Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge

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22 september 1918
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s.n. 1918, 22 September. Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nz80k27t49/
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Première Année. — N° 27 10 Centimes le "Numéro Dimanche 22 Septembre 1918 PRIX DE L'ABONNEMENT Pour la FRANCE : Jusqu'au 31 déc. 1918 3 fr. » Jusqu'au 31 mars 1919 5 fr. » Jusqu'au 30 juin 1919 8 fr. » NOTRE AVENIR PRIX DE L'ABONNEMENT Pour lés PAYS autres que la FRANCE : Jusqu'au 31 déc. 1918 4 fr. » Jusqu'au 31 mars 1919 8 fr. 8 Jusqu'au 30 juin 1919 10 fr. » BUREAUX à GAND : 24, rue Wellinck et rue de la Caverne, 65 Compte*, Chèques, Postaux : PARIS, N° 1159 PARAIT LE SAMEDI Téléphone Roquette 56-41 RI IR F AU Y I * PARIS, 22, avenue de la République (XIe) ( au HAVRE, l, avenue des Ursulines ORGANE des Réfugiés Belges en France L'Union fait la Force 1 ■ .-j—: : T — " _— ORGANE des Œuvres Sociales Chrétiennes de Belgique L'ALLEMAGNE propose la paix à la Belgique Après l'attaque de la Marne qui repoussait loin de Paris d'une part, et d'Amiens de l'autre, les armées allemandes, sur tout le front les attaques continuent victorieuses. Notre héroïque armée belge s'en est mêlée et ne compte que des succès. Nos alliés américains ont repris Saint-Mihiel et nous apprenons en même temps qu'une attaque Franco-Serbe sur le Front de Macédoine a tout à fait réussi. Après ces brillantes nouvelles que devions nous attendre des austro-boches? La réponse ne fut pas longue à nous venir. Une «ote du gouvernement allemand arriva bientôt faisant des offres de paix séparée à la Belgique et non pas des offres indéfinies. Elles n'ont d'autre but que d'obtenir un traité interdisant l'accès du territoire belge aux troupes et avions allies; quand les allemands — et l'heure en est proche — devront abandonner notre territoire. Ils ne l'ignorent pas et reconnaissenl ainsi la loyauté franco-britannique qui respecterait la neutralité de la Belgique. Mais il nous faut examiner avec soin ces différentes conditions qui sonl — malgré toute l'insolence de cette proposition de paix séparée — d'un intérêt très grand pour nous. C'est très froidement que nous devons les lire, les discuter, les voici : 10 La Belgique Testerait neutre jus qu'à la fin de la guerre; elle observe rait une stricte neutralité tant que dure ront les opérations militaires; 2° Indépendance complète économi que et politique rendue à la Belgique après la guerre; 3° Les traités de commerce de le Belgique avec l'Allemagne seraient re mis en vigueur, une fois la paix con clue, et renforcés dans un sens favo rable à l'Allemagne; 4° La Belgique prêterait ses bon offices, pour que l'Allemagne rentr> en possession de ses colonies; 5° La Belgique s'engagerait à pren dre en considération la question fia mande et à ne pas punir les Flamand qui se sont montrés favorables à l'Aile magne. \ Tout d'abord quelle est la situatioi de la Belgique pendant la guerre? Ell est tout à fait particulière. N'est-o point le seul pays neutre qui fut en traîné dans le cataclysme européen Malgré sa participation à la guerre ell reste, d'après les Conventions de L Haye, « au dessus de la mêlée ». Pa conséquent, en vertu de ces principe juridiques, admis par tous les peuple civilisés — et dans ce temps l'Aile magne était du nombre — la Belgiqu en défendant sa neutralité et en com battant l'Allemagne, reste toujour neutre et ne peut mal faire même vis à-vis de ses ennemis qui rie pourraien jamais la traiter en nation ennemie. 