Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 08 June. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zk55d8qd3c/
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F 5me aimas • N0 1322 - Ed. O ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etrange Le» abonnements «ont reçus «zc'.usivement par toi BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements d< être a< :ssécs exclusivement au bureau de poste délivré .'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois - 1 m Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. S TIRAGE : 125,000 par j< Le Bruxellois DIX CENTIMES Samedi 3 «Juin 1S1 "annonces Faits divers et Eclios ....... La ligne fr r Nécrologie ' Annonces commerciales ! ! ! ! Annonces financières ! ! ! ! PETITES ANNONCES. . . La grande ligne I Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Ad*i*istrati*ir, Publicité, Vente : BRUXELLES, 35-35, rue dt la Casern LA GUERRE l,rt touckkn Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 7 juin. — Officiel de midi: Théâtre t!o !a guerre à l'Ouest. Groupa d'armée du pr«ic-c hétiîl.r Rispprepht: Duel d'artillerie se ranimant -par moments. Vive action de reconnaissance. Au cours d'une agression dans la ligne fran- ■ f aise à l'ouest dit Kemmel. nous avons fait prisonniers deux officiers et 50 soldats. Groupa d'armée du Krenprinz allemand. L'activité de combat est restée limitée sur le champ de bataille à des opérations localisées^. Au nord, de l'Aisne et au nord-ouest de Châ ieau-T hierry, des attaques -partielles ennemies ont été repoussées. Au sué-est de Sarcy, nous avons H pris, a'près une vigov.rev.se préparation d'artille rie, les lignes ennemies des deux côtés de l'Ar-dre. Nous avons fait 300 prisonniers. BERLIN, 0 juin. — Officiel du soir: Sur le front de bataille, combats localisés au nord-ouest de Château-Thierry et sur l'Ardre. ta g'.iarrc sous-piarine BERLIN, 7 juin. — Officiel: Des sous-marinr allemands et austro-hongrois ont coulé dans la Méditerranée 5 vapeurs et 6 voiliers d'un total de plus de 20,000 tonnes. Les vapeurs furent torpillés au sein de convois fortement protégés; un va-peur parmi eux transportait du matériel de guerre. I AUTRICHIEN VIENNE, 6 juin. — Officiel: Combats d'artillerie persistants au front tyrolien et au front du Piave. BULGARE SOFIA, 4 juin. — Officiel: Sur le front en Macédoine, sur les rives du lac d'Ochrida, canonnade plus violente par intermittence. A l'est du lac d'Ochrida, nous avons dispersé une troupe d'assaut française par notre feu. Violents duels d'artillerie près de Bratin-dol et sur divers points entre la rive orientale de la Czeena et du Dobropolje. Au sud d'Huma, feu de diversion réciproque. A le'st du Vardar, une forte patrouille anglaise a tenté d'approcher de nos postes établis près du village de Krestli; elle a été repoussée par notre feu. Dans la vallée de la Strouma, nos détachements d'infanterie ont fait plusieurs Anglais prisonniers. Grande activité aerienne -de Part et 'd'autre dans la vallée de la Strouma et dans celle du Vardar. turc CONSTANT IN OPLE, 5 juin: Front de Palestine : H Le feu d'artillerie s'est ravivé. Des patrouilles ile cavalerie ennemies qui s'étaient avancées sur H la rive orientale du Jourdain ont été dispersées et ■ notre artillerie a efficacement canonné des mouvements reconnus chez Vadversaire.Nos aviateurs ont attaqué d'une faible hauteur le camp des rebelles à l'ouest de Dschuruf. Sur les autres fronts la situation est inchangée. frandais PARIS, 6 juin. — Officiel, S h., p. m.: A l'est de Scrrpigny nos troupes ont poursuivi hier en fin de journée leur refoulement des trou-ennemies qui avaient réussi à franchir. l'Oi-, Nou t a-Jon? fait une centaine de -prisonniers. AiKj'i rd de l'Aisne nous avons amélioré sensiblement nos positions au nord et à l'est de Haute-Braye. Cinquante prisonniers sont restés entre nos mains. Actions d'artillerie assez vives particulièrement dans les régions de Longpont, Veuil-ly-la-Poti-rïe et à l'ouest de Reims. PARIS, G juin. — Officiel, 11 h., p. m.: Les actions de détail ont continué pendant la journée en quelques points du front. A l'ouest de Longpont, nos troupes appuyées par les chars d'assaut ont réalisé une progression et fait des prisonniers. Entre l'Ourcq et la Marne une at-H taque menée par les troupes franco-américaines leur a permis da'vancer leur ligne d'un 'kilomètre environ dans la région de V euilly-la-Po-terie, Bmsinres; 270 prisonniers dont 6 officiers sont restés entre nos mains. Entre la Marne et Jitims l'ennemi a prononcé une série d'attaques locales. Une violente tentative sur Champlat a complètement échoué. Plus au nord l'ennemi a réussi à s'emparer du village de Bligny et de la hauteur au sud. Une contre-attaque des troupes britanniques leur a rendu cette hauteur. Au sud-ouest.de Seùnte-Euphraise nous avons également H. repris dans la journée, un peu de terrain enlevé ce matin par l'ennemi. Sur le reste du front,rien à signaler. Aviation: Dans la journée du 5 juin dix-sept avions ennemis ont été abattus ou contraints d'atterrir hors de crmhsîL Un ballon captif ennemi a été incendié le ' ne jour et dans la nuit suivante ving-cinq