Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 20 June. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bg2h708z50/
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Samedi 20 et dimanche 21 juin 1914 No 141 Vingt-sixième année ^ABONNEMENTS: , un an un seme. un trim«. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 / INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 ' —' EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On n'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone : 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Q^~ Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ÂViS S IMPORTANT Les personnes qui prendront un abonnement pour le second semestre de cette année recevront le journal GRATUITEMENT dès le jour de leur inscription jusqu'au 30 juin prochain. Abonnements de villégiature Aux personnes qui ont l'habitude d'acheter le journal au numéro et qui s'en vont en villégiature dans l'intérieur du pays, nous offrons de servir des abonnements mensuels. LE PRIX DECES ABONNEMENTS EST: Quinze jours. . 1 fr. 25 Un mois. ... 2 „ — Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois . . 5 „ — Quatre mois. . 6 „ 50 Cinq mois. . . 8 „ — Pour ces abonnements, s'adresser à l'administration du journal, Marché-aux-Œufs 9', Anvers. En écrivant, ajouter le montant de l'abonnement en mandat ou timbres-poste. Il ne sera pas donné suite aux demandes non accompagnées du prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moins trois mois qui s'arrêtent à un trimestre normal de l'année doivent être pris à l'administration de la poste. *** Les abonnés de l'intérieur du pays qui changent de résidence sont priés de faire connaître leur changement au bureau postal de la localité qu'ils quittent, et non pas à l'administration du journal. ACTUALITÉS DROITS D'AUTEUR (") Pourtant, il est pénible de voir une œuvre d'art où un artiste a mis tout son talent, le meilleur de lui-même, vendue par lui quelquefois à vil prix pour vivre, être revendue cent ou deux cents fois plus cher par un marchand qui en encaissera seul le bénéfice. On trouvera avec juste raison que cette plus-value, si hors de proportion avec le prix de vente réalisé par l'auteur, est inique et immorale, car le marchand n'a absolument rien ajouté à la valeur artistique de l'œuvre ; il lui a seulement donné une valeur fictive de spéculation. On ne peut s'empêcher de penser que cette différence entre les bénéfices réalisés par celui qui a créé l'œuvre et ce^ui qui s'est contenté de la revendre est vrai-). ■ erit par trop considérable, et devrait être partagée. Si le marchand réalise un bénéfice, c'est uniquement parce qu'il a rencontré un artiste de talent qui lui a vendu son œuvre. N'est-il pas juste alors que :1e marchand ou l'amateur, qui ne sont à vrai dire que des intermédiaires, fassent part dans une certaine mesure, u l'auteur, dé ces énormes bénéfices dont il reste le seul créateur ? Au point de vue moral, cela paraît indiscutable. D'un autre côté, lorsqu'on suit les ven-Ies où se produisent ces plus-values colossales, on a nettement l'impression que c'est moins l'œuvre elle-même que la signature qui est visée par les enchérisseurs. La valeur artistique de l'objet compte peu en comparaison du nom plus ou moins célèbre annoncé par le commis-saire-priseur. On se rend compte, par exemple, qu'une toile absolument vierge de tout dessin et de toute peinture, qui porterait seulement le nom de Corot ou de Millet ou de tout autre artiste fameux, de tout autre artiste en possession de la vogue, trouverait très probablement acquéreur. Donc ne n'est plus uniquement l'œuvre elle-même que l'on achète, mais bien plutôt une signature douée acciden tellement de valeur commerciale. .Jusqu'à quel point un intermédiaire, marchand ou amateur, peut-il spéculer sur un nom qui reste toujours la propriété de celui qui le porte, sans en rendre compte à ce quelqu'un ? 11 est logique, licite que l'on spécule sur la valeur de l'œuvre qui peut, à la rigueur, être assimilée à un objet commercial. Nul n'y trouvera à redire : c'est une chose qui a été vendue, en raison de laquelle l'artiste a transmis son .droit de propriété. Mais l'amateur, le marchand ont-ils le droit de spéculer sur le nom de l'artiste que celui-ci ne peut vendre ? La distinc-lion paraîtra subtile; mais, au fond, toute la question est là. Il semble que tant que la spéculation ne porte que sur la valeur artistique de son œuvre, l'artiste n'est nullement fondé à réclamer une participation à la plus-value. Les transactions sont des actes purement commerciaux sur un objet qui lui est devenu étranger. Au contraire, dès que la spéculation s'exerce sur le