La nation

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s.n. 1914, 22 July. La nation. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qj77s7jr6q/
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4 e ANNEE. N 0 25. Le Numéro : fi centimes. Affilié à l'Union de la presse périodique Belge. Mercredi 22 Juillet 1914 LA NATION « Pour la Culture Française. > Journal hebdomadaire paraissant le mercredi. « Pour la Culture Française. » ABONNEMENTS: BUREAUX DU JOURNAL: I! Les manuscrits non insérés ne seront pas rendus. ANNONCES: Belgique: 3.50 francs; France : 5 francs; 106°, Rue de l'Arbre-Bénit, Bruxelles ] Il sera rendu compte de tout ouvrage dont n . _ . . Étranger: 7 francs. Téléphone B 1848. deux exemplaires seront envoyés à la rédaction. traite à rorrait. I MIBI II ■■ ——llUll ■fBBWTirfMMBnMMTBrBI—nmr TWWT1 liiïïiwH IIIBI uWÏê I.FS FÊTES COMMÉMORATIVES DU PRINCE DE LIGNE CHARLES-JOSEPH Prince de Ligne Les auteurs de nos traités d'histoire littéraire ne font guère remonter au delà du début du XIXe siècle la renaissance des lettres françaises dans notre pays. Pourtant, dès le milieu du siècle précédent, un grand et noble esprit, l'une des plus belles figures de notre histoire, de l'Histoire, dotait notre patrimoine littéraire d'un de ses plus purs joyaux. 11 y a, cette année, un siècle qu'il est mort. A l'initiative de quelques fervents admirateurs, dont l'éminent et aimable secrétaire général du Cercle archéologique d'Ath, M. Félicien Leuridant, de grandes fêtes sont projetées pour commémorer le Prince de Ligne. Nous avons estimé que la Nation se devait d'apporter son humble contribution à l'hommage que l'on va rendre à celui qui fut non seulement un général habile, i! m h rave sûldatjjio ifishaicicii. aùli.faire de tout premier ordre; un diplomate averti; un aimable et galant homme du monde; un jardiniste du meilleur goût ; un voyageur à l'observation vive et profonde ; mais encore et surtout un adorable poète; un épistolier élégant; un philosophe curieux; bref un esprit varié, abondant, original, primesautier, le plus spirituel, avec Voltaire, de tous les écrivains du plus spirituel des siècles. Charles-Joseph de Ligne naquit à Bruxelles en 1735. Plusieurs précepteurs, civils et militaires, se disputèrent sa jeune âme frémissante. Ce fut la carrière militaire que de Ligne choisit. Après s'être distingué sur les champs de bataille et y avoir conquis tous ses grades, il alla se fixer à la Cour de Vienne et y devint l'ami intime, le confident de Joseph II. Puis il se mit à voyager, fréquenta à Paris la Cour et les milieux philosophiques, se lia d'amitié avec les encyclopédistes et avec Voltaire. Sa verve, son entrain endiablé, sa bonne humeur eurent vite fait de lui conquérir la sympathie, l'affection et l'estime de tous. Il faisait également de longs séjours en Belgique, dans son merveilleux domaine de Beloeil, et à Bruxelles, où il s'efforça d'éveiller ses compatriotes à la vie littéraire.A cette époque, l'amour des belles-lettres et du beau langage n'était guère répandu chez nous. Depuis près d'un siècle, la Belgique, appauvrie économiquement par les luttes incessantes que les peuples de l'Europe étaient venus y livrer, l'était aussi moralement par les persécutions religieuses. « Ce n'est pas ici le pays des belles-lettres, observe Voltaire pendant son séjour à Bruxelles. Les livres de Hollande y sont défendus et je ne peux pas concevoir comment Rousseau (il s'agit de Jean-Baptiste Rousseau) a pu choisir un tel asile. » « Bruxelles est le séjour de l'ignorance, dit-il encore. Il n'y a pas un bon imprimeur, pas un graveur, pas un homme de lettres. » Enfin, en un quatrain incisif, Voltaire s'écrie : Pour la triste ville où je suis, C'est le séjour de l'ignorance, De la pesanteur, des ennuis, De la stupide indifférence. Les rares tentatives qui étaient faites pour secouer l'indifférence de nos ancê