La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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28 September 1918
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s.n. 1918, 28 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/np1wd3r24h/
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The Newspaper for Belerlai LA METROPOLE I ONE PENNY nag cmnKii I Kuitl! TOI 0B1T K%,T. DIX cmtmc PARAISSANT PROVISOIREMENT ▲ LONDRES Bureaux ; 43, CKancen Lane, W.C.2 — Téléphoné : Hslkorn 21' (3 mois 9 «h: 6 moi* 17 «h, 'J«h J* ■ ofiw ANNEE SAMEDI 28 SEPTEMBRE 1918 v »i — — — i RtgittmU M tk$ G. T. O. -m- niy-i LA GRANDE GUERRE j Grande attaque franco-américaine 15,000 PRISONNIERS TURCS — Francfort bombardé t. • 1 ■ T» . A _ T^v 1 Ml.- 1 jeuui iiiiui, Be nouvelle attaque alliée, consécutive ornent, à celle des Américains au sai 'je St-Mihiel vient de se produire entr iras et la Meuse sur un front d'enviro illes partagé par moitié entre Américain 0ite et Français à gauche. L'avance de ricains a été par endroits, jusqu'à 7 mi ie profondeur, ce qui témoigne d'une pré tion et d'un outillage perfectionnés. Ll lorff avait, il y a quelque temps, parlé de s avec infiniment de respect. Gageon l'heure actuelle on commence à Berli DÉ plus taxer de bluff ce que disent le ricains. Ceux-ci tiennent, décidément, c s ont promis, conscients que la façon 1 is coûteuse de faire la guerre est de fair couple maximum d'efforts en tout sen l'il n'y a rien d'e plus onéreux que le sys des petits paquets. a presse française avait, depuis quelqu is, fait allusion à une attaque imminente 1 un pronostic que l'on peut faire san se compromettre attendu qu'il y a toi: sune attaque imminente dans le prograrr du maréchal Foch. Les Allemands san :e en sont aussi bien avertis que nou^ lement, comme il y en a toujours plusieur iréparation, la difficulté pour eux est d r aux coups d'une initiative qui leur litivement échappé. La seule chose qu'il rent faire et que sans doute ils font si o uge par le nombre relativement faible d inniers,c'est de prendre 'toutes les précae 5pour la retraite jusqu'à une position pré een arrière. Seulement, à ce petit jeu, 1 où l'on déclanchera une avance général pourrait avoir de sérieux inconvénient l'ennemi. a sobriété des premiers communiqué çais et américains ne nous découvre at s des circonstances de l'opération, e communiqué américain nous dit qu t la ire armée américaine sous les ordre général Liggett qui a opéré au nord-oues Verdun et que Varennes, la localité histc le, Montblainville, Vauquois, Cheppy, or capturés après une résistance acharnée e d'autres corps ont franchi le ruisseau d ges, capturé le bois de Forges et les ville de Malancourt, Bethincourt, Montfauoor sy, Nantiilois, Septsarges, Dannevouj [ourt et Brillancourt soit 13 villages e » prisonniers. 'attaque française s'est faite à l'est ce 1 tfe Suippe. Elle aura apparemment ét duite par le vaillant général Gourauc ls le communiqué français, ainsi que d tume depuis quelque temps est d'une se lté impresionnante. "Les opérations, di continuent d'une façon satisfaisante. Le ®Çais à l'ouest de l'Argonne ont avancé d î'eurskilomètres. La bataille continue." 'ans les Balkans les troupes britannique pcques ont pénétré en Bulgarie le long d Pute qui même de Strumitza à Sophia. Le sont à l'extrême aile droite. «Serbes et les Français au centre serrer rs près les Bulgares en retraite. Ils or > Vélès te Ishtip et leur cavalerie qui ' fans la puorsuite un rôle si actif se dir: ver» Uskub à 25 kilomèters au nord d La capture d'Uskub par laquelle s'op^ le maintien des communications entre le «s bulgares de Serbie et de Bulgarie s« '"une importance décisive. En effeUà yes !aïance alliée se trouvent les ire et 2e ai tsbulgares tandis qu'à l'ouest et au norc F & la passe de Babuna se trouve la 11 1ee germano-bulgare conduite par un étal iBr allemand et renforcée de quelques div: Bs allemandes. * "ombre