nom qui est au bas de sa toile ou de sa statue, et qui reste sa propriété entière, l'auteur paraît bien devoir être admis au bénéfice réalisé. Mais comment déterminer le moment où la spéculation, cessant d'agir uniquement sur la valeur artistique de l'œuvre, commence à s'exercer sur la signature qu'elle porle ? G'est le point délicat du système où M. Abel Ferry s'est tout particulièrement attaché. Comme le talent, le génie de l'artiste ne se peut évaluer en pièces de vingt francs, on serait amené à recourir à une moyenne qui consisterait à peu près, en ceci : Chaque fois qu'une œuvre d'art sera vendue un prix égal ou supérieur à tant de fois le prix payé à l'artiste, celui-ci aurait droit à un pourcentage à déterminer. Disons, par exemple, que quand un ; tableau aura été revendu un prix égal ou supérieur à dix fois le prix payé à l'artiste, celui-ci prélèvera deux pour cent sur la plus-value. Ce système ne donne à l'artiste qu'un droit sur les plus-values, et il élimine les ventes d'un faible montant pour lesquelles les frais de perception balanceraient ou dépasseraient la somme en litige. Ce serait d'une application beaucoup plus aisée. Chaque artiste vendant une de ses œuvres n'aurait qu'à demander un reçu constatant le prix payé. Il transmettrait ce renseignement, lorsqu'il serait avisé par son acheteur de la revente prochaine de son œuvre, à une société qui se chargerait de surveiller les ventes publiques. Seules, les ventes importantes, dont le compte rendu figure aux journaux spéciaux, seraient suivies pour vérification et encaissement des droits. 11 serait bon, également, de modifier le nombre d'années pendant lesquelles le droit des héritiers de l'artiste pourrait être exercé, pour restreindre les recherches et ne pas faire bénéficier de ce prélèvement des parents par trop éloignés qui n'auraient même pas connu l'artiste. - En résumé, la formule serait celle-ci : « Dans toutes les ventes publiques d'œuvres d'art signées, il sera prélevé en dehors des droits perçus par les officiers publics chargés de ces ventes, un tant pour cent sur le prix réalisé par cette œuvre, si ce prix est égal ou supérieur à tant de fois le prix de vente réalisé par l'auteur. j « Le vendeur sera tenu d'informer de i la vente l'auteur ou, à son défaut, la j société qui représentera ses intérêts. » Ce droit reviendra à l'auteur de l'œu-! vre, sa veuve, ses enfants ou ses ascen-I dants directs, jusqu'à leur mort.» Firmin Charlerie. La révolution mexicaine Le forçage du blocus Saint-Domingue, 19 juin. — C'est le steamer Mecklemburg qui, protégé par le croiseur Strasbourg, a pu pénétrer, malgré le blocus, dans le port du Puerto-Plata. Pessimisme Niagara-Falls, 20 juin. — Le pessimisme est aujourd'hui absolu. Il est impossible de recueillir une note rassurante, voire encourageante, et il semble que les médiateurs ont maintenant perdu toute confiance. Une visite de M. Naon à M. Bryan apparait aux médiateurs comme la dernière ressource. On s'attend à ce qu'une rupture suive la conférence de demain, si l'une des parties, soit les rebelles, soit les neutres, ne cède pas sur les questions préjudicielles. La publicité donnée aux notes des délégations montre que celles-ci ne comptent plus rien ménager. Le conflit greco-turque Ministre de Grèce chez le comte Berchtold Vienne, 19 juin. — L'AliJgèmgine Zeitung annonce que le ministre de Grèce s'est présenté à midi chez le comte Berchtold pour conférer avec lui sur l'état du conflit'gréco-turc. Tou tes les puissances semblent aprouver la proposition de la Turquie d'envoyer une commission en Asie-Mineure. Concession turque ConstantÎnople, 19 juin. — On assure, de source bien informée, que l'ambassade de Russie a notifié au patriarcat que l;i Porte accepte les désidératas qu'il a signalés et que; par conséquent, les églises et les écoles grecques pourront être rouvertes. Précautions militaires Constantinopi.e, 19 juin. — Les autorités militaires prennent des dispositions pour la pose de mines dans les Dardanelles si les événements l'exigent. Les compagnies de navigation de Constanti-nople ont été avisées aujourd'hui, à trois heures par les agents de Smyrne que les passes avaient été garnies de torpilles. Un chenal est réservé pour la circulation des navires pendant le jour seulement. L'insurrection albanaise Attaque de positions insurgées Durazzo, 19 juin. — Des volontaires, l'ingénieur Hassler, le chef d'escadron de réserve prusienoe Von der Lippe et le journaliste Lorth, qui dans le courant de la nuit, a la demande du gouvernement albanais, avaient transporté à bord du vapeur affrété Herzégovine, un canon ont bombardé ce matin à cinq heures et demie les positions ennemies