Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge

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06 oktober 1918
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s.n. 1918, 06 Oktober. Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8p5v699h9m/
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Première Année. — N° 29 10 Centimes le Numéro Dimanche 6 Octobre 1918 PRIX DE L'ABONNEMENT Pouf la FRANCE : Jusqu'au 31 mars 1919 4 fr. » Jusqu'au 30 juin 1919 7 fr. » £ «. NOTRE AVENIR PRIX DE L'ABONNEMENT Pour les PAYS autres que la FRANCE : Jusqu'au 31 mars 1919 7 fr. » Jusqu'au 30 juin 1919 9 fr. »> BUREAUX à GAND : 24, rue Wellinck et rue de la Caverne, 65 Comptes, Chèques, Postaux : PARIS, N° 1159 PARAIT LE SAMEDI Téléphone Roquette 5 6 - 4--1 BUREAUX \ a avenue de k République (XIe) ( au HAVRE, 1, avenue des Ursulines ORGANE des Réfugiés Belges en France j L'Union fait la Force ORGANE des Œuvres Sociales Chrétiennes de Belgique in CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE des Syndicats Chrétiens et Libres de Belgique Estimant à sa juste valeur l'impor tance capitale de l'enseignement popu laire et professionnel, la Confédératioi générale étudie depuis plusieurs moi: cette importante question sociale dan: une commission spéciale instituée pa: elle. Il nous est donné de communique: aujourd'hui à nos lecteurs le résulta de l'activité de cette commission. Le: résultats sont nombreux et importants les voici : i° L'étude du problème de l'ensei gnement populaire et professionnel. La commission a tenu seize réu nions. Des rapports remarquables on été présentés examinant la questioi sous toutes ses faces. A nos Journée, d'études sociales tenues au Havre les 7 8 et 9 juin dernier, la question fut en core approfondie une nouvelle fois La « Confédération » espère bientô pouvoir publier le résultat de eett< étude. 20 La Publication de livres techniques.Nos ouvriers manquent surtout de; livres pratiques et faciles. La Confédération se propose de pu blier une série de livres qui répondent ; ces deux conditions. Ces livres seron écrits par des ouvriers spécialistes avec l'aide de techniciens et de péda gogues. Un premier « Manuel pour tour neurs » est fwès. Un autre pour « frai seurs », un troisième pour « cordon niers » sont en préparation. 3° La formation d'une bibliothèque technique. La bibliothèque se compose déjà d'ui nombre assez considérable d'ouvrage: français et flamands. Elle sera trans portée sous peu à l'école industrielle 4° La création d'Ecoles industrielles ■ et professionnelles belges, temporaires 1 et gratuites. Depuis trois mois, la « Confédération » est en rapport avec les principaux centres belges en France, aux fins de créer ces écoles et cours. ^ Une première 3 Ecole industrielle belge ' vient d'être créée au Havre, sous les auspices de la Confédération. L'Ecole comprendra 2 sections : une section flamande, où l'enseignement est donné en flamand, une section wal-' lonne, où l'enseignement est donné en français. Les deux langues nationales | sont enseignées dans les deux sections ' par des professeurs distingués. • Dans chaque section seront institués : ' i° Les cours généraux : Mathématiques, géométrie pratique ; notions d'algèbre, hygiène industrielle, ■ économie politique, les deux langues nationales. ' 20 Les cours spéciaux : Dessin industriel, comptabilité, élcc-1 tricité, cours pour tourneurs, frai-1 seurs, ajusteurs, forgerons et travail-, leurs de bois. 30 Conférences publiques. Des conférences publiques seront alternativement organisées en flamand et en français, un lundi de chaque mois, sur un sujet social important. ; Nous communiquerons dans Notre Avenir le programme détaillé de ces j conférences. > Pour tous les renseignements, - s'adresser au Secrétariat général, . 