Le peuple gantois

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26 September 1914
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Le numéro : 5 centimes Samedi 26 septembre 1914 LE PEUPLE Edité par la Société Coop. « Volksdrukkerij » 29, Rue Haut-Port, 29, GAND. GANTOIS Edité par la Société Coop. • « Volksdrukkerij » 29, Rue Haut-Port, 29, GAND. Un dirigeable allemand survole Ostende Péronne repris oiar les Français Les " Zeppelins „ allemands Un dirigeable allemand survole Ostend* pendant la nuit et jette des bombes sur h Minque, sur la Gare maritime et sur h parc Marie-Henriette ou sont hébergé les fugitifs ICO lUgll'liO Pendant la nuit de jeudi à vendredi ûr Zeppelin allemand a. survolé la partie fia mande de la Belgique pour passer sut Ostende, où il a jeté quatre bombes. Le dirigeable a été entendu au dessus de Grammont, vers 10 heures. Il parraisaii venir de Bruxelles. T e monstre aurait ensuite passé au des sus des villes de Thielt, Sotteghem, Aude narde, ou l'on a également entendu k bruit formidable de ses hélices. Nous avon: rencontré même des Gantois qui préten dent avoir entendu ce bruit au loin. Arrivé au dessus d'Ostende le dread nought aérien a lancé trois bombes, la première sur la Minque, la seconde sur lé Gare maritime et la troisième au par< Marie-Henriette où, dans une centaine d< cabines de bain, cîes centaines cle fuyard: sont logés axec les leurs. Pour le moment nous ne sommes pas ; même de dire quels ont été les effets d( cette attaque inattendue et inqualifiable. Après l'attentat injustifiable les autori tés de Bruges et de Gand ont été averti; télégraphiquement et l'on y avait eu soir d'éteindre toutes les lumières qui indi quaient la position. En retournant vers Bruxelles, après mi nuit le Zeppelien doit être passé au dessus de Brugges, Aeltre, Deinzfe, Audenarde Grammont, ou des soldats assurent l'avoii entendu. D'aucuns disent que ce même monstn aérien venait de Dusseldorf et qu'il n'avai pas de lumière à bord. Par télégramme'dé notre envoyé spécial C'est vers 11,30 heures que les Osten dais ont été reveillés par des détonation: formidables. Dans l'air, à une faible hauteur, on aper çut les rayons d'un projecteur et on com prit de suite de quoi il s'agissait. Le première bombe est tombée au mi lieu d'un bosquet près de la ville, où elli a creusé un puits profond sans faire ch dégât. La deuxième bombe est tombée à proxi mité du pont monumental de Smet de Nay er, ou elle a détruit des rails et des exen triques du chemin de fer, sur une étendu considérable. Des poteaux portant les fil télégraphiques et téléphoniques ont ét renversés. Les glaces des voitures de ch' min de fer, rangées aux environs, ont éi ' brisées. Jusque dans la Gare maritin tous les carreaux ont été brisés par le fo i midables déplacement d'air. • La troisième est tombée à côté du pet pont au petit Parc en y creusant égal ment un trou de cinq mètres de profoi deur. j '■ La quatrième bombe est tombée sur le to ' de la Minque, où tout a été réduit en me tes. La façade du café Au Bateau, sitï en façe, a été fortement endommagée. Dai le voisinage tous les carreaux ont été bi ' ses. Heureusement la population en a é ; quitte avec la peur, car personne n'a é ! atteint par les projectiles du monstre qu ' d'après les plus calmes, est parti dans direction d'Angleterre, après avoir éteii ' son projecteur. 1 C'est en maudissant les assasins ail mands et la guerre que les plus couragev se sont immédiatement mis à la besogi ' pour enlever lés débris et pour réparer ' qui est à réparer, surtout- à la Minque, la gare et aux exen triques du chemin < fer. " Nous sommes à la recherche de plus ai pies informations, que nous vous enverro ' oncsoi + Af ni-iz> Yïr\eeil~>l a Des mesures contre les « Zeppelirs» Dans la nuit de mardi à mercredi, ve 1 1/2 heure, toute la population fut réve. : lée par le ronflement assourdissant d'i «Zeppelin» ou d'un «Taube», qui se dii geait vers Anvers, niais qui est retour ' vers 2 1/2 heures du côté d'Hérenthals. PI sieurs personnes des environs raconte " qu'ils l'ont déjà entendu depuis 11 heur ' du soir. On croit qu'il a fait une reconnu: sance dans la province d'Anvers. Nous avons pu constater pendant cet 5 nuit l'effet lumineux produit au-dessus 1 la vilhx par l'éclairage public Mercredi matin, on nous annonçait qu - ce sujet Je gouverneur militaire avait do - né des instructions à notre administra! i< - communale. En conséquence il n'y