Notre Belgique

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18 november 1916
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s.n. 1916, 18 November. Notre Belgique. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2804x55953/
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*» Année. — SB» 4L T-iG 3tftixxxSs»o : 5 G-t""* «anieeîl 1« Novembre lOIO. NOT QUOTIDIEN par a O abonnements. Tarifde®Abonnement® Militaires: •I Mois 1,50 fr.3 IVSois4 fr. Civils s (Prance) ,I Mois 1,80 fr.3 Mois5 fr. (Étranger) *. .I Mois 2,70 fr« 3 Mois8 f p. Rédaction et Administration : 44, Rue de B&ririd, CALAIS, Alsosaiaeaneait® Militaire® s Par Semaine i . .0,25 fr. Par Mois :.♦1,00 fr. Toutes les troupes sent vieforiey Demain, article de fond du R. P. HÊNUSSE,, sur un sujet très important, très délicat et très actuel : La mort du Soldat. Dans les « La guerre c'est la rénovation, « En temps de paix l'homme est aveugle. Sous la rafale des obus, des talles et de la mitraille, éclaboussé de sang, son fusil dans ses doigts cripés, il voit. Il voit qu'au dessus de son champ de pommes de terre, de sa boutique, de son bureau, de ses dîners fins, de ses plaisirs de ses spéculations, il y a les autres hommes, les maisons pleines de femmes et d'enfants, il y a le pays. Et au-dessu6 du pays, il y a la grande idée de justice. Tous n'y pensent pas avec une égale précision, mais tous y pensent, jusqu'à ceux qui s'en défendent publiquement. « La guerre en faisant crouler les plus humbles masures, les palais et jusqu'aux maisons le Dieu, enseigne aux hommes que la terre n'est qu'une halte — une tranchée où l'on sésiste quelques jours... C'est au moment où son héros, s'étonnant de lui-même, constate l'incroyable transformation qu'a opérée la guerre en lui, que Jacques des Gâchons, dans un récent et pittoresque roman intitulé : « Gomme une terre sans eau... » (1), écrit les réflexions opportunes que nous •venons de lire. -Combien, dans la tranchée boueuse <îes champs de batai]le, où la poitrine résiste, mais où l'esprit se laisse vaincre par les réalités, ont pensé déjà avec des Gâchons, que la guerre, c'était la rénovation ? Combien, pour n'avoir pas été pour cela ni des jouisseurs, ni des inutiles, se sont trouvés soudainement étonnés d'eux-mêmes et de la vie ? De la vie I Combien, avant de mourir glorieusement, venaient à peine de la comprendre ? Tous y pensent, dit le romancier. Mais rins tous aussitôt ni avec la même précision. Pour d'aucuns, en efîet }la vérité n'a fait que fuser dans la nuit, en projetant des clartés intermîtfentes. Tous y pensent, non seulement ceux qui font les gestes héroïques, mais aussi à l'arrière, ceux que régénère la souffrance. L'on voit toute la nation, comme le dit de la France M. Etienne Lamy, rendue par le désordre des mêlées sans merci, à l'intelligence claire et calme d'un ordre permanent I Beaucoup voient ; mais toutes les visions ne sont pas également nettes ï Beaucoup parlent et ébauchent des projets d'avenir ! Les mots de réédification, restauration, rétablissement, sont sur toutes les lèvres. Mais pour les uns, ils signifient les édifices à rebâtir ; pour les autres, ils signifient la famille à reconstituer dans l'engrenage social. Nous voudrions que l'on ne séparât jamais l'un objet de l'autre, que même le second eût le pas sur le premier et qu'avant de songe à reconstruire une maison sur un sol hélas encore envahi, l'on songeât davantage à reconstituer dans son principe la communauté qu'elle abritera. Car il faut bien se l'avouer. Avant la guerre, pour beaucoup, la famille n'était plus qu'un simulacre. Le nid avait encore ses oisillons, mais ils ne chantaient plus et ne s'aimaient plus : Vivant dans quelque encoignure sans soleil, les frimas les saisissaient vite. Ils se dispersaient alors et plus aucun printemps ne revoyait les fugitifs. Comme le termite mine le bois, disait déjà en 1870 Mgr Besson, les idées délétères ont miné la famille. Il ajoutait : « Il y a encore des pères, des mères, des enfa.tts, il n'y a plus de famille. Il y a encore des appartements et des meubles, des chevaux et des serviteurs, mais il n'y a plus de foyer ! La famille, le foyer sont des mots et non plus des