1, avenue des Ursulines, Le Havre. Les salaires dans les usines militaires au Havre La Confédération Générale des Syn dicats chrétiens et libres de Belgique envoyé à tous les ministres Belges 1 lettre ci-dessous : « Monsieur le Ministre, « La rémunération des ouvriers mili taires belges employés dans les usine de la région du Havre a retenu depui longtemps l'attention du « Bureau de 1 Confédération des Syndicats chrétien et libres de Belgique ». « Dans sa séance du 16 mars derniei notre bureau a voté un ordre du jou dont le texte a été envoyé à M. le Pré sident du Conseil des Ministres. « Nous avons l'honneur de vou adresser ci-joint une copie de ce texte « Nous espérons, Monsieur le Mi nistre, que notre demande rencontrer votre approbation et votre appui. (( Veuillez agréer, Monsieur le Minis tre, etc... » Ordre du jour : Voté par le bureau de C. S. C. e: séance du 16 mars 1918. « a) Considérant que les moyen d'existence de toutes natures ont aug menté dans de grandes proportions san que les salaires des ouvriers soldats aug mentent en général, alors que les em ployés et ouvriers belges obtiennent un indemnité pour la vie chère ; « b) Considérant l'épuisement cont: nuel et la fatigue du travail dans le usines de munitions, on doit procure à l'ouvrier les moyens de se nourri convenablement ; « c) Considérant le triste fait que des 1 institutions organisées en vue d'envois 1 d'argent, vers le malheureux pays occupé, ne portent pas plus de fruits parce que nos soldats ne gagnent pas assez pour secourir leurs familles si pro-fondément éprouvées ; s « d) Considérant que le tableau des a salaires diffère et varie fortement sui-s vant l'ouvrage et l'habileté des ouvriers et que, de plus, la vie chère ac-> tuelle sera peut-être temporaire ; r « e) Considérant que la production des ouvriers belges en qualité et quan-s tité n'est pas moindre que celle des ou-vriers d'autres nationalités; « /) Considérant qu'un grand nom-a bre de soldats sont très laborieux dans les Services généraux et doivent uni-quement subsister avec leur solde. Conclut : D'attirer l'attention bienveillante du Gouvernement sur les situations existan-s tes, en exprimant le désir qu'une in-" demnité générale de 2 francs par jour s soit adoptée pour tous les ouvriers sol- - dats des usines de munitions belges du ' Havre ; g De se mettre .éventuellement à la disposition du Gouvernement pour prou- - ver, avec chiffres à l'appui, que malgré s l'indemnité demandée, les salaires r maxima des ouvriers soldats n'attei-r gnent pas les salaires minima de l'industrie privée. TRIBUNE LIBRE Les Wallons de Paris se sont réunis dimanche 29 septembre à la Taverne du Gymnase, à Paris, pour fêter la fête de Wallonie et, signe des temps, célébrer l'Union flamando-wallonne. Après un remarquable discours de M. Jennissen, avocat près la cour de Liège, M. E. Ronse, avocat près la cour de Gand a exposé, au milieu de l'assentiment général de l'assistance wallonne, le point de vue flamand. Interprète indigne des chefs flamands qui subissent sans faiblir le joug allemand depuis quatre longues années en Belgique occupée, porte-parole non qualifié des héroïques soldats qui défendent sur l'Yser, en même temps que leur patrie, leur idéal de liberté et d'égalité, j'ai cependant saisi avec empressement l'occasion qui m'était offerte par M. le Directeur de l'opinion wallonne de venir fêter ainsi qu'il m'y conviait, la fête de 1' « Union Flaman-do-Wallonne ». Et j'en suis heureux ; il arrive trop souvent, en effet, que nos amis français se demandent avec une appréhension qui se mesure à la grande sympathie qu'ils éprouvent pour la Belgique : « Mais que signifient donc ces querelles qui semblent diviser ce peuple renommé pour sa modération et son bon sens? » Les Wallons, aussi, ne pouvant se dégager de l'emprise du passé, sont portés à douter de la possibilité d'une entente plus que cordiale qui devrait exister entre les deux branches de notre nation. La cause de ces lamentables préjugés réside dans la campagne inexplicable que mène depuis des années certaine presse qui, si elle avait touché des fonds allemands, n'aurait pas mieux opéré. Eh bien, non ! Les Flamands ne sont pas des traîtres, ni les Wallons. Il est triste de devoir dire des choses pareilles au moment où nous voyons tous les fils de la patrie belge, unis dans la croisade, qui s'arment et triomphent contre l'envahisseur de notre sol sacré. Mais cette