Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers

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s.n. 1914, 02 Juli. Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1g0ht2h986/
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■ NUMERO 10 CENTIMES. yje Ai\IN ut ♦ «uj nïi^LKKitixtrnrxj .rrn 2 JUILLET. — N. 39 MEPHISTO JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT TOUTE L'AIDEE PRIX D'ABONNEMENT Un AN (Balglqua) .... Fr. 6.00 (Étranger .... 10.00 L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ' es abonnements prennent cours le 1" octobre de chaque année RÉDACTEUR EN CHEFÎ Georges Warfaaz, 51 RUE OSY. Téléphone 17 21 Anvers Bruxelles : 68. rue Maes. Les annonces sont reçues au bureau du Journal Il sera rendu compte de tous ouvrages dont DEUX exemplaires seront envoyés à la rédaction Les manuscrits ne sont pas rendus. Les articles signés n'engagent que leurs auteurs. Le Théâtre Belge ON NOUS ECRIT : En réponse à l'intéressante lettre de M. Edmond Dues-berg que nous avons publiée jeudi dernier, nous recevons la lettre que voici : Monsieur le Rédacteur en Chef du journal « Le Méphisto, Anvers. Je lis dans le « Méphisto » du 25 juin, un intéressant article sur «l'Art Dramatique Belge», signé: Edmond Duesberg. L'auteur de l'article en question me parait avoir d'excellentes idées, qui toutefois demandent à être étudiées. Je m'explique: Qu'appelle, M. Duesberg, le vaudeville idiot qu'il voudrait reléguer dans les oubliettes de l'art dramatique? Ce serait, me scmble-t-il, une grosse faute, car il ne faut pas oublier que la grosse majorité du public des cercles dramatiques aime d'aller au spectacle pour s'amuser. Qu'on lui donne dans la plus large mesure possible des pièces a d'art » — parfait —■ mais pour Dieu, qu'on lui laisse ses vaudevilles et même assez souvent. Que les cercles fédérés et non fédérés examinent la question de louer une salle de spectacle) bravo! Voilà une excellente idée. Mais que par voie de la presse, on fasse apprl. également aux cercles non fédérés dont quelques-uns sont puissants et dont le nombre surpasse peut-être | celui des cercles fédérés. Je pense aussi, que les cercles auraient tort de jow.r, uniquement des pièces d'auteurs belges. Il ne faut pas .e dissimuler que notre répertoire cc belge » ne comporte pas encore assez de pièces tenant bien à la scène. Sous avons certes d'excellents auteurs belges, mais ayons le courage d'avouer que nous n'en avons pas beaucoup. Il faudrait, à mon humble avis, alterner à chaque représentation un auteur belge et un auteur français. Oh! vous allez vous récrier: Dans ces conditions, inutile de nous donner tant de peine et fonder un « théâtre national» s'il faut jouer cinquante pour cent de confrères parisiens !... Oui, mais... si vous ne jouez que les « Belges » le public aura■ tôt fait de déserter votre salle de spectacle. Quant à faire appel, selon la note de M. Warfaaz, rédacteur en chef du « Méphisto », aux cercles de province, afin de donner des représentations quasi quotidiennes : INUTILE. Le public des cercles ne se dérangerait pas aussi souvent, et la plupart du temps les acteurs joueraient devant... des fauteuils. Bref, je conclus à ce que l'appel de M. Duesberg est très intéressant, qu'il faut y tenir la main et qu'à l'entrée de la saison, c'est-à-dire, dès le commencement de septembre, une convocation par voie de la grande presse soit faite aux cercles fédérés et non fédérés, dans un local quelconque ; que M. Duesberg soit présent à cette assemblée, du choc des idées jaillit la lumière, et il est possible qu'à la réunion précitée l'on prendra d'excellentes dispositions. Recevez. M. le Rédacteur en Chef, mes distinguées salutations. ALBERT LEVY. —- I Critique dramatique, régisseur du Cercle « Les chemineaux ». M. Albert Lévy est bruxellois et, comme tel, il pense que le concours des cercles anversois liégeois et