L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 02 June. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/f47gq6s472/
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s^spngi ? @1:1318 6 cents Dimanche à et ïttrstti 3 ïiaSn I©so L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «aï rusirtiidic^tl rîlfll rtïïïtfn CTîAE*É5liSS2ïjnit GH I:20ï2S5rSC3e Belge est notre nom de Famille. I9" Toutes les lettres doivent être adressées au h:1!.^u";erédacti«n: N. x. VOORBURGWAL 234-340, A M STE KDAiW. Téléphones: 3797 I Rédacteur en Chel: Gustave Jaspaers. „ , . .. . , _ .( Charles Bernard, Kené Chambrj Comité de Rédaction:, pmjie Painnaré. r Abonnements : Hollande II. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payablo Contre oeSa... 'es '10C'188 'es *'sei La bataille de France tient nos coeurs ej suspens. Elargissant son attaque, Luden dorft fait peser tout le poids de ses division giir le! centre du front allié, entre Noyoi et. Reims; IÏ vise P^ris, il vise le coeur d la France, il vise surtout, à détruire ave l'armée française l'âme de la France. Sou un certain angle nous sommes revenus au: mauvais jours de la fin d'août 1914. Mai alors aussi l'âme de la France réserva ai monde une surprise; elle se révéla plu magnifique encore qu'aux jours les plu glorieux de son passé. En cette'heure de dé tresse extrême, malgré que le nombre acca blât les armées françaises exténuées de com battre- et de reculer, dans un sursaut su prêmo elle ferça la victoir -. Nous pouvons tout attendre, tout espère: de cette âme indomptable qui se hausse tou jours à la grandeur du péril. Sans doute 1< France a terriblement saigné; depuis quatr< ans le canon boche a fait, des vides affreu: dans les rangs do ces soldats qui se sont mon très partout où la mort hurlait avec le plu: de furie, face à la mort. Que de héros, pieu lemént, sont morts pour la patrie, depuis le; sanglantes journées de la Marne. Mais le: bataillons ont serré les rangs; moins fourni; ils se sont aguerris davantage; si leur bra voure est restée la même, leur valeur com bative a augmenté. Enfin, servis par un matériel qui leur faisait si cruellement défaul au début de la guerre, ils sont comme ce: Gaulois, leurs lointains ancêtres, qui ne craignaient qu'une chose: c'est que le cie ne leur tombât sur la tête. Et Ludendorfi n'est pas le ciel. . On connaît le plan dô'Ludendorf. 11 cou ristait à écraser les lignes anglaises, à sépa rer do l'armée française l'armée britannique et à la jeter à la mer. Tout devait être fin à Pâques. Les boohes engageaient des pari: contre qui voulait les tenir que la paix se rait signéé* avant le cinq mai. Ce plai échoua. Il échoua grâce à l'intervention de cette armée française dont, peu de jour: avant l'offensive, Hindenburg avait dit qu'elle était exsauguo- Mais de nouveau 1( sang français, si prodigue, coula à flots el les lignes britanniques, un instant menacée* de rupture, se rétablirent. Le plan de Lu dtudorff avait, échoué et les parieurs en étaient pour leur courte honte.. Décidément ce n'était pas l'Anglais qui était le plus fort; c'était le Français et c'est lui qu'il importait dex frapper si l'on voulait réussir, c'est-à-dire terminer la guerre avant qu'un troisième, plus fort que les deux premiers, l'Américain, fût prêt à entrer en lice. On sait les immenses préparatifs do l'Allemagne. Les deux cents divisions,- si rudement éprouvées sur les champs de bataille de Flandre et de Picardie, furent reportées à effectifs complets. Elle augmenta encore les masses de son artillerie. Et en avant! cette fois, contre les Français. Les Britanniques sont-ils en état d'aider leurs frères d'armes comme ceux-ci les ont aidés,il y a deux mois? Tous pour un, un pour tous. Il n'y a plus, aujourd'hui, qu'une seule.armée alliée, obéissant à un chef. Mais la part des Britanniques est déjà assez large. Les Français sentent que c'est eux, encore uuo fois; qui devront supporter toute la puissance du choc allemand. Ils vont à la