Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 24 July. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4j09w09v48/
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V-VEE > Vendredi 24 juillet 1914 No 168 Vingt-sixième année iV, ^/ ABONNEMENTS: un anun seme . uu trim*. francs 4.60 8.26 8.00 >-'francsfrancs ANVERS . .15.008.00 INTÉRIEUR .18.009.50 EXTÉRIEUR .30.0015.50 On s'abonne a Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de-1'étranger.— Les abonnements partent Ie lerde chaque mois et ne peuvent dépasser Ie 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-QEufs, 9' - ANVERS Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 80 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . Ia ligne 75 deuxième insertion „ 26 „ Annonces financières . „l franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite a forfait. Les annonces sont mesurées au hgnometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la redaction déclinent toute responsabilité quant a leur teneur. Telephone: 2388Toute communication relative a l'administration ou a la redaction doit être adressée a M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numero: 5 centimes Le soir même, il se rendait au Figaro, et pressait Calmette de renoncer a son projet. Il était temps : une copie des malencontreux documents venait d'etre expédiée a l'atelier des typographies. Par patriotisme, par deference pour son ami Barthou, Calmette décid'a qu'ils ne seraient point publiés. Ce Gaston Calmette, assassiné le 16 mars par l'accusée d'aujourd'hui, ce Gas- ton Calmette dont M. Joseph Caillaux s'efforce maintenant de salir la mémoire, est le même Calmette dont, au mois de Janvier dernier, il sollicitait la pitié. On s'en assurera en relisant les procèsverbaux de la commission d'enquête oü sont mentionnés, avec les declarations de M. Barthou, les aveux catégoriques de M. Caillaux. FlRMIN ChARLERIE. LE CONFLIT AUSTRO-SERBE La note autrichienne AVIS IMPORTANT Pour recevoir ANVERS COURSE pendant huit jours a l'essai, il suffit d'en faire la demande a ('administration du journal. ACTUALITÉS LE PROCES DE PARIS Je suppose que tous nos lecteurs suivent les débats qui se déroulent devaaè la cour d'assises de la Seine, non point dans les résumés écourtés et sans physionomie de nos- journaux anversois encombrés de preoccupations locales, mais dans quelque grand quotidien parisien oü leur compte' rendu sténographique comble chaque jour de douze a quinze colonnes en petit texte. A ceux qui n'eu voudraient pas perdre un détail,- je recommanderai la ' sténographie du Temps : elle est parfaite et complete, coupée. fort a propos de commentaires iin■partiaux■ oü s'expriment les mouvements d'audience et les impressions de la foute. Quoiqu'on lise par habitude ou par gout. il y faut revenir. Ceux-la parmi nos lecteurs qui se soront contentés de moins, soit des relations exactes, mais abrégées du Matin de Paris, du Journal ou du Figaro, sont suïfisamment instruits de la comparution de M. Joseph Caillaux devant le jury pour s'intéresser aux reflexions qu'elle nous inspire. L'ancien ministre, appelé en témoignage, n'a été entendu qu'a titre de renseignement, -sans pouvoir appuyer d'un serment sa parole. Il s'est installé a la barre, et il a parlé pendant prés de quatre heures sans être une seule fois interrompu par le président de la cour. De quoi parla-t-il ? Du proces 1 Pas un instant. D'ailleurs, il ne sait rien de l'affaire. S'il en savait quelque chose, s'il y avait été mêlé, il serait au banc des accuses a cöté de sa femme. A s'en rapporter au dossier, a l'instruction, aux faits tels que nous les connaissons, il y est resté totalement et constamment étranger. Il ignorait le sinistre projet de sa femme ; il ne Pa pas envoyée au Figaro ; il ne l'accompagnait point au magasin de l'armurier GastineRenette, oü elle allait acneter et essayer l'arme du crime. Il ne sait pas plus que nous ce qui se passait sous-le- front de l'accusée durant cette longue heure qu'élle attendit dans le salon de la rue Drouot, a l'affüt de sa victime ; ni si elle voulait tuer Calmette ou seulement, comme elle le pretend, lui infliger une lecon a repetition et a balies blindées. Il ne sait pas plus que nous si Calmette possédait des lettres intimes qu'il avait la resolution de publier. Aussi n'a-t-il rien dit de tout cela. Alors de quoi at-il parlé pendant plus de quatre heures ? Voici : Il a parlé de ses débuts dans la carrière administrative sous les auspices de son père qui fut l'un des plus farouches ennemis de la république et de la democratie, de son avènement a la vie publique et aux hautes functions ministérielles, de son role dans la separation de l'Eglise et de l'Etat, des situations avantageuses qu'il a occupées dans nombre de sociétés financières, de