L'étoile belge

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10 February 1914
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fiïardi 19 favriar 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : Qn ail : 18 fr.; 6 mois, fr. C.r>o; 3 mois, fr. 3.i POUR LA PROVINCE : En an : S« fr.; 6 mois, fr. S.SO; 3 mois, 5 fr BUREAUX : rue des Sables, 13, ouvei ts de 9 à le S* province il suffit de remettre le prix de l'abonnement au fart Edition G Baromètre du 10 fevner 5 heures Tempôr. movB* norm1, le 9 '"5 Maximum .t<- a / r v<»U-\ 1'. > SI nnntim .le la JyJS nu 6 - ('"- Barom.'t. ^ aôi,« Quantité d'eau / A de K a « h <*. f ''cP \ prles24h-- 0ir'u'] Of/siTratm/is fi^ ■£' I cjb\ de midi Terni érature, fj 'j? 3^® -- i| _ W'i H h umJ !.• ''<>•= V^T'""VjL & $ ^ X. huzn. abwil.). i)I Vent ilom'inan VcS? J/ / ^ L>'clin, ma :n. V ^ ?// 12".r>'>'5 Êphêmérides \^*// j? le\Q fécri'r Soleil : ^ Lune : lover. 7 h. 5 lever, IfiU.'JD couclier, 16 h. 49 Coucher, 7 u. 14 Prévisions de l'Observatoire : Vent S. faihle: bi'au. Service dex ma».es Ostende-Doiivres Etat <io la mer, le 10. à 4 heures : peu agitée :3mm , tfSteKS ,W âra •£&*-*** rfftii ^ *am^i a ^ jtm Fpinu», Anglelerre Alls'uagne et l 9 f , pir trimestre m . , ANNONCES • <5 e™ 1* lien'*; minimum 4 liines. f- 1 «o. piy* (19 ! l moi pos'ale, ( • payable n as «ne» La, RPntSÎTSPÇ îîlIRîPfn Las ;.nnonra* remise- avaii: * hou.-e- i I'uH.cj de J'ubilcilA llollauae, 7 fr, — oruiia-Duclté, 6 fr. ] muiid*it-. Od s uoiiil.liOOl IV? IIHlIXlvl U r.iO Neuve, pavai-dent le soir luciue. ÉTBA1TGEE, I-UJ a. ijrxii JrC. s Le» entboliqueK intégristes et le Vatican On sait que la lutte avait repris cemmenl en Allemagne entre cath ques intégraux (le clan de Berlin) catholiques plus ou moins teintés d' portunisme (le clan de Cotogne). Ce ci, comme on sait, admettent la con tution de syndicats chrétiens mixl e'est-à-dire composés de catholiques île protestants pratiquants unis pi lutter contre les socialistes et les li raux, tandis que ceux-là réprouv toute solidarité et tout contact en catholiques et non catholiques. Le c de Cologne a l'appui du centre, c'i à-dire du parti catholique politiq tnent organisé, et le clan de Berlin surtout soutenu par le parti religie spécialement par le cardinal-archevêi de Breslau et par l'évêque de Trê\ ce qui n'empêche- pas d'autres évêq de se trouver dn côté du clan de îogne. On sait aussi que la réce offensive du cardinal-archevêque Breslau s'est retournée con Ire lui, ce 3 permis au clan de Cologne de tri( pher. On aîllrme que le Vatican n'a caché sa désapprobation à l'archevêi de Bresfau, non pas qu'il condamnât thèse, mais parce qu'fl jugeait i Mgr Kopp avait commis une maladre en soulevant à nouveau la questior surtout en la soulevant publiquemc Le Vatican vient même de manife: i nouveau, et publiquement, ses pn fences pour les syndicats exclusivem eathofiques et pour la fraction ii griste du parti catholique, fi l'a fait d une lettre adressée au prince-évêque Vienne par le cardinal secrétaire d'E Il faut savoir que la lutte est enga également en Autriche entre catholiq intégristes et opportunistes. Les [ miers, qui ont pour organe le Sonntt blatt, n'otit pas craint de faire plane soupçon de modernisme sur le p >/rand nombre des associations cath *?ues autrichiennes, lesquelles s aPhuyées et encouragées par le noL archevêque de Vienne, Mgr Pifil. dernifef, qui est un homme de tact el mesure, a déjà dû remettre à l'or plus d'une fois la petite fraction ii griste. Mais en ces derniers temps conflit est entré dans une phase aig Toutes les associations catholiq d'Autriche, sauf une, ont adressé à I chevêque de Vienne une protestât énergique contre l'organe du cath eisme intégral. Le comte de Tra mannsdorf. qui est président de la fé ration catholique autrichienne, s rendu à Rome el a été reçu par le p; et par le cardinal Merrv del Val, a quels il a exposé la situation. Le p: a fait au comte de Trautmannsdorl O —«L- il W V-- * "■ « ré- meilleur accueil et lui a fait savoii Mi- « qu'il le bénissait, lui et tous los calho et liques qui se trouvent en communioi op- étroite avec l'archevêque, Mgr Pilïl. 