11 est essentiel de considérer la vio lation de la neutralité belge au mo ment où l'Allemagne — auteur de c crime — vient derechef proposer un paix à notre pays et une paix qui aurai pour conséquence de nous séparer de peuples héroïques, avec qui nous avon combattu, qui ont souffert durant le mêmes heures tragiques, les même souffrances pendant 4 ans. Mais la justice supérieure à toute les autres, la justice immanente vev et exige que le coupable reconnaisse le ir- i • • * .. no' mal fait par lui, en exprime tout son 24 repentir et qu'il répare le mal commis. Dans ces propositions, l'ennemi, avec j une lourdeur toute teutonne, glisse sur SU), la responsabilité de la catastrophe uni-verselle ou notre pays fut entraîné, ^ malgré sa situation toute spéciale. L'empereur ne prétend pas encore se j déclarer irresponsable vis-à-vis de ye] nous — comme il le fait devant son j peuple — des cataclysmes dont il est l'auteur. L'Allemagne étale ses bons sentiments et nous demande d'intercéder Jr, pour elle auprès de nos amis, elle pous- jyj se même la délicatesse jusqu'à s'immiscer dans une question essentiellement ^ intérieure qui sera réglée par la Belgique —* et par la Belgique seule — j'ai nommé la question des langues. Ils nous font l'outrage de suspecter les sentiments d'équité et de justice qu'éprouve soc la Patrie Belge. La Belgique purifiée, da: agrandie par les souffrances de cette guerre, par le sang qui a été versé pour ja elle, est unie par une fraternité qui na l'entoure toute et qui règne sur elle < d'une façon indissoluble, fraternité le entre Wallons et Flamands, qui ^ tous ont pour but de démontrer fière-' meat à l'Univers que notre pays n'est pas un chemin, mais une nation très no ' belle qui veut être maîtresse d'elle-1 . ' même, qui réglera sagement et équita- ja ' blement ses questions de politique inté- sa] rieure et extérieure — mais les réglera — ' comme bon lui semblera. L'Allemagne dans ces propositions de paix ne déclare pas avoir le moin-1 dre regret pour l'atroce attentat dont Pa notre vie nationale fut victime — mais la de plus elle ne nous apporte aucune de garantie — nous devrions pourtant ré- pe clamer des garanties sérieuses du pays « s au (( chiffon de papier ». Et de plus, « 3 l'Allemagne ne paraît pas songer à ré- (< parer notre pays brûlé, dévasté, sacca- K gé, vidé de toutes ses richesses artis- K tiques et industrielles, volé des choses « s les plus essentielles à la vie d'un peu- « ' pie. Ces Messieurs s'imaginent sans au- „ 1 cun doute que notre sympathie pour « 2 eux doit être bien grande et que la " mariée n'étant plus assez belle, nous lâcherions — je ne trouve pas d'autre sy ^ mot —- nos amis français, britanniques ; et américains qui combattent avec nous, tri 1 II est vrai que de la part des Allemands r cette idée ne doit pas étonner, mais .( s s'adressant à des Belges qui souffrent s pour leur honneur national et pour leur m liberté cela ne s'explique pas. ce Tous les jours à cause des Aile-mands, nos frères, nos enfants, nos se compatriotes tombent anonymes, per- m t dus dans la grande bataille, pour reconquérir le sol sacré de la Patrie tan- ™ dis que d'autres souffrent, atrocement blessés. Ce serait renier le souvenir de nos héros morts pour la Belgique; ce serait trahir l'admirable et énergique t résistance du pays occupé; ce serait forfaire aux sentiments d'honneur et de s loyauté de nos soldats; ce serait faire s injure à l'endurance patriotique des ré-fugiés que de supposer un instant qu ils ce veulent d'une paix qui ne consacre pas d' le droit. n( s p( t E. R. di TRIBUNE LIBRE Nos lecteurs se seront aperçus que ious avons ouvert, dans notre numéro !4, « Une Tribune Libre ». Le désir de la Rédaction est de ren-Ire possible, dans la plus large meure, l'exposé des idées et des contro-rerses, d'entendre le pour et le contre, le laisser sonner les deux cloches. La largeur de vue, la tolérance à :ntendre des idées différentes sont souvent un excellent moyen pour dissiper les malentendus. Cette largeur de vue existe surtout lans la presse anglaise. Nous ne pouvons que gagner à pren-Ire leçon chez nos confrères d'Outre-Vlanche.Nous posons cependant une double condition : 10 Les articles paraissant dans « Notre Tribune libre » ne peuvent pas s'attaquer aux