L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 12 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 15 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cf9j38mj8t/
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4âme Affinée No 126S_ S cents Vendredi 12 avril I©î© L'ECHO BELGE L'Union fait la Foro9. Journal quotidien du matin paraissant en HoiSande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doiveot être adressées au fcareîSdeîéctaction: N. 52- VOORBURGWAL ^34-240, AMSTËKDAjW- Téiéphones: 2797 et 1775. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. ^ nJ>. I Ctiarie» Bernard, Kéné Chambry, Comité de R^dactBoan » ^ Emnïle Painparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour le: militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payabl< par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. fi soirie rlïeiafaaire. \ Paris. Dans un journal j'avais lu par hasard, rtJécméa modestement dans un cran da la f„à™A n»e l'annonce d'une conférence rtî£ devait faire Maria Rygier, de l'Union Laicale milanaise, à l'hôtel des Sociétés lavantes, me Danton, qui wt naguère tant ,1a réunions 'tumultueuses. . La conférencière a fait parler d'elle plus d'une fois en Italie. Fille d'un père italien, sculpteur assez connu et d'une mère polonaise, elle a pris part avant la guerre, dans la pemnsule a toutes les propagandes insurrectaonmelles, rtvoiuant entre le syndicalisme et 1 anar, '^JeTà soupçonné de n'avoir adhéré à cette ,m,mastique révolutionnaire, qui ne vaudra amais au mouvement ouvrier que de-j sou-Lesauts sans efficacité et des convulsions ■vaines, que par un goût inné du danger et <le l'aventure violante. Il n'importe. A de nombreuses reprises, Olle fut arrêtée, poursuivie, emprisonnée, mais il y avait en elle une sorte dé folie du sacrifice, un ascétisme à la Louise Michel qui lui faisait trouver au brouet des prisons de que Moréas appelait: „un goût de miel ouave'V Vint la guerre, la formidable tourmente. ,3.1 en fut de celle qu'on nommait „la Rygier'' tantôt avec dédain, tantôt avec Une cordiale sympathie, comme de tant d'autres révolutionnaires italiens: socialistes tomme Musolini, comme Battisti évadé du '.rrentin, syndicalistes comme A. de Ambris cib Giuletti, comme Filippo Corrndoni qui, à jiedne sorti de prison, mis en liberté provisoire, tuberculeux, milita contre le neutralisme, en faveur de l'intervention de l'Italie, g',u côté'de® alliés et pour la rupture d'une Alliance monstrueuse.' Tous ceux-là étaient convaincus alors de la responsabilité de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie, coupables d'avoir déchaîné sur le monde _ le lléau' que nous subissons encore. XJne immense pitié pour la Belgique, une^ incompressible sympathie de race et d'idées pour la. France et la conviction qu'il fallait faire la guerre à la guerre en combattant le militarisme prussien avaient fait d'eux de fougueux interventionnistes. Ils\ eurent les masses aveo eux. Un vent d'émeute soufflait à Rome et à Milan. La police chargea les foules qui manifestaient pour la guerre. Celle-ci éclata. finalement! dans les conditions que l'on sait. Depuis lors, ah! depuis lors!... D y eut le relâchement, la sourde action des c;iolittiens mal repentis, des socialistes officiels figés dans la formule et des cléricaux qui firent de la surenchère démagogique, à la faveur des souffrances infinies provoquées par cette longue et terrible guerre. Le résultat, on le connaît: Capo-ietto, la soudaine et stupéfiante retraite d'octobre dernier, qui eut peut-être encore d'autres causes. Une enquête, ordonnée par le gouvernement italien, va tâcher de les démêler. Mais, par une sorte de choc en retour très curieux, depuis la catastrophe, toute l'Italie, à l'exception de quelques défaitistes cyniques ou d'un mysticisme incurable, est pour la résistance à outrance. et pour la revanche. Voilà ce que -Mme Maria Rygier a explique l'autre soir avec éloquence. Malgré ,les mérites de cette conférence eit la curiosité avec