1 J>;" Cette déclaration' du pape a eu natu 3t'- Tellement un grand retentissement c ,cs> Vienne, où on l'a considérée comme ur désaveu formel infligé à la fraction in lé )ur griste. Mais celle-ci ne s'est pas tenm bé- pour battue. Elle a de très puissant; snt protecteurs, notamment la comtessc ^re Chotek, sœur de l'archiduchesse héri lan Uf-re, qui aurait fait plusieurs fois le ?st- voyage de Rome pour défendre sa thèse ue" Et on a sans doute trouvé au Vaticar K' Que les opportunistes triomphaient troj ux> bruyamment. La Reichspost, qui es !ae considérée comme l'organe de l'archi esi duc-héritier, vient donc de publier un( |^es lettre du cardinal secrétaire d'Éta adressée à l'archevêque de Vienne e n^e dans laquelle Mgr Merry del Va de exprime la profonde douleur, l'étonné 3111 ment et l'impression pénible éprouvé: lm" par le pape en constatant qu'on avai Pas mal interpété ce qu'il avait dit dans uni llle audience purement privée ; on a laisse ■ sa croire qu'il avait pris une décision défi lue nitive sur des questions importantes ss® alors qu'il s'est réservé de les examinei d'accord avec l'épiscopat autrichien. L< IJ11- pape confirme ensuite par la lettre à l; fédération populaire catholique, que 'léj celle-ci réprouve formellement toute u erreur ou tendance erronée, en particu llé" lier dans le domaine politique et social ans e[ répudie complètement l'idée de vou de loir introduire en Autriche le système "y- des associations interconfessionnelles ?ee et reconnaît, conformément aux ensei lies gnements du Saint-Siège, que la ques ,re" tion sociale n'est pas une question pure ment économique, mais essentiellemen 1 le une question religieuse et morale et '".s comme telle, soumise au jugement et < nnt l aulorité de l'E?lise. Il est dit, dans une on' incidente de cette lettre, que le pape ; déclaré que le système interconfession nel pouvait être considéré comme nor ae interdit dans certains pays, mais dan: Cl£e des conditions déterminées et moyen nant des précautions particulières. Ie C'est un réconfort pour les inté- lle- gristes, non seulement pour les inté- Jes gristes autrichiens, mais encore poui ceux d'Allemagne. Le Vatican, en effet, J,," prend à nouveau nettement position u(~ contre les syndicats chrétiens mixtes dé- sorte que l'on peut dire que, s'i est a réellement désapprouvé la récente: ipe agression du cardinal archevêque de ux- Breslau, la désapprobation n'est que ipe formelle. Il est, au fond, entièrement le d'accord avec le prélat de Breslau NOS DÉÎPÊiGHES Services spéciaux de l'ETOILE BELGE 0n ■ visiteur «postolique » -i Paris Du Temps : , Pn Par'® beaucoup, flans les milieux ec-h! S quel Pa"si«ns, de la pré-e<ice et des démarches du P. Sauba, religieux de cettiarram, an résidence habituelle à twme. Ce personnag-e aurait été envoyé di-rectement par le Vatican, à l'insu de i'aa*-tnevêffue de Paris et des évêques de f ra/ice, pour déposer l'abbé Anizon, supérieur général des Fràres de Saint-Vincent de Paul, sous prétexte de faiblesse dans la ttireotion de son institut. msinbres de la société, paraît-il, ont été en majorité opposés à cette me-sure ra-ojoaJe ; des scènes pénibles ont marqué la céreanonie où le P. Sauba proclama ce^ dé-cisione. On anmonoe nue plus de cent frèr es Saint,-Vincfent-de-Paul ont immédiate-demandé à quitter leur société. Mais le P. Sauba ne s'est pas boiTié à cette exécution. Il a voulu encore instrumenter contre une congrégation de Normandie. On l'accuse d'avoir tenu des propos désobligeants pour l'épiscopat fran-çads. Un évèrrue aurait recueilli des témoignages caractéristiques à ce«t égard et se serait plaint au pape de l'attitude de son missus dominions. Les choses en sont là. Urïe autre congrégation française est menacée de la » visite» du bouillant Béthanramite... à moins (lue les évèques intéressés ne prote«f^nt assez énergiquement ccmtre ces procédés par trop sommaires. Le^ frères de Saint-Vincent-de-Paul dont il s'agit ici, et qu'il ïie faut nas confondre avec les Lazaristes qui ont été fondés r»ar saint Vincent de Paul, dirigent les plus importante patronages de jeunes ge«ns à Paris. Accident dans une usine l ne explosion de mine s'est produite dans une usine hydro-électrique de Pan. Un ouvrier & été tué. Deux autres sont grièvement blessés. Le fermier-espion Dans un interrogatoire qu'il a subi lundi matin, à Nancy, le fermier Théodore Bur-pard cessé de protester de son innocence Il a prétendu s'intéresser beaucoup a la photographie et aux choses militaires, comme ancien' soldat, ma.is n'a pas essaye dit-il, dfe surprendre les secrets de lu défense noftionaJe. Au surplus, il a déclaré qu'il ne répon-«îrrvt dorénavant qu'en présence de son Rvo?at. De nouvelles perquisitions or.