La dernière heure

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11 February 1914
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I ■ 1 ———■——^ BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Eios annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'AGENCE H A VAS, 8, place des Martyrs, 8 (1« étagre) = à Bruxelles. La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS BRUXELLES PROVINCE Fr. 1.00. . UN MOIS. . . » 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 « 12.00. . UN AN • 16.00 Pour l'étranger lo prix de Bruxelles, le port en plut. 11 n'exute pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles indiquer, en s'abonnant, si l'on déaire recevoir l'édition du soir ou celle du matin. — Les frais de recouvrement sont à la charge des abonnés. N" 42 NEUVIÈME ANNÉE MERCREDI jjl FÉVRIER 1914 CINQ CENTIMES LA CLAQUE AU THÉÂTRE L'émoi est grand, en ce moment parmi la population artistiqui lyonnaise; et comme dans la citi des canuts, ainsi que partout ail leurs, les moindres incidents qu se déroulent dans ce monde turbu lent, et emphatique, prennent l'im portance d'affaires d'Etat, tout Lyon qui discute en est occupé. Voici la cause de ce bruit, don les journaux de théâtre nous ren voient les échos. Les artistes di Grand-Théâtre viennent de faire à leur directeur, la communicatior suivante, qui porte leurs signatu res : « Les soussignés, en présence di l'hostilité croissante du public e de la presse contre la claque, on décidé de s'en passer à dater di ce jour. ». On imagine comment Lyon si trouve actuellement divisé ei « claqueurs » et « anticlaqueurs » car, partout, prononcer le mot di « claque » dans un groupe de per sonnes approchant de loin ou di près des théâtres, c'est soulevei des discussions sans issue sur l'u filitê ou la nuisance de cette ins titution archaïque et universelle qui fleurit à Bruxelles comme par tout ailleurs. Combien de fois avons-nous en tendu, à l'apparition d'un acteui en scène, de ces bravos retentis sants, mais sinistrement isolés, je tant le froid dans la salle où il: voulaient amener la chaleur! C'était la claque qui gagnait sor salaire, mais manquait son but. E le public, choqué, se rebiffait, s< jugeant assez grand pour manifes ter lui-même ses sentiments, san: qu'on l'y force. D'autres fois, lors que quelque tirade émouvante e quelque couplet bien lancé lu avait plu, ce même public avai une sorte de reconnaissance au: vigoureuses battoires des galeriei de prolonger bruyamment son en thousiasme. La claque fodonc, comme tout) chose, de bo'|| et de mauvais ef Jets. Les artistes eux-mêmes, en dehors de ceux de Lyon, ont, < son endroit, des opinions diverses. _ .mais souvent favorables. V u -un l'ai"1" rai1, d'.-^ète. « S elle se pohteiuJ&./ dit-il, dfT'stnvn le public, de soutenir son enthou siasnie, en ayant le grand soin d( se dissimuler aux yeux de tous, elle, rendrait service aux ajiteun et aux interprètes. » Yvette Guilbert en explique ain si l'utilité : « Beaucoup de rimes passeraient inaperçues, si la claque n'en soulignait pas la richesse. Et puis, ça réveillé les critiques qui dorment, les gens timides qui n'osent pas applaudir, et ça .rappelle à la bienveillance les gens qui ont les mains nickelées. » La grande Rachel ne dédaignai! pas le succès artificiel, comme on peut le voir par cet extrait d'un billet que lui adressa un « chef de claque » qui ne l'avait pas satisfait : « Mademoiselle. Je ne puis rester sous le coup des reproches qui sont tombés sur moi d'une bouche comme la vôtre 1 A la première représentation, j'ai donné trente-trois fois et toujours de ma personne. Nous avons eu « trois acclamations, quatre hilarités, deux tressaillements, quatre redoublements et deux explosions indéfinies. Et même des stalles se sont fâchées et ont crié : « A la porte ! » » Mes hommes • étaient