au 3 plus d'éclairage public pendant la nuit, s partir, do ce soir et ceci jusqu'à nouvel c 3 dre. En Belgique Au Littoral La tarification des denrées Une ordonnance du gouverneur de la Flandre Occidentale, prise à l'initiative du général commandant la province, vu l'état de siège, et en date du 11 août 1914 fixe lés prix maximum des denrées alimentaires et des combustibles. Malheureusement cette ordonnance est très incomplète et ne prévoit que la farine, le pain, le lait, les pois, les fèves, le riz, le sel, les pommes de terre,le beurre et les œufs pour ce qui concerne la partie alimentaire. „De la viande fraîche, du poisson et de la viande fumés ou salés, du sucre, des graisses et des pâtes alimentaires et de ta. i d'autres produits de mière nécessité pas un mot. La marge est donc large et la rapacité de la plupart des débitants peut se don ner libre cours, cependant cela ne suffit pas et beaucoup d'entr'eux trouvent mille moyens de tourner l'ordonnance du gou verneur et de majorer le tarif imposé. Pour les œufs, par exemple, on réolài jusqu'à 14 centimes à Ostende et 15 ceii mes au dehors; il est vrai qu'une étiqu: apprend à l'acheteur que pour deux s< il peut obtenir un œuf conservé; les p secs que l'on vend sont généraient du «prix extra» et coûtent 70 ou 80 cen mes le kilo! On ne rougit pas de fa payer 1 franc ie kilo, le sucre en paqi qui coûtait 70 centimes, < it près de EC d'augmentation sur le prix initial de marchandise bénéfice compris ! Tout cela est vraiment honteux et ni demandons avec la dernière énergie gouvernement de prendre des mesures dicales pour enrayer les malhonnêtes S] culations. Il faut que les marchands de denrt alimentaires comprennent qu'ils doive eux aussi, porter Une part du f tdta.: la guerre; leur commerce est celui < souffre le moins des différentes crises i peuvent affecter un pays et puis cela ri < pas juste. Je me hâte de dire du reste que d'auti négociants ont maintenu ! urs anciens p et que ce n'est pas à eux que les re| kjcI s'adressent. # * & La Zwanire au Brésil Le naturel facétieax du belge ne perd jamais ses droits et reprend toujours le dessus, même dans le- circonstances les plus S tragiques. 9 hn voici encore u.<i exemple typique : des voyageurs rentrés lier du Brésil via l'An-a gleterre nous communiquent un numéro du journal « A Capital », de Sao Paulo, en date du 24 août (fc ' 88) qui annonce sur * la foi d'une dépêche prétendument venue de Francfort et adressée à un certain'M. 3 Williams Muller, île-"l'Institut Agronomique f1 Campinas iiie les Allemands au-§ raient envahi la Hollande en se rendant maîtres de la ci tac elle de .Zoot Kmagat-Guezin... ! 11 Ce journal etaiu une feuille germano-3_ phile, il est a près imer que quelque zwan-é zeur belge aura r< ctifié à sa façon l'orto-ie graphe du nom de la fameuse citadelle si r- courageusement enlevée — en pensée seulement — par les Teutons. it Décidément toutes leurs victoires en Eu-3- rope, comme en Amérique, n'existent que !- dans la fertile in .igination des agences à 1 on v c r»l /"I ci ! i Encore rîeslîons auiyiais é nour les réfuaiés Vs Décidément le comité anglais créé pour 1_ venir en aide aux réfugiés belges i^inglo , Belgian Relief Fund) est inlassable; M. lleyntjens, son actif et dévoué président, '.e vient de rentrer à Ostende porteur d'une '> somme de 50,000 francs, montant d'un nou-veau versement de cette admirable œuvre de solidarité humaine. On m'affirme que M. Reyntjens refuse e~ energiquement de se dessaisir de ceâ fonds rx avant que les infortunés fugitifs ne soient 16 ailleurs que dans les cabines de la galerie royale; si cela est vrai, : >us ne pouvons ® que féliciter M. Reyntjens de sa ferme at-*p titude-fet l'engager à ne pas se départir de sa ligne de conduite. n- is La missioii belqe à Montréal Réception enthousiaste. -Discours de tfl. Carton de Wiart .1- Londres, 2-1 septembre, 1914. — A M'on- in tréal, une récc-jjîion des plus cordiales fut i- faite à la mission belge arrivée hier soir. Le lé maire, les conseillers municipaux et des u- délégations de sociétés se trouvaient, à la nt station. En outre, des millieurs de specta- es teurs se mirent à entonner la « Brabançun- s- ne» et la.