guerre, qui a causé tant de ruines, aura au moins eu comme résultat, pour les Belges, de leur montrer que Flamands et Wallons ont droit chacun à une culture propre et autonome. La légende de l'incompatibilité d'humeur des Flamands et Wallons a vécu. Flamands et Wallons peuvent et veulent vivre côte à côte, non en s'igno-rant ou en se jalousant, mais en collaborant franchement et loyalement au développement de notre pays. Si on a douté de la possibilité de cette collaboration, c'est parce qu'on a voulu imposer aux deux branches de notre nation un bilinguisme qui eût été intolérable s'il n'eût pas été ridicule. Beulemans est peut-être un succès de théâtre, il ne le sera jamais dans la vie d'un peuple. Le monolinguisme consistant à vouloir imposer malgré la volonté d'une notable fraction de la population, une langue qui lui est étrangère, a fait misérablement faillite, lui aussi. Désormais, il est admis par tous que chacun a droit à sa langue. Il est consolant de pouvoir constater l'esprit nouveau du peuple belge, la première fois peut-être depuis les journées, dont nous fêtons aujourd'hui l'heureux anniversaire. Flamands et Wallons peuvent dire qu'ils défendent ensemble un programme qui est appelé à faire de notre patrie une contrée florissante d'où sera extirpée l'ivraie de la lutte des langues. Et ce programme, admis par nous tous, ce n'est pas un programme qui sera soumis à la ratification de la grande majorité des Belges restés au pays, non, car c'est le programme contenu dans ce superbe défi lancé à la face de l'oppresseur al'le^ mand par les associations flamandes dans leur manifeste du 30 'janvier 1918 et qui peut se résumer comme suit : Nous condamnons tout activisme, c'est-à-dire toute ingérence du pouvoir occupant dans nos affaires intérieures ; nous condamnons également toute compromission avec celui-ci. Nous condamnons tout acte qui aurait pour conséquence de diviser Wallons et Flamands et, en en faisant une application immédiate, nous nous opposons à ce que les prisonniers civils flamands soient rapatriés avant les prisonniers wallons. Nous ne voulons ni séparation administrative ni séparation politique. Notre mouvement n'est dirigé ni contre les Wallons qui sont nos frères, ni contre la France que nous respectons comme étant l'image d'une des plus grandes et des plus nobles nations de l'univers. Le mouvement flamand est l'expression de ce principe, que chaque peuple possède le droit imprescriptible de développer sa vie et sa personnalité historique selon le caractère et dans la langue qui lui sont propres. Nous condamnons la théorie qui veut imposer artificiellement une unité de langue, au mépris d'une partie de la population. Les garanties sérieuses de la prospérité de la patrie belge et de la collaboration loyale des Flamands et Wallons résident dans une administration, un enseignement, une justice et la pc sibilité d'un complet développement flamand pour les /Flamands, français pour les Wallons. Nous sommes d'accord là-dessus, et je m'en voudrais d'ajouter le moindre commentaire à ces émotionnantes déclarations écrites avec tant de liberté pendant l'esclavage allemand. Comme elles, je puis finir en souhaitant ardemment que cette union qui existe entre Wallons et Flamands, et qui fera la grandeur de notre patrie, soit forte, vivante et durable afin que tous nous puissions travailler ensemble — bientôt — au relèvement matériel1 et moral de la Belgique plus grande et plus forte, parce que chacun y parlera sa langue, et que chacun y aura ses droits. LE BILLET DE C YUAN A Mon journal du soir m'annonce le bombardement des fortifications de Metz par l'artillerie américaine. Bravo! Quelle joie cela doit être pour les braves Lorrains d'entendre l'éclatement d'obus venant de France! Je me demande avec anxiété si un vieil ami que j'ai là-bas a eu la force de vivre jusqu'à ces jours. Ah! quand il racontait Saint-Privat et Reischoffen! Et ses bonnes histoires où il excellait à narguer la morgue du vainqueur! En voici une, particulièrement savoureuse : Joachim, le domestique de mon bon camarade, avait été cantonnier. Or, un jour