sa fortune, de ses speculations, de son premier mariage qui a mal tourné, de l'affaire Roehette et de son intervention en faveur de l'escroc, de l'expédition marocaine, des négociafions diplomatiques qui ont rempli l'automne de 1911, du traite de novembre, de l'impöt sur le revenu, des dernières elections, de Gambetta, d'Emile Combes, de Waldeck-Rousseau, de Briand, de Barthou, etc., etc. Son interminable discours ne fut pas une deposition, mais bien un plaidoyer, — un plaidoyer pro domo SUA. Il ne s'est pas contenté de plaider : il a requis. Il a requis contre le mort ; il s'est efforcé de déshonorer Calmette et, pour employer l'expression sévèrement hautaine de MeChenu, de salir la tombe que sa femme a creusée. Il' a accuse Calmette d'avoir trahi son pays au profit de la tripte alliance. Le Figaro a aussitöt riposte par des dementis appuyés de preuves indiscutables. 11 lui eüt suffi d'évoquer un souvenir que fera certainement valoir l'avocat de la partie civile. Au cours de ce dernier mois de janvier — la campagne ouverte par Calmette durait déja depuis plusieurs 'semaines — M. Joseph Caillaux était informé que le directeur du Figaro se proposait de publier, pour lui faire échec, deux documents diplomatiques relatifs aux négociations de 1911. Aujourd'hui, il traite de haut ces documents qui seraient, dull, des faux. En janvier, l'hypothèse de leur publication l'mquiétait au point qu'il courut confier ses alarmes au président du conseil des ministres, M. Gaston Doumergue. Tous deux estimèrent, en effet, que cette publication produirait la plus inquiétante sensation. Il con venait de l'empêcher, et cela était difficile, puisque cette publication ne dépendait que de Calmette, maitre absolu dans son journal, et qu'il était impossible que M. Doumergue et M. Caillaux .. s'adressassent a Calmette. Dans eet embarras, ils accomplirent une démarche auprès de M. Barthou, qu'ils savaient lié d'amitié avec le directeur du Figaro. Cela était déja grave et délicat : M. Barthou, ancien président du conseil, avait eu M. Doumergue pour successeur, et il avait été renversé du ministère sur l'initiative personnelle de M. Joseph Caillaux. .Ces messieurs entreprenaient done de demander un important Service politique a un adversaire politique qu'ils pouvaient croire raisonnablement animé envers eux de quelque rancune. M. Barthou consentit a intervenir. üe Belgrade, le 23 juillet : Voici le texte de la note verbale autrichienne : Le 31 mars 1909, le ministre royal de Serbie a Vienne a fait au gouvernement imperial et royal, sur les instructions du gouvernement serbe, les declarations suivantes : La Serbie reconnaït que, par le fait accompli visa-vis de la Bosnië, elle n'a pas été atteinte dans ses droits, et elle se conformera pap consequent aux decisions que les puissances prendront conformément a 1'article 25 du traite de Berlin. En même temps que 'la Serbie se range aux conseils des grandes puissances, elle s'engage a renoncer a l'attitude de protestation et d'opposition qu'elle a adoptée depuis octobre dernier. Elle s'engage, d'autre part, a moditier la direction de sa politique vis-a-vis de l'Autriche-Hongrie et a vivre a l'avenir avec celle-ci en bonnes relations de volsinage. L'histoire des dernières armées, et en particulier' les douloureux événémeiits du 2ó juin dernier, ont démontré l'existence en Serbie d'un mouvement subversif dont le but est de detacher une partie de l'Atriche-Hongrie de ia monarchie. Ce mouvement, qui s/est engendré sous les yeux du gouvernement serbe, a eu des consequences dé ce cöté de la frontière de la Serbie dans des arctes de terrorisme, dans une série d'attentats et de meurtres. Loin de remplir ses engagements .formels contenus dans les declarations du 31 mars 1909, le gouvernement royal serbe n'a rien fait pour réprimer ce mouvement. :I1 a permis les agissements criminels de dïver'sès sociétés et associations. Le langage effréné de la presse, l'apologie des auteurs d'attentats, la .participation d'officiers et de fonctionnaires a des agitations subversives. 11 a permis une propagande malsaine dans l'enseignement public. 11 a permis, enfin, toutes les manifestations qui ont incite la population serbe a la haine de la monarchie et au mépris de ses institutions. Cette tolerance dont le gouvernement royal s'est rendu coupable se manifestait encore a l'époque même oü se sont fait sentir dans le monde, par les événéments du 28 juin, les suites horribles de cette tolerance. 