principes fondamentaux de notre journal social-chrétien; 2° Ces articles s'écrivent sous la responsabilité personnelle de l'auteur. Que tous nos lecteurs qui pensent avoir à dire quelque chose — et ils sont grand nombre — nous écrivent. Noire Avenir, tout en étant un journal de principes bien définis, est cependant un journal de large tolérance, pour qui le respect des convictions d'autrui et le sincère désir de servir une bonne cause ne sont pas de vains mots. La Rédaction. L'UNITÉ INDISPENSABLE h'Humanité, organe officiel du parti iocialiste français, nous communique lans son numéro du 16 septembre der-îier que cinq tendances se sont disputes. la majorité au Oongrès fédéral de a Seine, dans les discussions concer-îant la Défense nationale, la p -ix, etc.* Cinq tendances ! C'est la cause, dit e même journal, que le prestige du jarti socialiste a tant diminué en France. L-e journal socialiste a raison. Cette leçon peut servir à tous. Elle ious est la preuve que, plus que jamais, et surtout pour nos organisations sociales en exil, « l'unité » dans la direction est absolument indispensable. Tous ceux qui comprennent l'importance décisive de notre mouvement social chrétien actuel acceptent de grand cœur cette direction unique... Nos ouvriers chrétiens donnent un bel exemple à ce sujet. Ils ont en effet la conception nette et précise que chaque coup porté à cette unité de direction, sous quelque prétexte que ce soit, constituerait un vrai crime à l'égard de notre mouvement, et cela au moment même où le travail surhumain de tous suffit à peine à assurer l'avenir...Conservons plus que jamais notre unité, qui est notre force. Fidelis. UNE JOURNÉE SYNDICALE FÉMININE, S.V.P. La Semaine dernière s'est tenue, à Paris, une semaine syndicale féminine, la cinquième du genre. Le rédacteui de l'Echo de Paris, qui a suivi ses travaux, a été frappé de la précision de pensée de toutes les femmes : « Elles « se considèrent, dit-il, comme leî « chevaliers du monde du travail, elles « se préparent, en ces jours de recueil' « lement comme en une veillée d'ar-« mes, à promouvoir dans leurs ate-« liers, leurs bureaux, un peu plus d< « cette justice, de cette fraternité « dont tout» sont profondément épri-« ses. Cette année, l'idée centrale au-« tour de laquelle se groupent toutes « les études est celle de la responsable lité. » Nous autres Belges, nous n'aurions san3 doute pas besoin d'aller cherche) bien loin le programme d'une semain< syndicale féminine belge. L'attention ne pourrait être distraite à aucun moment de la nécessite absolue d'organiser au plus tôt un< réunion qui s'occuperait de la ques tion féminine après guerre Organisation de la main-d'œuvre fé ininine, genre et durée du travail conditions de vie pour nos travailleu ses ; travail à domicile, et ce poin d'importance qui n'a pas échappé au; semainières françaises : le respect de li moralité. Seule une réunion de ce genre (te nue au Havre, où travaillent la ma jeure partie des femmes belges) peut jeter les bases d'une solide organisation syndicale féminine de toutes nos employées et ouvrières d'ateliers, usines et bureaux. Nombre de justes revendications et plaintes méritent d'être prises en considération, un examen sérieux des mesures à prendre s'impose. A l'œuvre donc pour le respect des droits et de la dignité de la femme ; c'est la moindre chose que nous puissions faire pour celles qui, sans doute, souffrent le plus pour la Patrie. Npus ne doutons pas que l'actif bureau de notre « Confédération des Syndicats chrétiens et libres de Belgique », et qui organisait déjà les trois > belles journées d'études sociales, prenne l'initiative de cette réunion fé-: minine. E. L. A ; Note de la C. H. P. C. — Notre col-^ laborateur, E. L. apprendra, certes, avec satisfaction, que le bureau de la Confédération s'occupe activement du travail féminin et de l'organisation de . nos ouvrières chrétiennes. Nous espé-[ rons sous peu pouvoir annoncer