qu'il était occupé à la réfection de la route nationale, un gros homme vint à passer. Fort en couleur, engoncé dans un pardessus énorme, la boutonnière ornée d'un ruban rare, le mastodonte daigna s'arrêter. Ayant tiré un cigare de sa poche, il apostropha le cantonnier d'une voix de dogue en colère : — Donne-moi du feu, rugit-il. Joachim, bon enfant, lève la tête ; puis, après avoir un instant dévisagé son interlocuteur, il lui tendit sa pipe de porcelaine en disant : — Tiens, voilà du feu. — Comment, vociféra l'autre, tu as le toupet de me tutoyer! Tu ne sais donc pas qui je suis ? Attends un peu, je vais te l'apprendre. Ouvre donc les yeux et les oreilles, espèce de wache ! Je suis le stathalter d'Alsace-Lorraine ! Sûr de son effet, notre personnage boursoufflé se disposait à plastronner, lorsqu'il entendit le pauvre ouvrier de la route lui répondre, nullement estomaqué et de la voix la plus calme : — Ça ne fait rien, prends du feu tout de même ! ! ! Cyrano. LA MÉDAILLE DE L'YSER Chaque courrier nous apporte des let-Lle très de soldats, de brancardiers, etc., n_ nous demandant des explications au su-jet de « la Médaille de l'Yser ». Tous ' nous exposent à quelle unité ils ont t appartenu lors de la bataille terrible. ix Les uns faisaient le coup de feu, les u_ autres soignaient les blessés, les autres, encore, ravitaillaient nos combattants en munitions. Ils pensent tous avoir te mérité (( la Médaille de l'Yser ». Ils te pensent surtout à leurs enfants, ils dési-•s reraient leur laisser ce souvenir de la 0_ grande bataille. Us nous demandent, a_ en outre, d'insister auprès du Gouver-es nement pour qu'il soit large dans la o_ distribution de cette distinction. Nous nous faisons volontiers l'interprète de ' leurs doléances et de leurs désirs. Nous 0W es sommes même persuadés que le Gouver-g nement leur donnera satisfaction. En effet, pourquoi refuserait-on « la Médaille de l'Yser » aux soldats du corps de Transport qui ont assuré le ra-, . vitaillement des unités en vivres et mu-' nitions? Pourquoi ne l'attribuerait-on pas à nos soldats des colonnes d'ambu-u_ lance, à nos brancardiers, à nos méde cins, à nos aumôniers, qui, eux aussi, ont souffert de la faim, du froid, ainsi que nos braves combattants ; ils ont subi les mêmes bombardements et, de plus, ont sauvé ou soigné nos blessés. Eux aussi connaissent bien des héros tombés dans leurs unités ! Tout cela nous paraît tellement na-tuel et si logique. Nous sommes optimistes à cet égard. II nous semble tellement sûr que le Gouvernement ne voudra pas faire les choses à demi, et nous sommes sûrs aussi qu'il se montrera très large. « La Médaille de l'Yser » sera octroyée, nous en avons la certitude, à tous ceux, quelle que fût leur unité, qui ont fait l'immortelle bataille d'octobre 1914. Le Gouvernement sait trop bien combien est légitime cette « fierté patriotique » pour ne pas en user au profit du « moral » général. Bref : nous signalons les demandes de nos correspondants à qui de droit et nous les appuyons très chaleureusement. NOTRE AVENIR. Nouvelles du Pays a- ïê w :i~ NOUVELLES GÉNÉRALES Ll_ — D après les feuilles bruxelloises à la solde de la « Kommandantur », la n_ ration ordinaire de pain en Belgique oc-a- cupée, depuis le 15 septembre 1918, est s portée de 260 à 300 grammes par jour ; la ration de farine, pour les personnes qui cuisent elles-mêmes leur pain, a été élevée à 225 grammes. s. — Les promesses de récompenses aux le délateurs, les recherches de la police se-£_ crête, les sévères condamnations infli-g_ gées'aux personnes trouvées en posses-la sion d'un exemplaire d'une feuille prohibée, n'ont point donné aux Alle-Llt mands l'effet recherché. Malgré tout, |e les journaux clandestins continuent à paraître et circulent sous le manteau. En dehors de La Libre Belgique, dont s_ les campagnes patriotiques ont dé-chaîné à maintes reprises l'ire des gou-l1_ verneurs généraux, il faut citer, et les Q publications de langue française telles ' L'Ame Belge et La Revue de Presse, et nt les journaux flamands, moins connus à ■g l'étranger : De Vrije Stem, De Vlaam- sclie Wacht