bataille, résolus au sacrifice suprême, sachant que l'heure encore une fois est venue où il va se décider si c'est ceci qui va l'emporter ou cela. Ceci: la liberté des peuples, la civilisation de l'Occident, deux choses que la France .a ion nées au monde. Cela?... Un exemple, eulement. Dans le même temps que les Anglais déféraient à la prière du pape de ao point bombarder, les villes du Rhin le jour de la procession du Saint-Sacrement les Allemands tiraient surFaris et. démolissaient une église. Tout le ,,boche" est là-dedans. Il faut une mentalité boche pour oser cyniquement, comme l'a fait le cardinal Hartmann, demander l'intercession du pape en faveur de ses ouailles, après le drame de l'église Saint-Gervais, où soixante quinze femmes et enfants qui s'y étaient réunis pour prier, le Vendredi Saint, ont été assassinés par le canon de Krupp. Oui, la guerre nous a.fait un coeur dur, oui, l'Allemagne, à force de crimes, nous a appris la haine, et nous avons regretté l'humanité, la longanimité anglaise. Elle constitue cependant une grande leçon et elle se pare en même temps de l'élégance d'un trait d'esprit. Mais la leçon no profitera pas à l'Allemand et l'esprit lui échappe. Il tiendra la générosité anglaise pour un acte de faiblesse. Il en rira. Et c'est contre cela que se bat le poilu de France. En même temps que l'amour de la patrie enflamme son courage, que son idéal de droit, de justice, d'humanité, exalte fa magnifique vertu, il se sent secoué d'une tolère qui trempe son énergie et décuple ses forces. Il ne faut pas, il ne se peut pas, que cela, cètte honte allemande, cette chose sale ôt plate sous quoi le monde serait enlisé comme sous de la" boue et du fumier, puisse triompher jamais. Mieux vaudrait mourir. IEt il entonne le sublime Chant du Départ. Charles Bernard. - iD ■ • — Il y a un an 2 juiru 1917: Les It-aUons progressent de iOO mètres sur un front dà 2 kilomètres au utd de Castagnavvzza. S juin 1917: Les Frwvçai® repoussent les ■{lie mands aux environs de Vaudére et du plateau» de Californie et les Britanniques r6poùtscn£w une attaqué ârùmmje^ a$t sud, de $*Kb&tt Les uns après les autres les leaders 1 P„aktivisme" flamingant, ont fait leur pe " tour d'Allemagne. Les discours qu'ils p noncent outre-Rhin en faveur de la libé [ tion (!!) de la Flandre obtiennent, cependa \ de moins en moins de succès. C'est ce d< " se plaint le dernier missionnaire ,,aktivist * le ministre (?!) Borms, qui, à Berlin, parvint pas à réunir un auditoire. Il c aller chercher des auditeurs dans une c î salles du Reichstag où les pangermanis ® les plus exaltés furent seuls, pour ainsi di 3 à le couvrir d'applaudissements. C est qu;il explique dans le Vlaamsche Nieui dans les colonnes duquel il rend compte sa déconvenue. Il recherche, pénibleme les causes de son insuccès. „ Parce que notre lutte nationale flaman rencontra, dit-il, dès le début de la guer un chaleureux appui auprès des groupes 1 Reichstag qui s'opposent aux groupes dén - crates, on a commencé à nous regarder travers et nous avons attrapé notre p: des coups destinés aux conservateurs et a : nationaux-libéraux". Le missionnaire . ,,aktiviste" flaminge ; exprime sa mauvaise humeur contre l'orga ; socialiste majoritaire, Voncaerts, dont 5 compte rendu est loin d'être admirai Quoi d'étonnant, dit un journal hollanda „Entendre dire par un Belgç que l'Ai magne n'a pas voulu cette guerre, que devoir de la Belgique était de livrer passa • aux troupes allemandes, que les prison nu flamands internés eh Allemagne considé ront comme un bonheur de pouvoir lut ' pour la délivrance de la Flandre, — c< paraît indigeste même à l'estomao allema du -Vorwaerts". ,,Non", dit Borms, ,,je ne puis me fe citer du compte rendu du Vorwacrts et ] „aktivistes" flamands en général n& peuve i que se féliciter médiocrement del'attitu des partis démocrates en Allemagne", résultat, selon Borms, est dû à l'action ! l'Entente.... ; Et l'orateurmmalheureux engage ses an à organiser une propagande