la - création d'un premier syndicat chré-. tien féminin suivi bientôt, nous l'es-j pérons, d'autres groupements. La journée d'études sociales en sera la . conséquence toute naturelle. -1 Le Bureau. ECHOS La ville « Mercier b aux Etats-Unis de l'Amérique du Nord La ville de Germantown, dont la po pulation est composée en majeure par tie d'Allemands immigrés et de des cendants d'immigrés allemands, vien d'obtenir l'autorisation de changer d< nom. A sa demande, le service de postes américains a permis que la cit< du Kaasas prenne 1« nom de « Mer cier », afin de glorifier ainsi l'éminent . cardinal-archevêque de Malines. Les . habitants de « Mercier » ne veulent . rien avoir de commun avec ceux qui 1 déshonorèrent la nation allemande. ! s Une séance du Conseil des Ministres ; a été tenue sous la présidence du roi, - au front. Après l'examen de la situation militaire et diplomatique, le Conseil s'esi occupé du ravitaillement de la Belgique et de la loi sur le régime de l'alcool * * * Grève à la Commission du Ravitaillement Une grève avait éclaté parmi les dockers de Rotterdam qui devaient dé charger les vivres de la Commission dr ravitaillement. Grâce à l'interventior heureuse de la Légation des Pays-Bas à Bruxelles, et du Comité hispano-néer landais, cette grève a pris fin, et l'or annonce un important arrivage de vi vres en Belgique et dans le Nord d< la France. * * * Un Député Belge cité à l'Ordre du joui de l'Armée Française. Aux ordres du jour de l'armée fran çaise vieçt d'être publiée la belle cita tion ci-après : « V. Brifaut, observateur à l'esca drille d'armée depuis plus d'un an, n'; cessé de donner l'exemple du plus be entrain et du plus complet dévoue ment ; a fait preuve en maintes cir constances d'un courage et d'un ardeur à la lutte, sans pareils ; a tou jours réclamé comme une faveur l'at tribution des missions les plus longue et les plus difficiles. Le 30 mai, : accompli dans des conditions atmos phériques extrêmement défavorables une reconnaissance photographiqu particulièrement importante. Le ier jui] let, grâce à son sang-froid et à son habi leté, est parvenu à effectuer entière ment la mission lointaine qui lui étai confiée, malgré la poursuite acharné d'un groupe de 6 avions ennemis. « (s) Général Gouraud. » M. Valentin Brifaut est membre de 1 Chambre des Représentants de Belgi que, député catholique de Dinant-Phi lippeville. Engagé volontaire dans l'ai mée belge, dès le 4 août 1914, il a fait toute la première partie de 1 campagne jusqu'à l'hiver de 1915, e s'est distingué particulièrement loi des opérations de la défense de Namui Passé en 1915 à l'armée français (aviation), il s'y est conduit, on le voii avec la même bravoure. La citatio qu'il vient d'obtenir en Champagne honore, en même temps que lui, 1 Parlement belge dont il est l'un de plus jeunes membres. * ** Un nouveau rapport officiel de la Commission Belge d'enquête sur les violations du droit des gen par l'ATIemagne. La Commission belge d'enquête sv les violations du droit des gens p£ l'Allemagne, vient de publier so 2° rapport qui, avec les annexes, form une brochure d'environ 150 pages. Ce rapport traite des violations d droit des gens, en territoire belg occupé par l'ennemi, et du traitemei des prisonniers de guerre belges e Allemagne. L'ensemble forme un dossier part culièrement convainquant, dont l'inti rêt est rendu considérable par la ni cessité grandissante de l'expiation imposer aux auteurs de pareils forfait; C'est par erreur que certaines info mations de presse ont appelé cette pi blication un « Livre Bleu ». Il r s'agit pas ici d'un livre diplomatique on sait, du reste, que la couleur ado] tée par le Gouvernement belge pour si livres diplomatiques, est le gris, et ne le bleu. * * * Les Belges occupés aident les soldats belges prisonnier Les Belges du territoire envahi n'oi blient pas les vaillants défenseurs de i patrie et, si pénibles que soient les cond tions d'existence