Le matin

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04 October 1914
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Dimanche 4 Octobre 1914 EBSTflOR» - egrÊQ 21me Année N° 277 RÉDACTION 3Ç//IEILLE BOURSE, 39 ATCV1EI6.S Téléphone Rédaction : f-èiy | Atooniiements : l Un an fr. SS.OO Anvers l Six mois ..... 4» ïîo / Trois mois . « < . 3.ÎÎO I Un an BtfS.OO Intérieur / Six mois ..... 8.SO f Trois mois .... ïî .OO Étranger : France, Angleterre, ît Union postale, par trimestre, fr. 9.00. — Hollande et Grand-Duché, par trimestre, fr. Ï.OO» T>bomipinpnt se nnnrsnit. insnii'A refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION >39,VIEILLE BOURSE, 39 AIWVER» Téléphone Administration : C. de CAUWER, Directeur Ajnnonees s Annonces la petite ligne, fr. «î SO Annonces financières id i S OO Réclames la ligne, » E SJO Faits divers corps id. i îî !>() Chronique sportive id. » 55 tfitï Faits divers fin " id. i S.OO La Ville id. « Î5.4ÏO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la &ra)u#, de l'Angleterre et do VAm&rir/ue sont exclusivement reçues à Bruxelles chez mm. j. lebegue à. c". EDITION DO SOIR ILa situation dimanche midi HâsiîîïBE©l3©? 11 heures slaa onatin. — ©ffics©SB — La si-tîsati©3B filais Ba |8©sStB©Bî fortifiée «l'Anvers est station- Esi Heaggicpse Les bruits de combat, les reportages guerriers ont nécessairement impressionné quelques personnes. Cependant, il faut reconnaître tjise c'est l'exception. Il y a des départs, mais cela est loin de ressembler à un exode. L'admirable défense de la place, l'héroïsme Se nos troupes, la situation générale qui continue à être satisfaisante, réconfortent les plus timorés. Aussi la population resîe-t-efïe calme. Elle supporte les épreuves morales de l'heure pré-tente avec une dignité à laquelle il convient do tendre hommage. A l'Ouest Les communiqués belges et français nous tonnent un bel exemple de laconisme. Cette attitude a ses raisons. A plusieurs reprises, il a été constaté que des torrssnentàires trop précis sur les mouvements lie troupes ne servaient pas seulement à rassurer le p-jblic, mais encore et surtout à renseigner l'ennemi. Pis encore: il suffit parfois simplement d'indiquer que «la situation est excellente» à tel Endroitjpour amener l'adversaire à envoyer des renforts sur ce point. Les derniers Communiqués français nous dï-t-s'd crue des rsriforts alfemands sont parvenus e i'aiîe droite aîïcmai.de. N'est-ce pas un peu parce qu'on a irop, beaucoup trop parié de la faiblesse et de la deroute probable de cette même allé t'rsitc? Hous pouvons Se croire. Ft nous approuvons le dernier communiqué français,fui déclare simplement que «la situation est favora5Jie>, sans gutre indication. Avons assez fia rte onrarfrôyo n^ur nous en contenter et assez de clairvoyance pour comprendre les raisons, .toutes patriotiques,de ce laconisme. A l'Est Deux mots, tout de même, sur les erreurs grossières commises en Prusse orientale par les Allemands. Lorsque les Russes envahirent cette province avec une souciaine?é vraiment surprenante, la panique fut telle, à Berlin, que l'état-major allemand, pour des raisons beaucoup plus sentimentales que stratégiques, envoya en hâte le général von Hinderburg avec ordre, non seulement de déblayer le territoire, maïs de détruire l'armée de l'envahisseur. Dans une retraite, qui fut un chef-d'œuvre d'habileté, le générai Rennenkampf parvint à éviter le piège et à retirer intacte toute son armée. C'est alors que le généarl ennemi, n'ayant pu abattre l'adversaire en territoire allemand, commit !a faute grave de le poursuivre en Russie et de s'engager sur les routes impossibles, boueuses et à peine pavées qui conduisent au Niémen. Le générai Rennenkampf y prit une éclatante revanche et l'on ne sait trop, à présent, si ven Hinderburg parviendra à sauver tout eu partie de son armée, qui parait extrêmement mal engagée. Cette retraite, sous une f|!uie diluvienne, pourrait fort bien tourner en désastre et non seulement von Hinderbcïrg n'aurait pas écrasé Rennenkampf, mais c'est l'inverse qui 3e serait produit. Que; bel ëpisïotîe de cette guerre, à écrire plus tard en détail! Constatons, en termïinant, que le communiqué officie! russe de ce matin confirme encore une fois notre dépêche particulière de l'avant-veille annonçant la fin du siège d'Ossowetz. 