de Ca-vaja et Ratchoul ainsi que le bazar de Chiak. Intervention éventuelle de la marine étrangère Durazzo, 19 juin. — Les commandants de navires de guerre autro-hongroise et italiens qui sont ancrés devant Durazzo ont été autorisés par le gouvernement à faire intervenir l'artillerie de leurs navires au cas où, contre toute attente, les insurgés pénétraient dans la ville et s'il résultait un danger immédiat pour le palais du prince, pour les légations et pour les colonies étrangères. Journée calme à Durazzo Durazzo, 19 juin. — Deux heures quarante-cinq soir : La journée s'est passée dans le calme. Le croiseur Edgar Qui.net est arrivé cet après-midi. Dépêches télégraphiques (Servie/: de l'Agence HAVAS) Traité de commerce argentino-russe Buenos-Ayres, 20 juin. — Le pouvoir exécutif a soumis à l'approbation du congrès le traité de commerce conclu avec la Russie. Mutinerie à bord d'un vapeur danois Bii.ba'o, 20 juin. — Un commencement de mutinerie s'est produite aujourd'hui à bord du vapeur danois Bragao. Le capitaine, qui tentait de calmer l'équipage, a été blessé d'un coup de couteau. La gendarmerie, appelée aussitôt a' arrêté l'agresseur, du capitaine. Soumission de chefs albanais à la Serbie Belgrade, 20 juin. — Le célèbre chef alba nais Houssein avec deux cents Amantes vient de réintégrer son village en territoire serbe, faisant ainsi une soumission complète. Dau-tres chefs n'attendent que l'autorisation du gouvernement pour suivre son exemp'e. Ce mouvement doit être attribué à l'état d'anarchie qui règne en Albanie. Le relations serbo-turques Belgrade, 20 juin. — La Porte a notifié la Serbie la nomination de Djevad-bey, ancien conseiller à l'ambassade de Washington, aux fonctions de ministre à Belgrade. Toujours l'Albanie II Le Temps élu 24 mai disait : « Tout le iitoude attendait des événements et des incidents, mais personne ne se douVd.it qu'ils se produiraient si tôt. On doit se demander si les dramatiques scènes avec Essad-pacha lurent les dernières ou les premières de la tragédie albanaise et si le prince n'aura pas bientôt besoin d'un secours extérieur très vigoureux.» Après les « scènes avec Essad-paclia » est venue la mort du major hollandais Thomson. Après cette mort est venue l'insurrection. L'insurrection sera-t-elle victorieuse ? Le « Wied », selon un mauvais jeu de mots-, va-t-il être « fait » en Albanie ? Tant qu'en Albanie et en Autriche, dit M. Chéradame dans le Correspondant, on a pu espérer d'exploiter le nouvel Etat albanais au moyen de sphères d'influence à peu près délimitées, — l'autrichienne dans le nord et l'italienne dans le sud, — on s'est félicité du succès représenté par la création de l'Albanie imposée à l'Europe ; maintenant .qu'on a reconnu l'impossibilité pratique de délimiter ces sphères d'influence, après avoir constaté que l'action autrichienne et l'action italienne se pénètrent partout et se heurtent à chaque instant, et que l'emprise italienne semble devoir être victorieuse, les diplomates de Vienne et de Rome s'aperçoivent avec terreur qu'en créant une Albanie inviable, non seulement ils éprouvent un échec diplomatique et créent une agitation dangereuse, mais qu'ils ont précisément posé le redoutable problème de l'équilibre adriati-que, qu'ils voulaient éluder. « Quoique toute l'Europe soit théoriquement présent en Albanie, écrivait M. Bissolati dans le Secolo du 24 mai, en fait l'Italie et l'Autriche s'y trouvent seules en champ clos.» Les membres de la commission internationale ont jusqu'ici montré beaucoup de dévouement et la gendarmerie créée par l'Europe n'a certes pas ménage ses forces. Mais on commence à se rendre compte qu'elles ne peuvent aboutir dans la tâche qui leur a été fixée, en partie parce que la tâche est au-dessus de leur force, en partie aussi parce que -la commission internationale réflète nécessairement les rivalités des grandes puissances.Déjà le 22 janvier le Giornale d'Italia envisageait « la probabilité assez proche, sinon imminente, d'une intervention internationale pour la pacification de ce malheureux pays... U sera certainement indispensable au nouveau souverain d'être entouré de bataillons européens. « Un autre journal, le 27 avril, confirmait cette indication, tout en faisant ressortir qij'en tous cas l'Italie ne voulait pas être seule avec l'Autriche à intervenir.Il va falloir envisager l'éventualité d'une expédition militaire internationale en Albanie. On dit déjà que l'expédition exigera l'envoi de vingt mille hommes, chiffre d'ailleurs insuffisant comme l'ont prouvé les expéditions turques de 1910 et de 1911. En fait, une expédition en Albanie serait une opération de grande envergure dont les proportions