choses, on ne le comprend plus, on n y attache plu* 'le ens. — Rayez-les de la langue — Tout est fini — L'insecte a achevé son ouvrage ! Mgr Besson demandait, à cette époque 'déjà, que la guerre mît en pleine lumière la vérité tragique. Les leçons demeurèrent-elles ? Et ne faut-il pas aujourd'hui encore pousser le même cri de détresse ? Maia il l'est, et cette fois c'est un collaborateur de M. Hervé qui, sous la signature de Lysis, le {pousse dans la « Victoire », en dénonçant l'erreur de ceux qui avaient dit : « Vous vivez régulèrement, selon la vieille manière qui consiste à respecter sa femme et à élever ses enfants soi-même ? Vous êtes ridicule, pot au feu, bourgeois, et ne comprenez rien à la morale nouvelle qui consiste à vivre su (D « Comme une terre 8ans eau par J. des "-uchons I vol. n 12 Pion. « auteur nous montre la sécheresse de deux âmes d'épo ,ouisseurs, surplis par l'adversité et incapable d'en triompher. Il se séparent. La guerre survient, opère les revirements salutaires et rend à la société deux membres désormai sains et indissolublement unis. Un ncovau foyer renaît à la vie. vie ; mais tout se tient : Vieux jea dans vo3 mœurs vous l'êtes aussi dans vos idées. Patriote, escardier ? Nous en étions sûr. « Vous êtes complet. Oh ! ce n'est pas votre faute : on vous a élevé dans des principes étroits qui ont déformé votre intelligence, étouffé vos instincts d'homme libre, etc.... Vous ne sentez donc pas que le monde se transfosme ? Famille, nation, vous croyez encore à ces choses ? Elles ont eu leur valeur au« trefois ; mais historiquement, scandez le mot, elle s'effritent, elles disparaissent. Nous allons vers d'autres mœurs, plus de contrainte, plus de discipline, plus de frontières, la liberté enfin, on fera ce qu'on voudra. « De telles idées sont un aimant pourles gens déséquilibrés, ou moralementtarés qui sont en abondance dans là socété. Ces derniers adhèrent avec allégresse à des théories qui transformenten supériorité l'inaptitude où ils sont ase conduire proprement Dans notre Belgique pacifique, qu'avait épargnée depuis tant d'années l'horreur des batailles, le termite n'avait-il pas aussi élu domicile ? Or, sachons-le bien, elle connaît aujourd'hui les cTévastations'et les ruines, elle connaîtra la première, un jour, h s ré^difications. Dans les cités futures, reverra-ton des passants s'entrecroiser sans but, sans idéal, sans autres soucis que leurs préoccupations matérielles ? Reverra-t-on comme dans le roman de des Gâchons, les jouisseurs, les égoïstes, les 'inutiles, les gens qui, comme son Camille Joubert. « ne savent pas d'où ils viennent ni où ils vont » ? Reverra-t-on le sans-famille, l'épave qui vit sa vie, quelquefois consent à se marier, mais se divorco ensuite pour finir parfois par le suicide ? Rev-»rra-t on l'émancipé qui toise son père et renie sa mère ? Dans les cités futures, reconsiruirat-on le « home », la maison assez solide pour être séculaire, et qui sera le berceau de générations successives, : u, sur quatre murs édifiés à la hâte, mettrat-on un toit qui abritera la désunion et le vice,un toit qui abritera des régimes instables et que les premiers vents emporteront ? Dans la maison nouvellement édifiée en un style qui demeure, reverrat-op, sous la protection de l'ancêtre, dont l'image rendra le lieu vénérable, le juste entouré de sa nombreuse descendance ? Dans la salle commune fraîchement décorée, reverrat-on le repas familial et les veillées des soirs d'hiver ? Ou bien, dans l'appartement sans vie, entre quatre parois ripolinées, au milieu de bibelots ridicules ou inconvenants, de chaises recouvertes d'un droguet léger, reverra-t-on le couple jouisseur, goûtant les prétendus charmes de l'égoïsme à deux, tandis que la nation demandera vainement des fils? Solda ts, à vous d'imposer votre choix. C'est vous qui avez montré les hautes vertus de notre race et avez réveilié ses énergies latentes. C'est vous qui aurez conservé au sol, son intégrité, au pays, son âme, sa force et ses traditions. A vous de choisir. Vous qui avez connu les amertumes do la séparation et qui avez saisi avec le « sens de la mort » celui de la vie, vous qui, face à l'ennemi, avec éprouvé toute la