11 apparaït a. la suite des declarations et des aveux des auteurs de l'attentat du 28 juin que le crime de Serajevo a été préparé a Belgrade, et que les assasins regurent les amies et les bombes dont ils étaient munis d'officiers et de fonctionnaires appartenant a la Narodna Ohrana et, enfin, que l'envoi des assassins et de leurs armes en Bosnië fut organise et realise par les autorités de la frontière serbe. Les résultats ci-dessus de l'instruction ne permettent pas au gouvernement imperial et royal d'observer plus longtemps l'attitude de patience et d'expectative qu'il avait prise pendant des années vis-avis de ces agissements, qui ont leur foyer a Belgrade et sont de la transportés sur le territoire de la monarchie. Ces résultats imposent, au contraire, au gouvernement imperial et royal le devoir de mettre un terme a ces agissements qui constituent une menace permanente pour la tranquilité de la monarchie. Pour atteindre ce but, le gouvernement imperial et royal se voit dans l'obligation de réclamer au gouvernement serbe une assurance formelle que celui-ci condamne cette propagande dangéreuse contre la monarchie, c'esta-dire l'ensemble des menées dont le but final est de se detacher de la monarchie des territoires qui lui appartiennent. Afin de donner a son engagement un caractère solennel, le gouvernement royal serbe publiera en première page de son journal officiel du 26/3 les declarations suivantes : Le gouvernement royal serbe condamne la propagande contre l'Autriche-Hongrie, c'est-a-dire l'ensemble des menées qui ont pour but de detacher de la monarchie austro-hongroise des territoires qui lui appartiennent et regrette tres siiicèrement les consequences funestes de. ces menées criminelles. Le gouvernement royal serbe regrette que des officiers et fonctionaires serbes aient pris part a cette propagande, et aient ainsi mis en péril les relations de bon voisinage amical que le gouvernement royal serbe s'était solennellement engage, dans ses declarations du 31 mars 1909, a observer. Le gouvernement serbe, qui désapprouve et regrette toute tentative d'immixtion dans les destinées des populations de quelque partie de l'Autriche-Hongrie que ce soit, considère comme son devoir d'aviser de la facon la plus catégorique les officiers et fonctionnaires ainsi que la population toute entière du royaume qu'il agira avec la plus grande sévérité a l'avenir contre toute personne qui se rendra coupable de pareus agissements et qu'il s'emploiera de toutes ses forces a les reprimer et a les arrêter. Les affaires dJAlbanië Une lettre des insurgés Durazzo, 22 juillet. — A six heures du soir, les insurgés ont informé les ministres des grandes puissances, par une lettre énergique, qu'ils veulent l'éloignement du prince de Wied du tröne d'Albanie afin qu'une guerre civile soit évitée. Ils menacent, au cas oü ils n'obtienctraient pas satisfaction,, de détruire Durazzo, et ajoutent que, si les navires tiraient sur eux, ils se verraient obliges de ne respecter aucun des habitants de la ville. Les insurgés demandent une réponse dans le plus bref délai. Cette lettre, a la difference des autres, porte Ja signature des notables. Le ban a de nouveau oblige la population entière a se rendre aujourd'hui et demain dans les retranchements pour y travailler. LE FOND DU SAC IV La these de M. Gernaert aurait, nous n'avons pas le moindre doute la dessus, passé a peu prés inapercue il y a deux ans, avant la crise du caoutchouc.' La publioité qui lui a été f-aite, — nous dirons plus loin un mot de la valeur de cette publicité, — a recu un appoint inespéré des circonstances financières que nous5 traversons. « Il est étonnant, nous disait hier le chef d'une de nos grosses maisons, de voir combien d'économies les crises nous permettent de réaliser sans que les services en souffrent. Elles sautent aux yeux ! » Disons immédiatement que, sous Prétexte d'économie, notre interlocuteur ne songeait pas a vendre sa maison, ni même a en vendre ou louer Cette declaration sera portee simultanérnent a la connaissance de l'armée royale par un ordre du jour de Sa Majesté le roi, et publlée dans l'organe officie! de l'armée. Le gouvernement royal serbe s'engage, d'nlitre part: i° A supprimer toute publication qui exciterait a la haine et au mépris de la monarchie et dont la tendance générale serait dirigée contre l'intégrité territoriale-de celle-ci; 2° A procéder de suite a la dissolution de l'association Narodna Obrana, a conflsquer tors les moyens de propagande de celle-ci, et a agir de la même facon contre les autres sociétés et associations serbes qui s'adonnent a la propagande contre l'Autriche-Hongrie. Le gouvernement royal prendra les ffiësures nécessaires pour que les sociétés dissoutes ne puissent pas continuer leur activité sous un outre nom on une autre forme ; 3° A éliminer sans délai de 1'instruction publique en Serbie tant en ce qui concern e le corps -enseignant que les moyens d'instruction, tout ce . qui sert ou pourrait servir, a fomenter la propagande contre l'AutricheHongrie ; 4° A eloigner du .service militaire et de l'administrntion en general tous les officiers, et fonctionnaires coupables de-propagande contre la monarchie austro-hongroise et dont le gouvernement austro-hongrois se réserve de- communiquer les noms et les faits au gouvernement royal ; 5° A accepter la collaboration en Serbie Ses organes du gouvernement austro-hongrois dans la suppression des mouvements subversifs dirigés. contre l'intégrité de la monarchie. 