L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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10 November 1917
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s.n. 1917, 10 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/br8mc8sg8m/
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4e"* Année N°. SÎ13 S cents Sàrraedi S€5 rsoveamifoire 19V7 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. * Journal Quotidien dlu matin paraissant en MoISatscSe Beige est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. I Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger t!. 2.00 par mois. Pour les bureau de rédaction: N. VOORBURGWAL 334-240, „ , ( Bernard Louis Pïérard, militaires au liront et les militaires internés en Hollande II. 0.75 par mois payable AMSTRRnAM. Tél^mhottes: 2797 et 1775. Comité de Rédaction: par anticipation. Annonces; 15 cents la ligne. Reclames: 30 cents la ligne. Un nouvel ennemi La Russie nous a causé quelques déceptions, la Russie révolutionnaire aussi bien que la Russie tsariste. Celle-ci nous ayant trahi, oui va nueme jusqu'à nommer dans les xnilieaLs: de l'ancienne cour de Pétrograde celui ou celle qui a livré le vaisseau qui transportait lord Ivitchener aux coups des sous-marins allemands, nous avions salué avec joie l'avènement de la Russie nouvelle. Il fallut tôt déchanter. La Russie -bureaucratique était aux mains de criminels; la Russie révolutionnaire est livrée aux caprices de vésaniques et d'aliénés. La première allait à sa perte consciemment; la seconde y court e»n' croyant marcher vers son salut. E&e ressemble à cet ivrogne deçt parlait ^Pierre Mille, gesticulant et se parlant à lui-même, et qui s'imaginait de bonne foi terrasser les hydres aux cent têtes qu'enfantaient les fumées de l'alcool qu'il avait bu. Il ne manqua point d'hommes cependant pour la ramener dans la bonne voie. Korni-lof, partisan de la manière forte, échoua. Ce soldat énergique et brave n'avait pas l'étoffe d'un dictateur, d'un César ou d'un Napoléon. Kerensky voulut essayer de la persuasion. Il voulut guérir par des discours un patient qui se mourait de discours. Cette homéopathie a conduit Kerensky là où se trouvait déjà Kornilof, son rival malheureux de la veille: en prison. Les maximalis-tes, agents de l'Allemagne, payés par l'Allemagne, sont les maîtres à Pétrograde. Ils prétendent imposer la paix immédiate, re- .< connaître l'empereur Charles d'Autriche 1 comme roi de Pologne et saluer en Guil- J laume de Prusse le souverain de la Lithuà- 1 nie et de la Courlande. Pour ce qui reste de c la Russie, provinces sans lien mutuel livrées 1 à l'anarchie la plus complète, elle servira 1 de terre d'expérience au communisme et de ( terra d'asile à tous ces criminels qui prétendent justifier leurs pillages et leurs vols sous couleur de revendications sociales. On le voit, un soir sinistre descend sur le jour < trouble qui avait succédé à l'aurore resplen- < .idissante de février dernier. 1 La Russie nous réserve bien des mécomptes, pour employer une expression modérée. Certes, ce n'est pas pour son ex-tsar ni pour ses fonctionnaires suspects que l'Europe de l'occident a tiré l'épé^ contre l'Allemagne. C'est pour une de ces questions de droit et de justice qui créent entre les peuples des liens plus sûrs que les alliances-conclues par traites. Mais il n'en reste pas moins que la ' première injustice était commise au détri- j ment de la race slave dont la Russie est la 1 protectrioe naturelle et que c'est pour la 3 cause slave, pour une cause qui concernait plus particulièrement la Russie, que la 1 France d'abord, nous-mêmes et puis la Grande-Bretagne avons été entraînés dans la guerre. C'est là une chose que les Russes, dans leurs pires débauches démagogiques, ne devraient jamais perdre de vue. 