-»Marseillaise». M. Carton de Wiart fit un discours sur te le balcon de I hôtel et dit que le but de la le mission était d'exposer devant le monde entier les atrocités que la nationa belge 'à souffre de la part des Allemands, n- La guerre actuelle, dit-il, est une lutte m de la civilisation contre les barbares, ra Un grand meeting est annoncé pour ce n soir. Plus de journaux anglais en Belgique? ne . Bien Public: publie l'article suivant: 1 « Depuis se soir, aucun journal an- ^lais ne peut plus arriver en Belgique pour éviter que les Allemands ne reçoi-^ . vent ainsi des renseignements. j .Nous pouvons difficilement croire à I ette pr ihibition, encore que les jour- iet laux anglais ne nous soient pas par-Q/ venus ce matin Ce n'est pas par la voie d'Ostende que les Allemands reçoivent les jour-a. uiux anglais mais par la voie hollan iaise. Si les journaux anglais ne péné ,a raient plus en Belgique, les Bel -;es, déjà réduits • a 1111 jeûne sé .ère d'informations, se trouveraient en-; ore un peu plus dépourvus. Mais les \llemands continueraient à recevoir iar la Hollande toutes les infoimations |(j lont ils peuvent tirer profit, Et les 'Jj Kelges ne lirons plus 1 e.-- journaux an-!, £ ais, que dans la traduction hollandaise m allemande ! ■es Ce sera mieux? 'ix Peuple Gaulois non plus n'a reçu le if'* m lier anglais ce jour. Et nous le regret-l i.-, vivement les journaux anglais étant une mine de renseignement , exacts et é rieux - D'ailleurs nous sommes d'accord avec le «Bien Public» pour ce qui concerne son commentaire sur la triste nouvelle. Espérons qu'on la contredira bientôt. Les gros canons Londres, 24 septembre. — Un récit détaillé du transport de deux gros canons allemands de 42 cent., du nord vers Bruxelles, m'a été fait par une personne qui a voyagé sur la même route. Pour traîner les deux canons, il n'a pas fallu moins de 26 tracteurs. Chaque canon est en quatre morceaux et chaque morceau est tiré par trois tracteurs. Un tracteur de secours marche en tête pour servir dans les montées. Les tracteurs semblent être du type des rouleaux à vapeur. Plusieurs des hommes qui conduisaient le convoi ont dit à mon correspondant qu'ils venaient de Maubeuge, par le chemin de Manage et Nivelles et allaient à Bruxelles. Les canons sont sous la garde de 400 hommes d'infanterie. On les dirige sur Bruxelles, d'où ils partiront pour Anvers. ("Bien Public.} Est-ce vrai ? Voici une explication que l'on- donna do racharnemeiit mis par les tioupes allemandes à piller les immeubles et à massacrer de paisibles citoyens. Un de nos compatriotes s'entretenant avec un officier allemand s'était plaint des Ta-vagei oausés dans tout le Borinage par les hordev du kaiser. — Oonnai' sez-vous, lui dit l'officier, le régiment qui s'est rendu coupable de ces méfaits 1 — C'était le 123e régiment. L'officier prit dans sa poche un carnet qu'il consulta. A eôté du 123e régiment était écrit ce seul mot: galériens! (Bien Public.) Encore des polémiques Au commencement de la guerre les journaux cléricaux et anti-socialistes eurent 1 air de vouloir s associer l'idée que les polémiques de parti ne pouvaient avoir quelque utilité pour le déiense nationale. Mais il faudrait être par trop naïf pour avoir confiance en une déclaration des ul-tramontains ! Pour eux c'est de la polémique, c'est attaquer la religion, quand nous donnons la parole à des témoins occulaires qui signa? lent des faits, qui donnent des noms et qui le regrettent le fait que pas un seul des ô7,000 religieux 11e se trouve à côté de nos braves pour faire le coup de feu et pour uefondre la patrie. Ha, nous devrions nous taire, nous de-\ rions laisser entière liberté de faire aux tonsurés, qui ne laissent échapper aucune occasion pour insulter les ouvriers, comme le fait de nouveau le Bien Public dans les lignes suivantes : A Renaix, cinq fabriques travaillent sur 65. Les sans-travail refusent de prêter main aux fermiers qui ne disposent pas du nombre de bras nécessaire. Dans les environs de Renaix des vols nombreux sont perpétrés dans les champs. Le sale écrivassier qui a tracé ces mots est un lâche ! Et que le bourgmestre de Gand nous demande mille fois de nous taire, nous jurons que nous continuerons à cingler des misérables qui, dans le but de faire marcher leur boutique cléricale et malsaine, violent la vérité, trompent la masse et insultent la classe ouvrière! Nous devrions nous ta,ire quand un chiffon anti-socialiste comme le Yolk imprime : « Le Journal belge Le Peuple (îantois, dont plusieurs journaux ont plusieurs fois dénoncé l'attitude singulière a été prohibé à Dunkerque par l'autorité militaire. » Nous dirons tout bonnement au Volk que notre journal passe la censure tous