des prisonniers capturés en Vf ,nes est accru jusqu'à 45.000. La cavaleri annique occupe Tibérias, Semakh et E I SUr les rives du lac de Galilée malgr "rte résistance des garnisons turques. s pertes du général Allenby n'atteigner ^ dixième du nombre de prisonniers cap |-a cavalerie britannique, à l'est du Joui ht arrivée à Imman. rt,revanc'1e nous devons malheureusemer . trw que les Tchéco-Slovaques sont e ionn?r 'e ^°'8a- Une force bolcheviste d "pnimes encadrée par des Allemand Ilganisée contre eux. 1 aviateurs des pays alliés ont continu ]tud,')re"Te 'a P'us grands activité, fat'" m't'' 'es 'orees indépendantes d în ,°n a"aquèrent une nouvelle foi 1%°? 'Vec bons résultats. Il y eut dan Wtat'1 no.m^reux combats qui eurent pou t la mise hors combat de cinq appare'l L>S 'andis que quatre de nos maciine ÏmàlVpe'- itrjii Par' une attaque aérienne eut ho aérodrome de Biihl, dans le duché d lJçAViV- MVî? »u»Vi!V VWVI » v-v-' hangars et tous les appareils rentrèrent en ,,û reté. Une autre escadrille avait comme objecfl les usines à munitions de Kaiserslautern (P;i latinat). Il y eut encore là des dégâts considé rables. Toutes ces attaques, qui ne feront que s multiplier, jettent les habitants de la régioi dans une panique folle. ' ♦ Une leçon à la Hollande Une déclaration officielle publiée par le dé partement d'Etait examine l'appel de la Hol lande, qui demande à l'Amérique de lui four nir des vivres alors que 400.000 tonnes de vais seaux marchands néerlandais sont à l'ancre inoccupés, dans les ports européens. La déclaration émet l'espoir que le gouver nement néerlandais suivra l'exemple des au très neutres et préparera la voie à la repris' générale de son commerce en levant l'embar go sur les mouvements de sa marine marchan de. En conséquence, le département d'Etat ; donné l'avis que, tant que la Hollande se lais sera intimider par les menaces allemandes e laissera détruire sa marine marchande, il n. peut y avoir, pour lui fournir des vivres améri cains, d'arrangements semblables à ceux fait avec d'autres neutres. ♦ L'assurance des soldats américains contre les risques de guerre La prévoyance sociale de l'Amérique s'ai firme puissamment dans une vaste organisa tion d'assurance contre les risques de guerr sous la dépendance du trésor national. L gouvernement des Etats-Unis n'a pas vouli que le combattant, lors de son départ: pou l'armée, laisse derrière lui à sa famille ui avenir incertain et troublé. Sa force financier lui a permis de créer un office d'aissuranc contre les risques de guerre sous la dépendan oe du Trésor national. Tout soldat a la possi biilité de s'assurer pour une somme de 10.001 dollars au maximum, assurance presque una nimement contractée par les Américains s rendant aux armées. Le gouvernement des Etats-Unis assur donc ainsi la sécurité de la vie à l'arrière et chez le soldat qui combat sur le front loin tain de France, une certaine quiétude moral au sujet de l'avenir familial. Il a adressé au ministre du Trésor de Etats-Unis un nombre de demandes attei gnant presque 3 millions et demi, et d'aprè une déclaration de M. Mac Adoo les assuran ces contractées par les soldats de l'armée amé ricaine ont atteint le chiffre énorme de 30 mil liards de dollars. Douze chefs socialistes minoritaires arrêtés en Saxe Douze chefs de la section saxonne du part socialiste indépendant ont été arrêtés à Dres de, à Chemnitz et à Zuwickau. Parmi eux si trouve Heckert, ancien candidat au Reichs ! tag. Ges arrestations sont la conséquence d< l'agitation grave qui règne dans les centre industriels de Saxe. ♦ La cherté de vie en Turquie De source sûre, nous apprenons que 1 coût de la vie atteint des chiffres effarant dans l'empire ottoman. Le pain vaut de 2 fr. 50 à 5 francs la livre quand on en trouve. Le sucre, qui est auss rare que l'or monnayé, n'est jamais " cédé ' à moins de 25 francs la livre. Les pommes d< terre elles-mêmes se paient