laquelle je regardais cette milice femme nerveuse, au visage émaedé, j'ose dire que l'intérêt de la soirée, pour moi, fut ailleurs. Le public, mi-français, mi-italien, était peu nombreux. Les portes ne s'étaient ouvertes qu'à 8 h. 45 au lieu de 8 h. 30. Cependant que je battais la semelle 6ur le trottoir, je fus frappé des propos que tenaient à haute voix la plupart de ceux qui attendaient comme moi. C'étaient d'anciens amis de Maria Rygier, venus pour lui faire une conduite* de grenoble. Us se massèrent au milieu de la salle. Presque tous étaient Italiens; mais il y avait parmi eux un jeune homme pâle et surexcité, aux longs cheveux sous le chapeau noir à larges ailes €it qui devait être Russe ou Polonais, à eau juger par l'accent avec lequel il parlait notre langue. ^ Type de révolutionnaire de l'exil qui a médite de longues nuits sur Herzenou Stirner. L'espèce en est bien connue de ceux qui suivirent nos meetings d'avant-guerre. Ils ^son^eaient incontestablement à saboter la réunion. ,,C'est une fille de bourgeois", disaient-ils de Maria Rygier sains se 'lasser. ,,Voilà tout!" Us se gaussaient du président de la réunion, un vieux brave homme de sénateur français qui avait l'air de redouter fort les incidents possibles. Mes ^voisins avaient compté 6ans l'orateur (jui précéda Maria Rygier: le socialiste belge. Gaspar, secrétaire de,la Fédération d'es métallurgistes de Liège, qui, par deux fois, s'en est allé en Italie, où il fit impression, dire le martyre de ses camarades belges déportés, martyrisés, par les soudards allemands, les horreurs de l'invasion qu'il a vécues. Au début, son discours fut littéralement haché d'interruptions, de ricanements faciles.. On n'imagine pas le degré d'intolérance hystérique auquel peuvent atteindre des êtres du ^enre de ce ,,bolschevik' ' que nous avons c.écnt plus haut. Heureusement, il y avait élans la salle quelques braves ouvriers fran-çab, quelques véritables prolétaires. Tant d'intolérance les révoltait. Us surent, par leur attitude Nenergique, contraindre au si-l&noe ces fanatiques surexcités. D'ailleurs, (taspar a des poumons, une solide carrure, Une dialectique serrée et ce qu'on peut appeler du ,,poil aux dents". Il dit, en citant Cl2S).faits, des ^documents irréfutables, ce Sju il a constaté en Italie chez certains socialistes italiens. Et Gaspar, stigmatisant un ïltob de l'un d'eux, Trêves, s'écria: ,,Le jour cru 1 on epaiera de mettre en contradiction sentiments et mes convictions, où, sows prétexte de dogma internationalistes, de Iççftudes doctjnnal©0j voudra* eon^imejv étouffer la révolte naturelle que. doit avoir un socialiste contre toute iniquité, eh bien ! oe jour-là je ne me dirai plus socialiste". Les interrupteurs, „assis" par la vigueur et la netteté de l'exposé de Gaspar, homme du peuple, furent bien forcés de l'écouter en silence.... jusqu'au bout! Us ne reprirent un peu du poil de la bête qu'au moment où. parla Maria Rygier j ricanant à certains passages: ,,0n dirait Jeanne d'Arc! Elle parle comme Jaurès, comme Vandervelde".. Mais le plus intéressant à coup sûr était de voir cette dizaine d'illuminés entrer véritablement en extase dès que la moindre allusion était faite à la Russie et aux maxima-listes. Ils se levaient, mus comme par un ressort, les yeux hors de la tête, hurlant : ,,Vive la Russie!" Ainsi nous touchions du doigt le mysticisme de ces manifestants, parmi lesquels il n'y avait guère de véritables prolétaires. Du mystique, ils avaient tout, à commencer par l'intolérance, et les transports extatiques. A la sortie, je rencontrai un brave bougre d'ouvrier anarchiste, qui a perdu un oeil à la guerre. Je causai un instant avec lui. Il s'était tu pendant-la conférence. U me dit aveo amertume et une sorte de naïf orgueil: ,,Moi, je suis fier d'affirmer que je suis défaitiste." Je le laissa épancher sa rancoeur, puis, cordialement, fraternellement, je le raisonnai et tâchai de le rendre à l'évidence, de lui rappeler que la guerre n'avait pas été voulue par nous, d'e