tres à l'égard des choses de l'esprit, échouaient lamentablement. C'est ainsi que le journal littéraire Le Littérateur belgique, dont le premier numéro parut en 1755, n'obtint guère la faveur du public. « De toutes parts, dit le directeur de la revue, je reçois des objections; on parle, on décide de cette feuille périodique sans la connaître. Un petit-maître lettré la condamnait sur son titre. Il osait assurer que les deux mots : littérateur et Belgique impliquent contradiction. » Tel était donc l'état des esprits au moment où le Prince de Ligne conçut le projet de rétablir dans son pays le culte des arts et des lettres. Il se mit à fréquenter la Cour de Charles de Lorraine et son esprit primesautier ne tarda pas à y être vivement prisé. Les classes moyennes, elles aussi, se mirent à l'aimer. Les fêtes qu'il organisait dans son domaine de Beloeil et dans son hôtel de Bruxelles (situé rue du Bois-Sauvage, à i cTIv.i v)tt 6J? . .,iV m* *«v étaient d'un luxe, d'un faste inouïs; il y conviait la ville entière et l'intéressait par des spectacles du meilleur goût. Membre de plusieurs confréries, sa popularité était si grande que lorsque nos compatriotes se révoltèrent, ils offrirent de le mettre à la tête du mouvement insurrectionnel. Le prince de Ligne refusa évidemment, puisque les Belges se révoltaient contre Joseph II dont il était l'ami et dont il partageait les idées larges et généreuses. Dans un passage de son œuvre si vaste et si touffue, nous avons découvert en effet cette profession de foi : « Le culte de toutes les croyances ; la révocation de l'Edit de Nantes; le bannissement des moines; la richesse du clergé employée à finir tout d'un coup la pauvreté des malheureux citoyens qui se réfugient dans la capitale ». Très indépendant, Ligne écrivait à l'éditeur Rousseau pour l'inviter chez lui : « Comme vous je n'aime ni les trônes ni les dominations; vous ne régnerez ici sur personne, mais personne ne régnera sur vous ». Quel philosophe encyclopédiste aurait refusé de signer ces professions de foi? Ligne était tolérant, sceptique, épicurien, mais ni athée ni impie. « En fait, écrit M. du Bled dans un ouvrage consacré au Prince, en fait Ligne sur ce chapitre ne vaut ni plus ni moins qu'une partie de ses contemporains Sceptique par tempérament bien plus que par système, qui, n'ayant point la foi du charbonnier, ne prenaient pas le temps de s'élever jusqu'à la foi de Bossuet, se détournaient de la morale du Christ pour courir à la morale du plaisir, mais estimaient que l'impiété n'est point un sentiment aristocratique, se croyaient quittes envers Dieu, s'ils respectaient les décors du culte et mouraient sans façon de scandale ». Le Prince de Ligne créa à Bruxelles l'esprit de société si favorable à la prospérité des lettres : c'est ainsi que sa présence jeta un lustre inaccoutumé sur le saton des demoiselles d'Hannetaire, de charmantes comédiennes françaises qui s'étaient établies à Bruxelles. Ce salon devint le véritable foyer de l'esprit mondain.« Je voudrais, aimait-il à dire, que tous les pays s'entendissent pour corriger les défauts des citoyens. On devrait envoyer les élégants à Londres, les sauvages à Paris, les bigots à Berlin et les trop savants... à Bruxelles ». On ne lit plus guère aujourd'hui ce pur, ce charmant, ce délicieux écrivait:-et c'est un tort, un tort immense ; on a oublié ce que notre littérature lui doit et c'est une profonde injustice. Puisse l'heureuse initiative du Cercle Archéologique d'Ath faire que justice soit rendue à ce grand méconnu, à l'un des plus étincelants. des plus exquis, des ■ plus originaux, des plus curieux esprits du XVIIIme siècle. Fernand PAVARD. Le Prince de Ligne à Beloeil (1) La fastueuse résidence des Princes de Ligne, dominant une importante forêt, vestige de l'antique Charbonnière, possédait depuis longtemps les agréments d'un parc, dont certains arbres plus