imposées par l'occups tion allemande, ils n'hésitent pas à s dessaisir de ce dont ils ont si peu déj en faveur des soldats belges prisonnie: en Allemagne. La presse bruxelloise tei tonisée elle-même le reconnaît et donne ; les détails suivants : i La « Caissette Belge » avait envoyé, à la date du ier juillet 1918, 274,019 colis partis de Belgique. La « Cantine du Soldat prisonnier » a expédié de Belgique 427,411 colis. A la même date, l'Agence belge de renseignements pour les Prisonniers de guerre, avait expédié de Bel- 1 gique 347,487 colis et des fonds. * l l Nos Missions en Chine > De Belgique, on annonce que ' Mgr Van Dyck, évêque des missions 1 de Scheut, a reçu des nouvelles de la Mongolie orientale, d'où il résulte que : la peste qui sévit avec intensité dans ce pays, a fait plusieurs victimes parmi les missionnaires belges établis dans ces contrées, notamment le P. Anicq, • le P. Deboeck, le P. Spierings et le P. Maurice Seys, vicaire de Shaber-noor (Mongolie centrale). Tous les quatre sont morts victimes de leur dévouement. * 1 SAINTE-ADRESSE 1 Le dépôt des Invalides de Ste-Adresse vient de recevoir la visite de M. le prince Yoshihisa Tokugawa, chef de la - Mission de la Croix-Rouge japonaise, membre de la Chambre des Pairs, ainsi que des professeurs Ninagawa, Sawa- 3 mura, Naito et Kageyama. 1 Les illustres visiteurs ont passé par les classes et les ateliers de l'étàblisse- 1 ment et ont exprimé leur admiration 2 pour le courage et le zèle avec lequel " nos invalides s'appliquent à l'œuvre de " leur rééducation professionnelle. Les membres de la Mission avaient t exprimé le désir de participer au repas E des invalides. Us ont vivement félicité la direction de l'Institut pour les bons soins dont a ils entourent les mutilés de guerre. Le prince Tokugawa, dans une vi- - brante allocution, a glorifié le rôle de la Belgique dans la guerre mondiale, Y ses paroles ont été accueillies avec en-a thousiasme par nos braves mutilés, qui * ont chaleureusement acclamé le noble s délégué, qui est venu leur apporter le '• salut de leurs confrères d'armes de e l'Extrême-Orient. 5 * n ** ■, Sympathie espagnole pour la Belgique e Eloge des soldats Belges. s Sous le titre « Au front belge. — Une œuvre merveilleuse », M. Luis Gomez de Mendoza fait, dans le grand quotidien espagnol La Epoca (15 août 1918), un éloquent panégyrique des ouvrages de défense établis par les soldats bel-8 ges sur la partie du front qu'ils occupent.r L'auteur a vu ce dont il parle. Sa r correspondance est datée : « Juillet, avec n les forces belges en campagne. » e Voici la traduction de quelques extraits : u « Les positions belges consistent en e une première ligne et une série de ^ lignes d'appui, échelonnées en une zone n très profonde. Ajoutant à ces lignes, les boyaux ou tranchées de communi-•_ cation, nous obtiendrons un total d'en-viron 400 kilomètres de tranchées cons-•_ truites sur le front belge. Pour, édifier chaque mètre de tranchée, il a fallu , transporter et mettre en place l'équiva-lent de 7 à 8 mètres cubes de terre. Donc, le volume total des sacs de terre e employés à la construction des défenses , du front belge s'élève à quelque chose ' comme trois millions et demi de mètres cubes... n «... Soutenus par un patriotisme non dépassé en l'histoire du monde, les soldats belges ont vécu pendant quatre ans dans des circonstances dont l'imagination ne peut se faire qu'une pâle 8 image. « Avec de très petits moyens, mais avec de grands cœurs, les soldats bel-a ges ont tenu l'ennemi en échec pendant l~ ce temps, repoussant, l'une après l'au-l" tre, toutes les attaques effectuées con-Ie tre eux. ï. « On ne peut réclamer un exemple 's plus éloquent de la glorieuse vitalité 1- d'un peuple ! »

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Dit item is een uitgave in de reeks Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Le Havre .

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