ta f d'explosif s ont été jetées par nos bombardiers sur les cantonnements, gares, dépôts et convois de la zone ennemie. Un \ grand- incendie suivi d'explosions a été constaté ihins la gare de F ère-en-T ardennois. ITALIEN ROME, 5 juin. — Officiel: H Sur tout le front, activité modérée de l'artille rie. Le feu précis de nos batteries a allumé des incendies sur divers points et provoqué des explorions dans les lignes ennemies. Sur la rive gauche de la Piave, nos artilleurs ont descendu un ballon captif, qui est tombé en flammes. Dans le secteur du Greippa, des opérations el(^patrouilles se sont terminées en notre faveur. Près de Cortel-lazo, nos avant-postes ont dispersé un détachement ennemi à coups de fusil. Quatorze avions ennemis ont été descendus le S juin au soir. ■ AN^LvATg I.ONDRES, 5 juin. —- Officiel: Dans les environs de Lens et au sud du canal de La Passée, nos troupes ont exécuté cette nuit d'heureux coups de main qui leur ont valu quelques prisonniers. Sous la protection d'une violente canonnade, l'ennemi a tenté ce matin d'attaquer nos lignes établies au sud-ouest de Morlancourt; il a été repoussé et a laissé des prisonniers entre nos mains. L'artillerie allemande a été active cette nuit au nord de la Scarpe et de la Lys. ainsi que dans les secteur deMér.in et sur le canalYpres-Comines. 4 u cours d'une attaque que l'ennemi a tenté de ■prononcer aujourd'hui à l'aube dans les environs -de Morlancourt, nous avons fait 21 prisonniers et Pris 3 mitrailleuses. R. Rien de spécial à signaler sur le reste du front britannique, en dehors de l'activité habituelle et réciproque de l'artillerie. ■ derniëres dépêchés Hf La situation de Clemenceau. . Londres, 7 juin. — Des bruits venant de Pa-ris, circulaient hier en Bourse de Londres, d'a-H près lesquels le vote de confiance de Ciemen- ■ ceau ne serait pas considéré comme très important^ vu la gravité de la situation. On croit c;ue l'opposition au gouvernement, lequel a indéniablement perdu du terrain, ne fera que s'éten- ■ dre. L'état d'esprit des Parisiens a beau :jup perdu en unanimité et en certitude. Les t uits du prochain transfert du pouvernem?nt à For-Jeaux ont produit une impression profonde parmi mi la population. C'est pourquoi le gouvernement ne s'est pas hasardé à quitter Paris. Mê-Oie dans certains milieux militaires règne une apposition notable contre le conseil suprême de XP JOURHAI, E guerre, où le parti-pris contre les Anglais joue un certain rôle. On désire clans ces unlie i*: militaires que la direction globale des opérations f g 7g soit conliéo à des mains françaises ot que le conseil de guerre, qu'on critique ferme parce qu'il agit trop précautionneusement et trop lentement, soit complètement éliminé, ce qui éliminerait par le fait la majeure partie, de î'influence anglaise. Natureliement les Anglais jjreclit : s'opposent a ce pian. Ils sont en droit de rétor-tents. quer que ce ne sont pas seulement les dirigeants anglais qui commettent des fautes. En outre, ne fran- les radicaux et les pacifistes français qui combat-fait pri- tent notamment Clemenceau et sa politique de guerre exigent, avec la plus grande fermeté, un ang contrôk' parlementaire minutieux non seulement , de la direction politique, mais également mili- * fr. le taire. C/>a rV' L'avenir dira si la situation de Fo:h est corn-de_ Lna~ promise ou non, malgré le vote de confiance de-rmes o> t mandé pour lui et pour Pétain par Clemcn. < au. jj J1/ On met de nouveau en avant le i :>m de Toffre J/'Ar comme commandant suprême, mais ?a romiia-a.e t eir- tjon sera;t dg correspondre :u s. r!im<;nt général de l'armée. aisés au L'OFFENSIVE ALLEMANDE ■dre. Appréciations et appréhensions Milan, 7 juin. — Du « Corriere délia Sera » sous la signature de Luigi Bargini : La bataille principale réelle entie Oise et Marne, semble en-kongrois core devoir venir. Entretemps le général Foch et (i voi- exprime avec sang-froid sa ferme confiance.Les :ts- l'es Allemands avaient employé des divisions d'assaut nsJorf -~t entières en vue de leur percée. C'est par escoua-■isportait des que les aviateurs allemands ont survolé les positions alliées. Trois divisions anglaises ont été balayées à l'Aisne. L'une d'elles a ptrdu trois généraux de brigade. On mande de Paris au même journal : La ca->nt tyro- pitale française traverse constamment des heures graves. On écoute avec angoisse le tonnerre de la bataille qui approche. Chaque jour on attend une bataille décisive à la Marne, ou dans la région de Villers-Cotterets. rives du r- Le correspondant particulier de la « Nouvelle par in- Gaeztte de Zurich », le Dr Max Muller, télégra-k? avons R"*® Quc malgré le calme momentané, le sort de ar notre . Peut dérider d'un moment à l'autre. Bratin- D'après !a <i Ziiricher Post » les dirigeants fran-ntale de Sais et angla.s envisagent déjà que des forces en-tma, feu demies tenteront de franchir la Marne pour s'as-iar, une surer sur la rive gauche de la riviere, une tête icher de f]e pont destinée a entraver les communications Mi; elle "es troupes alliées. Les journaux craignent en ■allée de outre un renforcement des efforts allemands près ?rie ont Retins, oans le but d'entraver davantage les e acti-j'i- communications avec la Cïiampagne et de rétré-allée de cir davantage les positions _à. la forêt de Reims. Les combats à la Marne Berlin, 7 juin. — Au front entre la Marne et Renn«, les français ont continué leurs efforts fiévreux en vue de garder le terrain de hauteurs. 