les jours et nous défions de nous montrer les lignes dans lesquelles notre attitude peut être considérée comme singulière. Mais le Volk prendra le rôle du lâche, dans l'espoir qu'il restera toujours quel que chose de ses mensonges ! Mais il nous trouvera sur son chemin. Nous pèserons alors quels journaux ont une attitude « singulière » — trouvent que les Autrichiens sont bénis de Dieu, et que la France athée mérite les châtiments célestes.On se rappellera bien que l'attitude bel liqueuse de l'Autriche vis-à-vis de la Serbie, et qui fut le prétexte du déclanche-ment de cette horrible boucherie européenne, a été approuvée nettement par ur journal clérical belge. Est-ce assez singulier? Les Allemands en Flandre Par courant les chemins de traverse entre Melle, Meirelbeke, Zvvijnaerde, nous avons rencontré hier des patrouilles de soldats belges, des volontaires'et des gardes-civiques, qui gardaient les routes et les sentiers, où ils avait jeté des barricades et creusé des tranchées. L'attitude de nos soldats, c4ui se gardent bien de dire quelqu echose sur ce qu'ils attendent — qui semblent même n'en sa-\oir rien, nous disait que . ennemi ne doit pas se trouver à proximité. Les villageois, qui travaillent en grand nombre à la récolte des i-ommes de terre, se retiennent également et c'était aveo quelque appréhension que d'aucuns nous disaient que de temps en temps, durant toute la journée, ils avaient entendu au loin le bruit de coups de feu, qui ça t'„ ia avait l'air d'être celui de fortes fusillades. Des personnes de toute qualité, venant de plus loin, pour se rendre en ville, nous disaient que partout nos soldats étaient très nombreux, restant au guet, sous l'œil vigilant de leurs officiers. Personne ne pouvait nous dire s'il y avait beaucoup d'Allemands de ces côtés là, mais notre état-major ne peut avoir pris toutes ces mesures contre une nuée de sauterelles. A Eyne nos soldats auraient arrêté la veille une charette chargée de fromage destinée aux Allemands. La manchandise aurait- été vendue publiquement devant 1 église de la commune. A Audenaerde on aurait chassé un soldat allemand qui, en flamand correct, demanda à acheter des tonneaux et des bar-rils vides. A \ lierzele nos hommes ont surpris une vingtaine de hussards allemands, ils en ont tué un, arrêté deux en les poursuivant à travers champs. Les autres ont pu échapper.A Gavere un biplan français est tombé avant-hier. La machine était fortement endommagée, mais les 1 :ux voyageurs n'avaient aucun mal. L'avion est garcîj par nos soldats jusqu'au moment où une auto française est venue le charger pour le conduire à Anvers, où il sera bientôt réparé. A Grammont aussi une forte bande de hussards allemands s'est présentée jeudi soir. Par mesure de précaution le chef de gare fit partir avant l'heure un train pour Gand, dans lequel quelques voyageurs avaient déjà pris place. Après une promenade autour de la gare les Allemands, ne voyant pas de troupes belges, sont parti» comme ils étaient venus, dans la direction d'Audenarde. A Alost une forte patrouille de hussards, venant de Lede mercredi soir, s'est arrêtée devant l'église de Saint-Martin. Quelques hommes montaient sur 1 . tour et ne voyant pas de troupes belges dans les parages, ils sont allés trouver le bourgmestre pour lui demander de leur rendre un officier allemand blessé qui se trouva en ville. En échange ils lui rendraient un lancier belge qui se trouva dans leur auto, mais bientôt on avait découvert que cc lancier était un soldat allemand déguisé. Et ayant appris qu'une patrouille belge était à leurs trousses, les Allemands ont pris la fuite dans 1»' direction de Assche, où l'on dit que s» trouve leur camp. ~~- * * * Voici quelques notes complémentaires au sujet de la rencontre qui eut lieu à Baveghein, près de Scheldewindeke, entre les gardes-civiques ucclois et quelques cavaliers allemands en reconnaissance : Une troupe composée de cent cinquante gardes civiques-cyclistes roulaient d'Oorde-gem vers Scheldewindeke. Quand ils arrivèrent à Baevegem, plusieurs coups de feu furent tirés sur eux par des ennemis cachés derrière une haie distante à peine d'une cinquantaine de mètres. TTn des deux gardes-civiques qui roulaient en tête de 1» troupe tomba mqrt sur la route ; son compagnon ne fut pas blessé, l'endant que les cyclistes descendaient de leur machine, sept Allemands, des hussards de la wort, sau-

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