouvrier 3,346. Naturellement, la joie des unionistes est grande, pour l'excellente raison qu'ils ont enlevé un siège à leurs adversaires. Les libéraux se consolent en additionnant lés voix données au libéral et. au travailliste et en disant que cela fait 3,000 voix pour le home rude. C'est une façon comme une autre de se consoler, mais, c'est toujours un siège de moins pour les ministériels, et si cela devait continuer, les ministériels finiraient par être en minorité en dépit des majorités données au home rule. C'est un mauvais raisonnement, d'autant plus que si les rôles étaient renversés, les libéraux en tireraient à leur profit la même conclusion qu'en tirent les unionistes au leur. Il semblerait que si quelgiie chose en ce moment contribue à l'insuccès' des candidats libéraux dans les circonscriptions ouvrières, comme Bettnal Green et Leith, c'est moins le home rule que là loi sur les assurances, que les ouvriers n'aiment pas beaucoup et dont le fonctionnement est très imparfait. Sur le principe de la loi, il y a unanimité, mais c'est l'application qui pèse sur les ouvriers et ne leur donne guère satisfaction. De l'aveu même des libéraux, la loi est à reviser ; et elle le sera. Mais, en attendant, les ouvriers, qui ne reçoivent pas tous les avantages qu'on leur avait fait espérer, au point de vue des soins médicaux et d'u traitement des tuberculeux dans les sanatoria promis et qui n'existent pas encore, font voir leur mécontentement en ne votant ni pour les libéraux, ni pour les unionistes, mais pour les travaillistes. Or, comme le home rule leur est en général indifférent, (sauf dans les circonscriptions où il y a beaucoup d'Irlandais), il est clair que c'est la loi sur les assurances nationales qui cause l'échec des libéraux. La question du tunnel sous la Manche Hier, à la Cité, il a été tenu un meeting organisé par le comité parlementaire du tunnel sous la Marvche en faveur de ce projet. Il a été adopté à l'unanimité une résolution en faveur de la construction du tunnel, et cette résolution sera adressée au premier ministre. Cette question du tunnel fait, bien lentement son chemin. En dernier ressort, elle ne sera décidée ni par l'opinion publique ni par celle des milieux commerciaux;! mais par le comité de la défense impériale, qui étudie en ce moment le tunnel au poinï de vue de la sécurité du pays. Si le comitc de la défense exprime un avis favorable il est probable que le parlement autorisai'.-; la construction ; mais si l'avis est défavorable, le tunnel sera remis à vingt ans i La question des chapeaux à la chambre des communes Quel beau chapitre sur les chapeaux à la Chambre des communes Aristote pour rait écrire s'il vivait de nos jours I C'est une des plus graves questions de 'étiquette parlementaire que le maniement du cita-peau. Elle étonne les Drofanes qui n'y comprennent rien et est une cause de perplexlit pour les députés. Certaines questions doivent être posées le chapeau sur la tête : d'autres, au contraire, ne peuvent être fe' tes que le chapeau à la rnain. Certaine.-interpellations doivent être faites la tlte couverte, et comme on n'a pas toujours ie temps de chercher son chapeau, on preno le premier couvre-chef à. portée de la main, ce qui donne lieu à des scènes risibles. Or-, voit un député à la tête énorme se coiffe< d'un chapeau exigu qui ne tient pas sur son crâne, ou un autre député à la tête petite qui se coiffe d'un chapeau qui lui tombe sur les épaules. Cela fait beaucoup rire. Avant-hier, il y a eu un incident à nô-ter. Quand le capitaine Guent, trésorier d* la maison du roi, a apporté1 à la chambre des communes le message du roi en réponse à l'adresse, des députés radicaux ne se sont pas découverts, ce qui a soulevé le. protestations des unionistes, qui ont crié : «< Chapeaux bas ! » Quelques journaux ont vivement pris à partie les députés qui ne s'étaient pas découverts, et l'un de ces messieurs a demandé hier, au speaker, de décider ce point