puissance du lien familial, voudrezvous encore .de ces foyers, sans âme, où règne l'éphémère et 1 inconstant ? Vous qui avez senti l'isolement de la route, sans l'épouse, vous qui, dans vos rêves, avez revu le visage sans larmes mais contracté par la souffrance, de votre mère héroïque et n'avez pu l'embrasser, vous qui avez tu se dresser dans sa majesté la silhouette paternelle, à vous de vouloir que soient rendus aux pères le respect, aux mères, la piété filiale, à l'épouse la fidélité. A vous de restituer à la famille, ses fondements, sa frase, sa raison d'être. Rendez-lui sa foi et ses pieuses coutumes. Que si l'ange exterminateur passait à nouveau, vos maisons soient marquées du sang de l'Agneau ! Que dans ces maisons, l'image du Crucifié étende sa bénédiction sur les générations à venir ; que sa tète douloureuse se penche sur les souffrances engendrées par la terrible guerre, pour aider les mères qui pleurent ; que son nom ne soit plus méconnu t Comme une terre sans eau ! disait le romancier t Les soldats veillent à ce que le sol du pays reconquis soit alimenté par les eaux vivifiantes. Dans une terre sans eau, rien ne vit plus... tout meurt. Et par hasard se seraient-ils battus pour faire mourir la leur ? Le Grillon. JLife Notre Nouveau Feuilleton Le Cœur dénonciateur en &9 page CûMunipés Officiels Paris, 16 Novembre, 5 h. soir Au nord de la Somme, l'ennemi n'a pas renouvelé ses tentatives sur notre front. Au sud de la Somme, nous avons attaqué, pendant la nuit, la partie est de Pressoire, occupée par l'ennemi, où dès éléments français résistaient avec une énergie admirable. Grâce à cette ténacité et au mordant de nos troupes, nous avons rejeté les Allemands hors du village ; après un combat acharné et sous un bombardement d'une extrême violence, Pressoire est tout entier en notre possession et nos gains du 7 novembre ont été intégralement maintenus. D'après de nouveaux renseignements, l'ennemi qui a engagé, dans l'attaque d'hier, des forces appartenant à trois divisions différentes, a subi de. très lourdes pertes, résultat du grave échec qu'il a essuyé. A l'ouest de Reims, un coup de main, tenté par l'ennemi, sur une de nos tranchées, à la suite d'une préparation d'artillerie, a échoué sous nos tirs de barrage. Rien à signaler sur le reste du front. Paris, 17 Novembre, 7 h. matin Sur le front de la Somme quelques fractions ennemies qui avaient réussi prendre pied dans un pâté de maisons au nordest du village de Saillisel en furent chassées par une vive contre-attaque de nos troupes. La lutte d'artillerie continue violente dans la région d'Ablaincourt. Partout ailleurs, journée calme. Commuiqué officiel bekje Rien de particulier à signaler sur le front belge. Les forées îraaoo-ruBses storat à. 6 kilometres fie Moîiastir Paris 16 Novembre, 5 b. soir Sur le front tfe la Struma, ,les troupes britanniques ont enlevé, après un brillant combat, le village de Kaka.raska, sur la rive orientale du lac Tahinos. Les Bulgares se replient sur la rive gauche du ruisseau de Nihor. Sur ie front de la Cerna, malgré la pluie et la neige, notre offensive a continué victorieusement. Dans la boucle de la rivière, la bataille a été d'une âpreté extrême. Les violentes contreat-tacmes des Germano-Bulgares, lancées dans la nuit du 14 au 15, n'ont pu réussir, en aucn point, à 'enrayer notre avance et ont été meurtrières pour l'ennemi. Quatre cents prisonniers allemands sont restés entre no3 mains. Les troupes franco-serbes poursuivant leurs succès au nord de Tepaboi, ont progressé vers Jaratok. A l'ouest de la Cerna, l'ennemi, sous la puissance de nos tirs d'artillerie et la Sur le Front Italien ios alliés reoscupent des positions évacuées Dernier communiqué officiel : .Rome, 16 Novembre. — Dans le Tientin nombreuses actions d'artillerie. Nous bombardâmes des colonnes ennemies. Dans le canal de Delfebro, deux bombes d'avions ennemis tuèrent deux femmes et en blessèrent trois. Sur le hauteurs de San-Marco, nous réoccupâmes des retranchements évacués le 14 novembre. Dans la zone de Boscomale, en avançant nous rectifiâmes le secteur du front. le bombardement de Padoue Rome, 14 novembre. — Ce matin est arrivée au Vatican une lettre par laquelle Mgr Pellizzo, évêque de Padoue, a informé le pape du nouvel acte de barbarie commis par les aviateurs autrichiens.et confirmant que les trois quarts dés'victimes sont des femmes et des enfants. Benoît XV, douloureusement ému, a immédiatement envoyé à Mgr Pellizzo la dépêche suivante : « \Ai Saint-Père, déplorant et réprouvant les bombardements aériens sur de* villes ouvertes sans défense, quels qu'en tsoient les auteurs, envoie aux familles j de votre ville, récemment éprouvées par 1 ce Kravc malheur, la somme de 10.000 Sur le Front Britannique Paris, 18 novembre. 