'Dans cette guerre, les alliés, à qui s'est jointe l'Italie, puis l'Amérique et tant d'au- 3 très, ont jeté le poids de toutes leurs énergies, de tous leurs biens. Demandez à la 1 France ce qu'elle a saigné, ce qu'elle a payé. - . Demandez à la Grande-Bretagne, demandez < à nous-mêmes... La Serbie, l'héroïque petit i peuple''slave qui avait eu foi dans la grande, ( dans l'inépuisable, dans la sainte Russie, f gît assassine et le Bulgare, cet Asiate sang ' foi nj. loi, traîne toujours sa lourde botte ' dans le sang des victimes. Sans doute la g Russie, elle aussi, a beaucoup souffert-, et le < sang de ses soldats a coulé à flots dans des ^ alternatives angoissantes do victoires et de c désastres. Trahie par ceux-là mêmes qui de- s vaiont la guider vers des lendemains plus £ heureux, elle s'était ressaisie dans un. mou- 1 vement de dégoût et de colère. Maîtresse ! enfin de ses propres destinées, nous atten- c dions de cette Russie nouvelle la délivrance et le salut. Illusion regrettable. Ceux qui j craignaient que la liberté no fut un vin > trop fort pour des moujiks, habitués seule- c ment à la vodka du servage, n'eurent que î trop raison. La Russie a renié sa tradition 1 historique, vieille de deux siècles, et son pur c. et noble idéal révolutionnaire qui n'eut pas le temps de vivre deux mois. Elle se fit son propre bourreau, abandonnant à l'ennemi, -sans lutte, ce que des millions de ses enfants avaient payé de leur vie. Indifférente pour 1 elle-même, indifférente aux autres, c'est par sa faute aujourd'hui que l'armée de Cad orna, accablée sous la poids des légions austro-hongroises et allemandes réunies, a dû céder aux Barbares des provinces d'où a l'Occident latin croyait les avoir chassés à Jj tout jamais. . a La Russie nous coûte cher. Elle peut nous ° ^coûter plus cher encore. Et c'est pour cela que le3 affaires intérieures de la Russie, qui ' ^ exercent sur la guerre une répercussion si fâcheuse, noUs regardent au premier chef. ^ Les alliés ont le droit, ont le devoir d'inter- ^ venir. Comment? Tragique conjoncture, où r. dans le même moment la France et la ^ Grande-Bretagne doivent sauver l'Italie de j, l'Allemagne et la Russie d'elle-même. Il y a aussi l'Amérique et.le Japon... Le ^ jour où un soi-disant gouvernement russe, ô compose de scélérats aux gages de la Wil- " helmstrasse de la sorte de Lenine, conclura avec l'Allemagne une paix honteuse, qui f trahisse la Russie et nos propres intérêts, ce ^ gouvernement sera devenu notre ennemi et r traité comme tel. Il ne sera pas pour cela j, nécessaire d'enlever un seul homme des • tranchées de l'Ouest ou des plaines vénètes. ^ Charles Bernard. j — —S— _ II y a un an t 10 novembre 1916. — Les Russes ocou,- £ ptnt la gare de Dounarccf, Mouslouj et les hauteurs vers Delgerolif et Kasimdja (Do-braud/ja).M. WUson est réélu comme président dfis FM&U nieM tâfganisation allemande en Belgique. Des renseignements détaillés ont pu êtr< réunis sur la ,,machine à opprimer' ' que con duit de Bruxelles le général von Falkenhau sen, gouverneur allemand. Cette machine, disent les ,,Informations bel ges" (no. 483, 12 cotobre 1917), comprend plu sieurs rouages dont les deux principaux sem Ment être \g, ,,Division politique" (Politisclu Abteilung) et les services de la police. LA „POLITISCHE ABTEILUNG". C'est la ,,Politische Abteilung beim Généra Gouvernement" qui prépara et exécuta h pseudo-flamandisation do l'Université de Gant et établit la ,,séparation administrative" ai sujet de laquelle il est intéressant de noter, ei passant, que dans le budget belge (administra' tion allemande) pour 1917, le coût de l'instauration do la séparation administrative esl évalué à sept millions de francs ! Cette ,,Section politique attaéûée au gouvernement général de Belgique" est établie à Bruxelles, rue Lambermont, rue Ducale et rue lu Commerce, dans les locaux des ministères >elges de l'Industrie et du Travail. Organisme i la fois militaire et civil, économique et politique, elle s'occupe activement do la situation ,tant présente que future" de la Belgique. Parmi le3 membres de son personnel figu-*ent: le comte de Harraels (qui présenta la