sur les dents; ils m'ont signifié qu'ils ne pourraient recommencer pareil service. Ce que voyant, j'ai demandé le manuscrit, je l'ai profondément étudié et j'ai dû me résigner à faire des coupures pour la seconde représentation. » En tout état de cause, bénissons Rachel de nous avoir conservé ce caractéristique et savoureux chef-d'œuvre, qui montre quel homme important est un « entrepreneur de succès, lorsqu'il est conscient de ses devoirs. Son office, d'ailleurs, est loin d'être gratuit; lui-même paie parfois très cher, à la direction du théâtre, le droit d'organiser les ovations; il doit ensuite user de toute son habileté auprès des artistes pour rentrer dans ses fonds et s'assurer un honnête bénéfice, voire même une enviable aisance. Il sait, généralement, se faire payer d'avance, car il se méfie des contrats; un tribunal de commerce français n'a-t-il pas, en termes bien ronflants,condamné son commerce en un jugement où l'on relève cette phrase : « Les manifestations achetées à l'avance enlèvent ou détruisent la liberté d'examen du public payant; elles peuvent troubler la sécurité des théâtres et sont, par suite, aussi contraires à l'ordre public qu'aux bonnes mœurs ! » Pour notre part, la claque nous apparaît comme un genre spécial de publicité. A ce titre, elle désigne au public certains objets sur lesquels son attention n'eut point été attirée sans elle. Si le succès en découle, c'est à leur valeur intrinsèque qu'ils le doivent. Elle n'a fait que l'amorcer. F. n. t ' ' Vue escadrille do torpilleurs grecs est en ce moment a'* in>« ^ dans le port d'Ostende, elle provoque la vive curiosité des ta'» * 9 * i i a ▼ y-* d'un avortement, et il se fait que cette I Z\ p p Z\ I r\ p opération a été pratiquée sur une per- > *JL A Lllvl—à sonne malade et pouvait peut-être être justifiée. DES Cependant, dans le cas présent, la hâte ' avec laquelle on a procédé ne s'explique M*. . T -, que par des considérations extra-médi- FDFCÏNS oales a—j jls m—t ain ks L'avocat, reprenant le rapport d'au- topsie, conteste l'état de gravité de la malade. En tout cas, les prévenus ne ï FÇ FfeFRAT^ TOÏTPHFNT pouvaient, sur son aspect général, con- LLO ULDAIO lUU^ncni stater l'aggravation de l'état de Mme A LEUR TERME Cela est si vrai, que le docteur G... > n'a. pas rappelé le docteur Geeraerts, qui soignait spécialement la malade L'AUDIENCE DE MARDI pouf 5011 afi<ÎCt:on tuberculeuse. • L'avocat s'efforce de montrer que les M' Lerat, après avoir rappelé qu'il a ™PP°.rt-> entre les deux médecins étaient établi la parfaite correction de son client P intimes que ceux que 1 instruction " jusqu'au moment où il commença à don- a e - > ner ses soins à Mme A..., expose dans II insiste pour dire que la lettre du - ses moindres détails comment l'opéra- mari ou, en tout cas, la certitude de son j, tion a été pratiquée. retour prochain, a été la raison première { Elle n'a pas été faite avec une hâte de 1 intervention des médecins. i blâmable. Elle a duré plus de vingt- M0 De Craene insiste surtout sur la quatre heures. L'avocat expose les dif- prévention d'homicide par imprudence. : ficultés opératoires que le médecin a il s'efforce d'établir qu'en supposant 5 rencontrées, difficultés insurmontables l'opération nécessaire, les prévenus ont ■ qui devaient amener la mort. aggravé les risques de danger par l'in-r compte, le ministère public suffisance des précautions prises avant ne fait plus ici que le procès de 1 appa- d'intervenir et par la méthode qu'ils ont ' reil de Former. Or, celui-ci est classique, choisie. ■ il est bien plus souvent employé que ne „ , ,, , ■ , le pense l'organe de la loi, l'avocat l'é- ^n terminant, 1 avocat Tappelle la si- tab'it en lisant dans des revues spéciales tuation de la famille A..v dans laquelle L de nombreuses observations de méde- ja mort de la malade