sont impossibles à prévoir et qui pourrait exiger des sacrifices considérables en hommes et en argent. Et qui ferait cette expédition ? « Is cui prodest », dit le vieil adage : ceux .qui y trouveront avantage. Aujourd'hui que les choses tournent mal pour le condo-minium austro-italien, on fait appel à la triple entente pour que ses soldats empêchent des heurts entre Autrichiens et Italiens.L'Autriche, par la voie de la Neue Freie Presse, fait savoir qu'elle ne peut qu'agir en commun avec l'Europe et refuse de se laisser entraîner dans des entreprises particulières avec l'Italie, dont l'opinion publique ne lui est pas fa. orable. L'Italie va jusqu'à insinuer que si on ne lui donne pas les troupes internatio miles qu'elle réclame, il peut résulter du tête-à-tête austro-italien en Albanie les is graves dangers pour la paix européenne.Toutes deux, pour s'assurer la collaboration de l'Europe, font ressortir que l'Albanie a été créée sous la garantie des six puissances et que toutes donc doivent participer à une expédition internationale dans l'intérieur si elle est nécessaire, A quoi on répond que si les six puissances ont créé l'Albanie, elles n'ont jamais eu l'idée de coopérer par la force au maintien de l'Etat albanais. Aussi bien l'Italie et l'Autriche ont, depuis l'arrivée du prince de Wied, été d'accord pour ne tenir aucun compte des stipulations de Londres et totalement ignoré les puissances de la triple entente. La triple entente ayant beaucoup à perdre et rien à gagner à maintenir l'ordre en Albanie malgré les Albanais, les Autrichiens et les Italiens, on lui recommande de laisser les amis s'entretuer si tel est leur bon plaisir et de ne pas s'entremettre dans leur querelle. A l'Allemagne et non à la France d'intervenir pour assurer son trône au prince d'Albanie. L'essentiel c'est qu'à propos de l'Albanie la paix de l'Europe ne soit pas mise en jeu. Tout fait croire que jamais elle ne s'y exposera, mais la diplomatie a montré une telle insuffisance depuis peu qu'il ne faut jurer de rien. — J. T. LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le vingt-quatrième bulletin hebdomadaire du service communal d'hygiène donne les résultats suivants sur le mouvement de la population du 7 au 13 juin 1914 : naissances, cent trente, dont sept appartenant à la population flottante (deux naissances gémellaires) ; décès, quatre-vingt-dix, dont treize appartenant à la population flottante. Cinquante trois mariages ont été contractés dans le courant de cette semaine. Quatre divorces ont été prononcés. Parmi les causes de décès nous trouvons les cas de maladies infectieuses suivants : rougeole, un ; tuberculose pulmonaire, huit ; croup et diphtérie, un ; coqueluche, un ; maladies puerpérales, deux. LE « YATAGAN » Voici les dimensions du torpilleur d'escadre Yatagan qui est arrivé hier soir et se trouve placé en ce moment au hangar 21 : longueur, 59 mètres ; largeur, G m. GO ; tirant d'eau, 3 m. 50. C'est un petit vaisseau de trois cents tonnes portant soixante-dix hommes d'équipage. 11 est armé d'un canon de 6 cm. 5 et de six canons de 4 cm. 7. Le commandant est le capitaine de frégate Terrier. Extérieurement le torpilleur est peint en gris comme la plupart de ses congénères. 11 porte quatre cheminées, où se lisent en caractères de cuivre les mots « Honneur et discipline ». VISITES OFFICIELLES Ce matin, M. le capitaine de lregate Terrier a rendu visite, à l'hôtel de ville, à M. le bourgmestre De Vos. Celui-ci, en raison de circonstances indépendantes de sa volonté, ne pourra rendre cette visite avant lundi. Le Yatagan quittera notre port, sauf imprévu, dans la journée de mercredi. LA CONFERENCE PARLEMENTAIRE Les membres de la conférence parlementaire internationale du commerce, reunie à Bru xelles, ont été aujourd'hui les hôtes de la ville d'Anvers. 11 ne sera donc pas inutile de dire tout d'aford quel est le but de ce congrès. 11 s'agit, pour les parlementaires et hautes personnalités du monde commercial qui ont adhéré à la conférence, de «poursuivre en commun l'unification des lois et coutumes commerciales ». L'idée première fut lancée par M. Louis Sinclair, secrétaire du « Commercial Comittee » de ' la chambre des communes. Elle reçut l'adhésion du susdit «Commercial Comittee» et passa en Belgique où elle fut accueillie avec non moins de sympathie. Le groupe belge chargea M. Baie de se rendre dans les grandes capitales pour y provoquer la création de groupements analogues. Partout, il reçut le meilleur accueil et c'est ainsi que, pour la première fois, les groupes constitués dans les principaux pays d'Europe se sont réunis à Bruxelles en une conférence parlementaire internationale du