-t été opérées d'abor'd chez Mme Charles, maîtresse de l'espion, où une volumineuse corres- ^ ** uaub un peut logement de la rue de la Hache. De nombreux documents et des photographies ont été trouvés par la police. Un incendie à Lille Une importante filature de coton de Lille a été détruite en partie lundi par un incendie. Les dégâts s'élèvent à un mil- On a retrouvé soius un mur écroulé de I usine le cadavre d'un pompier dont on ignorait la disparition. Au cours de l'incendie, trois autres pompiers ont été plus ou moins grièvement blessés par l'écroulement du pan de mur. ALLEMAGNE Le voyage du kronprinz en Afrique Pour expliquer les bruits contradictoire* concernant un voyage dtu prince impérial et de La princesse en Afrique, il y a Ideu de constater que l'on étudie actuellement la question relative à un voya.ge que le prince et la princesse feraient dans le courant de r l'été autour de l'Afrique pour' visiter toute* r les colonies allemandes et y recueillir des renseignements, mais qu aucune dâei'sion f définitive n'a encore été pris**à ce sujet i Le gouvernement alsacien-lorrain M. Frenken, directeur au ministère de la justice de Prusse, est nommé sous-secrétaire au ministère pour l'Alsace-Lorraine II est chargé du département de la justice en remplacement de M. Pétri. M. von Tra ut, directeur ministériel à r l'Office de l'Intérieur d'Alsace-Lorraine ê est mis à la retraite. Il est remplacé par M. Cronan, conseiller ministériel et pléni- c poteentiaire d'Alsace-Lorraine au conjseU 1 fédéral. 1 La question des syndicats chrétiens A La suite des divergences qui se sont produites da.ns le parti d'u centre au sufet des syndicats chrétiens, un comité central de ce parti s'est constitué à Berlin. Ce comité .a pris nettement position en leur faveur contre les représentants de la tendance dite « berlinoise » qui voudrait les voir disparaître. La Germania, organe du centre, relève l'importance de cette organisation qui sera désormais la juridiction suprême du parti pour l'empire et qui veillera sur sa disciple et son homogé^té politiques. D'autre part, à Bochum, un congrès des délé rués de ces cyndica.ts a protesté également contre l'a lejod^noe be^îiinôi^e. Les organe^ des autres pnHis siuivent c avec une grande attAnt:on cette lutte qui t pourrait amener une désagrégation pao. c tielle du centre. Ils se demandent avec in térêt quel sera le résultat final et ce qu fera Rome. Les BerLlaer Neuesten Nachrichten écri vent : La question est d'un haut fcntérê générai .pour toute l'Allemagne, car il s'a i -r-t en définitive de savoir si les organisa tionis catholiques abandonnées à elles-mê mes ou même combattues pair les in-té iraux, qui savent avoir Rome derrière eux vont disparaître, laissamt ainsi le cham' Mbre aux socialistes q.ui étendront désor mais le.ur influence incontestée sur trou 1 ensemble de la classe ouvrière allemande Le journal conclut que c'est l'e devoir d l'Etat d'intervenir et de faire savoir qu: n'est pas permis à uru facteur étrange d'intervenir en Allemagne dans une que* tion qui n'est pas exclusivement religieus et qui pourrait avoir une si grave répea cussian politique. ANGLETERRE Concussionnaire condamné Le commissaire en chef Lowry, inculp de détournements sur les fonds naval s'élevant à plus de 14.000 liv. st,, a ét condamné lundi à trois ans de travau forcés PAYS-BAS Pour protéger les marins Lundi après-midi a eu lieu à Rotterdar l'inauguration du bureau municipal d'er rôlement pour marins étrangers afin d 1 les protéger autant que possible contre le . aLus du logement. Le bourgmestre a pit „ noncé un discours dans lequel il a fait reî ' sortir qu'immédiatement après que le pr< '' jet fut connu les logeurs induisirent coi î sidérablemen-t leurs tarifs. AUTRflCHE'KONGRIE , La conférence des députés allemand, r de Bohême - La conférence des députés allemand i qui a eu lieu samedi à Prague a été trè i orageuse. Le président a dû quitter le fau 4 teuil. Dimanche, au Casino allemand, une con férence plénière a réuni les députés aile , mands de Bohème, des membres du pai _ lement à Vienne et les anciens députés . s la diète de Prague. L'assemblée a décid «à 1 unanimité moins une voix de prendr , part aux négociations tchèques-allemande - si la question de la délimitation national . en Bohème doit figuier au premier plan Le député Turnwald de Reichenberg ; " donné sa démission. Les transports vers l'Amérique 1 pourparlers qui ont eu lieu lundi as s ministère du commerce autrichien ave Les compagnies autrichiennes, ailcman des, hollandaises, belges et françaises d navigation entre l'Europe et l'Amériqu l du Nord ont permis de constater la possi 3 biLité d'une solution satisfaisante des quet tiions actuellement ©n suspens. On est certain, dès à présent, que les de mandes diu gouvernement autrichien rec€ vront satifaction, surtout en ce qui con . cerne l'augmentation de la «participatioi , de Trieste aux transports à destination de l'Amérique du Nord et la réglementa . tion du commerce constitué en Autrich i poour Le transport des énnigrants. Les pourpa rlers vont se continuer ce | jours prochains. ESPAGNE i Le retour de M. Ossorics à Madrid | M. Ossorios est arrivé lundi à Madrid l II a été salué à la gare par M. Maur. pendant que 200 partisans de ce demie criaient : « Vive Maura 1 Mort aux assas a sins ! A bas le ministère !» Un télégram me a été adressée au majordome du pa lais royal de Séville demandant respe( tueusement au souverain