a jeté le deuil et cins qui en ont fait usage. douleur. La cour ne peut pas rendre un arrêt Réolimie Hu ministère niiMir disant ou'up méthode opératoire est réplique au ministère puonc , pvûrcrablo"à'Une autre. La justice pour- m. r. Simon, prenant la parole en- rait atteindre un médecin, s il s était suite pour répliquer, dit que Ton a sur- trompe dans la prescription d un médi- tout, au banc de la défense, contesté cer- • cament ou en posant un diagnostic, mais taines conclusions du rapport des ex-oe n est pas le cas ici. perts, en disant que ceux-ci avaient , \ 11 y,? aucun reproche a faire au changé de sentiment devant le tribu-docteur M... quant a la maniéré d opé- nal rer. L'opération prenant une allure dan- . ^ ministère public rappelle que les gereuse, le docteur a téléphoné à la ma- docteurs ont dit qu ils persistaient dans terni té, pour demander qu'on lui en- conclusions de leurs rapports; il s'en voie aussitôt du sérum. Il ne se cachait ".endra donc a ce qu'ils ont écrit. donc point. M. Simon discute longuement la dé- La malade étant à l'agonie, le docteur position de M. Corin, dont lès paroles M... est resté plus de deux heures à son ont été, dit-il, actées parfaitement dans chevet jusqu'au moment de la mort, te plumitif d'audience. Comment a-t-on pu dire que les méde- Me Royer. — Réentendez-le donc. cins ont abandonne leur malade comme Le ministère public s'élève à nouveau des malfaiteurs^ contre la tendance qu'il trouve à la dé- A pi os 1 opération après le décès, le fenàe de vouloir faire juger les prévenus docteur M... apprit seulement que le par d'autres médecins et de faire adopter mari n avait pas ete averti de son mter- f€Ur verdict par la Cour vention, qu.il y avait un amant, mais T , . . ... ., il ne savait pas alors que celui-ci était , n ai Pa,s v°ulu, dit-il en terminant, le docteur G... m occuper du coté moral dans cette af- II reprocha à son collègue de ne l'a- Pa^oe ^ue je n'ai pas l'habitude voir pas prévenu, il en fut fort fâché et c*€L. aiIe res P™0®3 de tendance. enfin prit la résolution de rédiger le cer- .-p? docteur G... se présente, de divers tificat de consultation et de le dater d'à- côtés, sous un aspect fâcheux; quant au vant l'opération. docteur M..., M6 Royer a dit qu'il était C'est la seule faute qu'il a commise; cçux mettant le plus de scrupules à elle ne saurait tomber sous le coup de Pratiquer une opération d'avortement. la loi. Tout au plus relèverait-elle d'un ^01S c'ire cl.lie ^ docteur M... a pu- conseil de discipline, qui, dans les con- olie, au contraire, des .écrits dans les- ditions du procès, ne serait certainement Quels il estimait, qu en cette matière, la pas sévère. liberté des médecins devait être plus On a dit qu'il y avait des question^ ^f^ue. que le président du tribunal ne devait , "°yer- — J ai dit exactement que pas poser. - le docteur M..., dans le cas d'une per- On ne devait pas demander aux ex- sourie enceinte, atteinte de tuberculose, perts leur opinion sur la culpabilité des était moins catégorique, quant à la né- prévenus. cessite d une intervention, que plusieurs M. R. Simon. — J'ai dit que la ques- de .ses collègues. ' tion n'était pas juridique. Vous J€^ez élément tout nouveau M0 Lerat reprend ces réponses des mé- oaus le débat, et je demande si je dois decins accoucheurs, qui disent que s'ils y repondre. étaient jurés, ils acquitteraient M... M- w,rnon' — vous pouvez y repondre Le docteur Corin a dit qu'il avait com- en termes généraux, comme je viens mis une imprudence; mais comme on lui u en parler. demandait de s'expliquer, il dit que le L'avocat général parle # alors longue- docteur M... avait commis une impru- ment de l'opinion publique, qui doit dence au point de vue de sa sécurité avoir satisfaction dans cette affaire, personnelle, en ne rédigeant pas d'à- M0 Janson. — Quelle opinion publi- i vance un certificat de consultation. que? ire d^di iaîtcc le m'n'st®re publie termine en disant LÈ.0 KjbrLlilL'c.S que si les prévenus sont acquittés, il » » faut que l'arène soit blanche, mais il ne La partie Civile faut pas qu'ils sortent de ces audiences M0 De Craene, second conseil de la Pai^a P01^ du privilège. partie civile, prend la parole. L audience est levee à midi et quart. Nous nous trouvons, dit-il. en orésence (Voir suite en nage 2.