commerce — vrai parlement du commerce. Le bureau de la conférence fut, au cours de la séance inaugurale, constitué comme suit • M. Descamps, président ; M. L. Franck, vice président, auquel on adjoignit les présidents des comités étrangers qui venaient de prendre la parole ; M. Baie fut proclamé secrétaire général et M. Sinclair secrétaire honoraire. Voici enfin quelles furent les principales questions proposées à l'examen du congrès : 10 internationalisation des effets de la faillite ; 2° unification du droit de gage ; 3° reconnaissance internationale dans les contrats du caractère légal de la clause d'arbitrage ; 4° prin cipes uniformes à inscrire dans les lois relatives à la police du commerce ; 5° internationalisation de la surveillance des sociétés d'assurances ; 6° législation relative à la perte et au vol des titres au porteur. Ce midi, à une heure, le collège des bourgmestre et échevins avait organisé en l'honneur des congressistes un banquet tout à fait réussi, dans la salle du conseil de l'hôtel de ville. Cent vingt convives y prenaient part. Pour la ré ception qui avait eu lieu dans la salle Leys, le grand hall avait reçu sa décoration florale habituelle. Partout, des palmiers et des plantes décoratives du plus bel effet. On a bien fait les choses. Dans la salle du banquet une longue table est dressée parallèlement à la rue des Serments, sur laquelle viennent s'amorcer six tables plus petites. On remarque parmi les personnalités présentes : iMiM. le bourgmestre l e Vos, ayant à sa droite le baron Descamps, ministre d'Etat ; sir John Randles, M. P. Chair-rnan, of the Commercial Comittee of the house of commons ; docteur Mayer, président de la commission du Reichstag pour le commerce ; docteur Landesberger, professeur à l'université de Vienne ; baron van de Werve et de Schilde : Marc Réville ; Victor Desguin; Tydeman, membre de la deuxième chambre des Pays-Bas , Franck, député ; Julien Koch, sénateur; Bunge; Albrecht ; Van Joeghem, président de la cour de cassation ; Gerling ; Louis Sinclair, secrétaire général honoraire du Commercial Co mittee. \ A la gauche du bourgmestre, S. E. M. de Ti miriaseff, conseiller privé, ancien ministre, président de la Banque russe ; MM. Charles Chau-met, député; Th. Heemskerk, ancien président du conseil en Hollande ; le lieutenant généra] Heimburger ; sir Cecil Hertslet ; sir Norval W. Helrne ; Dupont, premier président de la cour de cassation ; Regout, ancien ministre des Pays-Bas ; Van Kuyck ; Tibbaut, député ; Van de Walle, sénateur ; Charles Lejeune ; Strauss; Baie, secrétaire général de la conférence. Voici la composition du menu : crème d'asperges ; darnes de saumon, sauce printanière ; jambon de Prague en croûte, petits pois à. la française ; couronne de riz de veau, champignons à la crème ; poularde du Mans poêlée, compote de pêches ; langouste à la parisienne. Glace aux noisettes. Fruits-desserts. Au cours du banquet un orchestre placé dans la salle des milices dont la porte ouverte est voilée de feuillage, et conduit par M. Constant Lenaerts, exécuta le programme suivant : Lo-hengrin, R. Wagner ; Par une belle nuit, Ch. Gounod, nocturne pour soprano et alto, chanté par Mlles Octavie Belloy et Edith Buyens; Her-bergprinses, de Blockx ; Daar wonen vogelkens, de Mestdagh ; Aïda, de Verdi ; Ouderszang, de Toussaint De Sutter, et Rêve de bonheur, de Fléchier, par Mlle Edith Buyens, et enfin Aubade printanière, de P. Lacombe, chanté par Mlles Octavie Belloy et Buyens. A deux heures et demie, M. Brees donna, à la tour Notre-Dame, un concert de . carillon en l'honneur des membres de la conférence. A l'heure des toasts, M. le bourgmestre De Vos se lève et porte tout d'abord, en flamand, la santé du roi et de la famille royale. Poursuivant ensuite en français, il propose la santé de tous les souverains étrangers dont les pays sont représentés au sein de la conférence. Ce double toast est écouté debout. Puis M. le bourgmestre reprend la parole et prononce le discours que voici : Excellences et Messieurs, 11 m'échoit l'heureux privilège de souhaiter dans cei liotel de" ville une coruiale bienvenue messieurs les membres île la Conférence parlementaire international du commerce. La tâche (>ue cette conférence .s est proposée fait grand honneur à ses membres En effet, chercher a simplifier et à unifier les dis positions légales qui intéressent le commerce inter national, c est répondre â l'un des besoins les plus impérieux de notre temps. Nous avions déjà le Comité maritime interantio nal, l'Association belge pour l'unification du droit maritime, l'Institut de droit comparé, l'Union économique internationale. Votre conférence, poursuivant l'unification