1 andi-s qu'au centre, où les Altemadfls s'ont le trouilles plus avancés, lis travaillent à entourer de fil" de cées sur ter barbelé le Dois <le Céhelle,i'ls ont tenté d'avan-ersées et cer leurs lignes à la Marne. Leur coup de main du es mou- matin du 5 juin échoua néanmoins, ainsi qu'une viateurs attaque contre les postes allemands ' devant Ver-i des re- neudk Le feu d'artilterie français portant avec ses ?s fronts batteries a longue portée jusqua'u delà delaVesie et avait d-éjà commencé à mettre en pièces les localités cncoie indemnes, diminua essentiellement !d intensité le 5 juin, à la suite de la contre-atta-que des batteries allemandes Du côt.é allemand ouf suivi lie trafic par chemin de fer et par route -t été in-:e.s 'Z0": terrompu derrière le front français. La gare de UK lOi-, Joirv" a été i^endiée. De trèîi explosions onniers. ont ete constatées dans la partie méridionale de e sensi- Reims. Dans les hangars d'aviation au nerd de ? Haute- Ji-oujacourt, nous avons trouvé deux avions fran-!S entre çais encore intacts f, t'euil- y ^o^kardeœent do Calais et de Boulogne. Berlin, 6 juin. Outre de (nombreuses autres n.: >plac-es, les importants points'd'app-ui ennemis de idant la Calais et de Boulogne ont été bombardés avec l'ouest succès. es chars Les ccntrs-aîtacjucs françaises près de Soissons fait des ■ Berlin, 6 juin. — Le communiqué de l'armée dV 1 JU1" a annoncé les contre-attaques désespé-ncatnes reeS des français le 31 mai, à l'aide des divisions InPn frau'hes amenées par chemin de fer et ein auto con-oHieier\ e* E0S H?"1558 progressant au delà de la route ferr«, et Soissons-Hartennes. Un ordre du jour de la si-Maoue<: jiem,e ai'mée français^ nous donne la signification •n-blat a , C6S contre-attaques framçaises. Leur but était inemi a 4? percer notre front des deux côtés de Soissons et et de la att<rlr'dre le 31 mai même la ligne Braisnes-troupes Merns-Corpy. Les brillan-ts faits d'armes de nos Au sud- troupes combattant en cet endroit ont ainsi mis alement 1011 Irmiière la défense contre oes attaques pro-i enlevé no?cée>5 jusq'à la hauteur à l'est de Clavigny-ont,rien Veirzy-Blânzy. Les pertes anglo-françaises dix-sept , - G. 3u'n- — La grande victoire de l'armée >ntraints Kron.prinz allemand a de nouveau anéanti une if enne- Partle importante des forces et des ressources de la nuit co™bat ennemies. Au chiffre déjà mentionné des • été je- prisonniers s'élevant à 55,000, i,l convient d'ajou-'.ements, ter les pertes sanglantes des Français en tués, nie. Un blessés et disparus. constaté D.ès le mois de mars, l'armée française dut «voir recours à de fortes parties de l'armée de manœuvres de Foch, par suite du recul des Anglais des deux côtés de là Somme. Lorsque la situation des Angrlais fut de nouveau on ne peut Vartille- Pjus sérieusement menacée en Flandre, le généra-imé des 'Mssime de l'Entente se vit forcé une seconde fois s explo- ^ dépêcher de fortes troupes de secours vers ce ve gau- secteur.Au cours des combats an front nord-ouest indu un il n'engagea pas moins de 18 divisions françaises Dans le pour dégager les Anglais en France et y tient utiles se d'autres forces en réserve. Les pertes considéra-Ccrtel- bles éprouvées dans la région du Kemmel ont chement encore extraordlnairement augmenté les sacrifices sanglants des Français. La bataille à l'Aisne et ndus le à la Marne avançant chaque jour a de nouveau fractionné les réserves françaises déjà très allégées. C'est ce qui a obligé encore une fois le général Foch à l'engagement précipité de ses divi-, sions à l'endroit voulu par le commandement alle-u canal mand. tte nuit Ainsi se trouvent de nouveau liées des forces -u Quel- de combat françaises considérables, circonstance qui prive complètement les chefs de l'Entente de onnade, jeur |ifoerté d'action. L'armée de manœuvres de r Lignes Foch, sur laquelle l'ennemi avait échafaudé les il a ete espérances et les attentes les plus audacieuses, -re nos n'existe plus comme telle. Graves sont aussi les pertes de l'ennemi en moyens de combat, au *te nuit cours de la bataille de l'Aisne et de la Marne, ue élans notamment par le grand nombre de canons, mi-omtnes. tra;iieuses et autres armes capturées, par celle de ■ente ete je matériel maçonné, sur toute l'étendue du ■nvirons front de bataille, en outre par la perte de cinq •sonniers dépôts étendus de pionniers, de ses baraquements , , et de 7 grands hôpitaux pourvus de tout le ma- 'U y ont tériel nécessaire. La perte de nombreuses fabri-uetle et q-Jes et ateliers les plus divers, de wagons de chemins de fer, de trains, de ponts et de machines et similaires, employés déjà pour la plu-ng part par les Allemands,, atteint on ne peut plus CrO sensiblement l'état-major ennemi. L'importance de la lourde défaite française s'accroît encore par la perte de plus de 3,000 km. carrés du ter-de Pa- ra'n en ma.