} Un nouveau Système de " Bertillonnage „ Après les mensurations et les fameuses empreintes digitales, le portrait parlé, etc., voici une méthode inédite d'identification des criminels. Le professeur H. S. Ilele-Shaw vient de la faire connaître, dans une conférence à l'Institut Royal de Londres. Il a inventé l'appareil ci-dessvs, au moyen duquel on enregistre la marche normale, gui. paraît-il, n'est la même pour personne. Il affirme que les résultats qbtenus sont extraordinaires. L'appareil peut se dissimuler sous un plane' er. et l'indication est vrise sans que L'ar..\is<: ne s'en ay.cv-nir.c. I ifi LE MARIAGE RELIGIEUX AVANT LE MARIAGE CIVIL UNE PRÉTENTION INJUSTIFIÉE L'ÉGLISE CONTRE U SOCIÉTÉ MODERNE / L'EgliBP et le parti clérical, qi ^est le bras politique exécuteur c - ses volontés, ne renoncent jama à leurs prétentions à l'autoril suprême. Ils peuvent, à certains m mentîj, être battus, être contraints, pî le malheur des temps, à faire des conce sions aux adversaires, ces modificatior superficielles n'altèrent pas leurs prii cipes. Ils les gardent, intacts, prêts les imposer à nouveau, quand ils e auront la force et l'oseront. Beaucou de gens se sont montrés surpris de l'o] position violente que le cléricalisme < le clergé font, en ce moment, en Itali à une loi qui a pourtant été admise p£ l'Eglise, dans la plupart des pays mi dernes, sans que la situation de l'Eglis en ait souffert le moins du monde. Nous voulons parler de la loi sur ' mariage. ,Le gouvernement italien di sire préciser, dans une loi, que le mi riage civil, seul valable au point de vr légal, doit précéder la cérémonie rel gieuse. On comprend que les catholiques s'o] posent à une loi qui porterait atteinte leurs convictions religieuses, ou qui si rait une entrave au libre exercice d leur culte. "V- La loi sur le mariage civil ne comporl aucune exaction de ce genre. C'est un mesure de régularisation légale en vu d'éviter les méprises. Etant donné qu le mariage civil est exigé par la légi: lation, il importe que l'on ne puisse ab\ ser de l'ingénuité de certaines personne; en l«ur faisant croire que la cérémoni religi|use, suffit .à 'gara/ntir tous leui droits^eticèux de?1*» f enfants. On ne voit pas en quoi pareille m< sure puisse blesser les consciences cath< liques. En fait, les protestations clér. cales sont uniquement provoquées pa la volonté de bien marquer la suprême tie du pouvoir religieux de l'Eglise vis à-vis du pouvoir civil. Cette attitude procède toujours de 1 même erreur fondamentale du cléricz lisme : les lois doivent être faites pou les catholiques et non pour tous le citoyens. Pour eux, le mariage n'existe que s': est consacré par un prêtre; en exigeai que cette consécration pourra précédé le mariage légal, ils entendent réduir l'importance de l'intervention du poi voir civil, par simple caprice d'ailleurs par manie ambitieuse, par passion d'à: firmer l'autorité de leur culte. Le seul argument qu'ils invoquent c'est que les gens, une fois mariés a-civil, sont tentés de se contenter de cett légalisation terrestre de leur union e ne se soucient plus d'associer Dieu leurs affaires. C'est possible. Mais il fau reconnaître que les personnes qui- agis sent de la sorte ne sont réellement pa catholiques et il n'y a pas lieu de le inciter à se soumettre aux règles d'un religion qu'elles ne professent point. Dans