5 11. soir Rien d'important à signaler, en dehors d'un violent bombardement, toute la nuit, sur notre front au nord et au sud de l'Ancre. Sur le front Russe Nos alliée repoussent des atispss eî progressent Dernier communiqué officiel : Nous bombardâmes efficacement ic3 positions ennemies de la région du lac NarotcK, près de Stokhod. Dans la région du village de Lipilzadolna, nous repoussâmes deux énergiques contreattaques. FRONT DUJCAUCASE. — Nous repoussâmes les lurcs dans les régions de Kozos, Djanflak, au sud de Sultanabad. TRANSYLVANIE. — Au nord de Toidiech, nous nous emparâmes de la colline fortifiée, capturant 189 prisonniers et 3 mitrailleuses. Dtna la région de Kimpolung, nous repoussâmes des attaques, infligeant à l'ennemi-des pertes énormes. EN DOBROUDJA. nous progressons Les Russes ont franchi le Danube Londres, 15 novembre. — D'après une déroche de Rome au « Daily Express », les' Russes auraient franchi îe Danube en deux endroits au sud de Cernavola. La flotte aurait recommencé en même temps le bombardement de Constantza. pression énergique "de notre infanterie, a abandonné pendant la nuit la position principale qu'il avait fortifiée depuis des mois. Les forces franco-russes poursuivant l'adversaire dans la plaine, au nord de Kenali, ont atteint la rive droite de la rivière Viro, li six kilomètres au sud de Mon astir. Nous avons occupé les villages de Zabjani, Porodin et Velusino. La défaite germano-bulgare au sud deTepanl Paris, lu novembre, 12 h. 30. — Communiqué serbe du 15. En collaboration avec les troupes françaises, nous avons occupé définitivemont, -après de violents combats» toutes les positions ennemies au sud de Tepavol. Les Allemands, qui défendaient ces positions se sont enfuis ou ont été pris. Nous avons fait plus de 800 prisonniers allemands, dont deux officiers et cinq aspirante. Nous nous sommes emparés de Tepavol et de Gnelès. Le colonel voilaspolowitch est tombé glorieusement à la tête de son régiment. lire, et vous envoie, ainsi qua vos ouailles, sa bénédiction apostolique. » LES FUNERAÏLLES DES VICTIMES Padoue, 15 novembre. — Les funérailles des victimes de la barbarie ennemie, tuées lors de l'incursion aérienne autrichienne du 11 novembre, ont donné lieu à une imposante manifestation de deuil. Les cercueils sont partis de l'hôpital civil, accompagnés de toutes les autorités et de plusieurs milliers de citoyens. Les troupes ont rendu les honneurs Devant l'église del Carmine, l'évoqua a donné l'absoute. Le maire de Padoue, le ministre Bissolati et le député Alessio ont prononcé des discours. M. Bissolati a déclaré que l'exécrable crime autrichien doit « nous encourager toujours davantage à obtenir une victoi re écrasante sur l'ennemi séculaire ». Bombardement ues défenses turques du golîe â'Adâlia Paris, 16 novembre, 12 h. 30. — Une dépêche d'Athènes dit que des navires grecs rentrant des côtes ottomanes rapportent que, la semaine dernière, une division navale française a canonné les défenses turques du golfe d'Adalia". Plusieurs des batteries ennemies ontsouffert gravement. 