ïenre partie des plus fertiles et de 3s d'à- Points stratégiques importants. Finalement la jlèm"n- perte d'importantes lignes de chemin de fer est impor- d'importance, capitale pour le déplacement des oit ouê forces de combat de l'Entente et pour le ravi-i indé taillement de tout le pays français et de l'armée s'éten- française. a i :jup La situation, d'après un journal neutre ._t uits Amsterdam, 6 juin. — Du «Nieuws v;n den à For- Dag» : Combien de temps les puissances déses-e parmi pérées de l'Entente réussiront-elles à résister à uverne- la pression que les Allemands peuvent exercer is. Mê- de tous côtés sur elles au moyen des ressou"-le une ces les plus puissantes ? .Q'uarrivera-t-il si aux ême de trois attaques prononcées deDuis mars, il en OnOTIDlBN ÏNDEF joue succède une quatrième? Si le front entre Ypres rri- et Amiens, de même qu'entre Soissons et Reims tions qui s'élargit sans cesse par incurvation et né- ; le eessite sans cesse 'plus de trouprs, s'incurve da- ;arce vantage en un nouvel endroit; de terre françî'se, len- vierge jusqu'ici d'attaques? Où Foch prend.a- eli- t-il les troupes pour occupe- un front aussi î'in- étendu? Les troupes combattantes ne suffisent g-lais pas. à cette tâche et aux endroits où se sont rétor- produites de nouvelles attârj;-,*s il doit tenir prê- :ants tes des armées bien organisées, capables de te- utre, nir tête aux coips d'éi te de Hindenburg et de nbat- résister à ''ennemi en rase campagne, car l'ar- le de mée française ne dispose naturellement point î, un d'un système de tranchées étendu, b'en qu'on meni y travaille ferme. Naturellement, les Allemands mili- doivent s'organiser sur un front assez étendu, mais comme ils g;ardent l'initiative, ce n'est pas corn- 'à ™ désavantage appréciable. e ^ Les explosions en france. offre Genève, 7 juin. — Mercredi soir, une nou- i nir a explosion s'est produite dans un atelier rm-nt travaillant pour l'armée, au "faubourg Saint-De- ■"L nis, a Paus. L'explo='on a fait 20 victimes et a cause d'importants dégâts matériels. La guerre sous-marine. ■ra » vBerli.n.» ' j?in" ~T Le sous-marin, mentionné tpille er,' commande par le lieutenant de marine Losz, e en a rïïllEe ses sl,cces en un laps de temps remar- Foch "luablement court Ainsi, en un même jour, de- e Les PU1S j"be -us'tu a minuit, il a provoqué le cou- ssaut , "e de ,37vno° tonnes, en dépit des violentes at- rnua ,de, ft)rccs ennemies considérables. Après ayoir déplacé sa zone d'action, le sous-marin oit ton^atû f" un alîîre eudroit de la Manche lès -°du lestÎSes du travail accompli par un autre sous- -„uu mann, rotomment une vaste étendue où surna-gfeai-snt do nombreux chevaux et bêtes à CQines heu- n-eS' v.cr.tche! a, fourrages .installations d'écu- aerre Ilcs', b°ttes dr.,fo'n et de paille, etc.; d'où sa aerre conclusion qu il s'agissait probablement du cou- dans £ge d un. vaP?ur chargé du transport, vers la France, des vivres destinés aux troupes anglai- velle C i.r i • égra- Washington, 6 juin. .— Le vapeur norwégie.n rt de « --idsveld » a ete coule mardi par un sous-marin utre. allemand ; son cquipage a été recueilli. fran- Amsterdam .5 juin. — Une information trans- s en- mise de New-York a 1 agence Reuter annonce le s'as- coulage des cinq voiliers «Xattie», eDun», «Hut- tête tange». «Co]» et «Etna». tions Londres, 6 juin. — Le vapeur norvégien t en «Gi.j.)S)i a e.e torpille par un sous-marin àlle- pres mand et a coule. L'equipage a été sauvé. Cétré- , NeV°rk> e îuin (Reuter). — En ce qui con- =imq 'fne attaque des sous-mariîis, on annonce que mb- "8 personnes sont portées manquantes. On annonce de Lewis qu£ dçs 35_ personnes oui '6f x .°m <V111t,e la " Kârolina » à bord d'un canot au- s tié- tomobile, 36 se sont noyées, le canot s'étant ren- :urs. verse. î'de Les sous-marins aîloroands à la côts ivan- américaine, n du Amsterdam, G juin. — Le «Nieuwe Rotterd ['une gourant» ridiculise l'information P.euter ten- Yer- a faire passer 1 intervention <le sous-marins : ses ? cote de l'Atlantique pour un événement /esle favorable a l'Entente, et ajoute • s lo- D'^Pr?.s un rapport transmis de Washington ment au "Daily relegraph», la perte en voiliers et- atta- e.n yapeurs constituerait un sujet de satisfaction and, dans tes milieux américains, pour les raisons £ jn_ suivantes : e de 1) parce qu'il y a lieu d'c^_ conclure, comme sions ù*- tou= les succès relatés rar le-, Ailcmards e de Que ceux-ci sont dans une situation désespérée; 1 de 2) parce que les sous-marins qui opèrent le îan- coulage des navires à la côte américaine ne peuvent pas agir en même temps dans la zone iq, bloquee j itres ,3) parce que les Américains acquerraient de s de pius en plus d'entrain à la'guerre. avec Néanmoins, à New-York, la police a pris au dépourvu les autorités militaires en exigeant sons Que la ville fût ténue dans l'obscurité et , que •mée pas un seul najire n'eût l'autorisation de quit- 'spé- ter 'e P°rt- Outre cela, le Département de la lions , arme a jugé opportun d'assurer ou'il dispose con- es raoyens de faire échouer les attaques de ■oute sous-marins contre les transports de troupes, a si- D'où l'on peut conclure en tout cas que les