Moniteur des intérêts matériels

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

MONITEUR ME RETS MATERIELS Tout ce qui a rapport au bien-être général, hormis la politique. Directeurs : Maurice da LA7SLE7S, Georges POK'iAIlîIl - SOUS. BUREAUX : Bruxelles, 27, Place de Louvain. Téléphone A 129. — Paris : 23, rue Chauchat, 9e. Téléphone.351-86. Correspondants : Rotterdam, Nijgh et Van Ditmar. — Londres, Davies et C«, 23, Finch Lane, Cornhill, E. 0. — Allemagne et Italie, Bureaux de Poste. — Genève, Agence des journaux, 6 et 8, rue Pécolat, — Alsace-Lorraine, Librairie Ammel, 8, place de la Gare, à Strasbourg. — Lisbonne, Ecaygdio da Silva, ?ris d'abonnement par an : Belgique, 12 francs.. — France, Suisse, Italie, Espagne, Portugal, Suède, Norvège, Danemark, Turquie, Kussie, Roumanie, Serbie, Bulgarie, Grèce, etc., 25 francs. — Pays-Bas, 8 florins. — Grand-Duché do Luxembourg, 15 francs. — Grande-Bretagne et Colonies, 1 £. — Allemagne, 20 H.ÎS- — Autriche, 24 couronnss-or. ECONOMIE POLITIQUE L'évolution commerciale des Etats-Unis depuis un siècle (1) (Suite et fin). Si nous examinons les statistiques générales du commerce américain quelques années après 1830, aux environs de 1832 et de 1833 notamment, nous assistons presque immédiatement a un développement très rapide des échanges commerciaux : pour les exportations à destination de l'Europe elles atteignent 71 1/2 millions de dollars en 1831, pius de 83 millions en 1835 et 96 millions en 1336, tandis, il est vrai, que l'exportation sur les autres pays reste assez stationnaire. D'antre part, et parallèlement, comme toujours, les importations suivent un mouvement à peu près analogue : dès 1834 celles qui proviennent d'Europe dépassent 70 1/2 millions de dol-atteignent 99 millions en 1835 et 127 1/2 millions en 1836. De leur côté, les importations en provenance dos autres pays peuvent s'élever pour celte année 1838 à 49 millions. On est en droit, semble-t-il, d'attribuer cette évolution aux abaissements do tarifs douaniers qui ont commencé en e' Qui se sont accusés en 1832, il est vrai sous prétexte surtout de diminuer les recettes du Trésor. On arriva, du reste, a faire voter un tarif de 1833 qu'on a pu appeler « de protection modérée et qui fut adopté pour donner satisfaction partielle aux sudistes, que l'on pouvait presque nommer ainsi dès ce- moment, puisqu'ils manifestaient des tendances séparatistes, en se plaignant d'être sacrifiés du fait des tarifs •douaniers protecteurs. . ' On a quelquefois appelé i âge d'or la période qui s'étendit jusqu'en 1860, à la veiile de la guerre civile. En fait, cela •te signifierait pas que dès 1831 ou 1833 le commerce américain eût évolué avec une rapidité tout à fait remarquable. Effectivement, en dehors des années de crises, on retrouverait pour ainsi dire constamment le commerce d'exportation sur l'Europe entre 75 et 90 millions jusque vers 1810, tandis que l'exportation sur les autres pays n'atteignait .guère qu'un maximum de 33 millions. Pour les importations, a !"art certaines dépressions très marquées,- elles ne dépassaient que très rarement 80 millions pour celles , qui se faisaient d'Europe, les autres pays envoyant tout au plus une .quarantaine de millions. En 1816 était voté un nouveau tarif aoiumier donné comme purement fiscal (cela a été souvent ; la prétention de ceux qui ont fait réformer les tarifs doua-lers aux Etals-Unis"), mais qui'manifestait des tendances pro-uonnistes, modérées d'ailleurs: Comme, à partir de 1817 ™nmcroe dexportation ou d'importation commença à nn,.î e "uc activité beaucoup plus grande, on pourrait en hlior WeceriitjRlcc aux tarifs. Mais il ne faut pas ou-mbni ivih- i '1'11-es .Etats-Unis commençaient à tirer ample-mi,.nHnn °.s, n its ~ précieux pour eux — de cette im-ïiv't ,m qu us poursuivent volontiers à l'heure présente une mgratitudë rare. - fil' 1850 Vn''|l,101106 fleS P?ct'clunl's clu Trésor qui reparurent soVs Sétexto îoeaU ta"Id?.