vervié-tois ne serait pas cTun excellent appoint pour le Théâtre Belge que nous voudrions voir fonder. M. Lévy dit . «Le public des oercles ne se dérangerait pas aussi souvent...» Mais ce n'est nullement au public, des cercles qu'il est question de faire l'appel ! Le ciel nous présence de ce public qui, en général, ne va jamais au théâtre que pour entendre des amateurs et dont, par conséquent, le jugement n'a aucune valeur. C'est le GRAND PUBLIC qu'il faut attirer, par des interprétations soignées et un répertoire alléchant. Ouant à jouer des pièces françaises, il n'y faut même pas songer et ce serait, non seulement sortir du caractère | de l'entreprise, mais la tuer d'un seul coup, dè^ sa naissance.II faudrait arriver à jouer TOUS LES SOIRS, comme un théâtre régulier, et je suis persuadé que ce résultat serait très facilement atteint, surtout si quelques cercles avaient la chance de créer des pièces à succès qui pourraient tenir l'affiche dix, quinze jours et même plus. Il y a là, avec les tournées en province une véritable mine, à exploiter. GEORGES WARFAAZ. A propos du Barbier de Séville Renunnt compte dans le Ménestrel de la représentation du « Barbier de Séville » joué en italien au I heâtre des ( liamps Elysées de Paris, notre confrère Arthur l'ougiii, publie quelques lignes documentaires très intéressantes que nous reproduisons ci-après : « Dans deux ans, Home et 1 Italie pourront célébrer le centenaire du « Barbier» de Rossini, dont la première représentation eut lieu au théâtre Argen-tina, le 5 lévrier 1816, au milieu des sifflets, ^des quolibets et des huées d'une foule furieuse, tandis qu aujourd hui, après ses quatre-vingt-dix-huit ans écoulés, le délicieux chef d'oeuvre enchante encore 1 Europe entière, qui ne se lasse pas de l'entendre et de l'applaudir. Cn sait quelle fut la cause de cette chute formidable et légendaire, qui devait, dès le lendemain, se changer en triomphe. Paisiello, alors au comble de la gloire, avait donné à Saint-Pétersbourg, en 1780, un « Barbiere di Siviglia » qui avait fait ensuite le tour de l'Italie aux enchantements ctu public. Or, ce public, ou tout au moins une partie de ce public, ne voulait pas admettre que Rossini se permit d'entrer en quelque sorte en concurrence avec Paisiello pour une œuvre considérée comme une merveille, et il tenait cela pour une outrecuidance digne d'un châtiment exemplaire. Les administrateurs de Pasiello étaient donc venus au théâtre avec l'idée, bien arrêté d'avance ,de faire tomber le nouveau «Barbier» et ils y employèrent tous leurs efforts. La soirée fut orageuse, ce fut, comme nous disons ici, un « chahut » mémorable et qui a sa place marquée dans les annales de la musique dramatique. Rien n'y fit ; ni l'attitude très correcte de Hossini à l'égard de Paisiello, à qui il avait adressé une lettre très respectueuse dans laquelle il se gardait de vouloir entrer en parallèle avec lui, ni la précaution qu'il avait prise de choisir un autre livret afin de bien montrer qu'il voulait faire œuvre absolument nouvelle, ni enfin une interpétation superbe qui réunissait les noms de Mme Giorgi-Highetti (Rosina, de Garcia (Alma-viva), Zamboni (Figaro), Botticelli (Bortolo) et Vit-tanelli (Basilio) ; le siège des Romains était fait, commecelui de l'abbé de Vertol, le «Barbier» était condamné, et il l'ut chuté, sifflé et conspué à dire d'expert. Seulement, ce ne fut que l'affaire d'un soir. Les cabaleurs, sans doute, s'étaient crus trop assurés de leur victoire définitive. Dès la seconde représentation ils n'étaient plus en nombre, et le charme de cette musique étincelante, d'un caractère si neuf, d'une galté si élégante et si communicative, produisit tout son effet sur des spectateurs désintéressés et qui ne cherchaient que la satisfaction de leur plaisir. Le succès fut donc cette fois complet, éclatant, sans conteste possible, il se propagea ensuite