couramment 2 fr 50 le kilo et les autres denrées subissent un hausse de prix identique. Pour donner idée de la disette qui sévit là bas et de la cherté de toutes choses, ajouton qu'en général l'argent a rendu de sa valeu dans la proportion de 5 à 1. Ainsi, pour s procurer un objet quelconque qui valait di: francs avant la guerre, il faut débourser cin quante francs aujourd'hui. Et la piastre con tinue de dégringoler au change. Ce n'est pa fini ! Encore un larron réduit à la portion con grue. Allons, la justice immanente n'est pa un va.in mot. Tout se paye tôt ou tard, mêm le mauvais café ! Plus de neutralité imposée La Belgique n'en veut plus Il y a, dans La lettre au Times de N le chevalier Carton de Wiiart, une phr. se qui pourrait laisser dans l'esprit c lecteur superficiel, une impression fau se : "Sans doute, dit-il, le régime de g1 rantie d'avant 1914, n'a pas empêché 1' bominable parjure de l'Allemagne et ( l'Autriche, mais, n'a-t-il pas d'aut part prouvé que ce régime n'était pi sans efficacité par l'exemple des autr, garants-.. ?" Oui, mais c'est aussi l'observance strii te de ce régime qui nous a fait divis* nos forces défensives entre nos trois froi tières et oe, jusqu'à la dernière minut c'est-à-dire jusqu'à l'invasion, nous fa sant perdre ainsi les avantages de m< sures de précautions contre celui de n< garants que nous avions des raisons c suspecter. C'est aussi à cause de ce régime qt nous avons dû attendre le fait accompl c'est-à-dire la violation du territoii sans déclaration de guerre de la part d parjure pour faire appel à nos alliés. 1 Ceux-ci sont venus trop tard. Ma encore une fois, si, a.u cours des pou parlers Barnardiston, nous n'avions pi été liés par le régime, c'est dès la ment ce de guerre que l'Angleterre aurait éi chez nous, car alors nous aurions pas* une convention au lieu de limiter les fait à une conversation sans issue entre deu militaires irresponsables. Mais, il y a peut être un avantage d régime que pourraient ainsi faire valo des esprits préoccupés avant tout d< questions matérielles et non de l'intéri collectif et de la grandeur de la Patri c'est un avantage dont nous avons entei du parler au cours de ces polémiqu< électorales où la flatterie des sentknen les moins nobles était de mise. C'e l'avantage de ne pas avoir eu à support des charges militaires pendant que 1< autres assuraient notre défense. Y en a-t-il encore un de ces Belges aujourd'hui qui se frottaient les mains c n'avoir pas à payer la prime du risque c guerre? Que nous a coûté ce te confiai oe? Bien plus, assurément, que tout < que nous aurions payé pendant toute ni tre existence pour avoir une armée fort Ne parlons pas des souffrances des ni très, puisqu'à ces gens-là, c'est la piè< de cent sous qui seule compte. * » » La Nation belge annonce que noti neutralité permanente, obligatoire et g: nantie a vécu. Nous avons de bonnes raisons de cro re que la volonté générale a fini par l'en porter sur l'action néfaste qu'exerça des personalités représentant des int rêts hostiles. Mais nous n'avons oepei danit connaissance jusqu'ici d'aucun ac public permettant à notre coinfrère d' tre aussi oatégorique. Tout ce que nous pouvons dire, c'e. que les patriotes ont de bonnes raisot de se réjouir. —♦ Une escadrille belge à l'ordre de l'armée La 9e escadrille d'aviation vient d'êti citée à l'ordre de l'armée dans les te mes suivants : "Remarquable escadrille de chass-ayant donné en toutes circonstances 1( plus beaux exemples d'un admirable sei riment du devoir et d'un esprit de 9; crifiee absolu. "A toujours fait preuve, au cours c combats aériens, d'exceptionnelles quai tés d'adresse et de mordant. ' "A remporté, au 1er septembre 191! 52 victoires officiellement homologuées. ♦ La réponse h la note autriehienn Rome, 26 septembre.