dé-égation du soi-disant Conseil des Flandres au chancelier allemand, le 3 mars 1917); le Dr. Dirr, député bavarois, et Hern Karl Dispecker, 1 u i ont été, avec le professeur von Dyck, de Munich, les membres les plus actifs de la Commission d'études pour la flamandisation de .'Université de Gand. La Politische AbteiLung a pour mission de emer la discorde et de jeter la division entre e-i. Belges en exploitant la question linguistique. jïi section économique s'occupe, en outre, d'in--enter et de mettre en pratique les moyens l'assujettir, d'exploiter et de teutoniser le plus )ossible la Belgique envahie. C'est de cette section que viennent les ordres de ruiner complément le pays belge afin d'écarter, de la route lu commerce allemand, toute concurrence pour 'après-guerre. Enfin, la Section politique abrite encore la Presse centrale, dirigée par .lulius Werthehner, le l'Agence Wolff, qui était avant la guerre 'orrespondant à Bruxelles de journaux alle-nands. Il est inutile d'insister sur l'oeuvre mensongère do ces prétendus" journalistes. Ils ont été dévoilés depuis longtemps. Le rôle, économique de la Politische Abteilung est peut-être plus important encore poui 'avenir que son rôle politique. La Section économique dépendant de la Politische Abteilung est établie 7, place Royale, à l'Hôtel de Flan-Ire, et est entre les mains du major Kauff-nann, conseiller secret de gouvernement; du îonseillcr Banke, du Dr. Stinnes et de Pin-;pecteur principal Max Urban. Elle se sub-liyise en quatre sous-sections r Deutsche Ver-nittolumgstelle C. N., Commission centrale des éeoltes, Bureau de répartition des sucres en Belgique et^ Bureau de statistique agraire. 3'est elle qui publie le ,,Gesetz und Verord-nungsbîatt, Journal des lois et arrêtés aliénants", établi dans les bureaux du „Moniteui aelge", rue de Louvain. LA „ZENTRAL POIJZEI STELLE" Les efforts de tous ces organismes sont îa tu Tellement secondés par des services intensifs do police spéciale. A Bruxelles, indépendamment de l'organisa-ion dite Polizei-Abschnitt V et qui a, semble->-iI, un caractère provincial, il y a une espèce le ,,sûreté militaire" nommée Zentral Polizei 5tel le et, en outre, la police militaire dc-pen-îant de la Ivommandantur. Tous ces services ont formés et dirigés par des Allemands. La vommandantur, située 2, rue de la Loi, a sous es ordres, outre plusieurs bureaux de jolice nilitaire, le Service des Prisons, la Pferde-lammelstelle (Réquisition des chevaux), le Commissariat-'civil attache à la Kommandan-ur, la Tauben Ueborwaehungsstelle (Service du ontrôle des pigeons), la Kartoffelversorgung-telle (Ravitaillement en pommes de terre), la ection des Boy-scouts do la Ivommandantur et Arbeitsnachweis, qui est tout simplement le nreau de* travail chargé de dresser les listes es prétendus chômeurs pour les besoins des éportations. Ces divers organismes ont emprisonné la vie uiblique et même privée des Belges, des Bru-ellois en particulier, dans un réseau de fils [ui s'entrecroisent et se recoupent, ne lais-;ant plus de place à la liberté de réunion, d'opi-tion, de presse, ni même de pensée. Malgré ela, le patriotisme des Belges reste inébran» fible et défie toutes les inventions oppres-ive^ du despotisme allemand. » Il i e double but des réquisitions allemandes en Belgique Les deux extraits ci-dessous de journaux llemands mettent bieu en lumière le dou-le bat des réquisitions allemandes en Bel-ique : „I1 y a eu de grandes difficultés à main-mir l'exploitation des usines allemandes e construction de machines-outils en ce ui concerne les matières premières, cuivre, tain, etc. Grâce aux saisies, l'admisistra-ion de l'Armée est assurée de ne pas man-uer des métaux nécessaires pour la durée e la guerre." („Der Praktische Machinen-onstrukter", 21 octobre 1915.) „ A près la guerre, la concurrence fran-aise et belge ne sera plus à craindre, par uite des destructions occasionnées par la uerre". (,,Export", 28 décembre 1915.) On rapprochera de ce