'ttfflBtfifa'W nr ■» n,LMiuuj.n«Miimm i ii ■! ■ I ©ans S© pays Devant Termoncle I La situation militaire de notre armée aux I (avirons de Termonde demeure excellente.Les I bruits qui coururent samedi de combats au-I lour de Saint-Nicolas sont absolument dénués ■ le tout fondement. Le calme et la sécurité rè- ■ ineàt dans tout le pays de Waes et nous pou- ■ rons regarder de ce côté de la position forti- ■ liée avec une complète assurance. I A Gand I La ville de Gand et les troupes qui l'occu- ■ fent jouissent du moral le plus parfait. On a, ■ lins les environs, la plus telle des confiances I lans la résistance des troupes massées dans H Envers. Et l'on a à Gand des raisons sérieuses ■ te croire au succès prochain. I A Ostende I Ostende avait l'air d'une cité balnéaire au ■ Pein de sa saison. Chacun y étalait sa con- ■ liance et son espoir que diverses nouvelles sû- ■ les confirmaient à chaque instant. Maurice Gauchsz ■En Autriche-I Hongrie I On document historique I Londres, 4 octobre. — Voici un document ■ lu sera fort utile au jour où un historien s'a- ■ vjsera d'écrire l'histoire de l'armée autri- ■ tienne. ■ C'est une note du major-général autrichien ■ justave Golia, actuellement sur le front serbe, ■ «•■es officiers et sous-officiers, au lendemain ■ "une sanglante défaite que lui avaient infli- ■ l'e les Serbo-Monténégrins. H « Les événements des derniers jours ont ■ [ouvé que les officiers et les sous-officiers ■ °nt en aucune façon été à la hauteur de I tâche, bien que quelques-uns d'entre eux ■ ''soient particulièrement distingués. ■ " Je défends formellement la plus légère H Jjute. A l'exception de quelques francs-tireurs ■ | As quelques compagnies de mitrailleurs, il I 7 a pas un seul Serbe de ce côté de l'Autri-I ,ae-Hongrie. Malgré «ela, nos hommes n'ont ■ Ss été capables, hier, de forcer les lignes ■ l'nomies, parce que les officiers n'étaient pas ■ r,ables de mener leurs troupes. Tout offi-I-"r doit pouvoir servir d'exemple" à ses hom- ^ 6t C^'iv ai]j Sfi (?9"n/ln-îvortt ^ c<v. ront immédiatement cités à l'ordre du jour e décorés par Sa Majesté. » Rien n'est plus dangereux que des offi ciers qui donnent des signes de faiblesse, soi en paroles, soit en actions. Leurs noms doi vent sur l'heure m'être signalés. En général nos détachements ne connaissent même pas li nom de l'officier qui les commande. Ils ne sa . vent même qu'en de rares occasions où s< trouvent leurs supérieurs immédiats No hommes ignorent tout de la situation, ils m savent pas ce qui se passe à gauche, à droite ■ devant ou derrière eux. Cela conduit infailli ulement à la panique et a produit des erreur: regrettables parmi nos troupes, qui ont tir< les unes sur les autres. » Je punirai en masse les officiers placé' sous mes ordres si de pareils faits se repré sentent. Cet ordre doit être porté, une foi: ■ p?"r. toutes, à la connaissance de tous me: officiers et sous-officiers. » La généra! Âuffenberg est malade Une dépêche Wolff, de Vienne, dit que l'or mande du quartier général autrichien que le .gênerai Auffenberg est malade. Le général Auffenberg est le commandani en chef de l'armée de Galicie. Après tout ce que celui-la a «pris pour sor rhume» on peut supposer que c'est l'excès de médicaments qui a pu l'indisposer La nouvelle de cette maladie, déclare l'agence Wolff, sera certes apprise avec d'unanimes regrets. Chez Ses Français Le ministre juies