d'étiquette. Le speaker a expliqué que les députér doivent accueillir, cha.peaux bas, un message direct de la couronnée, lu par le sp«£* - -per, mais non une réponse de la couronne à une adresse de la chambre. Cette régi-ne s'applique pas non plus au discours du trône lu par le speaker, mais seulement à une communication directe portant la signature du souverain et. lue par le speaker. Cela semblerait impliqiier que les dépi tés ne doivent écouter, la tête découverte, que la lecture d'une communication exclusivement adressée à la chambre des communes et dont la couronne a entierernent l'initiative, et non à une cori^uu lûcatàon comme le discours du tr6ne\" a/îrétssê'auA deux chambres, .ou une réponse à un; adresse de là chambre au souverain. Voilà du moin-s ce que l'on en conclut : mais il ne faut jurer de rien en loatièr* d'étiquette parlementaire. PAYS-BAS (Correspondance particulière de Z'ÊLtoile stùlgs) Amsterdam, 25 février. Le libéralisme et les revendications féministes La concentration libérale a à son programme un article relatif à 13 suppression des obstacles mis par la Constitution an suffrage des femmes. C'est dans cet espri-que sera rédigée, sans doute, la formule dont le parlement se verra, saisi dans quelque temps par le ministère actueJ. Mais les suffragettes de chez nous ne s'en son: point contentées. Elles organisent, ers' ce moment, une pétition monstre ayant pour but d'exiger que' la revision comporte, for,t explicitement, la. reconnaissance des droit de la femme. Afin de lancer cette pétition, une grande manifestation a été organisée. il y a quelques jours, à Amsterdam. II.ne se passa rien de bien particulier, mais cer-taines déclarations qui furent' faites f>âr la présidente du meeting vienrient de donner lieu à une polémique où les intentioi»-des trois fractions libérales se sont claire* | ment manifestées. Une invitation à assister à la manif.esr tation avait été adressée, par l'association organisatrice, aux comités de tous nos partis politiques. Seuls lies socialistes et les libéraux démocrates envoyèrent un délégué. Or, l'abstention des autres groupements n'eut pas l'heur de plaire à, ces dames. Les fractions de droite, qui n'avaient même pas répondu, s'entendirent rappeler, en termes acerbes, leur prétendue crainte de voir diminuer, par suite de l'émancipation des femmes, la courtoisie due à celles-ci. Quant aux vieux-libéraux et aux libéraux-unis,-leur refus poli donna lieu à,de s. sarcasmes hon moins aigres. . Les fractions libérales visées se sont empressées de préciser, dans leurs orga^e-^ leur point de vue quant aux réformes en. question. Les vieux-libéraux exposent dans lé Nieuwe Courant la très importante concession qu'ils ont farte en souscrivant an programme de la concentration. Aprè^ avoir signalé les résistances obstinées qti.; restent à vaincre tant, à gauche qu'à droite, mais. surtout dans l'esprit populaire, ce journal! pense que les conservateurs dt-gauche, en faisant le pas qui coûte dans la voie des revendications féministes, ont mér rité mieux que des insultes. Le cas des îibéraux-uriâs est un peu plus difficile, vu que, dans plus d'une motion, ils se sont déclarés partisans du suffrage des femmes. Mais un sentiment de corrècr tion a empêché ce groupement de manifester contre les intentions du cabinet actuel, qu'il soutient de toutes ses forces : telle est, du moins, l'explication du Vader-land.Les deux quotidiens, d'ailleurs, le Nieuwe Courant et le Vaderland, ont hautement blâmé l'attitude des libéraux démocrates, dont le leader, M. Snijders, a, par sa présence au meeting, couvert toute cette agitation antigouvernementale. Cependant, M. Bos, le vrai chef dès démocrates, essaie, dans le Hoofdstad, d'excuser l'attitude ,de son parti. M. Snijders n'aurait pas souscrit à la motion de blâme votée à l'adresse de M. van der Linden. 11 aurait regretté seulement, le peu qui a ou être obtenu, e<û

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