dernier aveu celui ait par un officier allemaud à undesdirec-Burs des usines de la Providence (Charle-oi) qui protestait contre le bris de l'outil-ige non enlevé: ,,C'est regrettable, mais ai l'ordre de Berlin. Il faut que la Belgi-ue soit vidée économiquement et hors 'état de produire!" «n» ■ C «»■ >our h Duhbeltje Belge ,vec Vespoir que to<tus les abonimés et laotôwrs de ,,l'Echo Belge" vo\udrfunk bien-, dans la mesure, de Idiprs moyens^ venir*en* aide à Imo's malheureu-x compatriotes rçâtés au- iwys 1.00 fl. En Belgique. Condamnations et exécutions Sous le titre ci-dessus, ,,Le Courrier do la j feuse" reçoit de très bonne source une rela- i on des exécutions et des arrestations qui ont : i lieu dans les provinces de Liège et du Lim- 1 iurg pendant ces derniers mois. Quelques- ! nés sont déjà connues, mais la précision des j înseignements, la nouveauté des détails et la ' arantie de leur source intéresseront nos lec- ! ïurs auxquels ils montreront à quelles souf- . ances inouïes et à quelles vexations sont sou-lis nos frères des provinces occupées. ' ( Le mardi 4 septembre 1917 on a fusillé à la . hartreuse M. le Jeune, commissaire-adjoint F» police à Liège. Il a été très courageux ; dix j inutes avant l'exécution, il a demandé pour î laver, a pris trois oeufs et un cognac. Il a j ibi un vrai martyre, car malgré qu'on l'ait lié i ne savoir bouger et malgré la courte dis-mee, le peloton d'exécution parvint à le manier. Le malheureux avait des balles dans les ras; il a vécu encore quelques minutes. Wie.rt, de Moresnct neutre, a eu dur, ais a été très pieux, de même H e n r o 11 e- • ; a t li c 1 e t, de Namur, qui à été courageux, . e 1 a r g e, d'Ougroe, qui a fait preuve d'un rand sang-froid, Richter, qui manifesta îaucoup de calme. ^ Le mardi 11 septembre 1917 on a fussillé e c o c q, qui a étonné le peleton d'exécution j ] tr le sang-froid dont il fit montre jusqu'au : ] :rniér moment. Z i 11 i o x est mort coura- , jusement, un peu ému au moment où on lui bandé les yeux. M. D e 1 v i 11 e, d'Ougrée, est condamné à 1 linzc ans. £ Le vicaire R e n a r d y, de "Welkenraedt, t ndamné à mort, a été gracie et déporté en t llemagnc. i La supérieure des Dames du Sacré Coeur à Dis l'Evêque et là commissionnaire. Collïnet liarlotte, ont été emménées à la prison d'An- i •rs. Elles ont été relâchées le 20 octobre. Le père jésuite G"o r o n n e, l'éloquent ora-iur du collège de Yerviers, est à St-Léonard ^ partira pour l'Allemagne comme indésira-e. Il vient d'être condamné à six mois de € îtention. f M. Lambreclit. frère du directeur du allège St Lambert, de Herstal, a été arrêté c n aoxit. M. ICeunen, curé de Loosen, est déporté l Allemagne comme indésirable. Il est le frère * i bourgmestre de Hamont, condamné à'mort. M. Michel et, et sa femme, demeurant •enue Blonden, professeur à l'Université, ont ;é détenus pendant quinze jours. M. Saucy, riie de Harlez, est arrêté. Le Frère Directeur de- la rue de la ' : ai, nommé depuis dix jours, et venant de 1 ?rtrix, est condamné à trois ans. ] La. Supérieure et une soeur de Hamont 6ont < la prison de Hasselt. M. Sacré, place Rouveroy, vient de rentrer ?rès un an d'arrêt à Laeken. M. Joseph Mullender, rue des Augustihs. ^ mdamné vers la même époque, est déclaré désirable et interné dans un camp, après j \ peine purgée. j ' M. Maurice Delhaize, employé à la prison, | -t arrêté depuis le 17 septembre; il est 'à la 1 'ison de St Gilles. ] M. Frasensser. d'Ougrée-Marihaye, est en •ison à Bruxelles. / M. et Mme Walle, docteur à Herstal, ont j é arrêtés à la frontière. c Une quarantaine de personnes, dont plu- ^ 3u rs Liégeois, ont été arrêtés à Kiurov. v est chez le secrétaire communal Schoofs ' ^ e l'arrestation eut lieu, et, par ramifaction, -autres ont été pris. M. Rijken, professeur à Hasselt, originaire < > Hamont, est aussi arrêté. 