Guesde, victime d'un accident d'automobile BORDEAUX, 3 octobre. — L'automobile du ministre M. Guesde a heurté une autre automobile.M. Guesde et deux compagnons ont été contusionnés. — Havas. le départ pour Os tende L'administration de la marine organise demain lundi 5 courant un voyage payant d'Anvers à Ostende par la malle à turbines Ville de Liège. Ce bateau partira à 1 heure de l'après-midi du quai Jordaens. Le prix de la traversée est fixe uniformément à. 10 francs par personne adulte et à 5 francs par enfant de moins de 12 ans. Ces prix sont payables à l'embarquement. Aucun billet de faveur ne sera admis ni délivré pour ce vovage. pas à bord, les passagers sont invités à s munir éventuellement des vivres nécessaires Les bagage de poids et de volume normau: pourront être admis gratuitement. L'embarquement pourra se faire à partir d 10 heures. Sir le front serbe Les Autrichiens s'entretuent NISH, 2 octobre. — Sur certains points, le: troupes autrichiennes sont n démoralisée: qu'elles éprouvent de continuelles paniques. Un fait grave vient encore de se passer à 1; 40me division des «honveds». Cette division qui se trouvait à Vishigrad, fut transférée < Gutchevo, où elle arriva dans l'après-micli.El le reçut ordre de passer la nuit- dans la forêt mais elle s'y refusa, craignant d'y trouver de: francs-tireurs serbes. Le 8me bataillon du 6me régiment s'avanç; à. ce moment et il fut pris pour un détache ment ennemi. Les Autrichiens tirèrent déses pérément les uns sur les autres et tuèrent,no tamment, le lieutenant-colonel Holtz, des ca pitaines et plusieurs sous-officiers. i Serajevo ! est complètement investi (Service spécial du Matin.) FLORENCE, 4 octobre. — Un télégramme par-. venu du front dit que las Serbo-Monténégrins ont complètement investi Serajevo. > A l'est de la place, îes troupes ont enlevé _ d'importantes positions. Les communications de chemin de fer avec l'Ouest et le Nord ont été coupees, de sorte que J Serajevo est définitivement isc'é. : En Roumanie La santé dy roi Carol i Une dépèche de Vienne, du Wolff Bureau, dit que le roi de Roumanie souffre depuis I quelques jours d'une maladie de foie. Toute-fois, le roi aurait été autorisé à sortir du lit. Le roi CaroS abdiquerait (Service spécial du Malin.) > PARIS, 4 octobre. — Par dépêche de notre . correspondant. — Le «Temps» dit qu'un téié- > gramme adressé de Sukarest à Genève présente ; les rapports sur la maladie du roi Carol comme , une façon de préparer sa très prochaine abdication en faveur du prince Ferdinand, dont l'a- . vènement ne tarderait plus guère à être annon- ■ cé d'une façon officielle. N o t e.—Cette nouvelle semble annoncer l'entrée en action de la Roumanie, le prince Ferdi-; nand étant nettement favorable à l'annexion ■ de la Transylvanie. : La presse américaine "Comme autempsdeGenghss-khan" LONDRES, 3 octobre.— Le Neiv-York Herald attaque énergiquement l'usage des Allemands d'imposer des contributions de guerre en argent sur les villes belges, et d'emprisonner les bourgmestres quand ils ne reçoivent Das l'argent.« Que nous ne comprenions pas ce système, cela implique peut-être un manque de culture de notre part, mais, dit le Herald, les Américains ne peuvent que penser de cet usage qui rappelle un peu trop les jours de Gen-ghis-khan. — Reuter. suit MER Toujours !es mines LONDRES, 4 octobre. — Une dépêche du Lloyd de Tynemouth en date du 3 octobre dit que le vapeur Tromu de Arendal heurta une mine à 6 heures 30 du matin et coula. Deux hommes de l'équipage sont noyés, les autres ont été sauvés par le vapeur de pêche et les débarquèrent à Nortlishiolds. — Reuter. Es Hollande Des exercices de tir Afin de prévenir tous bruits alarmants, les autorités militaires annoncent que des exercices de tir auront lieu sur la plage au nord de .vehevpnincue les 6. 