d'obliger se ministres à protéger la vie de ceux qu défendent la patrie et la monarchie. Une fillette en tue une autre d'un coup de fusi A Pozo de Rambla, une filllette de 13 ans occupée aux soi-ns du ménage, étant insul tée par la fenêtre ouverte par deux autre: petites filles, prit un fusi] et fit feu su celles-ci. L'une des fillettes, âgée de 7 ams ) a eu le crâne fracassé. i PORTUGAL Le nouveau ministère Les nouveaux ministres se sont rendu au palais de Belem où ils ont été présen f tés à M. de Arriaga. La composition di ministère est telle qu'on l'a annoncée i l'exception du ministre de la manne, qu est le capitaine de marine Auguste Neu parth. M. Bernardino Machado a déclaré au: journaJistes que le programme du câline : est basé sur la réconciliation de la fam'ill< portugaise. Un meeting de cheminots i Les cheminots ont tenu, à Lisbonne, ur i meeting qui s'est terminé dans un ordn ; parfait. La réunion a décidé d'attendre avec confia nce la constitution du nouveau caornei pour présenter ses revendications. TURQUIE Les réformes en Arménie On mande de Constantinople au Temps L'accord relatif à l'Arméivie a été défi nitivement paraphé dimanche soir par It gra .d-vizir et !e chargé d'affaires Je Russie L'accord a été obtenu à la suite d'urne communication du chargé d'affaires d* Russie suivant laquelle le gouvernemenl russe est en principe pleinement d'accord avec la Porte. La Porte prévient les ambassades qu'elle s'adressera aux puissances pour nue celles-oi lui .désignent une liste de candidate pris dans les Etats neutres pour les postes de deux inspecteurs généraux, un pour chaque zone des vilavets arméniens. Après réception de cette liste, dans laquelle la Porte fera son choix, elle.comrmi-niquera officiellement aux puissances l'en semble des réformes et elle annoncera pro bablement simuLta.némont la nomination des inspecteurs généraux. BULGARIE Une réunion publique mouvementée Les socialistes de Philippopol.î ont tenu dimanche une réunion publ:onp dans l.e but de protester contre la dissolution du conseil municipal. A la suite d'un échange - de propos assez vifs, les assistants en sont 3 venus aux mains et un agent de police est intervenu pour rétablir Tordre. Un des - orateurs a tiré sur lui, mais ne l'a blessé t que légèrement. Les assistants se sont en- - suite dispersés sans autre incident. Pro- - cès-verbal a été dressé aux organisateurs - de la réunion, ainsi qu'à iauteur du coup - de revolver tiré sur i'agent. i ROUMANIE ~t M. Venizelos à Bucarest M. Venizelos, président du conseil de e Grèce, a déjeuné dimanche chez M. Bra-1 tiano, président du conseil de Roumanie, r Le roi a fait présent à M. Venizelos de i- son portrait en émail. e Diiinaruche soir, le ministre des affaires - étrangères a offert un dîn«fr de gala en l'honneur de M. Venizelos. A ce dîner assistaient les princes héritiers de Grèce et de Roumanie, tous les ministres et les hauts fonctionnaires. M. Pachitch à Bucarest e s M. Pachitch, président du conseil de é Serbie, est arrivé dans la matinée de lundi k à Bucarest. MAROC Le successeur du général Girardot Le général de brigade Baumgaiten, com-a mandant rn litaire du territoire de Taou-_ rirt, est nommé mu coinmjandement des e troupes d'occupation du Maroc oriental en s remplacement du général Girardot, décédé. ^ ETATS-UNIS ' Chute mortelle d'un officier aviateur i- Un lieutenant aviateur est tombé à San Diego (Californie) d'une hauteur de cinq cents pieds dans La baie et s'est tué. Les spectateurs prétende:.! que le moteur 3 a éclaté et a projeté Taviateur hors de l'appareil. g MEXIQUE s Une promesse sujette à caution Après avoir eu une conférence avec M. Wilson, M. Bryan a annoncé qu'il avait * reçu du général Villa l'assurance que,, dans le cas où une attaque serait dirigée ^ contre Torroon, les sujets espagnols se-& raient protégés. 3 Une prise s a Une dépêche de la Vera Cruz annonce que les troupes gouvernementales se sont i emparées dimanche soir de presque tout l'approvisionnement de pétiole du général Villa. U resterait seulement aux chemins de fer internationaux mexioams un approvisionnement pour six jours. c La famille Madeiro vend ses biens " On annonce de Mexico à la Tribune de a New-York que la famille Madeiro a vendu à un milliardaire américain toutes ses propriétés de GuayuLe (Nord du Mexique) pour la somme de 11 millions de pesos. JAPON Le budget de la marine i i La commission du budget de la diète a voté une réduction de trente millions de 3 yens sur le budget de la marine. ——Biiwiri—m iwii w i—cxB—a—ca—a——b—ai 3 Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. , Les éïhmsiIs ïateps r La Triple Alliance et la proposition anglaise On mande de Londres au Temps : Les s puissances de la Triple Alliance ont fait j savoir au