5 Les demoiselles Siret et M. Lafontaine de Bruxelles, Mlle Callewaert, d'Anvers, Mme Osteraet-Delivaide, de Tili'f, Mme Jamollet, Darohambeau, M. et Mme Julien Tayemans, le Liège, ont été arrêtes entre le 24 et le 30 septembre. M. Firhet-Ménagc, qui a été condamné à une peine de deux mois de prison pour n'a-roir pas empêché le départ de ses fils pour l'armée, est à la Chartreuse depuis le 2 ou le 3 octobre. Par contre, Mme Dresse, du Quai de Fra-ynée, qui avait été arrêtée en août à la suite le la tentative de départ échouée de son filsf* 7ierft d'être relâchée, sous une caution de 100.000 marks. Du Limbourg on nous annonce encore 'arrestation du receveur communal de Mae-seyk et de sa femme ; du notaire Helen, de ■itookheim, de sa femme, de sa fille et de leux de s°s fils. Mme Brugman, du quai de la Batte, vient 3'être arrêtée. A Spw'seîSes Les Boches réquisitionnent absolument out. Aux termes de l'arrêté du 31 juillet 1917 es tuyauteries et raccordements des instal-ations sanitaires et w.-c. sont saisis et de-rront être livrés à partir du 1er décembre, ^fin de leur éviter des ennuis, les Alle-uands recommandent aux propriétaires de emblables tuyauteries en cuivre, en laiton •u en bronze, c'est-à-dire aux administra-ions communales, grands magasins, hôtels, estaurants, clubs, etc., de pourvoir dès maintenant au remplacement de ces tuyaux, [uo les firmes de la place sont à même l'effectuer. Les propriétaires des tuyaux en [ùestron qui ne les auront pas remplacés au )lus tard le 1er décembre 1917 s'exposent , l'ennui de devoir les livrer quand même, t risquent donc de voir mettre leurs in-tallations hors de service. Ainsi s'exprime cet arrêté sur les raccor-iements des water-closets, au bas duquel 'on Falkenhausen ne dédaigne pas de métré son nom. A Aravers Les conditions d'existence sont excessive-nent pénibles à Anvers; aussi l'administra-ion communale met-elle tout en oeuvre 7our changer cette triste situation. Au cours l'une réanos du Conseil éohevinal, un des nombres, M. Cools, a exposé ce qui suit: -/a ville a fait planter 85 hectares de pom-nes de terre. Estimant le rendement à environ 20,00p kilos par hectare, la récolte ■cra donc de 1,700,000 kilos, soit à peu près a dixième partie de la quantité nécessaire à a population. Deux hectares de b/tteraves apporteront une moyenne de 115,000 kilos. "Jeuf à dix hectares de haricots ont produit 2,000 kilos. Trois hectares de pois donnent ;,500 kilos. En ce qui concerne les légumes, : l n'e3t pas encore possible d'évaluer les ré-ultats. On a obtenu environ 21,000 kilos l'ave-no, 12,000 -kilos de féveroles, 600,000 - 650,000 kilos de choux-raves, plus de 15.000 kilcs de carottes. La superficie totale du terrain planté est le 175 hectares. Elle sera portée à 1,800 ou ,000 hectares l'an prochain. Les ©aérations mylituires irande activité d'artillerie à l'Ouest Les îî'ouass du maréchal Maig iont un raid réussi dans la centrée de Fresnoy Nouveaux détails sur les combats en Palestine Siur Ï£* fmnt I Les résultats furent satisfaisants. - Un raid réussi dos Anslais au nord do Fresnoy. „Ils rencontrèrent qu'un petit nombre el avions ennemis, dont un tut contrâiut ( omm,iin*qué officiel) d'atterrir désemparé. Un de nos avions, vo-LONDRES, 8 novembre. (Router.) Cet lant à une faible altitude, détruisit un bal-après-midi des troupes de Yorkshire ont fait Ion captif ennemi qui se trouvait sur ^ un raid au nord de Fresnoy au cours duquel le sol. ' elles s'emparèrent de 21. Allemands et d'une Uy. avion britannique ne rentra pas au mitrailleuse. Au moment où les occùpants camp. , essayèrent de prendre la fuite ils furent at- f _ taqués à coups de mitrailleuse, de sorte _ qu'ils subirent de grosses pertes. Les trou- o,,r frnn$ pes de secoure ennemies . voulant délivrer 88 ïr0îU leurs camarades furent reçues à coups de La retraite de nos alliés. i mitrailleuse et subirent également des pertes j ROME, 8 novembre. (Stefani.) L'armée s'est élevées. retirée sur de nouvelles positions, exposant une J Sur le front de bataille .l'artillerie enne^ nouvelle partie du territoire national à l'inva- ' mie