7, 9 et 10 octobre Dro- :H MARCHE SES EUSSES ^ La victoire russe > en Prusse orientai Le Daily Mail reçoit de Pétrograde le télé gramme suivant: Les combats dans le gouvernement de Su waïki (près de la frontière de la Prusse orien s taie) ont été favorables aux Russes. s Le quartier général informe: «Lundi, aprè un combat acharné, nos troupes ont enlev 1 les positions allemandes à Augustoff et Kopl .• ziovo. Mardi, nous avons occupé les défilé 1 de la région des lacs, sur le front de Simnc " Seinyy et Marianpol. Notre avance continue Ces déclarations prouvent que les Russe s ont été victorieux tout le long du front et qu les efforts allemands pour atteindre le Nie 1 men ont été rendus vains. Les Allemands ont perdu " 20,000 hommes à Oruskinik PETROGRADE, 1 octobre. — Des critique •militaires établissent que par la prise d'Ai gusiofî et de Koptziovo les Russes ont enfor cé le centre allemand. D'après les journaux du soir, les pertes de Allemands à Druskiniki se montent jusqu'ic 2 à 20.000 hommes. Nouveaux succès au Mord — La première division de cavalerie allemande anéantie Les Russes réoccupent fiai-grod, E^areampol et Kalwarija (Service spécial du Matin.) ^ PETROGRADE, 3 octobre. — Par dépêche dt notre correspondant. — De violents combaîl ont eu lieu dans la région d'Augustoff sur la route de Lodsjeje à Schiplischki. La première division de cavalerie allemand» a été repous'sée avec de très fortes pertes. Raigrod, Kalwarïja et Marianpol sont réor> cupés par les Russes, qui poursuivent leur inar che vers la Prusse Orientale. Note. — Lodsjeje et Schiplischki sont dei villages situés entre Suwalki et Kalwarija Cet, te route conduit directement en Prùsse Orientale par Szittkehmen. Raigrod, village de la frontière de la Prur-sê Orientale. Kalwarija, dernière ville impwton te de la Russie qui était encore occupée dan? cette région par les Allemands. LES HOSTILITÉS EU FRANCE aafâEjw a asâsas a s , Communiqué de II heures : 5 "L'impression générale est favorable PARIS, 3 octobre. — Communiqué officiel 11 heures du soir. — Aucun détail neuve n'est à signaler. L'impression générale est favorable. — Havi ! On front de 350 kilomètres (Service spécial du Matin.) PARIS, 4 octobre. — Par dépêche de not correspondant. — Un ordre du jour conste que, depuis l'allongement de la ligne de t taille vers Arras, le front, en France, mesu B en ce moment plus de 350 kilomètres. Autant... et bientôt plus qu'en 187 (Service spécial du Matin.) PARIS, 4 octobre. — Par dépêche de not 1 correspondant.— Le Figaro d'aujourd'hui co state que les pertes des Allemands en Fran sont dès à présent plus considérables que I pertes totales de la campagne de 1870. Suprême effort r (Service spécial du Matin.) LONDRES, 4 octobi e. — Par dépêche de not correspondant. — Il est officiellement rappor que l'Allemagne appelle sous les drapeaux 1 enfants de 16 ans. : Ce que racontent les réfugié : de la Haute-Savoie Extrait d'un récit que publie le Journal t Genève: •Ma mère et mes enfants me racontèrent qi les Allemands envahirent tout d'un coup not village dans la journée. Us arrivèrent à l'éj cerie, qui était presque vide de provisions, i voulaient avoir à manger, ayant grand'faii Mais il ne nous restait presque plus rien. 1 demandaient S'uSsi «Tabak», .Tabak» et réel maie'nt à boire. Nous n'avions que du cass qu'on leur servit. Ils voulurent obliger mon p , tit garçon à boire le premier pour être certan : de ne pas être empoisonnés. Et comme le p ; tit s'y refusait et pleurait, ma mère prit le pr mier verre et le but d'un trait. Après quoi ils décidèrent à boire eux-mêmes et vidèrent to tes nos bouteilles'. Puis arrivèrent des automobiles dans le quelles ils entassèrent tout r-e qu'ils purent er porter en fait de provisions, d'ustensiles, ( couteaux, fourchettes, meubles, petits obje précieux. Chez le maire ils se firent servir c Champagne et tout ce qu'il y avait à mange Après quoi ils dirent aux habitants de sort des maisons car ils allaient mettre le feu village, C'est ce qu'ils firent. Notre villas n'est plus qu'un monceau de ruine.