gouvernement britannique qu'elles acceptent l'envoi de la notification qu'il a préparée et qui est destinée à faire connaître au gouvernement grec les in-. tentions des puissances en ce qui concerne l'évacuation de l'Epire. Les négociations , se poursuivent en ce qui concerne la Tur . quie, mais il reste acquis que les deux ; communications seront faites simultajié- • ment. , La proposition» de rédaction de l'Angleterre a été adoptée dans ses grandes lignes. Les puissances de la Triple Alliance ont demandé seulement d'eux précisions supplémentaires : la première qu'il soit entendu que l'évacuation commencera dès le lor mars et ne pourra se prolonger au 5 delà du 31 ; la seconde qu'on communique sans retard à M. Venizelos, auii n'en a pa: 1 encore reçu officiellement communication, ! îe tracé de la frontière sud tel qu'il a été 1 fixé par le protocole de Florence Dépêche de Londres : Les puissances de la Triple Alliance , se déclarent prêtes à ' étudier les légères modifications dé la fron-' tière albanaise proposées par M. Venize-5 las. Elîltes acceptent en termes généraux hes propositions britanniques relativement à la notification à faire à In Turquie. Elles expriment l'avis qu'iil convient d'attendre les réponses d'Athènes et d>e Constan-1 tinioplie avant de s'occuper des mesures évoûtueHes tendaut à . imposer le respect des décisions des puissances. On annonce que les milieux grecs estiment nue cette ligne de condinite srv*a dé-savn.ntao-ftuse pour la Ctrèoe. Celle-ci sera forcée d'abandonner les gages qu'el'e a pris sans avoir la certitude que les îles à elle attribuées ne seront pas attaquées. Dans quolques milieux diplomationies on estime que cette situation entraînera , rie nouveaux délais pour lia notification des décisions des puissances. Le prochain voyage du prince de Wied La Tribuna de Rome écrit : Le prirree de Wied, après ses visites à Rome et •> Vienne, rentrera en Allemagne, et, de là, s'embarerue.ra pour l'Albanie, dans le port que, suivant les ciî'constances et le moment, il jugera opportun* pour la rapidité et la commodité du voyage. Les gouvernements italien et austro-hon-grois ont décidé de ne donner au choix qui sera fait aucune signification nol:t:mie et de n'exercer sur le prince aucune infli ence le laissant entièrement libre de choisir le port italien ou austro-hongrois qu'il ju géra le plus opportun. Ces gouvernements o^t décidé, continue-le journal, d'offrir au prin-ce de s'embar quer sur un navire appartenant à la puis sance sur le territoire de laauelle se trou vera le port choisi. Ce navire sera escorté par un navire appartenant à l'autre puis sa" ce. Pôoêche de Vienne : Les journaux du soir annoncent que le prince de Wied, cru avant son départ de Berlin a notifié offi ciellement aux représentanis des grandes 1 puissances et à la commission* de contrôk <, qu'il accepte le trône d'Albanie, sera pen ,j dant son séjour à Vienne reçu en audience par l'empenîur. ^ Les musulmans d'Albanie et le prince de Wied r On mande de Scutari au Temps : Deux délégués catholiques albanais sont s partis dimanche de Scutari pour aller of frir la couronne au prince de Wied. ^ Le colonel PhiUflps. ,j;ouve.rneup art- c glais, avait invité les chefs indigènes, tant musulmans que cathoiiques, à participe1 r à cette mission. Les musulmans ont obsti .ément refusé d'envoyer des délégués de , leur confession offrir la couronne à un prince chrétien. Les catholiques sont donc partis seuls. Le colonel Philipps continu- ^ ses négociations, espérant déterminer l'en r vot de musulmans. On estime généi-^le c ment à Scutari que les musulmans persis r teront dans leur refus. ^ Mffi 3 Noies parisiennes .j Lo bulletin de vote v Bien que la question soit inscrite à l'or- * dre du jour de la Chambre pour jeudi, il r est douteux que la discussio i prenne toute s son ampleur, ou même qu'elle s'engage sé o rieusement. C'est que cette question n'est pas peu importante : il ne s'agit de rien Q moins que du droit de vote pour les fem s mes. Il serait assez surprenant que, en j cette fin de législature — alors que tant de n travaux urgents sollicitent le parlement. s on alordât ce gros morceau. ^ Mais quel chemin parcouru depuis l'ère t des plaisanteries qui éclataient en feu>. r roulants, à cette seule idée des droits élec- r toiaux des femmes, et depuis le temps où. sous la Seconde République. l'Assemblée ( nationale refusait dédaigneusement aux femmes même le droit de pétition. — Il y a là, s'écriait fougueusement l'un des représentants, M. Quentin-Bauchard, J une affaire de décence publique, de dignité parlementaire I Quels seraient donc l'autorité et le sexe qui domineraient ici ? Et Léon Gozlan, dans un article amusant, d'ailleurs, s'il paraît aujourd'hui bien arriéré, écrivait ironiquement