déploya de l'activité dans la contrés de sion de l'ennemi. Dans les circonstances actuel- Pas3chendaele ^es ce sacrifice> aussi douloureux qu'il soit, fut nécessaire. L'armée dut se replier sur le i Combats d'artilîerie. Tagliamenro i^fur donner l'oçeasion à la grande (Communiqué officiel) masso de chariots et à la population de se ren- t"> a -r> t c o i tr-f i , dre à l'ouest. Sur le Tagliamento notre résis- t ARI», S novembre, v ifs combats d ar- tance ne put être que temporaire. tillerie au nord de l'Aisne, dans le seeïteur • A la suite de la baisse des eaux et des au sud de Corbery et en Haute Alsace dans • forces disponibles, la ligne ne put être défendue la région de Seppois. pendant longtemps. L'ne résistance prolongée Sur le reste du front rien à signaler. aurait donné l'occasion à l'ennemi, qui avançait avec des forces importantes, de remporter Les opérations de l'aviation britannique, un succès facile et de désorganiser toute notre f Communiqué officiel.j retraite. LONDRES, 8 novembre. Hier matin le ^?'.re r5tra't6 fut c°7eltf. I?a.r des^troupes . , . , , , .. , spéciales de Digorgio. des divisions de cava^ ciel nuageux gena fortement 1 aefaon des lerie et d'automobiles armés sous le comman- a,viateurs. ans 1 après-midi le temps s ame- dement du comte de Turin et de la quatrième liora. Dès lors les aviateurs exécutèrent brigade de bersaglieri. des travaux pour l'artillerie, ils prirent des photos, tirèrent de nombreux coups de feu ec 1 ,ca !0t1, sur les troupes et convois de transport enne- LONDRES, 8 novembre. (Reuter.) Au i mis et lancèrent pendant la. journée des sujet d'une déclaration du correspondent de bombes sur les tranchées et bivouacs en- 1',,Associated Press" au front italien, pu- nemis. bliée le 8 par les journaux britanniques, le Pendant la nuit ils lancèrent plus de 3 ministre de la guerre remarque : tonnes de bombes sur les aérodromes de La déclaration rappelle aux alliés qu'il Controde, Saint-Denis-Wesferem, dans la no suffit pas d'assurer d'envoyer des ren- vallée de la Lys et sur les bifurcations de forts et des munitions au front italien avec chemins de fer. l'objectif d'influencer l'état moral' des Ita- ) liens qui, prétend-on, n'ont pas confiance qu dans les tentatives des alliés en vue de leur à ] prêter secours. fer D'après la déclaration il n'y a qu'une au aide radicale qui puisse apporter quelque modification dans la marche des événe- la monts. W« Or, cette déclaration alarmante peut eau- ori ser Ijeaucoup de mal, car elle semble prétendre que les alliés ne se rendent pas ria compte de la gravité de la situation mili- av< taire en Italie et qu'ils ne prêtent pas l'afde que cette nation désire. ccc Ces allégations sont dénuées do tout fonde- y * ment. Au surplus, la déclaration que les géi troupes ennemies se portent en avant en" masses écrasantes constitue une exagération à 1 manifeste. — we tac Les opérations en Palestine La prise de Tekrit. tar pr< (Commumqué officiel.) LONDRES, 8 novembre. Etendant les succès réalisés dans le secteur de Dur nos [ troupes se portèrent en avant le 2 novembre le long du Tigre. su. Le 5 ils attaquèrent les Turcs engagés s^e' dans des positions solidement retranchées, ( d'où ils commandaient Tekrit. 003 Appuyées par un feu d'artillerie, nos 001 troupes traversèrent un terrain ouvert d'une 1 longueur do 1200 mètres, après quoi des ré-giments de Siks hindous et de fusiliers en- ?P' levèrent les deux premières lignes de tran- jonchées ennemies après avoir infligé de fortes nic pertes à l'adversaire. Les tranchées conqui- av< ses furent consolidées. Une contre-attaque turque demeura sans résultat. Notre cavalerie exécuta en même temps ^ une attaque sur l'aile droite de l'ennemi. ^0l1 Sur la rive gauche notre artillerie bombar- P^1 da les voies de communication des Turcs vers le nord. -j L'après-midi nos troupes passèrent à gUi nouveau à l'attaque, conquirent de nouvel- dia les tranchées et infligèrent de grosses pertes cor au Turcs. l'ot