énergique, , Allemagne, afin de convaincre le peuple i la nécessité d'étendre sur la Flandre le p: tectorat allemand. Il est superflu, sans doute, de dénonc les furieus'es sympathies germaniques c ,,activistes" flamingants, le fait ressorta avec la dernière évidence devjçhaque lig des articles que publie leiir presse soudoyé en revanche, il est curieux de voir comme les valets maladroits, dans leur désir justifier la dépense qu'ils imposent au maîti dépassent la mesure. Le 25 avril 1918, lendemain du raid britannique contre Osten et Zeebrugge, la petite feuille „aktiviste „Gazet van Brussel", imprimait en caractèr d'affiche: , Les Anglais tentent vainement débarquer en Flandre, cinq croiseurs coulés etc. La ^presse allemande n'a pas osé men avec tant d'effronterie. Ceci est à rapprocher des lamentations Borms, douloureusement affecté du dégo qu'il inspire à ceux qui le paient Se liasses injures. Une feuille teutonisée ds Bruxelles adressé a malheureux déportés belges les plus basses injures. Sous le titre: „Types d'àujourd'hui. ■ Le déporté", Le Bruxellois, un organe < la „Kômmandantur" de la capitale belg rédigé par des Allemands et qtlelqu scribes à leur solde, publie un article q débute ainsi: „Lorsqu'il y a deux ans l'autorité occ pante, lasse de voir traîner dans nos rue les mains en poches, l'air apache, la cohi des fainéants indigènes, expédia au travî tous les loerikken, traîne-la-savate, propres rien, va-nu-pieds, rôdeurs de barrière, eti la presse alliée hurla: „C'est infâme!" nos patriotards qui entretiennent ces oisii grognèrent: ,,C'est criminel!" „Lorsque l'Angleterre envoya nos (s N. D. L. R.) réfugiés travailler à ses mur tions, la presse de l'entente ne~ souffla m et nos patriotarels se tinrent cois". Il n'est point nécessaire de rappeler, poi l'édification du monde qui sait à quoi s'e tenir, que les travailleurs belges ont é réduits au® chômage par l'administration ail mande; il est même inutile d'attirer à no-veau l'attention sur la déportation très r cente d$s élèves defe écoles de Mons q' n'étaient pas, qui ne pouvaient être les „v nu pieds" et les „rôdeurs de barrière" doi parle Le Bruxellois; mais ce qu'il iinpor de retenir c'est que la presse stipendié inspirée par ses maîtres allemands, ajou l'insulte au martyre et injurie bassemei les ouvriers belges dqnt la réputation c travailleurs laborieux n'est plus à faire. L'imputation dirigée contre l'Angleteri dépasse les bornes du ridicule; c'est pj milliers, en effet, que les Belges ont franc! là frontière et se sont présentés dans le usines de guerre de la Grande-Bretagne poi coopérer, d'un coeur joyeux, à la libératic de leur Patrie ravagée et martyrisée pî l'Allemand. La liste des SVicsrfs. Malgré l'économie de gaz qui nous ava imposé des restrictions gênantes, nous avoi décidé, à la demande de nombreux lecteur; de publier la 7me*liste des militaires belg< morts au çh,amp d'honneur., En Belgique. La terreur boche de .v Voici une des dernières — hélas ! ce n'e r0_ pas la dernière ! — des listes de victimes fa ra- ^€s Par l0 tribunal militaire de Liège: M. Emile Epresman,. directeur d'usine Liège, condamné à mille marks d'amen; pour n'avoir pas déclaré une petite quai lie tké de bronze qui se trouvait dans son ét; ;ut blissement; M. Joseph Ainer, négociant [es Herstal, 6 jours de prison et 100 marks d'; :es mende, pour s'être, livré à' la chasse malgi re, l'interdiction de l'autorité allemande \> ce frètes Gérard et Joseph Geurten, chau os, seurs à Liège, 10 jours de prison et 3C de marks d'amende chacun, pour avoir omis ( at, déclarer du cuir et du tabac ; M. Gusta\ François, aide-chauffeur à Liège, 15 jou de de prison, pour avoir détourné ,,une faib' re, quantité de pétrole" (sic) — un quart c du litre, exactement — au préjudice des aut< io- ntés allemandes ; M. Grégoire Wassen, m< de nuisier à Lambremont, 3 mois de prisoï irt pour avoir fàit un changement, de date si ux un permis de circulation : M. Alfred Limî ge, propriétaire à