les pays o--' 'tmt depuis long temps donné au mariage civi sur. la cérémonie religieuse, les cathc liques s'accommodent fort bien de 1 situation, sans s'en plaindre. De temp à autre, un fanatique éprouve le besoii de se singulariser, en traitant avec mé pris le mariage civil et en réservan toutes les pompes et toutes les gran deurs pour l'Eglise. C'est son droit; i ne ridiculise que lui-même^.. Vpreuvi que les cléricaux n'ont auca <kf réel c'est que là où ils ont la iàiajoî commi chez nous, on n'a pas encore trouvé ui député ni un ministre pour proposer ui retour à l'ancien régime. Ce n'est pas à dire que personne n'j songe. L'exemple de l'Italie démontre au contraire, que la garde veille au Va tican et que l'Eglise n'a pas renoncé i tout jamais à son privilège. Nous y viendrons peut-être un jour. Mais voilà, le moment actuel n'es' sans doute pas opportun pour se lancei dans cette aventure; le cléricalisme belgt est occupé à des réalisations moins théo riques. En Belgique, il vise la belle ga lette, avant, tout, le matériel a le pas sur le spirituel. Encore un violent Incendie rue du Lombard Vers 7 heures et demie du soir, ur incendie violent a éclaté, dans un vaste immeuble installé aux n"° 13 et 15 de la rue du Lombard et occupé par différentes maisons de commerce. Le feu a pris dans les sous-sols, bondés de marchandises diverses. L'alarme a été donnée par les voisins. Aussitôt les pompiers de différents postes, sous les ordres du lieutenant Lambrecht, son! accourus. Grâce à leur prompte intervention, l'incendie, qui déjà faisait rage, u pu être localisé et on a pu empêcher les flammes de se communiquer au rez-de-chaussée. Ce n'e^t qu'au bout de deux heures de travail que les sauveteurs sont parvenus à se rendre complètement maîtres du sinistre. Tout oo que contenaient les caves a été détruit. 1 .os dégâts sont évalués à plus do 10.000: francs. TTHsr J DRAME MYSTÉRIEUX S'EST DÉROULÉ A MAISIÈRES ^ LE CARRIER A-T-IL TUÉ SA FEMME? Mon s, mardi. — La* jolie commune d Maisières s'est éveillée tout émue pa une mystérieuse affaire qui s'est déror lée, cette nuit, dans la maison d'u: jeune ouvrier carrier, le nommé Pierre Joseph Van Herck, né à Eethy le 1 novembre 1892. Il était 1 h. 20 du matin, quand u voisin de Van Herck, M. Visée, habitan comme lui la grand'route de Mons, er tendit des appels au secours, poussés pa le carrier. M. Visée arriva aussitôt; Va Herck lui dit. « Ma femme vient de s tuer! »; et, en effet, dans une petite aj il rière-cuisine, attenante à la chambre e coucher, il trouva le corps de l'épous Van Herck étendu sur le sol. 3 M. Visée, effrayé, alla aussitôt préve é nir la police, et, peu de temps aprèï 3. le garde champêtre Cardinal arriva pou faire les premières constatations. Pierre-Joseph Van Herck avait épous 3" à Mons, le 27 septy ;nbre 1913, la nommé i3 Marie-Catherine-Lbuisa Pouillon, née j. Turnhout, le 7 janvier 1886; le ménag , habitait alors en cette ville, rue Notr< a Dame, n° 41. Les époux Van Herc n étaient arrivés à Maisières depuis quinz p jours seulement; ils n'avaient pas d'er fants et semblaient s'entendre. Van Herck avait trouvé de l'ouvrage Obourg et travaillait régulièrement. UN HORRIBLE SPECTACLE A l'entrée du garde, celui-ci aperçu - le corps de Marie Pouillon la tête toui ,e née vers une encoignure formée par 1 muraille et l'escalier; le corps était er core très chaud; les cheveux étaient d< e faits et à la tempe droite se voyait un affreuse blessure d'où le sang s'étai échappé abondamment; la main droite l" oui portait des traces de sang sur 1 e dessus, reposait sur la poitrine de 1 [. morte; de la tempe trouée jusqu'au ba de la chemise, une traînée de gouttelei tes sanglantes, puis, entre les talon >- presque joints, des gouttes de sang; cor à tre le pied droit, un revolver gisait, 1 s_ gâchette calée. Sur le