et De Vlaamsche Leeuw. et De Vrije Stem paraît au moins une re fois par quinzaine, sur 8 ou 12 pages. a_ Il s'adresse surtout aux couches intel-n_ lectuelles de la population. On trouve, dans chaque numéro, une liste des Q_ agents allemands « camouflés » en re Belges, dont il convient de se méfier. Il ja réserve, à la politique du gouverneur général et du pseudo « Conseil de Flan-dre », une rubrique dans laquelle gou-n_ verneur et conseillers sont durement al malmenés. De Vlaamsche Wacht se consacre, en 3a particulier, à la province d'Anvers. e's Cette feuille paraît, autant que possible, hebdomadairement, et est rédigée h en un style simple, accessible aux masses. Elle donne les informations de guerre et tourne en dérision les communiqués allemands sur les replis élasti-il ques et autres marches victorieuses... ie en arrière. De Vlaamsche Leeuw est, en quelque sorte, l'écho du journal précédent, mais ' ; il s'adresse surtout aux populations du ?é Brabant. ï>e Ces trois journaux - nt eu, bien souvent, à se garer de l'Allemand, mais toutes les recherches instituées pour os saisir les imprimeries, pour arrêter les ,is rédacteurs et les colporteurs sont res-u, tées vaines. La « libre voix » se fait es toujours entendre, la « garde flamande » 2 ! veille avec vigilance sur la patrie belge e! et le « lion de Flandre » rugit plus que ?e jamais. v, — Les ministres se sont réunis, le 24 ie septembre, pour continuer l'examen du 0- problème du ravitaillement de la Belgique après la guerre. mt II a été décidé de recourir à un organisme spécial dans lequel les départe ments interesses (Atiaires économiques, Intérieur, Intendance, Transports, Finances, Agriculture) seraient représentés. Cet organisme fonctionnerait en parfait accord avec l'office du ravitaillement actuel et avec la Commission for Relief in Belgium, qui devra continuer son action aussi longtemps que les circonstances exigeront son intervention.Uqe commission composée des délégués des départements intéressés a été constituée afin d'étudier la question sous tous ses aspects. Dans deux mois elle sera tenue de présenter un rapport sur la réalisation pratique des mesures envisagées. — On sait que le Comptoir National Industriel de Belgique s'occupera du ravitaillement. —■ Son Excellence M. Vesnitch, ministre de Serbie, le général Yourischitch, aide de camp de Sa Majesté le Roi de Serbie, chancelier des Ordres royaux et le colonel Nicolaievitch, attaché militaire, ont été reçus par les Souverains belges. Le général Yourischitch a remis au Roi, de la part de S. A. R. le Prince Régent de Serbie, les insignes de l'Etoile de Karageorge avec glaives et la médaille d'or pour la bravoure, et à Sa Majesté la Reine la Croix de Miséricorde pour les éminents services. L'envoyé du Prince Régent a mis à la disposition du commandant en chef de l'armée, un certain nombre de décorations serbes destinées à récompenser les officiers, sous-officiers et soldats qui se sont signalés par des actions d'éclat. Le Roi des Belges a adressé au prince Régent le télégramme suivant, tout à la fois pour remercier son Altesse Royale de son aimable attention et pour la féliciter des glorieux succès de l'armée serbe : « La Reine et moi avons été très sensibles au témoignage de sympathie que Votre Altesse Royale nous a donné en nous conférant et en nous faisant remettre par le général Yourischitch les insignes de l'étoile de Karageorge avec glaives* la médaille d'or pour la bravoure et la Croix de la Miséricorde pour les éminents services. L'armée belge appréciera vivement aussi les distinctions par lesquelles Votre Altesse Royale a voulu récompenser les officiers et les soldats qui se sont signalés par des actions d'éclat. J'exprime à Votre Altesse Royale mes plus vifs remerciements et je tiens, à mon tour, à le féliciter chaleureusement des glorieux succès remportés par l'héroïque armée serbe. Signé : Albert.

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Dit item is een uitgave in de reeks Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Le Havre .

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