Wanze, un mois de pr nt' Son et 500 marks, pour avoir eu une attituc ue insuffisamment respectueuse (sic) à l'égar le d'un fonctionnaire allemand; M. Camil if. Beyer, forgeron à Hux, 300 marks d'amei is: de, peur avoir contrevenu à un arrêté allt le- maiid relatif à la fabrication du sirop; D< le siré Ph?lippart, négociant à Verviers, 5C ge marks pour le même motif ; Joeeph Bal irs marqueur à Seraing, et Ferdinand Noii :e- tomme, verrier à Seraing, 10 jours de pr er eon et 100 marks d'amende, ]X)iir contravei -la tion à une ordonnance allemande sur ! nd beurre. fs Esieore one victime. ut On nous signale le décès de Mlle Jeann de Dégraux, fille de M. A. Degraùx, adm: nistrateur des chemins de 1er de l'Etat, qi fut emprisonnée par les boches du mo: d'avril 1916 à mai 1917. Sa mort, survenu 11S le 14 mai 1918, ^est probablement due au en suites du régime subi en Allemagne, de : A Bruxelles er L'aménagement des nouveaux quartiei es ruraux de Laeken consistera surtout en ] nt création d'une cité-jardin, groupant à 1 ne fois des maisons de luxe et une cité ouvrière ©; Un organisme nouveau présidera à J ut réussite de cette entreprise, tant au poiu i© de vue esthétique qu'au point de vue finan 'Si cier. 1U A cet effet, il sera constitué une scciét coopérative pour la vente des terrains, se I > ciété ayant la commune pour principal a< es tionnaire, de façon à se réserver le oontrôl ^0 des opérations et doublée d'un départemen \ immobilier ayant dans ses attributions 1 -ir construction, la location et la vente des vil las et cottages, ainsi que toutes les opéra tions hypothécaires. ut La commune, s'inspirant des termes de 1 loi du 27 mai 1870 sur les expropriation pour cause d'utilité publique, demanderai - l'expropriation non seulement de l'assiett des voies publiques, mais aussi de la totalit des terrains destinés à la réalisation du pla: d'ensemble. L'élaboration des projets définitifs de 1 création de cette cité-jardin laekenoise serai confiée à un architecte spécialiste à désigne iX de commun accord avec la Commission de Monuments et le Comité de l'Union des Vil les, d'après les résultats d'un concours. * * * - Des travaux assez importants sont pro le jetés à l'hôpital communal de Molenbeek Q* La construction d'une nouvelle étuvo a ss désinfection constitue l'un des princioau: ai points mis à l'étude ains que l'agrandis eernent de divers locaux. Ces agrandisse a" ments sa feraient du côté du boulevard di sj Jubilé, où de,vastes terrains demeurent dis ponibles. On ne prévoit toutefois pas la misi Ll/ en oeuvre des travaux avant la signature a de la paix. Il est également question de construis une vaste buanderie communale, aine s> qu'un lazaret spécial ]x>ur le traitement d< ,1a gale. Toutefois, si les services compétent [G trouvent des locaux dont la disposition s< 1_ prête à ces destinations, la commune s< contenterait provisoirement de les utilise: en remettant la construction à des temp ir meilleurs. 'U * * * Avant la guerre, leé» cent-kilos étaient forl B~ nombreux dans le Grand-Bruxelles. !" Groupés en ,,chochetés", ils aimaient l 37 parader dans les cortèges, à participer auj II festivals de province et 6e complaisaienl l" dans des agapes cordiales arrosées de vra 1 lambic. '6 Ils né dédaignaient pas de montrer qu'il; . ' étaient fort ingambes... malgré leur poid: ,(ï énorme; et beaucoup se souviendront de h 1 course pédestre du ,,Cent-Kilos Club", orga nisée par ,,La Dernière Heure". Aujourd'hui les cent-kilos sont devenu; des poids-légers; ils sont maigris lamentable L- ment; il en est qui ont perdu jusqu'à 7i sl kilos! ' " Ceux qjiie jious avons connus dans toute n la splendeur do leur adiposité, bedonnant el r le gros visage fleuri, flottent actuellemenl dans des atours devenus trop amples ! Ce sont surtout les fonds de culotte qui témoi- - gnent de leur richesse de chair d'autrefois mais, philosophes, ils se résignent, et l'ur d'eux disait: ,,Dans mon fond de culotte, i y a. de quoi tailler un costume