de deux fois centenaires sont encore les témoins, quand en 1711, le Prince Claude Lamoral II transforma complètement les abords du château. Un poste fortifié de l'époque romaine est à l'origine de ce château, dont on rencontre la première mention en 1146 et qui appartient à la maison de Ligne depuis 1391. Comme la plupart des châ-teaux-forts, Belœil eut à supporter, à diverses reprises, de rudes assauts de la part des Anglais et des Français. Composé d'un vaste bâtiment carré aux angles garnis de tours, bâti en moellons extraits des carrières des environs, il avait subi différentes transformations qui lui avaient enlevé son caractère dé-fensif et son aspect féodal. Le 14 décembre 1900, un violent incendie le détruisit. La bibliothèque, les archives, la plus grande partie des richesses artistiques purent être sauvées, mais il fallut, hélas! pleurer le château, reliquaire d'une époque de charme et de féérie, sanctuaire précieusement gardé, où le souvenir de l'aimable feld-maréchal s'évoquait dans l'intimité de sa petite chambre aux murs garnis de plans stratégiques tracés de sa main, avec, sur la cheminée, des souvenirs de Voltaire et de Jean-Jacques, et, sur le bureau de chêne, le portefeuille de guerre du grand Frédéric. Le château a été reconstruit au milieu des jardins intacts. * ¥ * Ces jardins de Belœil, si heureusement appelés le Versailles belge, constituent un grar(diose parc français conçu (1) Nous devons cet article à l'obligeance de l'actif, dévoué et savant secrétaire général du Comité des fêtes commémoratives du Prince de Ligne, M. Félicien Leuridant, que le Prince Charles-AdolpheCantacuzène a si justement appelé « le secrétaire posthume du Prince de Ligne ». Avec une piété qui l'honore, un zèle et un dévouement inlassable, M. Leuridant s'est efforcé de faire connaître, de faire admirer, de faire aimer cette belle et touchante figure. dans le type noble introduit par Le Nôtre dans le paysage avec la création de ce chef-d'œuvre : le parc de Versailles, modèle devenu bientôt classique et d»nt les copies se multiplièrent en Europe. Versailles était en harmonie avec les splendeurs de la Cour de Louis XIV. Le Prince Claude Lamoral de Ligne tenait l'état d'un roi et il dépensa des millions pour créer Belœil. Les fêtes qu'il y donnait était d'un faste vraiment royal. C'est au Prince Claude que la gloire de Belœil est due et, comme l'a écrit son fils, il en a autant que d'avoir composé un poème épique. Le Versailles belge comptait à peine cinq lustres d'existence — le temps nécessaire, comme on l'a dit, pour être revêtu de ses charmes séducteurs, de tous ses atours comme la fiancée pour plaire à celui à qui elle va unir sa destinée — lorsque naquit le Prince Charles-Joseph, qui devait compléter l'œuvre de son père, l'idolâtrer, et rendre son nom inséparable de celui de Belœil. « La vie que je menais à Belœil, a écrit le Prince, à ce cher Belœil, où des guerres, des voyages et d'autres plaisirs m'empêchaient d'être autant que je l'eusse voulu, était fort heureuse. J'allais lire, sans être presque habillé, dans mon île de Flore, où mon bateau volant retiré me sauvait des importuns, ou bien j'allais voir mes ouvriers. Je revenais me baigner dans mes jolis bains à côté de ma chambre, je me couchais et me rendormais dans mon lit, à l'ordinaire jusqu'à 3 1 2 heures, que je dinais avec une douzaine d'officiers de mon régiment. » Lorsque le peuple valait la peine qu'on s'occupât de lui, je m'étais donné celle de m'en faire aimer, entre autres moyens par celui des bals que je donnais dans mon jardin. » Ces divertissements champêtres étaient tout à fait dans le goût du temps. » Les bergers galants et les jolies pastourelles descendent vers le lac, comme dans l'Embarquement pour Cythère. Des danses se forment, les groupes se rassemblent autour des foudres d'drgeat et de limonades, montagnes de pommes et d'oranges; la