6° A ouvrir une enquête judiciaire contre les partisans du complot du'28 juin se tronvant sur le territoire serbe. Les organes délégués par le gouvernement austro-hongrois prendront part aux recherches y relatives. 7° A procéder a l'arrestation du commandant Voija Tankosie et du nommé Milen Ciganovie, employé d'Etat serbe, compromis par les résultats de l'instruction de Serajevo ; 8° A empêcher par des moyens efficaces le eoncours des autorités serbes dans le trafic illicite des armes et explosifs a travers la frontière, a licencier et a punir sévèrement 'es fonctionnaires de service a la frontière de Schabatz et a Lozniga, coupables d'avoir aidé les-auteurs du crime de Serajevo en leur facilitant le passage .de la frontière ; 9° A donner au gouvernement austro-hongrois des explications sur les propos injustiflables de hauts fonctionnaires serbes, tant en Serbie qu'a l'étranger, qui, malgré leur position officielle, n'ont pas hésité, après l'attentat du 28 juin, a s'exprimer dans des interviews d'une maniere hostile envers la monarchie austrohongroise ; 10° A avertir sans retard le gouvernement austro-hongrois de l'exécution des mesures comprises dans les points precedents. Le gouvernement austro-hongrois attend la réponse du gouvernement royal au plus tard jusqu'au samedi 25 de ce mois a six heures du soir. *** Un mémoire concernant les résultats de l'instruction de Serajevo a l'égard. des fonctionnaires mentionnés aux paragraphes 7 et 8 est annexe a cette note. Ce mémoire dit : L'instruction crlminelle ouverte par le tribunal de Serajevo contre Gravilo Princip et consorts du chef d'assasslnat et de complicité, en raison du crime commis par eux le 28 juin, a jusqu'ici aboutl aux constatations suivantes ; 1° Un complot ayant pour but d'assassinet, lors de son séjour a Serajevo, de l'archlduc Francois-Ferdinand, a été formé a Belgrade par Gavilo Princip, Nedeljgo Cabrinovic, le nommé Milan Clganovic et Trifke Grabez, avec le concours du commandant Vaija Tankosie. 2° Les six bombes et les quatre pistolets-Browning avec les munitions a l'aide desquels les malfaiteurs ont commis l'attentat ont été livrés a Belgrade a Princip, Cabrinovic et Grabez par le nommé Milan Ciganovic et le commandant Vaija Tankosie 3° Les bombes sont des grenades a main provenant de la fraction de l'armée serbe stationnée a Krajujevac. 4° Pour assurer la réussite de l'attentat Ciganovic enseigne a Princip, Grabez et Cabrinovic la maniere de se servir des grenades et donne dans la forct, prés du champ de tir de Topechidar, des lecons de tir avec les pistolets-Browning a Princip et Grabez. Pour rendre possible a Princip. Cabrinovic et Grabez de passer la frontière de Bosnie-Herzégovine et d'y introduire clandestinement leur contrebande d'armes un système de transport secret fut organise par Ciganovic. D'après cette organisation, l'introduction en Bosnie-Herzégovine des malfaiteurs et. de leurs armes fut opérée par les capitaines-frohtière de Schabatz et Popevic,; ainsi que par le douanier Rudivoj Grabic, de Loznica, avec le concours de divers particuliers. (Voir Dernière heure a la quatrième page). une partie. L'étude de M. Gernaert venait a son heure : elle amènera sans nul doute )e ministère des colonies a se montrer plus parcimonieux que par le passé des deniers publics, et surtout a mieux proportionner son programme de développement du Congo avec les ressources de la Belgique. Encore faut-il s'entendre sur ces mots : « programme » et « ressources ». A la fin de la récente assemblee de l'Union miniere, nous ne savons quel hurluberlu a fait savóir aux assistants que le programme d'extension de la société, — adduction de main-d'ceuvre, transports divers, etc, — exigerait de la part de la colonie des centaines de millions. Parlez a un colonial du « Bas », il vous dira aussi que l'aménagement du fleuve, du chemin de fer, de Boma, de Matadi, de Knishassa, etc, exigera des centaines de millions. Il faudra des centaines de millions pour les voies ferrées, et autant sans doute pour le relèvement des eaux du Tanganyika (projet Robert Thys) et des eaux du Bas-fleuve (projet Lever), pour le développement des regions minières, pour l'exécution du vaste programme d'éducation agricole des indigenes, pour l'instruction publique, pour les dépenses de la force publique, etc., etc. Nous avouerons tout de suite que si l'on veut prendre