à pro-pos des prétentions poétiques des femmes : « Les femmes veulent dor\c perdre les quelques restes de grâce qui les distinguent encore des hommes? Pendant quelque temps, il n'est pas mal qu'il y ait encore deux sexes : plus tard, br/ verra! m Léon Gozlan frémissait à l'idée de femmes élec- : tri ces. ^ Au théâtre, les revues ridiculisaient à j-, qui mieux mieux ces prétentions politi- a ques, et comme une apôtre du dnvt des ' femmes, Jeanne Deroin, s'était bravement portée candidate. mnlTré son iné*?ibilité, ^ on la représentait, en lui donnant le nom (( de « Jeanne Bédouin », faisant sa profes- n sion de foi en couplets : v Sur les au^st'ons les moins comprises a Pouvant pnrl-er deux heur's de t^-mps. Comme vous, j" dirai des bOtlses. Mais J'en dirai bien plus longtemps ! '] Tout ceci paraît prodigieusement \ieil- " lot. Les idées ont marché, ce genre de railleries date lourdement, et voici que ce e droit de vote, on accepte, tout au moins. ^ de le discuter. A vrai dire, y a-t-il une q bonne raison à faire valoir contre le vote n féminin dans les élections municipales, p tout d'abord ? Ceux qui protestent contre 0 une telle prétention', assez soutenabie, ce pendant, sont surtout atteints de ce que ^ Lombroso appelait le « misonéisme », ou p horreur du nouveau. Mais à présent que cette question est ? presque mûre, et que les hommes paraissent disposés à faire quelques concessions, e: le fait eu lieux, c'est l'indifférence générale ^ des femmes à bénéficier des droits récla- , méls pour elles. Sans doute, il y a quel- ' ques suffragettes qui font grand bruit, qui p ne manquent pas l'occasion d'exprimer p leurs revendications, et ce sont celles, par p exemple, qui, ces jours derniers, ont pré " tervdu se faire inscrire sur les listes élec . torales. Mais combien sont-elles? Quell' ^ toute petite phalange elles forment à côté v des autres, qui ne souhaitent nullement a d'aller déposer dans l'urne — puisqu'on n continue à donner ce nom pompeux à une e' assez vilaine boîte en bous — leur bulletin, ei qui n'ont aucune jalousie de ce privilège s( masculin, qui haussent même les épaules a à cette idée 1 Un pur instinct les avertit- ^ elle qu'elles r/auront pas grand'chose à gagner à cette égalité ? Il y a quelque soixante-dix ans que s'a-cite ce rêve du droit des femmes. Il semit philosophiquement assez piquant que, au moment où il y aurait quelque possibilité qu'il devînt une réalité, la gmnde majo rité des femmes repoussât ce don ou n'en , fît aucun cas... Paul Ginisty. g a^ qi i Correspondance particulière de I'Etoit.k belge a] Paris, 9 février. qi L'Académie politique ,n' le D'ici quelques jours, M. Léon Bourgeois d< va solliciter les suffrages de l'Académie p, française. Je dirai prochainement quelle d' sorte d'opposition lui est faite au sein de fo l'illustre assemblée. Pour aujourd'hui, ne ?€ voyons dans sa candidature qu'une preuve pi nouvelle du goût de jour en jour plus \if rfi qui pousse les hommes politiques vers la in célèbre coupole. ni Nouvelle, la situation ne l'est pas. C'est m plus exactement une tradition qui renaît, le En effet, dès la Restauration, c'est-à-dire ni à partir de 1815, pairs et députés commer.- n«' cèrent à loucher vers le pont des Arts. Et in le nont des Arts ne leur fut jamais cruel fie C'est sous le gouvernement de Juillet ^ 1830 d' 1818) que l'Académie fut le plus hospita- LI lière aux hommes politiques. Thiers et la. Guizot y continuaient leurs querelles par- pi lem^ntaîres. Aussi, aucun candidat ne re nouvait être à la fois le candidat de l'un fir et. le candidat de l'autre. A part ça, l'Aca- té démie ne s'occupa que de Littérature. ai Sous le deuxième Empire la vieille eom n> pagaie, toute peuplée d'orléanistes et de to ^gitimistes, se fit un plaisir d'agacer le tyran ». C'était un titre déjà que d'être ésagréable à Napoléon III. Le tyran en ouriait. Cette bonne humeur désarma la ieilîe dame, qui accueillit à l'occasion uelques favoris des Tuileries, comme 'euillet par exemple. Mais à partir de 871, avec la nouvelle République, la ré-erve fut plus grande encore. Le chemin u pont des Arts fut pendant plus de quinze ns barré aux hommes d'Etat républi-ains.Le premier, M. de Freycinet sut s'insi-.uer dans la place. Il était président du onseil lorsqu'il se présenta, ce qui faisait ire à Renan : « M. de Freycinet aura mon uffrage, à moins que le président de la tépublique ne brigue le fauteuil, car le résident de la Républiejue lui est hiérarchiquement supérieur. » A la suite vient :hal!emel-Lacour, président du sénat, ora-îur prestigieux, au talent âpre, dur, clair omrne une plaque d'acier. Son discours e réception fit presque scandale, parce ue les mystères célestes y étaient traités e « jeu de billard de l'univers ». M. Des-hanel dut pen après à sa qualité de prévient de la chambre de voir s'ouvrir pour ,ii une porte déjà entr'ouverte, que de-aient franchir bientôt MM. de Mun, Ri-ot, Poincaré, Denvs Cochin. Voici maintenant M. Léon Bourgeois, 'ar ses titres, il égale n'importe lequel de es collègues sénateurs ou députés. U a oc-upé les plus hautes fonctions de l'Etat, n'a tenu qu'à lui d'occuper la plus haute, on mérite d'orateur est incontesté. U préente cette particu lan té d'avoir écrit un vre, ce qui fera bon effet auprès de cette ssem'nlée rép itée composée d'écrivains Tl 'occupe d'œuvres bienfaisantes comme feu T. de Monthvon. Il est diplomate, il a ravaiHé à la paix, il a conseille de se pré-are.