Au cours de cette attaque notre cavale- d'à rie joua un rôle important sur l'aile gauche. tar Des cavaliers britanniques et hindous exé- ^ cutèrent une charge sur les tranchées et ^ sabrèrent de nombreux Turcs en retraite. m'e La bataille dura jusqu'au soir. A la faveur & -j de l'obscurité les Turcs se replièrent, tout poi en incendiant à la hâte quelques approvi- ris< sionnements et en faisant exploser trois dé- A ] pôts de munitions. Nous occupâmes Tekrit le 6 au matin. *en Bien que le champ de'bataille n'ait pas *>n(: encore été complètement exploré, 123 pri- 01 sonniers valides ont déjà été ramenés. On captura beaucoup de matériel,, parmi lequel un canon, des cartouches, des fusils, du matériel pour construire des ponts et d'eux avions, i » ^ ^ égy Nouveaux détails sur les combats dans la n0g contrée de Gaza. ] LONDRES, 8 novembre. (Reuter.) Le tar département de la guerre annonce: de Le général Allenby rapporte que, le 6 no- Tu vembre, vers minuit, les troupes britanni- nit que3 attaquèrent les positions turques au ses sud de Gaz,a et les occupèrent. A l'aile droite lig] elles avancèrent jusqu'à la cote Ali-Muntar noi I I ■■ ■■ B l domine la ville au sud et au sud-est ot 'aile gauche jusqu'aux ouvrages de dé-se de Sjeich Redwan, à environ 1 mille nord de la ville. ^u cours de la journée elles traversèrent ville et atteignirent l'embouchure du udi-Hesi, à 8 milles au nord de la ligne finale. Des troupes britanniques, parties de Sje-, continuèrent également leur n\arche îc succès dans la direotion nord-ouest. Dans la contrée à l'est de Gaza les Turcs upent encore quelques tranchées mais il , des indices qui font prévoir une retraite térale. l^es avions anglais infligèrent des pertes 'ennemi en retraite. notre aile droite, aux environs de Khu-ilfe, l'ennemi ne renouvela pas ses at-nes.tfous nous emparâmes d'un butin impor-. lu en prisonniers, canons, munitions et >visions, mais jusqu'à présent il est impos- . le de donner des détails. )o que dit la „Westminster Cazette". ^ONDRES, 8 novembre. (Reuter.) Ait et de l'occupation de Gaza la „Westmin-< r Gazette" écrit: Quoique la nouvelle de la prise de Gaza icerne un terrain d'opérations éloigné, elle istitue une nouvelle intéressante. jîaza était une des granges de provisions la Mésopotamie, mais pour ies armées îrant en Palestine la ville est désignée à er un rôle important. Les armées britan-!ues se trouvent actuellement en contact !C la mer et les difficultés de transport se uyent par conséquent diminuées. L/à résistance des Turcs n'est pas encore sée mais depuis qu'ils ont été chassés de rs positions principales ils ne constituent s un dan'ger menaçant. L'opinion du „Manchester Guardian". jON'DRES, 9 novembre (iR e u t eer). A la Le de la prise de Gaza le ,,Manchester Guar-n" écrit que l'occupation de cette ville stitue le premier pas important en vue de :cupation de la Palestine. Le journal est vis que le succès a une très grande impor-ce. Les Turcs voulaient peut-être retenir Anglais dans le désert de la Palestine et "o ensuite une tentative pour délivrer Bag-I. Si tel était leur projet ils ont été grande-at désillusionnés parce qu'ils se trouvent >résent dans de grandes difficultés. S'ils irsuivent leur offensive contre Bagdad, ils [lient de perdre Jérusalem et plus encore. noins qu'ils parviennent à faire rapidement lque chose pour arrêter la marche d'Al-t>y, ils constateront que les Arabes se joint au vainqueur et qu'ils sont menacés à test et à l'est. La lutte en Egypte. Sur le front égyptien. je correspondant de Reuter au front ptien écrit au sujet des combats du 6, au "d et au nord-ouest de Béer Sheba: /ennemi est en pleine retraite. Les Bri-niques_ capturèrent une grande quantité matériel et de canons, malgré que les [•es, aient détruit quelques dépôts de muions. Les troupes britanniques pourchas-t énergiquement l'adversaire dout <=-s ies^ de retraite sont vigoureusemeut camées par la flotte. » La guerre civile en Russie Pétroarade