du droit commercial, est le corollaire logique et naturel de ces créations, qui ont déjà rendu tant de services et auxquelles plusieurs de nos éminents compatriotes ont grandement con tribué. Dans notre pays, territorialement si petit, mais si grand par ses relations internationales, votre initiative était assurée d'avance de rencontrer encouragements et appuis. L'administration communale d'Anvers, tout particulièrement, est heureuse de vous recevoir et d'applaudir à vos efforts. La sécurité et la confiance sont à la base de tout commerce. Plus on lui procurera de garanties «le certitude et de facilités, et plus naturellement, l'on aidera à l'expansion des affaires et au développement des rapports entre les peuples. Créer des liens d'amitié plus solides entre les nations, c'est détruire l'illusion de l'antagonisme des intérêts nationaux. Respecter chez les autres ce qu'on désire voir respecter chez soi, c'est affirmer le sentiment de solidarité des peuples et travailler à l'affermissement de la paix dans le monde. Tant de problèmes préoccupent les hommes d'affaires dans leurs rapports avec l'étranger ; tant de difficultés entravent leurs efforts pour obtenir jus-lice, que si vous parvenez à mettre, dans les législations commerciales des différents pays, plus d'uniformité et plus de justice, vous aurez bien mérité de vos pays respectifs et de l'humanité, car vous aurez facilité l'expansion du commerce mondial. En dehors des questions très intéressantes portées actuellement à votre programme, rien ne vous empêchera sans doute, de fixer votre attention sur d'autre points qui préoccupent également le monde commercial. Il y a d'abord l'arbitrage obligatoire pour les différents économiques entre nations et l'unification des législations-relatives à la procédure d'arbitrage pour régler les litiges entre citoyens de pays différents. Ensuite il serait utile de rechercher quelle influence exercent sur la liberté et le développement du commerce international proprement dit, les syndicats industriels qui tendent de plus en plus à se multiplier. D'autres problèmes encore surgiront. Aucun ne saurait être indifférent à la grande Métro-, pôle du' commerce de notre pays. Excellences et Messieurs, Vous êtes des législateurs et vous cherchez à faciliter par tous les moyens possibles, le mouvement des affaires. Vous examinerez donc sans doute, à leur tour, dans votre haute compétence au point de vue de la justice et du droit, toutes les questions que, soulèvent les besoins pressants du commerce en général et vous recommanderez les solutions qui vous paraîtront les mieux indiquées par les circonstances. •le conclus. Excellences et Messieurs, en vous félicitant une fois de plus de votre heureuse initiative et je lève mon verre à la santé de messieurs les membres de la Conférence parlementaire internationale du commerce et au succès de leurs travaux L'heure de la mise en pages nous oblige à remettre à lundi la suite des discours officiels. Après le banquet, la malle Eméraudf. amarrée an grand ponton a emmené les congressistes sur l'Escaut et les a promenés tout le long de la rade et des installations maritimes. INTERIEUR Le roi Le roi, venant d'Ostende, est rentré ce matin a Bruxelles .11 a reçu à 10 heures les délégués étrangers de la Conférence parlementaire internationale de commerce. Le soir aura lieu un dîner en l'honneur du nouveau ministre de Turquie à Bruxelles. Le souverain retournera à Ostende dimanche. Un vaste projet d'amélioration de la ligne Bruxelles-Liége Le ministère des chemins de fer étudie en ce moment un projet assez vaste destiné à améliorer la ligne de chemin de fer Bruxelles-Liége qui est, on le sait, une des plus chargée du réseau de l'Est. Dans les gares de Saven-them, Velthem et I-lerent, entre Bruxelles et Louvain, ont construirait de grandes voies de garage auxquelles les convois auraient directement accès. La gare de Louvain serait l'objet de transformation permettant d'y faire passer des trains à destination du Luxembourg qui s'achemineraient ainsi vers Ottignies par Louvain et Wavre. De cette façon la ligne Schaerbeek-Ottignies serait dégagée. Les trains qui emprunteraient la voie Louvain-Wayre seraient évidemment des trains .de marchandises, les trains de voyageurs continuant à cir culer comme auparavant. Les installations de la gare de Louvain, déjà si complètes, seront encore améliorées. On. y construira des voies de secours, de nouvelles installations hydrauliques, des parcs à charbon, etc. Une grande gare de secours serait construite entre Louvain et Tirlemont. Elle comprendrait des voies de garage et des installations très perfectionnées pour l'alimentation en eau. Un plan d'aménagement de la gare de Tirlemont, est également à l'étude. Sa réalisation" coûterait près d'un million de francs. 