par toute l'Italie, puis par toute l'Europe, et voici tantôt cent ans que cela dure. Le 26 octobre 1819, trois ans et demi après son apparition à Rome, « le Barbier » de Rossini se montrait pour la première fois sur notre Théâtre-Italien, joué par Mme Ronzi de' Begnis, Garcia, Graziani (Figaro), Pelligrini (Bartolo) et de Begnis (Basilio). On sait le succès, mais ce succès n'alla pas d'abord sans quelques réserves de la part de la critique telle qu'elle existait alors. Il y a sans doute au moins un intérêt de curiosité à reproduire ici l'opinion exprimée par un jeune écrivain appelé bientôt à renouveler les procédés de la science historique, Augustin Thierry, le futur auteur des « Récit des temps mérovingiens ». Augustin Thierry occupait alors le feuilleton théâtral du « Censeur européen, » et il va nous montrer à quel point l'homme le plus intelli gent peut accumuler de sottises lorsqu'il a la prétention de juger d'un art auquel il est complètement étranger. Voici comme il parlait du « Barbier » et de Rossini : Un jeune compositeur vivant 11'a pas craint de se faire le concurrent d'un homme que l'Italie proclamait comme un des génies de la musique, et l'Italie, oubliant ses vieilles admirations, a couronné cette hardiesse par des applaudissement unanimes. La représentation des deux opéras rivaux nous met à portée de nous décider entre Paisiello et Rossini, entre le goût ancien et le nouveau goût de l'Italie. Quand nous comparons la langue musicale des deux auteurs, quand nous trouvons dans l'un la propriété et la justesse, dans l'autre le « vague » et la « confusion », nous sommes prêts à douter si ce n'est pas un peuple tout nouveau qui habite maintenant au pied des Apennins ; si les sons qu'ont formés les chants de Pcrgolèse, qu'ont nourris et perfectionnés ceux de Cimarosa, sont bien les mêmes qui se plaisent aujourd'hui à des « ébauches informes » à un « mélange bizarre de tous les styles » ; que l'on retrouve, étonnés de se voir ensemble, la mélodie indécise de l'Ecosse (!), la « sécheresse » des airs français, le « fracas » de l'harmonie allemande, et, par intervalles, quelques phrases de chant italien « mal développées » se succédant brusquement l'une à l'autre, comme des flocons de vapeur qui s'élèvent et s'évanouissent aussitôt. Voilà ce qui nous a frappé dans le nouveau « Barbier de Séville », applaudi depuis Milan jusqu'à Naples. ...Rossini «n'a rien ajouté» au progrès musical... Le chant et l'harmonie sont prodigués par lui « au hasard et sans discernement», de manière à flatter l'oreille, mais de manière aussi que, quand l'oreille est flattée, il faut que « l'esprit s'absente », pour que le déplaisir, moral (!) ne détruise pas la jouissance physique. Rossini 11e prétend pas émouvoir son génie. « Il ignore complètement le grand secret de l'art d'intéresser» par les impressions fugitives de l'oreille. Les caractères de Figaro et de Bartholo ont été pour ainsi dire enflés par Rossini et développés pompeusement dans de longs airs qui ne les font point mieux comprendre, mais qui donnent lieu à des « phrases grotesques », à un « comique ampoulé » dans lequel se complait le musicien. L'air de Basile sur la calomnie est devenu aussi, sous la plume du même auteur, une « longue charge », lourde et guindée, « de peu d'effet », parce qu'on y voit trop la prétention d'en faire... Son ouvrage a «peu d'intérêt». La hardiesse de ses « modulations bizarres », la singularité originale de ses mouvements d'orchestre peuvent divertir, mais «'rien de tout cela n'attache... LE GLANEUR. Assurez-tons an PHENIX BELGE Siège SOCial : Rempart Ste-Catherine, 55, ANVERS. Administrateur-Directeur: René KINART

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Dit item is een uitgave in de reeks Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Anvers van 1875 tot 1925.

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