pou* moi: fiston. Somme toute ,notre amaigrissteinenl est profitable ! ** is Ils slacccmmodent aisément, nos cent ; kilos. t :s Un acte de banditisme d'une audace in croyable a été commis la nuit aux Maga s in s de la Bourse, Boulevard Anppac Quatre imdividus armés, dont un. avait^ st. figure recouverte d'un masque, se sont i i- troduits dans les magasins vers minuit. ] veilleur se trouvait à ce moment au < à étage. C'est là que les quatre bandits so c parvenus à le surprendre et, pendant q1 i- l'un d'eux lé menaçait, de mort en br i- quant sur lui le canon de son revolver, 1 à trois autres lui ont jeté une pièce d'étof i- sur. la tète, puis ils lui ont lié les mai; •é I derrière le dos et l'ont déposé ainsi sur ,s plancher. Les bandits se sont mis alors 5_ pilier les rayons de soieries; ils ont' enle1 0 polir environ 50,000 francs de marchand e ses qu'ils ont transportées sur un camio; e La police informe. • Mlle Marie V.... de Vilvorde. avaii c envoyée à Bruxelles, samedi après-mid par ses parents, pour faire un dépôt c 30,000 francs chez un notaire du centre c la ville. En passait place*Liedts. à Scliae ' beek, elle entra dans un café. Laissant : 1 sacoche renfermant les 30,000 francs si ■" la table, Mlle V... se rendit à la cour. " son retour, la sacoche avait disparu. I }X)lice a ouvert une enquête qui jusqu présent n'a donné aucun résultat. 6 * * * l~ M. le commissaire de police d'Uccle, pri !" venu que le restaurant de M. V...., chau séo de Waterloo, avait été mis au piUag pendant la nuit, se transporta immédiat ' nient sux les lieux. Au cours de sou enquê le commissaire apprit que les objets val L" avaient été transportés au moyen d'une vo l" ture attelée d'un cheval chez une femn e D...., à Boitsfort. Une perquisition prat quée chez celle-ci fit, en effet, découvrir ur grande quantité des objets volés. Outre 1< marchandises et objets divers qui ont él saisis, on a encore volé 25 bouteilles de vii e 150 serviettes,' 50 nappes,- des liqueurs, d< " cigares, etc. i * * * s On sait que depuis quelque temps déjà ]V e Emile Duray, bourgmestre d'Ixelles, ava £ dû cesser de s'occuper activement de so cabinet, pour motif de santé. L'espoir qu'o avait de revoir promptement le premier nu gistrat communal de l'important faubour reprendre ses fonctions est déçu. ° M. Duray, qui souffre d'un surmenag 1 général, vient de se retirer à la cam^>agin 1 à Longueville, près de Jodoigne, pour êti • précis. J Président du Conseil provincial, adminif 'trateur du Crédit communal et de l'Intei communale des Eaux. M. Emile D.uray, qi ^ communale à l'administration communa e d'Ixelles depuis plus de trente années, es 7 remplacé par M. l'échèvin Fernand Cocc dont l'activité, dit-on, n'a jamais été pli: P grande. fc * » * a La servant de M. Despret, rentiei - avenue Louise, 420, descendait de gran - matin, lorsqu'elle aperçut un individu blot dans un coin de la saille à manger. L'escarp i prit la fuite, chargé de plusieurs colis. L s servante se mit à sa poursuite en criant t „Au voleur!" Un agent de police Vouli ? barrer la route au fuyard, mais celui-< 3 renversa son adversaire en lui jetant u i volumineux paquet dans les jambes1. L voleur parvint à s'éclipser, emportai! i comme butin de l'argenterie, des objet k d'orfèvrerie, etc., etc. r *■&}{■ s Un vol audacieux a été commis la nu: - dernière rue de la Madeleine, dans le looc de la Grande Harmonie. Des voleurs qi soait arrivés avec une charrette ont enlevé u - grand nombre d'escajbeaux, une douzaine d • banquettes, des cadres et des planches ave 3 trétaux formant la scène, v Après avoi : chargé le tout sur leur véhicule, les valeur ont disparu. * * * 1 Ainsi qu'il avait été relevé par l'en ' quête à laquelle s'est livré fa police c'es 3 bien le nommé V..., de la rue Comte de Fiai: 5 dre à Molenbeek, qui est l'auteur du meui 'tre commis vendredi soir, boulevard d'An ; vers, sur le nommé R..., de la rue Saint 1 Martin. L'autopsie pratiquée par les me 5 decins légistes a démontré