* à la guerre. En un mot, il est un de es hommes pour lesquel® il faudrait inenter l'Académie si elle n'exista.it pas, irit ses titres sont grands. Beaucoup plus rands, certes, que ceux de M. Barthou, ui cultive, lui aussi, en ce moment, le irdin où poussent les palmes vertes. J.-M. Gros. ALLEMAGNE Zorrespondanct particulière de Z'Etou.b belge Berlin, samedi. NOTES BERLINOISES Le kronprinz en Afrique C'est une chose décidée ; au mois de lin, le kronprinz, renouvelant le geste ardi du prince Albert de Belgique, ira vire un grand voyage dans les colonies llemandes de l'Afrique. Il s'y rendra en uel'pue sorte officiellement, et aussi en >uriste — une sorte de « tourisme offi-iel », — dont M. Poincaré inaugura l'ère >rs de son voyage en Limousin l'an der ier. C'est-à-dire que l'héritier présomptif oyagera à bord d'un navire de guerre liewand et aura une grande suite, mais ne fols en terre africaine, il ne voyagera ue pour son instruction et son agrément ensonnels. Le prince, que l'atmosphère es bureaux de l'état-major assomme, est nchanté de cette grande escapade qui urera six mois. Il va même, si l'itinéraire u'on lui fabrique en ce moment le per-îet, faire de grandes chasses, et il n'est as du tout impossible qu'il profite de l'oc-^sion pour visiter, au tour de ce voyage, ss colonies anglaises et belge de l'Afri-ue équatoriale. Ce sera, je crois bien, la remière fois qu'un prince-héritier étran-er franchira officiellement le sol du Con-a. tout au moins de>puis l'annexion. Offi ciel leiment, le voya ge du kronprinz *.t surtout un voyage de documentation, n réalité, il est celà, aussi. On n'est pas iché ici de voir l'héritier du trône, de qui in a tant parlé, et même trop parlé, dénis un an, sortir un peu de l'empire et rendre un peu l'adr de l'étranger. Le rince lui-même sent que ce voyage est écessaire à sa popularité, que ses écarts langage ont si souvent mise en ques-on. Il n'y a que la kronprinzessin que ce iyn.se n'arrangera pas tout à fait. Elle lirait souhaité d'être de oe beau voyage •a.is, à côté eie son mari, qu'elle aime, le a quatre fils qu'elle chérit tendrement dont l'éducation est l'objet de tous ses lins. Elle restera tranquillement au foyer /ec eux ; et pour que le temps ne lui palisse pas trop long, elle ira s'installer Zoppot, près de Dantzig, ofi elle retrouva les amis qu'elle s'est faits si nom-•eux et si attachés, pendant les deux ans le le kronprinz a passés à la tête des hus-irds de la mort à Dantzig... Naturellement des mesures de sécurité léciales vont être prises dans toutes les ilonies où passera le prince. On veut évi-r jusqu'à la plus vague possibilité d'un rcident ou d'un attentat. Lors du vovage îe le prince fit aux Indes, il y a quelques inées, on avait envoyé de Berlin quelles « fins limiers » chargés de dépister >n seulement les curieux, mais encore s malfaiteurs et les anarchistes que tout m lacement princier met en branle. La "dire de Bombay et de Calcutta avait n il leurs pris la chose assez mal. Cette is-ci, des forces policières imposantes ront envoyées en éclaireuses pour tout éparer et surtout pour déblayer le ter-in. On ne redoute rien des populations di°-ènes qui feront tout n a tu.rel lement le eill'èur accueil au « fils du grand ^hef ». ais on pense à ces cerveaux brûlés par soleil africain que la vue du jeune ince pourrait troubler et déchaîner. Le ivire de guerre qui transportera l'altesse i ri aie n'est pas encore désigné, ni la ittille de torpilleurs qui l'escortera. U est lilleurs possible encore qu'un navire du ovd ou de la Iïapag soit détaché pour circonstance et mis à la disposition du ince, car on trouverait peut-être dange-ux, dans certains mil;eux, de priver la tte de ln mer du Nord de plusieurs uni-* pendant près de six mois. D'autant :c la flotte de la mer du Nord, la "home et» allemande, est déjà dégarnie de ute la division qui attend dans la mer Méditerrar»«ée que la question d'Orient s'éclaircisse et soit élucidée. C'est l'empereur qui, en ceci comme en toutes choses concernant ce voyage, décidera de ce qu'on fera. Il y a déjà de grandes intrigues parmi les