ttion Américains se seront tout de même plus ou ,4^ moins alarmés à l'idée d'une proximité des is et sous-marins allemands. L'intervention de ceux- ;nes_ ci a donc pour^ effet non seulement de contrain- nos dre les autorités américaines à toutes ces mesu- mjs res préventives susceptibles de réagir contre la „r0 guerre sous-marine, mais aussi de provoquer rn formidable gaspillage de matériel, frais et pei- y nés perdues. Rotterdam, 6 juin. — Le «Central News» rmée informé, lundi, de Washington, qu'en ' une ra^son des attaques sous-marines, les assureurs ,s maritimes avaient haussé de 2 p. c. le taux des des Primes; on signifiait en même temps que les îiou- primes d'assurances gouvernementales ne subi-raient aucune modification, étant donné que le ' gouvernement ne voulait pas émettre un juge-ment trop hâtif sur la gravité de la situation e pour la navigation. a On mandait mardi de New-York au Daily ■" Telegraph» : Les coulages ont temporairement Jjeut" influé sur le marché monétaire, surtout sur les valeurs de navigation, mais sans avoir toute- c •" fois exercé un effet défavorable, généralement -s ce parlant. juest Attentat contre un navire russe aises Berlin, 7 juin. — On mande de Stockholm au tient « Berliner Tageblatt » le coulage du transport léra- russe « Europa » confisqué par les Finlandais, ont et la mort d'un homme de l'équipage; le sinistre fioes est survenu la nuit et est attribué à la malveil- ie et lance. Une contre-révolution en Russie ? * o-é- Stockholm, 7 juin. — On apprend ici que I.e- diV;. n'ne a ordonné la mobilisation de douze clas- alle- ses de m^^cei pour réprimer la contre-révo-lution, tramée, avec l'aide de l'Entente, : ar les ,rces cadets et autres mécontents. ance Nomination d'un nouveau lord-chancelier pour :e de l'Irlande. ? de L'agence Havas apprend de Londres que le 3 'es roi a nommé Sir James Campbell, jusqu'ici lord- ases, jUg.e d'Irlande, au poste de lord-chancelier pour i les l'Irlande, en remplacement de M. O'Brien, dé- 1 a"J missionnaire, qui a été élevé à la pairie. irne, mi- Les difficultés des emprunts de guerre en e de " Angleterre. e du Du « Daily Express » : La forte réaction dans cinq la vente de l'emprunt de guerre, dont nous lents avons fait mention la semaine dernière, a pris des ma- propottioins plus 'graves encore cette semaine-ci. abri- .Le « National War Savings Committee a besoin s de chaque semaine de 25 millions de livres ster- ma- ling. Or, pendant la semaine écoulée, la vente plu- totale de l'emprunt de guerre s'est élevée à plus 0,625,176 livres sterling, alors que la semaine ance d'avant, elle avait été de 15,235,476 livres ster- icore ling. + ÛV k Opinï;n de Trocistra sur la neutralité Lt fioiSanciaisa r est Amsterdam, 4 juin. — Le leader socialiste des hollandais a déclaré ce qui suit au rédacteur ravi- d'un journal de province : rmée En ce Qur concerne notre situation internationale, nous avons, d'un côté la puissante Allemagne militariste, d'influence considérable sur nos importations de matières premières 'et no- _den tre transit (par Rotterdam) ; d'un autre côté, :ses- l'Entente qui tient en son pouvoir les mers, par er à conséquent les arrivages de vivres et nos com- :rcer munications avec nos colonies. Jusqu'à pné- ou - ssnt, _ notre gouvernement parvient à maintenir aux l'équilibre entre les deux pôles. Le gouverne- 1 en ment, de même due les partis politiques, a été Ypres plus neutre que la nation et la presse. Cette Reims absence de îérlle neutralité chez la nation mê- et né- me peut, s'il n'y est pas opposé de contre-paï- , ve da- ti-e suffisante par l'autorité, devenir funeste, 1 içs'se, j'en ai la ferme conviction depuis le début f end. a- la guerre, il n'y a pas bien longtemps, à la ' aussi Chambre, j'ai dit, en discutant la question ma- s ffisent ritime, que notre pouls bat aux bouches de i'Es- 1 ; sont caut tandis que nos intérêts ont leur centre c ir prê- dans nos colonies. En d'autres termes : notre ' de te- .situation géographique peut déjà nous tenir à 5 et de l'écart de ia politique internationale exposant le t r l'ar- (pays à des inimitiés durables, soit dans le do- ( point maine économique, soit, s'il s'agit de l'Allema- t qu'on gne, sur le terrain militaire. Assurément, il v 1 mands a grand avantage, pour notre nation, à possé- 1 •tendu, der de riches colon'es; on comprend que ks ca- ' ■st pas pitalist-es d'Amsterdam et autres, qui exploitent c ces colonies, tiennent à les garder. Mais notre 1 politique actuelle, en suivant cette voie, pour- t rait entraîner le sacrifice_ de notre indépendance s nou- •, nos colonies; autrement dit: si, pour ces der- c ai-elier nières, nous consentions à une alliance, soit ou- s nt-De- verte, soit secrète avec l'Entente, nous risque- c :s et a rions un acte d'hostilité envers l'Allemagne, et c la perte de notre indépendance, partant de nos r colonies. C'est pourquoi, à l'occasion des der- r itionnr n'ers débats relatifs au tonnage, j'ai tâché d'à- ] » Losz sur S°uvernement pour lui faire prendre T " » à l'cgard de l'Allemagne, relativement aux 5 remar- transports de sable et de gravier, une attitude e r;» ac" au<=si conciliante eue celle