lui démontrer qu'il y a un ,,bourrage de crâne" maximaliste qui ne vaut guère mieux que l'autre. Il fut bien forcé de reconnaître que le seul obstacle à la paix, en ce moment, ce n'est point la divulgation du traité de l'Entente avec l'Italie, ni le souvenir de certaines campagnes de guerre française pour la rive gauche du Rhin mais uniquement, exclusivement les appétits impérialistes de l'Allemagne et les gages qu'elle détient. Tous, autant que nous sommes, catéchisons ainsi autour de nous avec des mots fraternels ceux 'que travaille un cafard parfois bien excusable. Louis Piérard. m fl" 6 ■ fc '■ La réunion des députés et sénateurs belges à Paris ( Nous ayons annoncé que la réunion plé-nière des sénateurs et députés belges à l'étranger se tiendra à Paris du 13- au 21 avril prochain. Quelques chiffres préciseront l'intérêt de cette assemblée. Les - convocations concernent soixante-j douze parlementaires éloignés de leur pays : quarante-sept députés et vingt-cinq sénateurs.Les sénateurs sont: MM. le comte Goblet d'Alviella, vice-président du Sénat, élu pour la province du Brabant, résidant à Sainte-Adresse; le baron Ancion, élu pour Huy-Waremme, résidant à Paris ; Bergman, élu pour Malines-Turnihout, résidant à Londres; Berryer, élu pour Liège, ministre de l'intérieur, résidant à - Sainte- Adresse ; Carpentier, élu pour Liège, capitaine à l'Ecole des grenadiers de l'année, en service au front ; Couiller de Mulder, élu pour Termonde et Saint-Nioo-' las, résidant en Angleterre; De Cloedt, élu pour Bruges, résidant à Paris ; De Sadeleer, élu pour Audenarcle-Alost, résidant à New-York; de Spot, élu pour la Flandre occidentale, résidant au Havre; Dufrane-Friart, élu pour Mons et Soignies, résidant à Rouen; le duc d'Uçsel, élu pour la province d'Anvers, capitaine en mission officielle, résidant à Londres; le baron Empain, élu pour Ma-lines-Turnhout, résidant à Paris; Foquet, élu pour Namur-Dinant, résidant à Trou-ville; Halot, élu pour Bruxelles, résidant à Paris; Francq, élu pour Liège, résidant à Londres; Frayes de Venbeke, élu pourCour-trai-Ypres, résidant à Paris; Hiart, élu pour la province du Hainaut, résidant à Borne-mouth; Hubert, élu pour Mons et Soignies, ministre de l'industrie et du travail, résidant au Havre; Kochj élu pour Anvers, résidant à Nice; Lafontaine, élu pour la province de Liège, résidant à Npw-York; Lam-biotte, élu pour Bruxelles, résidant à Fontainebleau; Sturne, élu pour Furnes-Dix-mude, résidant à Lausanne; Thiébault, élu pour Çharleroi, résidant à Vernon; Van der Heyde, élu pour Ostende, résidant à St-I Valéry en Caux; Mertens, élu pour Ter-I monde-St-Nicolas, résidant à Oxford. | Sur ces 25 sénateurs, 14 appartiennent au parti catholique : M. Ancion Berryer, De Sadcleer, de, Spot, d'Ursel, Empain, Halot, Frayes de Venbeke, Hubert, Koch, Mertens, Sturne, Thiébault et Van der Heyde ; 7 au* parti libéral : MM. Goblet d'Alviella, Bergman, Coullier de Mulder, de Cloedt, Foquet, Hiard et Lambiotte ; 4 au parti socialiste : Carpontier, Dufrane-Friart Francq et Lafontaine. Les députés sont : MM. Begerem, élu pour Gand-Eecloo, résidant à Londres; Borboux, élu pour Ver-viers, résidant à Nice ; Brifaut, élu pour Dinant, sous-lieutenant an camp d'aviation militaire d'Etampes ; Brunet, élu pour Char-leroi, résidant à Paris; Buysse, élu pour Gand, résidant à La Haye ; Carton de YV iart, élu pour Bruxelles, ministre de la justice, résidant à Sainte-Adresse ; Colaert, élu pour Ypres, résidant à Paris-Plage; Crick, élu pour Bruxelles, sous-lieutenant d'artillerie, en service au front; de Broqueville, élu pour Turnhout, ministre des affaires jétran-gères, t résidant à Sainte-Adresse; de Lalieux, élu pour Nivelles, résidant à.Lausanne; Demblon, élu pour Liège, résidant à Paris; Devèze, élu pour Bruxelles, lieutenant d'artillerie, en service au front; d'Hondt, élu pour Bruges, résidant à Londres; Féron, élu pour Bruxelles, résidant à Sainte-Adresse; Feuillien, élu pour Bruxelles, résidant à Paris; Gillès de Pelichy, élu