que l'arm 5 avait pénétré dans le coeur et que le cou 5 avait été mortel. Samedi matin, le meui ' trier s'est constitué prisonnier au commis sariat de la place du Nouveau-Marché-aux 5 Grains. Il dit avoir agi dans un rnomen de fureur quand il a vu R..., avec qui i s'était battu la veille; mais il n'avait pa 1 l'intention de le tuer. Le meurtrier a ét éeroué à la prison de Forest. L A CSarad Les Petits Frères, de l'Institut St-Amain de la rue St-Michel, et les Jésuites, de L i rue Savaen-Ste-Barbe.. ont-tous dû qùitte ! leurs importants établissements qui ont ét transformés en ambulances pour faire plac aux blessés allemands dont la ville regorge Les Allemands ont établi un grand cham] \ d'aviation à Mariakerke-lez-.Gand, au châ teau de Ter Beeken. A V ii © é Nous- apprenons la mort à Visé "do M. Yicto • Marie-Fayen, ancien bourgmestre de la ville '• décédé le 8 mai dernier, à l'âge de 75 ans. L'ab > soute suivie de l'inhumation au cimètière d Lorette a eu lieu le vendredi 10 courant. M. Victor Marie consacra le meilleur de soi temps et de ses connaissances à la prospérit du Comice agricole de Visé, dont il était depui si longtemps le président actif et éclairé. Clie valier de l'ordre de Léopold, décoré de 1; - Croix civique et de la médaille commémorativ de Léopold II, il était en outre porteur de 1; décoration spéciale agricole et du Mérite agr: cole de France. Comme bourgmestre de Visé c'est sous son administration que furent cons truits les bâtiments de l'Hospice des vieillards les anciens remparts transformés én boulevard ' et la ville .dotée d'un service des eau^ Les opérations militaires ; Vilenies contre-attaques des Français. *1 Lss ,,poilus" enrayent toutes les tentatives des Allemands dans U la contrée de Blêrancourt, rejettent l'ennemi au delà de l'Oise à l'est de Champigny et exécutent des contre- ie usitaniiPQ phiiesm® à Pnnoçf rit* Cn/ccnno ^ L'offensive allemande. is Brillantes réactions françaises, '5 . (Communiqué officiel.) r<z PARIS, 31 mai. La pression allemand« [. continua sur l'aile gauche des Françai , dans la région de la Basse Ailette. Le< Français brisèrent toutes les attaques enne mies dans la région de Blêrancourt et l l'ouest, de ce secteur. Au cours de l'actioi i. ' iés Allemands avaient réussi à passer l'Oise [e à l'est de Champigny, mais ils furent aussi le tôt rejetés sur la rive opposée. Pour le reste l'ennemi tendit surtout des efforts dans h a secteur de Soissons et plus vers le sud ei L-r direction de Neuilly Saint Front. à. A l'ouèst de-Soissons les Français pro .a noncèrent des contre-attaques , vigoureuse; à et brisèrent toutes les tentatives des Aile mands. Ceux-ci subirent de très fortes per tes el ne purent réaliser le moindre progrèt - eur ce point. Par contre ils gagnèrent quelque terrair e à ''ouest de la route de Soissons à Châteai Thierry et dans la direction de cette ville a où ils dépassèrent- Oulchy-la-Ville et Ouiohy le-Çhii^au. Dans le ceutre des détachements avancés 0 atteignirent la rive septentrionale de 1s - Marne entre Chartèles et Jaulgonne. e Sur l'aile droite des Français la eituatior ne s'est pas modifiée, pas plus qu'au nord-é ouest et au nord de Reims. ^ Rien à signaler. ; (.Cmnmu'niquê officiel.) LONDRES, 31 mai. Rien à signaler sut le front britannique. it Les Américains réussissent un raid en ^ Woevre. (Com-muniqu-é officiel.) g LONDRES, 31 mai. Au cours d'un raid exécuté ce matin en Woevre par les Améri-e ca-ins des treu-pes techniques détruisirent lés î, positions a-vaiicées de l'ennemi. Les Améri-e cains infligèrent à l'ennemi des pertes en morts, blessés et prisonniers, i- En Lôraine la lutte d'artillerie se ràlen-•- tit. ii Rien à signaler dans les autres secteurs 0 tenus par les Américains. t, Ce matin, de bonne heure, des aviateurs , américains abattirent un appareil ennemi. Los Britanniques abattent 28 appareils allemands. ', LONDRES, 31 mai. Hier les pilotes bri-d tanniques lancèrent 38 bombes sur des voies :i ferrées, routes, dépôts de munitions et can-e tonnements vers Merville, Armentières, Ba-a paume, Albert, Valenciennes. 