sol, une mince couche de sui e s'était étendue. Van Herck raconta que, lundi, ver 6 heures 3/4 du soir, il était revenu d e sa besogne et avait trouvé la porte clos e et sa femme absente; il se mit à sa re e cherche et apprit bientôt qu'elle s'étai e rendue à Mons. En revenant, raconta t-il, chez mon propriétaire et en me per 5" chant sur la fenêtre de mon habitatior l- je perçus une odeur de fumée; j'ai alor 3 pris une échelle chez mon voisin, i'a ' brisé un carreau de la fenêtre de dei ri ère; une bouffée de fumée noire s'es s échappée par l'ouverture. A ce moment, ma femme est rentré et, ensemble, nous avons pu constaté qu'elle avait laissé, avant son dépari un réchaud allumé pour y cuire le repa du soir; c'est de là que provient la suk r J'ai naturellement reproché à ma fen: me sa façon d'agir; elle m'a répond-^ qu'elle avait manqué le tram du retou 1- et que là était la cause de son retard J'ai ajouté: « C'est bon pour une fois Si cela arrive encore, je te mettrai à 1 a porte ! » Je me suis couché vers 9 heures et de r mie; la nuit, je^ne savais quelle heur il était, je me suis réveillé; j'étais seu dans le lit; j'ai passé un pantalon e j'ai mis mes sabots. En pénétrant dan 1 l'arrière-cuisine j'ai senti une odeur d , poudre et j'ai trouvé ma femme morte Van Herck porte à l'intérieur de 1 r main droite une tache de sang qu'il ex e plique en disant avoir pris sa femme pa le cou pour la relever. Van Herck a été conduit à l'amigo e [' mis en état d'arrestation ; il affirm - n'avoir jamais eu de revolver et ne pa s'expliquer la présence de cette arm chez lui. La gendarmerie de Casteau et le Pai 1 quet de Mons ont été prévenus. 2 LE PARQUET t Le Parquet de Mons, composé de MM ï Jonnart, procureur du roi, Detender, jug-t d'instruction, Pierrot, greffier, et Del place, architecte, a fait une descente accompagné de M. Dewez, médecin lé 3 giste, qui a examiné le cadavre. s Les magistrats se sont transportés à h a maison du drame et, après avoir fait le constatations d'usage, ont décidé de fair< photographier le cadavre de Marie Pouil - Ion, dans la position où il a été trouvé l avant que l'autopsie, qui aura lieu mer credi à 10 heures du matin, n'en soi faite. Van Heck, interrogé, a continué à pro tester de son innocence ; il prétend qu'i s'agit d'un suicide. L'arme avec laquelle Marie Pouilloi a été tuée est un revolver du calibre 5 t le barillet contenait encore cinq balle: - blindées. 1 Des recherches vont être entreprise: 4 pour savoir où l'arme a été achetée. Une foule énorme a suivi les m agi s » trats dans leurs opérations ; ceux-ci s< i rendront à nouveau demain à Maisières 1 — La Peur de la Prison Il y a un mois, un ouvrier poêlier ' demeurant rue Gray, à Ixelles, avait été ' condamné à trois mois d'emprisonne i ment pour coups et blessures. A maint; de ses amis, le condamné avait déclare qu'il mettrait plutôt fin à ses jours que d'aller en prison. Lundi soir, il quitta trois de ses cama-■ rades, en leur disant : « Nous ne nous , reverrons plus ». Rentré chez lui. i; absorba un violtfnt poison, qu'il s'étail procuré dans une pharmacie du centre de la ville. L'état du désespéré ne laisse pas d'espoir. Mort subite d'un Prêtre La nuit de lundi à mardi, le curé de l'église du Bon-Secours, M. Hauernals, âgé de 64 ans, était, appelé chez une mourante, rue de Woeringen, à l'effet de lui administrer les derniers sacrements. Arrivé là, et comme le médecin traitant lui apprenait la mort de sa pa-roisierine, il se sentit indisposé et, malgré les soins qu'on lui prodigua, il mourut bientôt sans avoir repris connaissance.Renversé par un chariot Mardi matin, un ouvrier charretier, Guillaume Devreese, conduisait, chaussée de Vlcurgat, un tombereau chargé de matériaux. A un moment donné, il trébucha et roula devant la roue du véhicule, qui lui broya la jambe. Le