pour Roulers,-résidant à Sainte-Adresse; Helleputte, élu pour Tougres, ministre de l'agriculture et des En Belgique. A. ISrsîxeïies Réuni vendredi 22 mare en séance publique, sous la présidence de M. Bossaerts, bourgmestre, le Conseil communal de Koe-kelberg a voté successivement des crédits supplémentaires au budget du bureau de bienfaisance pour les exercices 1917 et 1918, des crédits supplémentaires au budget des hospices, des subsides pour les orphelins de la guerre, des crédits pour comptes arriérés. Le Conseil a voté aussi le budget pour 1918 du Bureau de bienfaisance et des hospices, la conclusion d'un emprunt à trois mois pour les besoins de la guerre,* ainsi qu'une modification au tarif et au règlement de la taxe sur les exploitations industrielles et commerciales. On a décidé enfin la création d'une taxe de voirie sur les propriétés bâties et non bâties, ainsi que l'intervention pécuniaire de la commune dans les dépenses du bureau permanent de la Commission intercommunale des réfectoires pour tuberculeux et prétuberculeux. La séance publique a été ensuite levée. Au IPajys Wallon Chimay est dans la zone* d'étape. Givet, Vireux et Fumay en étaient déjà depuis janvier 1917. La frontière franco-^belge formait alors la limite de cette zone. Le passage d'Une zone dans l'autre se faisait assez aisément. Cependant les voyageurs allant de Chimay et Namur, passant par Givet en territoire d'étape, ne pouvaient sortir de cette dernière gare sans se munir d'un passeport spécial. Quelques heures avant que Givet, Vireux, Fumay ne fussent englobés dans l'étape, on exporta beaucoup de bétail de ces cantons vers la Belgique. U s'exerce de Chimay vers la France un grand' commerce de lainage et d'étoffe, les prix payés dans les départements du Nord étant' plus éle/vés encore que céux devenus usuels en Belgique occupée. Certains marchands — le transport se fait' à dos d'hommes — vont mensuellement jusque Guise, à 30 kilomètres du front, et réussirent à écouler leurs marchandises malgré les Allemands, qui saisissent impitoyablement tout ce qu'ils trouvent, et malgré les mille difficultés dont se hérisse actuellement le négoce. II y a aux environs de Chimay un camp 4'aviation allemand très actif, où se nichent de nombreux appareils. Des soldats allemands exercent sur cet aérodrome une surveillance constante et sévère. Ces soldats reçoivent comme nourriture 2 K.G. de pain pour trois jours, une soupe à midi aveo des haricots ou des légumes frais, un peu de viande ou un morceau de fromage ou de saucisson pour leur souper. Ils ont toujours faim et rançonnent la population., Les chemins de fer Couvin-Mariembourg, Chimay-Mariembourg, Chimay-Anor-Hip-son, Mariem'bourg-Çharleroi, Mariembourg-Giyet et Chimay-Aublain-Rance-Thuin-Charleroi sont exploités par l'ennemi et accessibles aux voyageurs belges, sauf quand les transports militaires sont intenses comme c'est le cas depuis plusieurs semaines. Le chemin de fer vicinal de Couvin à Pte Chapelle (frontière française) n'a fonctionné que pendant quelques mois, puis l'ennemi l'a démonté et a tout emporté. A été dé-m'ontée de même la ligne vicinale de Bourlers à Les Rièzes (frontière française); le tronçon de Bourlers à Chimay est toujours en exploitation. La circulation en vélo est interdite, sauf aux professeurs et étudiants pour se rendre à l'école si la distance est assez grande et aux ouvriers travaillant pour l'ennemi, et moyennant une autorisation spéciale. Des avions alliés passent fréquemment dans le ciel bleu, apportant parfois des nouvelles de France, qu'ils sèment sous forme de proclamations ou de journaux quand il y a d'es événements importants. Ces avions sont toujours les très bien venus. On les suit des yeux longuement, passionnément... Les Forges et fonderies Saint-Joseph de Couvin emploient 400 ouvriers comme avant la guerre. On y fabrique des poêles^ des tôles, des pièces en fonte. La distillerie de Chimay occupe une centaine d'ouvriers, mais à raison de 25 seulement par jour et par