nuit vient, le parc s'illumine, un murmure de folle joie, interrompu par de longs silences, circule de charmille en charmille; les valets, armés de torches pétillantes, parcourent les labyrinthes pour remettre sur leur chemin des amoureux égarés ». Le maître d'hôtel de Belœil, dans une C( lettre inédite du 10 juillet 1771, fait part p, à l'intendant de ses doléances. II a plus p, de cent bouches à nourrir tous les jours. ni Quarante maîtres sont logés au château ; p, leur suite au grand bâtiment. Dix musi- e| ciens sont à la solde du prince pour la comédie et les bals. On vient de donner bi cinq spectacles. Des bateliers de Condé sont venus exécuter, sur le grand étang, ç; le « Jeu de l'anguille ». Les fêtes attirent fC tous les jours grande multitude de s( curieux. Il s'est trouvé au moins dix mille s âmes à Belœil, le jour de la procession. n; Les étrangers n'ont pas trouvé à se loger. u Et l'honnête maître d'hôtel se plaint de la ei dépense qui est considérable « surtout en ]a citrons ». j£ s' Le château, avec sa façade principale ci donnant sur la grande pièce d'eau de « Neptune, d'une étendue de six hectares ei et la perspective lointained'unegrandiose n avenue percée dans la forêt qui se prolonge pendant une lieue, affirme l'axe par e rapport auquel tout s'ordonne dans le il parc français d'une si belle unité clas- f< sique; chaque partie, à gauche et à il droite du grand étang, est composée en SyinCîiic exoCicj xïïiiis "sans" tiiulluloiile, j( d'une enfilade de bosquets, de salons, de a bassins, d'une longueur de plus de N 600 mètres, coupée en tous sens par des I' allées et des contre-allées. Satisfait de l'œuvre de son père, sans ç vouloir en déranger la grandeur des des- n sins et la beauté des proportions, le p prince Charles-Joseph s'occupa d'y jeter [, le varié et l'imprévu, partant d'un prin- c cipe qui peint admirablement sa manière : « en jardins comme en amour, il ne faut p pas tout montrer d'abord, sans quoi, le c, premier moment passé, l'on baille et l'on s'ennuie ». h Le genre anglais s'introduisait alors n en France, rompant l'harmonie et les s grandes proportions de Le Nôtre. L'abbé f; Delille, favori du prince et hôte de Belœil, publiait son poème des jardins. Le feld-maréchal lui-même composait et -imprimait sur ses presses particulières à Belœil, son Coup d'oeil sur Belœil, notes [ charmantes et fantastiques qu'il appelle ses «préceptes d'un jardinier» et qui, tout en étant la description et l'histoire de son domaine, sont aussi et surtout le projet de « ce qui sera fait incessam- ^ ment ». v Et sans nuire à la majesté de l'œuvre de son père, le prince Charles-Joseph , introduit, dans la partie gauche du parc français, le rieu d'amour. Au fond d'un ^ salon de verdure, le promeneur trouve Cl une issue, un sentier large d'une aune et a feutré de mousse, une petite cascade dont c l'argentine et discrète sonnerie attire son ^ attention sur un ruisselet fuyant et disparaissant à deux pas, au détour de la sente qui serpente sous bois. « Ce petit v ruisseau qui travaille à s'échapper a fait a mon bonheur à l'exécuter plus qu'à le /' décrire » nous rapporte le grand seigneur « jardiniste. Et nous savons que ce rieu e d'amour et, tout auprès, le cloître de charmilles, étaient devenus sa promenade favorite. Après celte introduction timide de l'art anglais, le prince modifia plus auda- cieusement une partie des jardins. a « J'avais sous les yeux, érrit-il, devant tr les trois salons, la partie la plus froide- fc ment et régulièrement dessinée, par- u: terre d'eau sans effet, parterre de fleurs d sans gazon, charmilles en cadres de mi- |a roirs. Voici comment je m'y suis pris. Je gi fis moi-même, en partant pour.la guerre to des Turcs un plan en relief avec delà )e terre glaise et des petits branchages, sur J' une table de vingt-cinq pieds de longueur. p. Après avoir été cinq ans sans voir te