11 comprend l'installation de nouvelles voies principales, de 13 voies de garage et de deux gares-annexes dites « de secours ». La gare de Lan-den serait complètement transformée. On y construirait notamment un nouveau bâtiment de recettes. Entre Landen et Neerwind^n serait construit une siding line, c'est-à-dire un service à trois voies. Les installations des gares de Vertryck, Roosbeek, Esetnael, Gingelon, Rosoux-Goyer, Reinicourt, Fexhe, etc., seront améliorées. Leur capacité sera notablement augmentée par la construction des voies de garage. Les travaux de la gare de Wa rein me exigeront la construction d'une nouvelle cabine et l'agrandissement du pont du Geer. Enfin, chose que nous avons déjà annoncée, une ligne sera construite entre Fexhe-le-Haut-Clocher et Kinkempois. Elle permettra d'éviter le plan incliné de Liège à Ans, cause de nombreux retards et de mille incidents. Plantations royales Le roi Albert, désireux de faire des plantations de toutes espèces, a acquis des terrains duniers voisins de sa propriété de Raversyde. Ces terrains seront amendés et serviront en quelque sorte de champs d'expérience. Les Wallons au Canada Les Wallons, nombreux au Canada, viennent d'y fonder un « Club Wallon ». L'agriculture aux tropiques Le troisième congrès international d'agriculture tropicale se tiendra à Londres la semaine prochaine. La Belgique y sera représentée par le comte de Lalaing, ministre de Belgique, vice-président; d'honneur, et par M. E. Leplae, directeur général de l'agriculture. Nos compatriotes ont collaboré à ce congrès par les mémoires suivants : M. Leplae : Enseignement agricol élémentaire au Congo, et Culture du cocotier dans l'intérieur de l'Afrique ; M. Smeyers : Analyses des terres, détermination des engrais chimiques nécessaires aux divers sols du Congo belge ; M. Vandamme : Les expériences zootechniques au Congo belge ; M. Claessens : La culture du cacaoyer au Mayum-bé ; M. Mullie : Note sur la construction des arracheurs d'arbres t-i, des charrues à vapeur employés au Katanga : M. Gisseleire : La récolte du caoutchouc de Funtnmia par la méthode Sparano. M. le commandant Laplume : La domistication de l'éléphant d'Afrique. L'anniversaire de Waterloo Comme tous les ans, le comité belge de Waterloo s'est rendu jeudi en pèlerinage au célèbre • champ de bataille pour honorer la mémoire des soldats qui y tombèrent. En 1911. le comité rendit hommage aux héros français; en 1912 aux Allemands et aux Hanovriens ; en 1913 aux Anglais ; jeudi dernier, enfin aux Hollandais et aux Belges. 11 y avait là, au pied du monument Brunswick, autour du lieutenant général de Heusch, président du comité organisateur, le générai de Selliers de Moranville, le comte de Grunne, le colonel Greiher, le commandant Dolez, le major Pon-celet et le commandant Wambersy, du 2° carabiniers ; les major de Gerlache, commandant Leclercq et capitaine Thirifay, du 1er carabiniers ; MM. Coulon, secrétaire général du comité belge de Waterloo, etc , etc. En un discours très documenté, le général de Heusch a rappelé la part importante prise par les régiments hollandais et belges à la bataille des Quatre-Bras. Il a promis aussi que les Hollah- , dais et les Belges, confondus en 1815 et une même armée, auront bientôt un monument qui rappellera leur héroïsme ; toutes les nations représentées à la fameuse bataille ont le leur depuis longtemps. Il y avait là une regrettable lacune qui sera comblée l'an prochain.La cérémonie prit fin après que des gerbes eurent été déposées au pièd du monument. Le chemin de fer de ceinture L'inauguration de la nouvelle ligne de ceinture entre la place Eugène Verbroeckhoven et la place Armand Steurs, qui devait avoir lieu le 1er juillet, est remise au lor septembre, par suite de retards imprévus dans les travaux Le viaduc de quatorze mètres de largeur qui doit permettre le raccordement de la rue Van Hammée à l'avenue Paul Deschanel est sur le point d'être achevé, et l'on travaille activement à la jonction du tunnel de la nouvelle ligne à celui qui précède la gare de la chaussée de Louvain. Les travaux de terrassement pour le square à construire entre la rue de la Consolation et la place Armand Steurs sur le voûtement. ne seront pas terminés avant l'été 1915. La conférence ïnterparlementaîre du commerce La conférence interparlementaire du commerce a tenu sa seconde séance hier. Elle s'est occupée tout d'abord de l'unification du. droit de gage. M. Landsberger, professeur à l'université de Vienne, a proposé d'ouvrir une enquête dans les milieux commerciaux, enquête