— Un courtu diplomatique a quitté Rome avec la r ponse du Souverain Pontife à La no autrichienne. On dit que oelle-ci n'est qu'une siti pie déclaration de neutralité de la pa du Saint-Siège. — Wireless Press■ — — Un détachement de la Légion étrang re de France s'est rendu aux Etats-Un pour participer à la campagne du nouv emprunt. La vérité au sujet de la Belfiqui Ce qu'a dit le chancelier au sujet de 1 Belgique a provoqué une certaine fureu dans la gauche du Reichstag et les corr mentaires du Vorwcerts valent la peine d'é tre mis en lumière. L'organe socialiste dit Hert'ling avait d'autant plus de raison de demeurer silencieux au sujet de 1 question délicate de la Belgique que so collègue précédent vient justement, dan un livre sur la Ligue des nationis, de re duire en miettes les arguments bien con nus que le chancelier invoque de non veau. La Belgique, déclare Erzberger, gard sa neutralité de façon irréprochable et 1 tort qui lui fut causé le fut par PAllema gne. Au sujet de l'affirmation que ll'Allema gne avait à prévoir l'attaque français en Belgique, Erzberger fit la déclaratioi que les plans français de mobilisation n comprenaient pas l'invasion de lia Belgi que. Pour oe qui regarde son droit di défensie, l'Allemagne avait pris l'engage ment, même en cas de défense et » trouvant en guerre, de respecter 'a nen tralité de la Belgique. Une neutralité qui n'est garantie qu'ei temps die palix n'a aucun sienis. Et lorsque Hertling se plaint une foi de plus que la Belgique opposa un r=fu à la demande de traverser son territoire Erzberger dit effectivement que la Bel gique avait à refuser si elle ne voulai pas être coupable d'une rupture de s; neutralité. Erzberger déclare que tou amie de liai vérité doit regarder la oaus< de la Belgique comme claire. Nous ne désirons pais tirer de ceci uni morale personnelle, mais nous devons di re de la façon la plus définitive que s Hertling ne pouvait pas parler sur c sujet de la même façon que le fit Erz berger, la siaigesse politique lui aurai conseillé de rester silencieux. ♦ Légèretés Nous sommes souvent d'une légèret impardonnable dans le choix de ceux aux quels nous faisons confiance. Cela est a us si vrai pour le gouvernement qui investi de pouvoirs considérables ou de mission des hommes peu sûrs, que pour les parti culiens. Tout finit par se savoir et le plaintes que nous avons élevées ici con tre certaines nominations ont eu tro] l'approbation du public pour que nous ; insistions. Il faudrait, cependant, que l'on s'in quiète de la déplorable atmosphère qu'a vec la tendance à la généralisation cel; crée autour du nom belge. Faut-il rappeler l'arrestation de M Schwerdt, d'Anvers, aux Etats-Unis pour en appeler à plus de circonspec tion ? Le bruit court avec persistance à Lon dres qu'un personnage investi de la con fiance du gouvernement s'est vu interdi re l'accès du territoire britannique appa remment en raison de maladresses. Ci n'est pas encore cela, si le fait est exact bien entendu, qui jettera un lustre sur li perspicacité officielle dans le choix de hommes- ♦ On vole en Espagne une partie du "trésor du Dauphin,. On a découvert -au musée du Prado qu trois vases ou calices en or, d'une grande va leur artistique et historique, avaient été sous traits .Dès que le vol a été découvert, l'éta blissement a été fermé. Le juge appelé sur les lieux a interrogé le visiteurs et les employés. Rien n'a été découvert jusqu'à présent. Des empreintes digitales ont été photogra phiées. On a constaté qu'il n'y a pas eu d'effrac tion. La vitrine qui contenait les joyaux a ét ouverte à l'aide d'une fausse clef. La vitrine contenait une collection appelé " Trésor du Dauphin " et qui comprenait le cadeaux que fit Louis XIV à son petit-fils Parmi les pièces disparues figure une amphor d'or, ornée de pierres précieuses et de cise lures merveilleuses. Tant au point de vue de l'art qu'au poin de vue historique, le joyau offrait une valeu inestimable. + — La Grèce vient d'appeler sous les at mes six nouvelles classes de réservistes. — En Franoe, l'heure