roulement. La Céramique de St. Remy, occupée par les Allemands, leur sert de magasin d'étape et de boulangerie militairè. L'ennemi a procédé à l'enlèvement des machines, courroies et outils aux fonderies St. Roch et ,,La Couvinoise" à Couvin. Les cuivres ont été enlevés en partie à là distillerie de Chimay et aux brasseries Gauttier-Husson et Lauvaux à Couvin, Gaucquier à Chimay. L'agriculture forme la plus importante branche • de ressources pour la population. Beaucoup de prairies ont été transformées en champs cultivés pour satisfaire aux nécessités de l'alimentation. Le bétail est à peu près comme avant la guerre, les chevaux ont dîïniuué de 60 p. c., la basfee-cour a presque disparu. La magnifique forêt de Chimay aura bientôt vécu. Les Allemands y pratiquent des coupes sombres à tort et à travers au fur et à mesure de leurs besoins qui sont en tout insatiables. A ÇharleFOi Le fils Heinz, de Charleroi, -dont le granid-père était Allemand, a été fusillé pâr les Allemands. Son frère aîné est au front belge et son plus jeune frère, âgé de 17 ans, a été inscrit de force comme étant de nationalité allemande. Les Allemands prétendent que, jusqu'à ,1a troisième génération, les descendants d'Allemands restent Allemands. Eîsasss Hos FlfâsasSres Récemment sont arrivés à Baesrôdtô près de Termonde, environ quatre cents réfugiés de Rou'l'ers. Actuellement, sur toutes les voies ferrées, c'est un xa et vient continuel de trains de la Croix Rouget Beaucoup de blessés sont amenés à Anvers. Courtrai aurait été vivement bombardé par les Alliés. Les Allemands ont fait évacuer la , ville. travaux publics, résidant à Sainte-Adresse; Hubin, élu pour Huy, résidant à Saint-Cloud; Huysmans, élu pour Bruxelles, résidant à La Haye ; Lef èbvre, élu pour Malines, résidant à Nice; Liebaert, élu pour Cour-*trai, ministre d'Etat, résidant à Sainte-Adresse; Lorand, élu pour Virton, en mission à Rouen ; Maes, élu pour Furnes, résidant à Furnes; Mélot, élu pour Namur, en mission diplomatique- à Buenos-Ayres ; Neven, élu pour Tongres, résidant à Paris; Nolf, élu pour Ypres, résidant dans la Somme; Ortëgat, élu pour Malines, résidant à Oxford; Pil, élu pour Furnes, résidant à Furnes;-Pirmez, élu pour Charleroi, questeur de la Chambre, major d'infanterie, en service au front;") Poullet, élu pour Louvain, ministre des sciences et des arts, résidan; à Sainte-Adresse; Raémdonck, élu pour Saint-Nicolas, résidant en Zélande^'Ramae-kers, élu pour Hasselt, résidant au Havre; Renkin, élu pour Bruxelles, ministre des colonies, résidant à Sainte-Adresse; Segers, élu pour Anvers, ministre des chemins de fer, postes, télégraphes, résidant à Sainte-Adresse; Standaerd, plu pour Bruges, résidant à Londres; Terwagne, élu pour Anvers, résidant à La Haye; Théodor, élu pour Bruxelles, bâtonnier, résidant à Paris; Van Cauwelaert. élu ' pour Anvers, résidant à La Haye; Van CleeAputte, élu pour Gand, résidant à Versailles; Vandeperre, élu pour Anvers, résidant à Honfleur; Vanderveldej élu pour Bruxelles, ministre de l'intendance, résidant à Sainte-Adresse; Van de Vyveire, élu pour Thielt, ministre des finances, résidant à Sainte-Adresse; Van de Walle, élu pour Malines, résidant à Manchester; Van Merris, élu pour Ypres, résidant à Goderwaeresvelde (nord); Van Reeth, élu pour Anvers, résidant àSheffield; Vekemans, élu pour Anvers, résidant au Havre; e£ Vermeersch,- élu pour Termonde, résidant à Londres. Sur ces quarante-sept députés, 32 appartiennent au parti catholique : MM. Begerem, Borboux, Brifaut, Carton de Wiart, Colaert, de Broqueville, de Lalieux, d'Hondt, Feuillien, Gillès de Pelichy, Helleputte, Lefebvre, Liebaert, Macs, Mélot, Ortegat, Çil, Pirmez, Poullet, Raen^donck, Ramaekers, Renkin, Segers, Standaert, Théodor, Van Cauwelaert, Van Cléemputte, Vandeperre, Van de Vy vere, Van Merris, Van Reeth et Vermeesch; — 9 appartiennent au parti libéral: MM. Buysse, Crick, Devèze, Féron, Lorand, Neven, Nolf, Yan do Walle et Vekemans; — 6 appartiennent au parti socialiste : MM. Brunet, Demblon, Hubin, Huysmans, Terwagne et Vandervelde. La réunion çlénière comporterait donc 46 j catholiques, 16 libéraux et 10 socialistes, j Ce n'est pas là, à beaucoup près, la répar-| tition des forces politiques dans le parlement belge, puisque le parti clérical n'y disposait ] plus aux dernières élections que de six voix i de majorité. Même en admettant, pour la ] session du 13 au 21 avril, une coalition des ' deux partis d'opposition contre le parti au < pouvoir, on n'arriverait encore qu'à une proportion de 26 suffrages contre 46 et l'assimilation ne serait pas rétablie. 