malheureux a été transporté à l'hôpital. t IU "MANIERE FORTE.. DU GÉNÉRAL BOTHA C'est le 24 courant qu'arriveront à sonnes furent interdits:. Londres, venant en ligne droite du Na- Les généraux boers .offrirent leurs ser- tal, les neuf déportés politiques, que le vices au premier ministre : Dewet dans général Louis Botha fit embarejuer à l'East Rand et Delarey à KrugersdoTp. bord de 1' « Umgeni ». Les neuf leaders du mouvement gré- La méthode du premier ministre du viste furent arrêtés en groupe, conduits, Sud-Africain a eu, au moins, le mérite sous bonne escorte, du Iransvaal au Na- de la simplicité : quand éclata, au début tal et embarqués à bord de 1' « Umgeni » de janvier, la grève des cheminots du qui, sans faire d'escale, a pris la route Transvaal et de l'Etat libre d'Orange, le de l'Angleterre. général Botha mobilisa immédiatement La décision du général Botha est, dans 80,000 hommes de l'armée territoriale, les milieux politiques anglais, l'objet de 9 Cette mesure eut pour effet, le 13 janvier vives discussions et qualifié d'acte r dernier, de voir les ouvriers du Trans- « cromwellien ». vaal dérider, à une majorité de plus des L'arrivée des déportés — dont aucun 1 deux tiers, la grève générale. n'est d'origine britannique ët parmi les- o La loi martiale fut immédiatement pro- quels se trouvent le secrétaire des che- damée, et Johannesburg prit tout de minots et des dockers et le secrétaire de suite l'aspect d'une ville en état de siège- la Fédération des employés de commer- , lie Palais de Justice fut assailli par ce — est attendue à Londres avec cu- _ des milliers de gens, allant réclamer un riosité. ' permis de circuler après 8 heures du soir. Elle suscitera, sans nul doute, de nou« Les rassemblements de plus de six per- velles et plus ardentes controverses. JLo paquebot "Umg-oni,, qui transporte les exilés en Angleterre 0 a. ■■ " 6 0 % l Lisez bien nos s i Petites Annonces Q : LA SEMAINE DES i SOUVENIRS t 1 Commence h .lundi 16 Février 1 ' LA POLITIQUE SUEDOISE j UNE SITUATION SÉRIEUSE ' LE CABINET DÉMISSIONNE Berlin, mardi. — Les journaux an-r noncent qu'à Stockholm on considère . la situation intérieure comme très se ^ rieuse. On s'attend à la démission du l ministère, ejelui-ci n'ayant pas trouvé 5 satisfaisante la réponse du roi aux re-3 présentations à lui adressées au sujet de son dise?ours aux délégations des pay-" sans. Certains organes parlent de la dissolution de la Chambre des députés et d'une abdication du roi en faveur de son ! j fils. ^ De Stockholm, on dément l'informa- ! tion d'après laquelle le roi serait tombé ; ' malade au château de Drottningholm. j Le roi est arrivé ce matin de Drott- ; L ningholm à Stockholm et il a reçu pres-, que aussitôt les membres du gouverne-* ment. Il est resté ce soir au château de _ Stockholm. L' « Aftonbladet » confirme que le roi | a communiqué au gouvernement, dès j! samedi matin, sa réponse au sujet de l'attitude qu'il adoptera dans la question de la défense nationale. [ Les membres du gouvernement se sont réunis pour délibérer. — Havas. Stokholm,; mardi après-midi. — Le mi-, nistère a démissionné. LA POLICE ARRÊTE ; UN FAMEUX "INCONNU,, La police de Saint-Josse-ten-Noode a mis en état d'arrestation, lundi soir, le fameux Auguste Caubère, bien connu d'elle et du Parquet. Caubère est cet individu qui déià a été condamné une demi-douzaine ae fois, ! en Belgique, sous ce faux nom, poui ; rupture de ban d'expulsion, et dont on . n'est pas encore parvenu à connaître la ' véritable identité. Caubère se prétend d'une famille très riche. « J'ai, dit-il, encore mon père et mon frère qui habitent la France, et aussi longtemps qu'ils seront en vie, personne ne saura qui je suis en réalité. Mais, après leur mort, je rentrerai définitivement en France, où je vivrai dans la richesse, tandis que jusqu'à