Belœil, j'ai trouvé toute cette triste partie ai de mon jardin, métamorphosée en la plus. Cc jolie des prairies, coupée par des buffets de fleurs et une rivière qui traverse le plus riant des vallons ». Sous les arbres on aperçoit un temple je en ruine qui présente les idées les plus rm riches. Il y a dans le sanctuaire quatre d'' pilastres du plus beau marbre de Gênes,- de travaillés en arabesques. U y a des sièges . à I imposés de morceaux de marbre échap-5s aux corniches. « Il n'y a presque Dint uri morceau de marbre, dit le feld-aréchal, que je n'aie changé dix fois 5ur être sûr que chacun ferait de l'effet on. prétend que j'ai réussi ». La Révo-tion priva le Prince de Belœil et ses ens furent mis sous séquestre. En 1794, le chef du détachement t'ran-tis qui occupait le château était un urrier qui avait fait ses premières armes >us le prince. Le secrétaire de celui-ci suveur Legros, venu à Belœil quelques ois après, trouva, sur la table du Prince le lettre où le brave homme exprimait, i termes simples, qu'il avait pris soin de demeure de « celui dont-il n'oublierait mais les bontés ». Le Prince, fixé définitivement à Vienne, était fait construire, sur le Léopoldberg, i qu'il appelait « son refuge », son petit Belœil ». Il n'oubliait pas le grand : beau domaine qu'il ne devait plus :voir. 11 a écrit vers 1806 une longue pièce i vers : « Mes Adieux », dans laquelle évoque successivement les aspects imiliers de ses jardins et de sa forêt, et termine, en soupirant : :Jieu. ixjnlu'ur passéoue l'on crpitjm mensonge. , songèrai : car notre être est un songe. dieu, Belœil, enfin : j'en garde les desseins, ais ce dernier adieu me pèse, et pour le dire, essaye vainement. Je le dis... et soupire. Il y a cent années que le Prince harles-Joseph de Ligne est mort, et ombreux seront les pèlerins dont la romenade dans les jardins, qui lui tient si chers, sera un hommage pré-ieux à sa mémoire. On conçoit bien que c'est dans l'incom-arable décor de Belœil que l'on doit Dmmémorer le charmant prince, et il lut espérer que la pompe officielle d'un ommage, nécessaire à un Belge illustre, e nuira en rien à des fêtes qui doivent jrtout conserver la grâce exquise des tstueuses journées du XVIIIe siècle. Félicien Leuridant. ^es Mémoires militaires, littéraires et sentiment air es Tel est le titre que le Prince de ■igné avait donné à son œuvre si ariée. Nous avons extrait de cette œuvre, resque au hasard, quelques passages ui nous ont paru de nature à faire innaître à nos lecteurs les faces iverses du talent de l'aimable et déli-ieux écrivain (1), le souvenir du ^ince non seulement par l'organisa-•on de fêtes qui promettent d'être mer-eilleuses, mais encore par la réédition e ses œuvres. Ont déjà parus dans édition du centenaire : Mes adieux », « Préjugés militaires » l « Lettre à la Marquise de Coigny ». LE SATIRIQUE " Je m'étais ennuyé longtemps et j'en /ais ennuyé bien d'autres, je voulus aller 'ennuyer tout seul. J'ai une fort belle rêt. J'y allais un jour ou pour mieux dire, i soir, pour tirer un lapin. C'était à l'heure î l'affût : quantité de petits polissons de preaux paraissaient, disparaissaient, se attaient le nez, faisaient mille bonds, mille urs, mais toujours si vite que je n'avais pas temps de lâcher mon coup. Un ancien un poil un peu plus gris, d'une allure plus >sée parut tout d'un coup au bord de son rrier. Après avoir fait sa toilette tout à son >e (car c'est de là qu'on dit : propre mme un lapin) voyant que je le tenais au Voir suite page 2, 3nie colonne. (1) Le Comité des fêtes a eu l'excellente idée commémorer le souvenir du Prince non seule-mt par l'organisation de fêtes qui promettent :tre merveilleuses mais encore par la réédition ses œuvres. Ont déjà paru dans l'édition du centenaire : V\es Adieux », « Préjugés militaires », « Lettres a Marquise de Coigny ».

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