au sérieux cette jonglerie de millions, il importe de vendre au plus vite le Congo. Jamais nous ne suffirons a les fournir. Mais nous tenons a redire ce que nous écriviohs a propos de la première brochure ,de M. Gernaert : Rome n'a pas été batie en un jour, nous n'avons pas a outiller d'un coup et cómplètement le Congo. Ce que l'on peut, ce que l'on doit demander au gouvernement colonial c'est de sérier les travaux a exécu-ter-, en commencant par les plus urgents, - tJche a laquelle collaborent certains organismes coloniaux, --de telle'facon qu'ils ne grèvent pas trop ou trop rapidement les ressources dont nous disposons. On a perdu son temps a créer le chemin de fer des Grands-Lacs, qui ne sera jamais une voie de grande communication ; l'avance prise par la voie du Tanganyika-Dar-Es-Salam et Par le Bengüella Railway rendent plus sensible encore cette faute de notre politique des chemins de fer, qui n'a pu être comQiise, semblet-il, qu'en raison de complicités intéressées. La creation du chemin de fer du bas Congo au Katanga est une nécessité absolue, si nous voulons garder a Boma les avantages éconorniques les plus importants de notre colonie. Voile une .grande souroe de dépenses, a laquelle on ne peut faire face que par l'empru-nt. L'emprunt est nécessaire également pour toutes les dépenses extraorclinaires, les recettes normales devant donner la mesure, ou a peu prés, (iu budget des dépenses. Les recettes ont diminuó Par suite de la crise du caoutchouc et il y a peu d'espoir de voir cette crise s'atténuer. Soit. Il y a une période dure a traverser. Soit encore. Il y faudra 1'intervention financière de la colonie, c'est certain. Cela ne nous émeut, nous le-répétons, que du fait des circonstances financières que nous traversons. Nous avouons que ce n'est pas sans un vif sentiment de regret que nous voyons l'ceuvre magnifique entreprise au Congo, compromise, parce que l'Etat beige, victime de la crise financière qui étreint tous les Etats, et même la France, ne trouve pas avec la facilité souhaitable les millions nécessaires pour corhpenser- le deficit momentane du budget. Ce regret, tous les cceurs patriotes le ressentiront, comme ils ressentent douloureusement toutes les attaques portées par l'esprit de parti contre les ^finances de notre Patrie. M. Gernaert croit utile de profiter d'unê crise financière générale pour étaler aux yeux de tous les exigences trop gourmandes de l'outillage du Congo et pour en tirer cette conclusion que notre irnpuissance (supposée) doit nous engager non seulement a la circonspection, — ce que nous admettrions tres volontiers, — mais encore a l'akandon, total ou partiel, de notre Congo, . Le « Fond du sac » est la réédition, sous forme d'un féquisitoire passionné, des constatations et des deductions poli-tiooéconómiques du groupe Solvay. Nous, rendons volontiers hommage a l'érudition ou au caractère de certains membres du «groupe colonial», mais nous croyons qu'ils s'abusent sur l'importance du brevet qu'ils se sont eux-mêmes attribué. (A suivre.)J. T. LES BRAVES GENS En ces temps oü il semble — comme le disait hier un témoin de la cause célèbre qui agite Paris en ce moment — qu'il n'y ait d'indulgence et de sympathie que pour les criminels, c'est avec joie, avec soulagement que l'on trouve enfin autre chose a considérer que de la laideur, des lachetés, des défaillances. Avant hier a Bruxelles, au cours de la cérémonie traditionnelle qui eut lieu au Palais des Académies, le roi décora entre vingt autres, huit de nos concitoyens pour actes d'abnégation et de bravoure. Pendant le défilé des écoles, nous avions assisté déja au passage d'un groupe de ces héros du devoir, que dis-je, de ces héros du beau geste, que l'on appelle en raison de l'association qu'ils ont conclue : les sauveteurs. Eh ! sans doute, il en est qui prêtent a sourire ; sans doute le vaudeville ne perd jamais ses droits, et l'on peut demeurer aimablement sceptique devant la poitrine énormement constellée d'un homme qui eut plus d'occasions a lui seul de sauver des gens, dans sa vie, que n'en ont d'ordinaire cinquante personnes du commun. Mais qu'est-ce que cela, qu'estce que cette innocente faiblesse, devant la vérité et la grandeur de tous gestes a peine connus ? N'aurions-nous pas une estirrie plus réelle pour ceux que nous appelons les «sauveteurs» si nous nous étions trouvés dans le cas de bénéfleier de leur grandeur d'ame, si l'un d'eux nous avait retire du fleuve, sauvé d'un incendie, ou arraché de devant la voiture qu'entrainait ce cheval emporté ? C'est a la lumière de notre egoïsme qu'il faut parfois juger de la conduite des autres. Nous comprendrons alors que ce sentiment puisse aussi qüelquefois aboutir a la reconnaissance et a l'admiration. Done, huit de nos concitoyens se sont vus