présent, je préfère passer ma vie en prison. » En effet, chaque fois que le soi-disant Caubère est sorti de prison, il dépense le peu d'argent qu'il y a pu gagner et revient à Bruxelles. LE DRAME D'ŒTINGHEN MORT DE LA VICTIME Comme nous l'avons dit, la victime avait été transportée à son domicile, à Castre. Les médecins avaient, à certain moment, encore l'espoir de pouvoir sauver l'infortuné garçon, mais, dès lundi soir, son état s'était encore aggravé, et, pendant la nuit, il succomba après d'atroces souffrances. Mardi matin, le commandant de la brigade de gendarmerie de Vollezeele a procédé à une quatrième arrestation, celle d'un nommé Cyrille A..., haV'tant Oetingen. Jusqu'à présent, l'enquête n'a pu établir qui a Dorté le «oud de couteau mortel.i LE PRINCE DE WIED ARRIVE A ROME Rome, lundi. — Le prince de Wied est arrivé, ce soir, à 11 h. 05. Il a été reçu à la gare par le grand ^maître des cérémonies de la Cour, le marquis de Bo-readolma, le sous-secrétaire aux affaires étrangères, M. di Scalea. le secrétaire aux affaires étrangères, M, de Martin0, le cher du cabinet du ministre, M. Gar-basso, et- le capitaine Italo Moreno, attaché à la personne du prince pendant son séjour à Rome. Les nombreuses personnes se trouvant à la gare ont acclamé le prince de Wied, eriant : « Vive l'Albanie! » Le prince, après avoir salué les personnalités présentes, a traversé la salle royale et il est nionté dans une voiture de la Cour pour se rpodv». à sop-hôte-l -jRome, mardi. -— Le roi a conféré ;ïu prince de Wied le grand'cordon de l'Ordre des SS. Maurice et Lazare. Le prince de Wied s'est rendu, mardî à 11 heures, à la Consulta pour rendre visite au marquis di San Giuliano. Le secrétaire général d'u ministère des affaires étrangères, M. de Martino, et le baron AUotti, qui est désigné comme ministre d'Italie en Albanie, assistaient a * la deuxième partie de cette entrevue, qui fut longue. De la Con suif a, le prince de Wied est allé au Palais Braschi pour rendre visite au président du Conseil, M. Giolitti* LA RECEPTION DES DELEGUES Duiuzzo, mardi. — Essad pacha a reçu un télégramme du prince de Wied disant que le prince désire recevoir les délégué» albanais entre le 18 et le 20 février. Havas. AU PARLEMENT D'ALSACE-LORRAINE Strasbourg, mardi. — La deuxième Chambre du Parlement d'Alsace-Lorraine a repris, cet après-midi, à 3 heures, ses séances. Le gouvernement y assistait pour la première fois. On remarquait une grande animation dans les couloirs et dans la salle. Les tribunes publiques étaient bondées. A 3 h. 1/4, le nouveau gouvernement a fait son entrée et a pris place au ban Le comte SIEGFRIED VON RŒDERN Secrétaire d'Etat du ministère. La séance a été ouverte immédiatement par le président. Le comte von Roedern a pris la parole et a prononcé un court discours. Il a déclaré qu'il n'entrerait pas dans le détail et qu'il ne ferait pas de déclarations sur le programme général du gouvernement, celui-ci n'étant pas au courant des particularités de son ressort. Quant à la politique générale, le secrétaire d'Etat n'a rien à relever de spécial, étant donné que cette politique sera faite par le statt-halter, qui est toujours le comte de We-del, et dont les intentions sont nettement connues. Peut-être la Chambre a-t-eîle demandé une déclaration afin de connaître de plus près le secrétaire d'Etat, mais la Chambre et le secrétaire d'Etat apprendront à se connaître au cours des débats pour lesquels M. von Roedern exprime le désir que tous, députés et ministres, soient animés du désir de travailler pour le bien de l'Empire et d« l'Alsace-Lorraine. — Havas,

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This item is a publication of the title La dernière heure belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles .

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