11 ne faut d'ailleurs pas compter sur une réunion complète. Deux parlementaires sont malades et se sont fait excuser. On n'espère pas que M. de Sadeleer et M. Lafontaine quitteront New-York pour venir délibérer pendant huit jours à Paris. La mission de M. Georges Lorand le retient à Rome en permanence et les quatre parlementaires militaires devront obtenir du ministre de la guerre un congé régulier. Deux ministres ne croient pas à la nécessité de leur présence. On sait déjà que M. Camille Hi^s-mans ne viendra pas. Vraisemblablement la réunion plénière des parlementaires belges ne dépassera pas soixante* membres. On assure que leur ordre du jour s'annonce fort chargé. Notons que, depuis le commencement de la guerre, le parlement belge a perdu 15 députés et 14 sénateurs. Les sénateurs décédés sont: MM. Werner de Mérode, de Nève- de Roden, de Savoye, Le Clef, Me^ers, Biart, Van den Bussche, Vandenpeereb'oom, Van Naemen, qui appartenaient au parti catholique; MM. Catteau, Neuman, Piret, Steurs, Van der Keilen et 1 Van de Walle qui appartenaient au parti libéral. Les députés décédés sont: MM. Nerinckx, Louis Huysmans, Delbeke, Schollaert, Ver-haegen, Davignon, Boval, Heynen, catholiques; MM. Del vaux, Van Damme, Bastien, Warocqué, libéraux; M. Royer, socialiste, et M. Daens, démocrate chrétien. Agence „Paris-Télégrammffs". .m i.ÇI . H y b m an 12 avril 1917. Les Français aUaquewt les po'sitiojis allemoûides à l'est de Councy-la-Ville et refoulent Vennemi jusqu'à la lisière sud-ouest de la Haute Foi'H dei Cauoy. Les Britanniques Oniève\nt les villages de Héninel et WancoYun't (ait sud de la route d'Arras à Cambrai) et étendent leurs jrro-ffr'ès au nmd et à l'est des Hàuteurs dei Vimy et bord de, Içb Sçw'pe. Les opérations militaires. Combats acharnés au nord d'Arras. Au horel d'Armantières les Anglais reculant devant les Allemands, mais près de Lesiresn\'ls rejettent l'ennemi au delà de la Lawe. L'offensive allemande à l'Ouest. Violents combats sur la Lys. (Communiqué officiel.) LONDRES, 10 avril. Après la préparation d'artillerie déjà signalée, l'ennemi renouvela ce matin jme attaque énergique sur nos positions enitre- la Lys, près d'Armen-tdères, et le canal d'Ypres à Carminés. On s'est battu avec acharnement pendant toute la journée dans ce secteUr ainsi que sur tout le front de l'attaque d'hier au nord du canal de La Bassée. Au nord d'Armentières nos troupes durent se retirer, sous la pression de l'ennemi, vers la ligne Wytschaete — cote de Messines et Ploegsteert. Des détachements d'infanterie allemands qui avaient pénétré dans Messines en furent délogés ce matin par une contre-attaque. Au sud d'Armentières l'ennemi réussit, après un long oombat, à prendre pied sur la rive gauche de la Lys, sur certains points à l'est d'Estaires et dans les environs de Bac Saint Maur. Ce matin l'ennemi passa également la Lys près de Lestrem, mais il fut délogé du village par nos troupes et rejeté sur la rive opposée de la Lys. » Entre Estaires et Givenchy nous nous sommes maintenus sur nos ]|osftion6. Journée relativement calme sur les autres parties du front britannique. Activité d'artillerie. (Communiqué officiel.) PÀRIS, 10 avril. La lutte, d'artillerie demeura assez vive sur le front au nord de Montdidier et dans.la région du canal de l'Oise. Pas -d'actions d'infanterie. Dans les combats de la nuit dernière nous fîmes une' trentaine de prisonniers. Journée relativement