11 y aurait de nombreux tués et blessés*(Havas.i %m\ Le gouvernement anglais Sonne quelques "précisions sur les rapports de !a Grèce avec les alliés. Protbcolairement et diplomatiquement, seul le gouvernement du roi Constantin est reconnu par les Alliés, mais sa juridiction ne s'étend que sur la Grèce d'avant 3013. Le triumvirat "de Salonique régit toute la partie de la Grèce conquise sur la Turquie dans la dernière guerre, et les Alliés reconnaissent ie pouvoir de fait que M. Venizolos exerce sur cette partie du pays, dont le patriotisme a fourni déjà 25.000 volontaires. Les Àliemands tentent un.kolossal effort : organisa lion de l'office de guerre,avec militarisation des civils, forme élargi^ de la mobilisation industrielle, 11 nefaut pas y voir un signe de l'épuisementde l'ennemi, mais.luie marde sa ferme ovlonlé d'aller jusqu'au bout, de tout faire pour obtenir la victoire, C'est donc un devoir commun pour les Alliés de répondre a cet effort par une ie équivalente. Les Roumains continuent à défendre ■giquement l'accès de leur territoire du coté de la Transylvanie, où les points les plus faibles sont la route de Gampulung, les secteurs de TOI tu et du .lin. L'arrôt des opérations en Voîhynie ek sn Galicie a permis à Hindenburg de transporter une bonne partie de. ses forces sur le front roumain, et les Russes, qui ont beaucoup plas de trajet a parcourir ] arriver au même endoit, n'ont pu encoc arriver a pied d'oeuvre en nombre suffi* sant. H y a tout lieu de croire nue, bientôt, le grand effort que nos Alliés préparent sur ce point rétablira la situation comme en Dobroudja. Sur le front "du Trentiw, la canonn est très vive, et les avions autrichiens ont tenté, à plusieurs reprises, des reconnaissances audessus des lignes italiennes. Une offensive autrichienne d° ce • ne prendra pas les Italiens au dépourvu. Il semble bien crue rp soit une forte ttîon d'arrêt que la mSpr armée, britannique viejöt d'enlever aux Allemands, du r,f* de Tloaumont-îîam;*l 'ivîon. La ré opiniâtre de nos ennemis, les pertes énormes qu'ils avouent, dans leurs communiqués, avoir subies, le grand nombre de prisonniers ramenés dans nos lignes, soht autant de preuves de l'importance 9e notre victoire. Les Allemands ont crié trop tôt que la profondeur de leurs tranchées les mettait a l'abri fie l'artillerie de gros calibre ; la rapidité de l'aitaoue anglaise n'a pas donné le temps, a l'adversaire de regravir les nombreuses marches de ses abris souterrains... et les prisonniers affluèrent. lie canon français-tonne, an sud d Somme, de la Maisonnette à Pressoire. C'est, à coup sfir. IJindiee (Vu^c prochaine action. Nid doute que la vaillante infanterie française ne se précipite avec sa fougue habituelle sur les tranchées allemandes, et que, bientôt, nous n'ayons une nouvelle victoire à signaler. ï a-t-ii uns mlm lisiys La propagande allemande a eu l'audace de poser la question : « Y a-t-ii une nation belge ? » i£t elle n'a pas eu de peine à trouver des professeurs allemand i pourr répondre que non. Dans un très remarquable article que' publie la Bibliothèque universelle suisse dans sou fascicule de novembre, i'eminent publicité belge remand Passelecq montre éloquemment l'unité national de la Belgique et conclut ainsi : « On peut être tranquille, ce ne sont pas les manoeuvres oie l'astuce allemande qui réussiront à diviser les beiges, ni à entamer chez eux la volonté de vivre ensemble dans l'indépendance nationale. « Et si, malgré tant de preuves, il était encore quelque sceptique en pays neutre pour douter de la vie et de la viabilité de l'Etat belge, il lui resterait un moyen assez simple pour mettre fin à son incertitude : ce serait d'aller demander aux soldats allemands du front de l'Yser les résultats de leur expérience personnelle sur la façon dont Flamands chée d'en face, la vieille devise belge : « Union fait force. » « Nous acceptons d'avance cette sincère réponds allmande comme le verdict du destin sur l'avenir de la nation beîf?e ». Des mitrailleuses dans les rues de Bruxelles Amsterdam, 15 novembre. — Les « Nouvelles de Maesiricht » annoncent qu'une grande surexcitation règne à Bruxelles, où lés Allemands ont annoncé qu'un premier train de déportés partirait demain matin de bonne heure. Le journal ajoute que, dans le but de terroriser les habitants, les Allemands parcourent les principales rues de la ville montés dans des automobiles dans i-.elles se trouvent des mitrailleuses et des soldats armés de fusils chargés. Nous prions nos correspondants de bien vouloir écrire sur le recto de chaque feyUJo seulement. La Piraterie allemande Paris, 16 novembre, 12 h. 30. — Un navire a recueilli des naufragés appartenant au vapeur italien « Giovanni » et au vapeur grec « Styliania Soannio », coulés soit, à coups de canon, soit par des mines. Les capitaines et hommes d'équipagesont fait leurs rapports.