28 appareile : ennemis furent abattus -et 6 autres contraints .t d'atterrir ; 2 ballons allemands furent dé-•i truits. a La nuit dernière nos aviateurs -lancèrent e 17 tonnes de bombes, notamment sur les t bassins de Bruges, où éclatèrent de grand's s incendies. Ils lancèrent 44 tonnes de bombes sur les gares et bifurcations de Mets-Sablons, T'hion-t ville, Vourcelle, Ka.rthaus et Esch. .1 Toufe nos appareils rentrèrent indemnes. 1 a Détails intéressants. 0 Le correspondant spécial de Reuter pré. c de l'armée française annonça vendredi soir r que l'ennemi parvint à réaliser chaque jour s | des progrès grâce à l'arrivée continuelle de troupes fraîches. On a déjà constaté la présence de 40 divisions allemandes tandis que - d'autres divisions devront encore prendre t part à la bataille. Jeudi une lutte particu- - lièreinent violente eut lieu dans la vallée de - la Crise, une petite rivière qui coule dans la direction nord et qui se jette dans l'Aisne - près de Soissons. Les attaques et les contre- - attaques se succédèrent. Une division fran-s çaise parvint.à reprend/e le village de Ber-) zy et à avancer sur la rive orientale jusqu'à - 'Noyant. Mais les Allemands attaquèrent avec des forces importantes et rétablirent leur front après une lutte acharnée, t Près d'Hartennes les Allemands se servi- 1 ' rent de nombreux détachements de tanks, s Partout où l'occasion se présente les alliés 0 font des contre-attaques, quoiqu'ils sachent que tout au plus ils pourraient arrêter temporairement l'ennemi qui est de beaucoup supérieur en nombre. Dans la vallée de l'Ailette, lundi matin, immédiatement après le début de l'offen- 1 sive, treis bataillons français furent isolés f dans le Bois de Pinon, au nord du Chemin 5 des Dames. Ils se trouvaient naturellement 3 perdus sans espoir de pouvoir échapper, au milieu de la vague allemande, mais ils en-} voyèrént des pigeons-voyageurs avec la com-" muni,cation qu'ils s'étaient retranchés aussi bien que possible et qu'ils résisteraient jusqu'au dernier homme. La dernière communication fut reçue mardi après-midi, à 2 heures. Elle dit: ..Nous résisterons iuscfu'a'u bout". La bataille de l'Aisne. LONDRES, 31 mai. Le correspondant de Reuter écrit: Il n'y a encore aucun indice que la pression allemande 6'affaiblirait. Sur l'aile droite l'ennemi, en dépit de la résistance opiniâtre, a réussi à avancer ses lignes au nord et au sud de Scissons sur les deux rives de l'Aisne. Au centre ses éléments avancés continuent à réaliser des progrès. Hier apiès-midi » j'ai vu éclater des obus des pièces de cani-5 pagne allemandes sur les hauteurs. Au nord des ballons captifs allemands se trouvaient suspendus dans l'air. Vers le nord une forte colonne do fumée indiquait la direction de Ville-en-Tardenois. Sur tout le front des détachements d'in-fainterie allemands pénètrent graduellement dans les bois, réalisant des progrès partout où ils peuvent trouver un point faible dans les lignes françaises abondamment pourvues d'hommes. Sur les routes on croise de na-j vrants cortège de réfugiés. Ces maiheureux ont non seulement dû abandonner leurs maisons mais encore le fruit de plusieurs mois ; de travail. L'offensive allemande et la presse. PARIS, 31 mai. Les journaux, dans les commentaires que leur inspirent les événements militaires de la journée d'hier, constatent surtout deux faits: D'une part, au centre, l'avance ennemie n'est poursuivie lentement qu'au prix des pires difficultés; d^autre part, aux deux ailes, ils n'ont pas réussi jusqu'à présent à élargir leur champ d'action. Cette dernière circonstance les gêne évidemment, leur avance constituant une sorte de poche. Il est vraisemblable qu'ils feront de grands efforts pour l'élargir. Cette poche allemande, mesurée à sa base, avait hier soir 40- km. de Soissons à Savigny; de haut en bas, de la Vesle à la Marne, elle était de 35 kilomètres. Cette situation