calme sur le reste du front. U se confirme que le 31 mars, les 2 et 6 avril, quatre avions"ennemis furent' abattus par nos aviateurs et un cinquième par nos batteries spéciales. L'aviation britannique en action. ( Communiqué officiel) Le 9 avril, un épais brouillard couvrait tout le front .britannique, entravant complètement l'action de nos aviateurs. Dans la journée le temps s'améliora et nos aviateurs purent entreprendre des raids d'éclai-reurs, sur le nouveau front de combat entre La Bassée et Armentières, mitraillant et bombardant les troupes allemandes en marche. Des avions allemands /volant à faible altitude se montrèrent assez . actifs dans cette région; nous avons abattu 4 de ces appareils et notre infanterie en a détruit un cinquième. Nous avons perdu 2 avions. Les Allemands rejetés d'Estaires et de Messines. LONDRES, 10 avril. (Reuter.)" Notre correspondant spécial en France annonce que, temporairement, les Allemands avaient pris pied ferme à Estaîlres et Messines mais qu'ils en ont été de nouveau rejetés. Les pertes énormes des Allemands. PARIS, 10..avril. (Havas.) Le correspondant du ,,Journal" au front britannique écrit: Du 21 mars au 4 avril les Allemands ont couvert le beau sol de France de 250,000 cadavres. L'interview d'un officier supérieur britannique. LONDRES, 10 avril. (Reuter.) Au cours d'une interview un officier supérieur britannique fit les déclarations suivantes: Le front principal n'a pas subi de modification importante depuis vendredi. Nous avons amélioré nos positions* au nond et au sud de la Somme. Au sud de la Somme les Australiens reconquérirent Bousencourt. Lea Français se sont retirés vers la ligne fortifiée de l'Ailette, plus favorabe. La situation peut se résumer de la sorte: Au nord de la Somme l'ennemi a été arrêté par la troisième armée, dont les positions ont été bombardées à diverses reprises sans résultat. Au sud de la Somme il ne réalisa aucun progrès. Il fut arrêté net par les renforts français. C'est pourquoi il déplaça le front d'abtaque vers Armentières et Bethune. L'ennemi ne fait qu'exécuter d'une autre manière son programme original, qui consiste à épuiser les Britanniques. Il tenta de nous séparer des Français, mais il n'a pas réussi; il frappe partout où il voit des chances. U tente manifestement d'anéantir nos troupes. Sur le front d'Armentières. LONDRES, 10 avril. (Reuter.) La correspondant de Reuter au front britannique signale: La bataille qui s'engagea hier, à 8 h. du soir, entre la Bassée et Fleurbaix, continue avec acharnement et la lutte d'artillerie s'est étendue jusqu'au sud d'Arras. On signale que les Allemands attaquent également entre Armentières et Messines. Us font manifestement Une nouvelle tentative désespérée en vue de rompre notre front. Bien que notre ligne ait été quelque peu refoulée entre Armentières et Bethune, le mouvement s'effectua très régulièrement et avec de fortes pertes pour les Allemands. Les troupes portugaises, bien qu'assez for* temerut éprouvées, opposèrent une résistance brillante à l'ennemi jusqu'à ce qu'elles eussent été forcées de se retirer en raison de ; la supériorité numérique de l'ennemi. Des J renforts américains ont fait leur apparition dans la' zone britannique. L'ennemi a fait un saillant dans la ligne, dont la valeur tactique est absolument nulle. Les combats près de Béthune. LONDRES, 10 avril. (Reuter.) Le correspondant spécial de Router près de l'armée britannique en France ' annonça cet après-midi: Pendant toute la journée la bataille a continué au nord de Bétliune. Tandis que le duel d'artillerie s'étendit vers le sud, la liitte d'infanterie s'étendit jusqu'aux environs de Wytschaete II apparaît de plus en plus, que les-Allemands font des efforts désespérés pour rompre notre ligne là où, par leur tactique d'attaques séparées, ils découvriront un point faible. Jusqu'à présent les deux jours de combats n'ont pas donné d'autres résultats à ce point de vue que sur un point nous fumes refoulés et qu'ailleurs 1 nous fûmes obligés