accorder le 22 juillet, les croix et médailles civiques de première classe. Ce sont MM. Willekens, Plinke, Scheltjens, l'adjoint de police Celis, De Loenen, A. Coolens, Gorselé et Borgers. Quelques-uns des faits qu'ils ont accomplis méritent d'etre cités pour la tranquille bravoure qu'ils révèlent. Voici, par exemple, le cas du batelier Schehjens : Pendant l'après-dïnée du 30 avril 1913 l'enfant d'un marinier dont le chaland se trouvait amarré au bassin Kattendyk, voulut sauter a quai, manque 'son élan et tomba a l'eau. Sa situation était d'autant plus périlleuse que l'eau du bassin, tres agitée, menacait a tout moment de faire dériver le bateau jusqué contre le. mur du quai. L'enfant qui ne savait pas nager se fut done noyé infailliblement, si le batelier Scheltjens, témoin de eet accident, n'eut plongé immédiatement, tout habillé, entre l'allège et ie mur, et n'eut réussi après de sérieux efforts a maintenir le petit a la surface en attendant d'autres secours. C'est bien la risquer sa vïe spontanément, sans nul espoir de recompense, dans le seul but de sauver son prochain. Cette forme admirable et comme irréfléchie du vrai courage, n'est-elle pas précisément de l'héroïsme ? Voici maintenant le cas de l'adjoint de police Celis, car ce n'est pas toujours une plaisanterie que d'affirmer que «les agents sont des braves gens ». Le 13 septembre 1913, vers onze heures et demie, de nombreux enfants jouaient dans la rue de l'Eglise. L'un d'eux, une fillette de quatre ans, s'avisa tout a coup de traverser en courant la chaussée, sans remarquer que deux voitures de tramway allaient se croiser a toute allure en eet endroit. L'un des deux véhicules 'atteint l'enfant, la renversé et l'eut écrasé forcément, si au même instant l'adjoint Celis ne s'était précipité et n'aurait été assez heureux pour la rejeter brüsquement de cöté. Lui-même heurté par la voiture, s'en alia rouler sur le pavé oü il se blessa par la violence de la chute et ne dut qu'a une circonstance providentielle de n'avoir pas un membre -écrasé. N'affaiblissons pas de commentaires la tres simple grandeur de pareils gestes. Contentonsnous de ne plus sourire quand défileront les « sauveteurs » constellés de médailles. La sincérité d'un geste utile et noble n'est jamais ridicule. A L'AGADEMIE Le rapport annuel de l'Académie royale des BeauxArts d'Anvers, pour l'exercice 1913-1914, vient d'etre publie sous l'apparence du petit volume a couverture ,vert pale que l'on connaife Ce document contient comme d'habitude les renseignements les plus précieux, quant a l'activité de notre école de dessin et de peinture. Le nombre d'élèves inscrits pour suivre les cours de l'Académie n'a guère subi de modifications bien sensibles pendant la durée de l'exercice écoulé. Voici quelle a été la repartition annuelle par branches d'études : peinture et dessin d'après nature et d'après l'antique, 125 ; peinture de paysage et d'animaux, 16 ; peinture et dessin "appliques aux arts et métiers, 20; sculpture, statuaire, 25 ; sculpture,ornement, 18 ; architecture civile, 129; gravure sur métaux, 5 ; gravure sur bois, 3; dessin, enseignement élémentaire (figure et ornement), 320; total 661. Les cours spécialement organises en vue de l'enseignement artistique a donner aux jeunes filles ont été cette année régulièrement suivis par trentesix élèves. Voici maintenant la repartition par lieu de naissance pour la même période : Ville d'Anvers, 365 ; autres communes de ia province d'Anvers, 166; Brabant, 17 ; Flandre oriëntale, 34 ; Flandre occidentale, 19 ; Hainaut, 6 ; Province de Liége, 2 ; Limbourg, 6; Luxembourg, 2 ; Allemagne, 4 ; Angleterre, 3 ; EtatsUnis, 2 ; France, 3 ; Hollande, 23 ; Autriche, 1; Russie, 3 ; Bulgarie, 2; Turquie, 1 ; Canada, 2. Quant a l'Institut supérieur des Beaux-Arts, sept récipiendaires ayant été admis a la suite de l'examen d'entrée, sa population a été ..pour les différents ateliers : Peinture de figures (deux ateliers) 16 élèves; peinture d'animaux, 7 ; peinture de paysage, 9 ; art monumental, 2; sculpture, 5 ; architecture, 10; gravure en taille douce, 5 ; gravure sur bois, 3. Dans l'ensemble, les résultats obtenus sont tout a fait encourageants. A L'ECOLE PROFESSIONNELLE L'exposition toujours si interessante des travaux de i'école professionnelle pour jeunes filles, sera ouverte samedi 25 et dimanche 16 courant au local de la rue des Architectes, 3, de 2 1/2 a 5 heures. INTERIEUR Les Rothshild anversois A propos du mariage du comte Függer von Babenhausen, lieutenant a la garde impériale a Berlin et fils du prince Függer von Babenhausen, grand chambellan de l'empereur d'Autriche, et de la princesse, née de Hohenlohe, sait-on que le mari est le descendant le plus direct des fameux Függer qui, après avoir contribué d'une facon inoüïe a la prospérité