«a«ter fut adopté en 1857, encore talions de l'f r„ ,«^«lératwns liscales. En 1850 les expor, i:u's;dont 109 mîfc!? ; ] atteignaien t 145 millions de dol-liions P°y 1 Europe; le total des importations d. * ".i Moniteur des intérêts matériels ri«' ?0 de 1914. ' était de 174 millions, dont 121 millions venant d'Europe. Dès 1853 les totaux correspondants étaient de 203 et de 263 millions. Il est à remarquer combien les importations dépassaient les exportations; ce n'était pas, du reste, la. première fois que ce phénomène se présentait : il s'est répété pour ainsi dire de façon normale jusque vers 1874, à pou d'exceptions près. A ce propos, nous ne serons du reste pas tenté de répéter ce qui a été dit ici bien des fois sur la balance du commerce, qui doit toujours, en somme, se solder par un équilibre. On sait qu'à l'heure actuelle l'excédent formidable des exportations des Etats-Unis provient en très grande partie de la dette énorme qu'ils ont à assurer vis-à-vis de 1 Europe. Toujours est-il qu'en 1860 on arrivait pour les exportations à 249 1/2 millions de dollars à destination d'Europe et :l 84 millions à destination des autres pays; les chiffres Correspondants étaient de 216 1/2 millions et de 137 millions pour les importations. C'étaient des totaux qui accusaient déjà un développement très puissant des relations extérieures commerciales de la Confédération; il serait intéressant de le mettre en parallèle avec le développement de la population. Pendant las cinq années suivantes une dépression énorme s'èst produite, et notamment en 1862 on est arrivé au chiffre de 127 et de 66 millions pour les exportations, de 104 1/2 et de 84 1/2 millions pour les importations. C'était la conséquence de la terrible crise de guerre civile à laquelle nous avons déjà fait allusion plusieurs fois. Cette guerre civile, comme l'a si bien dit Emile Levasseur, a eu une influence formidable et durable sur les tendances douanières et économiques des Etats-Unis, d'autant plus que l'élément manufacturier des Etats du nord-est, le parti républicain, dans lequel dominait cet élément manufacturier, qui était protectionniste dans le but de s'assurer des gains plus élevés et de se préserver contre la concurrence de l'étranger, fut victorieux et put finalement imposer ses volontés au parti sudiste. Celui-ci était démocrate, exportateur de denrées agricoles, acheteur de produits manufacturés pour ses besoins matériels et avait toujours voulu la liberlé commerciale. Le tarif protectionniste qui avait été voté dès 1861 fut augmenté à plusieurs reprises, toujours d'après les mêmes préoccupations protectionnistes, qui amenèrent finalement au tarif de 1883. Il faut bien dire qu'on avait cherché également dans les tarifs douaniers très élevés des ressources pour le Trésor, épuisé par la guerre; on invoquait, de plus, le désir de contrè-balancer 1 effet dos impôts intérieurs, qui avaient été établis, également pour fournir des ressources au Trésor, sur une multitude de produits manufacturés nationaux. D'une façon générale, il est un peu. illusoire et contradictoire de youloir tirer d abondantes ressources fiscales de tarifs douaniers extrêmement élevés, car généralement on arrête l'entrée des marchandises qu'on frappe de la sorte. Mais les Etats-Unis avaient grand besoin des. produits de l'étranger, précisément parce que leur production intérieure était loin de suffire aux besoins de la consommation; le consommateur était donc obligé d'importer néanmoins, d'acheter des marchandises étrangères, malgré la surcharge énorme que faisaient peser sur elles les droits protecteurs. C'est soiis l'influence de ces besoins toujours grandissants, par suite du développement formidable de la population, que des groupes industriels puissants se. fondèrent et arrivèrent à créer des organismes de défense' qui allaient obtenir la Dimanche 29 mars 1914. EDITION TRIHEBDOMADAIRE. 64l année. — N" 38.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.