(Havas.ï La levée en masse en Allemagne Zemen, 15 novembre. — « La patrie est en danger », tel est actuellement Je mot d ordre à eBrlin: Hommes et femmes, tous ceux qui ne peuvent oprter lo sac et le fusil, doivent tout de môme • du service de guerre. Les clasess sociales, l'esprit de casta disparaissent. ïl n'y a plus de bourg* i ny a plus de prolétaires, il n'y a "lui de rentier, ni d'homme du monde, tout ce qui peut encore fournir un enVS physique quelconque doit aller à l'usine tout homm* et foute femme, minés ou non, et auUnt que le leur permctfcert leurs, forces doivent troquer leur situation actuelle contre celle plus utile au pays d'ouvriers aux munitions. Le gouvernement allemand sait que, s il ne réussit pas à reprendre la haute mam sur ses ennemis dans le domaine de laitilierie,les premiers rayons de soleiLdu prmtemps prochain donneront aux Français, aux Anglais, aux Russes, aux Italiens le signal d'une ruée faroucheec générale sous la protection d'un materiel formidable, gage certain de la vu: Loire. Le kaiser et ses conseillera ont vil le danger et ils essaient, dès aujourd'hui, cl y parer. C'est pourquoi ils lancent ce cri de guerre : « Aux armes, la patrie est en danger ! Les vigoureux aux tranchées, les autres aux munitions i » Nous pouvons être certains que lexveîchstag, dans une séance à laquelle ondevra reconnaître un caractère hisforif',!<} ' saRis de son vote la levée en masse proclamée par Guillaume IL Les mensonges du chancelier Zurich 14 Novembre. — Le comte Hoensbroech national libéral, rapporte dans le Berliner Kurier une intéressante conversation qu'il eut à la Withelmstrasse. le 24 juillet dernier avec M. Wahnsebaffe. premier conseiller de la chanceltewe impériale et bras droit de M. von Belnmann-Hollweg. M. Wahnschaffe déclara alors au comte i fôenobroecb que tous les discours du chancelier avaient été mal compris et que celuici, non seulement n'avait jamais renoncé à incorporer la Belgique a I empire, mais que, bien au contraire. d envisageait encore cette annexion com» me possible. Un mensonge de Wolff WP fff Ti^f i4Novei?bre - ~ L'Agence vvoltt, ndele a ses traditions de chercher à semer la discorde entre les alliés, -a communiqué à la. presse étrangère le récit d'un prétendu malentendu qui aurait surgi entre le haut commandement russe et le haut commandement rouman ainsi que la nouvelle d'un incident à la suite duquel les troupes auraient refusé de marcher au combat. Toutes ces nouvelles sont inexactes. Le travail amical combiné entre les troupes russes et !e3 armées roumaines sur les fronts de Transylvanie et de Dobroudja se poursuit sans les moindres tiraillements ou malentendus. Les résultats de ce travail sont connus de tout le monde et il faut s'étonner de l'audace de l'Agence WolfF qui ment si ouvertement et sans vergogne. Les ministres alliés à Paris Le président de la République a retenu à déjeuner à l'Elysée MM. Asquith, LIoy Geonre, Garcano, les ambassadeurs des pays alliés et les membre du rorrsoli de la Ûéfens L'offense J/T _ uontiaue SUR LA SOMME avec une extrême puissance Londres, 15 novembre. — Le « Daily Telegraph » écrit dans son editorial : Bien que les Allemands puissent être encouragés par les nouvelles manifestement exagérées des opération? qui ont lieu en Pioumanie, ils trouveront peu de satisfaction dans la situation telle qu'elle se présente en France. Depuis le mois de juillet dernier, leui-s pertes ne font qu'augmenter de jour en jour, et leurs disponibilités en hommes ne sont pas inépuisables. L'offensive britannique est loin encore d'être terminée comme on l'a affirmé au peuple allemand ; 'elle est, au contraire, poussée et epe le sera encore dans les prochains mois d'hiver, aveo toute la puissance d'une armée convaincue qu'elle a la possibilité de vaincre et qu'elle«est soutenue par une nation résolue à triompher.

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Dit item is een uitgave in de reeks Notre Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Calais van 1916 tot 1918.

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