économique d'Anvers, devinrent en Allemagne princes souverains et comtes du Saint-Empire? Ces Rothschild du seizième siècle débutèrent a Augsbourg au quatorzième scïècle en pratiquant le métier de tisserand. Etablis primitivernent a Bruges avec d'autres membres de la nation hanséatique, ils émigrèrent a Anvers en 1505, lorsque commenca a se dessiner la ruine de la « Yenise du Nord ». Marchands de cuivre et banquiers opulents, les Függer, qui avaient le droit de battre monnaie, prêtèrent des millions et des millions a Charles-Quint, Henri VIII et a Edouard VI. Anoblis au cours du quinzième siècle, médiatisés dans la suite, les magnats acquirent, en Bavièrê et au Wurternberg des propriétës considerables. C'est un des Függer qui, recevant- a Augsbourg la visite de CharlesQuint, marqua a l'Empereur sa gratitude de l'honneur qui lui était fait en jetant au feu a la fin du repas une reconnaissance de dix millions de ducats que sa maison avait prêtés a Charles-Quint lors de sa competition pour le tróne imperial. Quoique la fortune d'Antoine Függer, qui habitait rempart des Tailleurs de Pierre a Anvers, fut incalculable, un sage esprit d'économie présida a sa laborieuse existence. A Anvers, on appelait les Függer les «Fokkers» et, aujourd'hui encore, ce nom sert de sobriquet pour designer quelqu'un qui «n'attache pas ses chiens avec des saucisses ». La soeur du marie d'aujourd'hui a épousé, il y a trois ans, M. Adrien Carton de Wiart, commandant des dragons de la garde du roi d'Angleterre, et cousin-germain du ministre de la justice de Belgique. L'abus du coup de sifflet On sait que des recommandations pressantes ont été faites au personnel des chemins de fer pour éviter l'abus du sifflet a vapeur. Ces recommandations n'ont pas eu l'effet attendu. Des abus continuent a se produire. Surtout a l'approche des grandes gares de formation, aux bifurcations et dans la traversée des grandes agglomerations, les machinistes font usage du sifflet pour indiquer la direction qu'ils ont a suivre, même si les signaux commandant cette direction sont au passage. Après deliberation, le comité de direction a decide qu'une 'circulaire serait adressée aux directeurs de service pour les charger d'examiner, ligne par ligne, les moyens d'annoncer les trains vers l'aval avec une précision sufflsante pour qu'aucun doute n'existe quant a la direction du train ; de cette facon le machiniste n'aurait plus a faire usage du sifflet a l'approche du signal,'que celuici soit a l'arrèt ou au passage La familie royale a Laeken La familie royale ne se rendra pas a Ostende après les fêtes nationales comme cela avait été annoncé ; elle s'installera inomentanément a Laeken. Sur la ligne de I'Est Le département des chemins de fer a decide de poursüivre aussi rapidement que possible la realisation d'une gare de secours en amont de Landen pour les trains venant de la direction de Louvain. D'autre part, le service de l'exploitation arrêtera,sans retard, le pro gramme- de l'utilisation des siding lines qui seront construites pour la prochaine période des forts transports (Bléret-Waremme pour les deux sens de marche et Cortenberg-Olmenhoek pour ce seul sens de marche). Les associations post-scolaires Les post=scolaires de l'enseignement officiel ont decide de se réunir en une assemblee annuelle a Huy, au cours de laquelle plusieurs questions intéressantes seront discutées, notamment celle de la creation d'écoles préparatoires militaires. C'est sous les auspices de la Federation des unions d'anciens élèves de renseignement moyen et de la post-scolaire de I'école moyenne de Huy que cette reunion se tiendra. Gare au puceron du Colorado ! Le « hamster » qui fit tant de ravages dans nos champs nous est venu d'Allemagne. Voici que, la-bas, un autre peril est signalé : Un. des plus terribles ennemis de l'agriculture vient de faire son apparition dans la campagne autour de Berlin • il s'agit du puceron du Colorado, devastateur des champs de pommes de terre. Le fait a été constate officlellement et des mesures énergicjues pour combattre le fléau ont été aussitöt ordonnées par le gouvernement. Sur un seul champ de pommes de terres, des écoliers ont ramassé plus de 100,000 pucerons Qui ont été brülés. Afin de tuer les larves (jui se sachent sous terre jusqu'a leur développement complet, des quantités considér'ables -de benzol sont mises a la disposition des villageois qui en arrosent le sol autour des plants de pommes de terre. Cet insecte dangereux pond un mllier . d'ceufs en l'espace d'un été, on compte quatre generations de pucerons du Colorado. Ce puceron est d'origine américaine, comme l'indique son nom • dans la vaUée du Colorado, dans les MontagnesRocheuses, la culture des pommes de terre est devenue impossible a cause de ce fléau. CONGO La