adoptée vis-à-\is de c le cou- l'Entente.. Nous devrions persister à observer t A une P°^tique strictement neutre, en sorte non c Apres seulement que les deux groupes belligérants ne ïna3^a deviennent pas nos ennemis, mais vivent tous ne les deux, avec nous, sur pied d'amitié. : sous- surna- Vers une conférence socialiste internationale. } carnes L'Agence Reuter télégraphie de Londres que " a ecu- Branting, chef du parti socialiste suédois, et ® ou sa Troelstra, leader du parti socialiste hollan- 1 u cou- dais, ont été invités à assister au meeting an- r ers la nuel du Labour Party anglais, qui commencera c mglai- je 26 juin. Ce meeting s'occupera avant tout « d'échanger des vues sur le3 questions interna-wégien tionalcs. Après la conférence, JVIM. Albert '1 hc- -marin pas et Vandervelde. qui y sont également invi- s tés, retourneront à Paris, probablement en com- ~ trans- pagnie de MM. Branting, Troelstra, Heade--on ^ ince le et Camille Huysmans, afin d'y délibérer sur la s «Hut- possibilité d'une conférence socialiste lulecrtd- Ji tionale. d végien j_.e premjar train do marchandises en Oukrain'î. d 1 a C" Berlin, 7 juin. — De Dresde au « Berliner Tar ^ „• geblatt : « Le premier train de marenandises s "e nur d'Oukraine est arrivé à Dresde avec 15. wagons ( de lard, de céréales et de sucre. fc, es qui La cession de la côto mourmane à la .Finlande, g lot au- Qu télégraphie de Moscou a l'agence Havas, ^ it ren- dans la séance du Comité central du Soviet 0 révolutionnaire, le député Abramovitch a deman- (. 3 dé à interpeller le commissaire du peuple pour s les affaires étrangères, sur la proposition îaite n ,, 1 au gouvernement finlandais, en vue d échanger , f" une partie de la côte mourmane contre le port f d'ino. Abramovitch souligna la necessite d un c f contrôle pour des affaires aussi impoetantes. Le ement comni Lssaire du peuple a refusé de repondre a f ington cette interpellation. t ers et Où mène la hantise do l'espionnage. ■ r action „ p,elgischcr Kurier » : aisons un industriel anglais avait épouse une Hon- e groise, avant la guerre, et habitait, depuis lors, omrne «a propriété en Hongrie, où Qn lui laissait toute lards, liberté d'aller et venir, sauf a se rendre chaque J 3érée ; semaine au « Meldeamt » pour y apposer sa si-nt le gnature. Il était allé se fixer à Zurich, il y a e ne quelque temps, et avait donc passé au consulat c . zone britannique-de cette ville; il y fut interrogé sur c 1" traitement qu'il avait dû supporter en Autri- t; ,t 1 ch? ; ses réponses n'avant pas été à charge des t Austro-Hongrois (après tout, s'il se jugeait bien i' traité, pouiquoi ne pas le dire ?) on le prévint y au qu'avec semblables affirmations il se ferait soup- t îgeant çonner d'espionnage, et n'obtiendrait aucun per- n q?° mis de rapatriement; à Berne déclarations ana-, Qm.t" loques à celles de Zurich. Ia Tout commentaire serait superflu, n'est-ce pas ? n s P°de Procédés américains ersvars l'étranger r. oupe's. Aux Etats-Unis, on fait grand état des «sous- " îe les criptions de plein gré» à l'emprunt de guerre; us ou 0-^ voyez ce qu'il faut croire de ce bon vouloir é des dfc's souscripteurs : dans un charbonnage améri- : ceux- cain, on faisait circuler une liste et on voulait îtrain- v faire participer cinq ouvriers austro-hongro.s, mesu- lesquels s'y opposaient: mal leur en prit; bien- 0 tre la tôt saisis par les pieds, ils durent p quer une 'P 1er rn tête dans une vaste chaudière et leurs bour- a :t pei- reaux, des ouvriers mineurs comme eux, mena- 1 cèrent de les pendre s'il était question de rap- ^ ews» porter le fait à la police. ..... i? qu'en Admirons les bienfaits de la ci\ilisation trans-ureurs atlantique ! ix des * £ subi- dépêchés ïjuge^ Des atta^u3s zêritrri»- en Amérique? g nation Amsterdam, 6 juin. — D'après un journal ^ d'ici, le «Financial Times* annonce dans sa P Daily chronique de la bourse américaine que des at- ement taques aériennes ont eu lieu dans les Etats- n ur les Unis d'Amérique. r< toute- Amsterdam, 6 juin. — On mande de Washir.g- s' ement ton au «Central Nev.s> que le secrétaire des la P marine a ordonné également la fermeture des F ports de Boston, de Philadelphie et d'autres, si- b , tués sur la côte atlantique. s' dm au nsport L'OFFENSIVE ALLEMANDE indais, opinion hoilandalss sur les derniers combats a alveiL Rotterdam, 6 juin. — Le correspondant du g «Nieuwe Rotterdamsche Courant» a visité le a champ de bataille entre la Marrre et le Chemin e des Dames; partout, il a pu constater que l'at- li 1e I.e- taque avait surpris les Français, qui ne d spo- g : clas- saient que de petits contingents là où elle a n :-révo- été déclanchée : d'où l'impossibilité do résister 1' ar les aux Allemands, et le peu de pertes de ceu'c-ci ; se des officiers français ont affirmé n'avoir pas eu P le temps d'infliger de fortes pertes à l'ennemi, n p Les combats violents n'ont pas eu lieu avant la dernière phase de la marche sur la Marné. Le n îue le rapporteur a assisté, mardi, dans la région de ^ 1 lord- Soissons et de Chaudun, au duel d'artillerie qui a Pour étendait ses effets par delà Missy vers la li- c û, de- s;ère cst de la forêt de Viliers-Cottèrets. La ] réplique des Français était molle, car ils éta ent f en visiblement occupés à réorganiser leur artille- d rie. Tout le territoire entre la ligne de com- s bat actuelle et la route aboutissant à Hartennes g nous révèle des traces des combats les plus sanglants. „ ris des Le rapporteur dit, au sujet de l'attaque sur t ine-ci Soissons: Aussitôt que l'artillerie française eut 2 b°sein cessé le bombardement de Soissons, nous som- g . "steV- mes entrés dans la ville, lundi^de ^ffrand ma- ' vente tin• Les cadavres y avaient déjà été évacués s •ée à des rues, on n'y -voyait que des quantités d'ani-maux tués. Une grande partie de la ville é.ait s s*'er détruite et des successions de rues étaient en 1 " flammes. Des aviateurs français avaient lancé Cj des bombes incendiaires et l'artillerie française a té aussi avait exercé ses ravages. Des soldats al- lemands s'efforçaient de démolir les maisons £ ialiste aux coins de rues pour arrêter le feu ; la cana- f. acteur lisation d'eau était coupée; presque tous les ha- ,p bitants avaient pris la fuite. , q rnatio- Quant à la prise Vlfe Soissons : la ville fut occu- à Aile- pée le soir du 29 mai, puis évacuée, en sorte b le sur qu'il ne restait aux Allemands qu'une tête de g et no- pont ; le lendemain 30, ceux-ci rentrèrent dans u : côté, la ville où s'étaient installées des troupes fran- n s, par çaises qui défendirent rue par rue, maison par t ; com- maison ; les balles de mitrailleuses traversaient li à pré- volets et vitrines. Ayant pris d'assaut une de c intenir ces maisons, on n'y trouva plus un seul être p iverne- vivant. La ville a beaucoup souffert, mais jus- s a été qu'ici la cathédrale est intacte. p BRUXELLES, 35-35, rue d* la Caserne TiiîAGE : 1â5500© par joisi ninuji.wML.wu—^1^.»^ nnmiimi IIWW H miAzrm Cette Opinion hjllandais» «nttntiîtt sur l'offsnsivo. e-par- r Rotterdam, 5 juin. — Du «Nieuwe Rotterd. aiesle. Courant» ; Chose provisoirement consolante lut Pour l'Entente, surtout pour les Français, les à la Allemands^ ont subi un arrêt avant d'avoir pu n ma- s assurer des succès plus considérables. Mais ï l'Ês- n empêche que la situation est assez grave sans centre cela. Le gain de terrain a les proportions ana- notre logues au résultat de l'offensive à St-Quentin. snir à ^Jurant la pause de combats qui suivit la -ba- aut le taille de Flandre, on nous avait fréquemment le do- certifie qu'à présent les troupes de l'Entente Ilema- étaient prêtes à toute éventualité, que, grâce à ■ il v jeur supériorité aérienne, elles seraient admi^a- possé- blement renseignées sur les intentions de l'en- es ca- nemi; enfin, que Foch allait réagir pa? le grand loitent contre-coup. Or, les faits ont prouvé l'impossi- •notre bilité d'une contre-offensive et la nécessité d'rt- pour- tendre; ils prouvent que l'attaque avait porté 1 c.ance sur des points ou elle était le moins prévue, et s der- que le haut commandement des alliés n'avait at- Dit ou- solurnent aucune idée des projets ennemis Pui1-- 'nSPQU^ qSS ?S all,iés n'ont pu entreprendre de contre- le nos °fenfsive d',lrant 3 première pause, puisqu'ils s ,w. n °vtcPas ,réussi, durant la seconde offensive, à '■ d'-i îuooifiier la situation à leur avantage, puisque, rend c troisième fois encore, ils se sont laissé suri aux Pr?ndrte' ll, faut compter que, 'durant la nause ttitude sulvante, ils n aboutiront oas à grand'chosc, r-t lis de Cn réduits à attendre, dan, l'incertitude server JKJ? reviennent opérer une qur- e non à laquelle un succès analogue lits ne serait d aille«rs reserve selon toutes prévisions. : tous La guerre aérisniis. nalc frf'terda^. 5 juin. _ Du «Haa^7lW^ Bureau» : Hier soir, deux avions anglais sont is que 1 "/!.sur I j'e de ter Schelling, l'autre 01.s' et fh r efR 1-!eland' en Frisc: i!s étaient mon- 0(Jtm- tes Par officiers et 3 sous-officiers- (W iour g. an. naux hollandais estiment nu'ils proviendraient ;ncera d un combat anglo-allemand d'avions oui aurait tout eu lieu la veille au soir au-dessus de ces îles.' ^hol Bibliographie et effets ds l'Entente csrdiale ' invi- ^a»e littéraire du roman à sensation (di- ' i com- sons^ .roaaan a «candies) s'enrichit d'un volu-le--on î' L^on Daudet, intitulé «Vermine du Mon-sur la ^ute ParJes lecteurs dépravés (pen- leipa- „ar centTinps ' France les tirages se chiffrent par ceataines c.e mille exemplaires) ; et «ans 4°u|f ,P-?ur ne pas demeurer en reste vis-à-vis xam<î. de 1 aille, un succès analogue attendait à Lon-er Ta- roman «The Pretty LadvS, d'Arnold ndises ® ^D'-sons toutefo s que ce dernier, dans agons ® critique des meeurs anglaises, amène le iec- a^o teur a attribuer la fatale, dégénérescence au snobisme imposant limitation du Parisien- il s't Lande, gît d'une demi-mondaine française qui vient fai- favas, " va A®"'dres la noce cumulée avec la chasse Soviet v fonds. Entre autres hommes, eman. * •type d off,-cier britannique i pour 1; V® se stine pas Pour dépeindre aus- 1 faite bestial qu ivrogne; cet intéressant person- langer ^^d^cWr f'Ue so,dat est prédestiné au e voK *° de ch:î]r -a ranon Puisque l'orgie (c'est la l'un gU?rre' ,sa Jouissance la plus suavef exige le sa- es Le cnflcc de victimes. idre à L,n somme, la brochure pourrait influer favorablement sur. son public. N'en disons pas) autant de «\ermme dp Monde» dont la su cès nv-ramidal en France s'explique par lo niveau in-feneur de 1 ouvrage : ramassis de mensonges Hon- ei de vulgarités, n'importe, pourvu au'oii y tra:-. 