-. Ils pr testèrent que les habitants du village loi avaient tiré dessus, ce qui était complètenie; faux. Nrnifi npncLÎnnc: rn*n on ™✓->;i-,t. manite qu'ils avaient fait sortir les habitant! Mais nous fûmes vite détrompés. Ils les avaien parqués dans une grande prairie et quand 1 village fut brûlé, le capitaine fit tirer plusienr fois ses troupes contre les vieillards, les fem mes et les enfants qui s'y étaient réfugiés. C'est là que ma fille a été blessée. Elle a ci îe «eux jeunes garçons tués à côté d'elle C'est 1; également que mon père a été tué. A l'entré du village une jeune fille fut pendue.» s, Les Allemands p!us barbares e? 89Î4 qu'en 1870 Junius, dans l'Echo de Paris, fait un parai •e lele saisissant entre la barbarie des Teuton: je en 1870 et en 191 i: « 19W voit les mêmes crimes que 1870, mai: accomplis avec des engins destructeurs plu: puissants. Mêmes réquisitions, mêmes con tributions de guerre. » Et, comme leurs -pères, les fils coupen les doigts des hommes pour voler les bague: et les oreilles des femmes pour arracher le: 3 boucles.., Comme nous oublions vite! » Lorsque de Moltke, arrivé sur les hau teurs qui couronnent Paris, vit s'éveiller 1: grande ville sous le soleil qui avait chassé le: brouillards, il fut touché par tant de splen deur et de noblesse; le vieux «penseur de ba tailles» au cœur dur resta quelques minute: pensif, le regard errant des tours de Notre ■e Dame aux lignes majestueuses de l'Vre rli >g Triomphé, et on l'entendit murm'urei : «On m peut détruire cela. » » Son neveu, celui dont Guillaume II a fai un chef d'état-major généra], « parce qii'i voulait un nom», n'a vu dans les'tours dé H cathédrale de Reims qu'un but où pouvai' s'exercer le coup d'œil de ses pointeur;; Peut être y avait-il une croix offerte à celui qu: e toucherait le premier. » La destruction de la cathédrale de Rc-imi -e est le crime monstrueux. Il ne suffit pp. qu'i is soit châtié par nos armée:». Il y faut une l<n-é< en masse des Lettres, -des Sciences et r Aits » L'Institut de France est là. Qu'il se drfiSsi ^ avec ses cinq Académies: l'Académie fran ^ çaise, l'Académie des inscriptions et belles lettres, l'Académie des sciences, l'AcadénHt des sciences morales et politiques et l'Àcadé mie des beaux-arts. Troi3 de ces Académ s -les trois dernières — ont des corre nundrnf! e étrangers. L'Académie des inscriptions a* d< plus, des associés étrangers. Parmi ces asso e ciés et correspondants étrangers, il y a de; q Allemands. » Qu'on les boute dehors. Ce sont de . misé-8 râbles, si leur science, leur littérature et leui , art n'ont servi qu'à de pareils van I Uisnios, _ Ils .peuvent les garder pour eux et p.>rir avec. Cette purification accomplie, qu:: riii-tîltil * tout entier rédige et signe une fli'u-i- i. e col ,a lective contre ces monstres d'himvnite. » A l'heure qui sonne, des profrein:; ;ns dj ss ce geftre ne sont pas des mots. Co ont i.'cs actes. Et ils hâtent la victoire. > - •- Infanterie aaijvée par sa cavalerie i- LONDRES, 3 octobre. — Voici la co , 'd'une i- lettre adressée par un officier do la i i\ 'I -rie e anglaise à un membre de sa f • t" > : " s «J'ai participé à divers erigagemeir. ">e< li i mon®escadroH ot je ne puis as: z en admire) '■ | la parfaite unité. Nous avons passé par tir: x'j pluies de balles et d'obus. Hier îurtout.'hous u avons bien travaillé. No» sonni. pjini; a à sauver un détachement d'infantnio qu: • avait percé les lignes, mais que I iv i1: r étaient parvenus à couper. Nous avoir- iîC t nou.> battre comme des lions pour , -ji :«,•■'»•; nos ann , car les Allemands tenaient te/riMe-- ment dur. »

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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