capitale congolaise Le gouvernement a renonce a déplacer la capitale de notre colonie. On sait qu'il avait été question d'instoller tous les services administratifs a Kinshassa, prés de Léopoldville. Boma va done continuer a se développer. Dernièrement, un abattoir public y a été mis en adjudication et les travaux ont été entamés immédiatement. Il ast question de construire un grand marché couvert. NOUVELLE*» itiARfTIMËS Le mouvement du port de Rotterdam Dans le courant de la semaine passée il est entre au port de Rotterdam 242 bateaux contre 203 durant la période correspondant de l'année passée, soit done une augmentation de 39 bateaux en faveur de la période de l'année en sours. Les progrès que le port de Rotterdam enregistre en ces dernières semaines est assez important. Depuis le ler janvier, il est entre dans ce port : Bateaux Tonnage - 1914 5,858 7,406,681 iMS . '-■"-■■ . .5,724 7,039,481 Augmentation $'££.? 134367,200 soit done une augmentation de 134 bateaux et de 307,200 tonnes. Le gain est done bien plus eousidérable pour Rotterdam que pour Anvers. Pacific Shipping Conference La guerre de tarifs sur la route japanoamé-ricaine, qui est une consequence de la separation de la « Blue Funnel » d'avec la Pacific Shipping Conference prend des proportions de plus en plus sérieuses. La « Blue Funnel Line », malgré la depression antérieure des taux du fret, a pris de nouvelles mesures dans le but de s'assurer de fortes cargaisons en cette" saison de l'année oü le trafic maritime est maigre. C'est pourquoi la ligne a diminué le .taux propose par la conférence et a informé les consignataires qu'une nouvelle baisse de 30 a 40 % aurait lieu si la conférence diminuait encore. La Blue Funnel Line a donopris comme base pour la fixation du taux de ses frets une diminution de 30 % sur ceux de la conférence. La conférence est décidée a tenir une assemblee a Yokohama afin de nrendre des mesures contre la Blue Funnel Line. Nouvelle ligne de navigation en perspective MM. Henry L. Risley et E. Manning, de Bristol, se trouvent actuellement a Boston en pourparlers avec la direction de ce port pour 1'établissement d'un service de première classe entre Boston et le port anglais. La chambre de comr"-n-ce prend également part aux pourparlers. Nouveau port russe On mande de Saint-Pétersbourg que le gouvernement russe est défmitivememt decide a construire le port eharbonnier projeté d'Alexandrovskipost, dans l'le de Sakhaline. On évalue le cortt a 6 millions de roubles et le trafic annuel a~ 5 millions de pouds de charbons. Collision de navires Stettin, 23 juillet. — Le vapeur Berlin," de Swinemunde, est entre en collision dans le voisinage du port avec le remorqueur a vapeur Oostsee, qui remorquait ün vapeur de commerce suédois. L'Oostsee ne tarda pas a sombrer. Par suite du choc, le Berlin e'ntra en collision aves le vapeur de commerce. Le Berlin, endommagé, commenca a s'enfoncer. Une grande paniqne s'empara alors des nomoreuses personnes qui se trouvaient a bord. Plusieurs- vapeurs recueillirent les passagers. Il semble qu'il n'y a pas de perte de vies humaines. Plusieurs personnes sont blessées. EXTÉRIEUR AUTRICHE-HONGRIE Terrible ouragan a Budapest De Budapest, le 23 juillet : Cet après-midi, vers quatre heures, un terrible ouragan s'est déchaïné sur la ville, endommageant les toite des maisons, déracinant des arbres, emportant une partie de la coupole de la basilique. Dans le palais du parlement, oü il y avait séance, les dégats sont importants. Le député Rakowsky, qui se tenalt a une fenêtre ouverte, a été jeté a terre par la tempête. Un fonctionnaire du parlement a été légèrement blessé. Devant le palais du parlement, un cable de transmission d'énergie électrique s'est rompu tuant un passant. Trois autres personnes ont été tuées. La foudre est tombée dans une imprimerie, blessant sept ouvriers. Il y a de nombreux blesses. A Fiume, également, les dégats sont énormes. mais 11 n'y a pas de morts a déplorer. RUSSIE M. Poincaré a Saint-Pétersbourg De Péterhof, le 23 juillet : L'empereur et l'impératrioe, après le dejeuner offert aux officiers russes ayant participé a la revue, sont retournés au chateau de Péterhof. Ils ont regagné aussitöt leur residence d'été. Le président, après un court séjour dans ses appartements, est reparti avec le tsar, a six 'heures. Le tsar était venu le chercher a' l'embarcadère du yacht Alexandria, et l'a conduit, avec M. Viviani et la suite du président,-a, bord du France. Le président donnera ce soir sur le dreadnought frangais un diner en l'honneur de l'empereur et de rimpératrice. Il par-t-iï-a- ensuite pour Stockholm, oü il arrivera après demain matin. *** De Cronstadt, le 23 juillet: L'empereur et rimpératrice, ainsi que les

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