normale sera réta blie dans la nuit du 5 au 6 octobre. t L'offre au gendarme a La Gazette du Rhin et de Westphalei r voudrait qu'on, convainquît les Français de l'impossibilité de reprendre l'Alsace-Lorraine. Elle-même, d'ailleurs, n'est • pas bien persuadée de cette impossibilité; s. elle écrit : Si, par quelque hasard incroyable, ils la i recevaient vraiment des mains des ' Anglo-S Saxons, le peuple allemand, le plus nombreux et "le plus fort", exercerait dès la première Opportunité une terrible vengeance. Nous pourrions dire de plus aux Français qu'il y a trois ans "ils auraient pu recevoir ^ en Belgique une étendue de territoire français beaucoup plus considérable contre une petite étendue de territoire français aux environs de Metz. C'étailt une offre de voleur à gendiar-5 me: "Partageons!" Contre le bassin 1 die Briey, l'Allemagne nous aurait, il y * a trois ans, cédé une partie du territoire qu'elle a volé à la Belgique. ; Ce marché de bandits — et de dupes — ne peut convenir qu'au peuple dont ; les engagements ne sont que chiffons de papier. Retenons aussi de cet article la menace ! de vengeance après La défaite: "La vengeance du plus fort". 5 C'esit bien parce que les Alliés connais-5 sent le peuple allemand' et ce dont il est ( capable que sans le vouloir "anéantir" ils sont décidés à lui faire la guerre jus-t qu'à ce qu'il soit "le moins fort". ! Le gendarme ne tue pas le bandit : il t lui met les menottes. ; + Le carnet des Potins i Parmi les maladies nerveuses provo-; quées par la guerre, la plus étrange, quoique bénigne, est l'initialose. Tout ce que t je dis là, je le tiens d'un filleul qui est au Service de santé. Les médecins attribuent l'initialose à l'abus des initiales dans les pièces officielles du ministère de la Guerre. Les hommes aux nerfs plus délicats sont frappés par la profusion de - dénominations en initiales et bientôt ne savent plus parler ou écrire sans abrévier de cette façon. - * * * J'ai sous les yeux une lettre de soldat " atteint du mal. En voici un extrait : , C.T.A.M... que je la vis pour la première fois. Jeune et jolie Clémen-C.T.-3 A.G. d'une vingtaine d'années. Elle avait ' un petit R.A.L. qui lui allait à ravir. A.C.M.A.-ble, de son sourire B.A. de D.S., elle C.I.C. d'un bond dans mon - cœur. Lorsqu'elle a C.D.A.F.-orce de i prière, j'ai senti l'âme D.R.O. antiques se réveiller en moi. Vous connais-C.C.-R.O.... etc. * » * > J'ai du avoir recours à Ulysse pour comprendre, mais j'ai compris tout de même. » * * Au fond, cela est bénin et pour peu que les crises du papier, de l'encre, de la ; pensée continuent, je ne vois pas pour-, quoi on ne rendrait ce malheur bon à j quelque chose. 5 N'avons-nous pas déjà, en politique, la R.P., le S.U., la C.G.T. française, la S D.A.P. hollandaise, etc.? Pourquoi ne pas raccourcir le langage écrit par des initiales? Par ces temps A.J.T., c'est une I.D. à creuser. Pourquoi V.G.T. dans les principes admis de gens D.C.D., s R.S.T. attachés aux traditions R.I.T. La jeune génération A.K.O.T., H.A.-U.T., A.K.C., F.A.C. tout ce qui, hier encore, él-F.E.T. Si nos ancêtres de-vnaient revenir, ils auraient l'R.E.B.T. 3 d'un B.B.O.Q.P.A.T.T. ! PENELOPE. 4 Un nouvel avatar de Guillaume s En temps de guerre, il n'est point de petits ; profits. s Donc, relate le London Mail, Guillaume qui a été tour à tour grand maître de l'armée aWe. e mande, défenseur de la foi, prêcheur, chef . d'orchestre, acteur, directeur, espion et "père de son peuple " avait, été également à la tête t ^ une fabrique de pseudo-chinoiseries. Mais il r ne s'était pas encore signalé comme maître tailleur. Or l'oubli est réparé. Guillaume II, empereur de toutes les Germanies, a ouvert un magasin de confections pour hommes et femmes. La maison s'inspire des circonstances et ne fournit que des (modèles " simples et sombres ". Elle s'appelle la " Reichs-Anziege

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