d'étendre notre ligne. U est certain que l'ennemi se sert de *a force principale pour essayer de briser 3a combativité die l'armée anglaise. Ce matin les Allemands se trouvaient dans le village do Messines et dans le Bois de Ploegsteert, quoiqu'à Messines ils ne soieint, pas nombreux. €e matin l'ennemi s'introduisit dans Estaires mais il .en fut rejeté. Hier matin l'ennemi lança au moins huit nouvelles divisions au feu. Un détachement d'infanterie portugais tint bon près de La Couture jusqu'à 2 heures de l'après-midi. Après quoi il fit deman^ der des munitions. On les lui envoya mais il est'très problématique qu'elles parvinrent à la vaillante petite troupe. Les Portugais refusèrent de se retirer; ils demeurèrent à leur poste jusqu'à co que des fantassins aile-! rnands exécutèrent contre eux la première charge à la baïonnette que les Allemands aient entrepris dans cette guerre. Pendant le repli des Portugais les troupes britanniques formèrent sur leur aile droite un flanc défensif de Givenchy à Festubert. La 55e division fut aussitôt attaquée par 4 divisions allemandes environ. L'ennemi visait les hauteurs d'e Givenchy, pour pouvoir étendre la brèche vers Béthune. Mais les hommes du Lanicashire ne lâchèrent pas \ ce peint important. Ils accueillirent l'ennemi à coups de mitrailleuse et de baïonnette. La lutte s'engagea vers 3 h. du matin, après que les Portugais eussent déjà combattu durant trois heures. Toutes les attaques de l'adversaire furent repoussées en dépit des renforts ennemis débouchant de La Bassée. Au cours d'une lutte acharnée, d'où les troupes du Lancashire sortirent vainqueurs, les vague? ennemies furent anéanties à cotips de grenade ou faites prisonnières. Le service médical. LONDRES, 10 avril. (Reuter.) Le secrétaire du ministère de la guerre annonce qu'au cours de la dernière bataille et pendant la retraite au front occidental un certain , nombre d Qualités du service médical, notamment des ambulances, sont tombées enitre les- mains de l'ennemi. Tout le personnel du service médical de ces unités et les patients sont saufs. Personne n'a été fait prisonnier. Le matériel fut imihédiate-ment enlevé et de grandes provisions de réserves ont été envoyées on France. Les autorités médicales canadiennes et australiennes nous ont secourus en nous cédant des médecins et des ambulancières.; On apprécie beaucoup cette aide. U est regrettable qu'au cours du transfert des, stations d'ambulance le personnel du service médical ait subi des pertes. Cela fut inévitable vu la rapidité avec laquelle tout-devait se faire. _ Le département administratif du service médical eni France annonce qu'en tenant compte des difficultés pendant le transfert, les résultats sont particulièrement satisfaisants. Les 6oins qu'on prodigue aux blessés ne laissent rien à désirer. Partout on.fait l'éloge du personnel médical. Le travail des porteurs et chauffeurs fut exemplaire. Sur le front italien Opérations de détail. (Communiqué officiel.) ROME, 10 avril. Vive activité d'artillerie réciproque entre l'Astico et la Brenta. Nos batteries exécutèrent un feu violent en Jiu-clicarie dans la région au nord-ouest du mont Grappa. Au courts de combats de patrouille sur le plateau d'Asiago nous fîmes quelques prisonniers. Entre le6 vallées Lagarina et Assa des • patrouilles ennemies furent mises en fuite. Echange de coups de fusil sur le littoral. Près du cap Silo une de nos patrouilles exécuta un coup de main sur un poste ennemi et fit quelque* prisonniers. Les opérations en Macédoine. Combats de patrouilles et duels cfartillertt. (Commwniqué officiel.) PARIS, 10 avril. (Reutipr.) Dans la «direction de Stara Vina et sur la Strouma des combats de patrouilles se produisirent. Dans la vallée du Vardar et dans le secteur de Monastir on signala des actions d'artillerie. Les avions anglais bombardèrent cles camps bulgares au sud-ouea^ de Deamir His-sa,r4 -

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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