ne serait pas tenable très longtemps. Les journaux prévoient doue que, pour l'améliorer, les Allemands chercheront par tous les moyens à l'étendre à gauche et à droite en vue de dégager le plus possible leurs flancs. L'événement, attendu qui endiguera le flot allemand sera l'intervention des réserves françaises. Jusqu'à présent ce 11e sont que des troupes en nombre limité qui ont été engagées, ce qui explique la poussée allemande jusque vers la vallée de la Marne. Au su^t du rôle que vont jouer dans un délai prochain, qu'il n'est naturellement pas possible de fixer d'avance, les réserves françaises agissant en forces considérables, M. Henry Bidou écrit dans le ,,Journal": On doit compter avec l'arrivée des réserves françaises, dont la première action ne pourrait guère se faire sentir que le troisième jour et qui ne peuvent avoir leur plein effet, en mettant les choses au mieux, avant le cinquièmé. Je prends pour base de ces calculs ce qui s'est passé en Picardie; au mois de mars, l'attaque est du 21; la première intervention du corps Pelle est du 23 et ce corps n'a été lui-même rejoint par le gros des réserves que le 26; en appliquant la même règle à la bataille actuelle, on voit que le gros des réserves ne ferait sentir son poids que le sixième jour, c'est-à-dire le 1er juin. Mais cette comparaison n'est faite que pour fixer les idées et n'a aucun caractère absolu. Ajoutez qu'une offensive en pleine avance a un certain caractère insaisissable qui la rend difficile à fixer, la fâit échapper, par son avance même, au^. contre-attaques méditées contre elle et dérange1 ainsi le calcul. D'autre part, l'aviation est arrivée sur le champ de bataille. Elle a complètement maîtrisé les avions ennemis, dont 42 ont été descè'.-clùs pn trois jours. Elle a bombardé les points de passage, les gares, 1& cantonnements, harcelant l'ennemi et gênant se« mouvements. En somme, conclut M. Henry Bidou, l'ennemi a largement exploité un premier succès, mais nous avons I9 droit d'attendre la riposte avec oonfianfe. La bataille est en cours ; suivons-en de sang-froid les péripéties. Les Allemands ont abattu leurs cartes, l'état-major français a encore les siennes dans sa main: attendons le moment où nous lesi verrons tomber. L'offensive allemands et l'opinion américaine. NEW-YORK, 31 mai. Le „New-York Evening Sun" écrit: Tant que les soldats allemands douteront que la présence des forces américaines sur le front constitue pour eux une sérieuse menace, ils ne se rendront pas compte de ce que l'avenir leur réserve^ Quand ils sauront qu'une nouvelle armée augmentant pour atteindre rapidement deux millions d'hommes s'apprête à leur faire face, ils éprouveront un découragement qui rendra plus aisée la tâche de les vaincre. Montrons au soldat allemand qu'il a été trompé, que les Américains ont heureusement traversé l'Océan en nombre formidable ;. montrons que chaque Américain est meilleur combattant que l'Allemand, comme le Français l'a déjà montré, et sa puissance de résistance descendra au-dessous de zéro. L'offensive allemande et l'opinion neutre. BALE, 31 mai. La ,,National Ztg." de Bâle écrit au sujet de l'offensivo, allemande: Malgré ses succès actuels l'Allemagne se voit toujours contrainte de continuer la guerre à l'infini ; sa situation ne changera pas, elle sera pire demain. Une pression ; fera naître une contre-pression et il n'y a pas seulement que l'offensive qui fasse sentir son poids mais encore et bien plus la haine et la volonté du monde inflexiblement résolu à sombrer plutôt que de ^e laisser dicter par Berlin une nouvelle organisation.Exploits d'aviateurs américains. PARIS, 1 juin. Chaque jour apporte la preuve de l'activité et de la maîtrise des aviateurs américains. Marti:, h reuf heures du matin, les lieutenants Rickonjinkcr- èt j Campbell attaquaient en.-.^iibl-"! J drille do sis avions ennocais, en abaitajrô

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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