entre les nains ies laximaistes Le coup d'Etat de Lenine — La marche des événements. — A l'as• 1 saut du Palais d'Hiver. — Arrestation de neuf ministres. — Kerensky se soustrait aux poursuites. — Des proclamations du Soviet. — L'attitude des troupes. Les trouoes du Soviet attaauent le Palais f*;™ ' d'hiver- proclamation disant que Pétrograde se PETROGRADE, 8 novembre. (Reuter.) trouve entre ses mains grâce à l'appui de la Les troupes du Soviet bombardèrent le Pa- garnison et que, par ce fait, le coup d'Etat J lais d'hiver qu'on défend énergiquement. avait pu se produire «ans effusion de sang. La proclamation dit en outre que le nou- Les troupes du Soviet occupent le Palais d'hiver veau gouvernement propose de çonclure im- PETROGRADE, 8 novembre. (Reuter.) médiatement une paix équitable, de donner Les troupes du Soviet se sont emparées du des terres aux paysans et de convoquer une Palais d'hiver. assemblée constituante. . .. . — . .... Jeudi; 1 h. du matin. Les délégués de Le siega du Pala.s d'hiver. W régiments de cosaques en garnison à PETROGRADE, 8 novembre. (Reuter.) Petrograde déclarèrent qu'ils refusent Une dépêche de Pétrograde en date du 7 d'obéir au gouvernement provisoire et de dit: Vers 6 h.., les troupes du Soviet, ap- marcher contre le Soviet, mais qu'ils sont puy.ées par l'équipage du croiseur ,,Auro- prêts à maintenir l'ordre public, ra", attaquèrent le Palais d'hiver, le dernier Le Soviet, tint une. séance extraordinaire point militaire de la capitale où le gouver- où le président déclara que le gouverne- nement provisoire tenait encore pied. ment provisoire n'existe plus, que quelques Pendant toute la nuit les mitrailleuses ministres ont été arrêtés et que le parle- dirigèrent leur feu sur les rues et les plaines ment provisoire est dissous. dans les environs du Palais. Lenine, accueilli par des ovations prolon- On raconte, mais sans l'affirmer, que gé&3, exposa dans un discours les trois pro- quatre ministres se trouvent dans le Palais, blêmes que la démocratie russe a à résoudre: que défendent des troupes gouvernemen- lo. Cessation immédiate de la guerre. A il taies. cet effet le nouveau gouvernement devra A minuit la bataille continuait encore proposer un armistice aux belligérants. avec acharnement. Les autos blindés du 2o. Distribution des terres aux paysans. Soviet vinrent se mêler dans la bataille, 3o. Règlement de la crise économique. devant les portes du Palais, tandis que les Les membres adoptèrent une motion exexplosions des obus se succédaient au feu primant le désir d'une prompte solution éks du croiseur. trois problèmes. ' Dans d'autres parties de la capitale on A l'issue de la séance les représentants tira également des coups de feu. du parti socialiste démocrate minimaliato Les troupes du Soviet mettent tout en donnèrent lecture devant le Soviet d'une déoeuvre pour protéger les civils qui reçurent claration disant que leur parti désapprouve ordre de demeurer chez eux. le coup d'Etat et que les minimalistes quit- J Les ponts sur la Perspective Newsky, qui, teront Pétrograde. dans l'après-midi, se trouvaient encore entre L'Agence télégraphique officielle envoya les • mains des troupes gouvernementales, le 8 la dépêche suivante: sont actuellement au pouvoir des troupes Le congrès des Soviets dans la Russie du Soviet. tout entière lança trois proclamations disant: X/es Soviets ont pleins pouvoirs. Les corn- Le programme du gouvernement max.maliste. missaires gouvernementaux sont relevés de PETROGRADE, 7 novembre. (Reuter.) leurs fonctions. Les présidents des Soviets Le mouvement des maximalistes. fit d'im- doivent demeurer en contact directement portants progrès mais l'ordre n'a pas été avec le gouvernement révolutionnaire. Les troublé. membres des commissions agricoles arrêtés Vers 5 îh. de l'après-mi/li le comité mili- deréeert être immédiatement relaxés et les

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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