qui servirait de base à l'élaboration d'une convention internationale concernant la police du gage. Cette proposition a été adoptée. M. L. Hennebicq a présenté ensuite un rapport sur la coordination internationale des lois sur la police du commerce. Après une longue discussion à laquelle ont pris part MM. Coquet, Franck, Chaumet, Van Elewyck, Réville et Mayer, la conférence a émis le vœu de voir les différents gouvernements s'entendre pour organiser une lutte internationale contre la concurrence déloyale. Sur proposition de M. de Formanoir, la conférence a décidé ensuite d'étudier la création d'un bureau international qui serait chargé de la surveillance des sociétés d'assurances. Enfin, M. Wauwermans a lu un travail sur la perte et le vol des titres au porteur. Il a préconisé la création d'un organisme international de contrôle de la circulation des valeurs mobilières. Les conclusions de ce rapport ont été adoptées après une courte discussion. La conférence tiendra aujourd'hui une dernière séance pour examiner le projet de statuts qui lui a été soumis par le bureau. La prochaine conférence se tiendra à Londres. Le service Ostende-Douvres Pendant le mois de mai dernier les malles . de la ligne d'Ostende-Douvres ont transporté 16,039 voyageurs (15,095 pendant le mois de mai 1912). Pendant les cinq premiers mois de 1914, le nombre de passagers a atteint 52,952 tandis qu'il était de 45,295 pendant la période correspondante de 1912)'. Nos souverains à Copenhague C'est, dit-on, au printemps prochain, que le roi et la reine des Belges rendront aux souverains danois la visite que ceux-ci leur firent récemment à Bruxelles. A la marine En vue de l'organisation du nouyeau service de passage à An vers,_ le ministre de la marine a décidé de relever à 100 et à 110 francs les taux mensuels des salaires des chauffeurs et matelots provisoires, et de renforcer d'une unité le cadre des seconds et de six unités celui des matelots. Pendant une période de quatre mois (juillet à octobre), il sera alloué : aux seconds ff. de patrons une indemnité calculée à -raison de 150 francs par an ; aux chauffeurs ff. de machinistes-chauffeurs et aux matelots ff. de seconds, une indemnité calculée à raison de cent francs par an. Les recettes des chemins de fer Pendant le mois de janvier 1914, les recettes nettes au profit du trésor se sont élevées à 24,171,680 fr. 72 contre 26,685,935 fr. 27 en janvier 1913, soit donc une moins-value de 2 millions 514,254 fr. 55. Le produit brut par joui-kilomètre est de 182 en 1914 contre 202 francs en 1913. Expansion belge Nous avons parlé il y a quelques jours, de la constitution d'un syndicat belgo-marocain poni' l'exportation de nos produits au Maroc, à la suite d'un rapport de notre consul à Tanger, M. Van Wincxtenhoven. Ce ne sont pas seulement nos industriels, fabricants et négociants qui songent à développer l'expansion économique du pays. Sous les auspices de l'Union professionnelle belge des entrepreneurs de travaux publics, il s'est formé un syndicat d'études pour faciliter à nos entrepreneurs l'accès des grands travaux à l'étranger, et plus spécialement dans les pays lointains. Ce syndicat a commencé par envoyer une délégation à. Tanger, pour étudier les futurs travaux du port de cette ville et du chemin de fer de Tanger à Fez. Nos compatriotes sont revenus enchantés de leur voyage et de l'accueil qu'ils ont trouvé chez notre consul et chez les autorités de Tanger. Au retour, ils ont visité divers centres de l'Espagne, où l'activité de nos entrepreneurs pourrait également s'exercer avec-fruit. L'attention du syndicat d'études va se porter aussi sur de grands travaux à exécuter au Brésil et en Chine. NOUVELLES MARITIMES Le départ de l'« Elisabethville » La Compagnie belge maritime du Congo nous fait savoir que par suite de réparations nécessaires, le départ du paquebot Elisabetii-vïllë pour le Congo a du être retardé du jeudi 25 courant au lendemain vendredi 26 à 13 heures. L'escale de La Palljce sera supprimée pour ce voyage. Strasbourg-Bâle Zurich, 19 juin. — Nous avons déjà parlé de ce nouveau service. Le parlement de Baie vient d'approuver à une forte majorité la pro- -position du gouvernement concernant une participation du canton aux 250,000 francs nécessaires à la création d'une société suisse de navigation rhénane, qui se base sur une exploitation commune avec l'armement Fendel, de Mannheim. Il fut déclaré dans la délibération qu'une participation de la Confédération à cette société était déjà proposée par le département compétent.Les efforts de l'armement

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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