gens de cour à l'effet d'être désigné par le maître pour faire le voyage en com-nagnie du prince. Des savants, des artistes, des voyageurs se sont fait recommander aux ministres afin qu'ils fassent en sorte qu'un regard favorable tombe de l'orbite impériale sur leur petitesse. Les savants veulent renseigner le prince sur la faune et la flore africaines ; les peintres veulent absolument croquer le prince dans la brousse, les voyageurs veulent montrer au prince comment l'on voyage en Afrique et le documenter sur les questions cle portage et de ravitaillement si importantes en Afrique. Il y a même des opérateurs de cinématographes qui ont fait leur demande à l'Office colonial à l'effet de c tourner » son altesse impériale au milieu des forêts de l'Afrique équatoriale allemande ! Ces demandes, toutes ces demandes, sont soigneusement classées et il leur sera donné une réponse lorsque l'empereur et le prince auront pris leur décision. Les frais du voyage, qui seront énormes. seront supportés, naturellement, par l'Etat prussien. Le prince Hi-même se moque bien du côté grave et utile de son voyage aux colonies. Ce qui lui importe avant tout c'est de respirer pendant quelques mois l'air libre de l'océan et de la brousse, après l'atmosphère sévère des bureaux du grand état-major de l'armée. Et je gage que ce qui séduit surtout le prince, c'est de pouvoir arborer enfin un beau casque colonial, un beau casque blanc, un casque enfin qui ne soit pas à pointe!... X. P.-S. — Dans ma dernière «Note» consacrée au « Presseball » on me fait dire, parlant du chancelier : «En habit noir, il a, l'air d^un instituteur de long village ». Ce qui n'a pas de sens. .T'avais écrit : « D'un long instituteur de village. » Les lecteurs de l'Etoile, qui se trouvaient au « Presseball », auront sans doute, selon la formule, rectifié d'eux-mêmes. Mais il y a les autres qui, pour leur bonheur, n'y étaient pas, et qui n'auront rien compris à ce « fouchtra ». Il esi interdit de reproduire nos cor-rpsvondances, à moins d'en indiquer la veurce. INTÉRIEUR Les faussaires Nous avons dû, il y a quelques jours, rappeler à l'ordre une feuille cléricale qui nous attribuait, en l'imprimant entre guillemets, un texte que? nous n'avons jamais écrit ni publié. La même feuille — le XX' Siècle, puisqu'il faut l'appeler par son .nom — s'est encore distinguée lundi. Cefcte fois, elle n'imprime plus son faux entre guillemets : elle se contente de le présenter à ses lecteurs comme une conclusion logique de nos articles. Un correspondant du XX' Siècle a soutenu avec le plus grand sérieux que l'instruction primaire donnée en flamand est la meilleure préparation à l'étude du français. Nous avons communiqué cette trouvaille à nos lecteurs, et nous en avons fait ressortir les beautés. Or. le XX' Siècle, après avoir reproduit un morceau de notre commentaire, ajoute ce qui suit : L'Etoile est donc d'avis' que la langue véhiculnire doit être, dan& toutes les écoles et pour tous les enfants, dans quelque laraajue que ceux-ci aient été élevés, le français. Nous convenons qu'elle peut invoquer, à l'appui de son opinion, des autorités qui ne sont pas négligeables, par exemple le gouvernement prussien, qui traite les Polonais et les Lorrains de langue française à peu près oo-mme" l'Etoile veut qu'on traite les Flamands ett Belgique. Dans la Pologne prussienne, tiouis les enfants du peuple sont instruits, à l'école, en allemand et rien qu'era allemand. Ils n'en savent pas un mot avaint de s'asseoir sur les bancs I Cela ne fait rien. De m&me dans la Lorraine française. Il faut (,'ua tous tes petits Lorrains soient élevés «û allemand, même s'ils n'en ont jamais entendu une syllabe à la maison paternelle. « Vous faites des estropiés pour la vie », dit k ce propos aux maîtres prussiens, dans Colette Handoche, M. Maurice Barrés. Rien de plus juste. Sous prétexte que M. Beu-lemans estropie le français, 1 Etoile veut qu'on estropie tous les petits Flamands en les instruisant dans une autre langue que leur langue maternelle. Ntfus ne la savions pas si férue du caporalisme prussien. Ceci dépasse les bornes. L'Étoile belge a publié sur la question des langues des centaines d'articles. Elle n'a jamais changé de langage : nHo s toujours réclamé pour le père de famille le droit de choisir la langue dans laquelle il désire faire instruire son enfant.Le XX* Siècle nous attribue une opinion que nous n'avons jamais exprimée. Nous le délions de trouver dans notre collection un texte qui lui permette d'excuser son incartade. De deux choses l'une : ou bien la conclusion du XX' Siècle ést un acte de démence, ou bien c'est te plus impudent des mrnsnng°s. Le confrère aux guillemets peut choisir. GSe année, — 3NP -Êi

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