5 lors, rie les Boches t ans la boùe. En fait dVp-'so-toute cs; un tatras de propos aussi ineptes nu'i'n- haque jurieux pour 1 adversaire, mais digna d avoir sa si- vu te tour sous le ministère Clemenceau .1 y a Le parallèle entre la brochure française et nsulat ce lie due à la plume de Bennett nous révèle chez ïé sur ce dernier une œuvre visant à relever la men- • Autri- tahtc anglaise, surtout dans l'armés qr d nne re des tant da prise àla critique depuis son séjour en t bien f'.rance; le succès de Daudet, p'us facile lui révint vient tout simplement d'avoir agréablemeat'cha- soup- touille ses contemporains en fjattant leurs vices n per- invétérés. s ana- ysts d9 confiance à Giemenceaj » nas? Vienne 5 juin (Korresp. Bureau). — Les jour- ' F ' naux qualifient -de victoire discutable ls vote da :T mutisme auquel Clemenceau aboutit au Parle- «sous- ment français et ajoute que le Tigre en est re- aerre ; d"vablo au fait d avo r trouvé la forme adéqua'e ouloir pour la defense- des chefs militaires et la lou- îméri- ;lllëe du soi-dai français, en combinaison avec oulait mot magique d'assistance américaine. grois, La «Nouvelle.Presse libre» estime eue le disbien- cours de Clemenceau laisse une impression d-é-r une "Priante et qu'on y voit parcer l'angoisse cuant bour- a 1 effroyable situation, cn dépit de toute la mena- phraséologie sonore qui le caractérise; bref : rap- Clemenceau serait comparable au joueur qui, perdant coup sur coup, s'obstine à augmenter trans- chaque fois sa mise. Le «Noue Wiener Tageblatt» s'exprime en ces termes : « En considérant les choses de près, ce n est pas Clemenceau, c'est le soldat qui triomphe a la Chambre française. Le Tigre a jugé , moment venu oe conclure un pacte avec le gencrahssrme et de prendre appui, dorénavant, >urnal sur les baïonnettes françaises. En n'obéissant is sa Pas> la Chambre peurrait s'exposer à pire. » es at- Le «R-e.ichspost» rappelle qu'en 1870 cgalc- Etats- ment la puissance des faits a primé sur les paroles sonores de Gambetta, et ajoute: si p.r- ihing- sonne ne tomibe dans les bras de Clemenceau de\ la pour imiter Thiers dont le tempérament rassis 2 des Parvint naguère à dompter le fanatisme de Gam-■s, si- betta, il pourra être surnommé le fossoyeur de sa propre nation. La guerre sous-marine ,h„fe Amsterdam, (I juin. — Le vapeur postal sud- m-iib africain «Kenilworth Castle» qui rentrait en An- n; du gleterre avec 2X) passagers, a accosté le port lo le avec des avaries contractées à la suite de deux liemm explosions qui se sont produites lors d'une col- î .1 at- lision «octurne. Un certain nombre de passa- 3 spo- gers et une partie de l'équipage sont portés ;l!e a manquants. Quelques personnes furent tuées par biSter 1 explosion, d'autres ss noyèrent par le renver-ux-'ci ; sement du canot lorsqu'il" fut mis à la mer, ias eu Parmi ces personnes se trouvaient un ' grand nemi. nombre de sœurs m'ssionnaires. mt la Amsterdam, 6 juin. — Le navire-hôpital « Ko- e- mngin Regentes », à bord duquel se trouvait la m ce délégation anglaise en vue des négociations anglo- ;e QU' allemandes pour l'échange des prisonniers, a tou- Ja -*1" ché une mine et a sombré. Le « Sindore » est sur >. La ieS lieux du sinistre et cherche à sauver les nau- 'a e,nt fragés. On annonce par la suite que la majorité rtu.e- de ceux-ci a pu être sauvée. Quatre chauffeurs fom- se sont noyés, l'administrateur du navire a pu ennes gtre sauvé, mais est mort ensuite d'épuisement.Le lants. „ Kpningin Regentes » avait quitté Boston ce ma- e sur tin à la première heure. Le sinistre s'est produit à e eut 20 milles du Lemanbouk, non loin de la côte aa- som- glaise. 1 ™a~ La Haye, 5 juin. — Le « Tava » et le « Stella » a eues S0!it partis hier pour New-York. dant- était Les difficultés dts re:np!acamont français nt en Berlin, 6 juin. — Les difficultés du remp'.a- ia.nce cément français résultent du fait qu'on comble nçaïse actuellement aussi les vides des régiments co- ts at- loniaux blancs à l'aide d'éléments de couleur, lisons Oes. soldats des 21e et 23e régiments coloniaux, cana- fajts prisonniers lors de l'assaut du fort Pom- :s ha- pelle, déclarent que c'est pour la première fois , que des soldats de coulcur ont été incorporés occu- à ces réigiments comblés jusqu'ici d'éléments sorte blancs. Les nègres partiellement d'origine mal- te de gâche sont envoyés en France pour y recevoir dans une instruction sommaire. Leur travers e au fran- moyen de cinq vapeurs-transports s'est effec- n par tuée en groupe jusqu'à Suez; à partir, de là, saient les transports furent obligés de se scinder à ne^ de cause du danger des sous-marins. Chaque va- 1 être peur a dû être séparément amené à Marseille, s jus- sous escorte anglaise. Malgré cela, l'un des va-rieurs a été toroillé.

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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