La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1915, 01 June. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m32n58dq43/
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NUMÉRO : JUIN 191.* PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés., et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre Adolphe MAX. FONDÉE LE V FÉVRIER 19 Envers es personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dip-nité Patriotiaue. M,r MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER VU CT7 CnmiUTTAMT A A ITf'ITVT? PUMCriDC adresse télégraphique : KOMMANDANTUR-BRUXELLES rureaux et administration ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nul] I sous la domination allemande, no avons supprimé la page d'annonces conseillons à nos clients de réserv Ipnr Qrcrpnt nnnr Hpr tpmnc mpillpm AVIS A NOS LECTEURS. S'ils reçoivent la visite d'un honorable ecclésiastique qui voudra leur parler de la LIBRE BELGIQUE, du bien que fait ce journal, etc., Us sont priés de prendre poliment par le bras ce Boche ensoutané et de le mettre à la porte, sans plus. Toutefois à ceux qui croiraient devoir agrémenter cette mise au dehors d'un maître coup de pied à l'endroit vulgairement dénommé « le prussien », libre à eux. Ce serait mérité, sinon méritoire. La Rédaction. „ LE DISCOURS DU MINISTRE DES CHEMINS DE FER AUX BELGES 1)E BORDEAUX. Je vous adresse le salut du Gouvernement, qui vous garde sa sollicitude, qui continue à s'occuper de vos intérêts, et qui compte sur votre patriotisme. En vous exprimant l'hommage du Comité des réfugiés du Havre, en me rapprochant de vous, surtout à cette heure, vous comprendrez mieux que le Gouvernement belge conserve ses espérances, sa confiance inflexible, et que bientôt luira le jour de la libération du territoire et de la liberté reconquise. Car la Belgique n'est pas morte. Elle se lève plus glorieuse et plus honorée dans le monde sur les ruines accumulées. Elle vit par le courage de ses soldats, la volonté de ses gouvernants, la solidarité de ses nationaux allant chercher ailleurs un foyer d'attente et formant comme une chaîné autour de la mère patrie. Elle est aussi là-bas dans ce qu'il en reste, avec son Roi qui ne s'est jamais séparé de son armée, avec la jeune Reine qui s'est faite infirmière et qui se penche sur tant de douleurs. La Belgique entend accomplir son devoir. C'est parce qu'elle l'a accompli qu'elle a connu les horreurs de la guerre. Et M. Sëgers retrace avec éloquence cette tragique journée du "2 août où l'Allemagne, une des cinq nations qui avaient pourtant assuré par leur signature l'intégrité même de la Belgique, vint lui proposer un pacte odieux. Ah ! certes, elle n'attendit pas longtemps pour répondre : « Vous nous placez entre l'intérêt et l'honneur. Nous gardons l'honneur ! » Puis, ce fut l'admirable proclamation du Roi allant se mettre à la tête de son armée. Enfin, l'invasion. La Belgique traitée en criminelle, M. de Bethmann-Hollweg avouant lui-même l'injustice, mais déclarant que « la nécessité ne connaît pas de lois ». « Notre crime, dit fièrement M. Segers, c'était de se souvenir que la Belgique n'a jamais trahi, de ne pas salir la signature de nos pères, d'avoir ignoré qu'il y avait un peuple assez lâche pour, après s'être penché sur notre berceau, déchirer l'accord qui nous a fait naître, tel un chiffon de papier. Ce qui console, c'est que la postérité et vos enfants diront devant une belle action : « C'est bien belge cela ! » et devant une félonie : « C'est bien allemand ! ». » L'éternelle fierté de la Belgique, qui a subi un martyre sans nom, sera de n'avoir pas trouvé parmi ces malheureux chassés par l'envahisseur, pleurant et le maudissant, une seule voix pour dire qu'on aurait dû agir autrement. Cette unanimité dans la conception de l'honneur, c'est ce qui la grandit, ainsi que sa résistance sublime où toutes les querelles de classes et de races se sont tues dans le même élan pour la libération de la patrie. Voilà la première raison d'espérer. Il en est d'autres. L'Allemagne s'est trompée. Elle ne s'attendait pas à la noble attitude de M. Asquith se refusant à ce que l'Angleterre laisse accomplir ce crime en silence. Elle comptait sur son effort, ses chefs, ses approvisionnements. Qu'est devenu tout cela après la victoire de la Marne? Et sa Hotte peureuse, dont il ne reste plus que des requins sinistres entre deux eaux, incapables d'empêcher notre ravitaillement, mais n'hésitant pas à tuer des innocents pour satisfaire une véritable hystérie de cruauté? Aussi, à la jactance allemande de la première heure a succédé le désenchantement : « Trop de guirlandes, dit Harden, nous cachent trop de désastres », et Lamprecht reconnaît (aveu à retenir) que la Belgique sera impossible à garder. C'est que l'Allemagne s'est assigné trop de buts : Paris, Varsovie, Calais, où partout les Alliés l'ont arrêtée de la triple cuirasse de leur volonté, de leur héroïsme et de leur corps. Une autre raison d'espérer, ce sont les déclarations de l'Angleterre et de la France, « Pour la quatrième fois, a dit sir Ed. Grey, lAllemagne attente à la paix de l'Europe. Nous voulons que ce soit la dernière. » Et M. Viviani n'a-t-il pas proclamé que la France n'abaisserait pas ses armes avant d'avoir vengé le droit outragé et restauré l'héroïque Belgique? Ce sont là des paroles qui resteront éternelles. Enfin, la fraternité des exilés qui s'entr'aident et la fière attitude des Belges restés au pays, sont encore de nouveaux motifs d'espoir. M. Segers parle avec émotion du grand bourgmestre Max, du cardinal Mercier, archevêque de Malines. On a beau les emprisonner, on n'emprisonnera pas la vérité. A côté des héroïques soldats de France, les soldats belges défendent leur patrie et l'humanité. « Mères belges, dignes des Gracques, soyez tières d'eux ! s'écrie M. Segers. C'est par eux que la Belgique vivra. S'ils tombent au champ d'honneur, ils n'entrent pas dans la mort, ils entrent dans la gloire. Ce sont les meilleurs d'entre nous, ce sont vos enfants ! Et notre Roi est parmi eux, notre Roi auquel le Kaiser a pu dire qu'il avait tout perdu. 11 n'a perdu ni son âme, ni son honneur, ni la confiance de son peuple! » Dans une magnifique péroraison, le ministre dégage de la belle pièce de Verhaeren, Le Passeur d'eau, une image de la résistance et une évocation de la victoire. Luttant contre PRIÈRE DE FAJRE CIRCULER CE RULLETIN

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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